(don't) call the police

N2 du Ministère, VB - début décembre 2007

Un coup sec te réveille de ta sieste. Jusqu’ici en équilibre sur les pattes arrières de ta chaise, tu manques tomber à la renverse et te rattrapes de justesse au bureau. "Wake up Barlow!" La voix nasillarde de Rudd est une musique pour tes oreilles. D’un air encore endormi, tu lèves le regard sur sa carrure tirée à quatre épingles. Un wannabe-Yaxley dans toute sa splendeur. "'sup Rug?" Il s’étrangle. Devient si rouge de colère que tu lui boufferais les joues comme on croque dans un fruit mûr. "Don’t. Call me. Like. That." Les paumes que tu lèves en signe de reddition retombent aussi mollement qu’elles se sont soumises à l’autorité de ton Handler.

Enfin. Ancien Handler. Il y a quelques jours, Rudd t’a informé du transfert d’Amity Safaatauemana, une ancienne de la BPM venue croupir dans vos rangs (ce ne sont pas ses mots) (promue au service de la Wizard Values Defense Brigade, ont plutôt été les siens, en détachant bien chaque syllabe comme s’il récitait un discours pompeux). Amity doit prendre sa suite. Une décision qui ne lui est pas revenue mais qu’il prétend avoir soufflée à la hiérarchie. "Sure, whatever you say Rug." Difficile de dire si tu le fais exprès ou si t’es encore dans le coaltar (Bernie a eu une journée chargée donc, par extension, t’as eu une journée chargée). Ton coéquipier des jours heureux réagit au quart de tour et pointe sa baguette sur son glyphe au poignet ; un frisson traverse ton échine, où t’as l’habitude de sentir le lien magique t’obliger à l’immobilité, mais, à votre grand étonnement, rien ne se passe. "Oh, right. I’m not yours anymore." T’appuies sur le mot en dégoulinant de tristesse. "Would you just- just, shut up, oh my Lord, you never shut up!!"

Sa baguette s’est braquée sur toi dans un mouvement nerveux (t’es à peu près certain qu’il consomme lui aussi du crimsonbull, quoiqu’à un niveau bien moindre que celui de son idole, sinon quoi tu te serais déjà mis à loucher sur sa carotide comme tu louches sur celle de Yaxley). D’un recul lent, tu t’enfonces dans ta chaise en te frottant un bout de lobe. Geste machinal couvrant ta propre nervosité, et le besoin d’occuper ta main et son envie pressante d’envoyer entre les deux yeux de Rudd l’une de tes lames. Une silhouette s’approche à point nommé du bureau, forçant Rudd à redescendre sur terre et baisser sa baguette. C’est, tu supposes, la fameuse Amity. Parce que ça n’est clairement pas ton ancien coéquipier qui ferait l’effort de vous présenter. Dans un soupir agacé (vexé ?) il adresse un salut expéditif à la nouvelle venue et tourne les talons. "Good luck with that!", entend-on dans son sillage, aussitôt rattrapé par ton : "don’t mind him love", qui fait lever au plafond certains regards de Handlers, "he fell into a big cauldron of foul brew as a child, a fucking tragedy." Inventer des rumeurs stupides à propos de Rug comptant parmi tes hobbys favoris (comptant littéralement, ça te vaudra bien +3pts dans votre tableau des scores que vous vous disputez avec Hunter).

Sans te lever de là où t'es, tu t’affales sur le bureau au milieu de la paperasse et des dossiers, en tendant ta main froide. "Billy Barlow! At your service." A ton grand sourire, on se demande si t’as bien conscience d’à qui tu t’adresses. Certainement pas à quelqu’un qui va te serrer la pince ; les œillades que continuent de vous glisser certains autres Handlers sont éloquentes de sarcasme.

