the taste of blood (toya #1)

@Zoya Strugatsky | décembre 2007

Le soleil était déjà bien bas dans le ciel lorsqu'il pointa le bout de son nez dans la capitale. Discrétion obligeait (photophobie obligeait également mais il préférait moins le souligner). Il avait d'ailleurs tout du mage louche en pleine magouille, style ceux que l'on voyait errer dans l'Allée des Embrumes, avec la capuche de sa cape rabattue sur son minois et sa démarche de type pressé. Régulièrement pourtant, il s'arrêtait pour humer l'air, à l'affut de l'odeur d'un autre hybride (plus particulièrement vampire ou loup garou) qui pourrait signaler la présence de membres de la VB. Rien ne parvenait à ses narines autre que les effluves humaines ordinaires. Entre noël et les fantômes, ils devaient avoir mieux à faire ce qui arrangeait bien Winston. Il continua d'avancer, redoublant de prudence maintenant qu'il s'approchait de sa destination. Depuis sa morsure, il était nettement moins enclin à faire le mariole niveau sécurité même si maintenant il était beaucoup plus dangereux pour ses adversaires. Mais aussi pour ses amis et son entourage et c'était la raison même de son expédition. Il avait failli buter Jesse il y avait quelques semaines de ça, il avait failli mordre sa sœur pendant le confinement de Sweet River et tapait beaucoup trop dans les réserves de sang avec son ascendant vélane. Il craignait de les achever un de ces soirs de fringale où il avait l'impression qu'il pourrait boire jusqu'à l'implosion et de laisser tous les vampires (lui compris) avec les crocs (et là, ok ils pouvaient éventuellement devenir dangereux, surtout Winston qui ne voyait les autres plus que comme des proies à rassurer d'une voix de miel avant de les croquer).

Il en faisait des cauchemars, s'imaginait Perdita baignant dans une mare de sang et lui en train d'y boire et la vision lui donnait faim (ou alors il avait déjà faim). Il s'imaginait aussi planter ses crocs dans la peau du cou de Conan ainsi que de celles de ses colocataires (ils seraient contents, Winston ne parlait pas en buvant), la sensation du sang qui affluerait dans sa bouche, le léger goût métallique dont il raffolait avec la petite nuance propre à chaque hybride (celui sucré des vélanes était tellement bon). Bref, l'ambroisie des dieux ne devait pas être si éloignée du sang (et son deuxième prénom était Apollo, il en tirerait presque des conclusions). Pour faire cesser ses fantasmes (et éviter de les réaliser), Winston avait donc décidé d'agir en créant sa réserve personnelle de sang. Oui, ça allait contre ses petits principes de mec bien à gauche totalement coco sur les bords mais, après avoir pesé le pour et le contre en noircissant quatre-cinq pages de son calepin, il en était venu à la conclusion qu'il fallait parfois être égoïste pour le bien commun. Et comme il ne pouvait décemment pas organiser une campagne de don du sang juste pour sa petite gueule, il avait décidé d'aller siphonner une banque de sang appartenant au gouvernement (peut-être qu'elle servait aux hounds et ce serait bien d'affamer les hounds).

Bien entendu, Winston était un vampélane raisonnable. Son plan était déjà schématisé dans son cahier ainsi que mille scénarios différents en cas d'imprévus et tout ceci serait affiné une fois qu'il aurait fini son repérage (aka sa mission du jour). Il n'était même pas sûr d'aller jusqu'au bout de son cambriolage mais s'en occuper avait le mérite de lui faire oublier sa faim constante. Il s'arrêta à l'angle d'une rue, vérifia des deux côtés que personne de louche n'y trainait et sortit une flasque de sa poche. Il prit une longue gorgée du liquide vermeil qu'elle contenait et s'essuya la bouche du revers de la main, air satisfait peint sur son visage. Tout était bon, il pouvait aller fureter ça et là à la recherche d'une porte mal verrouillée. Winston commença donc son petit tour d'une démarche enjouée, mimant le touriste qui éprouvait un intérêt un peu glauque pour les lieux (après tout, le sang, les hémovores, c'était comme le dernier reportage de la BCBC style envoyé spécial) avant de s'arrêter net. Il connaissait l'odeur de la sorcière qui remontait la rue jusqu'à lui. "Zoya !" s'exclama-t-il d'un ton tout enjoué, tout innocent. Comme si il était normal pour lui de traîner par ici. "Comment vas-tu depuis le temps ? Et la famille, ça va ?" Il était tout sourire (mais sans les dents).

