BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 (lucjana#2) dancing on the coals

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Elena Alvarez
ORDER OF THE PHOENIX
Elena Alvarez
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Crédit : strangehell (avatar), pp (signa), tumblr (gifs), florence + the machine (lyrics), jool-jool (crackship damnn).
Âge : vingt-neuf ans (13/04).
Occupation : fugitive, bomb maker™ back in town, chercheuse d'Horcruxes.
Allégeance : agent spécial™, membre de la Task Force de l'Ordre depuis dec. 2007, après des années de bons et loyaux services (meh) en tant que C5. (Ouistiti)
Particularité : meilleur coup de poing du quartier + chouchou de Kingsley. (elle apprend aussi l'occlumancie et la magie sans baguette depuis peu, ew.)
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Elena est de bonne humeur. Ce n’est pas toujours le cas, ça l’a même rarement été ces derniers mois ; mais alors qu’elle parcoure Little Ireland (heurm) pour finir d’y repousser les meubles (pratique, quand il y en a… si peu…), on pourrait presque l’entendre chantonner ou, en tous cas, répondre en riant aux autres. Elle passe derrière Nate, qui fait on-ne-sait quoi après les enceintes prévues pour la soirée (Herrera (ew) va hurler) – ne se fait évidemment pas prier pour lui sauter sur le dos, et le convaincre de la promener comme ça pendant au moins dix minutes.

Little Ireland (heurm…) n’est pas encore franchement opérationnelle, mais pour les anciens de Little Italy, un mois et demi passé dans des tentes à droite, à gauche, (pour celleux qui n’ont pas décidé d’aller surpeupler la Tour), ça commence à faire long, aussi Lena a-t-elle décidé d’organiser la première pyjama party officielle ™ la veille au soir. La plupart des gens a dormi dans le salon, à défaut d’avoir une chambre raccordée au réseau lumineux (pour le moment, ça va oh) – au moins l’ambiance avait-elle été bon enfant, à part peut-être lorsqu’Ethan avait décidé de s’attaquer à l’exposition de sa chambre, pas suffisamment éclairée le matin selon lui (« ça ne me met pas dans un bon mood pour mes émissions !! » ou quelque chose du genre), et qu’un Seamus vaguement alcoolisé avait fini par demander « mais c’est qui ce mec ?! » (« bonne question », avait répondu Lena). Le début d’incident diplomatique avait finalement été tempéré par une nouvelle tournée glissée discrètement par Sylas au milieu de la table, et toustes avaient fini par se coucher heureux / le cœur apaisé / le foie un peu moins. (Jusqu’à ce qu’Ethan manque de lui tomber dessus en pleine nuit ce pendejito, déjà qu’elle lui avait laissé le canapé…)

La pyjama party n’est que le préambule de choses bien plus grandes à venir – à commencer par, à tout hasard, la soirée d’inauguration prévue pour quelques heures à peine. Lena a un peu de mal à se rappeler la dernière fois qu’elle a fait la fête (pas bien sûre qu’elle ait vraiment eu le cœur à ça depuis Gracefield) : dans tous les cas, it shows. Elle s’active depuis le début de la journée (de l’après-midi) comme si sa vie dépendait du bon déroulement de la fête : c’est qu’il faut qu’il y ait assez d’alcool, mais aussi de philtres anti gueule-de-bois-et-autres-désagréments, que son costume soit parfait, que la musique puisse blast sans être entendue jusqu’au continent, que…
Bref, la journée avait été un casse-tête géant, et il avait vraiment fallu qu’elle soit de bonne humeur pour garder le sourire.

Alors que tout semble prendre forme, Lena s’autorise enfin une pause : quittant le dos de son brave Nate Brisbane après un tour d’inspection, elle met pied à terre pour aller se changer puis, elle l’espère, pouvoir s’autoriser une de ses premières clopes de la journée. Lou lui a promis de passer juste avant la soirée et le connaissant, il ne devrait donc plus tarder – Lena se presse donc jusqu’à sa chambre, a tout juste fini de se débattre avec sa jupe qu’on vient la trouver en tambourinant (toujours avec une délicatesse inouïe) après sa porte. « Y a quelqu’un pour toi hihihihi » Pas besoin d’ouvrir pour reconnaître la voix un peu trop satisfaite de Benito (étrangement calme depuis le matin, d’ailleurs) (sûrement en gdb, il est quand même un peu plus vieux que les autres…) ; Elena lui jette un sale œil, en entrebâillant la porte, décide finalement de passer devant lui l’air de rien. « Lenita banana ?! » C’est sûr qu’avec son son costume de Chewbacca, Esteban est genre infiniment moins sexy – mais ainsi soit-il, c’est lui le vieil homme de la soirée après tout, puis il est marié non ?! ( :derpharry :) « It’s princess Lena to you, » elle lance sentencieusement sans lui accorder davantage d’attention, heurtant tout juste son visage d’un revers de longue queue de cheval tressée. Elle n’en a pas grand-chose de plus à faire, de ses protestations alors qu’elle tourne les talons (les bottes) ; est bien plus occupée à arranger ses cheveux rebelles comme elle le peut, tandis qu’elle gagne l’entrée de la planque.

Lou a déjà été accompagné jusqu’au pas de la porte : Elena n’a donc qu’à ouvrir la dernière barrière gardant l’entrée de la planque (dans un mouvement de bras peut-être un brin exagéré), avant de lui tendre un grand sourire réjoui. Elle est triste qu’il ne reste pas pour la soirée, évidemment, mais déjà plus que ravie qu’il ait fait ce qu’elle sait être un effort pour passer ; puis un peu fière de lui montrer son nouveau QG, aussi, parce qu’il est trop cool et que ça prouve qu’elle va trop bien (n’est-ce pas…?) D’ailleurs…. « Lou !! Comment tu vas ? Je suis trop contente de te voir ! » (Pour un peu elle lui sauterait au cou, si elle ne connaissait pas le risque certain de tentative de noyade propre à pareil acte envers le Sacramoni). « Alors ?! (Elena a un grand mouvement de bras vers l’horizon presque entièrement dégagé, la mer qui les entoure, tout juste perturbée par les quelques autres plateformes réquisitionnées par les planqué.e.s). Qu’est-ce que t’en dis ? » Elle a une œillade enthousiaste pour Lucjan, convaincue que les lieux ne peuvent que lui plaire (alors qu’à elle, y a quand même fallu que Benny lui pitche sérieusement le truc pour qu’elle se laisse convaincre… mais bon, en regardant mieux au loin, peut-être que ce n’est pas si mal, tout compte fait.) (Puis tranquille, surtout.)

Lena cherche machinalement dans le peu de tissu qui la recouvre, est bien vite forcée de constater qu’elle ne peut décemment pas avoir de paquet de cigarettes sur elle. « Une petite sigaretta (son accent est toujours horrible) et je te fais visiter ? (Ce qui est petit, surtout, c’est le silence qu’elle laisse à peine s’installer, et la moue plus ou moins véritablement gênée qui envahit ses traits). Il faudrait me dépanner, par contre. » La moue a tôt fait de virer au sourire, toutefois ; sans doute pour attendrir un peu un italien qui n’en a pas forcément besoin, ou pour… le titiller légèrement, peut-être, geste du menton à l’appui. « Joli déguisement, by the way. » Le sourire s’agrandit.
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L’invitation pour la petite soirée d’Halloween organisée par Elena a rempli Lucjan de joie et c’est bien la raison pour laquelle ça lui a coûté de refuser d’y participer, avec un prétexte un peu vaseux à la clé. Quelque chose qui ne cache pas vraiment la véritable raison de son refus, à savoir qu’un rassemblement de plusieurs personnes (inconnues) avec musique, alcool et possiblement autres… ce n’est pas vraiment sa tasse de thé, pour ainsi dire. Même de bonne humeur, même au top de sa forme, même avec les rayons de la presque pleine lune, ça ne suffit pas ― il doit garder toutes ses forces et cuillères pour le repas de Noël planifié par Chérie et Toni (si les astres restent alignés jusqu’aux fêtes de fin d’année). Oui, ça a lieu en décembre, mais toute assemblée contenant plus d’un·e Brisbane doit être soigneusement appréhendée.
Il lui a tout de même promis d’au moins venir visiter la nouvelle planque, à défaut d’inaugurer l’endroit en participant à la fête. Surtout, surtout lorsqu’il a su celle-ci est située. Disons que son emplacement maritime n’est absolument pas étranger à sa curiosité et à sa promesse ― même s’il serait venu peu importe où elle est, pour Elena.

Immobile devant la porte magiquement protégée de Little Ireland (les informations à ce sujet sont contradictoires, alors il a retenu le premier nom entendu), Lucjan ferme les yeux et réfléchit au vœu à faire au moment d’en franchir le pas. Superstition de gamin dans laquelle il a eu l’habitude de verser des souhaits de santé pour sa soeur, sa nièce, des espoirs que la guerre cesse, qu’on le laisse vivre sur le Tempest, que ses ami·e·s reviennent de Gracefield.
Ce 31 octobre, le voeu a des yeux clairs comme le cristal.

