BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
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Crédit : avatars freedom fries, ultraviolences, desastredesastres <3 | gif profil poupoune | gifs sign bé, Jool, tehtariks
Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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Dark secrets revealed
Freya Abbott + Marlon Travers


Les secrets, tu avais toujours adoré ça. Et plus particulièrement le délicieux sentiment de pouvoir que leur connaissance conférait. Les premiers que tu avais découverts étaient d’une importance aujourd’hui banale, mais autrefois capitale. Durant ton séjour à Hogwarts, ils t’avaient par exemple permis de connaître le sujet d’un examen à l’avance, de dénoncer certaines activités illicites de tes camarades de Gryffindor afin d’obtenir des points pour Slytherin… Par la suite, les secrets et la menace de les révéler au grand jour avaient permis d’accélérer ton ascension chez les death eaters, de gagner en influence tout en écartant des rivaux trop peu discrets. Et aujourd’hui, les secrets t’aidaient à faire progresser tes enquêtes, à démasquer les traitres et les taupes qui s’immisçaient sournoisement entre les rangs du Lord. Tu les collectais avec le plus grand soin et savait parfaitement quand et comment en faire bon usage. Et pour cause, tu étais toi-même à la tête de sombres cachotteries, dont la dissimulation te coûtait chaque jour un peu plus. Tu avais redouté ce moment où tu serais confronté au plus terrible de tes secrets : la véritable nature du sang de ta progéniture. Deux enfants, symbole du souillage d’une lignée si noble et pure. Deux enfants qui avaient grandi si loin, que tu aurais presque pu les oublier. Mais voilà qu’aujourd’hui, les jumeaux avaient parcouru un bon bout de chemin et avaient fini par se retrouver pris dans les mailles du filet de la VB. Lorsque tu avais reconnu leur visage parmi les rangs des prisonniers ce matin-là, tu avais inévitablement senti ton assurance s’effriter. Toi qui n’avais jamais été particulièrement doué pour ce qui était des relations humaines, tu t’étais toujours félicité de mener ta carrière d’une main de maître, sans que le moindre accroc ne vienne perturber ton horizon. Jusqu’à aujourd’hui. C’était un véritable coup dur, à la fois professionnel mais aussi personnel. Car si jamais on venait à découvrir leurs véritables origines, tu aurais bien plus que ta carrière à perdre dans cette histoire. Aussi tu n’avais pas attendu bien longtemps avant d’aller faire pression sur le handler responsable des hounds ayant débusqué tes rejetons. Après un fastidieux entretien avec le handler Rosier, tu n’étais pas certain que ta requête aboutisse véritablement. Tant que les jumeaux ne seraient pas officiellement entre tes mains, tu n’abaisserais pas ta vigilance. Prévoyant (certains diront control freak), tu avais quitté le bureau de Rosier avec la certitude de concevoir un plan B. Et cela ne consistait pas moins qu’à préparer l’éventuelle exfiltration des jumeaux du laboratoire opérant dans les sous-sols du Ministère… Et pour ce faire, il te fallait bien évidemment l’aide d’un employé du Département des Mystères en qui tu aurais une grande confiance. Tu avais certes travaillé pendant plusieurs années au niveau 9 et avais eu le temps de t’y faire des contacts. Mais le problème était que la confiance n’avait pas la même symbolique à tes yeux que les secrets. Si tu avais une passion indécente pour ces derniers, tu éprouvais un sentiment tout à fait négatif à l’égard de la confiance. Le peu de fois où tu l’avais accordée, elle avait fini trahie, brisée. C’était en grande partie à cause d’une infâme trahison que tu te retrouvais dans cette position si indélicate aujourd’hui. Néanmoins, il te restait peut-être une infime chance de parvenir à tes fins. Tu n’étais clairement pas emballé par cette idée, mais c’était bel et bien ta dernière option. Tu soupiras un nombre incalculable de fois en écrivant ces quelques mots sur du parchemin, mais tu finis par envoyer une lettre de service à Freya Abbott. « N’oubliez pas notre réunion dans mon bureau à 20h ». Missive au ton très professionnel et austère à l’intention de la femme qui partage tes nuits. Mais cela aussi était l’un de tes fameux secrets et tu ne tenais pas à ce que des yeux indiscrets interceptent ton message en chemin. 20 heures était le moment idéal, tes employés auraient déserté leur bureau et personne ne devrait plus pouvoir être à même de laisser ses oreilles trainer là où il ne fallait pas. Alors que tu entends enfin des bruits de pas résonner dans le couloir, tu ouvres la porte de ton bureau d’un coup de baguette magique, comme pour signifier à ton visiteur que tu l’attendais avec impatience.




Dernière édition par Marlon Travers le Ven 20 Sep - 22:39, édité 2 fois
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Freya Abbott
PHOENIX SYMPATHISER
Freya Abbott
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Crédit : dovakhiin (avatar), old money (signature), poupoune (gif 1) .serendipity (gifs signature + gif 2 du profil) charles beaudelaire (textes signature)
Âge : ta quarantaine passée (24.12.1966), tu vois se profiler les premières rides et observe avec mélancolie le temps qui passe et marque ton corps.
Occupation : tu exerces le métier de maître-chercheur au département des mystères, en tout cas officiellement. tu es aussi agent double pour le compte de l'ordre du phoenix de façon plus officieuse.
Allégeance : order of the phoenix.
Particularité : occlumancie complexe, maître.
