BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 ATTACK#2 ◊ the morning comes, the night decays

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Atropos Sacramoni
ORDER OF THE PHOENIX
Atropos Sacramoni
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Occupation : ex-médicomage-légiste à St Mungo's, passée à l'Ordre du Phénix : responsable des revenants au sein de l'Ordre
Allégeance : ex-agent-double pour l'ODP, devenue Freedom Fighters avec la réorganisation de l'Ordre (nom de code : Dust)
Particularité : animagus non-déclarée (écureuil gris) + occlumens (complexe, maître) + outre-tymbiste
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the morning comes, the night decays

15 octobre 2007 - @Kingsley Shacklebolt

THE WATCHMEN LEAVE THEIR STATIONS; THE GRAVE IS BURST, THE SPICES SHED, THE LINEN WRAPPED UP; THE BONES OF DEATH, THE COV'RING CLAY, THE SINEWS SHRUNK & DRY'D REVIVING SHAKE, INSPIRING MOVE, BREATHING, AWAKENING, SPRING LIVE REDEEMED CAPTIVES WHEN THEIR BONDS & BARS ARE BURST.

Le vent souffle sur la côte de la mer d’Irlande, fouetterait presque les joues rougies d’Attia si les arbres de la forêt au nord de Formby ne la protégeaient pas un peu. Elle avance, mains enfoncées dans sa cape de mi-saison et jette de temps en temps un regard derrière elle, comme pour s’assurer que son compagnon la suit bien. Un sourire à la limite de la raillerie orne son museau alors qu’elle l’encourage : "I swear we’re almost there!" Ça doit faire vingt minutes qu’elle lui répète ça, alors qu’ils s’enfoncent dans le parc où ils croisent bien peu de monde.
Elle sait très bien où elle l’emmène, bien entendu. Ça a le mérite d’être assez loin du Liverpool sorcier pour que Kingsley n’ait pas à se soucier d’arborer une apparence qui n’est pas la sienne. Ils ont transplané un peu au milieu de la forêt (elle les y a emmenés) et depuis, ils marchent, en direction du nord-ouest.

Loin de la ville, c’est-à-dire loin des endroits densément peuplés, Attia peut laisser ses barrières mentales baissées. Elle est bien consciente qu’elle est un aimant à défunts, et que tôt ou tard, l’un de ceux qui errent dans le secteur va trouver le chemin jusqu’à elle, à moins qu’elle ne soit pas la seule ultratombeuse dans les parages, mais pour le moment, elle se sent libérée d’un fardeau auquel elle a pourtant appris à s’habituer avec le temps. Elle scrute autour d’elle, guette les mouvements des oiseaux et des rongeurs dans les cimes des arbres, repère un instant le panache d’une queue d’écureuil, qui se carapate à leur approche et s’interrompt dans son avancée, brutalement, le nez levé en l’air.
Bon, l’animal a fui : ça ne servirait à rien de se transformer maintenant.

Et puis, ce n’est pas pour aller courir après un écureuil non-animagus qu’elle est là. Il s’agit de prendre l’air. De s’aérer l’esprit et le corps. De suivre un chemin qu’elle n’a pas pris depuis de longues années, toujours écrasée par la tristesse de ne pas y être avec sa fille.
Peut-être qu’elle a voulu sortir de Liverpool pour ne pas se surprendre une énième fois à regarder par la fenêtre du salon, à guetter sa fille alors qu’il est évident qu’il vaudrait mieux pour l’adolescente qu’elle reste avec l’Ordre et ne leur fausse pas compagnie.

