BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 BILLS ⊹ SIT AND ROT, I HOPE YOU ENJOY IT.

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Islabeth Castaigne
VOLDEMORT SYMPATHISER
Islabeth Castaigne
Date d'inscription : 09/09/2020
Messages : 275
Crédit : bambieyes (av). tumblr (gifs). tumbr & robert w. chambers (quotes).
Âge : trente ans (21/12).
Occupation : archiviste à l'AMI (Arcane Mysteries Institute) et all around cryptid.
Allégeance : kekoi??
Particularité : voyante, troisième oeil, legilimens (intermédiaire), maudite (marque d'Hastur).
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t4681-isla-the-whisperer-
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billy barlow
She liked to torment a lover, but she also liked to reward him. She was of a passionate, cruel and sensual type.
"You sure about this, sweetheart? Seems like your guy bailed on you. - Oh no, he would never do that! Of course not. No. I refuse to believe it! Billy - well, William - would never bail on me. (...) What does "bailing on someone" mean? - It means not showin' up. - Oh! How quaint!" Isla se met à rire. Elle est la seule. "No, Billy wouldn't bail on me. We have a deal, you see." Cette fois, le ton léger d'Isla se transforme avec une note acérée sur la fin, et l'armoire à glace assise à côté d'elle sur la banquette se met à frissonner.

Voilà une petite heure déjà qu'elle se trouve dans ce pub d'un village sorcier près de St Ives. Elle n'a quasiment pas touché à sa pinte de cidre et n'a pas eu l'occasion de se lever. Après tout, dès qu'elle a posé le bout de ses petites fesses blanches sur le cuir défoncé de la banquette, elle a été encadrée par deux énormes spécimen armés jusqu'aux dents qui lui donnent de temps en temps des coups de coude pour pas qu'elle ne se relâche de trop. Pas la peine de s'inquiéter: Isla n'a jamais été aussi rigide qu'en cet instant précis, sourire mort collé aux lèvres, yeux froids vaquant de visage en visage comme si elle était ici chez elle.

Elle fait lentement glisser son doigt à la surface de sa pinte de cidre, sans lâcher l'homme assis en face d'elle du regard. Il a une face de fouine et huit dents manquantes (Isla a remarqué depuis son arrivée que sa mâchoire supérieure épelle SOS en code morse) et exulte une légère odeur d'ammoniac. "He'll be there any minute now," rajoute-t-elle d'un ton joyeux en tapotant sa montre du doigt. Billy est effectivement en retard. Sa missive était pourtant claire.

Dear Billy Barlow (what a lovely name to write down!),

Thank you for passing by yesterday, it was as lovely as ever to see you! In the light of our agreement, please kindly assist me with this simple matter. I won't ask anything of you for the next semester, I promise.

- I need you to pick up a Qajar-era basso-rilievo at Leon Duchannes' shop in wizarding Edinburgh (Candymaker row). Tell him it's for me. It's already paid up! I told him to expect you on Friday at 10 am.
- Make sure to bring protection gloves. I hear it's quite heavy. Nothing a strong and handsome man like you can't handle!
- DO NOT UNDER ANY CIRCUMSTANCES TOUCH THE BASSO-RILIEVO WITH YOUR BARE HANDS OR HAVE IT IN PROXIMITY OF URINE.
- Meet me at The Greasy Elbow in Cornwall on Friday at 12 pm. This is a wizarding pub. We're going to an underground (literally!) illegal (don't bring any coworkers!) auction. How exciting!

It should just be a couple of hours. After that, you're free. I'm keeping my end of the bargain. I'm already preparing something for Valentine's Day with Bernardo etc etc :-)

Thanks a lot for your help!
Love,
Isla

PS: I think I missed Bernardo and I's anniversary. Is he very upset? Do you think you could inquire? Thanks!

(La lettre cachetée avec de la cire jaune pallide avait été apportée par un corbeau aux yeux rouges, un soir de pluie tonitruante, et avait été écrite avec de l'encre (?) rouge sur du papier centenaire portant une étrange odeur de soufre).

Malgré son air vacant et ses manières vaporeuses, Isla est bien consciente de la dangerosité de la situation. Elle a déjà vu près d'une dizaine de personnes se présenter au comptoir avec leurs objets magiques, et être gentiment mené.es au sous-sol où se déroulera la vente... dans trente minutes maintenant.
Ça vaut bien la peine de passer des deals shady avec des vampires shady. On ne peut jamais compter sur elleux au moments cruciaux.

Islabeth est lentement en train de se rabougrir et de perdre de sa superbe jusqu'à ce que quelques petits coups soient frappés à la fenêtre près de la table; Corva, son corbeau de compagnie, chirpe dans sa direction avant de se renvoler pour garder un oeil sur le vieux pub. "Ah! He's here!" s'écrie Isla en se redressant, sans prendre la peine de masquer son soulagement; une seconde plus tard, la porte du pub s'ouvre en claquant sur la silhouette de Billy portant l'énorme bas-relief à bout de bras. Quelques mains se tendent vers quelques baguettes quand la jolie marque rouge sur sa joue attrape la lumière. "It's quite alright, it's quite alright, he's with me! Guillaume, darling, over here, over here~~" Isla se plie et se déplie pour se relever entre les deux lourds à côté d'elle en faisant un grand signe en direction de son compère du jour.

"She brought a fucking vamp! - Come on now, William here is a fine gentleman and my guest." Sans plus attendre, Isla grimpe sur la table qui l'a clouée sur la banquette jusque là et, ignorant les baguettes qui se tournent vers elle, se précipite en carapahutant vers Billy, les joues rouges et le regard vide. "Oh darling, I was almost getting worried. Were you taking the piss? (...) Haha, see what I did there?" Isla pose une main froide et flasque sur l'épaule de Billy en riant un peu trop fort, espérant peut-être calmer les ardeurs de toustes les sorcier.ères présent.es avec ce bruit grinçant et désagréable pour quiconque n'est pas elle (ou Bernie) (et encore). Elle ajoute, à voix basse, et l'air soudainement mortellement sérieuse: "no but seriously, if you need to piss, hold it in no matter what, this thing is sensitive." Et puis de nouveau avec un sourire, enfonçant ses ongles dans l'épaule de Billy pour le pousser en direction du comptoir et du responsable de la vente qui est en train de mettre ses lunettes pour inspecter leur offrande. "Let's proceed, chop chop! Ah how lovely, how quaint, how exciting! How was Edinburgh, darling?" (condescending, with a hint of gay subtext).
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Billy Barlow
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Billy Barlow
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Crédit : self (av.), ostriker (cit.), jool (santa's gift)
Âge : 260 piges. Increvable, comme les cafards.
Occupation : Hound absolument pas zélé ni impliqué de la VB.
Allégeance : A son cul, vous dirait-il volontiers, mais les circonstances ont fait qu'il sert depuis 2003 le gouvernement sorcier.
Particularité : Quart de triton (facilités en magie curative et bonne résistance générale, sans compter le caractère de merde). Vampire depuis 1781. Maître rākau (discipline ancestrale qui lui permet de savoir combattre avec n'importe quelle arme blanche ; couplé à sa magie sans baguette ça fait des étincelles). Maudit par le pacte du Ba en 1979, il a été obligé de protéger Jiménez père, et doit protéger aujourd’hui Jiménez fils.
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Planté sur ses deux godasses, Billy bascule en avant en arrière, le nez levé. "A… carved rrrrr--ock?" Il jette un nouveau coup d’œil à l’antiquaire blafard, glabre et maigre qui lui fait face (nothing good to suck on here) (really nothing) - aucune réaction. "A… front sssss--tone?" Toujours aucune réaction, sinon cette paire d’yeux huileuse qui le regarde sans émotion.

