BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

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Jim Haggen
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Jim Haggen
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début novembre 2007
@Aphrodisia Fawley


Jour de match pour les Rowdy Ravens, alors qu’ils s’approchent de plus en plus de la nécessaire pause hivernale ― la fraîcheur du vent du pays de Galles qui siffle et souffle dans les oreilles de Jim le convainc que tout amoureux du Quidditch puisse-t-il être, ce ne sera pas de trop d’enfin passer plus de temps loin des terrains.

Ils sont à l’extérieur, cet après-midi, à Caerphilly, et pour l’instant, le match est en leur faveur. Pour l’instant, comme on a dit. Dûment emmitouflé dans sa plus belle cape, elle-même passée par-dessus un de ses plus beaux complets de match (ses boucles poivre et sel, elles, sont irrécupérablement en désordre, la faute au fameux vent d’automne), Hazard guette chacun de ses joueurs, Meredith plantée à ses côtés en guise d’assistant-coach (>+1 casquette). Ses notes sont glissées à la manager au fur et à mesure, puis transmises aux joueurs lorsqu’un d’entre eux vient faire un changement avec l’un des remplaçants (Jim n’est pas de ces coachs qui ne font jamais jouer les remplaçants), ou chercher une gorgée d’eau dans un arrêt de cinq secondes chrono.
Il a d’ailleurs un conseil à glisser à Angus, à l’occasion d’un arrêt de trois minutes (ni plus, ni moins, tout est calculé à la seconde près), lorsqu’il remarque que son jeune joueur a une tête franchement embêtée. Un peu trop pour quelqu’un qui joue bien depuis le début de la rencontre et qui a plus d’une fois mis les joueur.euse.s des Catapultes en déroute. « Ça va, petit ? Ma mère. » La voix d’Angus est remplie de morgue et Jim se retourne, aussi discrètement que possible, afin de suivre le regard du sorcier vers les gradins côté Rowdy Ravens. Assise telle une reine au milieu des paysans, un chapeau surdimensionné vissé sur le crâne et un épais ouvrage à la main, ses yeux ne semblent pourtant pas posés sur les pages du volume (celui-ci est même étrangement fermé). À vrai dire, les lunettes de soleil sont fixées sur le terrain de Quidditch. Très précisément sur eux, même, le duo Fawley-Haggen pour le moment coude à coude. « Elle vient parfois, non ? Ce n’est pas la première fois qu’il aperçoit les plumes d’oiseau d’un splendide couvre-chef d’Aphrosidia Avery Fawley, il en est sûr et certain ― ni la première fois que le petit roule un peu des yeux à ce sujet, pour la forme (j’ai vingt-six ans pas six gnagna enfin vous-mêmes vous savez comment sont les gamins). Rien qui approche cette expression sentencieuse, néanmoins. Elle est venue aux trois derniers matchs, lui confie le Batteur, de plus en plus renfrogné. Voire, soupçonneux. Habituellement, elle vient trois fois par an. Ah, en effet, vu comme ça, c’est inhabituel. Peut-être qu’elle s’est découvert une passion tardive pour le Quidditch ? », et à voir le regard dubitatif ( :nuh: ) que lui renvoie le Fawley, bon… ce n’est peut-être pas la bonne hypothèse.

Il n’empêche que maintenant, lui aussi est intrigué par la présence de la sorcière dans les gradins.
Intrigué et un peu nerveux, en vérité. Les figures du passé lui semblent revenir un peu trop régulièrement, dans les derniers mois, bien que la présence d’Aphrodisia ne porte pas la même chose qu’Antonin, ou Liv. Moins de menace, moins de souvenirs.

Le Haggen se force à détacher le regard de l’intellectuelle pour le ramener à son fiston. « Concentre-toi sur le match. Montre-lui qu’elle a bien raison de venir te voir aussi souvent, finit-il par déclarer en jetant un coup d’oeil à la montre à son poignet, puis au chronomètre toujours entre ses doigts, dès le lâcher du vif d’or jusqu’à ce qu’il soit attrapé. Surveille Sontag, elle a une sacré accélération. Elle a essayé deux fois une Vrille de Vaughn, un cognard bien placé devrait la convaincre d’arrêter. » Le blond acquiesce et retourne prendre sa place dans les airs sous le regard attentif de l’entraîneur.