(don't) call the police

N2 du Ministère, VB - début décembre 2007

Quand Mite pose enfin (dans le sens finalement, hein) un pied de l’autre côté, elle ne saurait pas dire si elle a la silhouette bossue à cause du regard de Silver qu’elle sent très nettement derrière les stores mal fermés de son bureau, ou à cause du poids de ses ancêtres (et, tbh, de la poignée de Schumacher survivants) qui doivent bien lui cracher à la gueule, ou encore à cause du carton rempli de vide et de trucs globalement inutiles qui la camoufle en partie. (Ou à cause de sa giga cuite de la veille, p’têtre que c’est pas une hypothèse à écarter aussi vite qu’elle le fait). Yaxley lui indique son bureau d’un geste très vague qui la laisse globalement se démerder et errer entre les tables (pourquoi ils ont encore plus de sièges vides que les HWW, c’est possible même ?!), du moins jusqu’à ce qu’elle avise le loser qu’elle est censée remplacer (Ruth. Rug. Quelque chose comme ça.) Retenant son soupir las et s’efforçant de garder les yeux ouverts, Amity prend sur elle pour laisser poindre du carton un air sympathique (qui lui fait des crampes au visage — c’était vraiment une longue soirée) ; mais Rub la dépasse finalement sans grande considération, un "Good luck with that!" dans son sillage, dont la conséquence principale n’est qu’un (faible, fatigué, affligé) haussement de sourcils.

Mite est un peu déçue : elle n’est pas franchement là de gaieté de coeur, malgré l’enthousiasme contagieux de Corban et la volonté (suspicieuse) qu’il a mis à la débaucher de son bureau historique (auquel, à quelques mois près, elle aurait probablement fini par s’enraciner — un mal pour un bien, donc, qu’on lui a dit) (qu’elle s’est dit) (c’est pas très clair). Elle a même suivi les conseils des divers pontes (même si Silver lui a probablement dit tout ça pour se foutre de sa gueule derrière) — est venue en chemise (bon, ok, planquée sous son habituel hoodie noir pas franchement propre), s’est même lissée la moitié des cheveux (après elle aurait vraiment été trop en retard et elle savait pas trop quelle était la politique pour les retardataires de la VB encore). Elle a essayé de sourire à Prewett à la machine à café, a mis une plus franche bourrade dans l’épaule à Buchanan qui puait bien l’alcool aussi pour dix heures du mat’ et s’annonçait donc clairement comme son futur allié au sein de cet environnement hostile et un peu trop aseptisé (Corban est clairement maniaque). Pour le reste, elle a fait comme Silver lui a dit de faire (ne pas trop penser à quoi que ce soit parce que “vraiment tous les Brigadiers sont cons comme des balais”), et un peu comme Olivia lui a dit aussi (penser à tout et regarder tout — et c’est bien pour elle que Mite tente de garder les deux yeux ouverts depuis ce matin). Elle est à peu près sûre d’avoir déjà identifié deux suspects depuis son arrivée (sans compter Al-Massri qui lui fait clairement du pied, l’homosexualité c’est pas interdit du coup à la VB….?) ; les calculs sont bons, Rashford va être contente, et Mite va pouvoir continuer à ne pas se regarder dans une glace. Yay.

Coup d'œil machinal à ses phalanges encore marquées par le visage de sa référente OdP (quelle maladroite, cette Vanessa, à venir se placer répétitivement sous ses poings), avant de relever les yeux vers son nouvel…. équipier. "Don’t mind him love." Mite se retourne un peu pour regarder ses…. collègues et se demander si ce sont des éléments de langage courants ici ; revient à…. Billy ?? (il n’a pas du tout une tête de Billy, c’est totalement un nom emprunté) sans décider de lui en tenir plus rigueur que ça, dans le doute. "He fell into a big cauldron of foul brew as a child, a fucking tragedy. - Did he?", elle répond finalement sur un ton globalement dénué d’intérêt (étant une super enquêtrice, Amity a vite compris que Rune était un tocard au pire, un wannabe Yaxley au mieux) (elle n’est pas bien sûre duquel est le pire).

