BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal


 

 crazy in hate (berthild #2)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Bertram Prewett
DEATH EATER
Bertram Prewett
Date d'inscription : 01/01/2021
Messages : 59
Crédit : av. (myself) ; gif (queen pp).
Allégeance : le lord.
crazy in hate (berthild #2) Empty
MessageSujet: crazy in hate (berthild #2)   crazy in hate (berthild #2) EmptyJeu 28 Avr - 22:11
(crazy in hate)


Let me live or let me love you
While you've been saving your neck
I've been breaking mine for you
The power is on, the guillotine hums
My back's to the wall, go on, let it fall, oh
Make up your mind
Before I make it up for you

(icon by vocivus.)

BERTHILD
Deux mois.
C’était le temps qui s’était écrasé lamentablement et lentement au fond du sablier depuis que tu t’étais évaporé sans laisser le moindre signe de vie. Comme si tu n’avais jamais existé, comme si tu t’étais simplement envolé.
C’était le temps qu’il t’avait fallu pour apaiser la hargne qui brûlait tes veines, qui incendiait ton âme, qui carbonisait tes restes de bons sentiments. Et pourtant, tu l’entends encore ta rage sourde, elle hurle au fin fond de ta carcasse, mais sa mélodie n’atteint que toi.
C’était le temps nécessaire pour que tu n’aies plus cette déchirante et obsessionnelle envie de leur retirer la vie. Celle des deux traîtres qui avaient gâché la tienne.
Deux mois.

Tu avais redessiné le monde en mille et une couleurs, tu avais entaché tes songes noirs du sanglant carmin. Mais chaque fois que tu avais souhaité effacer son image à elle, y lancer une rivière d’acide pour qu’elle cesse de hanter la moindre de tes pensées, tu avais échoué. Comme à la satisfaire le temps de vos noces d’ailleurs. « Orchideus. » Un soupir s’échappe d’entre tes lippes. Tu n’es plus qu’une statue, figée, contemplant l’impérissable pierre, où apparaissent des fleurs qui bientôt flétriront et mourront. Comme vos sentiments. Parce que rien n’est fait pour durer, votre premier-né est sans doute la pire chose que le destin ait pu trouver pour vous le prouver.

Tu resserres ta prise sur le pommeau dorée de ta canne, alors que ta jambe irradie une nouvelle fois de douleurs. Les catastrophes qui t’ont aidé à disparaître le temps d’y voir plus clair ne furent pas sans conséquences. La blessure qui t’a déchiré la jambe peut encore en témoigner deux mois après. Doucement, bien trop doucement, elle guérit et marque encore ta chair d’une indélicate cicatrice. Tu ne fus pas vraiment seul dans cette retraite anticipée. T’as eu la chance de la croiser elle. Mira. Véritable déesse des mirages. Tu mentirais si tu disais que tu n’as pas tenté d’oublier celle qui est encore ton épouse avec sa présence, avec ses mots, avec ses courbes. Vainement. Tes plaies, encore béantes et sanguinolentes, n’ont besoin que de temps. Mais, jamais, tu ne nieras vos nouveaux liens. Elle t’a sauvé. Alors, tu la laisses vagabonder à son gré dans ta propriété, te fichant de ce que l’on peut raconter, te moquant du fait que Myrth finisse par la croiser. T’es pas encore foutrement prêt à te passer de cette amitié.

Son essence. Les embruns de son parfum. Aveugle, tu pourrais sentir sa présence à des kilomètres. Autrefois, cette odeur était synonyme d’apaisement, d’une infini quiétude, désormais il ne fait que t’envelopper d’une immense tristesse. « Je ne peux m’empêcher de me dire que les choses auraient été bien différentes s’il avait vécu. » Tes opalescences d’acier restent accrochées à la tombe qui vous fait face, qui vous juge silencieusement. Pour tous vos péchés impardonnés, pour toutes ces erreurs que vous ne serez jamais capable de réparer, parce que vous avez fauté, vous avez saccagé le foyer dans lequel vous auriez dû l'éduquer. « Tiens. C’est pour cela que je t’ai fait venir. » Sans même t’expliquer, sans même t’attarder sur tes semaines mutiques, tu lui tends des papiers. Votre jugement final. Celui qui porte l’impie et définitive sentence, celle du divorce. « Je voudrais que l’on règle ce détail rapidement. » Tu ne vois pas d’autres issus pour guérir, pour te libérer de la geôle de douleur dans laquelle elle t’a emprisonné. Que la traîtresse puisse te défaire de ces barreaux empoisonnés.
Revenir en haut Aller en bas
Myrthild Travers
PHOENIX SYMPATHISER
Myrthild Travers
Date d'inscription : 05/08/2019
Messages : 550
Crédit : ©.exe la best / lyrics (Rihanna ft. Eminem - Love the Way You Lie, part 2) / gif berthild-haut ©poupoune / gif berthild-bas ©mauréna-mon-aimée
Âge : 49 ans (17/03/1958)
Occupation : Membre du tribunal du Magenmagot, imposante dans sa robe couleur prune. Dans l'ombre, elle grave des runes sur des armes et des balles pour les Black Hands, une famille du crime organisé britannique (elle y est Forefinger). Pour compléter le panorama, elle renseigne aussi Kingsley Shacklebolt depuis des années.
Allégeance : New Order ouvertement, mais renseigne en secret Kingsley Shacklebolt depuis plusieurs années (avait arrêté et s'y est remise quand il est venu la chercher).
Particularité : Métamorphomage accomplie — maître runiste — occlumens débutante
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t886-playing-a-dangerous-
crazy in hate (berthild #2) Empty
Une lettre est venue. Une de celles qu’on n’attend plus.
C’est l’écriture familière sur l’enveloppe, son simple prénom, qui l’a freinée. Qui l’a fait justement hésiter à ouvrir cette satanée missive. Les derniers mots prononcés par son époux à son égard résonnaient encore, quand bien même elle avait tenté de les oublier depuis tout ce temps, d’abord à l’éviter, ensuite à le guetter sans oser vraiment partir à sa recherche, consciente qu’il avait sans doute ses raisons pour ne pas réapparaître dans le paysage.
Elle n’était pas revenue au manoir, malgré l’absence prolongée de Bertram.