Il aimerait prétendre ne pas avoir, pour tout le reste des deux heures de la rencontre (trois heures, vingt-six minutes et quatre secondes en tout), gardé un œil sur la Fawley. De biais, à peine, à l’occasion, jusqu’à ce que le vif d’or soit attrapé et que les Ravens, victorieux (par un cheveu), rejoignent le sol. Il est aussi très loin d’être fan des retours immédiats sur la partie, le Haggen, considérant qu’ils ont bien assez joué comme ça, vaut mieux laisser reposer le match dans leur tête : l’accolade des vainqueurs donnée, il les congédie aux vestiaires. « Marcus, tu passeras demain au stade, à l’heure habituelle pour une rencontre avec Meredith et moi. Les autres, on se revoit dans deux jours : reposez-vous bien. Et lorsque Sam lui donne s’il va se joindre à eux pour le dîner de célébration, Jim hoche négativement la tête. Non, allez-y sans moi. J’ai peut-être un imprévu. » Les sourires entendus de ses gamins, il ne les rate pas, mais aucun ne fait de commentaire.
Et tant mieux, en vérité, parce qu’il ne saurait pas vraiment quoi leur dire, si on lui demandait quel est le quelque chose de peut-être imprévu.
Parce qu’il n’y a rien, si ce n’est une impulsion.

Ses yeux pers retournent aux gradins, vidés petit à petit de leurs spectateurs. À la silhouette joliment enchapeautée, il adresse un petit signe de la main, avant de transplaner directement dans les escaliers de l’estrade. À peu près là où Ms Fawley est toujours assise, droite comme la justice, cigarette entre ses lèvres rouges. Par réflexe, sa main gantée vient replacer ses cheveux, avant qu’il la tende à la sorcière. « Daisy », salue-t-il la femme avec une familiarité déroutante alors qu’ils n’ont jamais été amis ― la véritable amitié, c’est avec Felix qu’elle existe (ou existait : depuis qu'il a pris la Marque, c'est... différent). Lorsque la Daisy en question accepte de lui tendre sa main avec une expression fort peu convaincue ( :jfc: :nuh: )(very Avery de sa part), il ne se contente pas de la serrer. Non, mes ami.e.s : il lui fait un baisemain, aussi élégant que possible. « C’est toujours un plaisir de te voir dans les gradins, et le sourire est doux. Peut-être pas entièrement sincère, alors que la nervosité n’est pas disparue, mais néanmoins un peu vrai. Parce que peut-être que ça lui fait plaisir que la mère d’Angus vienne le voir jouer, qu’importe son dédain (connu, reconnu, renommé) du sport pratiqué par son fils chéri. As-tu apprécié le match ? »
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Jaqweshia McIntosh
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début novembre 2007
@Jim Haggen


Aphrodisia Fawley abhorre le Quidditch – ce n’est un secret pour personne. Elle trouve que c’est un sport rustre, un peu comme le football moldu ; que c’est trop long (comme le football moldu, mais américain) ; que c’est même, parfois, franchement con. Pour autant, cela fait quelques semaines qu’elle traîne ses plus beaux chapeaux en tribunes galloises – quelques semaines qu’elle se campe toujours à la même place (suffisamment haut pour se tenir loin du terrain, désintérêt oblige, mais aussi suffisamment près pour éviter les foules surexcitées et, disons-le, désargentées), toujours seule (et donc, presque là de son plein gré).
Pire encore, cela fait quelques semaines qu’elle regarde les matches, gardant ses poussiéreux manuels runiques obstinément fermés sur les genoux, les carnets qui les accompagnent irrémédiablement intouchés. Elle scrute le jeu, fait même parfois mine de glisser de petites jumelles devant ses lunettes…
Dans le fond, pourtant, Aphrodisia Fawley n’en a toujours pas grand-chose à foutre, du Quidditch.

Elle est là parce qu’on ne l’y emmerde pas. Parce qu’il n’y a personne du Ministère pour lui coller aux basques, ici, ou tout au plus un ou deux types qui sont généralement plus intéressés par les balais que par ses faits et gestes. Parce qu’elle y oublierait presque que le couperet pourrait bien finir par lui tomber dessus, à tout instant, maintenant que les Runcorn veulent sa peau et que la quasi-totalité de la famille de son frère est bonne à croupir en prison (à défaut de, par exemple, cette petite garce de Maia Runcorn).
Elle est aussi là parce que justement, elle ne l’oublie jamais vraiment. Alors elle est là, mais elle est aussi un peu dans les bureaux de l’agence de com’ qui s’occupe d’Atticus, ou à prendre le thé dans les salles de rédaction auxquelles Maebh vend des articles, ou même (c’est là, le comble de la surprise) en dîner à la Ligue avec Felix.
Elle est là, peut-être, sans doute, parce qu’Aphrodisia sent le contrôle de sa vie lui échapper comme de l’eau lui fuirait d’entre les doigts (et encore, dans cette situation, elle trouverait bien un satané sortilège pour contenir les dégâts…).
Parce qu’elle a parfois l’impression que ses enfants lui manquent déjà ; parce qu’elle a besoin de savoir (non, d’en être sûre, d’en avoir le cœur net) qu’ils lui survivront.