Mite regarde plus franchement son…. partenaire, toujours son carton dans les bras ; il ne se lève pas, bon. Si Silver ne lui avait pas mis la gâchette sur le front, elle ne l’aurait sûrement pas fait non plus. "Billy Barlow! At your service." Attraper sa main après un temps d’hésitation manque d’occasionner un premier drame au sein du Bureau (puisqu’elle a toujours son carton dans les bras) ; il est finalement évité de justesse quand la boîte est lâchée sans une once de délicatesse sur le bureau de Barlow. “Mite,” elle grimace au contact de la paume froide, sans prendre la peine d’expliquer que pas Amity non mais t’as vu ce blaze ou non pas Schumacher même si Marsh le dit avec toute la conviction du monde. Pas-Amity-ni-Schumacher finit par reprendre sa main, d’ailleurs, et surtout son carton ; sent bien les oeillades autour d’eux, et laisse pourtant échapper un grognement à base de "I'll pay you to never say this shite again." (ses bonnes résolutions fondent déjà comme neige au soleil) alors qu’elle clopine jusqu’au bureau adjacent. (“At your service”, sérieusement ? Boy you don’t want to go there, qu’elle se dit en grimaçant — elle n’a pas eu (voulu avoir) tout le mémo).  

Parce qu’elle n’a mine de rien pas oublié tous ses engagements, la sorcière se laisse tomber sur sa chaise dans un raffut somme toute honnête (Silver s’en inquiéterait) (s’en inquiète même probablement, toujours planqué derrière ses stores comme le nobod qu’il est). Elle s’active à sortir ses affaires une par une, les disposer sur sa table résolument vide ; s’en enquiert d’ailleurs un peu, alors qu’elle se met à ouvrir compulsivement tous les tiroirs pour n’y trouver finalement qu’une…. boule à neige ? n’étant clairement pas le style de Rup. How boring was that guy, sérieux ? Elle est à peu près sûre qu’il a tout désinfecté avant de partir-- “What are they looking at?”, Mite lâche finalement, son menton venant désigner les multiples paires d’yeux (détournées de justesse) braquées sur eux. Mais c’est peut-être un peu hostile, comme question, et Amity n’a pas oublié tous ses engagements : alors elle entame la conversation de manière vachement plus professionnelle et sympathique, en s’intéressant maintenant au bureau de son…. associé. "I didn't know you lads had your own desks." Allez savoir ce qui l’a le plus induite en erreur entre le brief que lui a tenu Yaxley et le dénominatif hound ; Amity en prend dans tous les cas note avec intérêt. Peut-être que les choses ne sont pas si terribles, ici…. (Des Brigadiers, Amity, la rappelle aussitôt (sèchement) à l’ordre la voix (insupportable) de Silver, quelque part au fond de son cortex cérébral).

"Well I obviously didn't get the full memo, so… (elle fait rouler sa chaise jusqu’au bureau de son…. adjoint, pour mieux partager leurs points de vue sur le reste de l’open office). Brief me. (sous-entendu, sur les autres ringards.) Fuck marry kill however you want it." On pourrait croire que le naturel revient au galop (on aurait raison), mais Mite s’efforce de garder une posture plutôt professionnelle : les coudes cramponnés aux accoudoirs de sa chaise, plutôt que déjà totalement basculée en arrière (et toc), le chuchotement de circonstance (professionnel !!), et surtout les yeux complètement attentifs (presque) à son environnement (et à son…. collaborateur). (Elle note d’ailleurs presque immédiatement une corbeille à papier placée à distance idéale pour y balancer toutes sortes de choses).

Résolument très sensible à son nouvel habitat (à mi-temps, mais tout de même), Amity fronce d’ailleurs subitement les sourcils, posant une question qui la taraude franchement (et qui sort peut-être légèrement du cadre de sa mission, mais bon, déformation corporatiste sans doute). "Do people here even get lunch? (Même Silver se la pose, cette question, c’est pour dire). I swear like half of these people, I've never seen them eating shit." Puis c’est que c’est bien beau tout ça mais… (elle jette un coup d'œil à sa montre cabossée, révélant accidentellement un bout de ses plus beaux (non) tatouages) c’est bientôt l’heure de la pause, non ? Onze heures, à défaut d’une pause clope…? "I mean, I guess you don't really, but…" (Elle s’est tout de même un peu renseignée (see what I did here) sur les hémovores avant de venir). “....Is that offensive?” (Yeux plissés : peut-être pas assez renseignée, en fin de compte). (Sorry Olivia I failed you….)