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FREYA ABBOTT + MARLON TRAVERS
Ta journée avait été on ne peut plus classique. Encore une. Réglée comme du papier à musique, sombre mélodie qui se répète. Jour après jour. Semaine après semaine. Tu t'étais levée aux aurores, tu avais médité afin de préparer ton esprit à être bloqué toute la journée. Tes heures d'entrainement pour maîtriser l'occlumancie avaient fini par porter leurs fruits. Et tu savais comment verrouiller ton esprit sans que cela ne se remarque. Mais c'était épuisant, et il n'était pas rare que tu finisses la journée avec une migraine carabinée. C'est pourquoi tu aimais méditer le matin. Cela préparait ton esprit. Et te permettait de commencer tes journées de façon sereine. Ta vie en dépendait. L'ordre en dépendait. Le futur de la nation sorcière en dépendait. Un poids énorme sur tes frêles épaules. C'est le revers de la médaille. Après ta méditation, tu n'oubliais pas de prendre ta petite fiole avec toi. Obligatoire passé le quatrième cercle, ce flacon permettait d'en finir avant de révéler tous tes secrets si tu étais capturé. Épée de Damoclès. Symbole de ton combat. Tu le glissais dans une poche dissimulée dans ta cape. Puis tu étais prête à une nouvelle partie. Nouveau lancé de dé dans ce double jeu auquel tu participes depuis des années. Jeu de vie et de mort. Jeu de mensonge et de vérités.

Ta journée était bien avancée quand la note de service arriva à ton bureau. Une sorte de frisson parcouru ton corps quand tu reconnu l'écriture. Cette sensation, tu la connais bien. Ce petit battement de coeur un peu plus violent que les autres. Celui qui semble vouloir le faire sortir de ta cage thoracique. C'est fugace, rapide. Mais suffisant pour te couper le souffle l'espace d'un moment. Ce qui est étrange, c'est qu'il est difficile de dire si c'est agréable ou non. C'est juste intense en réalité. Et pour cause, elle est liée à ce que tu as de plus profond et de plus intime. Tu serres dans ta main la petite note. Te demandant ce qu'il voulait. Vous aviez l'habitude de communiquer par ce genre de biais, mais c'était c'était rare de se voir au sein même du ministère. 18h. Les premiers commençaient déjà à partir. De ton côté, tu feignais d'avoir un rapport à finir. 19h. Puis 19h50. Tu te lèves, le département est quasi vide. Tu dois faire preuve de prudence. Personne ne doit découvrir ton secret. Celui-ci plus que tous les autres. Tu traversais le couloir qui menais à son bureau, sans rien montrer. Sans rien dévoiler. Tu pénètres dans le bureau, fermant la porte derrière toi d'un coup de baguette magique. Tu vois tout de suite que quelque chose ne va pas. Marlon te semble préoccupé. Avec les années, tu as appris à connaître un peu. Un instant, tu te perds dans son regard. Qui parvient à te faire oublier ta mission, ton dilemme. A ce moment là rien ne compte plus que lui et sa détresse que tu semble deviner. Tu te rapproches, prenant ses mains dans les tiennes. « Que se passe-t-il ? » Pas de bonjour ni rien. À cet instant, tu tentes d'oublier la culpabilité qui te ronges, car lui seul compte. Tu sens qu'il se passe quelque chose. Et c'est la seule chose qui compte pour toi à ce moment.
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Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
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Tu es dans une bien piètre situation, Marlon. Tu n’aimes pas avoir à demander de l’aide à la manière d’un enfant pas capable de se débrouiller tout seul. C’est une drôle de sensation que de reconnaitre que tu as besoin de quelqu'un. Toi qui avais passé douze ans dans la solitude de ta cellule à Azkaban, livré à toi-même, tu n'étais toujours pas prêt à devoir dépendre de qui que ce soit. Et pourtant, tu laisses un agent-double pénétrer dans ton cercle intime, symbole du dernier espoir qu'il te reste. En invitant Freya à entrer dans ton bureau, tu sais pertinemment que tu vas devoir te livrer à des confidences peu agréables. Mais tu ignores pourtant parfaitement que cette femme qui a si bien su t'hypnotiser ne partage pas tes convictions idéologiques et politiques. Tu ignores qu'elle appartient à l'ennemi et que la révélation de tes plus sombres secrets pourrait avoir d'immenses répercutions, si elle venait à les trahir à l'Ordre. Quelle ironie, death eater de la première heure, chef de la brigade de police magique, et pourtant pas une seule once d'intuition lorsqu'il s'agit des femmes de ta vie. Tu es particulièrement doué pour débusquer traîtres et victimes, pour faire parler tes ennemis. Mais à la fin de la journée, lorsque le moment est venu de tomber les masques, tu restes un homme. Un homme particulièrement sensible aux charmes mystérieux d'un agent-double.
Mais alors que Freya entre dans la pièce, tu maudis l'urgence de la situation. Tu la détailles un instant du regard et finis par soupirer. Tu préfèrerais tellement mieux l'avoir fait convier pour assouvir le fameux fantasme de la partie de jambe en l'air au bureau. Mais le ton inquiet de sa voix résonne et t'extirpes de tes pensées avant même qu'elles n'aient véritablement eu le temps de divaguer. Lorsque les mains de Freya se posent sur les tiennes comme si tu étais un pauvre moldu en détresse, ta mâchoire se crispe inévitablement. L'inconfort de la situation reprend le dessus et ton fantasme est définitivement mort et enterré. Tu ne sais par où commencer. Tu aimerais bien jouer la montre mais tu sais pertinemment que ce n'est pas le moment. Alors tu te racles la gorge et débutes tes aveux plus brutalement que tu ne l'aurais voulu. "J'ai été marié, il y a longtemps. Je ne crois pas te l'avoir déjà dit." Bon vu ton âge, elle aurait certainement pu s'en douter, mais tu ne savais tout de même pas comment elle allait réagir à cette première nouvelle. Après tout, tu commençais à bien la connaître désormais, et sa jalousie t'était familière. "Ce n'était pas un