BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 MARELLE #1 | MAMERE

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Adèle Travers
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Adèle Travers
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MessageSujet: MARELLE #1 | MAMERE   MARELLE #1 | MAMERE EmptyLun 10 Oct - 14:49
marlon travers
Sais-tu ce que tu as fait?
Mamere Mamere. Tu m'as rendu fort avare. Mamere Mamere Mes émotions sont en pack. Mamere Mamere. Et tu les castres sans que tu saches Mamere Mamere
À force de rien laisser paraître. Mamere Mamere. Bah tu les as même mis en cage. Mamere Mamere. À coups de clés bien trop discrètes. Mamere Mamere. Qui n'enferment que ta forte face. Mamere Mamere
JANUARY 2008.
Tes mains ont tremblé ce matin lorsque tu étais en train de t'habiller. La cape tailleur agrémentée d'une ceinture turquoise, assortie aux talons aiguilles en écailles de vélane. Tes mains ont tremblé lorsque tu t'es maquillée, fonds de teint et mascara pour masquer les rides qui parsèment ton visage, autant de lignes de vie que d'années passées à exister. Tes mains ont tremblé lorsque tu as bu un verre de porto, une once de courage récupérée à chaque gorgée.

Tes mains ne tremblent plus depuis que tu es entrée dans la grande salle de réunion. L'une tient gracieusement la canne, l'autre est posée sur la table. L'on ne cache pas ses mains en société. Et tes jambes croisées sont d'une immobilité pétrifiée, tu as pris suffisamment de breuvages (prescrits ou non) pour anesthésier la douleur qui irradie ta jambe encore quotidiennement. Tu ne leur feras pas le plaisir de savoir. Surtout à lui. Tu souris sans que cela atteigne ton regard. Tu écoutes, sans que cela ne t'empêche de le sonder un peu. Une vigilance accrue dès que tu es en sa présence. Tu interviens, à propos. Il est question de la fashion week, un sujet que tu connais tout particulièrement et qui sera bénéfique à l'ASAP. De grands donateurs seront présents et en mettant en avant des collections agrémentées du logo de l'association cela ne pourra vous être que bénéfique. Tu le dis, d'une voix ferme. Rien ne transparaît de ton authentique effroi. — Rien de mieux qu'une soirée pour lever des fonds. Les gens sont plus généreux lorsqu'ils s'amusent.

Tu pourrais même t'en convaincre.
Mais, il est là. En face de toi. Tu l'avais presque oublié. (C'est faux. Si plusieurs années d'enfermement n'ont pas réussi à le faire disparaître, ce n'est pas un Noël qui te sauvera).
Tu lui souris, tu n'évites pas son regard. Il y a des gens tout autour.
C'est ton fils.
Comme si tu pouvais l'oublier.
Tu ne vois qu'un étranger qui ressemble de trop à ton défunt époux.

La réunion se termine et tout le monde se lève. La salle se désemplit, certains partent deux par deux, continuent à discuter. Tu ne fais pas mine de te lever. Continue de le jauger du regard, ton sourire se crispant à chaque personne qui quitte la pièce, la prise sur ta canne se raffermit. L'on t'a conté à son sujet bon nombre de choses ces dernières semaines, de quoi te remuer plus qu'un trajet en magicobus.
Toute ton enfance, ta tante a répété que l'attaque était la meilleure des défenses.  — Marlon, quelle surprise de te voir ici. Moi qui te pensais trop occupé ces derniers temps pour montrer ton visage. J'étais persuadée que cette table également se contenterait d'une chaise vide. Tu fais donc ce que tu as toujours fait lorsqu'il est question de cet homme. Tu attaques pour ne pas trembler. Tu l'évinces pour ne pas sombrer.
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Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
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Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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MessageSujet: Re: MARELLE #1 | MAMERE   MARELLE #1 | MAMERE EmptyLun 10 Oct - 21:29
adèle travers
Aussi vrai que de loin je lui parle
J'apprends tout seul à faire mes armes
Aussi vrai que j'arrête pas d'y penser
Si seulement je pouvais lui manquer
Est-ce qu'elle va me faire un signe?
Manquer d'amour n'est pas un crime
J'ai qu'une prière à lui adresser
Si seulement, je pouvais lui manquer
JANUARY 2008.

