BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
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Abram Carrow
DEATH EATER
Abram Carrow
Date d'inscription : 21/02/2022
Messages : 163
Crédit : self (av.), josman (cit.), poupoune (carrows gif), jool (santa's gift)
Âge : Quarante-cinq quoiqu'Azkaban, entre autres joyeusetés, lui ait ravagé sa jeunesse relative.
Occupation : Mage noir™. Chef du bureau d’expérimentation sur les nés-moldus et traîtres consentants (a.k.a MuTEx Office), au Département des Mystères. Membre de la Chambre à la tyrannie facile (prochain édit : taxer l'air que tu respires).
Allégeance : Le Lord, qu'il a servi toute sa chienne de vie, et continuera de servir jusqu'à la mort.
Particularité : Maître Legilimens. S'enfonce dans les esprits comme une faux dans les blés ; y dévore aussi les émotions puissantes qui lui font dorénavant tant défaut. Le contrecoup, cependant, revêt parfois des allures de cauchemar.
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MessageSujet: quality time (sim)   quality time (sim) EmptyDim 3 Avr - 21:29
( tw ; meurtres )

1997, Cotton, Angleterre | Cart et Josh sortent les premiers du bus, se tirant la bourre pour savoir qui des deux atteindra le premier le trottoir. Penn les suit de peu, gueulant à tue-tête des “faites pas les gamins p’tain !” et autres “Josh passe-moi l’sky tu vas l’péter, merde !” Les adolescents en sont à se chicaner quand le bus redémarre et quitte l’arrêt. Puis Penn, le moins chahuteur des trois, s’immobilise mollement après avoir récupéré la bouteille de whisky enveloppée dans du sac papier (chourrés à la supérette de Mr. Beele). La présence d’un individu, de l’autre côté de la route, a alerté son instinct ; à raison, car la silhouette, plongée dans la pénombre, observe ses potes et lui d’un air bizarre. “Oi ! T’attends quoi ? C’était l’dernier bus là !” Cart et Josh arrêtent de se mettre sur la gueule. Malgré l’alcool qui leur échauffe les nerfs et atténue leurs réflexes, ils sentent qu’une certaine appréhension a fusé dans la voix de Penn. La seule source de lumière, un vieux lampadaire grésillant près de l’arrêt, éclaire si peu l’inconnu qu’ils sont tous forcés de plisser les yeux pour tenter de voir à quoi il ressemble. Josh est le premier à voir la petite lueur dorée perçant l’obscurité, et comprendre qu’il s’agit d’une vieille montre à gousset sortie lentement par une main blafarde. Il se marre. “Tema la gueule de sa montre ! Oi Sherlock t’attends ta charrue ?Fiacre ?Baaah, la même !” Un flash lumineux et vert aveugle soudainement Cart et Penn qui se couvrent le visage.

Quand ils baissent les bras, Josh est par terre, livide et les yeux encore grands ouverts. “B-bordel ?!” Cart n’a quant à lui pas le temps de réagir qu’il se pétrifie sur place après qu'une seconde lueur, moins vive, ne l'ait atteint. Il convulse en poussant des cris de douleur qui font s’écarter Penn, paniqué par la vision. Un frisson d’horreur lui fait lâcher le sac en papier qui se brise sur le trottoir ; en reculant d’un pas gauche, sa semelle écrase un bout de verre qui fait écho à un autre bruit, sec et profond, semblable au bruit qu’une branche fait lorsqu’elle se rompt. Penn écarquille les yeux. De la nuque de Cart, sur laquelle s’étire timidement la lumière du lampadaire, sort un os brisé que la chair retient encore sous derme sans pouvoir en cacher la forme. Il voudrait hurler, s’égosiller. Mais rien ne vient. Sinon des tremblements de peur et l’envie hystérique de vouloir fuir. Ce qu’il fait, en tournant les talons si vite qu’il manque percuter le panneau indiquant WELCOME TO COTTON ; il se rattrape, jette un regard effrayé par-dessus épaule, et détale en direction du bourg comme si le diable était à ses trousses.