Les mains de Billy, jusqu’ici coincées pouces dans la ceinture, se lèvent avec dépit. "Come on mate! Don't tell me you don't remember this thing a blonde beanpole bought from you, so a vampire could come and pick it up! Work with me here!" Les lèvres de l’antiquaire s’animent soudain en se pinçant au milieu et Billy tend la nuque avec espoir. "Sir, if you don't buy anything, I will have to ask you to leave." Il croise ses longues mains flétries pour les poser sur le comptoir le séparant du vampire. Un index se met à le pointer. "Mate you’re the worst scottie I've ever known, and I’m two hundred fucking years old!" Le doigt se replie sur son poignet, comme s’il désignait maintenant une montre imaginaire. "It’s Friday, and it’s 12pm--ish! (concède-t-il en écarquillant les yeux) (il a trente minutes de retard, bon… bon !), it’s me, I’m your date, so-- (la main balaie devant lui avec agacement) just give me the goddamn-mineral-shit-whatever-from-the-Qay-era already!The Qajar-era...AH!! So you do remember!!" Un soupir traverse les narines de l’antiquaire. "At least give me the name of the client."

L’enthousiasme de Billy retombe comme un soufflet. Il aurait dû garder cette satanée missive avec lui et ne pas la plier en deux pour s’en faire un sous-verre (à l’heure qu’il est dégueulassé par les consommations naturellement douteuses d’un vampire). Ça lui aurait permis de retrouver le terme exact de basso-rilievo et se souvenir du nom exact de that blonde beanpole subtilement écrit dans la case 'expéditeur' de la missive. Il déglutit. "Ccc-- (la mine de l’antiquaire ne montre aucun signe négatif) Caa-- (toujours rien à signaler) Cacc-- (le vieux visage tique) Cass-- (mieux) Castaa-- (on s’en rapproche) mate it's already a lot of letters…Keep going…" La tête de Billy flanche en arrière tandis que ses yeux papillonnent. Il se sent perdre patience ; commence déjà à envisager le plan B (as in: butchery, lmao). Quand soudain. "Basso-riliivo!! It’s a fucking basso-riliivo!! From, yeah, the Qajar-era!!" Oui : le blocage de Billy va jusque là que sa mémoire préfère encore lui rappeler des termes impossibles à articuler plutôt que d’avoir à se souvenir du nom de famille de blondie (c’est comme ça que Billy l’appelle, c’est nul et peu original et c’est franchement tout ce que mérite la copine de Bernie).

L’antiquaire pousse un soupir si long qu’il en soulève la poussière sur son comptoir. Cet abruti de vampire ponctuellement frappé d’hystérie l’a épuisé. "Fine. Wait here. And don’t… don’t touch anything, please."

* * *

"It's quite alright, it's quite alright, he's with me! Guillaume, darling, over here, over here~~" Guillaume avance d’un pas prudent, tenant à bout de bras le bas-relief - sa magie l’aide un peu à faire léviter la pièce, parce qu’il ne faudrait pas non plus qu’il se foule trop-trop dans cette histoire. "Hiiii." Son sourire pointu s’adresse aux uns et aux autres avec une décontraction relativement feinte. Tout ce beau monde a l'air aussi tendu qu'un string de Lucia. "Oh darling, I was almost getting worried. Were you taking the piss? (échange de regard amusés et hypocrites) Haha, see what I did there?Haha, yeah a real guignoul (il prend au pif l’un des gorilles présents pour préciser); it’s french, it means she’s funny." Les doigts précautionneusement gantés de Billy soulèvent un peu plus le bas-relief qui relève par plis inélégants sa chemise à fleurs ouverte sur un t-shirt usé (it's the french word for dirty). Il a peut-être, dans le mouvement, voulu se débarrasser des longues serres s’étant plantées sur son épaule. "No but seriously, if you need to piss, hold it in no matter what, this thing is sensitive." La grande risette du vampire flanche un peu. D’un même ton bas, il s’inquiète. "Shit don't tell me it's cursed or something blondie, anyone here could leak a drop of piss, we’re all huma--", la pression des ongles le fait taire et grimacer.

Il se laisse gentiment pousser (who’s the guignoul now?) en traînant des pieds. "Let's proceed, chop chop!" Billy réfrène les pulsions de meurtre qui lui chatouillent la moustache en grimaçant un nouveau grand sourire à l’attention du responsable de la vente. "Ah how lovely, how quaint, how exciting! How was Edinburgh, darling?" Il dépose la pièce où on lui dit de la déposer et se recule en frottant ses gants l’un contre l’autre (un petit nuage de poussière minérale s’en réchappe, allant inexplicablement vers le visage laiteux de son acolyte). "Unfriendly." Billy a deux états : trop parler, ou parler peu. Si avec Bernie il est un moulin à paroles qu’il faut faire taire à coups de Billy please I’m trying to sleep!! (et hélas rien de plus), avec la copine de Bernie, le vampire est économe. "So errr-- why are you here? Looking for a massive dildo from the pharaohs era?" Il n’invente rien ; le saviez-vous, Billy a aussi été chasseur de trésors (tous trésors confondus, donc) ! Il bigle de traviole sur le visage plus haut que le sien. "Could be a great gift for, y'know, ...Valentine's Day."
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Islabeth Castaigne
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tw: mention explicite

La moustache de Billy hérisse légèrement l'échine d'Islabeth. Elle la trouve trop... dominante, trop présente, comme si elle absorbait l'air autour d'eux. Et puis, n'aurait-il pas pu mettre autre chose que ces frusques moldues colorées et indécentes? Bon, c'est vrai, il ressemble vraiment à un contracteur, ce qu'il est. Mais entre ses manières, sa moustache et le triangle rouge vif sur sa joue, Isla craint que les regards hostiles deviennent encore plus dangereux à mesure de leur conversation.

Elle fait mine de ne pas remarquer les gorilles qui se rapprochent et le responsable de la vente qui leur jette un regard avant de s'atteler à l'annotation de la pièce. Isla se tient près de Billy, relâchant son épaule après un court moment pour la poser dans son dos, avec une familiarité glaciale genre hahaha we're all friends here. Ses narines la chatouillent à la Samantha Stevens quand le vampire claque ses gants l'un contre l'autre sous son nez. "Unfriendly. - Well, that's Edinburgh for you. So... working class!" Islabeth a deux états: anxieuse et déconnectée. Depuis les funérailles de Benyamin, elle a doublé sa prescription d'Atoner sans consulter son psychiatre; le résultat fait un peu peur, elle ressemble de plus en plus à un tableau magique qui a oublié la personnalité de la sorcière qu'il est sensé représenter.

