NEW ORDER

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nom prénom(s)  » c'est oya qui s'en vient chambouler son monde. toute catastrophe et misère. une ode au déluge sacré, un clin d'œil à l'afrique glorifié. absolem, pour l'équilibre car, derrière l'effervescence la paix est nécessaire. le souhait prétentieux de maîtriser le feu qui se propage déjà, la volonté regorgeant de faux-semblant de prodiguer l'impartialité. quintessence des jung, visage du monde nouveau. l'âme sans frontières des siens est en elle. enfant du vent qui jamais ne s'arrête, qui jamais ne se pose. chaque parcelle de son épiderme est gravée de leur dogme autant que souffle en elle le vent brulant et suffoquant des zabini ancestraux. surnom(s)  » sans raccourci, de part un nom bien assez court, ceux qui sont, ou se considèrent du moins comme, ses proches, n'éprouvent, de fait, pas la nécessité de l'appeler autrement que par son prénom. derrière elle, sifflent d'autres appellations qui ne sont pas pour lui rendre hommage et qui sans doutes, se pensent subtils ou discrets, mais oya les connait, tout comme elle connait ceux qui les emploient. sans en être affectée, oya sera toutefois s'acquitter auprès de ceux qui s'adonnent à de tels actes d'irrespects, en temps voulu et sans secrets.  date de naissance » née l'unique vendredi 13 de l'année 82, sous la chaleur accablante du mois d'août, perçant en plein cœur la nouvelle orléans alors que pointait l'aurore et que personne ne l'attendait encore origines & nationalité  » venu d’ailleurs, fière enfant du monde. c’est l’asie du père, l’afrique de la mère. coréenne et santoméenne. née dans le bayou. elle a choisi l’angleterre, ou plutôt elle a été choisi pour elle. les frontières ne sont rien car elles ont été établies par des êtres inférieurs. c'est dans sa grande clairvoyance que le Lord tout puissant a décidé d’ouvrir ses portes à ceux nés hors des terres anglaises et même s'il en a restreint de l'autre côté les sorties à ceux qui n’ont pas, comme elle, ce qu’il faut pour s’assurer son accord, son choix de s'établir sur l'île britannique demeure entièrement assumé. pureté du sang  » les origines s’emmêlent quand le sang, lui comme éthéré, stagne, intact, inaltérable. préservé de toutes parts, on s’en fait gardien sacral. on protège en s’alliant, on protège en se mariant, mais quelques parts, là derrière, dans les ombres disgracieuses, on efface sporadiquement de l’histoire ce qui pourrait le gâter, souvent en laissant le sang s’égoutter.   métier/études  » c’est ilvermorny qui accueille ceux qui, comme elle, ont vu le jour aux abords de l’est américain, c’est donc là-bas que les préambules de sa scolarité s’écoulèrent avec fougue et majesté. choisi par l'oiseau tonnerre lors de la cérémonie introductrice, son nom parmi plus d'un, ne manqua pas de raisonner maintes fois aux oreilles de tous les occupants du château américain. bien plus tard, lorsque l’opportunité fut offerte à chaque élève à travers le monde de rejoindre l’école anglaise, le corps professorat d’ilvermorny, bien que peu prompt à envoyer ses meilleurs élèves dans un pays qui ne répondait pas à leurs normes politiques, proposa tout de même à ceux qui le souhaitaient de soumettre leur candidature pour rejoindre poudlard. considérée comme l’une des meilleures élèves de son école depuis plusieurs années, personne ne s’étonna dès lors de trouver oya parmi les sélectionnés. pour sa dernière année scolaire c’est ainsi entre les murs de poudlard, au sein de la maison de salazar serpentard, que pu s’initier oya aux rouages d’un gouvernement qui l’avait attiré depuis longtemps. reconnaissante et ébahie, son dévouement la conduisit à répondre avec ferveur à l’appel du lord à rejoindre les rangs de son gouvernement.  au cœur du département des mystères, oya sert depuis prêt de six ans son maître en tant que langue de plomb affiliée à la salle du temps, aspirant d’en devenir un jour le maître-chercheur, laissant grandir son dévouement. orientation & état civil  » son lord s’est sur le sujet déjà clairement exprimé; seul des rapports entre hommes et femmes sont tolérés. de fait, oya ne pense pas particulièrement franchir les limites de ses décrets quand il peut lui arriver de participer à des orgies, dès lors que la chose est consentie et qu’au cours de ces soirées les deux sexes y sont, à part égale, représentés. en outre, il lui semble ne jamais avoir ressenti d’attirance particulière pour une femme. elle