Ce serait se fatiguer pour rien.
Et puis, le Carrow attend bel et bien quelque chose. Enfin quelqu’un. Il jette un autre regard à sa montre à gousset, toujours présente dans le creux de sa main. Les traits de son visage, à peine froissés par l’échange qu’il vient d’avoir, se durcissent un peu, contrariés. Un craquement sur sa gauche le prévient de l’arrivée de Siham. “Tu es en retard”, dit-il en guise d’accueil, cela en claquant sa montre qui est ensuite rangée. Cinq minutes à peine. Mais cinq minutes quand même. Décidément, Farouk fait un travail lamentable sur l’éducation de sa fille ; pas que le tempérament séditieux de Siham déplaise à l’oncle par alliance — c’est même ce qui l’a conduit à l’inviter pour cette petite... balade en famille — mais quand un Mangemort, de l’Elite s’il-vous-plaît, vous convie à minuit, vous venez à minuit. Pile. “J’ai commencé sans toi.” Prenant à témoins les cadavres tièdes des deux adolescents, le profil acéré du Carrow se tourne ensuite vers la jeune-fille (guère plus âgée que les garçons abattus). “Si j’en crois ta mère, tu aimes l’action.” Ses discussions avec Amal (souvent plus alléchantes qu’avec Farouk, disons-le) lui ont fait savoir que la jeune-fille était en fin de formation pour intégrer le service fraîchement ouvert de la Brigade des Valeurs. Allez savoir pourquoi le nouveau Gouvernement tend à imiter la respectabilité du précédant, quand il y aurait plus urgent à exécuter (au sens propre), mais ce sont des questions auxquelles Abram porte peu, voire pas d’importance ; peu lui chaut ce que l’on fait et décide de faire au Ministère. Seule la voix du Lord compte. Et jusqu’à preuve du contraire, il est encore de bon goût d’épurer le territoire de sa vermine.

Cotton compte quatre cent cinquante habitants. Des moldus pour la plupart. Et quelques familles mixes soupçonnées d'avoir aidé l'Ordre.” Rictus en coin. “Je me suis dit que nous pourrions leur rendre une petite visite.” Les corps de Cart et de Josh témoignent à eux seuls du genre de visite que l’oncle propose à la nièce. “Vois-le comme un entraînement supplémentaire. A moins que l’on ne vous forme qu’à rester assis derrière des bureaux, à la Brigade des...”, un mouvement évasif de la main termine pour lui, d’un ennui déjà marqué pour ledit service (et puis le mot Valeurs, dans la bouche d’un Mangemort, vraiment...). “Qu’en dis-tu ?” Il s’est plus précisément tourné vers Siham, la jaugeant dans la pénombre nocturne. “Partante ?
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Siham Al-Massri
ORDER OF THE PHOENIX
Siham Al-Massri
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Crédit : vocivus, deadpool, astra (signa)
Âge : 29 ans (16 juin 1978)
Occupation : joue les héroïnes (non) dans la VB, poursuit le projet d'Industrialisation de Baguettes Déficientes de feu le père (= fait acte de présence aux réunions), funambule professionnelle
Allégeance : officiellement très pro-Voldemort, marquée depuis septembre 2007 et déjà super efficace (trop ?), officieusement membre de l'Ordre du Phénix, agent double qui tient le coup (à peu près ?)
Particularité : magie sans baguette, confirmée en occlumancie complexe
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MessageSujet: Re: quality time (sim)   quality time (sim) EmptyVen 22 Avr - 19:10
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cw. cadavres
Elle y allait tellement à reculons qu'elle avait fini en retard, faisant voler à elle sa paire de chaussures d'un geste exaspéré alors qu'il était minuit trois. Assis dans un coin, son frère - en vacances - l'observait avec un regard étrange. Il avait été silencieux toute la soirée (fait exceptionnel), ne détachant jamais trop ses yeux (inquiets ? terrifiés ?) d'elle, comme si il avait vu quelque chose et Siham l'avait royalement ignoré. Parce que de un, c'était la meilleure façon de lui faire cracher le morceau, de deux, la voyance était bonne pour les diseuses de bonne aventure dans leur caravane miteuse (dixit son père et son père avait passé toute la soirée avec eux, pour la briefer). Il s'était surtout contenté de répéter en boucle qu'elle avait intérêt à ne pas lui foutre la honte parce que son oncle s'intéresse à elle (plutôt qu'à lui qui voulait définitivement être pistonné auprès du Lord) était un immense honneur. Parfois, Siham avait du mal à savoir qui dans la famille ils étaient censés aimer (parce que l'on suivait l'avis de Farouk) avant de se rappeler que plus ça flirtait avec l'odieux connard instable et sans âme plus ils étaient hauts dans le classement. Saib n'avait toujours pas décroché un mot, elle finit ses lacets et, main sur la poignée de porte se tourna une dernière fois vers lui. Un "Quoi ?" agacé franchi ses lèvres mais Siham n'attendit pas la réponse pour sortir et transplaner dans la foulée.