The taste of blood

Winston et Zoya

Décembre 2007

Le temps des fêtes est toujours un moment occupé pour Zoya. C’est le temps de l’année où elle doit sortir son plus beau sourire et toute sa douceur. La belle doit jouer son rôle d’image à la perfection. C’est le temps de vendre, de créer des besoins et de faire une excellente publicité pour le centre commercial des Strugatsky, the Four Seasons. Elle doit s’y rendre presqu’à tous les jours, se pavaner, discuter et vendre leurs produits. Sa présence incite à l’achat, ça met les clients en confiance. Ils se sentent ainsi proches de la grande et puissante famille russe. C’est beaucoup de travail et à la fin de chaque journée, elle est exténuée, mais elle adore ça. C’est loin d’être une corvée pour elle. Elle le fait vraiment de bon cœur. Elle ne feint aucun sourire ou rire. Elle a vraiment ça dans le sang et si ce dernier n’était pas si pur, la brune aurait fait une excellente vendeuse pour gagner sa vie.

La soirée a été chargée. Tous les magasins étaient remplis et la foule dense. Zoya doit avoir fait l’aller-retour plus d’une centaine de fois et doit avoir parlé à des dizaines de personnes. Sa mâchoire lui fait mal tellement elle a souri, mais ça en a valu la peine. Les boutiques sont à présent fermées et les derniers sorciers quittent l’énorme bâtisse, les bras chargés de paquets. Zoya soupire, soulagée que ça soit terminé. Elle a déjà toutefois hâte au lendemain pour s’y lancer à nouveau. "Tu as été parfaite." lui lance Izar lorsqu’il s’approche d’elle. Elle sourit pour toute réponse. Elle espère que ça aura des répercussions positives sur les ventes et que ça rendra fière sa famille. Surtout Brygida avec qui c’est plutôt tendu depuis plusieurs mois. "On y va?" Demande-t-elle à son Ombre. Izar s’avance et lui donne son manteau. En échange, elle lui remet son sac à mains pendant qu’elle enfile sa cape en velours marine. "Oh…mon foulard. J’ai dû le laisser dans les bureaux. T’es pas obligé de m’attendre, je vais prendre la cheminée. On se voit à la maison!" Avant de lui laisser la chance de rouspéter, elle file vers les locaux administratifs situé sous le globe et interdit au public. Elle se rappelle y avoir fait un petit arrêt dans la soirée pour venir discuter avec Anahid. Elle passe sa carte dans le lecteur, salut rapidement les employés surpris par son entrée. Elle se dirige vers le bureau de celle qu’elle considère comme une deuxième mère et elle trouve rapidement l’étoffe argentée. Puis, elle prend une pincée de poudre de Cheminette dans sa main. Elle a toujours préféré ce moyen de transport. Plus sûr pour elle dont la magie lui fait parfois défaut. Non seulement, ça lui a pris plusieurs essais avant d’obtenir son permis de Transplanage, mais deux fois sur trois, elle rate. Elle ne prend plus de chance. Mais, lorsqu’elle prononce à voix haute son adresse et qu’elle lance la poudre, elle est prise d’une quinte de toux soudaine.

