BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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Faye Moroz
ORDER OF THE PHOENIX
Faye Moroz
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Âge : 42 ans (14/02/1965)
Occupation : (EX HIT-WITCH) Ancienne Tireuse de Baguette d'Élite, arrêtée en 1998, envoyée à Azkaban, puis à Gracefield. A amusé la galerie pendant huit ans, jusqu'à ce que l'île soit libérée par l'Ordre du Phénix. Ancienne leader de la Résistance sur Gracefield, tente de retrouver sa place dans un Ordre du Phénix qu'elle ne reconnaît plus.
Allégeance : (ARE YOU KIDDING ME?!) L'Ordre. Jusqu'à son dernier souffle. On l'y appelait "Ophelia", en hommage à sa sœur décédée.
Particularité : (WANDLESS MAGIC) Depuis 2002, Faye a appris les rudiments de la magie sans baguette auprès de Javier. Elle n’attend plus que le bon moment pour coller un petit bitchslap des familles à ce fumier de Marsh. Elle avait réussi à mettre la main sur deux baguettes pendant la libération de Gracefield, mais il a fallu qu'elle les rende, vu que sa magie était défectueuse.
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7 novembre 2007, albert docks | @elena alvarez @nathan brisbane


Tu ouvres les yeux à cause de ton téléphone qui grésille à côté de ton oreille. C’est assez fascinant de voir comment la technologie moldue a pu évoluer depuis dix ans et tu ne t’y habitues pas encore totalement. Il faut que tu te frottes les yeux plusieurs fois avant de réussir à ouvrir le message qu’on t’a envoyé. T’étirant un peu et te redressant finalement légèrement, pour avoir la tête posée contre le mur, tu sens une forme bouger dans le lit à côté de toi. Tes yeux sont explosés par la lumière du petit écran de ce téléphone à clapet et tu cilles encore plusieurs fois avant de réussir enfin à déchiffrer les quelques lignes d’une écriture blanche sur un fond gris clair qui n’arrange rien à la lisibilité.Emergency! Nate has a pblm! Come to the Docks! PLS!!!!! Hermanita

Et ça te fait comme un électrochoc. Un peu comme ceux que tu pouvais avoir à Gracefield, quand tu étais tranquillement en train de fricoter avec quelqu’un (de préférence avec des yeux à se damner et une bonne connaissance de l’anatomie) et que d’un coup la cloche annonçant le début d’une Battue sonnait.
Tu sors du lit en rabattant la couverture sur ta compagne, sans vraiment te soucier de lui donner davantage chaud. Dans le noir, tu cherches à tâtons à peu près tout ce que tu as pu ôter plus tôt dans une certaine hâte. Certains habits sont enfilés à la va-vite, à l’envers, enlevés et remis correctement et tu ressens en toi une certaine forme d’anxiété grimper alors que tu sais que le temps file à une vitesse folle.

Difficile de balancer un Marco Polo quand vous êtes dans deux planques totalement différentes et tu n’as plus qu’à retrouver ta baguette (bon sang, qu’est-ce que tu en as fait ?). Tu cherches encore dans le noir, en pestant à voix basse, sans vraiment te rendre compte que tout ce que tu es capable de faire, c’est de réveiller celle qui a partagé ta nuit avec tes conneries, et puis soudainement la révélation se fait et tu sembles te souvenir que tu as appris les bases de la magie sans baguette avec Javi. Te morigénant, tu tends la main, te concentres et lances un sortilège d’attraction pour régler ce banal problème. La baguette bondit dans ta main et tu transplanes sans chercher à saluer ton amante. Tout ce que tu entends est un grognement de Rozhan, alors qu’elle se retourne pour te demander ce que tu fous à cette heure, et pouf, (ou plutôt « crac ») tu as disparu avant de lui répondre.

Tu réapparais sur l’un des pontons des Docks, dans une autre des planques de l’Ordre, et tu te rends compte que tu aurais probablement dû prendre une cape histoire de ne pas te peler les miches comme une gueuse. Mais bon, on dira que tu n’as pas beaucoup réfléchi. N’ayant pas vraiment envie de t’arrêter pour papoter avec quiconque serait sur ton chemin, tu grimpes les marches quatre à quatre (tu t’arrêtes en plein milieu d’un étage pour reprendre ton souffle, c’est que tu as perdu ton endurance depuis que vous êtes sortis de Gracefield)(tu ne meurs plus d’envie de courir, maintenant que vous êtes en sécurité dans une planque).

Tout en gravissant les escaliers jusqu’aux combles où Nate a récupéré une piaule à son arrivée de l’île, tu tends l’oreille : c’est que bon, des fois que le message d’Elena soit là pour appeler à l’aide face à une autre intrusion de vos ennemis dans une planque de l’Ordre, faudrait pas être trop conne et se faire prendre en embuscade, hein ? Mais t’arrives à la chambre de Nate et rien ne semble être inhabituel. La porte est pas tout à fait fermée et tu toques avant de la pousser pour l’ouvrir, et trouver la petite sœur de Javi assise sur le lit du Brisbane, absent pour le moment. « Hey Lena! la salues-tu un peu brusquement, considérant que tu ne peux pas la surprendre vu que tu as toqué : ’You okay, chica? What’s with Nate that couldn’t wait until tomorrow morning? Et en regardant un peu autour de vous, tes mains sur les hanches, tu ajoutes : Where is he, by the way? » Tes cheveux ébouriffés, ta tenue un peu en vrac, tes cernes indiquent qu’elle t’a effectivement tiré du lit, mais hors de question de la blâmer pour ça. C’est que, faut croire que tu te sens un peu responsable des anciens de Gracefield qui s’étaient ralliés à toi. « I probably should’ve come sooner, just to wake him up as I promised… » railles-tu alors que tu détailles encore l’aspect de la chambre étroite de ton ancien compère survivant. « What happened? »
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Elena Alvarez
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Elena Alvarez
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albert docks - 7 novembre
Après la frénésie d’Halloween, les retombées ont été multiples. Il y a d’abord eu la pesanteur du petit-déjeuner du lendemain matin, où personne n’a dit grand-chose mais où les regards en coin ont fusé. Puis les jours que le ménage a pris, ensuite rallongés par la fin des aménagements et les problèmes venant immanquablement avec. Lena n’est toujours pas sûre de pouvoir considérer les lieux comme parfaitement fonctionnels (peut-être qu’ils ont emmenagé un peu vite) (et peut-être que la chambre de Seamus manquant de prendre feu en est un bon signe) ; elle est sûre, en revanche, qu’elle mérite du (non, a besoin de) repos (et que ce n’est pas Lucjan qui dirait le contraire). Elle ne s’est donc pas faite priée, quand Nate lui a soufflé en passant aller dormir aux Docks, ce soir-là -- il y a encore quelques affaires, et surtout, vachement plus de calme. Alors même si se glisser dans sa chambre serait vachement plus simple à Little Ireland (heurm), où il lui suffirait pour se faire de traverser un couloir, la possibilité de pouvoir se soustraire aux yeux de fouine d’Herrera et de n’être que tous les deux pendant quelques heures a fini par l’emporter sur toute autre considération pratique.

La soirée s’est bien déroulée, malgré l’omniprésence de la fatigue des deux côtés. Ils ont grignoté, ri, vaguement regardé un film moldu sur la minuscule télé campée depuis peu dans la chambre de Nathan (comme s’il y avait de la place pour ça…. une idée de Leo, bref), puis fini par rouler dans les draps. Ça ressemble à leur programme habituel, plus ou moins régulier depuis un peu moins d’un mois ; et si au début Elena s’en sentait ravie, et pleine d’allégresse, ça fait quelques jours que tout ça lui pose question. Elle est bien, avec Nate ; elle est bien dans ses bras, a fini par créer son creux dans son lit, du côté vue sur les Docks, sourit toujours quand elle l’embrasse, aime bien porter ses tee-shirts et sentir son odeur, se dit parfois que dix ans, c’est rien, et qu’ils peuvent tout aussi bien reprendre là où ils en étaient restés.
Puis après elle trouve ça ridicule, et détourne le regard quand elle croise Tommy, et se sent mal quand elle intercepte Leo en train de regarder Nate (ou l’inverse, même.) Dans de rares moments de discernement, elle se demande si elle ne vit pas trop dans le passé ; dans d’autres, encore moins marrants, si elle ne l’utilise pas un peu.

Mais bon la plupart du temps elle oublie, et elle se retrouve à se sentir bien contre lui, ou juste avec lui.

Et puis il y a des trucs comme Halloween qui se passe.
Ou comme ce soir-là -- encore.