Minuit cinq, il faisait un peu frais à l'atterrissage. A moins que ce soit le regard de son oncle qui lui arracha un frisson. Mais elle garda son air insolent de fille qui n'avait peur de rien et de personne ou du moins qui faisait comme si. “Tu es en retard.” Hochement de tête, il ne servait à rien de se perdre en fausses excuses. "Désol..." La dernière syllabe mourut dans sa gorge alors que ses yeux avaient enfin quitter la longue silhouette du sorcier pour les environs. Et quels environs. Inutile de dire qu'avec son teint tout fraîchement blême, elle faisait moins bravache. “J’ai commencé sans toi.Oh non. Un des adolescents semblait la regarder de ses yeux fixes - un peu comme Saib toute à l'heure -, le cou déformé, les traits figés en cri de douleur. Envie de vomir.
C'est des moldus, ça ne vaut rien.
C'est des moldus, ça ne vaut rien.
C'est des moldus, ça ne vaut rien.
 
Si j’en crois ta mère, tu aimes l’action.” Nouvel hochement de tête - gorge trop serrée pour articuler un son -, la voix eut le mérite de la décrocher de la vision des deux corps. Elle en avait déjà vu mais pas étendus comme ça sur la chaussée, pas de son âge, pas juste parce qu'ils avaient croisé la route d'Abram Carrow. Dans d'autres circonstances, elle aurait peut-être ricané du fait que sa mère ait trouvé que ça à dire d'elle, là, Siham se contentait d'essayer de ne pas trembler. Fallait pas se coller la honte, ce n'était que des moldus, qu'un mauvais moment à passer, il suffisait de donner le change, comme d'habitude, ça irait.

Cela allait directement même : elle avait droit au petit speech de guide touristique, rien de mieux pour commencer une sortie familiale, on en oublierait presque les cadavres. Des moldus et des traîtres donc, rien que des parasites (elle aimerait être totalement d'accord) qui entravait l'ascension du Lord (et de ses sbires sortis doits des enfers). “Je me suis dit que nous pourrions leur rendre une petite visite."A qui ?" Siham aimait l'action et n'était pas le couteau le plus aiguisé du tiroir (encore moins dans ce genre de circonstances), deux faits notoires. Sa voix était un rien cassée mais avait le mérite d'être intelligible (on se consolait comme on pouvait). “Vois-le comme un entraînement supplémentaire. A moins que l’on ne vous forme qu’à rester assis derrière des bureaux, à la Brigade des...” Des aurors songés avec un pincement au cœur alors que les yeux n'en finissaient pas de revenir sur les deux silhouettes vautrées sur le trottoir. La nausée revint, ses oreilles bourdonnaient un peu. “Qu’en dis-tu ?” Clignement des yeux, la gamine déglutit difficilement avant de se reprendre. Elle serra les poings, serra les dents, dos bien droit, tête haute, comme l'on s'attendait qu'elle fasse. “Partante ?"Oui" - chef - "mon oncle." Comme si elle pouvait répondre autrement ou s'enfuir en transplanant. L'adrénaline finirait bien par prendre le pas sur le reste (elle espérait, elle n'allait pas tenir sinon et elle n'était pas trop sûre de ce qu'Abram lui réserverait si elle vacillait).  