Profitant du fait que l’ancien Auror est arrivé à sa hauteur, vu qu’elle avait arrêté de le distancer, elle tourne son charmant minois vers lui, toute souriante, et hisse sur la pointe des pieds pour lui dérober un baiser. Le prenant par le bras, elle avance désormais plus tranquillement, jetant des regards ponctuels à gauche et à droite, comme pour s’assurer que personne ne survient. Bras dessus, bras dessous, ils arrivent à l’orée du bois et émergent enfin de la forêt pour voir s’étendre à leurs pieds une longue plage d’estuaire, au sable grisonnant et au littoral qui penche presque imperceptiblement vers la mer d’Irlande. "Welcome to Formby Beach! Can we agree it was worth the walk?" L’intérêt de passer par l’ancien sentier des pêcheurs, c’est qu’il n’y a vraiment plus personne qui l’emprunte depuis longtemps, et qu’au moins, il serait difficile d’être plus seuls au monde que maintenant.  "When the coast is clear, you can see the Isle of Man from here." dit-elle en tendant le doigt devant eux, droit devant. Puis en se tournant vers le Nord, à leur droite, elle ajoute : "Blackpool’s that way. One of my neighbors has bought a house there. She wondered why I wasn’t moving yet." Un petit reniflement, sans qu’elle commente davantage, considérant en silence que vivre à Liverpool était plus sûr pour pouvoir continuer de voir des personnes recherchées que si elle décidait d’aller vivre dans un village sorcier.

Puis, Atropos reporte ses billes vers Kingsley avec un sourire pour revenir à un sujet plus agréable - ou moins ? À voir : "I used to come here with Tilly almost every month, to see the sea and make sandcastles. Usually Lou came with us." La mention de son frère amène un sourire attendri sur ses lippes fines, avant que le souvenir ramène d’autres pensées qui assombrissent sa mine tandis qu'elle aborde le sujet qui fâche (qui l'inquiète même) : "My daughter is here, in England. Even though I told her to stay put, in France." Difficile de dire si ce qui se peint sur son visage est un mélange de dépit et de peur, ou un ensemble qui est également teinté de fierté silencieuse et paradoxale. "She’s with you. Knowing that is probably the only thing keeping me from trying to find her." Elle pince ses lèvres, hésite à poursuivre son cheminement de pensée, consciente que ce serait dangereux, pour elle, pour Tilly, pour le reste de l’Ordre, pour Kingsley même. Pourtant, son cœur se gonfle d’angoisse et de douleur de ne pouvoir étreindre sa fille depuis si longtemps et alors qu’elle s’était détournée en regardant le paysage devant eux, elle soupire et hasarde : "I don’t suppose there’d be a way for me to see her, is there?"
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"I swear we’re almost there!" lui dit Attia, au devant, pour la énième fois; et pour la énième fois, Kingsley grommelle quelque chose dans sa barbe (un mélange de eat my ass et we better be, un expert Alvarez pourrait peut-être déterminer) en manquant de trébucher sur une racine impromptue, ce qui le lance dans une énième litanie de mots injurieux sous sa respiration. Il a toujours été un garçon et un homme de la ville, toujours content de quitter l'énorme propriété champêtre des Shacklebolt dans le Kent pour se réfugier dans les rues alambiquées du Londres sorcier. Il y a quelque chose de répétitif dans les villes, une logique qu'il aime conquérir et s'approprier. La nature, elle, est imprévisible et incontrôlable. Très peu pour lui. Par les temps qui courent, c'est pourtant la meilleure solution pour ne pas se retrouver pris entre trois feux de baguettes. Malgré tout, vigilance constante dirait Moody: au moindre craquement de branche suspicieux, Kingsley fait un mouvement vers sa baguette et s'immobilise, à l'affût (ce qui explique son retard, vous voyez) (ça et ses deux pied gauche...) (d'ailleurs, il a ruiné ses chaussures en cuir de dragon dans la boue, et s'est promis à contrecœur de ne pas en vouloir à Attia).

Avec un dernier grognement, Kingsley se hisse jusqu'au niveau d'Attia, posant une main légère dans le bas de son dos - friand de contact comme on le connait peu, avec elle - pour lui indiquer sa présence. C'est avec un sourire énamouré (et un envol soudain de ses pensées injurieuses sur la "bonne idée" de la Scouser de partir en classe verte) qu'il accueille ses lèvres contre les siennes, la serrant contre lui avec grand plaisir. "Are we not there yet?" soupire-t-il quand ils se remettent à marcher, mais revigoré par la main qu'elle pose sur son bras pour le guider sur ce chemin connu d'elle-seule.