La dépouille des Rosier encore tiède, tu avais jadis sauté sur l’occasion pour t’accaparer le rôle de porte-parole de l’ASAP. Pas parce que tu raffolais des soirées mondaines, ou que tu étais en quête d’une occasion supplémentaire de prouver ta fidélité au régime. Non, tu l’avais fait pour elle et elle seule. Pour lui rappeler que quoi qu’elle puisse dire ou faire, elle ne pourrait jamais véritablement se débarrasser de toi, ou prétendre que tu n’existais plus. Où qu’elle irait, tu serais là, pour lui rappeler qu’elle avait un second fils, bien malgré elle. Car oui, l’ASAP était bel et bien la seule et unique chose qui semblait t’unir à Adèle Deschamps. Membre émérite et honoraire de l’association, elle ne ratait jamais une occasion de se montrer.

Aujourd’hui encore, malgré les drames successifs qui étaient venus bouleverser ton existence depuis début décembre, tu avais enfilé ton plus beau costume avant de te rendre à la réunion mensuelle du comité d’organisation de l’ASAP. Comme à ton habitude, tu avais fait ton apparition dans la salle de réunion, en saluant d’un bref signe de tête les autres membres présents, Adèle y compris. Tu ne lui avais pas accordé le moindre geste affectueux, tu ne l’avais pas ignorée non plus. Mais aujourd’hui, tu t’étais certainement illustré en tant que porte-parole le plus silencieux de l’histoire de l’association. Tu avais à peine fait l’effort d'ensorceler ta plume à papote pour qu’elle prenne des notes, que tu ne relirais probablement jamais. Mais ton esprit, lui, portait un poids bien trop lourd, pour que tu puisses faire mine de t’intéresser au gala de charité de la Fashion Week. Comment aurais-tu pu être d’humeur à parler chiffons et récolte de gallions alors qu’en cet instant précis, tes collègues du niveau neuf devaient être en train de s’occuper de la seule et unique femme, que tu avais été capable d’aimer ? Comment aurais-tu pu occulter la pression que le Seigneur des Ténèbres faisait peser sur tes épaules depuis qu’il savait que ton épouse était une traîtresse ? Durant un temps, il avait même évoqué l’idée d’arranger une union factice entre Alecto Carrow et toi. S’ensuivirent d’ailleurs plusieurs semaines d’enfantillages, destinés à saboter ce plan frauduleux, jusqu’à ce qu’Alecto finisse une nouvelle fois par être enfermée à Sainte-Mangouste. Comment continuer à prétendre qu’Adèle et toi entreteniez une relation mère-fils d’usage, alors que chacun d’entre vous espérait que l’autre n’ait jamais existé ? Et pourtant, discuter de choses aussi futiles que le financement de vos actions anti-hybrides était exactement ce que le reste du monde attendait de toi. Peu importe que ta seconde épouse ait été emprisonnée sous tes ordres, peu importe que l’on t’ait poussé à lui trouver une remplaçante dans la foulée, alors que l’esprit de Vivien était revenu te tourmenter. Tu étais ici pour faire acte de présence et tu ne pouvais te permettre de laisser le moindre trouble paraître. Enfermé dans ton silence, tu remarquas tout juste que la réunion touchait à sa fin. Comme pour sauver les apparences, tu t’emparas de ta feuille de notes et entrepris d’en feindre la lecture. Tu aurais pu continuer ainsi jusqu'à ce que la salle se soit entièrement vidée, mais tu t’interrompis brusquement alors qu’un parfum familier vint embaumer l’air tout près de toi.