Les corps furent donc laisser derrière sous les étoiles, Siham suivant le plus vieux d'une démarche un peu raide. Elle avait vu sur son dos, se demanda qu'elles étaient ses chances si elle y plantait un couteau avant d'arriver à la conclusion que jouer aux fanatiques assoiffés de sang en prenant exemple sur tonton était mieux pour son espérance de vie. Elle avait sorti sa baguette, doigts crispés autour du manche. D'habitude, la sensation du bois contre sa paume était rassurante (un peu comme une bouée effleurée du bout des doigts, elle n'avait pas réellement besoin de baguette), là cela faisait juste grimper l'appréhension. Elle allait faire quoi avec ? "Nous sommes encore loin ?" finit-elle par demander. Elle n'aimait pas attendre, encore moins quand il s'agissait de moments désagréables à passer.
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Abram Carrow
DEATH EATER
Abram Carrow
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Âge : Quarante-cinq quoiqu'Azkaban, entre autres joyeusetés, lui ait ravagé sa jeunesse relative.
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Allégeance : Le Lord, qu'il a servi toute sa chienne de vie, et continuera de servir jusqu'à la mort.
Particularité : Maître Legilimens. S'enfonce dans les esprits comme une faux dans les blés ; y dévore aussi les émotions puissantes qui lui font dorénavant tant défaut. Le contrecoup, cependant, revêt parfois des allures de cauchemar.
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MessageSujet: Re: quality time (sim)   quality time (sim) EmptyMer 11 Mai - 17:19

(tw: banalisation du meurtre, mention de meurtre, mort animale
- i.e a pleasant walk with abram)

Abram a déjà commencé à s’éloigner quand Siham lui donne du “oui, mon oncle”. Ça n’était de toute façon pas une question, à peine un levier rhétorique, et lorsqu’ils marchent en direction de Cotton il ne prend même pas la peine d’aligner son pas sur celui plus en retrait de la jeune-fille.

Croire qu’il la néglige serait cependant faux. La légilimancie du Mangemort tourne autour de sa nièce par alliance comme un vautour autour de sa proie ; il picore, ici et là, par becquées vicelardes, les émotions qui l’agitent. Aussi graille-t-il de son dégoût. De sa colère. De sa peur — quoi qu’elle soit plus tacite (un bon point pour elle). Et tout cela en laissant son regard méchant viser des masures à quelques mètres de là, en prédestinant déjà dans lesquelles Siham et lui vont s’introduire. “Nous sommes encore loin ?” La tête pivote. Il voit qu’elle s’est saisie de sa baguette. Un sourire acéré lui tranche la gueule. “Pourquoi ? Tu as hâte ?” Oh il en doute. Elle déborde de tout sauf d’excitation. Ce qui est dommage, à la limite du honteux. A son âge, il aurait donné cher pour qu’on lui donne un cours particulier du genre. Cette jeunesse, décidément, perd tout sens commun.

Commençons par-” Les aboiements d’un chien l’interrompent. Dans l’une des maisons bâties à l’entrée du village, une fenêtre s’est allumée. Si l’on tend suffisamment l’oreille, on peut entendre, derrière les jappements, qu’un homme appelle à l’aide : l’adolescent qu’il a laissé s’échapper. “... le commencement, je suppose.” La logique voudrait en effet qu’ils éliminent la source de ce tapage vivant avant qu’elle alerte la maisonnée, ou même le reste du village. C’est donc ce qu’ils vont faire, comme le prémédite la nouvelle direction que prend Abram. Pourtant, l’espoir belliqueux que cette visite de courtoisie dégénère lui taquine l’échine où un frisson agréable passe, puis disparaît. Assez consciemment, donc, le Mangemort marche à un rythme posé qui n’a rien d’une course hâtée : il est clair qu’Abram prend son temps. “S’il continue comme ça”, en parlant du pauvre Penn qui, à l’heure qu’il est, tente probablement de réveiller ses parents, “il va nous attirer des ennuis.” La chose n’a pas l’air d’inquiéter le mage noir. Mais ce pourrait être la promesse d’un accrochage sévère avec les villageois ; Siham, qui n’a l’air de prendre aucun plaisir dans cette balade, serait-elle prête à risquer un massacre ?