Perdu dans sa réflexion, l’hybride sursaute un peu lorsque la barrière s’ouvre sur celle qu’il est venu rejoindre ― elle et son sourire éclatant. « Lou !! Comment tu vas ? Je suis trop contente de te voir ! Moi aussi, je suis content », assure-t-il un peu plus paisiblement que la Alvarez, qui est en… en bikini ? À cette température ? On ne vous dira pas qu’il lui faut quelques secondes à regarder le costume avant de le comprendre, d’abord saisi par le fait que ce n’est pas une tenue très appropriée pour la saison. Ne va-t-elle pas avoir froid ? « Alors ?! Qu’est-ce que t’en dis ? Son regard se détache du morceau de tissu fendu qui s’ouvre sur les cuisses d’Elena, pour suivre le geste théâtral de la Gryffindor. Suivre son regard sur la mer qui les entoure. J’adore. » Pas une seule hésitation dans la déclaration catégorique, ni dans l’enthousiasme patent qu’il démontre soudain ― à vrai dire, depuis qu’il a survolé l’océan et déposé ses pattes sur la plateforme, avant de reprendre forme humaine auprès d’un homme vêtu d’un costume très poilu (il pensait que c’était une précaution climatique, il comprend tout juste en fait qu’il est déguisé, et en quoi), il est intimement convaincu que c’est la meilleure planque. Au point que sa résolution de rester à Sweet River pour l’instant, endroit où il a ses habitudes et ses aises depuis son arrivée dans l’Ordre du Phénix, connaît un sérieux effondrement. Surtout qu’il y aura Nathan, à cette planque (s’il se souvient bien) : habiter avec son meilleur ami ? Ça ressemble à un rêve d’ado jamais mené à bien, alors qu’habiter avec qui que ce soit lui semblait très compliqué.
Bien heureusement pour lui-même, Lucjan n’est pas quelqu’un d’impulsif (‘fin…) et il sait bien trop qu’il trouverait tout autant de raisons de fuir cette planque que celle où il est logé à l’instant. Que la stabilité et le calme relatif de Sweet River, la proximité de la nature, tout cela lui est précieux… même si, comme toujours, il lui manque la mer.

« Une petite sigaretta et je te fais visiter ? Un petit (thématique) signe de tête, bien qu’il ne soit pas dans l’état d’esprit pour fumer (son humeur est au beau fixe). Il faudrait me dépanner, par contre. Tiens donc. » Est-ce un peu de moquerie, dans sa voix et le sourcil haussé ? Ça y ressemble bien, dans tous les cas, à voir le sourire qui s’ajoute à l’expression. C’est toujours un plaisir d’accompagner Elena et même de la dépanner, aussi, pour des raisons… eum, pratiques, comme qui dirait (parce que vraiment, elle ne peut décemment pas ranger un paquet de cigarettes dans ce costume). « Joli déguisement, by the way. Merci, et Lou n’a même pas la décence de souligner qu’il n’est pas déguisé, ou de trouver un personnage en lequel, justement, est déguisé. Le compliment est pris sans sourciller et retourné : Toi aussi. Tu es très jolie. Tu as l’air bien. » C’est ce qui le marque le plus : la lumière qui semble se dégager du sourire de la Alvarez. Plus encore qu’à l’habitude, si c’est possible. Elle semble vraiment, sincèrement… bien.

La porte de la planque est refermée derrière eux, juste le temps que la référente des lieux puisse fumer sans emboucaner tout l’endroit (elle pourra le faire ensuite librement, mais pas sous sa supervision, il refuse de cautionner de fumer à l’intérieur). Du paquet de clopes récupéré à l’intérieur de sa cape, il tire deux cigarettes : la première est tendue à Elena, la seconde est délicatement glissée derrière l’oreille de la sorcière. Geste attentif qui effleure à peine ses cheveux rassemblés en tresse, avant qu’il se redresse, le vent jouant dans ses propres boucles indomptables. « Je suppose que je dois aussi te dépanner pour le feu », commente le brun ― pas une question, mais bien une affirmation amusée qu’il complète en extirpant son briquet d’une poche et se plaçant stratégiquement devant sa camarade afin d’offrir un peu de protection contre le vent, au moment d’allumer la clope. « Tu vas avoir froid, comme ça. Déjà qu’il ne fait pas bien chaud, à la fin d’octobre, mais alors en bikini au milieu de l’océan… Je peux te prêter ma cape, si tu veux. » Déjà prêt à la dégrafer, ou au moins à lui prêter son foulard. Une fois déplié, il peut servir de châle ou un truc du genre. S’il avait son sac, il lui filerait son plaid, mais Lou s’est déplacé sur ses ailes et donc, aussi légèrement que possible. Sa silhouette paraît moins encombrée, moins alourdie, laissant toute la place à des épaules un peu moins courbées, un menton plus haut.
Lui aussi semble bien, très bien.
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Elena Alvarez
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Moi aussi, je suis content.” Le sourire d’Elena grandit encore, à ces simples mots ; elle tend des yeux réjouis à Lucjan, menton relevé comme avec à peu près n’importe quelle personne de son entourage. Elle sourit même tant et si bien, qu’elle peut difficilement faire plus quand elle obtient la confirmation que Lou “adore” les lieux -- et pourtant, là aussi son cœur s’emballe un peu et son estomac gronde agréablement. Ça lui semble presque valoir le coup, momentanément, de mal dormir à cause du bruit des vagues contre la structure : si Lou aime bien (non, adore), alors…

Elle reste ainsi un moment à fixer sa (bonne ?!) mine en silence, comme réconfortée par son simple enthousiasme (et sa… sérénité ?). “On a plein de place,” Elena fait en cognant brièvement un mur d’une phalange repliée. “Si tu veux, on pourra te trouver une chambre d’amis sans souci.” Un peu comme à Little Italy (l’ancienne), sauf que le voyage est désormais plus long et les lieux plus vastes ; autant d’éléments qui valent bien une pause nocturne (et, évidemment, Lucjan sera toujours le bienvenu).
C’est peut-être un peu dans cette optique que Lena suggère d’enchaîner rapidement sur la visite, après une simple pause clope comme ils en ont l’habitude. A sa demande de dépannage, Lou glisse un “Tiens donc” railleur qui lui fait mimiquer sa propre moue : le sourcil haussé elle aussi, la grimace appréciatrice en plus. Les roasts du demi-selkie ont toujours le don de lui couper l’herbe sous le pied, qu’importe leur magnitude ; et Elena les réceptionne toujours plus ou moins souplement, comme lorsqu’au lieu de le pousser comme elle l’aurait fait avec n’importe qui d’autre elle se contente plutôt de lever exagérément les yeux au ciel, et de commenter son absence de déguisement. “Merci.” La simplicité de la réponse lui arrache un rire, tant et si sincère qu’elle se dandine un peu d’avant en arrière.
C’est un bon jour et tout coule simplement entre eux deux.

Toi aussi. Tu es très jolie. Tu as l’air bien.” Nouvelle oeillade, mais cette fois-ci son sourire tremblote légèrement dans quelque chose qui ressemblerait presque à de la timidité -- Lena s’en sent atrocement embarrassée et détourne la tête l’air de rien (hm). (C’est qu’elle a la voix nasillarde de Seamus qui lui souffle dans l’oreille “à une époque seulement ?!” et qu’elle est si envahissante qu’elle est bien incapable de ne serait-ce que lâcher un simple “merci” en retour.) Elle ne lui refait face que quand elle est certaine d’avoir maîtrisé sa pudeur passagère, et qu’il lui tend la cigarette demandée ; mais c’est pour qu’il lui passe cette fois-ci une cigarette derrière l’oreille, et comme il sait si bien le faire, donc en l’effleurant à peine….. Elena doit fixer l’horizon sombre et se concentrer sur sa respiration quelques microsecondes pour garder le cap et lui tendre un sourire digne de ce nom. “Beaucoup trop généreux, Monsieur Sacramoni. - Je suppose que je dois aussi te dépanner pour le feu.” Elle relève plus franchement les yeux dans la direction de Lucjan, fait mine de réfléchir un peu. Alors qu’il vient se placer devant elle pour faire obstacle au vent, Lena n’a véritablement que deux observations : 1. il fait meilleur comme ça et 2. elle ne peut décemment pas le regarder par en-dessous de la sorte, et encore moins maintenant. “Je sais faire des trucs maintenant. Attends…” Elle lève des doigts repliés vers le ciel entre eux, les rapproche en un claquement. Une minuscule flamme s’en échappe, a tôt fait de mourir avec la brise marine ; la deuxième tentative n’est pas beaucoup plus fructueuse. “....peu importe.” Elle referme cette fois-ci la main sur le briquet toujours tendu de Lou, se penche légèrement en avant le temps d’allumer sa clope.

