BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal


 

 our lady of the underground (phil[at]elie)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Philomène Flamel
DEATH EATER
Philomène Flamel
Date d'inscription : 13/10/2019
Messages : 234
Crédit : ©BABINE
Âge : 82 ans, mais en paraît 40 de moins (les miracles de l'alchimie)
Occupation : chercheuse en alchimie (membre du BITE), vaguement mage noir
Allégeance : mangemort marquée depuis la fin des années 1990, elle sert le Seigneur des Ténèbres avec conviction
Particularité : magister en alchimie depuis ses 25 ans, son épiderme est couvert de glyphes encrés dans sa chair au fil des années + occlumens
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t4552-i-want-to-be-the-ve
our lady of the underground (phil[at]elie) Empty
our lady of the underground
septembre 2007, immeuble du BITE, Londres moldu
@Elie Beckett

Vous avez transplané il y a peut-être dix minutes. Le bâtiment du BITE n’a pas bronché quand vous êtes apparus en plein milieu de la serre, le talon de ta botte fracassant un pot en terre cuite alors que tu atterrissais sur la terre ferme. Histoire d’éviter des questions qui n’auraient pas lieu d’être, tu as entraîné Elie à ta suite rapidement, après lui avoir mis d’autorité sous un bras un pot assez conséquent, dans lequel sommeille une mandragore de taille adulte. Refermant la porte de ta  chambre (il a beau y sommeiller régulièrement, on ne peut décemment pas parler de « votre » chambre, après tout, surtout dès lors que vous êtes tous les deux marqués) derrière vous, tu l’as ensuite débarrassé  du plant de mandragore que tu as calé dans un coin de la pièce et tu as entrepris de l’aider à se défaire de ses vêtements poisseux.
C’est que, à s’assurer qu’il ne t’arrive jamais rien de grave, il se prend parfois des sorts ou des projectiles qu’il aurait pu éviter s’il ne s’était battu que pour lui.

L’attaque sur la planque de l’Ordre du Phénix s’est soldée assez salement pour votre camp et tu sais ton collègue alchimiste en moins bon état que toi, quand bien même il est quand même bien plus entraîné au combat magique que ton auguste personne. Mais comme on dit régulièrement : tu triches, avec ton garde du corps ancien duelliste, dont tu es actuellement en train de tirer le haut pour le lui ôter et le dévêtir (presque) complètement. De manière pragmatique et franchement sérieuse, tu l’auscultes sous tous les angles, ton regard sombre ne s’accrochant guère aux traces connues depuis longtemps, adressant à peine une once d’attention à ce foutu sceau, et s’attardant davantage sur les éraflures, distinguant sans mot dire entre celles qui se soigneront sans ton intervention, et les plaies plus gênantes que tu tiens à refermer sans plus tarder.

Ta réserve d’énergie magique est complètement à plat, même si tu as surtout tiré ta force des végétaux à l’extérieur de la planque. Reste quand même que la mandragore qui sommeille encore dans son pot n’a pas été montée dans cette chambre pour rien et tu te détournes un instant de l’ancien duelliste. Tout en dénouant le nœud qui ferme le col de ta chemise noire et en défaisant quelques boutons, notamment ceux des manches que tu roules pour les remonter sur tes bras, tu approches du pot, auscultes les feuilles à la cime de la mandragore et, satisfaite, fais voler un cache-oreilles d’un signe de ta baguette, jusqu’à Elie, au centre de la pièce. Tu passes ta propre protection sonore autour de ton cou, vérifies la visibilité ou non de tes tatouages alchimiques (du noir de jais pendant l’attaque, ils ont désormais une teinte grisâtre de cendres) sur ta peau laiteuse, et te relèves. Ayant pitié de tes collègues et voisins de chambrée, tu lances également un sort d’insonorisation de la pièce, de façon à ce que le cri de la mandragore ne tue personne (ça serait vraiment bête). « Prêt ? », demandes-tu en français à Beckett vers qui tu reportes tes billes couleur nuit. Tu enfiles dans le même temps ton cache-oreilles et ce n’est qu’avec un signe de tête d’Elie que tu vérifies qu’il est paré.

T’approchant de lui, tu poses doucement la main sur la première des plaies qu’il a récoltées en une après-midi. De l’autre main, tu tires la mandragore hors de son pot, d’un coup sec, répétant par là-même un rituel auquel tu commences à t’habituer, depuis plus de sept ans que tu le répètes. Le cri jaillit des poumons de la créature-plante et, sans l’entendre, tu sens néanmoins l’énergie magique affluer tout autour de la plante et tu l’absorbes de ta main droite (et de tout ton derme nu d’ailleurs) pour la transférer à Elie de ta main gauche posée sur son torse et accélérer la cicatrisation de cette plaie. Tes tatouages sont de nouveau aussi sombres que la marque à ton avant-bras, c’est dire que ton alchimie est active, même pour ne faire qu’un transfert (doublé d’une transmutation) de magie.