Abram glisse en regard en sa direction. “Il va falloir le faire taire.” Sans beaucoup de considération pour la situation d’urgence, il se demande qui de Farouk ou d’Amal elle tient le plus. Si c’est de Farouk, il est peu probable qu’elle ait les tripes de se charger elle-même de faire taire l’adolescent, et alors ils sont bons pour affronter une horde de moldus (oh, non) car il n’est de son côté pas prêt d’accélérer le pas. Si elle a pris d’Amal, en revanche, il y a une chance pour qu’elle ait le mental adéquat pour l’exécution d’une telle... tâche.

Ils arrivent à bonne hauteur du quartier. La baguette d’Abram se lève et lance sur le chien un faisceau verdâtre qui le fait taire. “Ce sera déjà ça en moins.” Manière de lui donner un petit coup de pouce. Dans la mesure où elle aurait décidé d’entrer dans l’habitation et d’éliminer la menace, évidemment. Un sourcil haussé interroge Siham, les yeux du Carrow cette fois plantés sur le visage de l’adolescente. De nouvelles plaintes résonnent dans la maison, étrécissant davantage le temps qu’il reste à la nièce par alliance pour faire taire le moldu avant que tout dégénère.
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Siham Al-Massri
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Siham Al-Massri
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MessageSujet: Re: quality time (sim)   quality time (sim) EmptyDim 22 Mai - 10:24
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cw. cadavres, meurtre, trauma in coming, oncle désastreux

"Pourquoi ? Tu as hâte ?" Sourire sans joie aux lippes alors même qu'une lueur de défi scintillait dans le regard de Siham. Après tout même son père n'avait pas réussi à la mettre au pas alors pourquoi Abram y arriverait alors qu'il n'était qu'un mage tout décharné par son séjour à Azkaban (ce qui ne tuait pas rendait plus fort, non ? elle préférait ne pas y penser) ? Elle avait l'impression qu'il la passait aux rayons X, un peu comme à Sainte Mangouste où la brune avait son abonnement depuis l'âge auquel elle avait appris à marcher. Elle se démonta pas (ou plutôt fit genre), songea un instant qu'elle finirait peut-être à l'hôpital là aussi. Ce serait pratique, se faire mettre out au bout de trente secondes environ (lâche aussi), peut-être même qu'elle aurait enfin le kebab gratuit du dixième tampon sur sa Xième carte de passage aux urgences. Siham pensa donc à son kebab, un peu moins au reste (genre l'adolescent et son cou tordu, les yeux qui la fixaient sans la voir). Salade, tomate, oignon, sauce algérienne, comme d'habitude. Peut-être qu'elle inviterait Hunter, peut-être pas, elles n'étaient plus si proches qu'à Poudlard, elle ne voudrait certainement pas lui parler de ça.

"Commençons par-" Siham sursauta quand les aboiements coupèrent son oncle avant d'esquisser une légère grimace. Elle n'aimait pas les chiens (ni les appels à l'aide qui résonnaient trop forts dans leurs oreilles, donnant la localisation exacte de leur hauteur), ni l'expression sur le visage de son oncle. Son kebab était loin maintenant et la nuit n'était plus si noire. Merde. "... le commencement, je suppose." Changement de direction, elle enfonça sa main droite dans sa poche, baguette toujours serrée dans l'autre et embraya le pas à Abram, sans trop traîner des pieds, sans trop fixer vers là où la fenêtre illuminait la rue (c'était ici qu'ils allaient et les cris n'en finissaient pas de résonner). Qu'il se taise putain. "S’il continue comme ça il va nous attirer des ennuis." Hochement de tête alors que ce n'était certainement pas eux qui allaient avoir des ennuis (ou de l'ordre de simples problèmes de conscience). Juste des moldus se rappela Siham. Et un chien (beurk).