"It's spelled C-A-S-T-A-I-G-N-E," dit-elle soudainement, tournée vers Billy, avant de fouetter l'air avec son grand nez en direction du responsable de la vente. "Not two Ss. - Oh." L'homme, qui était en train de remplir sa fiche tranquillement dans son coin, rougit et bafouille et se corrige du bout de la plume. "Sorry. - No worries at all! - So errr--" Isla se tourne de nouveau vers Billy avec un grand sourire. "Why are you here? Looking for a massive dildo from the pharaohs era?" La main d'Isla se détache de son dos pour mieux s'abattre de nouveau sur son épaule, avec un peu plus de force que nécessaire. "Ah!" s'exclame-t-elle en riant, comme un corbeau.  "Could be a great gift for, y'know, ...Valentine's Day. - This is sooo funny! You are a really funny guy, Bernie keeps telling me but oh boy!"

Les gens ont souvent du mal à lire Islabeth. Anxieuse et névrosée, mais grande gueule et charismatique. Cruelle, mais tendre. Complètement perchée, mais obéissante à une logique si stricte qu'elle n'a jamais su en sortir.
Il y a une chose que Benyamin, son feu mari, a fini par comprendre: quand elle multiplie les emphases sans véritable raison, c'est qu'Isla est soit pas contente, soit incroyablement nerveuse.

En cet instant précis, c'est un peu des deux. Elle est une femme moderne, multiple, qui a plusieurs facettes. Billy en fait ressortir les pires. "Well, no, not exactly. Dildos from the pharaonic era - that's the adjective, by the way, pharaohs is a noun - are so, ugh, passé. Plus, we really don't need that in the bedroom, Bernardo and I, if you know what I mean." Le clignement d'yeux qu'Isla adresse à Billy ressemble vaguement à une crise d'épilepsie localisée. "He's pretty well endowed down there and we are well-equipped for whatever other... configuration we fancy in bed. One could say we are well-strapped! Ah, he's just so lovely. Valentine's Day is going to be memorable. I'm sure he'll tell you all about it!" La plupart des hommes présents dans la pièce retirent immédiatement un adjectif mental de leur description d'Isla (mal baisée) pour le remplacer par un autre (cunty). Elle le ressent comme si le changement était physique. Ça nourrit son pouvoir.

Islabeth offre un sourire plein de dents blanches à Billy avant de se tourner vers le responsable de la vente. "So? - Just finishing now, miss, just finishing now... Do you have a certificate for it? - Of course!" De la manche épaisse de sa robe victorienne, Isla produit un morceau de parchemin fripé, signé Leon Duchannes, qu'elle fait glisser sur le comptoir. "And here's the participation fee. Five hundred galleons!" Elle lance la coquette somme (presque £2,500) dans son petit sac en velours (à fond extensible) sur le bureau comme si de rien n'était. "Very well, thank you." Il y a un court silence alors qu'il finit la paperasse puis compte les Gallions puis les range. "Everything is in order. I'll let you through just now. - Lovely! Here, William, take the lead-- DON'T!" Isla se tourne vers le gorille qui s'est approché pour débarrasser le comptoir du bas-relief. "Don't touch it like that, wear gloves! Merlin. You just gave me a terrible fright. By the way, where is the restroom? - Uhhh... it's outside actually...? Sorry, we don't-- - Good! Very, very good, alright, William, onwards!"

On les fait passer de l'autre côté du comptoir, une trappe s'ouvre devant eux. Islabeth laisse Billy passer en premier puis le rejoint dans le petit couloir étroit et humide qui les mènera jusqu'à la salle de ventes. Tout est tellement pittoresque et dramatique, elle est parfaitement dans son élément.
On les laisse cheminer seuls, alors Isla en profite pour se coller au dos du vampire, se tordant le cou pour reposer son menton sur son épaule et pouvoir lui murmurer: "thank you so much for coming, again, Billy, you're being very kind." Elle sourit un peu contre la peau froide de son oreille. "I'm trying to buy back a clock, it used to belong to my family, very Art Déco, I think it was designed by Margaret MacDonald Mackintosh? Very rare, very important, it was my uncle René who commissionned it, it has a very potent Divination spell embedded into it." Si Billy ne veut pas faire la discut, Isla s'en chargera pour deux. "I simply must have it but. Well. Everything is so pricey here... according to my brother's readings, there should be a magic outage in about sixteen minutes, twenty-three seconds. So when the spells drop, you grab the clock, I grab the bas-relief, and adieu!" Elle rit un peu et, cette fois, ne peut pas entièrement gommer l'énorme nervosité qui l'agite toute entière depuis son arrivée en Cornouailles.

"Oh, here we go. Watch the step!" Isla se détache de Billy au moment où ils arrivent dans la petite salle, sombre et basse de plafond. Tous les regards se tournent vers eux et Isla déglutit difficilement, regrettant Corva qui est dehors à faire le guet. Qu'est-ce qu'elle aimerait que ce soit son animal-lié et non pas un simple corbeau particulièrement bien dressé par son frère... Elle a néanmoins une grande utilité.
Il y a une petite estrade, un petit bar, un petit homme avec une grosse moustache qui est en train de finir de faire l'inventaire des artefacts magiques au fond de la pièce. Tout le monde est incroyablement bien habillé, et Isla reconnait quelques visages des journaux ou des émissions cristal. Elle commence à s'inquiéter quand elle voit que l'un.e des invité.es a la Marque au bras en dessous de ses manches de chemise retroussées, mais toute pensée quitte sa tête quand ses yeux se posent sur l'horloge.

"Uuf," soupire-t-elle comme un ballon de baudruche qui se dégonfle. Excitée et anxieuse, elle attrape à l'aveugle la main de Billy dans la sienne; c'est avec un peu d'embarras qu'elle admet, en son for intérieur, que ce contact la rassure incroyablement. "It's so beautiful."
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Billy Barlow
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Billy Barlow
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Particularité : Quart de triton (facilités en magie curative et bonne résistance générale, sans compter le caractère de merde). Vampire depuis 1781. Maître rākau (discipline ancestrale qui lui permet de savoir combattre avec n'importe quelle arme blanche ; couplé à sa magie sans baguette ça fait des étincelles). Maudit par le pacte du Ba en 1979, il a été obligé de protéger Jiménez père, et doit protéger aujourd’hui Jiménez fils.
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cw: mention de racisme, classisme et sexisme & mention explicite

Madame C-A-S-T-A-I-G-N-E l’horripile. Ça n’est pas dans ses attitudes désaxées de tout comportement dit normal ou dans la vitrification de ses yeux qui leur donne l’air d’être morts, ni même dans son statut conjugal qui fait d’elle la compagne de Bernie ; ça n’est rien de tout ça, en vérité. Le vrai problème, dormant là dans ses gestes impérieux, là dans son dédain banalisé, c’est que madame C-A-S-T-A-I-G-N-E est la personnification de ces sorcières et sorciers qui ont toujours eu le bon goût (encouragé et perpétré par les générations avant eux) de le réduire lui, n’étant pas sorcier, et encore moins d’ici qu’il est d’un ailleurs lointain, à l’état de sous-être. Qu’on touche. Qu’on agrippe. Qu’on utilise. Qu’on instruit mais pas trop, juste assez pour mesurer, si pas carrément souligner, l’énorme distance qui le sépare des têtes bien faites (et surtout bien éduquées). Blondie a au moins ça pour elle qu’elle est une femme et, qu’elle le veuille ou non, elle sera toujours plus proche du ravin où lui croupit que des cimes où ses semblables masculins se sont confortablement installés - c’est ce qui, peut-être, adoucit les sourires forcés de Billy et réduit par deux les quelques pulsions assassines qu’elle provoque parfois chez lui.