Ce n’est que lorsque ladite plaie est totalement refermée que tu enfonces aussitôt la mandragore dans la terre sans autre forme de procès (hors de question de lui demander si elle est confortable), de façon à pouvoir ôter le cache-oreilles quelques instants et reprendre ton souffle (que tu avais presque retenu pendant l’opération). Tu profites de ce répit silencieux pour glisser au seul autre être présent dans cette chambre, cette fois-ci dans sa langue maternelle : “Shall I take care of the rest?”, sorte de question rhétorique qui n’est là surtout que pour t’assurer que tu n’as pas causé des dommages internes avec ton petit manège. Ça serait terriblement contre-productif, pensez-vous.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
our lady of the underground (phil[at]elie) Empty
Aussi doué soit-il ― il n’y a pas de place pour de la fausse modestie aussi, ses titres parlent pour son habileté ― Elie ne peut pas tout prévenir. Il est un duelliste, habitué à la chasse à l’ennemi unique, aux arènes et estrades où les manières sont aussi importantes que ce qui y est performé, et user de ses talents pour les attaques a toujours quelque chose de… d’étrange, d’une certaine façon.
Il n’a néanmoins jamais hésité à le faire, à la demande de Tom.

L’après-midi à Bedford a été riche en action, au cœur de la planque de l’Ordre du Phénix tombée sous leurs baguettes et les trahisons de l’agent infiltré. Philomène y était et donc, lui aussi : hors de question de laisser son employeuse s’aventurer sans sa protection dans ce nid d’oiseaux belliqueux, même aux côtés de camarades estimés. Les blessures affichées par le sorcier sont définitivement moindre face à certaines encaissées par ses collègues marqués, superficielles à un certain point, mais pas pour celui dont l’équilibre magique est un brin précaire.

Il ne dit pas un mot alors que Philomène le déshabille afin de mettre à nu les ecchymoses, les égratignures, les plaies plus franches qui brûlent, purulent et saignent sur ses vêtements, qui craquèlent encore de magie. Rien d’érotique dans la scène qui se joue, qu’une praticité routinière et savante à laquelle le garde du corps s’est fait depuis les dernières années. À cela, au regard noir de Philomène et à sa collection infinie de Mandragores, toujours prêtes à être vidées de leur énergie. « Prêt ? » Pas le temps de répondre qu’elle a déjà ses cache-oreilles : son signe silencieux suffit à être compris de la sorcière
Il ne se lasse jamais de l’alchimie. Le sceau sur son corps est un trop lourd prix à payer, mais celui qui frôle depuis si longtemps les magies les plus sales et impies grâce à Tom ne cessera sans doute jamais d’être fasciné par les actes effectués par Philomène. Par la sensation de puissance magique qui se transmet de sa chair à la sienne, de la blessure qui se referme à vue d’oeil, du tableau complexe et alambiqué des tatouages de la Flamel qui se teintent d’un noir d’encre.

Un long soupir lui échappe lorsque l’acte magique se termine et il retire les cache-oreilles, les délaisse sur le meuble le plus proche d’eux deux. Un fin regain d’énergie le parcourt, bien faible à côté de ce dont il a vraiment besoin. Manger, dormir, et peut-être espérer naturellement récupérer. Dans la poche de son pantalon, il attrape sa baguette ― à travers le bois de noyer, le cœur de jade pulse et nourrit un peu l’avide animal qui se meut dans son corps. « Shall I take care of the rest? Un signe négatif de la tête. Take care of yourself, Philomène. » Demande plutôt que question, prononcée sur un ton attentif plus qu’éloigné de celui distant et froid qu’il affiche dans la vie de tous les jours. Sa main gauche, celle qui a porté par deux fois des alliances enchantées, se lève et effleure la joue de l’alchimiste, en une caresse fugace qu’il n’ose pas appuyer davantage. Ses yeux bleus sont fatigués et quelques rides supplémentaires s’attardent aux coins de ceux-ci, indice plus évident de son épuisement. « You fought good, today. » Aux côtés de policiers expérimentés et de Mangemorts rodés à l’attaque, elle a fait fière figure. Après l’aventure d’août à Gracefield, c’est à croire qu’elle va devenir une véritable dame de terrain.

Elie, évidemment, n’aime pas cette perspective. Il la préfère en sécurité (enfin…) dans son atelier du BITE, loin de ceux qui veulent sa chair.
Il n’empêche que ça lui plaît quand même un peu.
Revenir en haut Aller en bas
Philomène Flamel
DEATH EATER
Philomène Flamel
Date d'inscription : 13/10/2019
Messages : 234
Crédit : ©BABINE
Âge : 82 ans, mais en paraît 40 de moins (les miracles de l'alchimie)
Occupation : chercheuse en alchimie (membre du BITE), vaguement mage noir
Allégeance : mangemort marquée depuis la fin des années 1990, elle sert le Seigneur des Ténèbres avec conviction
Particularité : magister en alchimie depuis ses 25 ans, son épiderme est couvert de glyphes encrés dans sa chair au fil des années + occlumens
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t4552-i-want-to-be-the-ve
our lady of the underground (phil[at]elie) Empty
Tu n’es pas spécialement douce, en temps normal. Tu peux parfois avoir des mots particulièrement durs pour tes collègues du BITE, ainsi que même pour tes neveux à qui il arrive de ne pas forcément comprendre ce que tu attends d’eux immédiatement. Mais tes manières sont moins brusques avec Elie, peut-être parce que tu sais pertinemment ce que tu lui dois, et encore plus à chaque fois que ses actions permettent de t’éviter un aller-simple six pieds sous terre. Alors que tu t’assures de n’avoir rien endommagé intérieurement (même si tu te dis que tu l’aurais senti, si tu avais trifouillé ses entrailles avec l’insufflation de magie réparatrice), il écarte pareil questionnement sans y répondre : « Take care of yourself, Philomène. » Un ricanement s’échappe d’entre tes lèvres, qui meurt rapidement lorsqu’il esquisse un geste d’une familiarité que certains trouveraient déplacé s’ils assistaient à la scène (mais il n’y a que vous, aux dernières nouvelles). Ton sourire se fait presque tendre à son égard, et s’étire avec fierté (devient même carnassier) qu’il te félicite même pour ton comportement durant l’attaque. « You fought good, today. » Toujours aussi peu humble que possible, tu renchéris d’un : « I did, didn’t I? » alors que tu te détournes de son visage pour te rapprocher du miroir sur pieds qui trône dans un coin de ta chambre. Défaisant tranquillement les derniers boutons qui maintiennent ta chemise sombre fermée, tu en écartes les pans pour vérifier que, comme à l’habitude, tu ressors pratiquement indemne de cette attaque. Quelques éraflures nichent au creux de ton cou, davantage dûs à des éclats ou des griffures qui remontent au moment où vous étiez encore hors du bâtiment, à faire le tour par les fourrés. Rien en tout cas qu’il ne faille soigner en urgence. Rien qui ne cicatrise pas avec le temps, d’ailleurs.