Le chien, c'était indéniablement Abram qui la regardait de ses yeux sans âme. "Il va falloir le faire taire." C'était elle qu'il avait définitivement faite taire (pas qu'elle ne soit des plus bavardes d'habitude). Parce qu'elle n'était pas si bête, comprenait que trop bien la situation. Si le garçon continuait de hurler aux loups, il allait rameuter tout le quartier et ça finirait en embouteillage au cimetière (elle s'imagina cette scène là plutôt que la pile de cadavres que ça ferait). Si il se taisait, ça voudrait dire que soit Abram, soit elle si serait collé et vu l'attention de son oncle toute tournée vers sa gueule, ce serait elle. Il la jaugeait comme son père le faisait, un peu comme pour déterminer à quel point elle était irrécupérable. Ou, dans le cas d’Abram, à quel point elle avait du cran (?).

Le chien aboya une fois de trop, il n’y eut plus de chien. "Ce sera déjà ça en moins." Elle lança un regard à la bête étendue, yeux un peu vides, plus vides même que ceux de l’animal. Et elle se sentait pareil, presque figée sur la chaussée, presque tremblante (il ne faisait pas si froid). Siham lança un regard suppliant à son oncle (famille de merde) mais elle se doutait bien que lui, ça ne le dérange pas que tous les voisins se ramènent. Plus on est de fou, plus on rit. Les cris se firent encore plus forts, celui qui les poussait était mort de toute façon, à la poignée de minutes près. Les autres ne l’étaient pas encore. Elle ne voulait pas décevoir (dans le fond, puis son père le lui avait dit avant qu’elle ne parte rejoindre Abram). Ce n’était qu’un moldu. Mieux valait elle qu’Abram (l’image du cadavre de l’adolescent au cou tordu lui revint à l’esprit). Elle transplanta en mode automatique pour atterrir juste derrière le sonneur d’alerte (en silence, comme on le lui avait appris) et elle leva sa baguette vers sa nuque.

Il lui tournait le dos, il tambourinait à la porte et Siham priait pour qu’il cesse, qu’il veuille bien se taire et se couche sur le sol pour faire le mort. Il n’arrêta que pour se tourner vers elle et lui rendre son regard effrayé. Un instant, elle hésita à lancer un simple sort de silence au gars, à faire style elle pigeait rien et prenait les ordres littéralement. Un instant elle songea à tout embraser, pour dissiper l’impression de mauvais rêve qui l’entourait. Mais la vérité était qu’elle avait un peu trop peur d’Abram (un peu peur aussi de la réaction de ses parents) alors elle leva sa baguette. Deux mots, un éclair émeraude (jolie couleur) et l’adolescent tomba à ses pieds, aussi simple que ça. Le silence retomba, Siham n’arrivait pas à détourner les yeux de sa victime ni à faire le moindre pas en arrière. La lumière à la fenêtre s’éteignît et rien ne bougea dans la maison moldue.
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Abram Carrow
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Abram Carrow
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MessageSujet: Re: quality time (sim)   quality time (sim) EmptyMer 1 Juin - 11:36
tw: banalisation du meurtre, cadavre

A priori, Siham a ce qu’il faut de tripes. Après le craquement sonore de sa disparition, Abram se met à suivre des yeux son parcours invisible puis tombe sur la maison de village où elle s'en est allée. Il embraie sur cette destination d’une manière plus classique, allant jusqu’au petit portillon, qu’il écarte d’un geste de baguette lent, et la porte d’entrée, dont il force la serrure via le même procédé magique ; il va de soi qu’il ne touchera à rien qui puisse appartenir aux moldus, à rien qu’ils aient eux-mêmes touchés de leurs paumes impures. A l’intérieur, une décoration très typique (pleine d’appareils électroniques) lui fait tordre sa gueule en un rictus fielleux. Que le téléphone fixe, posé sur le buffet du salon, se mette à sonner, et il fait sauter la baraque ; heureusement pour les individus présents (nièce comprise) personne n’a l’idée saugrenue d’appeler à cette heure-ci. Des bruits sourds, en revanche, se font entendre à l’étage. S’agit-il de Siham qui a exécuté sa tâche ? Il semblerait. L’air est soudain chargé de magie noire, elle dégouline à travers plafond et coule au rez-de-chaussée où le Mangemort esquisse un sourire froid.