Adèle.” Le prénom résonne sur une note froide, presque cinglante. Tu ne comptes plus les décennies qui se sont écoulées depuis la dernière fois où tu t’es adressé à elle d’un “maman” naïf et innocent. Tu ne souris pas, tu ne lui accordes pas même un pincement des lèvres mielleux. Le ton est donné. Le temps de la comédie est révolu. “Je trouverai toujours du temps à consacrer à mes engagements professionnels et politiques. Il est important de savoir se fixer des priorités. Une leçon que père m’a apprise, et pour laquelle je lui suis encore reconnaissant aujourd’hui.” Si rien ne semblait jamais pouvoir atteindre Adèle (en dehors de ta présence), tu étais pourtant persuadé que vanter les mérites de Torquil Travers n’avait absolument rien de doux à ses oreilles. Et tu n’allais pas te priver de l’opportunité de répondre à son offensive avec tout autant de venin. “J’espère que ma chaise vide n’a pas trop perturbé ton repas de Noel. As-tu proposé à Auguste de venir me remplacer ? Maintenant qu’il a décidé de passer sa retraite au Royaume-Uni, c’est l’occasion idéale de rattraper le temps perdu.” Une expression à laquelle tu n'octroyais toi-même pas le moindre crédit. Mais il aurait été dommage de ne pas saisir l’occasion au vol de remettre son rôle de sœur, puis celui de mère en question.
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Adèle Travers
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MessageSujet: Re: MARELLE #1 | MAMERE   MARELLE #1 | MAMERE EmptyMar 11 Oct - 22:16
S'il était Louis, tu t'inquièterais pour sa santé ; tu ne vois que trop la présence d'un choc immense sur ses traits tirés, y reconnaît même un certain écho que tu as aussitôt fait d'enfouir loin de ta conscience. S'il était Myrthild, tu le prendrais dans tes bras et viendrais déposer une légère caresse dans ses cheveux en la laissant poser sa tête contre ton épaule. S'il était Axel, tu lui donnerais des conseils.

Mais il n'est que Marlon.

Il y a bien longtemps que tu n'espères plus qu'il soit différent de ce qu'il est. On ne change pas sa nature pas plus que l'on peut revenir en arrière pour défaire ce que le temps tisse.

Tu aurais pu l'ignorer, y réussissais à merveille lorsqu'il était un minot bruyant aux humeurs changeantes. Tu aurais pu te lever et quitter la salle impersonnelle sans un autre regard. Mais, il t'avait fait une fleur en ne se rendant pas au repas de Noël et son absence plus que sa présence suffisait à t'angoisser. A dire vrai, rien ne te convenait. Lorsqu'il se trouvait devant toi, tu étais prise de frissons d'inconfort ; mais lorsqu'il disparaissait trop longtemps de ton champs de vision, tu ne pouvais que te demander ce qu'il pouvait bien manigancer. Son air plus taciturne qu'ordinaire t'avait confirmé que quelque chose clochait et si tu avais ta petite idée sur les raisons de son état, tu te mettais déjà à imaginer le pire.

Lorsque les enfants ne font plus de bruit, c'est qu'il sont en train de commettre une bêtise.

Alors, tu communiques de la seule manière que tu connais quand il est question de lui. Tu envoies des épines déguisées en pétales et te sens presque soulagée lorsqu'il te répond en distillant son venin. La routine est rassurante. Tu ne saurais que faire d'un changement d'attitude. Et tu maintiens ton sourire quand bien même il ne te le rend pas. Et tu ne cilles pas quand il évoque Torquil puis Auguste - un sourcil frémit mais le reste de ton corps est tendu comme un ressort à tel point que rien ne bouge. Il saura tout de même avoir fait mouche.

Marlon connaît tes faiblesses autant que toi les siennes.

— C'est é-vi-dent. Et tu as toujours eu à cœur de le rendre fier. Tes yeux quittent son visage pour se plonger dans la fausse contemplation de tes ongles. Noël s'est très bien déroulé. Je suis soulagée de savoir que cela t'intéresse encore. Tu reviens à son visage. Je me demande cependant ce que Torquil dirait s'il savait que nous compterons une chaise vide de plus à nos prochains repas. J'ai cru comprendre que ton épouse ne nous ferait plus l'honneur de sa présence à partir de maintenant ? Et ton sourire de s'éteindre sous une inauthentique tristesse. Parfois, tu ne sais plus distinguer les réelles émotions des fausses lorsque celles-ci se dessinent sur tes traits. Puisqu'il avait décidé d'attaquer sur le terrain bien escarpé de la famille, tu te ferais un plaisir de l'y rejoindre.  Quel dommage. Ajoutes tu dans un français encore impeccable avant de conclure à nouveau en anglais par la touche finale, l'olive dans le martini. Peut-être que la troisième sera la bonne. Une des informations que tu avais glâné et qui tournoyais depuis dans ta tête.
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Marlon Travers
DEATH EATER
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Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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MessageSujet: Re: MARELLE #1 | MAMERE   MARELLE #1 | MAMERE EmptyMer 12 Oct - 19:03
adèle travers
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JANUARY 2008.