Une moue froisse tes lèvres alors que tu observes ton reflet. Tu en viens enfin à humidifier ton index et à le frotter contre les restes de sang séché avec lequel tu avais tracé à même ta paume le glyphe pour en faire jaillir des flammes alchimiques. Le surplus est ensuite essuyé contre l’étoffe de ton pantalon alors que tu te retournes vers ton garde du corps. « I’m not exactly sure of how you feel about me going to battle… » Vous n’en avez jamais vraiment débattu, à vrai dire, peut-être parce que tu n’étais d’ordinaire pas très aventurière -en tout cas, pas sur un théâtre d’opérations- mais il faudrait peut-être clarifier un peu tout cela, surtout s’il s’avère que tu as envie de ne pas laisser les choses s’aplanir. « What would you say if I were to, say, hunt down those two carrot-heads that attacked me? » Et disant cela, un sourire carnassier découvre une partie de tes dents alors que tu passes les bras autour du cou de Beckett, le buste encore un peu éloigné de son torse pour mieux le voir, pour mieux jauger sa réaction, ajoutant enfin, sans l’ombre d’un remords : « I doubt they’ve had their fair share of wounds from me… Maybe from you, though… »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
our lady of the underground (phil[at]elie) Empty
La fierté de sa compagne est prévisible et puisqu’il a été le premier à flatter son ego, il n’est pas celui qui irait l’empêcher de s’enorgueillir. Pas alors que les compliments sont rares dans sa bouche, encore plus lorsque ceux-ci touchent son domaine de prédilection. Ce serait une perte de temps de la complimenter sur ses capacités de combattante si elle était mauvaise, de toute manière : outre l’encourager à se ruer vers sa mort, ça n’aurait aucun intérêt. Et Elie Beckett a très à cœur de ne pas précipiter Philomène Flamel vers une mort prématurée.

La baguette magique est déposée à côté des cache-oreilles, là où il peut la garder dans la périphérie de son champ de vision. Un regard de biais lui permet de détailler les gestes de Philomène alors qu’elle vérifie son état, un peu trop sommairement à son goût. « I’m not exactly sure of how you feel about me going to battle… » La réponse est claire : ses lèvres pincées, le reniflement légèrement dédaigneux. Vraiment… Elle ne devrait même pas se poser la question. « What would you say if I were to, say, hunt down those two carrot-heads that attacked me? La sorcière s’avance et glisse ses bras autour de son cou ; si l’ensemble de tous les précédents petits gestes était douteux, celui-là, de geste, lève toutes les suspicions à propos de leur relation. I doubt they’ve had their fair share of wounds from me… Maybe from you, though… »

La main qui a effleuré le visage de la Flamel vient cette fois flotter au niveau de sa taille, sous les pans de la chemise ouverte. Contact dont la délicatesse tranche si nettement avec sa rudesse, avec ce qu’il présente au reste du monde et qui n’est même pas un masque. Ils sont peu à avoir le privilège d’autre chose que ses airs patibulaires, que ses regards sévères. La femme devant lui a le droit à tout, et plus encore. Il voudrait soupirer encore, mais il se retient. « I don’t like it. Rapport à son précédent commentaire. Your place isn’t on the battlefield. » Pour tous les travers vieillots d’Elie, ce commentaire n’en est pas pas un sexiste ― bien que ç’aurait parfaitement pu (il n’en est absolument pas exempt). Il a combattu aux côtés de femmes depuis toujours, au nom des ambitions de son camarade d’Hogwarts, et sait bien mieux que de sous-estimer leurs capacités : plusieurs se feraient un plaisir de le détromper à ce sujet. C’est plutôt que Philomène a davantage sa place, à son avis, loin du champ de bataille lui-même. À un endroit où son esprit rusé, retors, cruel, peut s’épanouir et mener les opérations. Là où ses fabuleuses connaissances sont mises à contribution de plans d’attaque et non pas mis à risque à portée des baguettes d’ennemis.