sait bien reconnaître la beauté de quelques membres de la gente féminine, quand elle en croise le chemin, admirant particulièrement, les femmes de caractères, les femmes d’ambition, mais la chose s’arrête à ces seules considérations. du reste, elle fut fiancé par le passé, enfin si l’on peut ainsi considérer ce qui était. oya, n’y ayant jamais prêté d’intérêt, a des doutes sur le sujet. de l’autre côté, en réalité, pour sa famille et celle d’un sorcier américain, au sang aussi pur que le sien, l’affaire était belle et bien arrêtée. par plusieurs fois, des rencontres avaient même été organisés, afin de sceller ce à quoi, par fausse pudeur, on ne donnait pas clairement de terme à haute voix. pour autant, aujourd’hui oya se présente comme sans aucun attachement. ses fiançailles, s’il en était, ayant été rompues, pour ce qui lui semble. son exile volontaire et définitif en une autre terre, plus en adéquation avec ses idéologies, concluant sans nul doute d’avorter le projet qu’elle s’était toujours entêter à ne pas considérer. si sa main est défaite d’assujettissement ses pensées elles ne peuvent en dire autant. camp  » il est la clé, le seul avenir viable du monde sorcier. il est la réponse vrai à la déclinaison de leur civilisation. il le prouve continuellement et ceux qui se leurrent en ignorant ses bienfaits ne sont que de capricieux enfants; incapables de voir ce qui est bon pour eux, préférant voir leur monde s’écrouler comme nombres d'empires par le passé. aussi, pour un avenir redoré, chacun se doit de rester à sa place afin de préserver la magie dévolue à sa communauté. permettre l’association d’êtres au naissances divergentes, ne fait que fourvoyer et diluer l’authenticité des descendants directs des véritables enfants de la magie. oya n’a pas encore eu la chance de se voir marquer comme ses frères et sœurs mangemorts, mais elle soutient pleinement leurs actions et leur représentant et s’efforce de faire sa part en se dévouant au ministère qu’ils régissent. baguette  »  alliance somptueuse et implacable de bois d’ébène et d’épine de monstre du fleuve blanc, longue de vingt-six virgule deux centimètres. relique quasi centenaire de l’art de thiago quintana, se léguant à travers le temps à ceux qui parmi les siens, surent s’en montrer digne de ses desseins. patronus  » dans l’eau trouble ondule l’écailleux. des dents comme des rochers tranchants, tapis en silence, il attend. c’est la mémoire sans âge du monde, reflet sans filtres de l’histoire. fait monstre par ceux qui ne voient qu’au travers de leurs œillères bridées de superficialité. oya pourtant le trouve magnifique, ce géant éternel, ce prédateur impassible à l’endurance sans failles. l’alligator mississippiensis, roi indétrônable du bayou. obligée devant ce guerrier tout puissant, oya fut transportée lorsqu’elle put faire naître au bout de sa baguette le reptile argenté. le temps a passé et désormais oya ne sait plus si elle serait toujours en mesure de le faire se montrer. épouvantard  » il y a cette odeur d’abord, celle qui s’imprègne jusque dans sa gorge, sur son palais. l’envahissant marais. oya n’a pas même besoin de lever les yeux pour se représenter ce qu’elle sait. appuyé par l’incessant bruit des gouttes qui s’écrasent sur le sol et le répugnant râle guttural noyé par la barrière liquide. le maudit esprit. lentement les yeux d’oya se lève vers lui, elle sait tout en détail de cette image qui la prend parfois quand vient la nuit. faible. elle pourrait en donner le moindre détail sans soucis. la nausée vient et ses lèvres se tordent quand les siennes laissent encore s’écouler un flot vaseux à travers sa bouche d’enfant. il veut parler, il veut toujours parler. les poings d’oya se sert et se placent par réflexe sur sa poitrine, comme pour se protéger. son cœur, derrière la chaire et les os, semble éclater à chaque battement féroce. il est tout ce qu’elle a jamais voulu effacer, plus que le représentant d’une chimérique culpabilité, il reste, à tout jamais, reflet indéfectible de ce qu’elle a de monstruosité. il est loin pourtant elle le sait, seulement jamais elle ne s’en défait. Il reste là, à la fixer, comme s’il s’attendait à ce qu’elle s’en vienne un jour attraper la main qu’il lui tend en vain. heureusement oya se reprend un moment pour pouvoir écarter celle de ses main qui est occupée par ce qu’il faut pour faire disparaître un temps l’enfant larmoyant dans un sortilège libérateur. particularité(s)  » aucunes.