Quand Nate se réveille en sursaut, Lena est bien incapable d’estimer l’heure ; elle sait simplement qu’elle est immédiatement et parfaitement réveillée, en grande partie à cause (grâce) au bras qu’elle a tenu serré contre son épaule. Elle se redresse aussitôt, ouvre grand les yeux et pose les mains sur son torse. “It’s ok, you’re okay, look at me, you’re alright, just breathe--” Litanie constante alors qu’elle attrape une de ses mains et tente de faire de même avec son regard ; mais qu’il ne se soit pas encore dérobé à elle est déjà considérable et elle devrait pouvoir s’en contenter. (Elle y repensera, plus tard). “Please talk to me,” Elena continue pourtant, presque suppliante, alors qu’elle serre définitivement un peu trop sa main et qu’une grimace inquiète vient déformer ses traits.

C’est loin d’être la première fois que Nate se réveille ainsi alors qu’elle est là -- c’est même bien tout le problème, qu’il ne dorme toujours pas mieux alors qu’elle a commencé à squatter son lit pour la première fois à la mi-septembre. Lena s’est réveillée immanquablement à chaque fois que ça s’est produit (c’est ce qu’elle croit, en tous cas) ; mais Nathan a toujours pris le parti de lui tourner le dos et de faire semblant de se rendormir (elle le sait à sa respiration) ou, les quelques fois où elle a tenté d’en parler, de partir sans presque un mot et de revenir une demi heure à une heure et demie plus tard trempé de sueur.
Lena n’en a jamais parlé à sa famille, parce que ça aurait impliqué de révéler un petit détail qui est tout aussi bien entre eux pour le moment ; puis parce qu’elle aurait eu l’impression d’abuser de sa confiance, si elle l’avait fait.

Ce soir-là pourtant, et peut-être à cause de l’accumulation de pleins de choses, ou parce qu’elle vit actuellement dans l’illusion d’aller mieux, Elena se sent plus désemparée qu’à l’accoutumée, et elle reste presque désespérément accrochée à lui pour l’empêcher de s’en aller. Elle se tait finalement, l’encourageant simplement à calmer sa respiration ; ne le quitte pas du regard pour autant, vient passer une main dans sa nuque trempée quand la situation lui semble légèrement moins affolante. “You’re soaking wet, you should go take a shower,” elle murmure en laissant ses doigts courir à la racine des cheveux blonds. Nouveau regard pour Nathan, alors qu’elle vient déposer brièvement son front contre son épaule, comme pour l’encourager. “I can join you, if that helps,” elle sourit faiblement (et un peu de travers). Ce n’est sans doute pas l’argument qui fait basculer la conversation (quoique), mais toujours est-il que Nate finit par gagner le bord de son lit ; Lena l’encourage d’un hochement de tête, promet silencieusement de le rejoindre après avoir réglé deux ou trois affaires avec son genou.

La vérité, c’est que sitôt la porte refermée derrière lui, elle attrape son portable sur la table basse avec le cœur battant, et fait sans plus tarder défiler les contacts un à un. (avec nom de code évidemment roh)
Son premier réflexe, il y a six ans, aurait été d’appeler Javi ; elle phase d’ailleurs un peu sur le Anhinga tout en haut de la liste, parce qu’elle sait qu’il ne dira rien et comprendra tout. Mais Javi est occupé, et Javi a ses propres responsabilités, alors… Birdy, ensuite. C’est le meilleur ami de Nate, il ne comprendra sûrement rien et ne saura pas quoi dire, mais il sera une présence réconfortante et… et stressée. Elena abandonne vite l’idée.
Italy. Est-ce qu’elle va vraiment…. appeler Leo ? Pour qu’elle la voit comme ça, démaquillée, vaguement échevelée, tout juste vêtue d’un tee-shirt trop grand de Nate ? Pour qu’elle les voit comme ça ? La perspective ne l’enchante pas mais Lena garde la possibilité dans un coin de la tête (si ça peut faire du bien à Nate…). Milkyway. Tommy… Tommy sonne comme une bonne solution, mais sans doute uniquement pour elle ; Lena a la vague impression que Nate lui en voudrait à vie si elle appelait son grand frère pour lui dire que non, il ne va pas bien et oui, il vous mythonne tous, alors…
Ophelia. C’est un peu par hasard de base que ses doigts s’arrêtent sur le numéro de Faye, mais plus elle y pense plus… Quelqu’un de Gracefield, pas directement lié à Nate… qu’elle connait… Dans l’empressement, Lena a envoyé un texto un peu sans queue ni tête dans les deux minutes qui suivent le départ du Brisbane.

Et comme espéré, Faye ne se fait pas attendre : elle apparaît, juste face à elle et tout juste essoufflée, quelques minutes plus tard à peine (dans le doute, Elena a tout de même levé sa baguette en sursautant, mais elle la baisse instantanément en la reconnaissant). Parce que c’est Faye, Lena ne prend pas la peine d’enfiler un pantalon ; à la place elle se lève simplement pour venir la serrer dans ses bras, sans doute un peu trop fort. “Thank you for being so fast.” Sa propre voix est rauque et son souffle court, elle réalise en ouvrant la bouche -- face à l’empressement de la Moroz, elle fait pâle figure. “I’m so sorry I got you out of bed…” Ce n’est pas le propos, mais c’est aussi immanquablement le cas : tant et si bien même qu’Elena ne parvient même pas à glisser une blague sur lea potentiel.le partenaire réveillé.e à cette même occasion.

Lena admire Faye depuis qu’elle la connait. Une grande gueule dans un minuscule corps, une femme secouant à larges renforts de jurons la Brigade des Hit Wizards -- voilà un role model qui lui a toujours parlé, bien des années même avant qu’elle ne rejoigne le Ministère (merci Javi). A Gracefield, Faye n’a rien perdu de sa verve ; peut-être quelques kilos, tout au plus, mais elle reste cette incroyable force de la nature qui, inconsciemment, la fait se sentir bien misérable, petite et ridicule, alors qu’elle lui demande ce qui ne pouvait pas attendre jusqu’au lendemain.
C’était une mauvaise idée, Lena pense aussitôt. Elle a agi sur une impulsion, comme toujours (Johannes, Kingsley, Dae-won, la maudiraient pour ça). Elle cherche ses mots, détourne le regard, balbutie franchement quand Faye continue et demande où Nate peut bien se trouver, n’arrive même pas à sourire face à ses conneries.
Même ça elle n’arrive pas à le gérer. Ça fait bien une raison de plus de tout arrêter.

« What happened? - Are you alright? » Elena demande finalement, abruptement et sans préavis aucun. “Like, why did you wake up so quickly? Are you having nightmares? Trouble sleeping?” Sa voix a repris ses intonations quasi suppliantes, comme si elle en était réduite à espérer que Faye lui réponde que oui, ce qui donnerait une connotation moins dramatique à son appel ; mais c’est Faye, alors… Lena se sent de plus en plus mal à l’aise et se met à se triturer compulsivement les mains. “Hm, Nate is…” Elle cherche ses mots, encore. “He’s not alright, Faye.” C’est la franchise brute qui, finalement, l’emporte ; et l’inquiétude, qui lui donne le courage de relever les yeux pour venir trouver ceux de Rude. “Like he keeps waking up, shaking and sweating and panicking and… all that shit, and… I don’t know what to do, he… I…” Son désarroi grandit un peu plus à chaque syllabe, mais elle se fige finalement en entendant son nom à quelques mètres de là, depuis la salle de bain de fortune des Docks. “I mean he’s in the shower, I didn’t even tell him that…” Cette fois-ci, c’est la lassitude qui anime le geste vague qu’elle va faire pour désigner Faye elle-même. “I couldn’t think of anyone else, I’m so sorry…

Elena se retourne ensuite brièvement en direction de la fameuse salle de bains, finit par en gagner l’entrée, puis tente d’y chuchoter un “Could you come out, please?” (se faisant, elle repose un regard toujours aussi peu serein sur Faye). “And maybe like, cover up a bit,” elle ajoute en voyant effectivement Nate émerger de derrière un des rideaux. “Hm, so, someone’s there…” (L’inconfort grandit et elle n’est pas loin de se dandiner littéralement sur place.) “I… I just figured, since you won’t talk to me, maybe….” (Ses yeux croisent ceux de Nathan et elle se sent encore plus petite, encore plus stupide.) “Please don’t hate me…?”, elle tente dans un sourire qui est véritablement une crispation du visage, et une voix bien trop aiguë pour ses habitudes.
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Nathan Brisbane
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albert docks - 7 novembre


La cloche s’est fait entendre à travers toute l’île. Nate sait parfaitement ce que cela signifie, une nouvelle battue. Il quitte la plage qui est un terrain bien trop dégagé pour rejoindre la sécurité précaire des bois. Et les premières silhouettes apparaissent enfin ici et là, toutes sont noires et sans visages, mais ça ne change pas grand-chose, il a appris à les connaître. Ce n’est pas ce nouveau déguisement qui changera quoi que ce soit à ce qu’il doit faire, ni à ce qui l’attend. Alors il court avant que les premiers sorts ne fusent. A un rythme suffisant pour ne pas se faire rattraper, mais pas non plus trop important pour ne pas manquer de souffle trop vite. Derrière lui, il entend les éclats de voix de ses plus grands fans : Flamel et Beckett. Les plus dérangés du lot, aussi. Des années à se donner rendez-vous au même endroit, ça créer des liens, alors ils en profitent par l’appeler par les petits noms qu’ils ont pu lui trouver … et lui répond avec ceux qu’il leur a dégoté. Le grand amour, quoi.  La différence c’est que ce soir, ils semblent être plus agressifs que d'habitude. Les sorts s’enchainent, les éclairs lumineux le frôlent, le touchent parfois plus franchement, mais il ne peut pas s’arrêter. Y a toujours cette petite voix qui revient, qui lui rappelle à l’oreille que s’il s’arrête, ce sera la fin pour lui – ce qu’il refuse, il veut vivre, lui.  