tw misogynie

Adèle ne pouvait imaginer à quel point elle avait raison à propos de Torquil. Plus que d’avoir simplement à cœur de le rendre fier, tu t’y étais véritablement escrimé toute ta jeunesse durant. Il t’avait façonné selon ses propres desseins, il avait fait de toi celui que tu étais aujourd’hui, il avait tracé ton destin du début à la fin. D’une manière froide et implacable, il t’avait donné plus d’attention qu’Adèle ne l'avait jamais fait. Et pourtant, pas une seule fois il ne t’avait dit être fier de toi. Bien sûr, il y avait eu cette drôle de lueur dans son regard, le jour où tu étais rentré au manoir, la Marque ancrée dans ta chair encore rougie. Mais il n’avait rien dit de particulier, et jamais tu ne sus ce qu’il ressentit pour toi à cet instant. Puis vint ta condamnation et ton emprisonnement à Azkaban, et tu ne revis jamais Torquil Travers vivant. La sensation de vide que tu avais ressenti lorsque Louis était venu t’apprendre la nouvelle de sa disparition, faisait aujourd’hui écho à celle qui te serrait les entrailles dès lors que l’on avait le malheur d’évoquer Freya. Il aurait été suspect qu’Adèle ne s’en donne pas à coeur joie. Savait-elle ce que ta deuxième épouse représentait à tes yeux ? Savait-elle que ses paroles avaient le pouvoir de te briser ? Tu l’ignores. Pour l’heure, tu es trop occupé à essayer de résister, à faire appel aux relents de haine les plus profonds, que tu éprouves à l’égard d’Adèle. Face à Myrthild, tes défenses se seraient déjà certainement effondrées. Mais face à Adèle… non, tu ne pouvais pas flancher, tu ne pouvais pas lui faire ce vicieux plaisir. Ta mâchoire se contracte, ton pouce se met machinalement à faire pivoter ta chevalière de l’Élite autour de ton index, alors que le besoin de porter ta main autour du manche de ta baguette se fait de plus en plus viscéral. Mais souviens-toi, Marlon, tu ne peux pas te permettre de lui faire ce plaisir. Tu ne peux pas perdre le contrôle au point de lever ton arme sur elle en public. Afin de dissimuler les tremblements colériques qui secouent tes mains, tu te lèves alors avec précaution. Tu soulèves légèrement la chaise et viens la replacer sous la table, avant de te retourner vers Adèle que tu domines désormais de ta hauteur.

Le visage désormais plus pâle encore que d’ordinaire, tu fais mine de ne pas comprendre les deux mots qu’elle prononce dans sa langue maternelle, alors que ton voyage de noces en France t’avait démontré que ta maîtrise du français était encore remarquable. Lorsque tu reprends finalement la parole, tu poursuis en anglais, comme tu le faisais toujours en sa présence. “Père dirait certainement qu’il ne prête aucune attention aux ragots de bonnes femmes. Il avait toujours mieux à faire de toute façon.Contrairement à toi, Adèle. Tu te retiens bien évidemment de prononcer ces derniers mots. Si la Deschamps t’avait bien inculqué une chose, c’était de ne pas attaquer trop frontalement. Mieux valait garder une certaine marge de manœuvre.

Mais je suis également persuadé qu’il saurait reconnaître la nécessité de faire passer les intérêts du gouvernement avant tout le reste. Les femmes vont et viennent, les épouses se remplacent aisément. Tandis que la Marque des Ténèbres, elle, demeurera toujours fermement ancrée sur mon avant-bras.” Tu avais toujours eu la sensation qu’Adèle n’éprouvait pas le moindre attrait pour tout ce qui touchait de près ou de loin aux mangemorts. Elle était une fière représentante de la haute-société sang-pur, bien sûr, mais de ce que tu en savais, elle semblait s’être tenue à bonne distance de la magie noire. Ta présence avait toujours paru lui devenir un peu plus insupportable à mesure que ton ascension auprès du Seigneur des Ténèbres progressait. Elle n’était pas idiote, elle savait parfaitement à quel genre d’activités les mangemorts s’adonnaient. Et si tu n’irais pas jusqu’à dire que tout cela l'effrayait, tu pensais néanmoins que cela la répugnait. Et finalement, quoi de mieux que de lui laisser penser qu’elle avait toujours eu raison sur ton compte ? Que le mangemort avait fini par prendre le pas sur l’homme. Que ta loyauté envers Lord Voldemort était désormais sans égale. Oui, c’était certainement mieux ainsi. Personne en dehors de Freya n’avait besoin de savoir qui tu étais réellement.