bones »
1957 Naissance de Dan-tae Jung ; Père d’Oya.
1961 Naissance de Margareth Zabini ; Mère d’Oya.
1978 A la fin de ses études Margareth s'établit en Nouvelle Orléans afin de prendre en charge les affaires des Zabini aux Etats Unis.
1979 Rencontre de Dan-tae Jung (en voyage pour le travail) et Margareth Zabini au cours d'une réception donnée par un notable pur américain.
1982 Naissance d'Oya Jung.
1989 Naissance de Toulouse Jung ; Frère d’Oya.
1993 Première année scolaire d'Oya (effectuée à Ilvermony).
1995 Décès de Toulouse, son corps ne fut jamais retrouvé.
1999 Dernière année scolaire d'Oya (effectuée à Poudlard).
2000 Fin des études d'Oya - Début de la formation au métier de Langue de Plomb - Première rencontre avec Atlas Trelawney ; apprenti magilégiste à Sainte Mangouste.
2001 Deuxième rencontre fortuite mais appréciée avec Atlas.
2002 Fin de la Formation au métier de Langue de Plomb - Intégration officielle au Département des Mystères; Affectation à la salle du Temps.
2006 Nouvelle Rencontre avec Atlas ; début de leur rapprochement.

scales »
Son odeur préférée c’est celle qui lui vient quand Oya pousse les portes battantes de la salle où il œuvre ; entre-deux de potions et de décomposition | Pour ainsi dire toujours vêtue de noir, ce n’est que lors de réceptions où il peut arriver de la voir habillée en blanc ou rouge | Les cheveux porter courts depuis que sont passés ses treize ans | Une prédisposition naturelle et exceptionnelle pour la conception de potions | Adore fouiner chez les apothicaires, se laissaient errer entre les dédales d’ingrédients et de plantes magiques qui s’y trouvent | Possède une vingtaine de chaudrons de tous types empilés chez elle | Jouait au sein de l’équipe de quidditch de sa maison lorsqu’elle se trouvait à Ilvermony ; au poste d’attrapeur | Sa maison avait remportée plusieurs fois leur tournois lorsqu’Oya étudiait à Ilvermony | Aime assister à des match de quidditch, même quand ils ne concernent que de petites équipes | Appelle encore les êtres dépourvus de magie les « non-mages », mais comprends bien lorsqu’ici on les désigne par le terme de « moldu » | A garder son accent (mais adore l’accent des européens) |  A déjà eu par, plusieurs fois, l’occasion de rendre visite à sa famille maternelle et paternelle, mais n’a pas revu ses parents depuis presque neuf ans| Parle couramment anglais, français, créoles (principalement le créole louisianais et un peu le créole forro et pincipense, mais bien moins, car peu pratiqué), espagnol, portugais et coréen. | Admire beaucoup la religion vaudou | A déjà participé à un rite vaudou ; une amie d’Ilvermony voulait maudire le garçon qui l’avait mise enceinte et refusait d’assumer | A un regard fixe et perçant (considéré par beaucoup comme assez gênant) | A une gestuelle aussi souple qu’assurée, ce qui donne à l’ensemble quelque chose de félin ou de reptilien, selon l’œil de celui qui regarde | A déjà assisté aux battues organisées par son cousin | Toujours tirée à quatre épingles, difficile à croire, mais elle adore se salir les mains| De par sa famille paternelle, Oya connait, ou a du moins rencontré, un très grand nombre des représentants des familles de sangs purs à travers le monde. | De par sa famille maternelle, aucun ne l’a oublié ou mésestimé. | A un vieux corbeau sans nom comme animale de compagnie ; l’oiseau a les ailes brisées depuis qu’il lui a pincé le doigts il y a quelques années

blood »