Une corne de brume retentit loin derrière. Trois coups. Sans qu’il en ait pleinement conscience, il ralentit le rythme jusqu’à s’arrêter à bout de souffle, il ne l’a jamais entendu ce signal avant ce soir. Zabini a changé les règles ? Il se retourne, prêt à demander à ses deux meilleurs ‘’amis’’, Flamel et Beckett, ce que ça signifie, mais au moment où il pivote, il voit juste un éclair vert fuser droit sur lui sans qu’il ait le temps de faire quoi que ce soit. La chute vers le sol est lente, mais n’en reste pas moins douloureuse, il sent son dos heurter le sol une première fois.

Et une nouvelle immédiatement après.

Et encore une fois où il se sent tomber sur une surface différente des précédentes.

Et il se redresse brusquement dans son lit. Haletant. En nage. Avec les oreilles qui sifflent.

Au moment où il réalise que des mains sont posées sur sa peau, il a un petit mouvement de recul qu’il regrette presque immédiatement en reconnaissant Elena. Il est avec Elena. Il est dans sa chambre. Il est aux Docks. Tout va bien. “It’s ok, you’re okay, look at me, you’re alright, just breathe--” Sa voix l’ancre un peu plus dans cette réalité, dans la réalité tout court. C’était juste un cauchemar, un autre. Il dormait et il vient de se réveiller. Tout va bien.

Sa respiration est toujours rapide, ses épaules se soulèvent à chaque inspiration, comme après une course pour échapper aux participants des Battues. Sauf que cette fois encore, ce n'était qu'un rêve. Il n'a jamais réellement couru cette nuit. “Please talk to me,” Ses yeux bleus croisent ceux de Lena et il y lit toute l’inquiétude qui la traverse, alors il les referme quelques secondes. Ils partagent des nuits depuis plusieurs semaines, des confidences aussi entre deux conneries, sans qu’il ne se permette pour autant de se confier sur ce qui le hante certaines nuits. Rien que d’y repenser, il en a la chair de poule, à moins que ce soit autre chose. « I – » Il ravale péniblement sa salive, essaye de reprendre son souffle. La pression sur sa main renforce la culpabilité qu’il ressent à l’idée de l’avoir réveillée et de pouvoir être une source d’inquiétude. “Sorry, I didn’t mean to wake you up.” S’il avait pu l’éviter, il l’aurait fait. Cette escapade de quelques heures hors de leur nouvelle planque avait justement pour objectif de se reposer un peu, pas de grossir leur déficit respectif d’heures de sommeil.

Ses paumes, comme vissées au matelas, l’empêchent de la serrer dans ses bras pour la rassurer quand elle s’accroche à lui. Pourtant, il aimerait pouvoir le faire, ce serait si simple. “You’re soaking wet, you should go take a shower,” Petit signe de tête pour confirmer qu’il devrait effectivement aller sous la douche. Mais il ne bouge pas pour autant, les yeux rivés sur un point par-dessus son épaule, c'est plus facile que de croiser à nouveau son regard. Il n’est pas si mal, en plus, il y a quelque chose d’apaisant à sentir les doigts d’Elena sur sa peau. Il pourrait peut-être resté un peu.“I can join you, if that helps,” Même elle n’a pas l’air particulièrement convaincue parce qu’elle avance. Pas cette fois, en tout cas, mais il ne décline pas la proposition. « It might. » Il est bien incapable de savoir ce qui peut aider. Une douche ? Tenter de se rendormir ? Se lever ? D’habitude, il essaye de se rendormir, d’ignorer l’angoisse de poursuivre le scénario développé dans son cauchemar (y aurait-il eu une suite dans celui-ci malgré le sortilège de mort qui l’a frappé ?) ou il part, fuit, s’échappe dans la nuit pour courir jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus si jamais elle a été réveillée.

Péniblement, il se décide à rejoindre le bord du lit. Il va falloir qu’il trouve une solution, ses nuits sont au moins aussi animées que ses journées, ce n’est pas comme ça que c’est supposer se passer. Ses yeux se posent sur ses pieds, il hésite, une douche ou une course ? est-ce qu’il aura encore l’énergie pour courir ? Y a peu de chance, là. Il tourne la tête vers Elena qui paraît l’encourager, soupire, elle a sûrement raison, il a besoin de ça. Alors il se lève finalement, attrape une serviette de douche, quelques vêtements propres dans l’étagère et quitte la chambre.

Le front appuyé contre le carrelage au mur, il laisse l’eau chaude ruisseler sur sa peau sans se soucier du temps qui passe ou de qui pourrait être réveillé par le bruit de l’eau. Les pensées vont et viennent, défile dans son esprit, lui font échapper un juron ou deux à l’occasion. Il a tenu quoi, quatre nuits cette fois ? Il a été trop confiant après cet enchainement, persuadé à tort que cette fois c’était la bonne. Il aurait dû se laisser une ou deux nuits de plus pour s’assurer que ça allait, que c’était bon les cauchemars étaient terminés. C’est probablement juste le grand déménagement qui approche, le dépaysement, il paraît que ça arrive. Il en est peut-être juste victime. S’il avait su, jamais il ne lui aurait proposé de venir passer la nuit avec lui. Il a été con. S’il avait su, il aurait -- “Could you come out, please?” Il sursaute, relève la tête, reçoit de l'eau dans les yeux. Il ne l’a pas entendue entrer, malgré la porte un peu grinçante. Elle veut qu’il sorte ? Elle n’avait pas parler de l’y rejoindre plutôt ? “And maybe like, cover up a bit “ qu’elle ajoute juste au moment où il sort de la douche. « .. Ok. » Sa première pensée c’est qu’il a réveillé un paquet de gens à l’étage et qu’ils attendent gentiment dans le couloir. “Hm, so, someone’s there…”  Elle n’en dit pas plus, mais cela ne fait que confirmer l’hypothèse émise. Génial, il va pouvoir présenter des excuses publiques à toute la planque. Il se sèche rapidement, enfile une tenue décente et avant de la rejoindre.  “I… I just figured, since you won’t talk to me, maybe….” On repassera pour les excuses publiques, ça ne peut pas être les autres occupants de la planque. Mais alors qui ? Leurs regards se croisent, mais ce contact visuel ne lui apporte aucune réponse.  “Please don’t hate me… ?” Qui a-t-elle appeler à l’aide pour qu’elle lui demande ça ? Il est plus inquiet que prêt à la détester. Elle n’aurait quand même pas osé appeler ses frères et sœur ? Il va passer pour quoi ?

Il n’y a personne dans le couloir au moment où il le traverse, mais lorsqu’ils arrivent à sa chambre, il y a bel et bien quelqu’un qui les y attend.

Faye, really? ” Il tourne la tête vers Lena qui ne sait vraisemblablement plus où se mettre. C’est elle qu’elle a fait venir? “No offense, I’m happy to see you, but ... ” Qu’il lance à la dernière arrivée avant de retourner à l’Alvarez, conscient que ce n’est pas le meilleur accueil qu’il ait pu lui réserver. Ce n’est sûrement pas non plus ce qu’elle attendait, mais tant pis, il ferait mieux la prochaine fois. “- why did you call her? ” Pas qu’il ait envie qu’elle appelle qui que ce soit d’autre ou se mette à éplucher son répertoire. C’était juste un cauchemar, pas de quoi en faire toute une histoire ou appeler Moroz à la rescousse. Il va s’en remettre, il s’en remet toujours. Il a survécu à Azkaban, à Gracefield, ce n’est pas un cauchemar qui aura raison de lui. “It was just a nightmare. I’m fine. You didn’t have to come for that.’’ Genre vraiment pas.