Mais rassure-toi, il se pourrait bien que tu apprécies la troisième plus que les précédentes.” Précisément parce que toi tu la haïssais déjà. Elle allait commettre le crime de remplacer Freya aux yeux de la société, et tu ne pourrais jamais le lui pardonner. Isaline était l’une des vôtres, elle partageait tes idéaux et tes méthodes. Elle était cruelle et ne reculait devant absolument rien pour atteindre son but. En d’autres temps et d’autres lieux, tu aurais certainement pu l’apprécier à sa juste valeur. Mais ici et maintenant, tu n’avais de cesse de te demander si c’était elle l’employée des Mystères qui avait reçu l’ordre de briser Freya, dès lors que tu apercevais son visage. "Mais aucune belle-fille n'arrivera certainement à la cheville d'Allegra, bien sûr." Tu ignorais quelle était la véritable nature des relations qui liaient la Deschamps et la Shacklebolt. Mais parce qu'Allegra était l'épouse de Louis, elle avait toujours bénéficié d'un certain traitement de faveur. Et en cet instant précis, tu brûlais d'envie de révéler à Adèle que Myrthild et toi n'étiez pas les seuls à avoir lamentablement échoué en matière de relations conjugales.
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Adèle Travers
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MessageSujet: Re: MARELLE #1 | MAMERE   MARELLE #1 | MAMERE EmptyJeu 3 Nov - 12:23
cw : j'ai l'impression que je dois mettre un cw ici mais à ce stade je sais même pas quels mots formuler

Dès sa naissance, tu avais compris qu'il était différent des autres enfants. Et  si aujourd'hui, tu n'as plus accès aussi aisément à tes souvenirs de cette période - les ayant enterrés aussi profondément que possible dans ta psyché - tu gardes en mémoire l'impression glacée de l'horreur. Cette même horreur qui te saisit lorsqu'il se lève et vient te toiser de toute sa hauteur, si un regard pouvait tuer... C'est là un power move comme disent les anglais dont tu ne comprends pas l'origine. Quelque chose dans tes propos semble l'avoir touché au point de prendre cette nouvelle posture d'intimidation. Si tu le croyais capable d'affection, tu penserais le sujet de sa seconde épouse sensible. Mais Marlon est différent des autres en cela qu'il ne peut pas, ne sait pas aimer. Un autre que lui se serait après tout effondré devant tes paroles, mais son comportement ne vient que prouver une fois de plus tous tes soupçons qui pèsent sur lui depuis qu'il s'est extirpé de toi.

Tu ne comprends donc pas pourquoi une telle colère froide s'est saisie de ses traits. Et si tu étais debout, tu aurais sans doute reculé d'un pas ou deux. Toutefois, tu es assise - ce qui te permet au moins de sauver les apparences - et la canne dans ta main te permet de maintenir un apparat d'indifférence et de maîtrise. Ta magie est à portée, il ne pourra rien te faire. Tu portes tes fleurs séchées en guise de protection contre ta poitrine comme à chaque fois que tu sais le rencontrer. Il ne pourra rien te faire.

Dès sa naissance, tu as compris qu'il était différent.

Dès sa naissance, tu as su qu'il avait été envoyé sur Terre pour te punir.
Dès sa naissance, tu as pressenti qu'un jour il essaierait de te tuer.

Au moins n'est-il pas stupide, une qualité que tu peux bien lui reconnaître - jamais Marlon ne t'attaquerait en public et pour l'instant, seuls les mots tentent de t'atteindre. Il rabaisse les femmes pour te faire tiquer, mais des années à évoluer dans ce monde t'ont rendues insensible à l'idiotie masculine ainsi qu'à leur prétention mal placée. C'est seulement quand il aborde la Marque que tu refoules un frisson de dégoût.