Comme là, quand elle lui parle d’ère pharaonique qu’il ne faudrait certainement pas confondre avec les rois pharaons et que le vampire sent ses commissures s’étirer tandis qu’une honte énervante s’entasse dans ses poings. Blondie pourrait aussi bien être ce quartier-maître de la Royal Navy qui l'obligeait à répéter 'intermediate shrouds' jusqu’à ce que ça sonne juste, sous l’oeil goguenard des matelots tout autour. Mais Billy n’a plus vingt ans. Et sa colère a appris à s’éteindre toute seul - en se déconnectant de la réalité comme les antidépresseurs déconnectent blondie de la réalité (un autre point commun qui participe là encore et peut-être à l’adoucissement de ses sourires forcés et pulsions assassines). Il sourit donc. Hoche la tête. Laisse pisser.

Ses mains sont en train de se débarrasser de ses gants épais quand elle poursuit. "Plus, we really don't need that in the bedroom, Bernardo and I, if you know what I mean." Billy est surpris. Positivement surpris. Il n’imaginait pas blondie pouvoir (savoir ?) dévier vers ce genre de discussion. Leur échange lui paraît soudain moins chiant, et ce qu’il pensait être un pavé jeté dans une mare lourde, quasi figée, lui éclabousse soudain l’intérêt - il n’est même pas pervers, tout au plus immature. Le clin d’oeil dont il écope le fait ricaner. Si Madame C-A-S-T-A-I-G-N-E ne l’horripilait pas à ce point, il croit qu’il pourrait apprécier blondie, ses attitudes désaxées de tout comportement dit normal, et la vitrification de ses yeux qui leur donne l’air d’être morts - peut-être même son statut conjugal qui fait d’elle la compagne de Bernie ; parce qu’après tout, qui est-il pour juger. "He's pretty well endowed down there and we are well-equipped for whatever other... configuration we fancy in bed. One could say we are well-strapped! - No shit…!" Billy continue d’être surpris. Peut-être plus aussi positivement qu’avant… ou bien si ? Il a du mal à savoir si le point de côté qui lui chatouille soudain les côtes est lié au récit que lui fait blondie. Pourtant, ça continue de le faire marrer, tout embobiné qu’il est dans l’atmosphère paillarde qu’il est lui-même venu chercher ; alors c’est qu’il n’y a rien de plus à en déduire.

L’imagination allant, il ne manque d’ailleurs pas de se figurer le couple au pieu, dans des postures que blondie suggère sans décrire - son sourire croît à vue d’oeil, tout autant que l’espace laissé à la silhouette de blondie se réduit pour laisser de plus en plus de place à celle de Bernie, dans des positions qu’il triture à la force seule de sa créativité (blondie, étonnamment, continue malgré tout d’avoir pour elle certaines frames dans le film qu’il se fait). "Ah, he's just so lovely. Valentine's Day is going to be memorable. I'm sure he'll tell you all about it!" Le sourire de Billy flanche un peu sur le côté. "Can’t wait…!" Billy n’est pas jaloux. Mais il est assurément confus. Entre les scènes de cul qui défilent dans sa tête, la pluralité des positions que Bernie prend seul ou accompagné de blondie, et l’énorme vide dans lequel tombent en parallèle toutes ses autres pensées, il ne sait plus quoi foutre de son crâne.

En baissant les yeux, il remarque tenir très fermement son tas de gants dans sa main droite. Il le case dans la poche arrière de son jean au moment où blondie s'égosille. "(…) DON’T!" Le gorille à qui elle s’est adressée et Billy sont pris d’un même sursaut. Arraché à son début de migraine, Billy tire ses gants de là où il vient de les mettre pour les tendre au type. "Here mate, take mine." On les lui prend sans façon. Sans un merci non plus. Billy sourit. Hoche la tête. Laisse pisser.

Quelques minutes plus tard, alors qu’ils marchent ensemble dans les boyaux du bâtiment, blondie se penche à son oreille. "Thank you so much for coming, again, Billy, you're being very kind." C’est à vous glacer le sang, une proximité physique pareille ; heureusement, Billy est déjà froid, et si le frisson de dégoût qui coure sur son échine est celui de l’hybride, l’énième sourire qui lui étire les babines est celui de l’acolyte. "Arr. Y’know. I’m a man of my word!" C’est terriblement faux mais nul ne pourra ici en témoigner. Il ne compte de toute façon pas se désolidariser d’elle et du deal qu’ils ont passé, pour la bonne et simple raison qu’il la préfère en vie plutôt que morte (puisque là est tout le propos ; quand blondie est avec Bernie, Bernie est radicalement moins malchanceux, il faut donc que blondie reste en vie pour passer autant de temps que possible avec Bernie, comme ça Bernie reste lui aussi en vie, ce qui permet à Billy de ne pas mourir, tout ça seulement si Billy veille sur blondie quand blondie le lui demande, en plus évidemment de veiller sur Bernie - voyez que c’est simple).

"I'm trying to buy back a clock, it used to belong to my family, very Art Déco (…)" Et Billy décroche - quoiqu’en disent ses hun hun de compétition et autres you don’t say marmonnés sous moustache. Pas que l’histoire séculaire de l’horloge en question ne l’intéresse pas - quoique - mais il a les tympans obstrués par les différents rythmes cardiaques les escortant et il n’apprécie que moyen l’accélération de certains d'entre eux. Un regard est coulé à l’un des gorilles flanquant leur gauche, celui que, de toute évidence, quelque chose excite, mais plutôt que de lâcher des oeillades sur blondie (ou sur lui, tiens, hé ! et pourquoi pas ! t'es pas la seule bombe soeurette !), le gars a le regard bas et fuyant. Billy dévie légèrement sa marche de sorte à s’approcher de lui, et obliger blondie à s’éloigner au contraire vers leur droite. Hors de portée. "(…) a magic outage in about sixteen minutes, twenty-three seconds." Le vampire papillonne des yeux. Il tourne la tête vers elle. "What? - So when the spells drop, you grab the clock, I grab the bas-relief, and adieu! - Wait. What?" Le rire nerveux de blondie le crispe jusqu’à la mâchoire. Il réalise seulement maintenant son état émotionnel - l’autre coeur qu’il entendait vriller conjointement à celui du type était en fait le sien.