Quand ils sortent enfin de l'ombre des arbres, une plage s'étend à l'infini devant eux et même Kingsley doit se résoudre à étirer un mince sourire sur ses lèvres. "Welcome to Formby Beach! Can we agree it was worth the walk?" Kingsley coule un regard faussement agacé vers elle, lèvres pincées d'une expression incertaine. "Sure." Qui est-il pour lui refuser quoique ce soit? (Sofia ferait mine de vomir dans le vide, si elle était présente). "When the coast is clear, you can see the Isle of Man from here." L'ancien auror a du mal à détacher son regard du visage pour suivre son doigt jusqu'à la silhouette imaginée de la fameuse île. "Lovely. - Blackpool’s that way. One of my neighbors has bought a house there. She wondered why I wasn’t moving yet." Reniflement partagé. "How does it feel to be the only person with common sense left in the world, Attia?" lui demande-t-il avec douceur, ses lèvres revenant à leur gymnastique habituelle en présence de la sorcière: un sourire tendre et amusé alors qu'il se tourne vers elle, réprimant l'envie de fondre ses doigts dans ses longs cheveux roux.

"I used to come here with Tilly almost every month, to see the sea and make sandcastles. Usually Lou came with us." Une ridule entre les sourcils de Kingsley, qui s'efforce de garder un visage neutre. "My daughter is here, in England. Even though I told her to stay put, in France. - Is she," marmonne Kingsley d'une voix placide, s'éloignant machinalement d'Attia pour mieux la regarder. Il sait qu'il est inutile de mentir au moment où il prononce ces deux mots: les yeux d'Attia posés sur lui luisent d'une lueur mi-inquiète mi-déterminée, une expression pour laquelle il éprouve une grande admiration. "She’s with you." Kingsley déglutit et soutient son regard, se demandant comment elle l'a appris. "Knowing that is probably the only thing keeping me from trying to find her. - Attia," commence Kingsley d'une voix ferme, parce qu'il devine déjà la suite. "I don’t suppose there’d be a way for me to see her, is there?" Kingsley étudie silencieusement le profil d'Attia sans lui répondre, alors qu'elle s'est détournée pour regarder les vagues. "You already know the answer to that," finit-il par dire, avec difficulté, après quelques longues secondes. "I can't--" Kingsley soupire et se détourne à son tour.

Il est un homme de la ville; mais les plages ont toujours su lui apporter un certain calme, à cause du bruit des vagues et de la sensation du sable entre ses orteils. "How did you find out?" reprend-t-il plutôt, essayant de garder un air décontracté et un ton neutre - il a besoin qu'elle lui dise sans se méfier, parce que si quiconque se permet d'ainsi faire fuiter les informations de l'Ordre... Kingsley a un pensée pour Lucjan, qu'il imagine très mal mentir directement à sa soeur, et doit réprimer un petit soupir dépité à la perspective de devoir aller tirer quelques bretelles en rentrant. "I can see what I can do," ajoute-t-il d'un ton précautionneux, "but I need to know who told you." Quand il se tourne de nouveau vers Attia, Kingsley lève une main pour repousser une mèche de cheveux roux et caresser sa joue dans une caresse maladroite mais tendre. "I would have, do you know that? But the way things are right now, Attia... it would have been dangerous for her and you both." Ses doigts suivent la mâchoire d'Attia avant de retomber. "Who told you?"
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Atropos Sacramoni
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Elle regarde la mer, et immanquablement, elle pense à sa fille. Si elle demande à Kingsley de la voir, elle n’y met pas beaucoup d’insistance, consciente que ça serait une mauvaise idée (Lucjan et elle se sont entendus là-dessus) et que ça contribuerait à mettre tout le monde dans la merde. Si bien que quand la réponse vient, après quelques secondes, Atropos n’est pas surprise (c’était presque rhétorique, à vrai dire) : "You already know the answer to that," affirme-t-il et elle hoche la tête en lui jetant un petit regard compréhensif. "I can't-- - I know, I know...", reconnaît-elle avec douceur, en haussant les épaules et en fourrant ses mains dans les poches de sa cape.