Merci.” Elle lève à nouveau les yeux vers lui, lui tend un petit sourire vite malmené par un frisson mal contenu. “Tu vas avoir froid, comme ça. Je peux te prêter ma cape, si tu veux.N’importe quoi, elle voudrait dire, resserrant tout juste son bras libre autour de sa poitrine et courbant à peine les épaules vers l’avant. “Tu vas avoir froid, sans ta cape,” réplique plutôt Elena. C’est une conversation qu’elle a eu à plusieurs reprises, ces derniers jours, alors qu’elle élaborait son costume ; hors de question de revenir en arrière et d’admettre que bon, d’accord, c’est peut-être un peu léger. (Puis elle ne prévoit pas de passer la soirée dehors, après tout.) (Et les installations thermiques de Little Ireland (heurm) ne sont pas si défaillantes, d’abord.) “Pour une fois que tu n’es pas malade,” elle poursuit pour le piquer en retour -- mais comme toujours, le sarcasme est adouci par un fin sourire affectueux.

L’air de rien, Elena entreprend de mieux se cacher derrière sa silhouette soigneusement emmitouflée. Ce n’est pas une solution miracle, mais c’est mieux que rien ; puis ça lui permet aussi de mieux l’inspecter, maintenant que son souffle et son cœur se sont (enfin) un peu calmés.
Lou lui paraît plus grand que d’habitude. Peut-être parce qu’elle veille d’ordinaire à lui laisser son espace, mais Lena lui trouve aussi les traits moins creusés, les épaules moins rentrées (et Merlin sait qu’il a de chouettes épaules) (elle ne pense clairement pas le mot chouette). Elle tire une première taffe.
T’es beau aussi. Très élégant. Beaucoup trop pour ce qui va se passer ce soir, clairement.” Elena pouffe doucement. Lucjan à côté de Seamus-Leprechaun et son chaudron de whisky, ou Esteban et son costume improbable (le seul indice qu’il a bien voulu lui donner était un “⚡”par sms, autant dire qu’elle s’attend au pire)... oui, non, c’est sans doute mieux comme ça. Même s’il est plus grand, même s’il… “Et tu as l’air bien aussi, Lucjanito.” C’est ça qui l’interpelle le plus depuis toute à l’heure, réalise-t-elle. Lou est bien ; plus encore, Lou a les mains vides (as in, il ne fume pas, lui.) “Très bien, même,” elle ajoute donc, appuyant ses propos d’un petit geste du menton.

Elena hésite un peu, sur ce qu’elle va dire ensuite. Il y a des indices manifestes, puis elle les sent, ces choses-là ; mais elle ne veut pas embêter Lou, l’embarrasser ou le contrarier. Elle tire une ou deux taffes supplémentaires pour se laisser le temps de la réflexion -- les laisse, pendant ce temps, regarder au loin et se faire bercer par le simple son des vagues et de la mer. (Elle en profite aussi, hein, évidemment, pour l’épier discrètement, surtout qu’avec la taille de Lou, c’est plus franchement lui qu’elle voit qu’au loin.)
Est-ce que… Est-ce qu’un jour tu nous la présenteras, cette personne qui te donne si bonne mine ?” Les mots lui échappent plus qu’autre chose, finalement, mais une part d’elle prend garde à les prononcer presque délicatement, et à les accompagner (évidemment) d’un sourire, et surtout de grands yeux attentifs toujours arrimés au profil du Sacramoni. “J’veux dire, pas tout de suite bien sûr, mais… (Elle expire un nuage de nicotine). Sauf si c’est Javi, duh. (L’expression se veut contrariée mais la moue est véritablement rieuse, alors qu’elle vient hausser les épaules l’air de rien.) Ou ta sœur à toi.” (Peut-être que certaines personnes ont des fratries qui les rendent heureuxses… Qui sait….)

Si Lucjan ne faisait pas ainsi dos au presque-vide, Lena le pousserait sans doute avec affection pour souligner la boutade, et lui signifier que tout est cool, qu’il ne lui doit rien et qu’il le sait ; mais en l’occurrence, elle relève plutôt des yeux doux et une mine lumineuse vers lui. “Dans tous les cas ça me fait très plaisir que tu sois passé. Et encore plus de te voir si…” Geste vague (mais appréciateur) de la main, en direction de Lucjan : elle ne saurait pas dire ce qu’il est vraiment, si ce n’est que ça lui sied, et qu’elle l’aime encore plus comme ça.
(Même si ça veut bel et bien dire remiser son affection à une époque, mind you)
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La perspective de dormir dans l’une des chambres d’amis de la planque est presque trop belle. Il sait qu’il ne dormira pas un seul instant, à la fois peu prompt à trouver le sommeil dans un environnement qui ne lui est pas familier (c’est déjà assez difficile dans un environnement qui est familier, hein…) et surchargé d’énergie d’être simplement . Qu’importe : ce sera un problème pour Lucjan du futur. Lucjan du présent, lui, garde précieusement l’offre dans un coin de sa mémoire, à quelque part près de son cœur.

L’offre est très certainement chaleureuse, mais pas assez pour non plus le garder de la rigueur des éléments extérieurs de Little Ireland. En premier, le vent, déjà, qui empêche Elena de bien lui montrer ses tours de magie sans baguette, de catégorie fermez les yeux au mauvais moment et vous aurez tout raté du spectacle. « Tu me montreras plus tard », dit-il gentiment, pas très loin de la même façon que s’il encourageait une enfant à patienter. Puis, entre son briquet et la barrière qu’offre son corps contre ledit vent, ce n’est pas comme s’il n’offrait pas de solution ! Même s’il voudrait bien aussi qu’elle accepte de se couvrir un peu. « Tu vas avoir froid, sans ta cape. J’ai mis un pull, oppose l’homme, comme si ça réglait toute la question. Comme s’il pouvait avoir assez chaud avec uniquement un pull, sur une plate-forme au milieu de la mer, mais d’accord Lou, si tu insistes. Puis, il le voit bien qu’elle a plus froid que lui. Pour une fois que tu n’es pas malade. Un tt désapprobateur claque sur sa langue, sans qu’il semble le moins du monde embêté. On ne peut plus avoir le rhume en paix. »
Bon, c’est aussi peut-être parce qu’ils se sont vus, pendant cette période peu agréable au début du mois. Et peut-être parce qu’il lui a dit que pendant la basse saison, il attrapait tout ce qui passait près de lui.
Mais : pas parce qu’il se baigne dans l’océan en plein hiver. Ça, c’est très important qu’elle s’en rappelle.

« T’es beau aussi. Très élégant. Beaucoup trop pour ce qui va se passer ce soir, clairement. Merci, lui retourne-t-il avec sincérité ― sincèrement flatté, alors que ce n’est pas le compliment qui court les rues quand on est membre de la résistance. De quoi s’interroger sur les priorités de Lucjan… ou au contraire, se dire qu’il va en effet bien. Vous allez bien vous amuser. » Lui n’aurait pas le moindre iota de plaisir dans ce genre d’événement, mais c’est le truc que les gens aiment, d’habitude… non ? enfin, il croit ? ou est-ce que tout le monde fait un effort, sauf lui ? « Et tu as l’air bien aussi, Lucjanito. Ses yeux tombent timidement sur ses chaussures, ce qu’il peut en apercevoir à cette heure ― Elena ne l’a jamais appelé comme ça, encore. C’est… un peu doux, un peu tendre, et ça le fait un peu sourire. L’homme cherche un peu de contenance en passant sa main dans ses cheveux, comme s’il pouvait replacer les boucles qui se bataillent sur sa nuque, là où laisse reposer sa paume quelques secondes. Gêne. Très bien, même. Oh, tu sais, c’est juste… » Il hausse une épaule, puis l’autre, sans savoir quoi dire, le regard toujours rivé sur le bout de ses chaussures (en cuir italien, Elena, oui, et même qu’il les cire à l’occasion, de rien). C’est juste le bon moment du mois, pour lui, et rien d’autre. Bien sûr.

Son visage se tourne vers l’océan et plus fort que la fumée de la cigarette est son parfum salé, apaisant pour le Selkie au cœur si rapidement emballé d’une seule pensée, même à peine effleurée. « Est-ce que… Est-ce qu’un jour tu nous la présenteras, cette personne qui te donne si bonne mine ? » La question est proprement gênante et ressemble un peu, dans un angle pas très difficile à voir, à ce qu’Attia lui a déjà demandé (quelqu’un qui lui fait du bien) ― à ce qui, bien sûr, a une réponse. Peut-être. Enfin, assurément, pour lui. Ce n’est pas comme s’il y avait pensé avant que qu’Elena le rejoigne, ou comme si, depuis le lendemain de la pleine lune, il avait l’impression d’être incapable de penser à autre chose qu’à… Tous les remerciements secrets de Lucjan sont envoyés au mélange des ombres du bâtiment maritime et du vent, qui cachent un peu du rougissement qui se pointe au bout de son nez. « J’veux dire, pas tout de suite bien sûr, mais… Le regard brun revient à la Alvarez, de biais. Tu es un peu rapide en affaires, Elena. C’est qu’elle prend pour acquis qu’il y a quelqu’un derrière tout cela : ne peut-il pas simplement être en forme ? Sauf si c’est Javi, duh. Ou ta sœur à toi. L’occasion est trop belle pour la laisser s’échapper. C’est Javier, bien sûr », et le problème avec Lucjan, c’est qu’il est parfois difficile de voir s’il blague ou pas. Il a tendance à faire de l’humour sur un ton trop sérieux, ou à ne pas en faire du tout. Là, en l’occurrence, l’Italien semble parfaitement sérieux.
C’est après tout vraiment un peu Javier, si on y réfléchit bien.