mariage heureux, c'était plus une sorte d'union arrangée." Tu tentais de minimiser la chose, mais pas sûr que cela ait l'effet escompté. Toujours aussi incertain quant à la façon de continuer tes douloureuses confidences, tu te lèves brusquement. Tu ressens l'étrange besoin de te mouvoir à travers la pièce, comme si cela te permettrait de reprendre le contrôle sur ce qui t'entourait. L'espace d'un instant, tu tournes le dos à Freya. Tu as l'impression que le simple fait de ne pas voir ses pupilles inquisitrices t'aide à te focaliser sur l'essentiel. Mais Torquil Travers ne t'avait pas appris à te comporter comme un lâche. Aussi, tu viens t'appuyer contre la bibliothèque qui orne l'un des murs, et te décides à replonger ton regard dans celui de ton amante. "Au fil du temps, on a fini par avoir des enfants. Des jumeaux." On dit toujours qu'il est moins douloureux d'arracher un pensement en tirant bien fort plutôt qu'en procédant étape par étape. Peut-être en est-il de même lorsqu'il s'agit d'avouer des vérités dérangeantes. Tu devrais essayer, mais tu ne peux t'y résoudre.  Les relations humaines n'ont jamais été ton fort. Tu t'est toujours retenu d'exprimer tes sentiments, parce que Torquil t'avait inlassablement répété que cela ne se faisait pas. "Ils étaient si jeunes lorsque j'ai été envoyé à Azkaban, je ne les ai pratiquement pas connus. La seule chose que je sais avec certitude à leur sujet c'est qu'ils sont de sang-mêlé." Freya savait pour Azkaban, bien sûr. Mais elle pensait que tu y avais été envoyé en raison de ton allégeance au Lord, et non parce que tu avais été accusé du meurtre de ton épouse. Cette histoire-là, tu décidais de la garder pour plus tard. Il en valait mieux ainsi. "Apparemment, ils ont également rejoint l'Ordre du Phénix et ont été arrêtés par la VB ce matin. C'est pour cela que j'ai besoin de toi." Voilà, tu lui avais tout dit, ou presque. Désormais, tu jugeais bon de passer au silence. Freya avait très certainement des choses à te dire…

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Freya Abbott
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Il est difficile d’être partagé entre son coeur et son devoir. C’est un cliché, le scénario classique d’un roman à l’eau de rose que tu pourrais trouver sur l’étagère d’une ménagère. Pourtant, tu es tombée dedans. Comme le protagoniste qui chute dans le piège pourtant évident des méchants dans les dessins animés stupides que regardent les enfants  moldus. Tu Es tombée dans le trou du lapin blanc, sans n’avoir rien pu faire. Malgré tes convictions, malgré ton côté maniaque du contrôle, malgré ton esprit brillant d’analyse. Tu as laissé tes sentiments prendre possession de ton corps. Et de ta cible tu as fait ton amant. C’est ironique. Mais pas si étonnant finalement. Finalement, death eaters, résistants, moldus, cracmols. Ne sommes-nous pas juste humains ? Derrière la marque noire, tu as découvert un homme qui savait être bon. Attentionné et honnête. Un homme qui aujourd’hui te fait prendre tous les risques. Un homme à qui tu es forcée de mentir chaque jour. Parfois, tu hésites à tout lui révéler. Mais tu te ravises bien vite. Comment avouer à l’homme que tu aimes qu’il était ta cible ? Comment lui avouer que même quand vos corps ne font plus qu’un, un mur se dresse devant vous. C’est sûrement lâche, mais tu préfères éviter d’y penser. Si tu laisses trop tes peurs vagabonder, tu vois un affrontement final qui finira inlassablement par vous séparer. Et ceci de la pire des façons. Si tu essayes de voir votre avenir, tu y vois mille nuages mais que peu de lumière. Mieux vaut donc faire l’autruche comme ils disent, et profiter. Mais aujourd’hui, il n’y a rien à profiter. Tu le connais assez pour ressentir quelque quelque chose ne va pas. Tu guettes sa réponse, le sentant se tendre. Un instant, tu crains ce qu’il va te dire. Et s’il avait découvert le pot aux roses ? Et si ? ... La brutalité de son ton te surprend, tu sursautes.  Il t’apprend qu’il a déjà été marié. Pour le coup tu t’en doutais, mais tu encaisses difficilement le coup. C’est ton défaut, tu ne peux t’empêcher de te comparer aux autres. Et immédiatement tu te demandes qui était cette femme ? Comment elle était ? Tes poings se serrent alors qu’il s’éloigne de toi. Tu te laisse aller contre le bureau, tes poings serrés sur la surface de bois. Ton coeur cogne dans ta poitrine. Tu as peur de la suite.

La nouvelle tombe. Et tu te sens vaciller en même temps. Tu baisses les yeux, et sans que tu ne t’en rendes vraiment compte, ta main se pose sur ton bas ventre. Là où tu aurais tellement aimé sentir les battements d’un coeur. Tu le sens en toi, depuis plusieurs années. Ce profond désir de donner la vie. D’être mère. C’est étrange et égoïste, mais le fait d’apprendre qu’il est père te ramène brutalement à ta propre réalité. Bien que c’est ce que tu désires le plus au monde, tu n’auras jamais d’enfant avec lui. C’est impossible. Trop de dangers, trop de mensonges et trop de secrets. Tu l’as imaginé pourtant. Mille fois tu as eu cette image en rêve. Aussi lisse qu’une photo derrière la vitre d’un cadre, qui la protège du temps qui passe et qui marque. Tu voyais la main de Marlon sur ton ventre rond. Tu voyais votre avenir dans un sourire d’enfant. Tu entendais la mélodie de votre bonheur dans un premier cri. Mais ce n’était qu’un doux rêve. Et tu savais que d’ici quelques années, ton désir d’enfant ne serait plus qu’un vieux souvenir. Saleté d’horloge biologique. Tu retires brutalement la main de ton ventre. Replongeant ton regard dans le sien. « Tu as des enfants … » Tu bafouilles un peu. La nouvelle t’as retourné. Il ne le sais pas, mais il a touché la corde sensible. Et il n’y peut rien. Tu te redresses, commence à faire les cents pas autour du bureau. Cherchant dans tes ressources d’agent-double la force de reprendre le contrôle de la situation. Tu ne l’es connais pas. Ou alors peut-être de vue mais cela ne t’évite dit rien. Mais tu ne connais pas tous les membres de l’ordre. « Quel âge ont-ils ? » Tu es stupide par Merlin ! Il a besoin de ton aide et tout ce que tu trouves à faire c’est demander leur âge comme une voisine que tu croises au parc ? « Excuse-moi. Ce n’est pas ce que je voulais dire ... » Tu réfléchis. Ce service qu’il te demande pourrait bien te faire plonger davantage dans le mensonge. Un pas de plus vers ta chute. Un instant, tu penses à refuser ne serait-ce que de l’entendre. Mais tu ne peux pas l’abandonner. Ressaisis-toi Freya. Analyse la situation, comme tu sais si bien le faire. D’abord, comprendre ce qu’il se passe. Puis analyser la situation et comprendre là où va t’éviter mener ce service. Et par Merlin Freya, ne craque pas. Il a besoin de toi. « Sais-tu s’ils sont blessés déjà ? »