"How did you find out?", demande-t-il alors et elle le regarde du coin de l’œil, scrutant les traits de l’ancien Auror. Elle pouvait lui dire, après tout elle savait qu’elle pouvait lui faire confiance. "I have my sources, you know.", minaude-t-elle en esquissant une moue vaguement boudeuse. Il sait déjà qu’elle voit encore son frère, malgré le fait que ce dernier ignore tout de son implication dans la résistance : elle ne lui cache pas vraiment l’origine de l’information, si ?
Peut-être qu’elle voudrait l’entendre dire qu’il a une solution toute prête pour qu’elle puisse voir sa fille sans la mettre en danger et sans se mettre en danger non plus. "I can see what I can do," démarre-t-il, allumant alors l’étincelle d’espoir de celle qui se rongeait les sangs à imaginer sa fille de retour sur le sol qui l’avait vu naître. "but I need to know who told you." Il insiste, et elle ne le comprend que trop bien : une fuite pareille, dans une organisation clandestine, ça peut rapidement créer une voie d’eau et faire sombrer le navire. Un soupire accompagne un hochement de la tête, alors qu’elle souffle un "Yeah, fair enough..." sans encore nommer le coupable, fermant les yeux sous la caresse du fugitif dont elle s’est rapprochée en miroir, glissant une main dans le dos de Kingsley.

"I would have, do you know that? But the way things are right now, Attia... it would have been dangerous for her and you both. - Don’t worry about it, I know you would have, eventually...", confirme Attia en rouvrant les yeux et en couvant de ses prunelles bleu pétrole l’homme qui la dépasse aisément.
Il n’en démord pas, laissant retomber sa main : "Who told you?"

Léger froncement de sourcil chez la rouquine, qui préférerait ne pas balancer tout de suite son frère, consciente qu’il avait fini par parler parce qu’il avait bien vu comment elle se rongeait les sangs à ne pas savoir ce qu’était devenue son enfant. Mais elle n’a pas spécialement envie de mentir, pas quand elle comprend les raisons qui poussent Shacklebolt à s’enquérir de l’identité de son informateur au sein de l’Ordre du Phénix. "I’ll tell you on one condition: you have to promise me not to rip them a new one once you’ll know." Elle dit ça en le fixant avec sérieux, toute droite comme un i, sans sourciller, la main qui serre brièvement le manteau contre lequel elle est posée. Elle soutient son regard quelques instants et puis un rictus mi-figue mi-raisin pince ses lèvres.

"Know this: it was necessary. I was starting to lose my mind because my mischievous kid had disappeared without a trace. I was wondering whether I had to go myself to France in order to find her. Not that it wouldn’t have done any good..." Écartant sa main du dos de Kingsley,  elle soupire et baisse la tête un instant, resserre les pans de sa cape de mi-saison et croise les bras, le regard un temps captivé par le sol qu’elle foule de la pointe de sa chaussure. Évitant le regard de Kingsley, elle poursuit : "I didn’t tell you because it felt stupid, and then when I wanted to tell you about it -my fears, my doubts, this whole mess, the fact that I had managed to lose my own daughter when she was supposed to be safe with friends in France...- well it didn’t feel right, dragging you into this chaos. You had enough on your plate." Si elle ne va pas plus loin, l’allusion voilée à la crise de panique de Kingsley du mois dernier reste en suspens. Elle ne lui en veut pas, et ça ne lui viendrait certainement pas à l’esprit de le tenir pour responsable de cette affaire, de ce silence. D’une part, il avait d’autres difficultés à surmonter ; d’autre part, elle avait appris à se débrouiller plus ou moins seule en cas de pépin. Se détournant du trou qu’elle a creusé avec entrain dans le sol avec la pointe de sa bottine, désormais sale, elle relève les yeux vers son référent, une moue vaguement gênée au coin des lèvres : "Why do you need me to say it?, demande-t-elle d’une façon parfaitement rhétorique. Elle renifle, s’essuie le bout du nez et soupire une nouvelle fois. You know damn well whom I forced to tell me the truth, don’t you? ... He can’t lie to me and I was as... as stubborn as an hippogriff, because I sensed he knew something about Tilly and I didn’t." Tout en étant consciente que Kingsley est dans son bon droit de lui demander qui a trahi les secrets de l’Ordre, il y a encore une part d’Atropos qui se refuse à désigner nominalement son frère. Comme si en dissimulant sciemment son nom, elle pouvait lui éviter une quelconque réprimande.
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Dans le monde idéal de Kingsley, tout le monde lui obéirait au doigt et à l'oeil, sans se poser de questions. When I ask you to jump, the only question you should have for me is "how high?". Dans son monde idéal, on lui voue une confiance (illégitime) entière, un respect (indu) sincère, une crainte (méritée) terrifiée. On l'écoute, et on fait ce qu'il dit, et on ne fronce pas des sourcils quand il demande qui a osé trahir l'Ordre.