« Dans tous les cas ça me fait très plaisir que tu sois passé. Et encore plus de te voir si… Vivant ?, offre-t-il comme mot (non sans sembler s’en amuser), bien au courant de sa mine de déterré du tombeau traînée pendant tout le mois des morts. Depuis le rhume développé fin septembre, en vérité, jusqu’à… Les mois d’automne et d’hiver sont plus… difficiles », et le terme est choisi très soigneusement. Octobre a été particulièrement difficile, cette année, oui, après des mois à vivre en tension, et il sait bien que ceux à venir ne seront pas nécessairement plus tendres. S’ils pouvaient au moins être calmes… (et c’est raté, pour ça : Lou n’a vraiment pas de troisième œil, lui, pas même l’ombre d’un don inné) « Si je devais te présenter la personne qui me donne ”si bonne mine”, ce serait mon oreiller. Ce n’est absolument pas vrai, mais c’est si rapidement énoncé que personne ne le remarquera, n’est-ce pas ? Ça et… » Un regard vers le ciel, vers la lune déjà levée et encore presque pleine, malgré les quatre nuits qui déjà la séparent de sa rondeur totale. Le bon temps du mois, on a dit.

Le changement de conversation est trop brutal pour ne pas être louche (encore une fois, quand on connaît un peu le Sacramoni, ça a définitivement de quoi vous mettre la puce à l’oreille sur ce dont il ne veut pas parler sans avoir à mentir) : « C’était bien, le camping avec Knight ? (il n’est définitivement pas assez proche de Dae-won pour l’appeler autrement que par son nom de code) Vous avez pu vous reposer ? » Y croyez-vous : Lucjan ne pense même pas, pas même un peu, que ce camping entre amis ait pu mener à plus que du camping entre amis. Ça fait son charme, que voulez-vous. Cette question n’est donc pas un piège, pas une tentative d’en savoir plus sur ce qui unit les deux résistants, ni rien dans ce genre. Une vraie, hé oui, et innocente, tout à fait, sollicitude, d’ami à amie.


Dernière édition par Lucjan Sacramoni le Ven 11 Mar - 21:48, édité 1 fois
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ORDER OF THE PHOENIX
Elena Alvarez
Date d'inscription : 14/11/2020
Messages : 392
Crédit : strangehell (avatar), pp (signa), tumblr (gifs), florence + the machine (lyrics), jool-jool (crackship damnn).
Âge : vingt-neuf ans (13/04).
Occupation : fugitive, bomb maker™ back in town, chercheuse d'Horcruxes.
Allégeance : agent spécial™, membre de la Task Force de l'Ordre depuis dec. 2007, après des années de bons et loyaux services (meh) en tant que C5. (Ouistiti)
Particularité : meilleur coup de poing du quartier + chouchou de Kingsley. (elle apprend aussi l'occlumancie et la magie sans baguette depuis peu, ew.)
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little italy 2.0 - début novembre 2007
Tu es un peu rapide en affaires, Elena.” La réponse de Lucjan lui arrache un petit rire, après un enchaînement d’expressions plus mitigées (non les rhumes ne sont pas encouragés in this house, oui elle espère que les gens vont s’amuser un minimum) ; elle va même pour prendre un air s’approchant d’une forme de concession, quand il lui coupe (violemment) l’herbe sous le pied. “C’est Javier, bien sûr.” Elena est visiblement outrée, pour une poignée de secondes en tous cas -- elle ravale presque amèrement son rire, :squint: franchement en direction du Sacramoni et de son air foutrement sérieux. Ça le… Fait rire ?! Elle croise les bras sur sa poitrine, l’un tout juste relevé pour lui permettre de continuer à crapoter avec sass (et renfrognement). “Tu me feras signe quand je devrais t’appeler Lucjan Alvarez, alors”, qu’elle grommelle d’ailleurs contre sa clope, finalement plus emplie de doutes encore qu’avant sa propre boutade. Et ça le fait rire !!!
(Quand même… Lou et Javi… C’est bizarre, non ?)
(Est-ce qu’elle est en train de juger les relations de son frère…?)

Lena met un point d’honneur à fixer l’épaule de Lucjan et rien d’autre, alors qu’il lui fait toujours face (qu’il la coupe toujours du vent, surtout) (elle serait partie bouder ailleurs, sinon). Ça dure bien dix secondes, ce manège ; dix secondes suite auxquelles elle lui concède une œillade, et finit par sentir tout potentiel ressentiment fondre comme neige au soleil (il lui faut donc, en tout et pour tout, pas même une minute pour recommencer à le complimenter). “Vivant ? - Hrmpf”, elle articule (grogne), pour ne pas lui donner trop raison non plus. Elle y repense, pourtant : vivant, d’autant plus quand il évoque les mois passés, c’est vrai que ça lui va bien, que ça lui colle au teint (celui-ci définitivement moins pâlot qu’à l’ordinaire). Elena recommence à sourire (un peu). “Si je devais te présenter la personne qui me donne ”si bonne mine”, ce serait mon oreiller.” A tôt fait de relever les yeux au ciel, toutefois, contenant tout juste le soupir qu’elle sent enfler dramatiquement dans sa poitrine. “Monoreiller, uh… C’est un nom original, mais je suis pas du genre à juger…” (Son ton railleur tend à suggérer le contraire).

Elle tire une nouvelle taffe, continue à épier son ami (de moins en moins discrètement, la curiosité l’emportant sur la retenue). De cet échange, de la rapidité de ses réponses et de celle finalement laissée en suspens (Lena note consciencieusement son “Ça et…”, qui menace de lui couper la chique pour de bon), elle conclut au moins qu’il y a bien quelqu’un (et que c’est peut-être Javi). A voir l’air que ça donne à Lou, elle n’a même pas le cœur à sentir le sien se serrer un peu ; au contraire, Elena affiche un sourire grandissant, qu’elle doit contenir tant bien que mal pour retenir les “hihihi” accompagnant habituellement ce genre de mimiques. (Et il le remarque sans doute, à voir comme il lève le menton haut au-dessus de sa tête.) “Ça t’embête ? Ça t’embête parce je pense qu’il y a forcément quelqu’un derrière ce teint si… lumineux ? Eh bah figure-toi que je comprends, parce que moi-même-- - C’était bien, le camping avec Knight ?

La question de Lucjan vient se superposer à sa tirade, sans agressivité aucune mais avec tout de même un semblant de brutalité - et Lena plisserait les yeux de plus belle, s’il n’avait pas posé cette question-là. Elle sent son sourire se figer, et ses joues chauffer légèrement (non) ; elle détourne même tant et si bien la tête que des cendres lui tombent à même la peau et qu’elle doit s’en débarrasser prestement. Et il continue, en plus, avec son tout aussi doux “Vous avez pu vous reposer ?”, qui lui donne l’impression d’imploser et la convainc brièvement que Lou, en vérité, sait très bien ce qu’il fait. (Brièvement, parce que son cœur qui bat à mille à l’heure l’assourdit jusqu’à presque lui donner des vertiges -- ils ne sont pas rentrés depuis si longtemps, alors comment Lou peut-il savoir ? Est-ce qu’on lui a dit ? Qui ?! Est-ce que c’est si évident que même lui--) “Euh, bah, euh, hrm, oui, c’était super,” Elena finit par (parvenir à) lâcher en toussant contre son cul de clope.

Elle prend d’ailleurs le temps d’achever celle-ci, pour se racheter un semblant de contenance ; tend le bout éteint à Lucjan, sans franchement le regarder, pour qu’il dégaine son (trop fancy) cendrier de poche. Merci beaucoup concédé dans un souffle, puis Lena s’écarte aussitôt, faisant un pas de côté pour ne plus avoir l’impression de tomber si directement sous le joug du regard italien (et tant pis, hein, si elle attrape une pneumonie au passage). “On est restés plus longtemps que prévu, tu sais.” (Évidemment qu’il sait, puisque Lou a fait partie des quelques privilégiés ayant reçu un texto à cette occasion.) “J’ai fait des nuits presque entières !” (Pourquoi est-ce qu’elle lui dit ça… Lou s’inquiète de son sommeil, certes, mais comme ça…. Elena sent son sourire trembloter sous le cringe, ou les images que ses mots entraînent immanquablement et qui font rosir ses joues de plus belle et--) “.... J’avais un très bon oreiller.” (C’est… C’est pire, non ?! Ça ne prend pas ?! Il ne va pas saisir…. Enfin si, il va… Pourquoi est-ce qu’elle a dit ça ?!)
Lena relève des yeux incertains vers Lou, lequel… respire l’innocence, évidemment.
Elle soupire (plus fort qu’elle ne le voudrait), se détend un peu, a presque un petit rire. Penser que Lucjan pourrait savoir, enfin--
Et si c’était Javi ? Javi qui l’aurait dit à Lou qui….