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Tu savais à quel point votre relation était complexe. Tu savais qu'elle était basée sur une multitude de mensonges et d'omissions. Mais tu n'avais jamais connu la normalité d'une relation simple et honnête. Aussi avais-tu toujours estimé que tout allait pour le mieux. Pourquoi lui parler de ton passé alors qu'il n'était guère reluisant ? Pourquoi t'ouvrir et te confier alors que tu avais toujours été animé par la peur du rejet ? Pourquoi officialiser votre relation et la révéler au grand jour alors que Freya semblait s'être accomodée de la situation ? Tu ne tenais pas à ce que tes rivaux et autres ennemis aient connaissance de l'une de tes faiblesses. Moins ils en savaient sur toi, mieux tu te portais. Et puis voilà que tu t'étais retrouvé au pied du mur, contraint d'avouer à Freya des vérités que tu aurais préféré garder secrètes pour toujours. Alors que tu évoquais ton épouse, il te fut impossible de ne pas remarquer la manière dont Freya venait de serrer les poings. Le sujet n'était clairement pas évident à aborder, tu en avais parfaitement conscience. Tu te mis un instant à douter, devrais-tu lui indiquer que Vivien n'était plus de ce monde ? Cela calmerait-il ses angoisses ? Tu n'en étais pas certain, aussi décidas-tu d'attendre qu'elle aborde le sujet d'elle-même, si cela lui tenait véritablement à coeur. Plus tu poursuis ton récit, plus tu sembles percevoir le trouble qui s'empare d'elle. A l'évocation des jumeaux, Freya vient instinctivement poser une main sur son propre ventre. Essayait-elle de t'envoyer un quelconque signal ? C'était bien la première fois en quatre années de relation que tu venais à te poser la question. Pour toi, c'était très clair, le sujet était réglé. Tu ne voulais plus en avoir, tu ne voulais plus courir le risque de souiller ta lignée une nouvelle fois. Et puis soyons honnête, tu n'avais pas la fibre paternelle, tu étais bien trop froid et distant pour élever un enfant convenablement. Tu n'aurais fait qu'imiter Torquil, tu n'aurais pas cherché à élever un fils ou une fille mais bien un monstre destiné à accomplir les sombres desseins des sangs-purs. Mais alors que ton regard se repose sur Freya, tu te demandes si elle n'éprouvait pas l'envie secréte de devenir mère. Ce questionnement te perturbe, il détourne ton attention de l'urgence qui fait rage. Aussi faisant preuve de tout l'égoisme qui te caractérise, tu décides d'ignorer splendidement les doutes de ton amante.
Freya décide alors subitement de sortir du silence et sa question te surprend. Tu ne comprends pas bien pourquoi elle s'intéresse à l'âge qu'ont tes enfants, mais cela te fait brusquement réaliser que tu ne connais pas immédiatement la réponse à la question. Obligé de calculer rapidement, tu te replonges dans de sombres souvenirs et finis par te rappeler de leur année de naissance. "Ils ont vingt-sept ans. La fille est née quelques minutes avant son frère." Tu ne les appelles même pas par leur prénom, tu continues à mettre de la distance entre eux et toi. Tes sentiments à leur égard sont si confus. Avant ce matin, tu n'éprouvais qu'une immense déception accompagnée d'un profond dégoût à l'encontre de ces deux sangs-mêlés, souillons de la lignée Travers. Et puis tu les avais vus entre les mains de la VB et avais passé ta journée à chercher un moyen de les extirper de là. Néanmoins, tu n'avais pas encore décidé de ce que tu ferais d'eux une fois que leur sort serait entre tes mains. Reprenant la parole, Freya te sortit une nouvelle fois de tes pensées. Sont-ils bléssés ? Tu n'en as pas la moindre idée, tu n'as pas cherché á savoir. Tout ce qui t'importe c'est que personne n'ait le temps d'utiliser l'algorithme sur eux. "Freya, ils sont de sang-mêlé. Ce sont des jumeaux. Ils feraient de parfaits sujets d'expérimentation pour le laboratoire. Si la VB les envoie là-bas, on finira par découvrir ce qu'ils sont et de quelle famille ils descendent. Je ne peux pas courir ce risque, tu comprends ?" Tes paroles étaient dures, elles n'étaient pas dignes des mots qu'un père devrait prononcer à l'égard de ses enfants. Mais toi tu ignorais que Freya était un agent-double, qu'elle ne partageait pas ton violent mépris pour les sangs-impurs. Tu ne savais pas que tu étais peut-être en train de ruiner votre relation en tenant ouvertement de tels propos. "J'ai l'impression d'avoir passé des heures à négocier leur transfert vers la brigade de police avec Rosier. La gamine n'est pas aussi impressionable que je l'aurais souhaité. Elle a posé beaucoup de questions, elle est suspicieuse. Je ne sais pas ce que cela donnera, mais je préfère prévoir un plan de secours." Tu fais une courte pose et te passes une main sur le visage, signe de ton anxiété. "Si l'on venait à les conduire au niveau neuf, il faudrait que tu te t'arranges pour les faire disparaître avant qu'ils n'atteignent le laboratoire. Je sais que c'est quasiment mission impossible, et je n'aime pas l'idée de devoir te mêler à tout cela. Crois-moi, si ce n'était pas aussi important, je me serais débrouillé autrement."