Y a un truc qui pétille dans tes billes quand elle te serre la main. Clairement, tu t’y attendais pas, comme à peu près n’importe qui présent dans cette même pièce. C’était plus une façon de jauger son serrage de cul qu’un espoir candide de petit Hound bien élevé. Ton sourire s’étale de tout son long. "Mite." Un petit coup de menton et un clin d’œil donnent à votre court et premier échange un air de marrade entre vieux acolytes ; mais, hey, est-ce que c’est pas un peu le cas, avec vos allures de cancres et vos blases passés au sèche-linge ? "Alrighty Mite!" Sa grimace n’arrive même pas à t’arracher cette banane de sourire qui a plus d’une fois ulcéré Rug. "I'll pay you to never say this shite again." Dans un bruit sourd, ton bras retombe dans son lit de paperasse qui, Mite l’apprendra dans peu de temps, n’est absolument pas à toi. "Wha-oh!" Comme si ça faisait tilt dans ta cervelle endormie, tu réalises qu’elle parle de ton savoir-vivre d’esclave lustré entre deux crachats d’insubordination. Se pourrait-t-il qu’Amity 'Mite' Safaatauemana soit the one ?! Pas chiante. Pas constipée. Même pas un peu méprisante. En reluquant son hoodie dégueulasse duquel sort un bout de col de chemise bon marché, tu replies ton bras pour venir coincer ta mâchoire sur le poing que tu fermes, à la manière d’un ado en plein crush (heart-eyes heart-eyes). "Roger that." Note pour toi-même : le lui répéter régulièrement des fois qu’elle soit effectivement prête à te lâcher quelques mornilles pour que tu la fermes (on épargne comme on peut).  

Mite s’éloigne et rejoint l’ancien bureau de Rug, dans lequel elle découvre sa boule de neige super moche que tu lui as offerte au Noël dernier pour te faire pardonner de ses six jours de convalescence à St Mungo’s (O.K. s’endormir en planque n’était peut-être pas le meilleur de tes plans, mais le zèle de Rudyard Rudd Rug et sa propension à passer à l’action sans t’attendre n’a jamais été une bonne idée non plus, en toute objectivité). "What a douche!", tu t’indignes (un peu trop mollement pour être absolument sincère sur le coup porté à ton cœur de partner qui voit son cadeau être abandonné), "err, you can keep it", tu relativises d’un mouvement de pogne. Comme si c’était le must-have des accessoires de bureau (une boule à neige, peut-être, mais une boule à neige qui se renverse toute seule comme une grande en provoquant un désagréable BAM quand elle revient à sa place, pas sûr…). "What are they looking at?" Tu suis son regard. Avant d’en revenir à elle. "The balls on you I bet." Reculant à nouveau dans le fond de ta chaise, tu te laisses glisser pour te caler confortablement contre le dossier trop court, les bras joints et les jambes croisées. "We haven't seen fresh blood for a while." Et t’en sais quelque chose à force de renifler les mêmes fonds de jus depuis des années (encore que, y a quelques jeunes, là…). "No one wants to toil here." De quoi faire s’étouffer le patron dans sa bile. A ta décharge, t’as jamais vu ce service briller par ses exploits, qu’importe le Yaxley à sa tête (il y a peut-être une connexion à faire avec vous autres branleurs qui rouillez les mécanismes de la justice mais, en toute connaissance de cause, tu ne la feras pas). "Not willingly, anyway." Ton grommellement de Hound se perd entre tes babines que Mite s’étonne : "I didn't know you lads had your own desks." Et de t’étonner avec elle en lui jetant un long regard. Puis de bigler sur ledit bureau que tu squattes en le pointant du pouce, sans désentortiller tes bras. "Yep, it’s mine." Avec une fierté mal placée et une mièvrerie stupide, tu croises le regard de ton plus proche voisin sur ta droite qui te renvoie un regard noir. Tu te mets à ricaner un peu salement, avant d’avouer à ton nouvel Handler : "Nah, it’s--" Tu vérifies les ratures que t’as gribouillées sur le coin dudit bureau, sorte de pense-bête diy. "Ah yeh, it’s Nicola’s." Nicola et sa tête d’enterrement. Nicola et son lycan nerveux qui t’aboie (stricto sensu ? allez savoir…) dessus chaque fois que t’approches d’un peu trop près sa niche-- sa chaise. La même chaise en acier et en bois, absolument inconfortable, sur laquelle t’es assis. L'adage qui part à la chasse en mission perd sa place aurait pu être inventé pour toi.