Enfin, ça se voit non ?” Elena force (un peu) le trait, tend les bras bien haut au-dessus de sa tête, effectue une pirouette sur elle-même (avec l’élégance d’un rhinocéros parce que, you guessed it, son genou tire encore la gueule). “Je suis reposée, revivifiée, tonifiée, revigorée, prête à inaugurer cinq ou six nouvelles planques d’affilée !!” Ça elle le pense, au moins, et ils ne seront d’ailleurs pas beaucoup à pouvoir dire le contraire : Lena est d’une quasi éternelle bonne humeur depuis son retour, et c’est vrai qu’elle a bonne mine, et du cœur à mettre à l’ouvrage. “...Je plaisante”, elle précise tout de même, avant de risquer de se faire engueuler (pas un soir de fête, tout de même…) (la pensée lui arrache, tiens donc, un frisson.)
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« Tu me feras signe quand je devrais t’appeler Lucjan Alvarez, alors. »

Le ricanement bref qui passe les lèvres de Lucjan est rare, voire même étrange. Pas très loin d'un gloussement, si on insiste.
Gênant, comme qui dirait.

Gênant autant ce sous-entendu qui tape un peu trop près du but sans qu’Elena s’en doute (ou le sait-elle ? comment pourrait-elle savoir ? et si Javier lui avait dit quelque chose ? alors que lui-même ne sait officiellement rien, considérant qu’il n’y a rien à savoir ? que saurait-elle ?) que le fait que la brune insiste, par mille détours peu subtils. Cette affaire d’oreiller, là ― trop près du but, encore une fois. Son teint lumineux parce qu’il y aurait potentiellement quelqu’un derrière tout ça ― quasiment dans le but, franchement. La technique de détourner le sujet est alors non seulement très stratégique, mais un franc succès. « Attention », prévient-il doucement en captant un peu des cendres de la cigarette qui vient directement se déposer sur la peau nue d’Elena (et vu la quantité de peau nue, euh, c’est dangereux). Le temps qu’il sorte son cendrier de poche afin d’y contenir le filtre de la clope bien terminée, la résistante est sortie de son mutisme soudain : « Euh, bah, euh, hrm, oui, c’était super. » Lou n’était pas loin de penser que c’était nul, vu le temps de réponse.

Le cendrier est prestement rangé et ses mains avec lui, confortablement lovées sous ses vêtements chauds. Le Sacramoni ne regarde pas directement Elena, mais il voit bien qu’elle frissonne de plus belle, soudain. Vraiment, ce vent est terrible… (et il ne voit pas, en même temps, ses joues se colorer) « On est restés plus longtemps que prévu, tu sais. » L’Italien hoche un peu la tête ― il a d’ailleurs été touché qu’Elena le prévienne de ces jours supplémentaires dans la nature. Qu’elle prenne la peine de le prévenir lui, qu’elle se soucie de lui, de son inquiétude prévisible. L’ironie de toujours avoir besoin de savoir où sont les autres et d’en retour ne rien leur dire sur ses propres déplacements ne l’a toujours pas frappé, même après sa dernière rencontre avec Dwight. « J’ai fait des nuits presque entières ! C’est bien, et entre camarades insomniaques qui profitent de bien trop de mauvaises nuits pour entretenir leurs mauvaises habitudes, il peut seulement approuver. .... J’avais un très bon oreiller. Tu pourras me le présenter », et bien sûr que dans la situation, c’est un truc terriblement terrible à dire, et que Lucjan le dit avec une innocence complète et totale. Il voit l’occasion de, pour une fois, pousser la blagounette ― il est vraiment de bonne humeur. Ça adonne simplement que ce soit sur un sujet un peu sensible, comme qui dirait, même s’il n’en a rien capté.

Il n’y a que sa sincérité au menu, alors qu’Elena se sent comme le dindon d’une farce particulièrement élaborée, créée par celui qui est bien incapable de le faire.

« Enfin, ça se voit non ? (pirouette raide, au moins autant que la posture de Lou alors que le sujet devient sensible pour lui et non plus pour elle) Je suis reposée, revivifiée, tonifiée, revigorée, prête à inaugurer cinq ou six nouvelles planques d’affilée !! Vu la tête que tire aussitôt l’Italien, ça ne semble pas du tout de son goût : ses bras se croisent sur son torse, même, histoire d’ajouter à l’expression express de jugement qui s’est peinte sur son visage. ...Je plaisante. Une, c’est plus qu’assez », qu’il répond brusquement, et little does she know qu’en fait, une, c’est même déjà trop, du haut de son avis assez arrêté sur le sujet.

Cet avis est d’ailleurs qu’Elena aurait mieux fait de s’abstenir de tout de suite redevenir référente d’une planque, après la chute de Little Italy. Le guérisseur a amplement de quoi plaider à ce sujet, entre ses blessures plus anciennes qui ont besoin de temps et de repos pour guérir (ce qu’elles ne font pas, trop lentement, pas assez, pas convenablement), les nouvelles qui s’ajoutent, le deuil de Paws, le manque de sommeil, les cauchemars, l’anxiété et plus encore. Le résistant si rapidement submergé par l’idée des responsabilités est aussi là pour plaider pour une charge de travail plus légère, pour la possibilité de pleinement se concentrer sur autre chose, de se ménager, de confier certaines tâches à d’autres.
L’ami, lui, est simplement inquiet.

Il ajoute, pour faire bonne mesure, bien que ça sonne aussi peu délicat que le reste : « Et oui. Ça se voit. Tu as l’air bien, et il se répète, le Sacramoni, comme pour se convaincre lui-même de ce qu’il voit, de cette joie qui irradie de la Alvarez, et se convaincre de ne pas lui faire part de ses inquiétudes. Prévisibles, celles-là aussi. Ça ne t’a pas fatiguée, de… chercher, installer, tout ça, Little Ireland ? Au tour de la brune de lui tirer une sacrée tronche. Ou Italy, je ne sais pas quel pays vous avez choisi. Accommodement raisonnable pour ne pas se faire renvoyer dans ses pénates écossaises en deux temps, trois mouvements, pour avoir parlé du mauvais pays ― ils ont peut-être décidé que ce serait Little Mexico ? J’espère que tu n’as pas fait ça toute seule. » Lou suppose que non, espère que non, mais il connaît de mieux en mieux la sorcière et l’option qu’elle ait tout fait seule n’est pas à écarter.
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Tu pourras me le présenter.” Un ange passe ; le sourire d’Elena devient si crispé qu’il en semblerait presque douloureux. (Ce qui est peut-être un peu le cas, d’ailleurs, tant son cœur accélère encore sensiblement et ses joues virent au rose vif). Lou la taquine, elle le sait comme elle sait qu’il existe au moins mille manières de répondre à son espièglerie — de toutes, elle choisit pourtant de répliquer-grogner qu'“Heum, il n’est pas très causant”, ce qui serait très drôle s’ils ne parlaient que d’un oreiller, et que cette phrase ne pouvait pas tout aussi bien correspondre à celui qui lui a véritablement servi d’oreiller pendant deux semaines, et que--
Lena aimerait autant voir la plateforme céder sous ses pieds et se retrouver en pleine mer, tant elle se sent exposée (et ce n’est pas peu dire, au vu de son désamour de la natation et des flots glacés). Elle se sent rougir comme elle le fait rarement (c’est elle qui fait rougir les autres, pas l’inverse) (sauf avec ses frères, bon) ; ne peut même pas se planquer derrière ses cheveux, rassemblés au sommet de son crâne, comme elle le ferait normalement. Il ne lui reste plus donc qu’une porte de sortie : la full-on diversion, chorégraphiée et exagérée à souhait, aussitôt remisée par Lucjan, son air sentencieux et son “Une, c’est plus qu’assez”. “Je plaisante”, elle se sent donc obligée de répéter dans une grimace, ses yeux évitant toujours soigneusement ceux du guérisseur.