Après un tel coup bas, il te faut cinq secondes de trop pour lui répondre et tu maudis le fait qu'il ait réussi son escarmouche, que le simple prénom de Torquil suffise à te hérisser le poil des avant-bras. Qu'il sache aussi bien où poser les mots pour te faire réagir. — J'aimais bien la première. Tentes-tu sans t'aventurer trop loin dès qu'il est question de Vivien. Allegra est effectivement une femme d'exception. Cependant, je ne pensais pas que mon avis sur tes femmes t'intéressait. Deviendrais-tu sentimental ? Un rire incrédule accompagne ta question. Mais, puisque tu semble y avoir porté une certaine considération, je vais te répondre. Pour savoir si je pourrais apprécier ces brus autant que la femme de Louis encore faudrait-il que tu sois capable d'en garder l'une d'elle près de toi assez longtemps. La première est morte, la seconde est enfermée. Qu'adviendra-t-il de la troisième ? Bientôt, il ne te manquera que la Barbe... Et si derrière cette assurance, tu te mords l'intérieur de la joue jusqu'au sang, il n'en saura jamais rien. Tu as tant de choses à dire sur les femmes et pourtant aucune d'elle ne reste près de toi. Peut-être que ce ne sont pas elles le problème..
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Marlon Travers
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MessageSujet: Re: MARELLE #1 | MAMERE   MARELLE #1 | MAMERE EmptyJeu 24 Nov - 20:14
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Si seulement, je pouvais lui manquer
JANUARY 2008.

Chez les moldus, les chrétiens avaient le diable et l’Enfer. Toi, tu avais Adèle Deschamps. Tel Lucifer, elle avait un jour été porteuse de lumière, en te donnant la vie, avant de se retourner contre toi et de te trahir. Ta propre mère ne serait jamais dans ton camp. Tu t’étais accommodé de cette vérité il y a déjà bien des années de cela. Mais ça ne rendait pas vos entrevues plus légères pour autant. Chaque échange de paroles avec Adèle venait puiser dans tes réserves d’énergie et de patience. Elle semblait disposer d’un véritable don pour te pousser à bout. Alors qu’elle évoque Vivien à demi-mot, tu te mords la lèvre inférieure, afin de ne pas mentionner l’esprit vengeur de ta défunte épouse. Tu te serais fait un plaisir de lui demander si l’esprit de Torquil était revenu la hanter, comme celui de Vivien l’avait fait avec toi, avant que tu ne confies son alliance à votre fille. Mais tu ne pouvais pas t’autoriser à mettre en péril les secrets du gouvernement, dans le simple but de te livrer à une lutte sanglante avec ta propre mère. “Il est parfaitement normal qu’un fils s’intéresse à l’avis de ses parents. Cela n’a rien à voir avec le fait d’être sentimental ou non.” L’ironie de l’histoire voulait qu’il n’y ait absolument rien de normal dans votre relation. Et tu le prouvais une fois encore en usant du terme de “parents” plutôt que de celui de “mère”. Alors qu’Adèle revient à la charge pour parfaire d’enfoncer le couteau dans la plaie, son ignominie démontre une nouvelle fois qu’elle n’avait absolument rien de ces caractéristiques qui faisaient de quelqu’un une véritable mère. Elle était une maratre, incapable de faire preuve de douceur ou d’instinct maternel. Le rire qui émane des tréfonds de sa cruauté cinglante fait écho à ce qu’il y a de pire conservé en toi. Tes pupilles incandescentes la dévisagent comme si elles s’attendaient à voir sa chair brûler sous l'intensité de ton regard. En cet instant, tu donnerais si cher pour lui arracher la vie de tes propres mains, que tu te contraints à enfoncer tes ongles dans la chair de ta main pour contenir ton ire. “C’est à croire que mon entourage les fait fuir.” Le ton de ta voix n’est point cynique, il est uniquement cinglant. Tu n’as absolument aucune envie de te confronter aux petits jeux psychologiques machiavéliques d’Adèle Deschamps. Mais d’un autre côté, tu es bien trop fier pour quitter l’arène sans te battre au préalable. Alors tu t’attardes dans cette salle immense mais à la fois trop étroite pour l’étendue de votre haine respective. “Si notre famille ne vouait pas une importance aussi capitale aux liens du sang, on pourrait presque croire qu’un ou une Travers ait lancé une malédiction sur mes épouses.” De là à accuser Adèle d’être la responsable de tes malheurs conjugaux, il n’y a qu’un pas. Tu sais pertinemment que tu es responsable de bien des maux, et pourtant quelque part dans un recoin étriqué et paranoïaque de ton esprit, cette hypothèse demeure. “Qui sait, peut-être que la troisième périra à son tour. J’ai entendu dire que l’air britannique ne sied guère aux sorcières françaises.” Aucun mot n’était choisi au hasard, aucune menace voilée n’était laissée de côté. La moindre occasion était à saisir afin de remporter cette lutte matricide sans merci. “Mais, n’aie aucune crainte, il en faut un peu plus que cela pour rendre ton fils sentimental. Tu me connais, non ?
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Adèle Travers
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Adèle Travers
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MessageSujet: Re: MARELLE #1 | MAMERE   MARELLE #1 | MAMERE EmptyDim 15 Jan - 0:02
Les années défilent à une vitesse affolante. Parfois, tu as l'impression que c'était hier encore que tu posais les pieds pour la première fois sur le sol britannique. Esseulée et nouvellement mariée à un homme que tu ne connaissais que de nom. Parfois, tu as l'impression que cette jeune femme n'a jamais existé, qu'elle n'est qu'un mirage, une autre que toi tant tu as dû t'endurcir pour survivre.