La paume ouverte se dépose contre la peau chaude de l’alchimiste, avant de glisser jusque dans son dos, au plus petit de sa taille. Tendresse qui se fait le contrepied du froid de son regard et du sujet de conversation abordé avec légèreté, pour tout ce qu’il a de grave : « If you want to hunt down your… new redhead friends… Les coins de sa bouche s’ourlent en un sourire glacial. I won’t be stopping you. Le sourire s’étend un peu plus, alors que sa poigne se raffermit sur la taille de Philomène. As your bodyguard, I strongly suggest you don’t go alone. » Sous-entendu : as your bodyguard, il suggère très fortement d’être celui qui l’accompagnera, peu importe où elle voudra débusquer les rats.


Dernière édition par Elie Beckett le Mer 9 Fév - 18:10, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Philomène Flamel
DEATH EATER
Philomène Flamel
Date d'inscription : 13/10/2019
Messages : 234
Crédit : ©BABINE
Âge : 82 ans, mais en paraît 40 de moins (les miracles de l'alchimie)
Occupation : chercheuse en alchimie (membre du BITE), vaguement mage noir
Allégeance : mangemort marquée depuis la fin des années 1990, elle sert le Seigneur des Ténèbres avec conviction
Particularité : magister en alchimie depuis ses 25 ans, son épiderme est couvert de glyphes encrés dans sa chair au fil des années + occlumens
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t4552-i-want-to-be-the-ve
our lady of the underground (phil[at]elie) Empty
Tu comptes sur Elie pour être honnête avec toi. Pas que tu t’évertueras ensuite à suivre son conseil, tu n’es pas connue pour être du genre à abandonner des plans même s’il les désapprouve (après tout, c’est toi la sang-pure, ça doit bien valoir pour quelque chose). Mais au moins, tu connaîtras sa position quant à ta nouvelle idée (brillante) et tes envies de vengeance (qui ne sont pas forcément rares, songeons un bref instant au châtiment réservé à ton ancien mari). « I don’t like it. », dit-il et tu ne pourrais pas prétendre être surprise. C’est que depuis ces longues années à l’avoir à tes côtés, dans pratiquement toutes les situations possibles, tu te doutes bien qu’il est plus serein pour toi quand tu restes sagement dans ton laboratoire. La preuve avec la suite : « Your place isn’t on the battlefield. » En guise de confirmation, il récolte un hochement de tête de ta part et un petit murmure approbateur.
Vous êtes bien d’accord : tu considères que tu as passé l’âge des poursuites et des combats et des duels. Si tu étais allée à cette petite… sauterie, c’est d’abord parce que vous étiez en bonne compagnie, et aussi (et surtout) parce que ta curiosité t’avait poussée à vouloir savoir sur quoi débouchait votre quête dans les terres instables de Gracefield. Votre état (plutôt correct) au vu du chaos ambiant que vous aviez laissé derrière vous montrait que ça avait été une plutôt bonne idée, mais tu estimais que tu ne ferais certainement pas ça tous les quatre matins.

Même si tu refusais de le reconnaître, tu n’étais plus toute jeune et, si ton corps restait en apparence dans la fleur de l’âge, l’esprit n’était plus aussi affûté (ne l’avait jamais vraiment été, faut-il le dire) que recommandé pour se lancer dans une carrière de duelliste. Multiplier les participations directes à des assauts sur toutes les planques possibles de l’Ordre du Phénix n’était donc pas du tout dans tes plans futurs, n’en déplaise à la génération de ceux qui auraient pu être vos enfants et qui s’en donnait à cœur joie.

La main de ton garde du corps, après avoir frôlé ta peau pendant quelque temps, se pose sur ton derme et tu esquisses un fin sourire, un des rares dépourvus de cruauté ou de mépris, alors qu’elle glisse sur ton échine. Sans quitter de tes yeux ses propres billes, tu apprécies pleinement ce contact que vous ne réservez qu’aux murs de cette chambre et ne cherches nullement à te dérober. Il reprend : « If you want to hunt down your… new redhead friends… » Un rictus sur tes lèvres se fait le reflet du sien, d’autant plus que tu es assez curieuse de voir ce qu’il trouverait à y redire. « I won’t be stopping you. » Tes sourcils s’arquent tandis que tu restes silencieuse. Au fond de tes prunelles sombres, une lueur de défi subsiste peut-être, comme pour le mettre au défi d’essayer de t’interdire quoi que ce soit, sans pour autant que tu n’aies besoin de lui rappeler votre situation. « As your bodyguard, I strongly suggest you don’t go alone. - Ben voyons. », souffles-tu, revenant au français sans vraiment y penser, alors que ton rictus s’étire vraiment et que tu rapproches ton buste du torse d’Elie. « Any idea of whom I should take with me on this merry killing spree? » La question est rhétorique, évidemment. Le sujet, glaçant au demeurant, ne te fait pas sourciller davantage que tout ce que tu as pu faire plus tôt. Vous n’êtes pas de ceux qui s’émeuvent pour des affaires de sang que l’on fait couler pour une question d’honneur, en tout cas. « Since Marsh and Lestrange should be both incapacitated for a little while after today’s wonderful party, I’m afraid I’m gonna have to ask you to tag along, if that’s not too much of a bother… » Approchant ton visage du sien, tu jouais, à frôler ses lèvres de ta bouche, glissant encore dans un murmure une interrogation : « Do you think you could find the time to assist me in this side project? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
our lady of the underground (phil[at]elie) Empty
« Ben voyons », répond la Française, ce qui étire un peu plus encore le sourire de l’Anglais et y rend un peu de chaleur. C’est uniquement un conseil en tant qu’employé, bien sûr, rien de plus. Qui irait penser autre chose, n’est-ce pas ? « Any idea of whom I should take with me on this merry killing spree? I don’t know… maybe one of the generous police officers of our entourage », suit-il avec la même rhétorique, bien qu’il connaisse la réponse finale. Bien qu’il serait très certainement furieux si elle venait vraiment à préférer la compagnie d’un Marsh, ou d’un.e Wickham, à la sienne. Et elle ne serait même pas au-dessus de le faire, histoire de prouver un point. « Since Marsh and Lestrange should be both incapacitated for a little while after today’s wonderful party, I’m afraid I’m gonna have to ask you to tag along, if that’s not too much of a bother… Ms Flamel, fait-il mine d’être flatté, plutôt que choqué, le sourire traçant cette fois-ci tout un ensemble d’heureuses pattes d’oie aux coins de ses yeux. Do you think you could find the time to assist me in this side project? Elle est si proche, il serait si facile d’aussitôt craquer. I’ll take a look at my schedule, but I’m sure I can clear some appointments… let me ask my boss, will you ? »