En gagnant l’escalier, puis en le montant, Abram n’assourdit pas les grincements de bois que provoque sa progression. Une erreur supplémentaire qu’aurait désapprouvée un sbire discret et soucieux de garder pour lui l’avantage de la furtivité, mais dont le Carrow se fout de toute évidence ; un an qu’il s’est évadé d’Azkaban, un an que lui démange sa magie, un an qu’elle sature ses mains d’activité destructrice. Il est presque déçu de voir, en arrivant en haut, que les parents n’ont pas été réveillés et que, comme convenu, la source du tapage a été maîtrisée. L’oncle rejoint Siham, restée figée dans la pénombre. "Bon. Voilà qui est fait." Inutile d’attendre des félicitations de sa part, elles ne viendront pas ; Siham, de toute façon, lui fait grâce de toute répartie. Elle est d’un mutisme infaillible. Ce qu’il aurait pu prendre pour de la discipline s’il n’avait pas sa légilimancie qui continuait de la transpercer. "Tu peux te réjouir, chère nièce." Ce qu’elle ne fait pas. Ni avant, ni maintenant. Loin de considérer la scène sous le prisme moral et psychologique, et donc d’en déduire le traumatisme qui, déjà, naît chez la Al-Massri, Abram juge son manque d’enthousiasme à hauteur de ses principes ; autant dire que l’attitude de Siham est une seconde déception. "Il y a du potentiel en toi", achève-t-il, à la fois sans entrain, à la fois avec intérêt, jaugeant son profil taiseux sans trop savoir qu’en tirer.

"Je t’ai connue plus bavarde." Il a haussé un sourcil et, tandis qu’il pivote en direction de l’escalier, ils se retrouvent quasiment en face à face. "Plus impétueuse." C’est peu dire, pour l’avoir vue se rebiffer contre l’autorité paternelle lors de ses quelques visites chez Farouk. "Tu as passé l’âge de claquer des portes et taper du pied, Siham. Il serait peut-être temps de monter d’un cran." La taille du ravin séparant ses attitudes de brat et les exactions dans lesquelles il souhaite l’entraîner n’échappera à personne, mais fait-on vraiment dans la nuance, quand on est un Mangemort ? Un claquement de langue précède sa mine ennuyée. "J’ai dû me tromper sur ton compte. Probablement qu’une longue carrière tranquille à la Brigade des je-ne-sais-quoi est ce qui t'inspire le plus." La tête se penche légèrement à son encontre, comme attendant qu’elle confirme, ou démente.
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Siham Al-Massri
ORDER OF THE PHOENIX
Siham Al-Massri
Date d'inscription : 06/02/2021
Messages : 778
Crédit : vocivus, deadpool, astra (signa)
Âge : 29 ans (16 juin 1978)
Occupation : joue les héroïnes (non) dans la VB, poursuit le projet d'Industrialisation de Baguettes Déficientes de feu le père (= fait acte de présence aux réunions), funambule professionnelle
Allégeance : officiellement très pro-Voldemort, marquée depuis septembre 2007 et déjà super efficace (trop ?), officieusement membre de l'Ordre du Phénix, agent double qui tient le coup (à peu près ?)
Particularité : magie sans baguette, confirmée en occlumancie complexe
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MessageSujet: Re: quality time (sim)   quality time (sim) EmptyLun 13 Juin - 21:34
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cw. cadavre, vomi, oncle désastreux