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Faye Moroz
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Âge : 42 ans (14/02/1965)
Occupation : (EX HIT-WITCH) Ancienne Tireuse de Baguette d'Élite, arrêtée en 1998, envoyée à Azkaban, puis à Gracefield. A amusé la galerie pendant huit ans, jusqu'à ce que l'île soit libérée par l'Ordre du Phénix. Ancienne leader de la Résistance sur Gracefield, tente de retrouver sa place dans un Ordre du Phénix qu'elle ne reconnaît plus.
Allégeance : (ARE YOU KIDDING ME?!) L'Ordre. Jusqu'à son dernier souffle. On l'y appelait "Ophelia", en hommage à sa sœur décédée.
Particularité : (WANDLESS MAGIC) Depuis 2002, Faye a appris les rudiments de la magie sans baguette auprès de Javier. Elle n’attend plus que le bon moment pour coller un petit bitchslap des familles à ce fumier de Marsh. Elle avait réussi à mettre la main sur deux baguettes pendant la libération de Gracefield, mais il a fallu qu'elle les rende, vu que sa magie était défectueuse.
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« What happened? - Are you alright? » Don’t go all Alvarez on me, kiddow, pourrais-tu répondre, ayant l’habitude de Javier qui répondait régulièrement à une de tes questions (rhétorique en général) par une autre question. Haussant les épaules sans chercher à répondre dire à la question d’Elena, tu la laisses préciser sa question alors que tu jettes un coup d’œil à ta tenue, tentant de voir si il y a quelque chose de visible qui aurait pu l’alerter. “Like, why did you wake up so quickly? Are you having nightmares? Trouble sleeping? - Oh that? No, chica, I was fucking.
Prendre des pincettes ? Nah.
(Si au moins ça peut un peu la détendre, d’imaginer que tu as abandonné ta conquête du soir pour voler au secours de cet idiot de Brisbane.)
(qu’importe si la partie de jambes en l’air avait pris fin depuis plusieurs heures déjà)

Tu la regardes toujours avec intensité, et le sourire canaille qui s’était dessiné sur tes lèvres à l’allusion d’une soirée endiablée s’efface, alors que tu attends qu’elle te donne de plus amples informations sur la situation. “Hm, Nate is…” Malade ? Toujours pas foutu de faire de la magie correctement ? Violent ? Un peu tout peut jaillir de la bouche de Léna et tu estimerais t’y être préparée. Si bien que quand ça tombe, le “He’s not alright, Faye.”, tu hoches la tête et accuses le coup sans laisser grand chose paraître sur tes traits plus sérieux.
C’est pas le seul à ne pas aller très bien depuis la fuite de Gracefield. Entre vos magies détraquées, les traumatismes, les souvenirs qui vous hantent, vous avez de quoi passer plusieurs années à ne pas dormir correctement, même en étant à l’abri dans une planque de l’Ordre.

Elena continue sans que tu ne cherches à l’interrompre, préférant qu’elle te dise tout, même si ça s’embrouille. T’as aussi besoin de savoir dans quel état d’esprit elle est, elle. (Et au passage, tu constates qu’ils dorment ensemble et tu te demandes si ça mériterait de lancer un petit pari nul avec tes deux acolytes habituels.) “Like he keeps waking up, shaking and sweating and panicking and… all that shit, and… I don’t know what to do, he… I… - You did good, calling on me.” lui assures-tu en posant une de tes mains sur celles crispées d’Elena, mais tu sens la jeune femme encore agitée et inquiète : “I mean he’s in the shower, I didn’t even tell him that…” Un sourire tendre étire tes lèvres et tu décoches un clin d’œil compréhensif, sans être vraiment sûre qu’elle le perçoit dans son anxiété grandissante. “I couldn’t think of anyone else, I’m so sorry… - Please, you weren’t gonna call Javi or worse, Tristram, honey! Never feel sorry to dump these on me, ‘kay?

Là encore, t’es pas sure que ça fasse vraiment mouche, mais t’insistes pas. À la place, tu la suis du regard, puis la perds de vue mais pas d’oreille etricanes un peu lorsqu’elle suggère à Nate de ne pas débouler à poil dans la chambre, grognant un ”Well, now, that’s too bad.” davantage pour toi que pour eux. À l’entendre vaguement négocier avec le dernier des Brisbane pour obtenir son pardon, tu songes qu’il faudra sans doute prendre du temps pour parler seule à seule, un autre jour, ne serait-ce que pour lui apporter le soutien que tu estimes lui devoir, même après toutes ces années à distance.
Et puis Nathan Brisbane, dans toute sa splendeur et sa mauvaise foi, déboule et te salue avec toute la douceur dont il est capable. ”Faye, really? ” alors qu’au départ, tu avais prévu de l’accueillir avec des jazz Hands et un « Surpriiiise » un peu trop enjoué (forcé), tu répliques à la place, avec un naturel criant de vérité et de routine, un ”Well, fuck you!” et un air outré. Il se rattrape vaguement d’un “No offense, I’m happy to see you, but ... - Yeah? Cut the crap, Brisbane, will you?” Tu avises le lit de Nate et tu t’assois dessus, sans attendre d’y être invitée. Tu n’avais pas vraiment prévu de déclencher une querelle (même limitée) entre Miss Alvarez et Mr Brisbane, alors tu les observes en pinçant les lèvres. “- why did you call her? ” Un ricanement s’échappe de tes lèvres, sans que tu ne cherches à justifier les actions de Lena. Passant tes mains sur ton visage, tu essaies de te sortir un peu mieux du brouillard du réveil, te frottes les yeux pour en déloger ce que tu peux, bailles un coup alors que Nate revient vers toi : “It was just a nightmare. I’m fine. You didn’t have to come for that. - Yes I did, you dick.”, insistes-tu en soutenant son regard sans agressivité aucune, avec un petit soupir de dépit.

Tu lèves ta main pour dissimuler un énorme bâillement qui étire tout ton buste dans le même mouvement, et puis tu la reposes sur le lit, pour te relever. Bon, entre Gracefield et maintenant, tu n’as pas grandi, ce qui fait qu’il te met toujours vingt centimètres naturellement, sans avoir besoin de rien faire, mais tu es habituée depuis un long moment à être entourée de gens plus grands que toi. (Heureusement qu’il y avait Lottie et Joy, au moins, pour contrer la tendance générale des anciens de Gracefield) Résultat, la tête relevée un peu plus pour bien le regarder les yeux dans les yeux, tu t’approches de Nate et tu lui rappelles le B.A-BA : ”I was responsible for all of you back there, forgive me for considering I’m still a bit responsible for you out here.Let it sink in a bit., songes-tu en posant tes mains sur tes hanches, comme pour le mettre au défi de te faire chier davantage. ”Lena was right, asking me to come here. This is not just a fucking nightmare, you know that. This is trauma.” Le dire ne le rend pas moins pesant, pas moins horrifiant. Tu déglutis, souffles un peu, baisses la tête vers le sol, réfléchis quelques instants. Dans le font de ton crâne, il y a deux voix qui se disputent un peu sur la marche à suivre : celle que tu considères être celle de Javi, qui te dit d’y aller mollo ; et celle de Tristram, qui aurait tendance à dire qu’il vaut mieux y aller franco, histoire d’arrêter de tortiller du cul. ”We’re out of Gracefield, far from it, and we’re never going back there. Never. But that doesn’t mean we’re always gonna be safe. That doesn’t mean our minds are really out of that fucking place yet. But that means you’re gonna have to talk about it, at some point.” Ça te va bien de dire ça, alors que tu ne parles de Gracefield qu’avec les quelques personnes qui en sont sorties et peut-être les membres du cercle 7 que tu essaies de secouer pour leur dire que vous avez fait les choses mieux qu’eux, alors qu’ils n’étaient pas prisonniers. Voir un psychomage pour ce genre de problèmes ? Pour quoi faire, serais-tu tentée de demander. Il n’empêche que, et c’est peut-être là que le fait d’avoir été Hit Witch par le passé t’aide, tu sais qu’il est important d’exorciser les horreurs rencontrées. ”So, you’ve got a choice here: either you tell me to fuck off, and talk to Lena here, just the two of you, whenever you need to ; or you stop biting my hand and talk to us, right here right now.
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Nathan Brisbane
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albert docks - 7 novembre


Ça avait été facile d’embobiner l’équipe médicale de l’Ordre. Oui, il va bien. Non, ses cicatrices ne lui font pas mal. Oui, il compte les garder. Non, il n’a pas besoin de quoi que ce soit. Ça avait été facile, parce que ces gens-là ne le connaissaient pas, il pouvait leur dire ce qu’il voulait, ce qui n’est pas le cas là. Devant ceux qui le connaissent, il sait que ce sera plus compliqué de leur servir le même numéro. Il a plus ou moins réussi à noyer le poisson avec sa fratrie quand ils tentaient d’amener le sujet, mais cette fois c’est différent, il le sent bien.