Ça lui semble une éternité lorsqu’il l’embrasse enfin. Baiser tendre au goût de métal, alors qu’il s’autorise enfin à vraiment serrer la femme contre lui, à sentir la chaleur de sa peau sur la sienne, en plus de la douceur de ses lèvres. La morsure de la culpabilité, distincte lors de leurs premières étreintes et même avant, alors que ses yeux clairs s’attardaient trop longtemps sur le profil altier de la sorcière, est désormais quasi absente. Elle l’est, à tout le moins, en ce moment, où il savoure seulement l’instant.

Le piquant de sa barbe accroche le visage de Philomène lorsqu’il se recule et se détache d’elle, afin de récupérer ses affaires laissées ça et là. Avant de poursuivre toute séance de soins, ou qu’importe, il a besoin de se laver, et il croise les doigts pour que la salle de bain (la seule du BITE) soit disponible et dans ses meilleurs jours. « But I truly despise seeing you in these situations, insiste-t-il. Même s’il l’accompagnera partout, à sa demande, afin d’éradiquer la moindre vermine, ça ne lui fait tout de même pas plaisir de l’exposer si frontalement au danger. Ce n’est pas sa place et le sien, de travail, est de la protéger. Did you ask your beloved about that ? » Mépris palpable au terme employé pour discuter du Von Bäume contre lequel il n’avait aucun a priori avant cette idiote histoire de fiançailles. Oui, idiote, et il l’a bien fait savoir à Philomène, à peu près en ces termes d’ailleurs. Que pour qu’elle ne prenne pas son avis en compte, bien sûr, parce que cette femme a érigé l’orgueil à un point difficile à atteindre pour le commun des mortels. Elie n’a malgré tout pas mâché ses mots et alors que la sang pure a persisté et signé dans son idée, il n’est pas là pour lui faire croire qu’il en est ravi. pas même un peu. Le voilà à marmonner : « We won’t see him anywhere near a battlefield, that’s for sure… unless it’s for playing with his toys. » Drôle de façon de parler des Inferi et autres revenants de toutes sortes sortis des laboratoires d’Armand et de Lothar Von Bäume, mais d’accord.
Revenir en haut Aller en bas
Philomène Flamel
DEATH EATER
Philomène Flamel
Date d'inscription : 13/10/2019
Messages : 234
Crédit : ©BABINE
Âge : 82 ans, mais en paraît 40 de moins (les miracles de l'alchimie)
Occupation : chercheuse en alchimie (membre du BITE), vaguement mage noir
Allégeance : mangemort marquée depuis la fin des années 1990, elle sert le Seigneur des Ténèbres avec conviction
Particularité : magister en alchimie depuis ses 25 ans, son épiderme est couvert de glyphes encrés dans sa chair au fil des années + occlumens
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t4552-i-want-to-be-the-ve
our lady of the underground (phil[at]elie) Empty
Elie est vraiment charmant, songes-tu, alors qu’il te suit dans les faux-semblants quant à savoir qui t’accompagnerait dans une éventuelle expédition punitive pour te venger des Weasley (alors qu’un observateur extérieur hypothétique pourrait bien te faire remarquer qu’ils ne t’ont pas vraiment touchée, à part peut-être dans ta fierté exacerbée). « I’ll take a look at my schedule, but I’m sure I can clear some appointments… let me ask my boss, will you ? - By all means, please do… », roucoules-tu comme s’il ne s’agissait pas de toi… Ta prise autour de la nuque d’Elie se resserre alors qu’il te rapproche de lui et t’embrasse, en réaction. S’il a un jour éprouvé une quelconque culpabilité, tu n’en as jamais eu directement vent (ou n’as jamais voulu t’en inquiéter, à vrai dire).
Et toi ? Car après tout, il y a ce déséquilibre entre vous, entre votre sang, qui reste un gouffre presque infranchissable, du moins dans les textes, qui définit l’inégalité de traitement entre vous deux, quoique celle-ci soit étayée et rééquilibrée par la chevalière qui orne la main d’Elie. Tu t’en moques bien. Ce n’est pas parce que les lois l’interdisent que tu t’empêcheras quoi que ce soit à son égard, sauf peut-être de l’épouser (mais de toute façon, tu as fait un autre choix dans ce domaine - le plus intelligent, quand bien même Elie y trouve beaucoup de choses à redire).