Lui, en retour, semble se sentir dans l’obligation de la rassurer — mais son “Tu as l’air bien” lui semble de trop, maintenant, presque faux, comme le prémice de quelque chose de vachement-moins-agréable. (Ou est-ce qu’elle n’a tout simplement pas l’air bien, en fin de compte ?) Ses sourcils se rapprochent légèrement ; surplombent bientôt une nouvelle moue (“Ça ne t’a pas fatiguée, de… chercher, installer, tout ça, Little Ireland ?”). Elle ouvre la bouche, va pour protester, mais Lou la prend de court et ne s’attire finalement qu’un petit sourire, alors qu’elle resserre les bras autour de ses côtes pour contenir un nouveau frisson. “J’espère que tu n’as pas fait ça toute seule. - Bien sûr que non !” Elle dit ça sûrement un peu trop vite et définitivement trop sur le ton de l’évidence, comme si elle n’avait pas passé les derniers jours à se décarcasser principalement avec Seam et Percy pour rendre les lieux présentables — mais dans le fond ce n’est pas totalement un mensonge, puisque… “C’est Benny qui a eu l’idée.” (Elle doit bien lui donner ce minimum de crédit, ugh.) “Kingsley a beaucoup aidé pour tout ce qui est sécurité,” Elena poursuit avec déjà davantage de conviction, frappant un poteau d’une phalange recourbée comme pour prouver son point (c’est que Dieu sait que la sécurité était une question cruciale, après le fiasco de Little Italy). “Et les gars de Little Italy sont supers. Tu devrais les rencontrer, il y a le meilleur ami de Dean.” L’idée la fait d’abord sourire, puis se crisper à nouveau -- est-ce qu’elle veut vraiment que Seamus rencontre Lou maintenant comme ça, avec ce qu’il sait et ne savent pas, et--

Je te jure, Lou, je vais bien,” Lena conclut en avisant l’air toujours pas franchement rassuré de son ami. Ça la touche, quelque part, de savoir qu’il s’inquiète ainsi (comme ça la touche d’ailleurs qu’il soit venu la voir, qu’il approuve les lieux, ou qu’il ait pris le temps de l’accompagner dans bon nombre de ses pauses clopes nocturnes de ces derniers temps) ; mais ça la titille un peu, aussi, que quelqu’un ne se contente pas simplement de ses sourires et de sa bonne mine. “Mieux,” elle concède enfin dans un souci d’honnêteté, lui tendant au passage un sourire et serrant très légèrement (et brièvement) l’un de ses bras. Et elle aimerait lui dire, à quel point elle va mieux — lui confier qu’elle a l’impression d’avoir passé un cap, quelque part, au cours de cette brève escapade, que ça a sûrement débloqué deux-trois trucs, que… “Puis tu sais combien de cercles cinq peuvent-- - Mieux, seulement ?!” La main d’Elena quitte le bras de Lucjan dans un sursaut, un “JAVI !” strident s’échappant de ses lèvres d’un même mouvement, face à l’arrivée du (pourtant pas imposant) pendejito qu’est son frère.

Qu’est-ce que tu fais là, abuelito ? (Elle a son air d’enfant grognon et embarrassé, comme à chaque fois que l’un de ses aînés surgit ainsi.) J’avais promis de passer voir ma petite sœur, non ? (Ça ne s’arrange pas quand il passe le coude autour de sa nuque et menace de venir détruire des heures de coiffure de son poing refermé.) Birdy,” et il relâche, heureusement, pour venir cette fois-ci mieux se saisir de l’épaule du Sacramoni. Lena, les yeux plissés, n’en perd pas une miette ; elle ouvre la bouche, va-- “Qu’est-ce que c’est que cette tenue, tu rentres de vacances et tu veux attraper une pneumonie ?!” La referme, la rouvre, l’indignation l’étouffant un instant, bientôt suivie d’une honte de cadette qui vient faire réchauffer ses joues. “Javi….” C’est encore pire quand il se saisit de l’écharpe de Lucjan (?!) pour la passer autour d’elle, couvrant effectivement une bonne partie de son (pourtant superbe) déguisement — et cette fois-ci plus aucun doute, Elena prie tous les Dieux qui puissent exister pour faire passer l’un d’eux à travers le sol, et oublier à tout jamais cet instant, et… “J’allais faire visiter à Lou…”, elle geint presque timidement, dans une dernière tentative de se débarrasser d’un Javier définitivement beaucoup trop encombrant. Celui-ci finit d’ailleurs par opiner avec une mine qui crie “alright then” ; mais il a la sympathie de ne pas trop s’attarder, disparaissant à l’intérieur de la planque dans un grommellement un peu trop fier comprenant au moins un “....grandissent trop vite…..”.

Lena prend un moment pour fixer l’horizon, désabusée, comme si ça allait suffir à faire de cette parenthèse une illusion collective ; se secoue, finalement, dans un long soupir qui se mue en “ffff, désolée, bon, euh, hmm, eurf, ah, j’te fais visiter…?”. Elle rejoint l’intérieur de la planque sans plus tarder, Lou sur ses talons mais la mine vachement moins fière qu’elle ne devrait l’être — et c’est même un peu abruptement qu’elle s’immobilise à nouveau, quelques pas plus tard, des bras trop raides tendus devant elle (et des yeux fuyants, à la recherche de tout potentiel Javi sauvage). “Donc là on a…. La pièce commune, et Sammy-- (Une fille blonde habillée comme une moitié de robot les salue d’un signe mécanique de la main.) Bon comme tu le vois c’est toujours en chantier, (elle montre vaguement deux types occupées à déplacer des boîtes au contenu inconnu mais aux bruits quelque peu inquiétants, à quelques mètres de là), mais y a une super hauteur sous plafond, et des chambres des deux côtés du coup…..” Elena cherche du réconfort (ou, à défaut, du soutien) sur les traits du Sacramoni — et ce n’est pas du tout ce qu’elle y trouve, et elle comprend que Javier seul ne peut pas la contrarier à ce point, et que quelque chose la travaille plus profondément que ça, et tout sort d’un coup (cette fois-ci, définitivement trop abruptement). “Dis, Lou, si tu as quelque chose à me dire je préfère autant que tu le fasses maintenant. Si c’est pour ton écharpe, tiens, je te la rends maintenant, (elle va pour s’en défaire, s’emmêle un peu dans l’enchevêtrement créé par Javi,) y a pas de souci--” (Manifestement, un peu quand même.)
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TW : dissociation

« Bien sûr que non ! » La défense est aussi convaincante que son précédent « tu as l’air bien » et c’est peut-être la similitude dans l’affaire qui, une fois n’est pas coutume, met Lucjan sur la piste que tout n’est peut-être pas vrai. Il fait pourtant tout ce qu’il peut pour croire à ce que lui raconte Elena avec enthousiasme à propos de la mise sur pied de la nouvelle planque maritime, mais rien à faire : il hoche la tête avec un temps de retard, ponctue mal ses affirmations de mmh décalés et pensifs, ne gère pas l’expression soucieuse qui fronce ses sourcils et réduit sa bouche à une mince ligne serrée dans son visage anguleux. « Je te jure, Lou, je vais bien. Mieux,, et puis finalement ce n’est plus bien, c’est mieux, et peut-être que s’il gratte un peu plus loin, que le mieux va devenir un correct, un convenable, un moyen, un meh, un― Puis tu sais combien de cercles cinq peuvent-- Mieux, seulement ?! JAVI ! »

Il sursaute au moins aussi fort qu’Elena et il s’en écarte comme si l’air entre eux avait soudain pris feu. Impossible de croiser davantage ses bras sur son torse, mais il le ferait, si c’est pour signifier au nouvel arrivant ― nul autre que l’Auror Alvarez en personne (the cute one) ― que ce n’était pas son choix d’être touché. Lou espère même qu’il n’ait pas remarqué sa présence, mais c’est bien évidemment vain : lorsque ses yeux sombres, rieurs et sincères se posent sur lui, il se sent comme toujours un peu trop vu par l’expansif lycanthrope. « Birdy. Anhinga, rend-il la salutation, avec un sourire un peu plus timide encore si possible. La pression de la main sur son épaule est chaleureuse, celle d’un homme content de le voir, mais ça ne le dérange pas moins. Lucjan roule de l’épaule avant de se dégager du geste, dans un mouvement au naturel discutable, mais qui passe pratiquement crème alors que l’intérêt de l’alpha est retourné à sa benjamine. « Qu’est-ce que c’est que cette tenue, tu rentres de vacances et tu veux attraper une pneumonie ?! Je lui ai dit qu’elle allait avoir froid », qu’il se permet de faire du pouce sur les mots de Javier, qui ne manque pas d’approuver de bruyamment approuver l’opinion du guérisseur (« Tu devrais l’écouter, Lena, c'est un pro »). Ceci avant de déshabiller Pierre pour habiller Paul, i.e. l’oiseau pour le macaque.

Figé, l’hybride ne pense même pas à protester alors que l’écharpe quitte son cou et vient maladroitement recouvrir le bikini d’Elena, au mieux des capacités d’un homme avec un seul bras. C’est étrange de la voir avec le morceau de tissu, étrange de sentir le vent sur sa nuque dénudée, étrange de suivre l’échange fraternel et de se sentir… comme s’il ne devait pas être là. Inséré dans un moment intime qui lui fait cruellement sentir l’absence de sa propre aînée et renforce l’impression brusque qu’il devrait partir avant de dire des bêtises.