Jim Haggen est un tuteur tout désigné pour s’occuper d’Angus.
L’homme est un sportif (ugh), traîne (selon ses sources) une dépression et un handicap ; mais Angus a toujours un bon mot pour lui, et il a eu le bon sens de s’éloigner de Felix quand celui-ci a pris la Marque, et Aphrodisia sait depuis quelques semaines qu’elle apprécie la manière dont il sourit à son fils.
Elle le trouve aussi discret, et étrangement plutôt bien habillé – deux autres qualités dûment (quoique silencieusement) notées.

Le match est moins long que celui de la semaine dernière, Merlin merci (cinq heures quarante-trois  minutes par un temps aussi venteux, on ne l’y reprendra plus) ; Angus joue plus, également, et si cela lui vaut une inspiration angoissée à chaque Cognard attendu un peu trop longuement à son goût, Aphrodisia s’en retrouve surtout avec un sourire pincé mais satisfait à la fin du temps réglementaire (il est titulaire, après tout, que veulent ces coachs qui font ainsi tourner leur effectif à outrance…)

Le sifflet retentit pour annoncer la capture du Vif d’Or, et Aphrodisia tape dans ses mains à pas moins de trois reprises pour signifier son contentement – elle n’a qu’un petit signe de tête en direction d’Angus, pour ne pas l’embarrasser outre-mesure, décide de ne pas bouger avant d’avoir terminé sa cigarette (ce n’est pas franchement autorisé dans les stades, mais il lui semble qu’on est moins regardant, au pays de Galle). Ça laissera le temps à son cadet de la rejoindre s’il le désire, se dit-elle ; puis par principe, Aphrodisia ne fume pas en marchant, autant pour sa propre prestance que parce qu’avec l’augmentation continue du prix du tabac sorcier, ce serait bien un sacrilège que de ne pas le savourer.

Angus regagne directement les vestiaires avec ses coéquipiers victorieux, finalement – Aphrodisia serait bien en peine de lui en tenir rigueur, d’autant plus que… Elle se retrouve quelque peu heurtée, de voir le coach de celui-ci lui adresser un signe de main ; Daisy doit même se réfréner, en toute vérité, de regarder par-dessus son épaule pour s’assurer que ses yeux ne lui jouent pas des tours (dans le doute persistant, tout de même, elle limite sa réponse à un courtois mais bref hochement de tête).

L’instant d’après, Jim Haggen se trouve à tout juste quelques mètres d’elle. La sorcière dissimule la surprise sous une moue de rigueur ; et au moins a-t-elle l’éducation, elle, de se déganter avant de lui tendre la main (ce qui lui prend un peu de temps, cigarette coincée entre les dents – il saura attendre). « Daisy. » La mâchoire se tend sensiblement et elle doit reprendre la cigarette entre ses doigts. « James, » répond-elle avec son habituel sourire, fin et à l’air vaguement carnassier (croit-il être le seul à la connaître de l’époque où on osait encore la gratifier de pareil sobriquet ?!). L’homme ne semble pas s’en offusquer – bien au contraire, même, puisque les lèvres de James viennent brièvement rencontrer le dos de sa main. (?! Un sang-mêlé ? Un sportif ?! Felix could never.)

Aphrodisia relève plus franchement les yeux dans sa direction – son air hautain (Avery, vraiment) semble atteindre son paroxysme, alors que ses sourcils se haussent visiblement (la surprise, véritablement). « C’est toujours un plaisir de te voir dans les gradins. » Elle apprécie le geste comme elle apprécie la flatterie ; et, force est de constater, la douceur du sourire du Haggen qui ne vacille pas, même de si près. Aphrodisia ne songe pas un instant à le dire, bien évidemment – tout au plus reprend-elle sa main et le gratifie-t-elle à nouveau d’un léger (sobre) hochement de tête. Elle ne rebondit pas sur la réflexion (prétendre la réciproque serait mentir), le laisse plutôt continuer en soufflant un petit nuage de fumée (loin de sa face, car elle est éduquée… ou car elle s’est laissée quelque peu aller en arrière, pour mieux le toiser).