Alors qu’il s’écarte, tu passes tes mains dans tes cheveux pour ôter les épingles qui maintiennent encore en place l’épais chignon qui a glissé jusque contre ta nuque. Tes cheveux de jais se déroulent dans ton dos alors que tu suis du regard Elie récupérer certains effets, avant qu’il ne reprenne, à ton adresse : « But I truly despise seeing you in these situations - So it seems, indeed… » lui accordes-tu avec un sourire désabusé. Il est à quelques pas de toi et tu ne peux guère atténuer son dépit (agacement ?) sourd quant à ses dernières frasques sur le théâtre des opérations d’une caresse légère. À la place, tu te détournes, revenant à ta coiffeuse, sur laquelle tu déposes les épingles que tu tenais encore dans ta main. Et le voilà qui ramène un autre sujet sur la table, alors que tu ne le fixes plus de ton regard brûlant. « Did you ask your beloved about that ? - Ah ! » Un éclat de rire mauvais accueille cette invocation alors que le terme choisi par Elie le ferait presque passer pour un jaloux. Tu te retournes, pour lui faire face à nouveau, déchiffrer son expression, alors que tu poses une main sur ta taille, un rictus au coin de tes lèvres. Tes sourcils épais sont arqués, comme pour exiger de lui qu’il élabore davantage, puisqu’il est lancé : « We won’t see him anywhere near a battlefield, that’s for sure… unless it’s for playing with his toys. » Ton rire léger retentit de nouveau alors que tu lui tournes brièvement le dos, te débarrasses de ta chemise et la poses soigneusement sur le dossier de la chaise la plus proche de toi. Prenant ta baguette dans l’étui à ta ceinture, tu attires à toi un déshabillé noir que tu enfiles à même ta peau, après t’être dévêtue complètement, sans chercher forcément à répondre à Elie, songeuse. Est-ce que ton manège (te déshabiller à quelques mètres de lui sans vraiment le chercher du regard) vise d’une quelconque façon à appliquer un baume lénifiant sur ses réserves persistantes ? À atténuer sa colère couvante en attisant autre chose ? Ce serait bien malhonnête de ta part…

Pour autant, alors que tu entreprends de nouer la ceinture de satin autour de ta taille, tu fais volte-face et daignes enfin reprendre la conversation qui était restée en suspens : « I care very little about Armand’s thoughts, when they don’t relate to alchemy, you know? Of course, you do know that. » Ça fait des semaines que tu lui répètes que le mariage prévu est purement scientifique, des semaines qu’il t’affirme que c’est une ineptie, et vous n’arrivez pas à sortir de cette spirale. Von Bäume n’est pas Telford (et c’est tant mieux), et tu considères avoir été suffisamment prévenue. « And besides… » Tu pinces tes lèvres, hésitant un instant sur la façon de le formuler, avant de repasser en français en te massant le poignet droit, tes prunelles sombres toujours plantées dans celle de ton amant : « Ce n’est pas comme si j’étais du genre à laisser mes unions porter des fruits quelconques… » Ta réponse a quelque chose de malhonnête, comme si tu faisais exprès de faire mine de ne pas comprendre la réticence d’Elie quant à ce formidable mariage à venir. Comme si tu persistais à ne pas vouloir croire que tu pouvais te fourvoyer une nouvelle fois quant à savoir ce que tu tirerais d’une telle union matrimoniale.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
our lady of the underground (phil[at]elie) Empty
Le rire léger de sa patronne souligne bien tout le ridicule d’ainsi jalouser, envier, Armand Von Bäume ― parce que c’est bien ce dont il est question, sous l’inévitable méfiance qui pétrit Elie dès qu’il est question de Philomène et de celleux qui l’approchent de près ou de loin. Ce ridicule n’échappe pas à l’homme, qui devrait avoir passé l’âge d’être ainsi pétri de sentiments si peu nobles à l’égard de cette femme qui n’aurait jamais dû être sienne, pas même un peu. Il faut croire qu’une fois sorti d’Azkaban, pas mieux qu’une coquille vide où la moindre émotion résonnait bien creux contre les parois d’une âme vidée de toute essence, ce qui a d’abord repris racine et fleuri en lui n’a pas été la raison.