« ffff, désolée, bon, euh, hmm, eurf, ah, j’te fais visiter…? Oui », articule-t-il avec automatisme, soudain revenu dans son corps ― Javier n’est plus là. Lucjan suit la référente à l’intérieur et toute sensation de bien-être qu’il a pu éprouver à l’extérieur s’évapore à chaque pas. Tout lui semble trop sombre, trop étouffant, tout sent l’alcool (trop), la nourriture, le neuf, le vieux, le renfermé, l’humide, il ne connaît pas les personnes pointées par Elena, il n’ose pas saluer qui que ce soit. Le sourire brièvement destiné à l’alpha Alvarez a disparu depuis longtemps et est revenue son expression absente qui ne dit rien de bon. « Dis, Lou, si tu as quelque chose à me dire je préfère autant que tu le fasses maintenant. Si c’est pour ton écharpe, tiens, je te la rends maintenant, y a pas de souci-- Non, je n’ai pas― pas vraiment quelque chose à dire. » Et c’est faux, bien sûr que c’est faux, ça se voit comme son nez aquilin au milieu de sa figure que c’est faux, et Lucjan n’a jamais su vraiment mentir, et s’il est venu ici, c’est bien parce qu’il désire être honnête avec Elena. C’est cela, l’amitié, n’est-ce pas ? Et ils sont amis, non ? Peut-être ? Il ne le lui a jamais clairement dit, ou demandé, mais… « Je me disais que c’était peut-être, tu sais, juste, un peu tôt, pour redevenir référente d’une planque. Il regarde un point vague sur l’un des murs de la nouvelle planque, sur une décoration d’Halloween qu’il serait bien en peine d’identifier. La voix de Lucjan est hachée, d’un mécanique douloureux qui trahit son malaise et l’esprit qui s’écarte de plus en plus de son corps et regarde la scène de loin. Pas pour toujours, mais― ça fait, ça ne fait pas très longtemps depuis, depuis tu sais, et ce serait, mieux, bien, pour ta guérison, de moins, faire moins, prendre plus de repos. Les bruits extérieurs à cette conversation s’étouffent, se tarissent, personne ne les écoute, mais il a l’impression de crier, personne ne les entend, mais il a l’impression que tous savent ce qu’il dit à Elena sans pouvoir s’arrêter, qu’importe qu’il bute sur chaque syllabe de chaque mot comme il ne l’a pas fait depuis des semaines. Peut-être qu’un autre cercle cinq pourrait être le référent, un temps, et quand tout est, mieux, bien » Le monologue s’arrête là, coupé en plein élan.
Il n’ose toujours pas regarder la sorcière.
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Je me disais que c’était peut-être, tu sais, juste, un peu tôt, pour redevenir référente d’une planque.” Elena se fige, ne regarde qu’un instant Lucjan ; et pourtant sa moue de circonstances s’effondre d’un coup, comme son cœur d’ailleurs semble manquer non pas un mais bien deux ou trois battements. Elle recroise les bras sur sa poitrine, comme dans un réflexe d’auto-défense (ou simplement pour faire comme si tout allait bien), laisse son regard courir le long de la pièce de vie qui, à cette heure, s’apparenterait presque à une fourmilière industrielle. “Pas pour toujours, mais― ça fait, ça ne fait pas très longtemps depuis, depuis tu sais, (depuis quoi ? Gracefield ? Lee ? Little Italy ? L’Alvarez-gate ?) et ce serait, mieux, bien, pour ta guérison, de moins, faire moins, prendre plus de repos.” Et le parfum de Lou sur son écharpe n’est pas réconfortant, pour une fois (Lena oublie aussitôt l’idée de se pavaner avec à travers toute la planque) ; et sa brassière lui semble soudainement trop serrée, et son attelle la démange, et-- “Peut-être qu’un autre cercle cinq pourrait être le référent, un temps, et quand tout est, mieux, bien” Ses yeux ont gagné le sol, désormais ; une de ses mains s’est machinalement refermée sur (agrippée à) la rampe des escaliers menant au premier étage, et une faible expiration (qui se veut amusée, mais est véritablement amère) lui échappe.
(Elle n’aurait jamais dû lui poser la question.)
(Tout est de la faute de Javier, c’est vraiment le pire.)
(Lena espère vivement que ce n’est pas l’amant de Lou. Quand bien même Javi est probablement un très bon--)

"Tu penses que j'en suis pas capable?" Elena ne réfléchit pas trop aux premiers mots qui lui viennent, et qui relèvent presque du réflexe d’un ego blessé — elle n’a pas l’air en colère, d’ailleurs, et les souffle presque. "Tu penses que je…" Elle a relevé la tête, et l’agite à présent avec incrédulité, comme tentant toujours de traiter les paroles du Sacramoni. Un peu tôt. Plus de repos. Un autre cercle cinq. Tout sauf toi. Et ça ne devrait pas foncièrement la tourmenter, que Lou pense ça : elle a eu l’aval du cercle sept, alors quoi ? Qu’est-ce qu’un guérisseur du cercle trois peut bien avoir à y redire, uh ?
Sauf que ça ne marche pas comme ça. Que Lou est son ami, et qu’il prend soin d’elle (à sa manière), et qu’il voit (parfois) clair dans son jeu. Que les autres ont préféré fermer les yeux, qu’elle-même a presque fini par s’auto-convaincre (depuis combien de temps ne s’est-elle pas sentie aussi légère ? Depuis combien de temps n’a-t-elle pas été aussi jolie ? Aussi Elena ?) — que quand même, ça ne suffit pas. Lena pince les lèvres, sent ses doigts pianoter nerveusement sur la rampe alors qu’elle évite toujours consciencieusement le regard du guérisseur. Elle est contrariée. Elle est blessée. Elle est chiffonnée, parce qu’elle ne veut pas penser à tout ça, et encore moins maintenant, à peine une heure avant le grand coup d’envoi (il veut qu’elle se mette à chialer en plein milieu de la soirée, ou….?) "Je, je comprends pas, tout de suite tu aimais bien (tu étais bien même, et c’est peut-être ça qui l’attriste le plus, en vérité — que Lou se fasse autant violence, qu’il se mette dans pareil état pour lui dire ça, qu’il le pense à ce point--) je…"

Elena a un soupir, balaye les alentours du regard comme pour s’assurer que personne ne peut les entendre (ou pour chercher un point d’accroche, quoi que ce soit à quoi s’agripper). Sa voix baisse d’un ton. "Tu m'as dit de prendre du repos et c'est ce que je fais, ça fait des mois que je suis pas allée sur le terrain (presque), et je fais que tourner en rond et…" (Et récupérer des gosses à droite à gauche. Et filer en douce des quignons de pain supplémentaires aux résident.e.s de l’Airlock. Et--) "Lou je reviens de… de congé, je... je peux littéralement pas faire moins ?!" Cette fois-ci, elle cherche ses yeux, comme pour y trouver un semblant d’approbation ou même des miettes de compréhension : si elle ne fait même plus ça, elle est censée faire quoi ? Rien ?! Attendre sagement qu’on lui serve une assiette à St-James et que Dae rentre de son shift ?! Son ton, désemparé, est à rien de tourner au désespoir. (Elle n’est plus bonne qu’à ça ? Rien ? Autant--) "Personne n'a jamais de vacances, c'est déjà suffisamment…. humiliant (ce n’est pas vraiment le mot qu’elle cherche, et pas vraiment son sentiment, surtout pas après lesdites vacances, mais elle ne fera pas mieux pour cette fois) comme ça, et-- et je commence la rééducation dans quoi ? quinze jours, et... Je fais que vérifier que tout le monde a à manger ici, alors sauf si tu penses que je suis un danger pour.... pour ces gens...." Son bras libre fait un geste confus entre le plafond et la salle commune, ses yeux légèrement écarquillés — parce qu’elle n’a pas d’autre solution, vraiment, et que peut-être qu’après tout, elle ne peut pas faire mieux que mieux, ou pas maintenant, en tous cas…
Elena a un nouveau soupir, ferme brièvement les yeux. Elle ne veut pas entendre la réponse de Lucjan, elle ne veut pas avoir son avis outrageusement honnête, elle ne veut pas le voir se recroqueviller sur lui-même pour le lui donner. Elle a envie de passer une bonne soirée, de boire un peu trop, de danser, et que tout le monde puisse constater qu’elle va mieux, peut-être même un peu trop. Elle a envie de débarquer dans un mouvement de tresse overdramatic, d’agacer Leonora, de faire tourner les têtes d’un ou deux types (minimum).
Pas de se faire mettre face à elle-même, de se faire engueuler et de se voir réprimander par Lucjan.