Ce n'est pas si dramatique que ça après tout. Ils savent tous les deux que l'information aurait fini par fuir et il ne comptait même pas garder ce secret bien longtemps à Attia (ou peut-être que si? peut-être qu'il attendait d'être acculé? peut-être qu'il aurait préféré la garder ignorante, protégée, méticuleusement éloignée du reste, jusqu'à la fin de la guerre?). Mais les mots de Moody le hantent, comme toujours. Vigilance constante. La moindre fuite peut être mortelle, et non pas seulement pour lui.
Kingsley sait que cette paranoïa est contre-productive. Que Johannes lui hurlerait de se reprendre; que Sofia elle-même, qui partage pourtant son état d'esprit, lui adresserait un regard désapprobateur en l'entendant. Mais Kingsley sent déjà une boule de stress se rassembler dans sa nuque, dévaler le long de son échine dans un frisson.

You think the whole world is on fire. But it's not.

"I’ll tell you on one condition: you have to promise me not to rip them a new one once you’ll know." Kingsley n'aime ni compromettre ni négocier, surtout avec une subordonnée. Il ouvre la bouche pour rétorquer et il faut quelques secondes à son cerveau pour se rattraper. Subordonnée. Attia n'est pas juste subordonnée, elle est bien plus que ça. Kingsley referme la bouche dans un claquement sévère et, dans un geste réticent, il hoche la tête.

Un nouveau frisson le long de l'échine de Kingsley alors qu'il l'écoute lui expliquer, avant qu'il ne devienne aussi rigide que la Mort elle-même. Faible. Elle le pense faible. Après l'avoir vu si vulnérable, si stressé, si- si faible, elle pense qu'il n'aurait pas pu supporter-
Aurait-il pu le supporter?

Kingsley blêmit, les lèvres pincées, et sent une nausée rare s'emparer de sa poitrine. Heureusement qu'en parlant, Attia est focalisée ailleurs. Kingsley a à peine le temps de calmer l'orage violent d'émotions qui traverse son regard quand elle relève les yeux vers lui, et il met en oeuvre tou ce qu'il sait d'Occlumancie pour repousser ces sentiments inadaptés au fond de lui. Ce n'est pas à propos de lui (quelque chose de difficilement imaginable pour Kingsley Shacklebolt) mais à propos d'Attia, et de sa fille, et il l'aime, et il veut qu'elle sache qu'elle peut tout lui dire. "I understand." Il doit retenir, du bout des lèvres, une excuse de s'échapper; de ne pas avoir été là pour elle, de ne pas lui avoir offert le temps, la place ou l'occasion de lui en parler; de n'être que lui, inadéquat, toujours occupé ailleurs, toujours en guerre, avec les autres et lui-même aussi.