Avec les années se posant sans bienveillance sur tes traits, tu as appris à regarder en arrière. Comme un passe-temps parfois masochiste, souvent nostalgique, pour combler les minutes qui passent en ressemblant à des heures. tu ne replonges que rarement dans ceux qui concernent Marlon. Tu n'y trouves jamais que le doute et la douleur. Tu as si longtemps songé que tu étais le problème avant de te rassurer à grand renfort que preuves que tu n'aurais pu aimer un tel monstre et qu'il l'avait été dès sa naissance. Tu te demandes parfois si vous avez un jour partager ne serait-ce qu'un moment heureux ensemble mais tu as beau te creuser la cervelle, aucun souvenir ne surgit. Cet exercice t'as donné un bon nombre de migraines et tu as fini par stopper toute tentative. Seul un fou continue à tenter la même expérience en espérant obtenir une fin différente, parait il.

Tu essaies donc au maximum d'oublier jusqu'à son existence, tâche rendue ardue par ses intempestives apparences dans ton champ de vision et la triste réalité que le monde sorcier n'est pas assez grand pour vous permettre d'y habiter sans jamais vous croiser.

Le reflexe est donc automatique et tes défenses s'érigent dès que tu l'aperçois et parfois même avant de le rencontrer. Tes lèvres disparaissent dans une fine ligne, une moue que tu ne réserves qu'à lui. Il y a tant d'aspects de ta personnalité que tu ne déploie que pour lui. Ne devrait il pas s'en réjouir lui qui semble toujours vouloir chercher quelque chose de toi sans que tu ne comprennes jamais quoi exactement.

Oui, tu le connais. Car tu es sa mère, quand bien même vous auriez tous les deux souhaité qu'il en soit autrement. Tu le connais parce que tu n'as eu d'autres choix que de composer avec sa présence comme l'on apprendrait à coexister avec un voisin envahissant. L'adversité ne t'a jamais effrayé mais il faut bien avouer qu'il n'y a que Marlon pour réussir autant à t'atteindre. Tu lèves d'ailleurs les yeux au ciel intérieurement lorsqu'il t'accuse à demi-mots que tu pourrais avoir un quelconque lien avec ses désastreuses alliances matrimoniales. "Remettre sur le dos d'autrui tes propres échecs... Tttt." Mais la menace à peine voilée qu'il profère à ton encontre en abordant sa dernière épouse en date te caresse l'échine et te saisit à la gorge. Il aurait pu tout aussi bien te menacer de sa baguette.

Tu te lèves enfin. En masquant la douleur que cet effort te procure grâce à la canne. Tu espère qu'il n'apercevra pas cet aveu de faiblesse dans le tic que fait ton sourcil droit. "Tu me rassures. Je ne saurais que faire de toi si tu décidais soudainement de faire dans le sentimentalisme." Tes mots sonnent plats et froids. Perdent jusqu'à l'affection que tu sais pourtant mettre en d'autres circonstances. Jamais pour lui. "J'espère cependant que pour une fois tu écouteras mes conseils avisés. Ne sous-estime pas les femmes. A force de croquer dans les pommes comme tu le fais, tu finiras par tomber sur une qui sera empoisonnée." Toi aussi tu sais donner à tes paroles l'inflexion d'une menace tout en gardant un sourire mielleux.