Elle bat en retraite (ce qui ne lui ressemble pas trop mais elle a de l’énergie, ce soir, à mettre ailleurs) (et c’est Lou). "Je pensais juste que ça te ferait plaisir." Tout ça — la planque au milieu de la mer (alors qu’elle déteste l’eau), les cernes qui reculent (et pas seulement grâce à un correcteur du tonnerre), les épaules un peu renflouées (parce qu’elle a définitivement beaucoup trop mangé au camping). Ses yeux s’attardent sur le visage de Lou, surmontant un air penaud dont elle tente de se débarrasser. “Tant pis. Tiens.Tiens, elle dit en parlant de son écharpe (quand bien même elle aimerait y rester emmitouflée maintenant qu’elle se sent petite, de traviole, et bien trop abîmée pour son peu de vêtements) ; tiens, elle dit surtout alors qu’elle peine à se défaire de l’enchevêtrement créé par Javi. “Merde. Tiens,” elle dit encore en arrivant enfin à s’en dépêtrer, tendant le tissu au guérisseur dans un mouvement d’épaule qui, elle le sait, le fera grincer des dents (et maltraite accessoirement son costume).

L’étoffe est rendue, et l’ambiance retombée — Lena est un peu mal à l’aise, sait pas franchement quoi faire, mais décide que ce n’est pas un italien introverti qui va l’arrêter en si bon chemin (....right?) "Tu veux aller tout en haut ? C'est la plus belle vue, et les chambres sont pas encore tout à fait terminées. - Sauf celle de Flimsy, Dame Lenita !!” Ses yeux se relèvent par réflexe vers le premier étage, où un elfe encasquetté se tient avec toute la confiance du monde et les deux poings serrés après la rambarde (et un costume qu’elle ne comprend pas trop trop) (elle ne comprend toujours pas trop trop non plus d’où vient ce Dame Lenita, d’ailleurs, mais soupçonne une blague des gars de Little Italy -- ou alors ils hébergent un elfe qui a développé un sens de l’humour ?!) (C’est bien l’elfe de Lee.) (Et voilà, elle va--)

L’épisode a le mérite de lui arracher un début de sourire ; “Sauf celle de Flimsy,” elle répète. "La mienne te ferait tomber en syncope, pour le coup." Son regard s’est reposé sur Lou, restabilisé, radouci. (Peut-être qu’elle peut faire comme s’il ne lui avait rien dit…) "Médicalement parlant." (Elle peut déjà presque se remettre à rire -- comme si de rien n’était.)
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Ils ont probablement l’air malin, tous les deux, à éviter le regard de l’autre, comme si de ce simple fait, ils pouvaient faire semblant de ne pas avoir cette conversation. Difficile à dire, puisque Lucjan, on l’a dit, fixe le mur avec un très grand intérêt pour ne pas tout à fait voir l’expression d’Elena. Parce que là, il craint d’être un peu trop apte à comprendre la tête qu’elle lui fait probablement, à l’entendre lui dire qu’il s’inquiète et ne la croit pas prête à reprendre la responsabilité d’une planque. « Tu penses que j'en suis pas capable? Non, non, je sais, que tu en es capable ! », qu’il oppose aussitôt en essayant d’amortir ce qui n’aurait peut-être pas pu être plus doux, outre peut-être en ne disant rien du tout. Aurait-il dû se taire tout simplement ? Ne rien lui dire de ses inquiétudes, de son impression que tout va trop vite ? Tout va toujours trop vite pour lui, est-ce lui le problème ?

Le Sacramoni fait du mieux qu’il peut, mais dans la situation, il ne sait pas si c’est trop, ou pas assez. Il sait qu’Elena ne dit pas toute la vérité alors qu’elle proteste, mais cette fois-ci, il serre les lèvres jusqu’à ce que celles-ci deviennent pratiquement invisibles dans sa figure soudain exsangue, son beau bronzage disparu. Oubliée, aussi, l’aisance alors qu’ils étaient à l’extérieur, enveloppés de l’odeur iodée de la mer ; les épaules relevées, le soupçon d’amusement dans la voix, l’assurance fine dans ses membres, tout s’est recroquevillé, a fané. « Personne n'a jamais de vacances, c'est déjà suffisamment…. humiliant comme ça, et-- et je commence la rééducation dans quoi ? quinze jours, et... Je fais que vérifier que tout le monde a à manger ici, alors sauf si tu penses que je suis un danger pour.... pour ces gens.... Le coup d’oeil furtif devient un regard plus franc, plus insistant ; ses sourcils sombres se froncent et l’expression se fait choquée. Je ne, je n’ai pas dit ça, tu n’es pas un danger, pas un danger pour eux, ni personne, enfin, oui, tu es un danger pour les Mangemorts, beau rattrapage, Sacramoni, mais ça ne suffit pas, mais tu as besoin de vraiment te reposer pour te soigner. La rééducation ne peut pas tout faire, Elena, et tout, tout ça, ça retarde ta guérison. » Son cafouillage verbal a repris de l’assurance au moment de passer sur le côté plus médical de son opinion. Parce qu’il sait qu’il a raison, même si la brunette refuse de le reconnaître, refuse de s’arrêter pour prendre le réel repos nécessaire. C’est la rébellion, il y a tout le temps quelque chose à faire, illes sont toustes utiles, mais à quoi bon s’ils s’épuisent, se cassent, se brisent ? L’audition d’Elena ne reviendra jamais tout à fait ; son genou sera peut-être toujours limité dans ses mouvements ; son épaule est déjà foutue ; et le reste, tout le reste... Sa tête, surtout, ce qu’il y a dedans.
Il sait ce qu’il y a dans la tête de Dwight. Le grand frère lui a déjà parlé de la raison de ses acouphènes et Lou en a bien malgré eux tiré des cauchemars terrifiés.
Il sait que le manoir de l’île de Gracefield a explosé avec Elena dedans. Qu’il y avait Paws. Qu’elle a pensé y avoir perdu Dean. Que toute sa famille a été tuée alors qu’elle était juste… juste là.
Il peut seulement imaginer ce qui se passe dans la tête de la Gryffondor et qui l’épuise toujours un peu plus, la pousse à se battre avec une force et une rage que lui ne possède pas.
« C’est important. » Tu es importante pour moi.

Il n’a aucune idée de si elle l’a écouté ou pas. Probalement “ou pas”. « Elena, ce n’est pas la question, que ça me fasse plaisir ou pas », s’agace-t-il soudain, plus dans sa barbe qu’autre chose. Il n’a aucune idée de ce qui peut être lu dans le regard de son amie, aucune idée de ce qu’il peut faire de la frustration inquiète qui bouillonne tout juste en lui et qu’il ne sait pas exprimer. Pas sans brusquerie, pas sans bafouiller lamentablement, pas sans être poussif et lourd. Lou ne l’aide même pas à se défaire de l’écharpe, admire tout juste ce qui semble être un piège efficace monté par Javier afin qu’elle ne s’en échappe jamais. Il se contente de réceptionner le morceau de tissu et de l’enrouler une nouvelle fois autour de son cou, comme s’il ne l’avait jamais quitté. Le tissu est doux.

« Tu veux aller tout en haut ? C'est la plus belle vue, et les chambres sont pas encore tout à fait terminées. Sauf celle de Flimsy, Dame Lenita !! L’elfe de maison est brièvement guetté, puis l’expression de la Alvarez, qui semble moins… moins fâchée. Plus douce, croit-il. Sauf celle de Flimsy. La mienne te ferait tomber en syncope, pour le coup. Médicalement parlant. Lou a un reniflement moqueur. Il décide que c’est une blague. Enfin, pas pour le désordre, mais pour la syncope (la chambre risquerait surtout de déclencher son besoin de ranger). Ça ne peut pas être si terrible qu’il en perdrait connaissance. J’ai probablement vu pire, assure Lucjan. Tu aurais dû voir celle de Nate, quand on était ados », et il dit ça en essayant de ramener un peu de légèreté sur son visage, d’invoquer quelque chose de définitivement plus neutre, et fun, et sur lequel ils s’entendent, et qu’ils aiment ― ils aiment Nate, alors ça va ! Tout va bien ! Ils peuvent parler de ce qui ne fâche pas ! Nate ! Tentative réussie, ou pas, il n’en sait rien, si ce n’est qu’Elena ouvre bien le chemin vers l’étage, là où il pourra voir les chambres pas terminées (sauf celle de Flimsy), la belle vue, et peut-être mettre en veilleuse les inquiétudes qui jamais ne se calment tout à fait.
Il n’a pas aimé la grimace sur le visage de son amie (l’est-elle vraiment ? encore ? a-t-il perdu un titre qu’il n’est même pas sûr qu’il avait ?) lorsqu’elle a retiré son foulard de soie en pagaille, mais il sait que s’il lui en parle à cet instant… écoutez, le Sacramoni n’a pas le meilleur instinct du monde, mais assez pour comprendre qu’il se fera rabrouer comme jamais.
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