Il se trouve face à Faye.

Faye qui fait partie de ces gens sur l’île avec lesquels il a passé énormément de temps. Faye qui a fini probablement par assez bien le connaître pour savoir dire quand il ment et quand il ne le fait pas. Faye qui pourrait bien obtenir les réponses qu’Elena n’a jamais réussi à avoir malgré ses efforts, parce qu’elle a été leur supérieure dans cette espèce de hiérarchie qu’ils ont recréé sur l’île. Et ce que le chef demande, il l’obtient, en général. Est-ce que c'est pour ça qu'Elena l'a appelée, elle et pas quelqu'un d'autre? ”I was responsible for all of you back there, forgive me for considering I’m still a bit responsible for you out here.” Les mains sur les hanches, elle lui rappelle le rôle qu’ils s’étaient décidés à lui accorder et ne lui laisse pas vraiment d’autres choix que celui de baisser les yeux vers elle. Il est vraiment en train de se faire engueuler par Faye, le tout devant Lena ? La scène est presque surréaliste. Il n’a plus dix ans, il a passé l’âge pour ce genre de choses. ”Lena was right, asking me to come here.’’ Was she? Il roule des yeux, ben voyons, elle se range de son côté, en plus.

’’This is not just a fucking nightmare, you know that. This is trauma.”  Il souffle, détourne aussi le regard sachant pertinemment qu’en faisant ça, il laisse voir qu’il pourrait entendre qu'elle ait raison et qu’il le sait, que quelque part, y a cette petite voix qui l'a toujours dit. Il se tourne vers Lena, regarde par-dessus Faye, et repose finalement les yeux sur elle quand elle reprend. Non, ça ne peut pas être ça. Impossible. Il refuse, il faut que ça soit autre chose. Ce ne sont que des cauchemars, il y est juste plus sensible que d’autres, c’est tout. Il devait être bien fatigué, et cette fatigue a généré ce mauvais rêve, voilà, cette explication lui plait mieux. "We’re out of Gracefield, far from it, and we’re never going back there. Never. But that doesn’t mean we’re always gonna be safe. That doesn’t mean our minds are really out of that fucking place yet. “ Et c’est supposé être rassurant ? L’encourager à parler de choses qui ne le concerne pas, hein, vu que ce n’était qu’un cauchemar et rien d’autre. “But that means you’re gonna have to talk about it, at some point.”’ Mais il n’y a rien à dire ! Pourquoi est-ce qu’elles veulent toutes le faire parler ce soir ?  ”So, you’ve got a choice here: either you tell me to fuck off, and talk to Lena here, just the two of you, whenever you need to ; or you stop biting my hand and talk to us, right here right now. Elle ne lui laisse pas beaucoup de marge, dans tous les cas, il faut qu’il parle, seul le nombre de personnes dans la confidence varie. Mais il devine que ce qui sera dit à l’une sera répété à l’autre dans les heures qui suivent, maintenant qu’elle a été mise au courant des inquiétudes de Lena. Il est dans une impasse.  ”What about a third option ?” Une qui n’implique pas qu’il doive se confier sur l’étendue supposée du traumatisme causé par Gracefield.  ”We could talk about your day. Anything interesting to share with the team?” Vraiment, elle doit bien avoir un truc à leur raconter, non? D’ailleurs pour lui montrer qu’il est tout dispose à l’écouter parler, elle, il va s’installer sur le lit, va jusqu’à caler son dos contre le mur et croiser les bras. ”You know I won’t say a word about it”, Il n’a pas tenu sa langue depuis cet été pour tout leur déballer maintenant. Et puis en plus, il n’y a rien dire. ”I’m sure I’m not the only one dreaming about those nights”. Ce sont des cauchemars, pas des preuves d’un quelconque trauma. Ça peut pas lui arrive, il va bien. Les chasses l’ont peut-être un peu marqué, mais il ne doit pas être le seul dans ce cas. ”You dream about it too, right?” Est-ce qu’il cherche à se rassurer ou à lui prouver qu’il a raison ? Lui-même ne saurait trop le dire à cet instant, probablement un peu des deux à la fois …

And I’m sure you had dreams about some of your missions, too.” Qu’il lance à l’adresse de Lena, après tout, pourquoi l'exclure du meeting qu’elle a organisé ? Elle a bien dû connaître des missions difficiles qu’elle se rejoue dans la nuit, non? Ca doit bien lui coller à la peau aussi, au moins un peu, non? ”And yet, nobody is asking you to talk about it.” Si elles lui sortent qu’on les fait parler ça, il va finir par arriver à court d’arguments pour éviter le sujet de cette petite réunion. Et s'il n'y a pas plus d'arguments, il n'aura plus beaucoup d'options entre les mains.

Yes, okay, some nights I go back there. I see them, I see us, and maybe, maybe they manage to kill me every time. But these are just dreams. Not trauma. ”It’s not like … I don’t know … I could hear that fucking bell ringing when I go out and ...and whatever… ” Il n'apporte pas de vraie fin à sa phrase, de toute façon il ne s’agit que d’une simple illusion auditive. This is not trauma. It can’t be. Et puis ça le garde en forme de courir, non ? Et ce n’est pas arrivé si souvent que ça, hein. Pas besoin d’en faire toute une histoire. Il n'y a qu'à pas avoir autant d'églises sur les chemins qu'il emprunte aussi ... ça n'arriverait pas. ”You don’t need to worry about that, Lena.” Il tend la main vers elle, l’invitant à recréer un semblant de contact entre eux, il peut comprendre son inquiétude mais il n’y a aucune raison de l’être.

I’m fine. I swear I’m fine.” Il a beau le répéter, il a comme l’impression que ce soir une faille se crée dans le mur qu’il a tenté d’ériger entre lui et ses souvenirs et que chaque fois qu’il prétend que tout va bien, un coup de masse est porté à ce même mur …
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Elena Alvarez
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Faye poursuit dans toute sa splendeur, et Lena se laisse brièvement aller à croire que l’appeler était une bonne idée, et que tout va bien aller ; l’ombre d’un sourire de traviole se fraye même timidement un chemin jusqu’à ses lèvres. Le mot à retenir, toutefois, est brièvement, puisqu’il suffit tout au plus d’une poignée de minutes pour que les premiers really?! et fuck you! fusent à travers le placard qu’est réellement la chambre du Brisbane, et que le sourire de la brune s’en retrouve mué en une grimace évoquant une indigestion d’intensité sévère à modérée. “Yeah? Cut the crap, Brisbane, will you? - Why did you call her?” Elena était si occupée à s’imaginer disparaître six pieds sous terre qu’elle paraît des plus heurtées en constatant ne pas être devenue invisible ; pâlissant méchamment, elle ne peut que bégayer un “I, hmm, I--” auquel personne ne semble vraiment prêter attention.

Une nouvelle insulte résonne et Lena baisse la tête vers ses pieds nus et piétine avec toute la gêne du monde sur place (c’était une mauvaise idée, elle savait que c’était une mauvaise idée, pourquoi est-ce qu’elle n’a pas réfléchi à deux fois, il va la détester, est-ce que--) “Lena was right, asking me to come here. This is not just a fucking nightmare, you know that. This is trauma.” Elle ne sait pas ce qui la fait frissonner davantage (la nouvelle évocation de son prénom ou le dernier mot lâché par Faye, qui semble résonner dans la pièce et se répercuter contre ses murs avec une gravité anormale) ; repose tout juste des yeux presque craintifs sur Nate, son regard agacé puis son souffle qui lui retourne l’estomac. Trauma. Ils savent tous les deux ce que ça implique. Ils savent que ça met sérieusement du plomb dans l’aile de leurs tentatives (répétées, naïves) de faire comme si rien n’avait changé en dix ans. Ils savent, et Lena a pourtant l’impression de prendre une baffe particulièrement cruelle et d’en avoir les larmes qui montent aux yeux.
(Elle s’efforce de soutenir son regard, mais il se tourne finalement à nouveau vers la Moroz).