« As-tu apprécié le match ?Il était moins long que le précédent, » elle concède en haussant les épaules et en penchant sa tête (son chapeau, ses plumes) sur le côté. Mais l’homme est sympathique (elle doit bien le lui accorder), et cette approche est une opportunité comme il y en aura sans doute peu d’autres d’apprendre à mieux le connaître – Aphrodisia laisse donc ses lèvres s’étirer en un fin sourire, signe nécessaire de sa non-hostilité. « Une victoire est toujours appréciée. (Un temps d’attente, ponctuée par deux lattes qu’elle prend le temps d’expirer.) Mes félicitations à l’équipe, » elle concède même avec un ton dont les accents plus ronflants suggèrent un semblant d’appréciation. (Sans surprise aucune, pour Aphrodisia Avery, l’important c’est de gagner). « Et à l’entraîneur, je suppose. » Son sourire s’élargit de manière millimétrée, découvrant tout juste plus de dents ; elle repose des yeux stables dans ceux dudit entraîneur (elle peine à mettre un terme arrêté sur leur couleur – s’en retrouve quelque peu contrariée. Pers, peut-être. Comme ceux d’Athena.)

« Même s’il lui a fallu deux tentatives de Vrilles de Vaughn avant de se décider à calmer cette abominable Poursuiveuse. » Son sourire lui ressemble davantage, cette fois – satisfait toujours, mais désormais d’elle-même ; celui qu’elle dissimule à peine, quand on en vient à se rappeler (si tenté qu’on en vienne à l’oublier…) qu’elle est la personne la plus intelligente de la pièce.
Aphrodisia Fawley abhorre le Quidditch, à n’en pas douter ; mais elle abhorre encore plus sa propre ignorance, n’a jamais pu supporter de se retrouver dépassée pendant les conversations du souper. Peut-être même que c’est pour cela qu’elle déteste autant le Quidditch, en vérité : parce qu’elle a eu tant à rattraper sur le sujet, et que tous les auteurs sur la question sont, (des hommes), « excusez mon français », nuls à chier.
Elle s’en vante rarement (seulement lorsqu’elle est obligée de l’ouvrir en dîner mondain, et cela fait quelques années qu’elle a déserté ces lieux insipides) – finit donc dramatiquement sa cigarette (qui se voit écrasée dans un cendrier de poche doré et lourdement ornementé) pour laisser à sa phrase le temps de faire son effet.
Le sourire qu’elle tend à nouveau à Jim, la bouche libérée, est presqu’amusé ; elle ne ressent même pas le besoin (pour le moment) de râler quand au temps de jeu de son fils préféré.
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Jim Haggen
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Jim suppose qu’il a mérité le « James » offert par Aphrodisia en réponse à sa salutation familière, tout autant qu’il mérite le trouble d’entendre son véritable prénom dans la bouche de la sorcière (il en oublierait presque qu’il s’appelle ainsi). Ça ne l’empêche pas de poursuivre dans son élan avec ce baisemain, on vous l’apprendra, n’est pas out of character : comprenez bien, il a des manières, tout de même. Des manières et encore quelques vieux trucs de charmeur derrière la cravate, qu’il porte ornée de jolis corbeaux animés, aujourd’hui. « Il était moins long que le précédent. Un peu moins venteux, aussi », complète-t-il avec une légère grimace ― et ça ne va pas s’améliorer d’ici la fin du mois (surtout si un orage se met dans leurs pattes)(wink wink). Lui n’a pas le choix d’endurer les températures hasardeuses des match ; il sait que les fans le font par amour du sport ; alors que elle, elle le fasse, sans même aimer le sport ? Admirable, pour ainsi dire. Et si Felix était là, il dirait très certainement que c’est louche.

« Une victoire est toujours appréciée. (le regard se baisse imperceptiblement sur la cigarette ― ça fait longtemps depuis qu’il n’a pas fumé lui-même et parfois…) Mes félicitations à l’équipe (ils vont apprécier la salutation) Et à l’entraîneur, je suppose. Je lui passerai le mot », confie Jim avec un clin d'œil (!) entendu, non sans s’enorgueillir, en témoignent ses épaules un peu plus carrées. Il n’est bien qu’un homme, bien qu’un sportif, et bien que quelqu’un avec encore un zeste d’ego, malgré toutes les années où celui-ci a été brisé mille fois. « Même s’il lui a fallu deux tentatives de Vrilles de Vaughn avant de se décider à calmer cette abominable Poursuiveuse. » Est-ce qu’il avait raison, donc, dans l’hypothèse avancée auprès d’Angus ? Daisy Avery s’est vraiment découvert une passion tardive pour le Quidditch ? Ou, comme dans toute chose, c’est une femme d’une formidable intelligence, à un point qu’il ne peut même pas imaginer ? Quoiqu’il en soit, la justesse de l’observation de la sorcière tire à Jim un rire chaleureux qui a le don de transformer le sourire qui le suit, le rendant cette fois-ci d’une sincérité impossible à feindre. « Si tu te cherches un emploi comme co-entraîneuse, Meredith pourrait peut-être trouver des fonds », qu’il se permet de glisser, sans laisser deviner s’il est sérieux ou non.
À noter qu’il ne lui a pas proposé un boulot d’assistante : il ne va quand même pas l’insulter, ici, là et maintenant, après un si joli coup. Pas après un si joli début de conversation, bien qu’il y aille entièrement au talent.