Elle se retrouve aussitôt dans une cheminée qui n’est pas la sienne, mais celle d’une boutique aux objets douteux. Il n’y a personne dans son champ de vision. Elle se rend doucement vers la porte, croisant mentalement les doigts qu’elle ne soit pas verrouillée. Elle tourne la poignée qui grince. Elle entend une voix provenir de l’arrière-boutique, mais elle sort aussitôt à la course. Elle ne s’arrête qu’une fois assurée qu’elle n’est pas suivie. Elle reprend son souffle et cherche son sac, avant de se rappeler que c’est Izar qui l’a. Avec sa boule de cristal et sa baguette à l’intérieur. Elle gonfle ses joues puis laisse passer l’air, désemparée. C’est bien sa chance. Il va encore penser qu’elle lui fait faux-bond et qu’elle lui a menti. Les mains sur les hanches, elle observe les alentours. Zoya n’a aucune idée où elle se trouve. Elle se doute qu’elle est toujours dans le Londres sorcier, mais elle ne reconnait aucun des bâtiments qui l’entourent. Elle semble être bien enfoncée dans un dédale de ruelles éloignées des rues principales. Elle fait quelques pas dans l’espoir de trouver une enseigne, une statue ou tout autre symbole qui pourrait l’aider à se repérer. Elle lève la tête pour vérifier si elle ne voit pas une tour ou un haut immeuble, mais rien. Elle resserre son manteau contre, prise d’un frisson inopiné. Elle continue de marcher jusqu’à déboucher sur une rue un peu plus vivante. Là, son prénom est prononcé. Elle recule par mécanisme avant de plisser les yeux pour essayer de reconnaître celui qui la interpelé. "Euh…" Son cœur bat rapidement devant le type louche caché derrière sa capuche. Elle s’avance doucement, curieuse – ou naïve, ou irréfléchie – puis reconnait finalement le visage, le sien s’éveille aussitôt. "Winston! C’est bien toi? " Elle lui renvoie son sourire, sincèrement heureuse de le revoir. Et de voir qu’il semble bien, malgré son statut de recherché. Elle franchie les quelques pas qui les sépare, rassurée d’être en compagnie d’un ami, même s’il n’est pas supposé être là et qu’elle lui trouve quelque chose de changé, sans arriver à mettre le doigt dessus. "Je vais bien! Ça fait vraiment longtemps! Que fais-tu ici?" Demande-t-elle, un ton plus bas. Ses yeux survolent les alentours. Le duo ne semble pas attirer les regards, mais vaut mieux être prudents.

smoke and mirrors

@Zoya Strugatsky | décembre 2007

Yeux bleus parcourant le visage familier, Winston avait l'impression (à raison) de ne pas avoir vu Zoya depuis mille ans. Les traits lui avaient manqués, il en avait été un peu amoureux, là aussi ça lui paraissait infiniment lointain. La capuche fut abaissée pour laisser apparaître son visage, clin d'œil, air rieur. "En chair et en os !" Et en crocs comme l'indiquait le teint qui n'avait jamais été aussi blanc et les risettes sans dent. Il faudrait bien le dire à Zoya - elle finirait par le remarquer de toute façon - mais peut-être pas tout de suite. Il préférait la regarder un peu bêtement, partagé entre la joie de la revoir et l'embarras. Le timing était mauvais, il avait un bâtiment à passer au crible à la recherche d'une porte dérobée. Il fit de nouveau disparaître ses boucles sous sa capuche, hochant la tête, visiblement satisfait par les nouvelles. Elle allait bien, vrai qu'elle ne devait pas trop avoir la dure vie chez les privilégiés. Winston lui en voudrait presque si elle n'avait pas été aussi loin des clichés des sang-pur pour lesquels consanguinité rimait avec arrogance. "Plus que longtemps, ça fait des siècles ! Content de te voir !" commença-t-il, préférant rebondir sur les propos plutôt que de répondre directement à la question épineuse.