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Tu réfléchis à 10000 à l'heure. Si seulement tu pouvais tout lui révéler. Lui avouer que tu ferais tout ton possible pour les sauver non seulement car tu l'aimes et qu'ils sont ce de son sang mais aussi car les jumeaux font partie de l'ordre. Il est donc important qu'ils ne tombent pas aux mains de l'ennemi. Pour eux et pour la résistance. Mais, il ignore pour qui tu travailles. Et s'il l'apprenait, tu ignores ce qu'il ferait. Te tuer peut-être ? C'est en tout cas ce que lui ordonnerait la marque tatouée sur son avant-bras. Non, tu ne peux pas lui dire. Comme d'habitude, tu vas devoir mêler mille mensonges pour parvenir à tes fins. Naviguer entre semi-vérités et énormes mensonges pour te frayer un chemin vers ton objectif. Voici des années maintenant que tu navigues entre les deux camps, impassible. Ton visage ne devant révéler aucune expression. Tes gestes devant faire croire que tu es une sympathisante du régime. Tes actions allant parfois à l'encontre de tes idéaux les plus profonds. Et ceci dans le but qu'un jour la démocratie prenne le pas sur le régime imposé par le mage noir. Mais en attendant, il te reste encore des jours, des semaines voir des années de mensonges et de tromperie. Avec Marlon comme bouffée d'oxygène au milieu de ce brouillard. Vos baisers t'apaisent. Ses mains sur ta peau te comblent.

La façon dont il parle de ses enfants te surprend. Toi qui éprouve ce désir presque viscéral de devenir mère a du mal à comprendre ce détachement qui se détache de chacun de ses mots. Est-ce la différence entre la paternité et la maternité ? Tu l'ignores, mais dans tous les cas, tu ne peux les laisser au mains de l'ennemi. Ce sont ses enfants, certes. Mais ce sont aussi des membres de l'ordre et c'est ton devoir de les aider. « Je ferai ce que je peux pour empêcher que ça n'arrive. Je ... je te promets d'essayer. » Tu marques une pause. « Même s'ils sont de l'ordre, ils ne méritent pas les horreurs qu'ils leur feraient subir là bas. » Personne ne mérite ça. Et ainsi, tu fais clairement comprendre que c'est la vie de ses enfants qui t'importe, plus que ces histoires de réputation. Tu es comme ça, et il le sait surement depuis le temps. Tu aimes profondément les gens, et tu fais ton possible pour faire le bien. Et ça, tu as du mal à le cacher. Tu soupires, t'adossant au bureau, les bras croisés sur ta poitrine. Dans ton monde idéal, celui pour lequel tu te bas, l'ascendance ne compte pas. Et tu ne t'interesses guère au fait qu'il soit sang-mélé. Ce qui n'est pas le cas de Marlon, en témoigne sa marque. Et lui semble plus s'intéresser à sa réputation qu'à la vie de ses enfants. Alors que toi, tu veux toujours sauver la veuve et l'orphelin. « Ce n'est peut-être pas ce que tu as envie d'entendre ... »
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Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
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Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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Nombreux étaient les points de désaccord qui vous opposaient. Nombreuses étaient les disputes qui avaient éclaté entre vous au cours de ces dernières années parce que d'une manière ou d'une autre tu te débrouillais toujours pour faire foirer ce qu'il t'arrivait de mieux. Et pourtant jamais la situation ne t'avait paru aussi étrange et indélicate. Tu venais d'avouer coup sur coup à Freya que tu avais été marié et que tu étais père de deux enfants (secret que tu avais su bien garder durant tout ce temps) et voilà qu'elle restait parfaitement calme. Comme si elle était en état de choc et ne parvenait pas à comprendre ce que tu venais de lui dire. Cette indifférence passive ne lui ressemblait pas, surtout en ce qui concernait le sujet de ton épouse. Tu étais particulièrement surpris qu'elle n'ait pas relevé, qu'elle ne t'ait pas fait subir d'interrogatoire en règle. Tu te souvenais pourtant avoir fait plus d'une fois les frais de sa jalousie, alors que ton regard s'était attardé un peu trop longuement sur la silhouette d'autres femmes. Alors lui avouer que tu avais été marié aurait dû -selon ta logique implacable de mangemort- déclencher l'apocalypse. D'une certaine facon, sa réaction te parait bien trop calme pour être honnête. Et voilà que ta légendaire paranoia remonte à la surface de tes doutes. Et si ce silence bien trop compatissant cachait quelque chose de plus graveleux ? Cette question te trotte un moment dans la tête, et puis tu estimes que tu as suffisamment de problèmes à gérer pour l'instant et entreprends de faire tes doutes pour le moment.
Alors que tu exprimes ta requête, tu obtiens immédiatement l'approbation de Freya. Elle jure de tout faire pour venir en aide à tes rejetons, si par malheur ils venaient à être envoyés au niveau 9. On ne va pas se mentir, c'était la réponse que tu attendais d'elle. Mais où était donc passé son implaccable sens du devoir et de la loyauté ? Se pourrait-il que ses sentiments pour toi aient fini par dépasser son engagement professionnel ? Freya n'était pas comme toi, elle n'était pas corruptible à souhait et ne cherchait pas à agir dans ses propres intérêts. Non, la Freya que tu croyais connaître était une femme honnête, dévouée à son travail et au Ministère. "Merci." Ta réponse est brève, et certainement pas à la hauteur des attentes de ton interlocutrice. Mais tu es secoué par les évènements et l'attitude de ton amante te laisse perplexe. "Peut-être que l'on devrait parler calmement de tout ce que je viens de te révéler, tu ne crois pas ? J'imagine que cela fait beaucoup à encaisser, aussi je comprends que tu ne dises pas grand chose. Mais ton silence me perturbe, il est si inhabituel." Tu ne le lui avoueras certainement pas, mais c'est assurément son caractère de feu et son répondant si tranchant qui t'avaient séduit chez elle. Après des années de mariage avec une épouse chétive et insupportablement obéissante, tu avais ressenti le besoin de te mêler à une femme qui savait comment t'opposer de la résistance. "Tu es sûre que tout va bien ?" Cette question était plus une incitation à la faire sortir de ses gonds. Il faut croire que tu as un penchant pour les relations conflictuelles.