"Why do you need me to say it?" Il renifle lui aussi, inspire profondément et expire calmement. Il n'y a personne d'autre évidemment. "You know damn well whom I forced to tell me the truth, don’t you? ... He can’t lie to me and I was as... as stubborn as an hippogriff, because I sensed he knew something about Tilly and I didn’t." Kingsley ferme les yeux et se passe une main sur le visage, puis sur le crâne. "I won't... rip him... a new one..." gronde-t-il lentement, entre deux rangées de dents serrés, avec la difficulté d'un Erumpent en chaleur à qui on fait promettre de ne pas détruire tout sur son passage en le laissant retourner à son enclos. "But Merlin's fucking beard, Attia." Il soupire, se frotte la nuque, secoue la tête et construit, laborieusement, douloureusement, un minuscule sourire sur ses lèvres. "You're lucky I'm taking a liking to you." La vanne tombe à plat, un peu comme les épaules de Kingsley qui se renforgnent, alors qu'il s'approche pour déposer un baiser légèrement apologétique sur les lèvres d'Attia.

Quand il se détache, il a l'air toujours aussi maladroit et hésitant, sa main traînant prêt de la sienne sans oser la prendre. "That kid of yours, she's a menace. But she's well, I promise. She's safe." Ses doigts finissent par s'emparer des siens, hésitants mais tendres. "Do you forgive me for not telling you?"
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Atropos Sacramoni
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"I won't... rip him... a new one... - Thank you for that.", glisse-t-elle avec une mine sérieuse, comme si elle était consciente qu’il lui en coûtait de devoir lui promettre une chose pareille. "But Merlin's fucking beard, Attia. - I know, I know, he shouldn’t have." commence-t-elle à répondre, pensant anticiper les remarques et les critiques qu’elle comprend tout à fait (c’est dangereux)(c’est une faille dans la sécurité de l’ordre)(et si jamais on l’avait interrogée ?)(etc) Sauf que ce que dit Kingsley n’a rien à voir avec Lucjan, mais plutôt tout à voir avec elle : "You're lucky I'm taking a liking to you."
Ses yeux remontent subitement vers Kingsley, qu’elle dévisage sans mot dire, les sourcils levés, une lueur d’intérêt partagé qui ne se cache absolument pas. Un sourire pointe même au coin des lèvres de la rousse, alors que le résistant s’approche d’elle pour l’embrasser.
Elle aime bien ça.
Qu’il s’attache à elle.
(Certainement pas parce qu’elle s’est attachée à lui, voyons, qu’allez-vous croire, c’est n’importe quoi.) (aha) (il ne manquerait plus qu’il lise dans ses pensées)

Leurs visages s’écartant, elle pose des billes attendries sur le grand fugitif face à elle et son sourire est beaucoup plus vaste qu’il y a quelques minutes (en même temps, il était à deux doigts de la gronder, hein). Elle considère un instant l’idée de lui répondre, de lui faire savoir qu’elle n’est pas non plus insensible, d’être pour ainsi dire plus sérieuse que la plupart du temps où elle est dans le jeu, le rentre-dedans outrancier et les aveux qui n’en ont pas l’air. Il reprend avant qu’elle ait pu se décider, et revient sur le sujet Tilly : "That kid of yours, she's a menace. But she's well, I promise. She's safe." Un soupir quitte les poumons d’Attia, qui baisse les yeux alors qu’il lui prend la main. L’entendre lui promettre que Mathilda est en sécurité fait son effet. L’entendre la qualifier de menace ne fait que confirmer ce qu’elle ressent à l’égard de sa graine de criminelle de fille. "She’s terrible, I admit. I wonder who raised her.", ricane-t-elle enfin en secouant brièvement la tête de gauche à droite, avec un rictus complice. "Do you forgive me for not telling you? - Don’t be silly. commence-t-elle avec un sourire entendu, avant de clarifier, anticipant que ce grand couillon d’homme était tout à fait capable de comprendre de travers les quelques mots déjà prononcés : Of course, I forgive you." Les doigts toujours enserrés avec ceux de Kingsley, Attia se hisse sur la pointe des pieds, pour déposer un baiser sur ses lèvres, comme pour clarifier le pardon déjà garanti. Sa main libre s’est posée contre la nuque du sorcier pour s’aider et, tandis qu’elle revient à plat, elle lui caresse la joue et glisse, le regard encore ancré dans les prunelles de Shacklebolt. "You’re lucky I’m smitten too."