Il fit mine de se mettre en route vers un autre endroit que la banque de sang. Rester planté sur le trottoir à cet endroit aurait fini par paraître louche et il ne fallait pas qu'il ait l'air louche, du moins pas plus qu'avec le tissu rabattu sur son visage et ses yeux tournés vers le sol. Heureusement qu'il n'avait pas dessiné de triangle sur sa joue aujourd'hui, cela aurait pu porter à confusion en plus du reste. "Je faisais du repérage" finit par murmurer Winston. Mentir n'aurait pas servi à grand chose - Zoya n'allait pas cafter, hein ? - l'endroit était trop particulier pour s'y retrouver au hasard ou alors il fallait vraiment être perdu. "On a toujours besoin de sang dans l'Ordre..." Il garda pour lui l'identité de celui qui avait vraiment besoin de sang, prit distraitement une gorgée de sa gourde avant de lancer un regard curieux à la sorcière. "Et toi ? Les Strugatsky se sont lancés dans l'élevage de vampires ?" En plus d'autres activités plus ou moins louches d'après les rumeurs, l'hybride ne connaissait pas les détails, ne voulait pas forcément le savoir pour que ça ne ternisse pas l'image qu'il avait de Zoya.

The taste of blood

Winston et Zoya

Décembre 2007

"Je suis contente de te voir aussi!!" Zoya peine à croire que son ami soit bien là, devant elle dans ce coin de la ville inconnu pour elle. Elle a envie de le prendre dans ses bras, mais quelque chose d’inexplicable l’en empêche. Peut-être les circonstances, peut-être que c’est elle qui est devenue moins familière. Peut-être que c’est lui qui dégage un aura glacial. Néanmoins, ses lèvres se sont étirées d’un sourire franc et frais en l’apercevant. Ça lui fait vraiment tout drôle de revoir Winston. Sans avoir été très proche de lui, il a tout de même laissé un petit vide lorsqu’il a quitté Poudlard pour rejoindre la Damocles Heritage School, comme nombreux de ses amis et connaissances. Il l’a beaucoup aidé dans sa magie hasardeuse. Il ne l’a jamais humiliée parce qu’elle n’arrivait pas à produire le plus simple des sorts. Il n’a jamais ris d’elle ou penser qu’elle était stupide comme certains de ses camarades. Au contraire, il lui a offert son aide. Il lui a appris à garder son calme et à prendre de grandes respirations, de canaliser son énergie avant de lancer un sort. Ce qui est plutôt ironique vu l’hyperactivité du garçon. Elle sait qu’il n’était pas insensible et peut-être qu’elle l’aurait mieux regardé s’il n’y avait pas eu Elliot. Quoi qu’il en soit, elle est heureuse de le voir. Il lui a manqué. Plus qu’elle ne l’aurait pensé. Elle ne l’a pas oublié, mais avec le temps, elle a cessé de penser à lui et à ce qui a pu lui arriver. Elle a juste appris entre les branches, qu’il avait rejoint l’Ordre et qu’il était devenu ainsi un ennemi du gouvernement.

Winston semble nerveux et il bouge sans cesse. De ce qu’elle se rappelle, il a toujours eu du mal à rester immobile et silencieux, mais c’est différent cette fois-ci. Il jette des regards furtifs à la ronde, il semble embêté qu’elle soit là, même s’il semble aussi heureux de la revoir. La brune regarde autour d’elle pour vérifier ce qui peut l’agiter ainsi. Elle croit apercevoir un panneau annonçant un espèce de bar, une autre avec une goutte de sang et le dernier avec un écriteau qu’elle n’arrive pas à lire de là où ils se trouvent. Ça n’a sûrement pas de lien avec les agissements du bouclé. Machinalement, elle le suit lorsqu’il se remet en route. Ça la sécurise de se promener dans les ruelles noires avec un ami. Dans un murmure – Zoya doit doubler la cadence pour être à sa hauteur et l’entendre – il lui confie qu’il fait du repérage pour l’Ordre. La résistance a besoin de sang. Elle comprend vite qu’il compte pénétrer dans la banque de sang gouvernemental. "Oh!" C’est tout ce qu’elle répond. Ses pensées sont déjà en fonction. Il mentionne des vampires et son sang se fige un court instant. Bien sûr, elle sait qu’ils existent et en a déjà croisé, mais ça lui fou toujours la chair de poule. "Euh…aucune idée. " C’est le genre d’information qu’on lui cache ou sur lequel on lui ment. Le genre de chose dont on minimise, qu’on dédramatise pour ne pas la traumatiser ou la bousculer. Pour ne pas briser ses lunettes de licornes arc-en-ciel. Zoya est naïve, mais pas sotte. Elle sait que les Strugatsky et leur entreprise ont des activités illégales, ça semble même de nature publique, mais elle n’a jamais tenté de percer leurs mystères ou d’aller au fond des choses. Elle sait qu’on l’aurait recalé et refoulé avant même qu’elle ne puisse poser des questions. Ça lui fait aussi un peu peur de découvrir leurs sombres secrets. Vaut mieux qu’elle continue à fermer les yeux. "Et tu comptes rentrer comment?" Il lui semble que c’est une opération risquée pour une seule personne. Elle se doute que la banque de sang doit être bien gardée et qu’il ne doit pas être simple d’y pénétrer.