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Freya Abbott
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Freya Abbott
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Âge : ta quarantaine passée (24.12.1966), tu vois se profiler les premières rides et observe avec mélancolie le temps qui passe et marque ton corps.
Occupation : tu exerces le métier de maître-chercheur au département des mystères, en tout cas officiellement. tu es aussi agent double pour le compte de l'ordre du phoenix de façon plus officieuse.
Allégeance : order of the phoenix.
Particularité : occlumancie complexe, maître.
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Tu es partagée. Entre mille questions. Entre sentiments et ressentiments. Et surtout, tu te poses mille questions. Tu risques d'exploser. C'est tout toi ça, et ça a toujours été ainsi. Tu te rappelles de toi à Hogwarts ? Cette jolie ravenclaw pleine d'ambition, que tous prenaient pour la bonne élève ? Celle qui avait une soif d'apprendre folle et qui passait son temps à lire ? Telle n'était pas la surprise de tes camarades quand tu explosais. Ils ne s'imaginaient pas que tu pouvais te rebiffer. Et pourtant. Ton coeur est de feu. Et beaucoup l'ont découvert à leurs dépends : À commencer par tes parents, mais aussi James Galahan ton premier petit ami à Hogwarts, certains de tes professeurs, ou alors ton premier employeur ... Tous ont fait l'erreur de penser que tu étais une femme docile et idéaliste. Qui ne ferait pas de mal à une mouche. Comment se méfier de la gentille Freya qui ne souhaite que le bonheur des autres ? Comme ils se trompaient. Dommage pour ceux qui t'ont sous-estimé. Ils ne s'attendaient surement pas à la furie. Ça t'arrive quand tu as peur, quand tu es frustrée ou en colère. Et cela se manifeste sous différentes formes. Parfois des cris, parfois des larmes, ou alors juste une franchise désarmante. Tu es imprévisible quand ton cœur est menacé. Et surtout tu n'aimes pas que l'on te marche sur les pieds. Tu écoutes Marlon calmement, les bras croisés. Il sent que ce silence ne te ressemble pas. Et il a raison. « Je ne dis rien car je ne sais pas quoi dire Marlon ... » Tu décroises les bras, prenant une plume sur le bureau que tu caresses un moment. Les yeux plongés dans les reflets colorés de l'objet. Le temps de tenter de mettre en ordre les mille pensées qui se battent dans ton esprit. Depuis le début, tu ne sais pas où va aller cette relation. Dangereuse pour toi, pour lui et pour l'ordre. Une chose reste claire dans cet amas d'incertitudes sur lequel repose votre histoire : tu l'aimes. Il aurait surement mieux valu que ça n'arrive pas, que ton coeur reste clos. Et pourtant, une nuit, tu avais laissé les mots magiques s'échapper. Et c'était fini. Tu étais tombée dans le trou de lapin. Et tu étais coincée au pays des merveilles. Prends garde à la reine de coeur.

C'était une étrange relation, il faut bien l'avouer. Marlon te connaissait à la fois très bien et à la fois très peu. Il avait su comprendre ta personnalité et lire ton coeur, mais pourtant il ignorait qui tu étais vraiment. De ton côté, tu as chaviré pour un death eater. Un monstre. Qui n'en est pas tant un. C'est étrange, risqué mais diablement enivrant. Tout autant d'adjectifs pour définir cette histoire. C'est ironique, car tu l'aimes de tout ton coeur depuis plusieurs années maintenant. Et bien que secrète votre relation semble sérieuse. Pourtant, elle n'est qu'une histoire sans lendemain. Car ni l'un ni l'autre ne savent ce que l'avenir réserve à votre couple. La seule chose qui est sûre, c'est ce que tu ressens quand il te regarde. Et c'est la peur que tu as de le perdre. Peut-être est-ce la raison de ton silence ? « Cela fait plusieurs années maintenant que nous entretenons cette relation. Et tu ne m'as jamais parlé d'un mariage, et encore moins d'enfants. » Vous n'aviez pas fait cette chose que font les couples des romans à l'eau de roses que les ménagères dévorent pendant que leurs éponges enchantées font la vaisselle, c'est à dire faire des listes de vos anciennes relations. Mais tu avais évoqué avec Marlon tes quelques relations passées. Pas les quelques crushs et histoires d'adolescents que tu as eu à Hogwarts. Mais tes relations sérieuses. Il y eu d'abord Gael Vakarian, ton premier vrai amour. Avec lequel tu es resté cinq ans. Une belle histoire, qui s'est terminée d'un commun accord. Mais il était plus d'accord que toi. Ensuite Bryjnolf Grímsson, ce beau suédois avec lequel tu as vécu une histoire passionnée. Un amour de voyage qui fut bref, mais qui te marqueras à jamais. Fugace mais éternel. Ce fut tes deux plus belles histoires d'amour, jusqu'à maintenant. Sur lesquelles tu t'étais confiée à Marlon le temps d'une soirée. « Je ne m'attendais pas à ce que tu me décrives la moindre de tes relations. Nous sommes au dessus de ça et le choix t'appartient. Mais un mariage ça me parait quand même important, tu ne crois pas ? » Tu n’as toujours pas regardé Marlon dans les yeux, préférant la contemplation des reliefs de la plume. Peut-être car tes prunelles en disent bien plus que tes mots.