Encore groggy par la confidence, Billy manque rater la marche mais blondie le prévient. "Watch the step!" Il sautille d’une godasse à l’autre, arrivant dans une salle où tout le monde est sur son trente-et-un - voyez une mouche à merde ? voyez une pièce montée ? et bah c'est lui, déboulant là où il faut pas, entre la meringue et le coulis. C’est instantané : toute l'assemblée l'horripile. Il en oublie jusqu’à Madame C-A-S-T-A-I-G-N-E, ses gestes impérieux et son dédain banalisé. Quand ils s’assoient, Isla (Isla) est à côté de lui comme une camarade de fortune, tandis que l’assemblée, observée d’un regard circulaire, est autour d’eux comme une meute de chacals. Billy n’a jamais aimé les collectionneurs. Il les aime encore moins dans cette salle souterraine, sans fenêtres ni issue de secours directe. Ses grandes billes, pour une fois plissées derrière un froncement de sourcils nerveux, trébuchent sur la Marque d’un des invités. Il se ratatine un peu sur son siège, tentant d’échapper aux radars du Mangemort comme s’il n’était pas ce grand gus mal fagoté qui faisait déjà horriblement tâche dans le décor. "Oh ssshit", siffle-t-il entre ses dents pointues, au même moment où Isla soupire d’aise et lui attrape la main. Le corps de Billy a un remous de surprise, parce que le contact est froid, morbide et sec, sans que ça ne l’encourage pour autant à s’échapper de la prise (Billy est après tout froid, morbide et sec).

"It's so beautiful." L’engouement d’Isla traverse son bras et rejoint celui de Billy qui le ressent comme s’il était à lui - il s’en étonne, il n’est pas particulièrement emphatique mais ses capacités sensorielles de vampire lui ont toujours permis d’être en phase avec les êtres les plus habités (en émotions… en n’importe quoi, vraiment) et Isla, derrière son crépis de façade ni assez lisse pour passer inaperçu, ni assez dégradé pour inquiéter, est une maison en feu. Ses doigts se serrent un peu plus contre les siens. "Hey, blondie, I hate to rain on your parade but… (il s’approche d’elle, sans chercher à atteindre son profil de toute manière plus haut perché que le sien - d’autant qu’il continue mordicus à vouloir se ratatiner sur son siège pour passer inaperçu) … okay, first of all, I don't have the gloves anymore… and second of all, there's a fucking elephant in the room, I mean didn’t you see the big fascist on yoUR LEFT?!"

Quelqu’un s’agace d’un shhhhh! qui fait grimacer Billy de contrariété. Il zieute de traviole la vieille dame en velours pourpre assise derrière eux, laquelle lui renvoie un regard doublement plus noir. Ça a le mérite de le calmer (réflexe légèrement oedipien, ici). Plus bas, cette fois, puisqu’on insiste. "I mean I love bad plans, I really do; I eat them for breakfast yada yada yada, but err--can’t you just buy the thing like everyone else? 'cause, y’know, people might get a bit nervous if a spell drops and we’re seen leaving with the goods under our arm right after that…" Billy est devenu bavard. C’est une constante, ça : qu’importe qui il a en face, quand il est nerveux, c’est un moulin à paroles. Il réprime un frisson. Un frisson d’excitation, bizarrement - il en est arrivé à un point dans sa vie où, même conscient du danger, toute situation foireuse lui semble mille fois plus palpitante que de moisir derrière un bureau de la VB. "And yes, by people I mean that big fascist on your left who’s probably a huge fan of AK’s…" Le pif de Billy se lève en direction du profil racé. "I, personally, am not." Slightly unhinged but surprisingly lucid, comme dirait Bugs.
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Islabeth Castaigne
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Âge : trente ans (21/12).
Occupation : archiviste à l'AMI (Arcane Mysteries Institute) et all around cryptid.
Allégeance : kekoi??
Particularité : voyante, troisième oeil, legilimens (intermédiaire), maudite (marque d'Hastur).
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Quand Billy Barlow rend à Isla une rapide étreinte de ses doigts, elle sent un frisson excité et enthousiasmé lui remonter le long du bras. Ses yeux bleus sont rivés sur l'horloge, mais elle le sent se tourne vers lui; et c'est ainsi que, du coin de l'oeil, la marque rouge hideuse encrée sur sa joue se rappelle à elle.
Les doigts d'Isla deviennent flasque entre ceux du vampire. Elle est soudainement particulièrement consciente de chaque millimètre de peaux qui se touchent. Elle n'ose pas soustraire sa main à celle de William; garde à la place ses grands yeux humides rivés sur leurs pattes, l'une translucide aux veines bleues, l'autre dorée et constellée de tâches brunes.
Isla se fait la réflexion, pas pour la première fois, qu'ils sont vraiment très différents.

"Hey, blondie, I hate to rain on your parade but…" Elle fronce les sourcils en relevant les yeux vers lui, l'air embêtée par avance que son employé (parce qu'elle ne peut pas le voir autrement) trouve quelque chose à redire à son plan. "...okay, first of all, I don't have the gloves anymore… ("What?!") and second of all, there's a fucking elephant in the room ("Where?!"), I mean didn’t you see the big fascist on yoUR LEFT?! ("Uh?!")" Isla s'était penchée vers lui pour mieux l'entendre, pliant par la même son cou dans un angle à l'apparence inconfortable, et elle sursaute quand il hausse la voix. Elle profite du sursaut pour faire tourner sa tête comme sur un pivot, pour regarder la cibe de l'inquiétude du vampire. Elle fronce les sourcils, et tourne de nouveau son regard vers son compagnon. "What fascist? Guillaume, that's just a Death Eater." Elle rit légèrement, un son carillonnant (genre carillon en pleine tempête) en utilisant sa main libre pour tapoter celle de William. Aussi habilement qu'elle le peut (c'est à dire maladroitement et de manière awkward), elle retire son autre main de l'emprise du vampire. Discrètement (c'est à dire pas du tout, dans un spasme incontrôlable), elle essuie sa main sur le tissu poussiéreux de sa paume. "Nothing to worry about. We're all friends here!" Isla en profite pour adresse un sourire aux gens autour d'eux, notamment ceux qui louchent sur la marque rouge de William, et ceux qui rouspètent sous leur respiration qu'elle soit trop grande et mériterait d'être au fond de la salle.

Plutôt que de regarder un silence courtois qui ne pourrait que faire du bien à tout le monde, William insiste: "I mean I love bad plans, I really do ("What do you mean, bad?"); I eat them for breakfast ("You eat?") yada yada yada, but err--can’t you just buy the thing like everyone else? ("Preposterous!") 'cause, y’know, people might get a bit nervous if a spell drops and we’re seen leaving with the goods under our arm right after that… ("Hmm...") And yes, by people I mean that big fascist on your left who’s probably a huge fan of AK’s…"
La mention du sortilèg de mort a, au moins, le mérite d'arrêter Isla dans ses interruptions insupportables. Son regard distrait et sautillant de détail en détail (l'horloge, la marque de Billy, un de ses poils de moustache mal dressé, l'horloge, le maître de cérémonie qui consulte sa montre, l'horloge, l'attache du collier autour du cou délicat de la sorcière en face d'eux, l'horloge, les joues mal rasées de Billy - bref) redevient acéré et inquiet, s'enfonçant profondément dans le regard du vampire.