Plus de bruit sauf le craquement des marches. Elle ne sut pas trop pourquoi ni comment (tout lui semblait un peu lointain, se tenir debout lui paraissait déjà compliqué) mais elle agita la main pour lancer un sort de silence, que les autres habitants de la maison ne débarquent pas maintenant pour tomber sur Abram. Puis ses yeux noirs revinrent au mort à ses pieds et elle hésita à mettre un petit coup dedans, voir si il ne bougeait vraiment pas, parce que c'était vraiment trop facile de mourir au bout de deux mots (et que ça ne pouvait pas être vrai, hein ?). Son oncle l'avait finalement rejointe, un instant elle espéra qu'il sorte sa baguette pour achever l'humain qui par miracle ne serait pas mort de sa main mais il ne fit que confirmer le verdict. "Bon. Voilà qui est fait." Ok, c'était comment pour annuler ? Siham inspira un bon coup, se répéta encore mille fois que si ça avait été Abram, le gars aurait réveillé tout le quartier en hurlant (de douleur certainement) et que ça aurait été bain de sang, qu'elle avait fait au mieux. Que ce n'était qu'un - juste un - moldu. "Tu peux te réjouir, chère nièce." Elle avait chaud, elle avait froid, elle n'était vraiment pas bien. Elle recula un peu pour s'adosser au mur, évitant soigneusement de regarder les photos de famille qui y étaient suspendues. "Il y a du potentiel en toi." Un sourire sans joie vint étirer ses lèvres (presque une grimace), elle se serait peut-être passée de ce genre de potentiel, même si pour une fois son père serait fier d'elle (ou pas). Les yeux de Siham se décrochèrent enfin du cadavre pour se fixer sur son oncle. Le programme qu'il avait annoncé pour la soirée ne mentionnait même pas de moldus, qu'avait-il omis de plus ? C'était déjà trop pour Siham dont le teint virait au verdâtre au fur et à mesure que les secondes s'égrenaient. "Je t’ai connue plus bavarde." Faux, elle n'avait jamais été particulièrement causante. "Plus impétueuse." Vrai. Elle s'efforçait de rendre le regard d'Abram, pour ne pas trop perdre la face en plus du reste. "Tu as passé l’âge de claquer des portes et taper du pied, Siham. Il serait peut-être temps de monter d’un cran." Elle aurait été dans de meilleures dispositions, elle lui aurait certainement demandé si il était en train de lui conseiller le parricide. Là, elle était occupée à avoir la gorge nouée, arrière goût amer au fond de la bouche et les mots de son oncle lui parvenaient à travers un bourdonnement. "J’ai dû me tromper sur ton compte. Probablement qu’une longue carrière tranquille à la Brigade des je-ne-sais-quoi est ce qui t'inspire le plus." Là, elle baissa les yeux, parce que le visage de son oncle absolument dépourvu de compassion renforçait son envie de vomir, parce que son petit air même pas peur, même pas mal, rien ne m'atteint avait ses limites et qu'elles avaient été dépassées depuis longtemps. "Je crois que je ne me sens pas très bien... Je crois que je vais y aller..." réussit-elle à articuler d'une toute petite voix, elle ne demandait pas vraiment la permission. Elle descendit les escaliers en courant, esquivant de justesse Abram qui était sur son passage (quoique ce meurtre là ne lui aurait peut-être pas déplu). Les marches glissaient alors elle manqua de se fracasser une ou deux fois dans sa hâte de retrouver l'air libre, se sentit enfin à peu près respirer lorsqu'elle y fut. Une seconde plus tard et elle avait le nez dans le parterre de fleurs, y rendant son repas, crachant de la bile quand il n'y en eut plus. Le visage du moldu lui revint dans un flash et elle se mit de nouveau à trembler. Regard on ne pouvait plus vide vers la demeure, elle imaginait totalement la silhouette de son oncle se découper à la fenêtre, la jugeant de ses yeux froids, Siham s'essuya la bouche du revers de la main avant de visualiser une autre maison (la sienne, celle où on l'attendait de pied ferme, ne pas craquer, ne pas craquer, ne pas craquer) pour y transplaner avant qu'Abram ne sorte à son tour. Elle lui laissait volontiers achever le reste de la mission.
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