Et les enfants. Ton coeur se serre à cette pensée. Car tu sais que tu n'auras pas d'enfants. Il ne te reste que trop peu d'années et votre histoire est bien trop compliquée. Vous n'avez d'ailleurs jamais abordé le sujet, comme d'un accord tacite. Comme si, vous saviez tous les deux que ce n'était pas envisageable. Du coup, ce n'était pas la peine d'en parler, à quoi bon ? Pour autant c'est là, c'est en toi, c'est viscéral. Tu as porté la vie, une fois. Tu avais vingt-huit ans et c'était peu après la fin de ton histoire avec Bryjnolf. Comment oublier ces sensations étranges dans ton corps ? Ces quelques semaines sont gravées en toi, semaines au cours desquelles tu n'as fait qu'un avec un être de chair, de sang et d'amour. Mais d'un amour fini et lointain. De deux être qui se sont aimés sincèrement, mais dont les chemins étaient trop éloignés. Trop de différences et trop de kilomètres. Vous vous aimez, mais pas au point de renoncer à ce que la vie vous promettait à chacun. Tu avais donc mis fin à la grossesse en te disant que tu préférais élever un enfant dans une situation fiable, avec quelqu'un d'autre, un jour. Car un enfant doit selon toi être être baigné de l'amour d'un foyer. Pas de souvenirs d'une relation achevée. Tu le sais Freya que tu n'auras pas d'enfants. Par ailleurs, vu l'interêt que Marlon semble porter aux siens, il n'en veut pas non plus. Et même s'il le voulait, ce serait impossible. Ce ne serait pas l'enfant d'un foyer mais l'enfant d'une guerre. « Que tu aies voulu me cacher leur appartenance à l'ordre du phoenix, je peux le concevoir. Par ailleurs, tu dois être surpris que je sois prête à les aider. Je ne sais pas trop pourquoi je le suis à vrai dire. Mais cela ne change rien à la chose. Me cacher carrément leur existence ... Je ... J'ai du mal à comprendre. Vraiment. Ce sont tes enfants ... La chair de ta chair. Tu ne les as pas élevé, j'ai saisi. Mais ... tu ne sais même pas quel âge ils ont. » Tu poses la plume sur le bureau puis plonge ton regard droit dans le sien. Fenêtre ouverte sur tes blessures et tes incompréhensions. Sur tes peurs et ton amour. « Tu sais j'ai porté la vie une fois. Pas longtemps, quelques semaines. Et c'est dans l'intérêt de l'enfant que j'ai mis fin à la grossesse. Ça va te sembler ridicule, mais même si je sais avoir fait le bon choix, je n'ai jamais oublié. C'est peut-être car je suis une femme, mais cet enfant est resté ancré en mon âme comme si je l'avais mené à terme. Je ne sais pas pourquoi je te parle de tout ça maintenant. Disons que j'aurais aimé que tu m'en parle, et que j'ai du mal à comprendre ce détachement. Je ne te juge pas Marlon. Seulement je ne comprends pas. » Tu marques une pause. Tu as beaucoup parlé. Trop surement. Sans vraiment mettre de sens à tes paroles, c'est sorti comme ça. Courant d'eau vive. Tu as été franche comme toujours - enfin presque, au vu de la situation. Mais c'est ton talon d'Achille, de trop aimer et de ne pas oublier. « Une dernière question. Ta femme, tu l'as aimé ? » Est-ce pour te rassurer que tu poses cette question Freya ? En tout cas, l’explosion avait eu lieu. Pas dans la colère et les cris - pas pour le moment - mais tout ce que tu avais sur le cœur était sorti. Pas de flammes, mais une cascade de sentiments avoués.

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Marlon Travers
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D’ordinaire, tu appréciais finir une journée dans le calme. Tu restais toujours au Ministère jusqu’à une heure tardive afin de profiter du silence ambient pour te vider l’esprit. Mais en cet instant même, le mutisme de Freya faisait planer une atmosphère pesante. Tu en viens à regretter de l’avoir impliquée dans cette histoire, tu aurais dû la laisser en dehors de tout cela. Ça t’aurait au moins permis de ne pas lui avouer toutes ces vérités, toutes plus déconcertantes les unes que les autres. Mais pourtant, tu te souviens de ces trois petits mots qu’elle a prononcés à ton égard il y a peu. N’étant absolument pas préparé à ce moment si fatidique, tu avais feint de dormir. Ta lâcheté n’avait pas paru altérer la force de ses sentiments pour toi, jusqu’à aujourd’hui. L’espoir renait un court instant, alors que tu vois ses lèvres se mouvoir. Mais lorsque les sons sortent de sa bouche, tu es frappé par l’ampleur de sa stupéfaction. « Cela fait plusieurs années maintenant que nous entretenons cette relation. Et tu ne m'as jamais parlé d'un mariage, et encore moins d'enfants. » Non c’est vrai, tu n’avais jamais évoqué tout cela. Cela n’avait rien avoir avec elle, c’est juste que tu n’étais pas fier de ton passé. Tu avais œuvré avec soin à la destruction de ton mariage, enchainant les aventures d’un soir au cours de tes nombreuses missions. Tu avais trahi et méprisé ton épouse sans aucune raison. Et puis la monstruosité de tes actes avait conduit à sa mort. Et ça, tu ne tenais pas forcément à le raconter à Freya. Quelque peu désemparé face à ses paroles lourdes de sens, tu détournes le regard. Bien sûr que tu avais usé de tes fonctions et épluché son casier judiciaire, mais son avortement n’y figurait pas. Après tout ce n’était pas encore devenu un crime officiel. Et puis, alors que tu pensais qu’elle avait fini de se livrer, une dernière question sonne encore comme un glas. Est-ce que tu avais aimé Vivien ? C’était injuste que Freya te pose cette question, car tu savais pertinemment qu’il n’y avait aucune bonne réponse à cela.  