Le duelliste ne résiste point à regarder la silhouette entièrement dénudée à la périphérie de son champ de vision. Coup d'œil qu’il veut discret, qui ne l’est pas, ne l’a peut-être jamais été, qui admire et détaille et désire tout ce qu’il peut apercevoir de l’épiderme marmoréen exposé à ses prunelles avides. Peut-être bien s’en retrouve-t-il un peu attendri, même ? Peut-être bien que le manège de la Française atteint un peu son objectif ? « I care very little about Armand’s thoughts, when they don’t relate to alchemy, you know? Of course, you do know that. » La mâchoire découpée se serre sans qu’il offre la moindre réponse à Philomène. Les enseignements de son père, de sa mère, ceux lui sommant de se taire s’il n’a rien d’intelligent à dire, lui permettent de garder un silence qu’il ne pourrait sinon que combler d’une enfilade fielleuse à souhait. Quelque chose qui reviendrait à ce qui le travaille depuis les dernières semaines sans qu’il accepte de déroger de son point de vue. Il a beau avoir l’air jeune, Elie est, at heart, un vieux con buté. Dans ce cas, non seulement buté, mais persuadé d’avoir raison et de savoir mieux que la Flamel ce qui est bon pour elle, à savoir rester loin de tout homme qui lui propose une alliance basée sur le partage de leur savoir alchimique.
Un vieux con buté avec encore quelques relents bien misogynes d’une éducation des années 20 et 30, malgré qu’il estime grandement sa compagne, son intelligence et ses capacités, mais ce n’est pas vraiment une surprise.
« I know », finit-il par laisser passer entre ses dents. Il sait, mais il ne fait pas confiance à l’heureux fiancé pour que ce soit réciproque et que lui ait seulement ça à l’esprit. Plus échaudé qu’un Kneazle suite à la trahison de Telford, il n’a pas à cœur que l’histoire se répète.

Il déteste devoir le reconnaître, mais il tient trop à Philomène, et il se fie encore moins au Von Bäume qu’au Burbridge, et c’est dire.

« And besides… Il attend le complément et n’est pas déçu (ou est très déçu) lorsque celui-ci est lancé : Ce n’est pas comme si j’étais du genre à laisser mes unions porter des fruits quelconques… Tu sais que ce n’est pas cela », réplique-t-il dans la même langue, l’accent anglais bourgeois tranchant dans le français assuré. L’idée même d’imaginer Philomène avec Armand fait bouillir son sang ― et puisqu’il est un vieux con buté et pas très, comme diront les jeunes plus tard, woke, il n’est définitivement pas là pour penser que ça ne puisse pas intéresser ce phasme d’Allemand. « Tu sais ce qui m'inquiète. » De tranchant, il est devenu agressif.

Ses affaires sont fourrées sous son bras avec brusquerie et la main sur la poignée de la chambre dont ils partagent si souvent le drap, il lance à la femme dans son dos : « Ask one of the others to take care of your wounds. I have to shower. » Et une fois n’est pas coutume, le garde du corps ne l’invite même pas à le rejoindre sous la douche.
Revenir en haut Aller en bas
Philomène Flamel
DEATH EATER
Philomène Flamel
Date d'inscription : 13/10/2019
Messages : 234
Crédit : ©BABINE
Âge : 82 ans, mais en paraît 40 de moins (les miracles de l'alchimie)
Occupation : chercheuse en alchimie (membre du BITE), vaguement mage noir
Allégeance : mangemort marquée depuis la fin des années 1990, elle sert le Seigneur des Ténèbres avec conviction
Particularité : magister en alchimie depuis ses 25 ans, son épiderme est couvert de glyphes encrés dans sa chair au fil des années + occlumens
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t4552-i-want-to-be-the-ve
our lady of the underground (phil[at]elie) Empty
La mauvaise foi semble avoir pris l’ascendant sur les principes de conciliation, avec l’âge avancé. Que ce soit la tienne ou celle d’Elie, vous faites bien la paire : toi à ne pas vouloir reconnaître que tu sais parfaitement ce qui l’exaspère dans ta façon de te remarier à celui qu’il considère sans doute comme le premier venu, lui à ne pas vouloir croire que tu peux, cette fois-ci, avoir davantage pesé le pour et le contre.
Il faut croire aussi que tu restes en vérité encore très attachée aux traditions, à t’imaginer de nouveau mariée à un alchimiste, alors que tu étais libérée du précédent depuis à peine dix ans. Alors que ce que vous aviez, Elie et toi, te contentait parfaitement.

Si les secrets et les recherches des autres t’intéressaient tant que cela, tu n’avais qu’à apprendre la légilimancie pour tenter de piller les psychés de tes semblables.

« Tu sais ce qui m'inquiète. », lâchait finalement Elie, t’arrachant un roulement d’yeux au ciel alors que tu grommelais un « Morgana... » tout aussi exaspéré et un soupir à fendre l’âme. Cet homme était une terrible tête de mule qui ne comprenait toujours rien à rien. Sans doute était-il en plus convaincu d’avoir raison.

Et Beckett d’ajouter à la mauvaise foi la mesquinerie, s’emparant de ses affaires sans autre forme de procès, et de faire mine de prendre congé. « Ask one of the others to take care of your wounds. I have to shower. » Tu observes son dos, et peut-être que si vous ne sortiez pas tout juste d’une bataille, tu aurais la rouerie de rendre incandescente la poignée métallique qu’il tenait. Mais cela demanderait de l’énergie magique que tu n’as pas, alors tu te contentes de rester droite et digne alors que la porte s’ouvre, qu’il sort, et qu’elle se referme brutalement.