Faye est intraitable, et c’est exactement pour ça qu’Elena a fait appel à elle — elle a pourtant l’impression désagréable de se faire attraper la veste elle aussi, plantée là comme deux ronds de flan (ou, plus exactement, comme une plante verte des plus inutiles) (et probablement en passe d’être desséchée) (alors que Faye, elle, les poings sur les hanches, ne bégaye pas pour un sou). “So, you’ve got a choice here: either you tell me to fuck off, and talk to Lena here, just the two of you, whenever you need to ; or you stop biting my hand and talk to us, right here right now.” A croire que frissonner en entendant son nom est devenu un nouveau réflexe ; Elena se raidit, attend la sentence, se prépare à-- “What about a third option?” Ses yeux s’arrondissent sous la surprise et elle est si désappointée qu’elle ne s’entend même pas souffler un “Nathan…” se voulant pourtant apaisant (elle est déjà plus consciente de geindre un “Faye!!” indigné par la répartie de cette dernière — où est-ce qu’ils sont, à Little Italy un soir de fête ?!). La digression semble malgré tout la ragaillardir un poil, puisque Lena se secoue (littéralement), et se résigne finalement à gagner le bord du matelas tout juste déserté par leur aînée. “We could talk about your day. Anything interesting to share with the team? - Nate.” Son ton est plus résolu, cette fois (ça va bien cinq minutes les niaiseries), alors qu’elle se tourne vers le Brisbane venu se camper légèrement en retrait par rapport à elle, dans une position manifeste de repli ; elle ouvre même encore la bouche, avant de se faire couper l’herbe sous le pied et d’en hausser les sourcils.

Plus que par l’indignation, pourtant, la sorcière se sent avant tout gagnée par une peine tangible, qui lui serre le cœur, lui noue l’estomac, et lui fait ployer la nuque dans un soupir presque souffreteux. Elle n’a jamais vraiment vécu dans l’illusion que Nate allait bien depuis son retour — parce qu’elle a vu les os sous les joues de Faye, ou les nouvelles rides de Javi quand il sourit, ou parce qu’elle n’a jamais pu glisser une main sur le cadet Brisbane sans y découvrir une nouvelle cicatrice. Mais sans leurs sarcasmes (leur déni) habituel, l’ampleur des dégâts lui apparaît plus nettement (crûment) que jamais ; et vraiment, Elena se demande si elle ne va pas fondre en larmes comme une idiote, alors qu’elle est définitivement la moins à plaindre de la pièce. “You dream about it too, right?” Comme s’il avait lu dans ses pensées, le blond alpague désormais Faye — Lena relève machinalement la tête dans la direction de celle-ci, attendant une confirmation qui ne pourra que lui porter un nouveau coup (mais il faut passer par là, n’est-ce pas, c’est Faye qui l’a dit, c’est Sofia qui l’a dit, c’est--) “And I’m sure you had dreams about some of your missions, too.” Elle met un temps à comprendre que Nate s’adresse à elle ; encore un, avant de savoir quoi répondre. (Elle voudrait, crèverait pour dire non. Mais ce serait plus qu’hypocrite, actuellement, et ce n’est pas comme si elle avait fondu en larmes dans ces mêmes draps qu’elle fixe à présent, la première fois qu’elle était venue l’y trouver…) “....You know I do,” Elena finit donc pour concéder, avec toutes les difficultés du monde et un regard désormais résolument rivé sur les genoux de son…. ami ? amant ? ex ? (à la fois tout et rien de ça, après ce soir…?) “And yet, nobody is asking you to talk about it.

Elle relève les yeux, cette fois ; hoche négativement la tête, un faible filet de voix faisant guise de protestation. “Nan, (le surnom idiot et habituellement réservé à des contextes plus intimes lui échappe sans qu’elle ne le réalise) please, no one believes I’m fine, but you-- - okay, some nights I go back there. I see them, I see us, and maybe, maybe they manage to kill me every time. But these are just dreams.

Il faut qu’elle ferme les yeux sous le coup de l’aveu, le souffle presque coupé, son front venant trouver la paume du bras qu’elle tient posé et replié sur ses cuisses, elles-mêmes désormais recroquevillées en tailleur. Nathan ne lui a jamais parlé de ses rêves, et encore moins aussi explicitement — alors elle a beau s’en douter, elle a beau savoir, Elena prend tout de même la vérité en pleine gueule, maintenant qu’elle peut l’imaginer (la toucher du doigt, presque). Elle reste sonnée un instant, un long soupir pour seule réponse ; puis l’agitation la regagne, s’exprimant par le coude qu’elle laisse retomber et les doigts qui aussitôt partent, compulsivement, malmener les couvertures, le bas de son tee-shirt, les irrégularités sur ses jambes maladroitement croisées. “It’s not like … I don’t know … I could hear that fucking bell ringing when I go out and… - You do?! (Elle le connaît suffisamment, même après dix ans, pour supposer que l’exemple soit le simple fruit du hasard.) - …and whatever…

Nate tend une main dans sa direction (probablement pour interrompre ses gigotements intempestifs) ; malgré la vague de reconnaissance qui la gagne aussitôt, Elena hésite une fraction de seconde avant de s’y accrocher un peu trop fort, se servant de son autre main pour glisser sur les draps et se rapprocher de lui. “You don’t need to worry about that, Lena.” Elle serre un peu plus, le regard arrimé à ses propres phalanges qui pâlissent, la tête basse et la moue chagrinée (mal) planquée derrière ses cheveux en bataille. “I’m fine. I swear I’m fine.” Elle aimerait le croire. Elle aimerait se blottir contre lui et qu’il lui dise que tout va bien ; que Faye parte et avec elle toutes les fissures douloureuses qu’est en train de créer cette nuit.
Elle ne le croit pas et elle a besoin que Faye reste là. “No you’re not,” Lena finit donc par murmurer, son pouce décrivant des allers-retours alambiqués le long du dos de la main du Brisbane. “And of course I’m worried.” Ce serait si facile, de venir nicher son front contre le creux de son épaule, s’imprégner de l’odeur du gel douche que Leonor lui a trouvé et qu’elle (:derp:) aime bien, prétendre que toute cette soirée n’a été qu’un cauchemar de plus.

Son pouce interrompt sa course l’espace d’un instant. "You go missing in the middle of the night, and-- and like no one (Sa voix vrille un peu et, malgré tous ses efforts, elle peine à soutenir le regard bleuté de Nate) knows that?! and, and I don't know where you're going, or what you're doing, and I don't know if you actually forget or if you just don't want to talk about it, or…" Lena sent sa main se crisper, par réflexe ou parce qu’elle sent les doigts qu’elle tient pourtant résolument lui échapper. "Shit, Nate, what if something happens to you? What if something... triggers you, and there's a Muggle, or there's worse and you…" Ça ne ressemble plus du tout à leurs blagues habituelles de “hahaha what if you get caught again at a pizza truck hahahah loser”, et l’aveu lui vaut un souffle court et un nouveau coup à l’estomac — au moins ne pourra-t-il pas lui reprocher de ne pas parler. "Like, the fuck am I supposed to do if anything happens to you?" (Le again reste tout juste dans sa poche, mais il est clair dans les yeux qu’elle repose sur lui et dans sa voix qui s’éraille.)

"No one's fine in this stupid little room, but Faye's... Faye's Faye (oeillade vers la sorcière dont elle ne saurait oublier la présence), and if I do stuff like that, I'll have five people chasing my bloody ass because they... because they know." C’est au moins aussi cuisant, d’entendre les confessions de Nate et d’admettre qu’elle-même ne va toujours pas bien (malgré ce qu’elle peut répéter au cercle 7, à ses frères, à Lou, à tout le monde). Elle a beau ne pas avoir été très habillée depuis le début de tout ce chahut, Lena ne s’est jamais sentie aussi à poil qu’en l’instant ; et elle rabaisse soigneusement la tête pour éviter de croiser le regard de Faye, serre la mâchoire pour revenir à Nate et l’empêcher de dévier la conversation. "But you fooled your family, Nate, and... And I'm not blaming you for that, or, or for anything anyway, and you know I'm not going to reach out to them if you don't, but…" Long soupir, alors qu’elle s’efforce de garder ses mains pour elle et une certaine distance entre eux (non pas qu’ils soient pudiques, habituellement, mais la situation semble le demander, d’autant plus que--) "It's just you don't have to pretend with me, you know? But like, if you feel like you do, then you don't have to pretend with... With Faye (signe vers l’héroïne de la soirée), or Dromeda (vers le plafond), or for fuck's sake, even with Leonor for all I care… (gestes plus agités)." "It's just I… I can't… Crap, I just got you back."