Oya c’est une gamine qui, comme tous les autres gamins de ce monde, jouent aux adultes, par mimétisme ou par idée d’obligation, chacun revêtant ce qui lui semble être la parure adéquate à ce que l’on attend de lui. Oya, elle, comme enroulée dans une cuirasse moite bien trop grande, s’est prise à ce jeu qui n’a rien de drôle ; elle a mis à l’abris des regards, avec le plus grand soin, ce que l’elle ne voulait pas montrer aux autres faux adultes tout autour. Pourtant, il lui semble qu’elle est devenue, avec le temps, un peu trop étroite, cette sordide armure et parfois elle se dit qu’il suffirait d’un rien pour qu’elle éclate en morceaux dans un grand fracas assourdissant. Cependant, façonnée avec minutie, la carapace est robuste et sait résister aux assauts, même quand ils viennent de l’intérieur, même quand elle pleure. C’est un assemblage trop méthodique, parée de logique dont son architecte serait presque fière si elle ne s’en sentait pas prisonnière. Fatalité. Ainsi accablée, ce n’est qu’en reluisant par ses défauts, que de toujours elle se plait à montrer, brillant sous le jour de la haine qu’elle peut susciter, qu’Oya se trouve au comble devant le corps de ceux qu’écrasent cruellement le rempart reptilien. Sous ses couches d’écailles Oya, se leurre et considère qu’aucun souvenir douloureux, aucune plaie ou affliction psychique ne pourraient, s’il y en avait nécessité, servir à justifier ce qu’elle est ou ses agissements. Elle assume chaque acte, chaque mot, sans hésitation. Entre tous, son soutien en son seigneur n’est pas à porter à une rancune ou à un fanatisme déraisonné, il est tout ce qu’il y a de plus cohérent et elle est certaine que si chacun pouvait trouver en lui l’impartialité suffisante pour voir les choses de la manière dont elle les perçoit, tout serait beaucoup plus simple et cela éviterait toutes ses situations incommodantes. Sans fermer les yeux sur les morts ou dénigré le sort des sorciers lésés dans ce contexte, elle accepte ce qui se doit avec une confiance sans failles. Les hurlements et la douleur sont autant d’éléments que l’on retrouve lors de la mise au monde d’un enfant et c’est ce qu’est cette nouvelle ère. Au bout du compte c’est ce qui vient que l’on retient et que l’on sait appréciés. Les épreuves endurées ne seront que des spectres furtifs occultés par l’aboutissement de ce qui est attendu et désiré. Dans l’ombre seuls vacillent ceux qui ne savent habituer leurs regards aux ténèbres. On n’a pourtant pas deux fois la chance de participer à l’avènement d’un monde nouveau, à la renaissance d’un peuple. Il est devenu impératif de stopper l’inondation, nul ne peut le nier, ceux qui le font sont occultés par de la bien-pensance de pacotille qui les rassérène la nuit, en leur laissant penser que cela fait d’eux des personnes bienveillantes, contrairement aux vils et cruels mangemorts. Pathétique. Laisser encore se distiller le sang des enfants de la magie est une idée insupportable. Le lord est leur sauveur. Le seul rempart qui empêche l’hérésie de se propager encore dans leur monde. Les actes sont durs, les actes sont terribles, mais ils sont avant tout nécessaires. Celui qui bâti doit savoir frapper fort. Rien ne sert de vouloir fermer les yeux ou jouer les effarouchés devant ce qui est une nécessité, la main qui n’agit pas pour empêcher le geste, est aussi impliqué que celle qu’elle ne sait retenir. L’ordre au moins a le mérite d’agir, même si leur position est pitoyable, ils ne manquent pas de courage. Leur mort à tous sera, de fait, une apologie au règne du seigneur des ténèbres.