Pourtant, malgré ce pressentiment qui te suit depuis ta naissance, qui te réveille parfois la nuit en t'étouffant ; tu n'as jamais été capable de mettre fin à ses jours. Tu n'as jamais pu aller au bout. Comme si une toile te retenait, un fil invisible que tu aimerais arracher de tes dents si seulement tu arrivais à le déceler. Pour l'instant, tu t'octroies les paroles blessantes et l'indifférence dans une attente qui te paraît éternelle. Un jour peut-être. Ce sera lui ou toi.
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Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
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Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t681-marlon-travers-le-di
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MessageSujet: Re: MARELLE #1 | MAMERE   MARELLE #1 | MAMERE EmptyLun 30 Jan - 22:12
adèle travers
Aussi vrai que de loin je lui parle
J'apprends tout seul à faire mes armes
Aussi vrai que j'arrête pas d'y penser
Si seulement je pouvais lui manquer
Est-ce qu'elle va me faire un signe?
Manquer d'amour n'est pas un crime
J'ai qu'une prière à lui adresser
Si seulement, je pouvais lui manquer
JANUARY 2008.

Une rencontre au sommet avec celle qui t’avait mise au monde, cinq décennies auparavant (et qui le regrettait depuis lors). N’était-ce finalement pas là une occasion prédestinée pour clôre dans la douleur ces deux derniers mois de chaos et d’épreuves ? Adèle porte les coups précisément là où cela fait mal. Elle vise juste, et pour cause, elle te connaît bien plus qu’elle ne souhaiterait l’avouer. Mais tant qu’elle ne sera pas parvenue à déceler ton point le plus faible, alors tu ne t’avoueras pas vaincu. “Loin de moi l’idée de rejeter la faute sur quiconque. Je me doute bien que mes activités auprès du Lord ne font pas forcément de moi l’époux idéal. Mais puisqu’Isaline est l’une des nôtres, cela ne devrait pas la déranger outre mesure.” C’était la première fois depuis le début de la conversation que tu daignais prononcer son nom. Et bien sûr, c’était avec un malin plaisir que tu annonçais la nature de son allégeance, par la même occasion. Ainsi, Adèle haïrait très certainement ta nouvelle épouse avant même de l’avoir rencontrée. Et cette fois-ci, cela te laisserait dans l’indifférence la plus totale.

Dans un raclement de chaise qui te fait crisper la mâchoire, la matriarche se lève à son tour, pour mieux te faire face. Était-ce là le signe que votre duel était sur le point de s’intensifier pour atteindre son apogée ? Tu n’en étais pas tout à fait certain. Lorsqu’Adèle repris la parole, tu aurais bien été tenté de penser que le pire était passé, mais c’aurait été la sous-estimer. Si ses mots semblent absolument vides du moindre sentiment, ceux que tu lui jettes à la figure en guise de réponse te font l’effet d’un point si lourd, que même toute l’étendue de votre animosité ne pourrait être à même de les supporter. “As-tu seulement déjà su que faire de moi ?” Tu avais pensé cette interrogation avec un cynisme cru, mais tu l’avais prononcée tel le cri du cœur d’un enfant blessé enfermé dans le corps d’un adulte damné. Tu connais pourtant déjà la réponse à cette question, et tu n’as nullement envie d’entendre Adèle la formuler à haute voix. Tu sais déjà tout de l’absence de relation qui vous unit.

Le trouble qui s’était, un instant, immiscé dans ton esprit, se voit rapidement chassé par un mélange de gêne et de colère à mesure que les menaces voilées franchissent les lippes d’Adèle.  Reflet inébranlable de ton inconfort, ta main crispée vient furtivement se glisser dans tes cheveux.  La métaphore osée et pour le moins ambiguë se heurte contre tes derniers remparts. Comparer Vivien et Isaline à de vulgaires conquêtes de passage était encore acceptable. Mais pour ce qui était de Freya… C’est dire ô combien Adèle te méconnaissait, ou bien à quel point tu maîtrisais l’art de jouer la comédie en public. “Si nous n’étions pas liés par le sang, je pourrais être amené à croire qu’il ne s’agit pas là que d’un simple conseil avisé. Mais sois sans crainte, mon troisième mariage sera différent des précédents.” Il demeurera strictement administratif, contrairement à ce que la matriarche pouvait bien penser. Mais nul doute qu’il s'achèvera tout aussi mal que les deux premiers. Tout comme cette entrevue avec Adèle, dont tu venais de décider de te servir pour achever à tout jamais votre relation. “Je ne suis guère surpris que tu considères la situation d’un œil aussi sceptique. Après tout, tu n’as pas connu de mariage heureux. Pour cela, il aurait fallu que tu aies été capable d’aimer père.”
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