Et aussitôt dit, aussitôt elle se détourne pour regarder de nouveau la mer, comme si de rien n’était. Les billes fuyantes, par pudeur, par jeu aussi. Atropos s’accroupit ensuite pour commencer à délacer ses chaussures à la moldue et finit bientôt le cul par terre pour pouvoir les ôter sans manquer de se vautrer. Puis elle se relève, les chaussures désormais tenues par une seule main, et tourne la tête vers l’ancien Auror : "I’m gonna touch the water. I bet it’s freezing cold. Would you care to accompany me?" Avant de prévenir : "I’m warning you though: don’t even think for a second you could push me into the sea and get away with it. That would not go unpunished."
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"Don’t be silly." Kingsley laisse son coeur le porter jusqu’à la suite de la phrase, et se sent lui aussi se fendre d'un léger sourire en reconnaissant l'affection débordante dans le ton d'Attia. "Of course, I forgive you." Il l'embrasse avec plaisir, réprimant l'envie de prolonger le baiser et de poser une main sur sa hanche pour la serrer contre lui. Quand elle revient à plat et que Kingsley rouvre les yeux, une lumière tendre et heureuse y danse, rare mais étincelante comme un joyau. "You’re lucky I’m smitten too." Et effectivement, Kingsley a l'impression d'être l'homme le plus chanceux au monde, et doit provoquer l'effort d'arrêter de sourire comme un demeuré quand Attia se détourne et s'approche de l'eau.

Leurs doigts se détachent quand Attia se penche et commence à retirer ses chaussures. Kingsley la regarde galérer avec ses lacets avec incompréhension (pourquoi ne pas utiliser sa baguette?) et un grain d'appréhension. Il n'aime pas trop cette tournure d'évènements... "I’m gonna touch the water. - Hm... - I bet it’s freezing cold. - I'm sure it is. - Would you care to accompany me?" Le visage de Kingsley se froisse comme si il venait de mordre à pleines dents dans un citron. "I’m warning you though: don’t even think for a second you could push me into the sea and get away with it." Cette considération, à mille lieues de ce que Kingsley pouvait avoir dans la tête, lui fait hausser les sourcils jusqu'à ce qu'ils flirtent avec la ligne de ses cheveux. Peut-être que ça lui donne presque quelques idées... "That would not go unpunished. - I would never," répond-t-il aussitôt d'une voix sévère et sérieuse, la nuque rigide et les coins des lèvres tressautant.

Il sait qu'il va le regretter instantanément mais, à son tour et avec l'aide de quelques sortilèges invoqués du bout des doigts, Kingsley se débarrasse de ses chaussures (cuir de dragon) et chaussettes (laine écossaise). Par mécanisme, il lance un autre sort pour que leurs chausses à tous les deux les suivent magiquement en flottant paresseusement dans l'air; les doigts d'Attia sont ensuite réquisitionnés, et ils font tous les deux chemin vers les vagues main dans la main.

"Ugh," est la seule réaction de Kingsley quand l'eau commence à lui chatouiller les orteils. Il réprime à grand mal un sursaut désagréable, même si il ne peut pas s'empêcher de serrer avec force la main d'Attia dans la sienne sous le choc.

Malgré tout, pendant quelques instants, il oublie ces histoires de Tilly et de Lucjan, et se focalise seulement sur Attia. "Did your neighbour really expect you to move to Blackpool?" L'idée, il ignore pourquoi, le fait sourire. Il se demande pourquoi le gouvernement de Voldemort a jugé cette ville un peu vulgaire comme étant pratique pour l'avancement du monde sorcier... Kingsley s'efforce de ne pas trop y penser, de peur de se perdre dans l'angoisse qui le touche à chaque fois qu'il réfléchit à l'ampleur de l'ennemi qu'ils ont à combattre. "Strange times we live in." Il coule son regard sombre vers Attia. Leurs mains sont toujours liées et ils ont les pieds dans l'eau, froide et désagréable, mais il se sent à l'aise. Heureux. "Do you ever think about..." Il ne sait pas comment aborder le sujet, hésite en se passant la langue sur les lèvres. "Leaving?" And join us. "Liverpool, I mean." Un pause. "And... well. The rest, I guess."
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