"Well I obviously didn't get the full memo, so…" Avec son siège autrement plus confortable que vos chaises de Hounds, elle roule jusqu’à toi (and that's pretty cool, let's face it). "Brief me. Fuck marry kill however you want it." T’ouvres la bouche comme si t’allais gueuler et la refermes en contenant un nouveau grand sourire sur tes lèvres pincées. Tes yeux se ferment façon prière et tout ce qu’on veut d’hallelujah. You do have a crush. Tu sais pas quelle B.A. t’as pu faire dans tes vies antérieures pour qu’on t’envoie cette nana, mais tu ne pouvais pas rêver mieux pour remplacer ugh-that-guy. Le petit regard qu’elle jette à ton panier (entendre la corbeille) étant, clairement, le clou du spectacle, la cerise sur le gâteau, le-- oh boy t’as même plus envie de pioncer, si ça, c’est pas un signe (spoiler alert : dès demain, tu replonges dans tes siestes). "I'd fuck, err, let's see… Bagshot is the easy choice, cute, thirsty, and asking for it, but Wickham, that's a piece of meat I wouldn't mind tasting…" #1 dans ta liste des VButts, clairement. Après avoir désigné de loin Boris, puis Felix, tu montres discrètement Lucinda, histoire que ta nouvelle coéquipière se repère dans les eaux troubles de votre open-space soporifique."I’d marry Seghezza, who wouldn't, she’s our local queen." Buchanan aurait sûrement à redire là-dessus (the marry-thing? the queen-thing? mhh), mais tu te contentes d’un haussement d’épaule assertif. "Although I could totally marry you", que tu lui ronronnes, en tournant ta gueule et ton petit sourire félin vers elle. "But kill?!", t’écarquilles les yeux avant des les faire rouler dans leur orbite, t’arrachant à la contemplation de ton Handler pour mieux t’enfoncer dans ta chaise dure et tes airs sérieux. "I'd never kill anyone here." L’indignation gargouillant dans ta voix de parfait petit Hound se mêle au regard que tu coules en direction du bureau de Yaxley. [...]

"Do people here even get lunch? I swear like half of these people, I've never seen them eating shit." Mite louche sur sa montre comme pour dire à table. Tu remarques au passage ses graffitis qu’elle a tatoués sur la peau, ce qui te fait te pencher légèrement de son côté et lui attraper le poignet avec une rapidité déconcertante (autant pour un être vivant, que pour un fainéant reconnu). "Is that a dick?!", tu souffles en te marrant, croyant voir un bout sortant de sous sa manche comme la queue d’un vieux dégueulasse. "I mean, I guess you don't really, but…" Tu relâches et te repositionnes, tirant sur le harnais serré autour de ton buste comme tu recroises les bras. Un regard amusé, presque railleur, l’observe en coin se dépêtrer dans son politiquement-correct. "....Is that offensive? — Yeh. Fucking offensive love. I'm getting a divorce, and I'm taking all your hoodies with me." Tu ricanes dans le fond de ton pif. Mite est mignonne à s’inquiéter de ta dignité quand le glyphe qu’elle a au poignet pourrait te buter sur-le-champ. Ça lui donne une aura de sainte, pataugeant sur ses allures de punk et sucrant son rôle de sbire. T’avais pas parlé à quelqu’un d’aussi entier et sympathique depuis… oof. Forcément, ça fait tout drôle. "Y’know what? I think they're self-digesting. That would explain the musty smell and their sorry faces. But we can go to the break room! You can eat, or drink, whatever you like. And I can suck the newborn blood out of my one gallon bottle." Passées les cinq secondes de suspens (de doute ! d’horreur !) pendant lesquelles vos regards se sont scrutés, tu te fends d’un sourire idiot. "Kidding." N’empêche, ça t’a ouvert un de ces appétits…