"I, personally, am not." Elle le dévisage, avec intensité et sérieux. Ses traits retombent de leur expression vaporeuse habituelle, et semblent soudainement être taillés dans de la pierre: elle n'a jamais plus ressemblé qu'à sa mère en cet instant précis, dure et dangereuse, comme si un orage venait de s'abattre sur ses pensées.
Pourtant, c'est une carte du jeu de sa soeur Islene qu'elle sélectionne pour répondre à Billy. Sa bouche se tord d'un sourire piquant et sa voix s'enroule d'un miel sirupeux et désagréable, d'une amicalité froide qui remet à sa place; la condescendance est un langage que les Castaigne apprennent dès la naissance, en plus du sumérien et du cambrien de circonstance. "Tell me, Billy," souffle-t-elle avec un regard où ne brille aucune de la fausse sympathie que son visage essaye pourtant de projeter, "unless our friend here has abilities beyond those of the Lord himself, how exactly is he going to throw an AK if there is a magic outage? Have you been listening?"

Isla soutient le regard de William pendant quelques secondes de plus, avant que le sourire ne disparaisse. "Now stop making a fuss and drawing attention onto ourselves." Remember your place, dit-elle sans dire, ses yeux revenant sur l'estrade. Sélectionnant une deuxième carte du jeu d'Islene, Isla se redresse sur son siège, faisant craquer sa nuque d'un bruit déplaisant (concert de protestations venant des rangs du fond de la salle). "As for the gloves, I'm sorry to say it doesn't sound like my problem, Guillaume. You shouldn't have given them up. Figure it out."

Les lumières magiques, déjà tamisées, baissent de nouveau d'intensité. Comme la marée qui se retire subitement sur la plage, le visage d'Isla se transforme de nouveau, les coins de ses lèvres s'étirant dans une grimace ravie. "It's about to start!" chuchote-t-elle avec entrain, en sortant d'une des poches de sa vieille robe le programme.

L'horloge ne passe qu'en neuvième place, et le bas-relief en dernier, ils ont donc pas mal de temps devant eux.

Isla ne se préocuppe pas des autres ventes, ou du silence qui s'est soudainement instauré entre le vampire et elle. Elle garde une attention de rapace sur l'estrade, et ne jette pas le moindre coup d'oeil à sa montre jusqu'à ce que les seize minutes soient presque écoulées.
Le bas-relief a été déposé au fond de la salle avec les autres oeuvres. Il y a eu quelques ventes, quelques conversations, quelques blagues étant tombées à l'eau de la part du maître de cérémonie. L'horloge est toujours là où elle était quand ils sont entrés dans la pièce. Ses aiguilles n'ont pas bougé d'une millimètre, mais Isla a l'impression de sentir les centaines d'engrenages qui bougent lentement en son sein, cran par cran, millimètre infinitésimal par millimètre infinitésimal.

"Forty-five seconds," souffle-t-elle à l'attention de son compagnon d'infortune. La vente continue comme si de rien n'était, un lot étant remplacé par un autre par des handlers sur l'estrade, le maître de cérémonie passant un mouchoir brodé sur son front luisant de sueur.

La main d'Isla s'aventure jusqu'au bras de Billy et ses longs doigts osseux s'enroulent autour de son poignet. Elle lui adresse un sourire quand il se tourne enfin vers elle. Sans décorum ni forçage, les sourires sincères d'Isla sont malaisants, mais bizarrement chaleureux. "Do you trust me?" Quant à elle, Isla fait confiance à son petit frère. Personne d'autre n'aurait pu prévoir un tel évènement magique à la seconde près; et à personne d'autre elle ne vouerait cette confiance aveugle.
L'idée de faire quoique ce soit aveuglément est terrifiante pour n'importe quel sorcier.ère divinatoire. De ce fait, Isla tourne le bras de Billy pour présenter sa paume, dans laquelle elle dépose quelque chose de visqueux et de sphérique, sur lequel elle replie ses doigts de force. "Eat it whole, it'll allow you to see in the dark for a few minutes." Elle ne lâche pas son regard. "Am I wrong to trust you in this matter, William, do you think?"
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Billy Barlow
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Billy Barlow
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Occupation : Hound absolument pas zélé ni impliqué de la VB.
Allégeance : A son cul, vous dirait-il volontiers, mais les circonstances ont fait qu'il sert depuis 2003 le gouvernement sorcier.
Particularité : Quart de triton (facilités en magie curative et bonne résistance générale, sans compter le caractère de merde). Vampire depuis 1781. Maître rākau (discipline ancestrale qui lui permet de savoir combattre avec n'importe quelle arme blanche ; couplé à sa magie sans baguette ça fait des étincelles). Maudit par le pacte du Ba en 1979, il a été obligé de protéger Jiménez père, et doit protéger aujourd’hui Jiménez fils.
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"Tell me, Billy, unless our friend here has abilities beyond those of the Lord himself, how exactly is he going to throw an AK if there is a magic outage? Have you been listening?" Billy n’a pas bronché de toute la tirade. Il est resté bas, levant sur les yeux froids le surplombant ses grandes billes d’ahuri. Quelque chose s’est mis à couler le long de son épine dorsale, une lave épaisse et lourde, étonnamment glaciale, qui a fini par s'arrêter au niveau de ses reins. Il la sent se rigidifier, l’emporter avec lui dans sa fossilisation naturelle ; l’empêcher de faire le moindre mouvement, de dire le moindre mot. Il a l’impression qu’une éternité s’écoule avant de pouvoir s’arracher au regard inquisiteur pour river sa gueule en direction de l’estrade. Ses bras se sont croisés, et dans une moue bougonne, presque drôle et bête à voir, il marmonne sous sa moustache que biensûrilaécouté. Il a perdu 250 ans. N’est plus qu’un enfant qu’on gronde.

La tension dans ses muscles s’est cependant aggravée. Elle le tire de toutes parts comme on écartèle un supplicié. Sa colère est revenue, sifflée par le sentiment d’injustice, et elle rôde sous ses chairs en grignotant le peu de maîtrise dont Billy se sent soudain pourvu. L’envie de se jeter sur la sorcière et lui laminer son visage si lisse et si laiteux et si condescendant flotte longtemps dans ses noisettes antédiluviennes.

"Now stop making a fuss and drawing attention onto ourselves." Le genou droit de Billy se met à trembler. Son talon donne des coups saccadés contre le sol. Presque aussi audibles que les craquements d’os que provoque le corps de la Castaigne qui maintenant s’étire. "As for the gloves, I'm sorry to say it doesn't sound like my problem, Guillaume. You shouldn't have given them up. Figure it out." Le genou droit s’arrête soudain de trembler. Billy ne décroche pas de l’observation de l’estrade en face ; des pellicules du maître de cérémonie tombées en poudre sur ses épaules ; de l’accroc de couture sur le rideau en satin se trouvant derrière lui ; et encore au-delà, l’ombre de la solitude qui avance et couvre tout, le rideau, le maître de cérémonie, l’estrade, l’auditoire, Billy et sa chemise à fleur qui fait toujours aussi tâche. Il se sent remis à sa place. En serre les crocs de honte. Le genou droit repart dans une embardée nerveuse qu’on entend finalement peu, si ce n’est au froissement du jean délavé contre la chaise en bois.