Sa voix baisse encore en volume, alors que sa main quitte finalement celle de Nate pour venir brièvement glisser sur son genou, et que Lena daigne s’écarter (juste un peu). "I mean, I don't want to... Like if you're not comfortable sharing this with me, I can leave you guys alone. (Nouveau coup d'œil pour Faye, comme à la recherche de son approbation à elle, à défaut de celle du Brisbane.) I can even sleep on that goddamn porch, like.. (Elle revient à Nate.) It... it just doesn't change anything, you know. You know you've got me anyway." Vaine tentative de sourire, tandis qu’elle penche légèrement la tête sur le côté comme elle a pu le faire précédemment pour l’encourager (mais cette fois-ci elle se sent bien plus petite, quand bien même Faye, elle, ne lui met que quatre centimètres). “Please."
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Faye Moroz
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Faye Moroz
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Crédit : @ultraviolences (bé la queen)
Âge : 42 ans (14/02/1965)
Occupation : (EX HIT-WITCH) Ancienne Tireuse de Baguette d'Élite, arrêtée en 1998, envoyée à Azkaban, puis à Gracefield. A amusé la galerie pendant huit ans, jusqu'à ce que l'île soit libérée par l'Ordre du Phénix. Ancienne leader de la Résistance sur Gracefield, tente de retrouver sa place dans un Ordre du Phénix qu'elle ne reconnaît plus.
Allégeance : (ARE YOU KIDDING ME?!) L'Ordre. Jusqu'à son dernier souffle. On l'y appelait "Ophelia", en hommage à sa sœur décédée.
Particularité : (WANDLESS MAGIC) Depuis 2002, Faye a appris les rudiments de la magie sans baguette auprès de Javier. Elle n’attend plus que le bon moment pour coller un petit bitchslap des familles à ce fumier de Marsh. Elle avait réussi à mettre la main sur deux baguettes pendant la libération de Gracefield, mais il a fallu qu'elle les rende, vu que sa magie était défectueuse.
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T’aimes pas poser des ultimatums à tes proches, mais il faut bien reconnaître que quand tu es face à une tête de mule comme Monsieur le benjamin Brisbane, il faut y aller au chausse-pieds pour l’amener à parler de trucs sérieux. Sauf que, forcément, Nate fait son Nate :  ”What about a third option ? - Nathan… - Although the idea is tempting, I have to opt out of this threesome idea. - Faye!! - Oh, come on!” Ce qui avait laissé suffisamment de temps au Brisbane pour préparer sa troisième option complètement bidon. Hors de question de le laisser s’en tirer comme ça : tu n’étais pas là pour lui raconter ta journée, surtout que ça n’était pas le sujet du moment, et que -certes- tu lui avais déjà longuement raconté tes histoires de cul, mais ça n’était vraiment pas le sujet. (Tu espérais cela dit que Joy serait encore dans ton plumard quand tu y reviendrais.)

À soutenir son regard en tout cas, tu lui avais peut-être fait comprendre que t’étais là pour du sérieux, pas juste pour déconner. “You dream about it too, right?” Enfin, une ouverture ! “I do, yeah.” est ta seule réponse, alors que tu glisses les mains dans ton pantalon, une moue un peu contrite sur le visage. T’as envie de le secouer, de lui dire que tout le monde rêve encore (cauchemarde) de ce putain d’enfer sur terre, que c’est normal d’être encore hanté par cette île de malheur, mais que ça pourrait être pas mal qu’il vienne en parler avec les autres survivants, s’il ne veut pas en causer avec Lena. À la place, tu dis rien de plus. Tu suis son regard lorsqu’il prend Elena à parti aussi, un instant hésitante sur la nécessité qu’il y aurait à ouvrir ta gueule et lui dire d’être plus doux. ”And yet, nobody is asking you to talk about it. - Please, Javi practically bullied my sorry arse into talking about my nightmares with him.” Te poser en victime est une pratique assez rare, et on pourrait presque croire à ce que tu avances. Disons que la tactique Alvarez de détourner la question par une autre fonctionne assez bien dans votre dynamique et que tu pars du principe qu’en parlant, tu amènes ton ami Auror à ouvrir sa gueule sur ce qui le tiraille aussi.

Mais c’est pas trop pour le forcer à causer que tu as lâché ça. Plutôt pour lui faire comprendre qu’on avait parfois besoin de quelqu’un d’extérieur qui force le verrou à sauter pour réussir à se libérer en partie de ses démons. Tu observes Lena tenter d’adoucir le coup, mais voilà Nate qui l’ouvre, enfin. Et ses pensées font écho à celles qui te réveillent parfois en sueur en plein milieu de la nuit. Tu hoches la tête au “these are just dreams”, compréhensive, presque magnanime dans ton opération « Tirer les vers du nez ». C’est ce que tu te répètes aussi, parfois, ce que vous vous répétez avec Tristram, sur le pont du Tempest, une bière à la main, les nuits où tu le squattes parce que l’angoisse te reprend. Ton air s’assombrit, alors que Nate poursuit, et parle de cette putain de cloche qui a rythmé vos années de captivité.
Le terme vague pour désigner ce qui le hante encore, en plus, aurait peut-être été plus clair, si ça n’avait été que Nate et toi, tous seuls. Mais il n’a pas besoin d’éclaircir ses propos pour que tu comprennes où il veut en venir, ce qui lui étreint encore l’esprit de temps en temps.

Ce que tu observes aussi, alors que tu t’appuies, dos au mur, les mains toujours enfoncées dans les poches de ton pantalon, c’est Lena. Lena qui t’a fait venir. Lena qui est inquiète. Lena qui a peur que Nate disparaisse de nouveau, repris par ceux-là même qui l’ont emprisonné toutes ces années durant. Tu écoutes, en silence, ta mine sérieuse se fendant d’un rictus fier et un clin d’œil canaille lorsque Miss Alvarez lâche un “Faye's Faye - Yup.” Tu tais bien sûr le fait que si tu viens à disparaître du jour au lendemain, Tristram et Javi seront sans doute parmi les premiers à suggérer d’aller te chercher par la peau du cul. Voire t’auront accompagnée au préalable dans ta mission auto-proclamée… Ton regard sombre va de l’ancienne Auror à ton fier lieutenant de Gracefield et tu comprends bien plus sur leur relation que tu ne t’en étais souciée auparavant. Une nouvelle fois ton prénom revient dans la bouche de Lena, accompagné en réaction d’un nouveau clin d’œil qui vient briser le sérieux de ton visage.
Et puis vient enfin la question d’à qui Nate souhaite confier ses craintes, et Lena propose même d’aller dormir sur le perron. “Easy tiger, I don’t think that will be necessary.

Tu avises un tabouret dans un coin de la chambre, et tu le tires un peu plus proche du lit pour pouvoir t’asseoir dessus et les observer tous les deux tour à tour. “Look. This war is a shitty one, I’ll give you that. This kind of things that you and I… experienced… leaves a mark, on the flesh and on the mind. You know that, Lena knows that, I do too.” Penchée en avant, les coudes sur les cuisses, tu te revois un mois plus tôt avec le reste des survivants de Gracefield dans cette salle de classe de la Fawkes. “It doesn’t mean they won, forever. It just means that we have some lingering weaknesses that we can’t let them exploit. And the best way to keep them from fucking with us once more is to deal with these thoughts with friends.” Tu te redresses, en soupirant un peu. Franchement, il faudra que tu causes de ce soir à Tristram : tu trouves que tu as soudainement beaucoup de sagesse en toi. “And maybe you just need a good fuck to take your mind off this crap.” Haussant les épaules, tu constates néanmoins que tu continueras d’avoir besoin de dire des conneries pour dédramatiser les situations compliquées. “The French bitch and her hound are done, anyway. Mark my words: we cross paths with them, they’re dead. Them, and all their dipshit-death-eater friends too. And because you’ve been raised as a gentleman, you’ll leave that dick Marsh to me.” Ton regard glisse vers Lena, et avec un sourire rassurant, tu ajoutes : “And you, you better come to me before going somewhere fucked up on your own, ¿entendido? Now choose your fighter or your confidente, Brisbane. I can stay, I can go, you can come and talk to me another time: you decide but I need you to say what solution you prefer.
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Nathan Brisbane
ORDER OF THE PHOENIX
Nathan Brisbane
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it's time to save the world again
albert docks - 7 novembre


Pendant un bref instant, Nate envisage de quitter la pièce, pour laisser derrière lui les deux femmes qui sacrifient actuellement leur nuit par inquiétude pour lui. La fuite a été l’un de ses seuls moyens de défense au cours de ces dernières années. Le mécanisme est encore bien ancré dans ses habitudes. Mais il est sûr qu’en s’engageant dans cette voie, l’une ou l’autre l’arrêterait aussitôt dans son élan. A leur place, il ferait probablement la même chose. Les arguments qu’il avance (qui n’en sont pas vraiment) lui sont renvoyés, elles admettent plus facilement que lui leurs problèmes, ce qui ne l’aide pas dans sa défense. Sauf qu’il ne peut pas baisser les bras comme ça, reconnaître devant elles que peut-être il ne va pas aussi bien qu’il le voudrait. Nathan Brisbane ne va pas mal. Jamais. Il n’est pas comme ça. Il va bien. Toujours à sourire, à plaisanter – ou à râler un peu – mais il va bien. I’m fine, il leur a dit. A tous. "No you’re not” Ce n’est qu’un murmure, quelques mots soufflés tout bas, mais qui semblent sonner fort dans son oreille. Fort et juste.  

And of course I’m worried.
Ne le sont-ils pas tous un peu ? Inquiet ?