Elle avait fait ce qu’elle pouvait, pour essayer de se préparer à l’imprévisible.
Et puis, jaillissant de nulle part, une lettre.
L’invitant à venir au manoir.
(La convoquant, peut-être plutôt.)

Elle s’y est rendue.
A longtemps hésité encore, une fois devant la bâtisse familiale.
A fini par se résoudre à ne pas y pénétrer, et plutôt à passer par le jardin, comme une voleuse. Elle se fait encore l’effe d’une voleuse, faut-il le dire ? D’une criminelle. Alors que son (ses derniers) crime(s) a plus de vingt-cinq ans (remontent à peut-être trois mois et demi, quatre au maximum ?).
Elle ne sait pas à quoi s’attendre, mais c’est devant la tombe de Pollux qu’elle se rend, machinalement.

Bertram s’y trouve déjà. Elle ne peut guère l’observer à la dérobée que déjà il se tourne vers elle. Les yeux verts de la métamorphomage descendent sur la canne qu’il tient fermement, détail nouveau d’une apparence qui n’a autrement pas changé. Alors qu’elle cherche à croiser le regard de son époux, elle constate qu’il ne s’y résout pas encore puisqu’il préfère plutôt fixer la tombe de leur premier enfant, après avoir formulé en guise de salutations une sentence sinistre à laquelle Myrthild ne peut qu‘acquiescer en silence.
Elle voudrait lui demander ce qui lui est arrivé pendant ces mois d’absence, tenter de reconstituer les bribes d’un temps où il avait disparu : personne n’a su (n’a voulu ?) la renseigner sur ce qu’il s’était passé. Pourtant, l’heure ne semble pas être celle de retrouvailles, ou en tout cas pas celles qu’on pourrait espérer.
À l’inverse, sitôt réapparu, voilà Bertram Prewett qui prouve qu’il n’a certainement pas perdu le nord, puisqu’il lui tend des papiers sans chercher à faire la conversation :  « Tiens. C’est pour cela que je t’ai fait venir. » Sans douceur, il la met au pied du mur et reprend leur discussion là où elle s’est naturellement interrompue, la dernière fois qu’ils se sont vus. « Je voudrais que l’on règle ce détail rapidement. », ajoute-t-il alors qu’elle tourne les papiers de façon à ce que le texte soit dans le bon sens.

Il n’a pas menti : il tient vraiment à ce qu’ils divorcent.
Elle feuillette la liasse de documents et c’est finalement un sourire triste qui étire les lèvres de la sorcière alors qu’elle laisse échapper un soupir. Si on l’observait de près, peut-être pourrait-on percevoir le tremblement de ses mains alors qu’elle tient le symbole de sa trahison finale. Ses yeux remontent, et les prunelles cherchent celles de son mari : « Un "détail", évidemment... » Le ton est amer, plus qu’elle ne voudrait laisser paraître. Machinalement, elle roule les papiers en un long tube, sans se soucier nullement des plis que cela produira (ce sont des sorciers de toute façon, ils défroisseront ce qu’ils voudront d’un coup de baguette). « Tu disparais pendant deux mois, et quand tu re-surgis du néant où tu te terrais, c’est pour relancer cette histoire de divorce. » Quoiqu’elle fasse, elle ne parviendra pas à dissimuler les accents blessés et paradoxalement aussi coupables qui persistent dans son timbre. « Tu es donc certain ? Et il n’y a rien que je puisse faire pour te convaincre de l’inverse ? »

Les mots d’amour ne sont absolument pas attendus, de cela elle est persuadée. Mais elle ne peut pas se résoudre à tirer un trait sur eux, tout comme elle ne peut pas se convaincre qu’elle ne l’aime plus. « Un hibou aurait suffi, tu sais puisque c’est un détail pour toi. » essaie-t-elle de le faire réagir comme elle peut ? Probablement. Le tout sans trop laisser transparaître son état d’esprit (catastrophé, horrifié, désespéré) si possible.
Revenir en haut Aller en bas
 

crazy in hate (berthild #2)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

SMOKE AND MIRRORS :: IT ALL ENDED HERE :: LONDON :: LONDRES MOLDU :: HABITATIONS