Un autre bruit, en dehors de celui évident des enchères, se démarque en revanche distinctement. Toujours le même. Toujours ce cœur. Billy tend l’oreille, puis pivote de trois-quarts sa tronche cette fois en direction d’un angle de la salle. Le gorille de tout à l’heure a un nouveau pic d’adrénaline. Il le lorgne de travers, avec une méfiance que sa colère dédouble, puis sans raison, il passe au Mangemort qui l’inquiète tant, à quelques sièges de là. Billy n’arrive pas très bien à cogiter. Il est parcouru d’émotions terribles et pulsions désastreuses. D’une tristesse enfantine aussi qui l’oblige à l’inertie. Il se demande ce qu’il fout là. Et pourquoi Bernie sort avec une fille pareille. "Forty-five seconds." Le vampire se redresse enfin sur son assise. Il prend plusieurs bons centimètres, de haut comme de large, et n’arrête pas d’agripper les accoudoirs même après qu’il se soit mis droit. Le toucher de la Castaigne le prend à nouveau pas surprise. Qui est cette fois accompagnée d’un sentiment de répulsion pour le coup épidermique. Il la regarde sans émotion. Ou plutôt avec un trop-plein, qui prend dans ses iris la forme d’un marasme.

"Do you trust me?" Un ricanement amère lui répond depuis narines. Puis quelque chose de rond et de visqueux est posé dans sa main, qu’elle contraint à se fermer. Billy veut s’arracher à sa poigne et relâcher ce qu’elle y a mis. La seule chose qui l’en empêche vraiment est précisément la méfiance qu’il éprouve soudain, avec vigueur et empressement, à l’endroit de la Castaigne. "Eat it whole, it'll allow you to see in the dark for a few minutes. Am I wrong to trust you in this matter, William, do you think?" Il arrache enfin son poing aux doigts arachnéens. D’une manière délibérément brusque. "I can already see in the dark, blondie, I’m a vampire." Billy s’est fait méchant. Les crocs à l’air et les traits fermés. L’aura soi-disant impressionnante, comme une caricature de son genre. Il se rafistole en direct un semblant de fierté (c’est moche à voir et très anodin). "Or maybe the magic outage will make me human again." Sur sa langue pâteuse et pleine de sève, un filet d’intérêt coule sans discrétion. Il se surprend à espérer qu’au moins la malédiction du Ba soit levée. Et qu’elle ne le retrouve jamais plus.

"Y’know what. Fuck it." Il gobe d’une traite ce qu’elle lui a mis dans la paume. La déglutition est soulignée par une grimace. "We'll get out of here alive, you can trust me on that." Sans que la Castaigne n’ait à le lui dire, il le devine : five seconds. La saccade du genou droit empire.


Dernière édition par Billy Barlow le Jeu 1 Déc - 11:23, édité 1 fois
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Islabeth Castaigne
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Billy lui arrache l'oeil de Demiguise de la main d'un geste brusque, qui fait tressauter un muscle frustré dans la mâchoire d'Isla. "I can already see in the dark, blondie, I’m a vampire. - You can?!" Elle est véritablement surprise, et intriguée, détaillant non sans une mesure de dégoût les crocs luisants de l'hémovore - ils sont dangereusement proches d'elle, mais Isla sait qu'il ne lui fera pas le moindre mal. Comment une machine à tuer comme Billy, un Hound de surcroît, soit devenu si inoffensif à ses yeux est un mystère.
Tout ça grâce à son cher Bernardo - Isla ne se fait pas d'illusions que le vampire ne ferait que peu cas d'elle sans l'existence de son copain. Il faudra qu'elle se rappelle de le remercier (d'une manière ou d'une autre). "Or maybe the magic outage will make me human again." Elle s'esclaffe, bruit de papier de verre sur aluminium. "Maybe. In any case, it won't hurt you at all," promet-elle. C'est exactement ce qu'elle a dit à Bernardo en lui offrant le fameux collier qui, indirectement, les a tous les deux menés ici.
"Y’know what. Fuck it." Isla lui adresse un sourire conciliant en le voyant obéir. "We'll get out of here alive, you can trust me on that. - Good boy," souffle Isla en attrapant sa baguette qui se met à luire, alors que l'obscurité de la cave reprend ses droits sur les lumières magiques.

En plus de lui permettre de voir (mieux?) dans le noir (can vampires really do that what the heck), l'oeil de Demiguise le rendra quasiment invisible, et intraçable par la magie divinatoire. Isla, quant à elle, ne pourra compter que sur sa manière inquiétante de se déplacer silencieusement: à avoir trop vécu avec des fantômes, elle est devenue maîtresse dans ce domaine.
Alors que quelques voix s'élèvent et que quelques sortilèges - inutiles - sont soufflés pour pallier à la soudaine tombée de l'obscurité, elle se lève et se met à compter ses pas. "One two three, then seventy-three degrees to the left, four five six, forty-nine degrees right..." Elle rentre dans quelqu'un - le mage de cérémonie. "WHAT THE HELL IS THAT-- - Shhh..." Plus un bruit ne traverse ce côté-là de la pièce, alors qu'elle referme ses mains, qu'elle a gantées dans le noir, sur le bas-relief. Elle espère vraiment que Billy a pensé à mettre ses gants pour l'horloge. Son vernis est délicat, et elle détesterait garder une trace de l'existence du vampire dans sa vie. Les gens comme lui sont faits pour être oubliés.

"Guillaume, par là, viens ici, Guillaume," chuchote-t-elle à plusieurs reprises, avant d'enrouler sa main autour du bras du vampire quand elle le sent près d'elle; elle le traîne, aveugle mais sûre d'elle, dans les couloirs du staff qui s'enfoncent un peu plus dans la cave, avant de remonter à la surface à l'arrière du pub après quelques portes normalement verrouillées magiquement et désormais inutile. Ils ne croisent personne: tout le monde est bloqué à l'intérieur. Et tout le monde s'est mis à hurler mais Isla y est tellement habituée qu'elle ne se retourne pas.
Quand ils sont de nouveau enfin sous le soleil, Isla plisse légèrement des yeux et relâche Billy, raffermissant sa prise sur le bas-relief. Elle n'a eu aucun mal à avancer dans les couloirs mais désormais semble galérer à porter l'oeuvre beaucoup trop lourde, grimace et soupire et respire fort et jette des regards au vampire, sans pour autant vocaliser son envie qu'il le lui prenne des mains.
Derrière le pub, une des petites criques corniques s'étend, déserte et silencieuse. Même les vagues semblent avoir été effacées par la magie; le monde a l'air d'être en pause, et Islabeth inspire profondément.