Elle te poussait dans tes retranchements, tu te retrouvais au pied du mur. « Je ne prends aucun plaisir à t’annoncer tout cela dans de telles circonstances. Je me suis toujours dit que pour toi ce devait être évident que j’aie un jour été marié. Un homme de mon âge et de ma condition est forcément destiné à faire perdurer sa lignée. » Et tu avais brillamment failli à cette mission. Quelque part, c’était un soulagement que Torquil Travers ne soit plus de ce monde, ainsi ne pouvait-il pas contempler l’ampleur de ton échec. Tu sens ton orgueil en prendre un coup lorsque Freya te reproche de ne pas même connaître l’âge de tes enfants. Ce n’est pas tout à fait vrai, tu as simplement besoin d’un certain temps de réflexion pour t’en souvenir, voilà tout. Mais tu es conscient que cette excuse ne jouerait pas en ta faveur, aussi préfères-tu ignore sa remarque. « Non je ne suis pas surpris que tu sois prête à les aider. Je connais l’étendue de ta bienveillance. Et puis j’ai entendu ce que tu as dit l’autre soir… »  Tu restes évasif, le sujet te met mal à l’aise. Tu n’es pas du genre à ouvrir ton cœur et à dévoiler tes sentiments. Cela n’a jamais fait partie de ton éducation, et puis tu sais ce que cela fait que d’accorder sa confiance à quelqu’un et de la voir se briser violemment. Sous tes airs féroces de mangemort autoritaire, tu n’en demeures pas moins un homme habité par la peur d’être rejeté. D’ailleurs, lorsque Freya évoque l’enfant qu’elle porta un jour dans son ventre, tu ressentis une pointe de jalousie. Bien sûr que tu imaginais qu’elle avait connu d’autres hommes avant toi, mais que cela ait été sérieux au point de tomber enceinte, tu ne l’avais pas envisagé. Ton humeur s’assombrit inéluctablement à l’annonce de cette confidence. « Je suis désolé. » Un simple murmure s’échappe de tes lèvres. Tu aurais aimé lui dire plus que cela, lui promettre qu’elle connaitrait un jour l’immense bonheur de devenir mère. Mais tu en étais tout bonnement incapable, tu étais bien trop englué dans ta jalousie, tu avais l’impression que ta fierté de mâle en était impactée. Non, tu n’étais pas le seul à avoir comblé les désirs de Freya. Cette douloureuse vérité s’appliquait également à toi. C’est donc avec une certaine prudence que tu choisis d’éluder la question de ton amante. « Cela n’a aucune importance. Vivien n’est plus de ce monde. Et aujourd’hui, c’est toi qui partages ma vie. »

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Freya Abbott
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Freya, regrettes-tu de t’être ouverte à ce point ? D’avoir parlé de ce désir viscéral qui te déchire les entrailles ? D’avoir évoqué ces peurs qui te clouent au sol ? Non. C’était nécessaire, il fallait que ça sorte comme le dit l’expression consacrée. Pour autant, tu n’es pas rassurée. Assaillie par ce sentiment d’insécurité qui te caractérise. Fébrile, tu le suis des yeux. Guettant le moindre signe, que ce soit un tremblement, un soupir ou un regard. Une fenêtre, même entrouverte vers ce qu’il ressent vraiment. Pour t’y engouffrer et t’y lover. En attendant, tu es tout sauf sereine. Tu essayes de te ressaisir. Partagée, comme d’habitude, ça pourrait être l’histoire de ta vie. Tu es soulagée de t’être livrée, de toute façon tu n’aurais pas pu garder cela pour toi. Ce n’est pas dans ton caractère. C’est même plutôt l’inverse. Et, autre point qui te caractérise : tu aimes maîtriser la situation. Avoir tous les éléments en tête, savoir où tu vas. L’inverse t’angoisse. C’est pour cela que tu n’aimes pas l’eau. Dès que tu n’as pas pied, que tu ne vois pas le fond ton rythme cardiaque s’accélère et l’air vient à te manquer. Tu paniques. Bien entendu, tu as appris avec le temps à faire avec. La vie ne te permets pas toujours de voir clairement là où tu mets les pieds. Mais il n’empêche que tu ne supportes pas de ne pas avoir le contrôle de la situation. Maniaque du contrôle comme ils disent. Avec votre histoire, on peut dire que cet aspect de ta personnalité est fortement mis à mal. Tu plonge tête la première vers l’abîme, tu ne vois pas le fond et tu es pieds et mains liés. Un cauchemar. Mais par merlin, quel délicieux cauchemar. Tu l’écoutes en silence. Les poids serrés contre le rebord de la table à laquelle tu es toujours adossée. Il te parle de sa destinée, de ce parcours dessiné depuis sa naissance. Il a raison en soi, mais c’est si loin du milieu dans lequel tu as grandi. La famille Abbott est vieille et respectée, pour autant tes parents t’ont élevé dans la simplicité. Ton enfance fut faite de livres et d’amour, et non d’obligations et de mariages forcés. Aussi, tu comprends ce qu’il t’explique, même si c’est à 1000 lieues de ce que tu as même vécu.

L’autre soir, tu trembles quand il l’évoque. Cette fameuse fois. C’était une nuit comme les autres, une nuit où tu t’étais abandonnée dans ses bras. Un moment de faiblesse, où ivre d’amour tu t’étais abandonnée. Trois petits mots, qui t’avaient définitivement fait perdre pied. Tu as peur. De votre histoire. De ses conséquences. Et plus que tout, tu as peur de le perdre. C’est pour cela que cette situation t’angoisse, que tu le pousse dans ses retranchements ce soir. Quoi qu’il en soit, il ne montre pas grand chose. Et cela ne te surprend pas, il est comme ça. Il vient d’une grande famille et est un death eater. La discrétion fait partie de sa condition. Et de sa personnalité. Est-ce que tu aurais aimé l’entendre dire autre chose ? Surement. Il a entendu tes mots. D’un côté, tu esperais que ce ne fut pas le cas. Mais de l’autre … Tu décides de ne rien répondre. Il a entendu. La suite viendra quand il sera prêt. Ou pas. Mais il connaît l’étendue de tes sentiments. Un ange passe. Quelques minutes de silence pendant lesquelles tu prends le temps de réfléchir. Cette conversation était éprouvante, intime et inattendue. Tu te sens à la fois épuisée et soulagée. C’était surement nécessaire. Tu te redresses, t’éloignant enfin du bureau de bois pour te rapprocher de Marlon. « Je ne sais pas vraiment où on va comme ça tous les deux. Mais en tout cas, on y va ! » Léger rire. Bienvenue après cette discussion. Avant de retourner au sujet principal. « Quoi qu’ils aient fait, j'espère que ça ira pour tes enfants. » Et surtout, tu te jures de te renseigner. Ils sont de l'ordre tout de même. Tu marques de nouveau une pause, un sourire bienveillant pendu à tes lèvres. D’un geste doux, tu prends sa main. « Mes questions ont du te dérouter. Désolée, ce n’était pas le but. Mais je ne voulais, et ne pouvais pas garder ça pour moi. »  

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