Tu es allongée sur votre lit lorsqu’il réapparaît, alanguie dans un déshabillé de satin noir, une longue cigarette au bec et un journal spécialisé dans les mains, l’air morose. Tu n’as pas cherché plus que cela à ranger les vêtements tombés çà et là et tu ne daignes presque pas relever les yeux de l’article que tu es en train de lire si ce n’est pour apprécier quelques instants la figure nettoyée de ton garde du corps. « I’m not sure to like when you get all high and mighty. » Ça ne demande pas spécialement d’excuses de la part du Britannique. Tu le dis simplement comme une remarque en passant et c’est en rivant encore tes yeux sur les lignes de l’article (sans vraiment réussir à avancer dans ta lecture pour autant) que tu poursuis : « I heard you the first time and every once in a while when you wanted to make a point: I know you think I’m a silly goose to get married once again but I was quite content with not mentionning him tonight. » Tirant une taffe de la cigarette entre tes lèvres, tu la tapotes au dessus d’un cendrier qui lévite à ta droite, consciente que tu remues des braises que tu pourrais parfaitement laisser s’éteindre lentement pour la nuit.

« I know I probably don’t look like it to you, but I’m old enough to decide on my own. And besides, society was expecting something like it. » La mauvaise foi, de retour au premier rang de tes qualités : la société ne s’attendait pas à cela et ça ne lui faisait ni chaud ni froid... « Will you now stop pouting like a child and come to bed? » lâches-tu sans douceur aucune, et toujours sans l’observer.
Il y a quelque chose que tu t’es toujours refusée de reconnaître, à vrai dire.
Quelque chose qui l’ulcérerait sans doute s’il savait que ça avait pesé dans la balance quand tu avais songé à cette union matrimoniale.
Mais à frôler dangereusement la limite (à l’avoir dépassée même) sur laquelle vous vous étiez entendus en termes de délai au bout duquel tu devais l’avoir libéré du sceau de cet idiot de Telford en lui donnant en contrepartie cette jeunesse dont tu jouis également, tu en es venue à examiner toutes les pistes possibles, quitte à voir un intérêt non-négligeable dans l’alliance conjugale avec les Von Bäume pour ce side-project qui en est devenu un central.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
our lady of the underground (phil[at]elie) Empty
Il avait raison dans sa décision : la douche lui fait le plus grand bien. Ça ne guérit pas un homme, mais la solitude sait définitivement apaiser l’orgueil piqué (ah, qu’ils se sont bien trouvé, cette femme qui porte le surnom de Pride au sein du BITE, et lui-même…), autant que la chaleur de l’eau sait dénouer les muscles tendus et nettoyer tout ce qui s’attarde sur son épiderme. Il n’en vient tout de même pas à regretter son petit accès immature de jalousie, de possessivité terriblement mal placée, mais… disons qu’être au calme lui permet de jeter un autre regard sur toute l’affaire.

La tension résiduelle est dissipée lorsqu’il revient à la chambre de sa patronne et Elie apprécie beaucoup la mise en scène si faussement négligée, presque accidentellement séductrice. Le regard profite de ce qui exposé autant que de ce qui ne l’est pas et s’attarde aux lèvres qui affectent une moue de déplaisir une seconde, d’indifférence la seconde. « I’m not sure to like when you get all high and mighty. So you’re not sure to dislike it either. » Il ne s’excusera pas, bien sûr. Ni pour plus tôt, ni pour le ton volontairement hautain qu’il affecte à l’instant, tenté de remuer un peu aussi ce qui devrait reposer.

Il se fait sage oreille à l’écoute des récriminations de sa camarade, et on pourrait admirer que pour deux personnes si embourbées d’orgueil, ils aient quelques capacités de communication. Une fois la mauvaise foi passée et tout un ensemble de murs bardés de piques. « I know I probably don’t look like it to you, but I’m old enough to decide on my own. And besides, society was expecting something like it. Humor me, Philomène, commente l’ancien Serpentard, reprenant enfin la parole, bien que ce soit sur un ton plus qu’ironique. You know very well what this society wants of you », et ce qu’elle refuse de donner à ladite société, c’est-à-dire, un enfant de sang pur. Un Flamel si possible moins triste de bêtise que Rayane, qui ne devrait même plus avoir le privilège de porter ce nom depuis qu’il a été encore plus bêtement transformé.

Le duelliste rejoint la sorcière au lit. Une main se glisse sous le menton de la femme, le relève légèrement afin qu’ils puissent se regarder tout à fait dans les yeux. Quelques secondes sont nécessaires afin qu’il s’extirpe du pouvoir ensorcelant de ces iris dont le noisette se pare de teintes si sombres, lorsque se tamisent les lumières, et lui dise avec conviction : « You know what you’re doing. Il se mord la langue, avoue : Even though I hate it. Avec chaque fibre de son être, s’il faut le préciser. La main se fait caressante, sous le menton, puis sur la gorge blanche. I trust you. » Il a fait ce choix. Celui de la suivre, de la croire, de lui faire confiance avec sa vie et sa magie, lorsque Telford a… a été digne de lui-même. Le sentiment n’a fait que croître au fil des ans et qu’importe sa mesquinerie, son ego et le puant de ses manières vieillottes, Elie a confiance en Philomène Flamel.

C’est bien plus vrai, bien plus engageant, bien plus sincère, que de parler de ce qui tord son coeur.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
our lady of the underground (phil[at]elie) Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

our lady of the underground (phil[at]elie)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

SMOKE AND MIRRORS :: PLAYGROUND :: DEATHLY HALLOWS :: rps abandonnés