"See, it wasn't so bad, was it?" fait-elle d'un ton léger, en continuant de réajuster sa prise sur le bas-relief. "Bernardo will be there any second now - oh, here he is!" Elle laisse tomber le bas-relief avec un thump sur le sol et commence à faire des grands (inquiétants) signes du bras en direction de Bernardo qui, effectivement, arrive en bateau jusqu'à eux. Isla adresse un sourire resplendissement froid à Billy. "He'll row us to the next creek so that we can Apparate. A perfectly well-executed plan, master Barlow, thank you! We make a pretty good team, I'd say." Isla retire posément un gant et lui tend la main, en penchant la tête sur le côté, sans chaleur ni mesquinerie. Le geste complice devient impérieux quand elle tourne le poignet pour présenter sa paume au ciel: "Could you please give me the eye back? It's worth a pretty penny and I'd like to use it again. I hope you didn't chew on it too much..."
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Billy Barlow
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Au lieu que tout se précipite comme Billy le pensait, tout ralentit autour d’eux comme si une chape de plomb s’était abattue sur la salle. Il entend distinctement les murmures s’élever, les rythmes cardiaques battre nerveusement et les corps chauffer sous la tension - tout autant d’éléments qui lui donnent envie de fondre dans la masse et bouffer les jugulaires de ces messieurs dames.

S’étant levé d’un bond quand la panne a démarré, Billy se faufile déjà jusqu’au type à qui il a filé les gants pour les lui reprendre ; problème, il a beau lever sa truffe à une hauteur correcte, l’odeur du gorille a disparu de toutes les autres odeurs. "Man, where the fuck-- - WHAT THE HELL IS THAT-- - Shhh..." Immobilisé dans son coin d’ombre, le vampire a tourné la tête en direction de l’estrade où il voit Islabeth bouger sans trop comprendre ce qu’elle fait. Puis il tourne sa gueule en direction de la sortie, soudain très tenté de l’abandonner à ses magouilles - et un potentiel accident, oh non - avant de se souvenir qu’elle lui est utile ; enfin à Bernie ; enfin bref. Billy se renfrogne et pirouette pour la rejoindre avant de tomber nez à nez avec le Mangemort qui pointe devant lui sa baguette en s’échinant à lui faire cracher des sortilèges. Le vampire croit d’abord que sorcier l’a repéré malgré la noirceur les enveloppant, puis réalise que non, quand les yeux presque hébétés et définitivement exorbités du Mangemort passent sur lui sans le voir.

"Guillaume, par là, viens ici, Guillaume." La Castaigne n’a pas besoin de parler trop fort pour qu’il l’entende sans difficulté ; il suppose, une première fois, qu’il est encore bien vampire (ugh…?). Billy se fraie un chemin entre les corps, d’une manière étonnamment silencieuse et discrète compte tenu de sa présence habituellement envahissante, et arrive près de l’horloge qu’il saisit de ses grosses pattes non gantées. Elle n’est pas lourde, pas autant qu’elle le devrait, et pourtant son poids traverse les muscles des bras de Billy pour lâcher sur ses épaules une pression désagréable. Il grimace. La regarde cependant avec un intérêt dédoublé - moins de connaisseur que de pillard. Islabeth l’accroche et Billy se sent tiré dans sa direction, qu’il suit sans protester.

Quand ils sortent Billy sent la lumière du soleil cramer ses pauvres petits yeux ; il suppose, une seconde et dernière fois, qu’il est encore bien vampire (ugh…). Râlant dans sa barbe en poussant des geignements de bête il bascule l’horloge des Castaigne d’un côté pour aller chercher de son autre main une paire de lunettes qu’il tire et place sur son nez. La vue étant déjà plus supportable il jette un coup d’œil vers sa droite où il perçoit plein de petits mouvements gênés se produire. Islabeth se démène avec le bas-relief qu’elle porte de ses longs bras maigres et blêmes et Billy la lorgne de derrière ses verres noirs en s’en désintéressant aussitôt qu’une mouette leur passe au-dessus de la tête. Il lève le nez et regarde distraitement le volatile traverser leur position. "See, it wasn't so bad, was it?" Billy prend sincèrement le temps de réfléchir. Ses noisettes précautionneusement couvertes fixent un long moment la course de la mouette. "Yep…", avoue-t-il, presque surpris. S’il omet son horripilante acolyte, Billy s’est, tout compte fait, plutôt marré ; ça créé un petit coin de frustration en lui, comme s’il ne s’agissait là que d’un avant-goût et qu’il attendait une suite plus forte encore en terme d’adrénaline et de risques encourus (adventure!!!).

Il réajuste sa prise sur l’horloge antique en jetant cette fois un œil derrière eux, en direction des hurlements feutrés. "We should-- -  Bernardo will be there any second now. - Say what?! - Oh, here he is!" Après s’être retourné précipitamment vers Islabeth, Billy regarde le point au large vers lequel elle agite ses grands bras - il voit celui droit passer à une ou deux reprises dans son champ de vision, comme une branche d’arbre malingre secouée par le vent. "You gotta be kidding me…", pousse-t-il en guise de plainte, d’ores et déjà mentalement épuisé par les plans foireux dans lesquels copain et copine s’entraînent - régulièrement - alors même qu’il essaie - perpétuellement - de garder Bernardo en vie. "Couldn't you get another of your minions to do it blondie?", continue-t-il de râler, jetant un nouveau regard derrière eux pour s’assurer que ni fachiste(s)™ ni gorilles ni autre(s) sorcier.ères mal luné.es n’ont réussi à traverser les portes scellées pour venir les cueillir.

"He'll row us to the next creek so that we can apparate. - (roulement d’yeux) Of course he will… - A perfectly well-executed plan, master Barlow, thank you! We make a pretty good team, I'd say. - No we don’t", s’agace le vampire, continuant de jeter des regards nerveux entre la sortie et le rafiot de Bernardo, avant d’en revenir à Islabeth pour qui il dégage sa main dans un soupir gras, "but yeah, in a way we do", lui concède-t-il, tendant sa dextre en pensant bêtement qu’elle veut la lui serrer. Voyant que la main de la sorcière se retourne au dernier moment, celle du vampire se fige, suspendue en l’air. Billy se sent complètement con.

"Could you please give me the eye back? - The? - It's worth a pretty penny and I'd like to use it again. I hope you didn't chew on it too much... - Oooh, yeah, that eye" Le vampire opine derrière ses grosses lunettes noires de rockeur au rabais. Puis hausse les épaules d’un air penaud. "Sorry love, I swallowed it." Il ramène sa main à lui pour reprendre son portage de l’horloge. "But don't worry, I'll puke it up, eventually." Il sourit doucement, avant de préciser comme si c’était un petit secret entre eux. "Can't do it on command…", torsion de lippes, "vampire thing." Comme de voir dans le noir, n’est-ce pas, ce dont elle a eu l’air vachement au courant. Billy fait le pari qu’elle ne connaît en fait rien d’eux si ce n’est qu’ils sont repoussants et bons qu’à sucer (ambiguity intended) ; aussi il est sûr qu’il peut lui faire avaler n’importe quoi à ce sujet - revanche karmique, dira-t-on. Et il a très envie de lui faire croire à ce bobard, justement parce qu’il n’a aucune intention de lui rendre le petit machin visqueux et sphérique qu’elle lui a refilé. Le peu de temps qu'il l'a testé, ça lui a été franchement utile... qui sait quelles autres bonnes (?) surprises lui réserve cet œil. "I'll give it to Bernie as soon as it's out - ah, here he is!" Le vampire tourne les talons sans plus d’éclaircissements, l’horloge toujours dans les bras, et file rejoindre l’intéressé slash prétexte qui débarque enfin.
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