Il n’avait juste pas mesuré l’ampleur de celle de Lena. Pas plus qu’il ne s’était soucié de ce qu’elle pouvait bien penser quand il partait au milieu de la nuit. Pourquoi l’aurait-il fait ? Les quelques fois où il était certain de l’avoir réveillée (ça doit être arrivé plus souvent que ce qu’il ne s’imagine), il était sûr qu’elle s’était immédiatement rendormie. A tort, de toute évidence. La nervosité le gagne à mesure qu’elle se confie, il tente même de dégager sa main, sans le pouvoir. Il ne va pas loin. Pas trop, normalement. Ses pieds le guident, ce n’est souvent que sur le chemin du retour qu’il prend conscience de la distance.  "Shit, Nate, what if something happens to you? What if something... triggers you, and there's a Muggle, or there's worse and you…" Lena s’interrompt, et il se sait en mesure de terminer sa phrase avec les mots qu’elle n’ajoute pas. Et s’il se faisait prendre ? Qu’on le reconnaissait et le traînait de nouveau dans les couloirs d’Azkaban ? Qu’il ne faisait pas que croiser quelques moldus? Parce que bien sûr, dans ses courses nocturnes, bien trop souvent, il laisse sa baguette sur le bureau ou dans un autre coin de la chambre. "Like, the fuck am I supposed to do if anything happens to you?" Le regard qu’ils échangent alors est clair, ils savent tous les deux que là encore, un mot manque à sa question. Again. L’idée qu’il – ils ? – puisse revivre tout ce par quoi il est passé le clou davantage sur le matelas. Presque pour la blague, il serait tenté de lui répondre « Move on. Have some pizzas. » Mais le public à cette heure ne serait pas très réceptif. Alors il se tait, laisse l’Alvarez vider son sac. “…and if I do stuff like that, I'll have five people chasing my bloody ass because they... because they know.” “But they – “ qu’il commence dans une tentative de la tirer de ses pensées oppressantes avant qu’elle ne l’empêche d’aller plus loin.


Tout ce qu’elle verbalise, il le sait déjà ou le supposait du moins. Il a juste préféré la facilité – l’a toujours fait – en refoulant ce qui le hante et en le gardant presque exclusivement pour lui. Faye a connu la même chose, difficile de lui cacher. Andromeda n’aurait pas dû l’apprendre, c’était un accident. Leo – entre les gestes et le ton, un demi-sourire lui vient, Lena est même prête à laisser la place à la Martillo – sauf que Leo, n’a pas besoin de savoir, tout ça, pas plus que les autres. Sa main vient récupérer celle de la sorcière, espoir vain pour l’apaiser un peu. "It's just I… I can't… Crap, I just got you back." “I know … look, I’m right here. Not going anywhere, see? ” Il agite les mains, comme si cela suffisait à valider ses propos. Pas qu’on laisserait faire, en plus. Le ton est mou, moins énergique que le sien, et de fait moins efficace pour la convaincre que tout va bien. Elle dégage même sa main, allant même jusqu’à proposer de quitter la pièce pour le laisser en tête à tête avec Faye. Ou même de coucher dehors. Comme s’il se montrerait plus coopératif face à elle. L’invitée d’honneur – à moins que ça ne soit lui ? – restée jusqu’à présent relativement silencieuse prend le relai. Serait-ce donc ça finalement l’objectif de ce meeting nocturne ? Un relai entre les deux femmes, dont l’objectif n'aurait rien de sportif, mais viserait à l’avoir à l’usure ? à essouffler leurs arguments – plus que pertinents, il devrait bien finir par l’admettre – pour qu’il se confie enfin ?

Easy tiger, I don’t think that will be necessary.” Il confirme d’un mouvement de tête. Inutile. A ce stade, il préfère encore l’avoir dans la pièce, plutôt qu’à faire fonctionner son imagination sur les horreurs qu’il pourrait confier. S’il venait à le faire.

Installée comme elle l’est, Faye lui donne l’impression qu’elle s’apprête à les sermonner ou leur enseigner une grande leçon de vie façon Moroz. Ses mots à elle aussi sonnent juste. Ils sont criant de vérité, de sagesse un peu aussi, étonnamment. “And the best way to keep them from fucking with us once more is to deal with these thoughts with friends.” Nouvelle grimace du Brisbane. La prescription est bonne, mais borné qu’il est, il ne l’admettra pas à voix haute. Ce n’est pas tant le fait de parler qui le dérange, plutôt l’idée qu’il puisse charger les épaules des autres avec ses propres boulets. Qu’il puisse être trop bon dans une description et voir chez les oreilles attentives qu’il aurait trouvé, le même regard qu’il a pu voir chez Tommy en août. “And maybe you just need a good fuck to take your mind off this crap.” Il hausse les épaules, c’est ce qu’il avait proposé tout à l’heure. Mais l'humeur lui est passée. “The French bitch and her hound are done, anyway. Mark my words: we cross paths with them, they’re dead – à leur mention, il s’agite un peu, bouge les épaules comme pour se débarrasser d’un élément gênant, et ancre ses yeux dans les siens. Vous passez quelques années avec quelqu’un, et ça suffit à cette personne pour vous connaître, vous et vos angoisses. L’idée est belle, cela dit. Trop probablement pour qu’elle se réalise, mais suffisamment intéressante pour qu’il veuille y croire. Il jette un coup d’œil à Lena qui n’a bien sûr rien manqué, avant de revenir à Faye. Il souffle, Presque résigné.  “Alright, you can have Marsh, but Flamel is mine.” Becket aussi, cela va sans dire. Il ne les a jamais croisés l’un sans l’autre, à croire que l’un ne peut vivre sans l’autre. Il avait déjà mis une option sur le duo, il y a longtemps. Ils ont tous un jour ou l’autre listé les noms de ceux dont ils voudraient se venger, allant parfois jusqu’à s’accorder de s’en charger à deux ou trois sur certains cas.

Now choose your fighter or your confidente, Brisbane. I can stay, I can go, you can come and talk to me another time: you decide but I need you to say what solution you prefer.” Ce ne sont pas de vraies options. De ce qu’il en comprend, il finira par devoir aussi aller lui parler, qu’il le fasse ce soir ou pas. Faye est tenace, au moins autant qu’un moustique un soir d’été. Quoi qu’il décide, elle reviendrait. “Fuck you, Moroz.” Ça n’avance en rien la conversation, mais ça ne fait pas mal non plus de le dire. Il en faudra plus pour la vexer ou la choquer.  Mauvaise appréciation de la distance avec le mur, sa tête partie trop vite en arrière heurte sa surface lire, déclenchant un nouveau juron. “Go back to bed, I’ll see you later.” C’est vague. Ça lui laisse du temps. Peut-être même qu’elle aura oublié d’ici là. “ And if I don’t, you can send Tristram, or even Javi, to get me okay?” Il lève les yeux au plafond, comme si la mention des deux vieux pourrait suffire.

Lorsqu’ils sont de nouveaux seuls dans la petite chambre des Docks, l’ambiance lui paraît plus lourde. Le voile de légèreté qu’ils avaient pris l’habitude d’entretenir s’effiloche. Il n’a pas encore repris sa place, ne sait pas quelle position adopter pour la suite. Vaut-il mieux se coucher, et s’accrocher à elle comme un naufragé à sa bouée ? Rester assis sur le lit, comme il l’a fait jusqu’à présent ? Il a presque fini par s’habituer à la dureté du mur contre son dos. Il se demande même s’il ne vaudrait pas mieux descendre et vider une bouteille ou deux, avant. “still up for the wonderful adventures of Nate ?” Il est encore temps de se rétracter. “Look, I’m not mad at you.” Un peu froissé encore, peut-être, oui. Plus remontré contre lui-même, de ne pas avoir été capable de mieux dissimuler ses angoisses. “I didn’t know you were that worried.” Réponse facile, teintée pourtant de vérité. Ce paramètre n’était jamais entré en jeu, dans ses réflexions.

Il souffle. Encore une fois. La regarde, sans vraiment le faire. C'était vraiment une idée à la con de lui proposer de venir squatter sa chambre, il aurait dû attendre encore un peu. Maintenant qu’ils sont tous les deux parfaitement réveillés, regagner les bras de Morphée leur sera difficile. Pourquoi baisser les bras, alors qu'il aurait pu continuer à se cacher derrière ses sourires ? La fatigue ? La lassitude ? Il ne sait pas vraiment, mais il est bien conscient qu'il a rendu les armes pour ce soir. “What do you want to know?” Javi a déjà dû lui parler, d’autres aussi. Au pire, elle aura eu droit aux bruits de couloirs. Mais il la soupçonne d'avoir un tas de questions dans un coin de sa tête, attendant de pouvoir être posées.
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