smoke and mirrors

Zoya n'avait pas changé - ou du moins pas trop - et ça lui fit un peu bizarre que certains puissent être épargnés ou presque par le nouveau régime. Privilège des sang-purs sans doute, elle avait pu continuer à vivre sa vie de princesse (elle le méritait jusqu'à preuve du contraire, là n'était pas le problème) alors qu'autour de lui ça comptait les pertes par douzaines. Il ne fit pas de commentaire mais son regard était presque envieux quand elle lui avoua ne pas savoir si les Strugatsky avaient une affaire hémovorique. Il ne pouvait plus se permettre d'être ignorant depuis le jour où il avait fait sa rentrée à la DHS plutôt qu'à Poudlard (il en gardait encore des traces éparses). (Il ne voulait plus être ignorant depuis le moment où l'Ordre leur avait caché pendant des jours ce qu'il advenait des prisonniers.) Winston ne dit rien donc, enfonçant les mains dans les poches de son sweat à capuche, souriant à Zoya comme il lui souriait il y avait des siècles de cela (dire qu'un jour il pourrait le dire premier degré) en la regardant rater ses sorts encore et encore mais toujours un petit peu moins que la fois précédente. Il avait presque envie de lui demander comment ça allait maintenant, si elle avait encore besoin d'aide, si à défaut de ne pas être devenue la duelliste du moment elle avait réussi à décrocher un effort exceptionnel à ses ASPICs. Un problème non relié au conflit qui faisait rage, c'était presque aussi rassurant que le sourire de la brune qui lui emboitait le pas.

Winston secoua ses boucles, partit dans un rire mélodieux. "Je ne compte pas rentrer, c'est le but de l'espionnage t'sais" expliqua-t-il comme si ils avaient tous les deux huit ans et qu'ils jouaient aux espions. "J'en suis à huit portes d'entrée repérées et elles ne sont pas toutes gardées." Il l'avait su à l'odeur, certaines lui donnaient l'eau à la bouche, une lui avait filé la nausée (loup-garou en avait-il déduit) tandis que d'autres ne l'avaient même pas fait frémir. "J'imagine qu'il y a d'autres protections à l'intérieur" ajouta-t-il, songeur. "En réalité, je ne sais même pas si j'vais y aller un jour. C'est plus pour m'occuper l'esprit..." Et il en avait drôlement besoin pour ne pas penser à la faim, au parfum légèrement sucré que dégageait le cou délicat de Zoya, au contentement (éphémère) qu'il éprouverait en y plantant ses canines. Il but une gorgée de la flasque qui ne le quittait plus et où Winnie y était écrit en gros depuis la fois où sa sœur y avait bu sans faire exprès. "Tu sais tout maintenant alors me dénonce pas !" Clin d'œil, index sur la bouche pour signer le chut. "Tu racontes quoi toi ?" Des bonnes nouvelles espérait-il car même si ça ne le concernait pas, ça ferait du bien à entendre.

Contenu sponsorisé