Un peu de sérieux, réel cette fois-ci, vient teinter sa voix, alors qu’il tourne la tête vers le terrain, comme s’il pouvait y revoir les silhouettes des joueurs fendre l’air : « Je craignais que la troisième soit la bonne. » Peut-être le Haggen aurait-il voulu la voir réussir, la Sontag, dans sa manoeuvre ― on ne devient pas entraîneur en n’aimant pas le bon Quidditch et surtout, le beau Quidditch, mais il n’est pas sur le terrain en amateur. Il est là pour la victoire de son équipe et il lui appartient donc d’intervenir avant qu’il soit trop tard. « Angus s’en est bien occupé. Parce que si Daisy a remarqué cette affaire de vrille de Vaughn, alors elle sait tout autant qui est l’habile responsable de la démise de la Poursuiveuse et de ses ambitions. Clairement celui qu’elle est venue regarder, celui qu’elle veille depuis au moins les derniers matchs. S’il savait que ce n’est pas tant Angus qu’elle guette que votre humble serviteur… Ses coups de précision ne cessent de s’améliorer. Avec un peu de chance, ça lui méritera le poste de titulaire dans l’équipe nord-irlandaise. » Ou pas : il est Gallois, le Jim, alors bien sûr qu’il préfère mettre toutes ses chances du côté de l’équipe de sa nation. Même si, entendons-nous, c’est très difficile de ne pas souffrir lorsque les deux équipes s’affrontent et qu’il doit se partager entre Jules et Angus.

Les commentaires rapportés à la Fawley n’ont pas que le but de l’amadouer en lui parlant de son fiston. Ces mots, il les a dit à Angus ; il lui a proposé, comme il l’a proposé à Jules, de peaufiner ses entraînements afin qu’il puisse briguer la place de titulaire dans son équipe nationale ; il les pense non seulement avec l'œil avisé de l’entraîneur, mais avec son cœur. En janvier, cela fera deux ans qu’il est à la tête des Rowdy Ravens et il ne s’est pas senti autant à sa place depuis son accident.

Ça fera vingt-cinq ans en juin 2008.
Il était temps, n’est-ce pas ?

Et puisqu’il est sur le sujet de la célébration, Jim n’hésite pas à y faire du pouce, sans sembler le moins du monde gêné (elle ne peut pas savoir à quel point son coeur bat vite ― il n’a vraiment plus l’habitude de ce genre d’audace tranquille) : « Les joueurs vont célébrer entre eux, comme ils le font toujours. Elle le sait au moins tout autant que lui, entourée de Fawley. Ce dont elle se doute sans doute moins est de l’offre qui vient compléter la déclaration : Je peux te proposer un café ? » Il aurait définitivement davantage le cœur à un bon whisky, voire à une bière considérant qu’il est encore tôt, mais les restrictions et réglementations étant ce qu’elles sont… c’est le mieux qu’il puisse offrir à la sorcière afin de fêter la victoire.
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Jaqweshia McIntosh
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@Jim Haggen

James Haggen est un homme drôle (et, sans doute, un drôle d’homme) ; à ne le voir que de loin, depuis tant d’années, Aphrodisia se surprend à se laisser cueillir (ou, plus exactement, elle sent, désagréablement, ses lèvres se réhausser légèrement à l’entente de sa ridicule proposition). “Felix saura me trouver ses coordonnées,” elle siffle, décidant malgré tout de tirer le filon de l’absurde. (Et Felix en fait sans doute pleinement partie, de cette cocasserie : il n’a fondamentalement rien à faire là, mais s’y retrouve tout de même, comme si Aphrodisia pouvait un jour se laisser aller à demander quoi que ce soit à son époux). Preuve d’une rationalité jamais bien éloignée, toutefois, la Fawley laisse son regard glisser le long de ladite manageure, quelques rangées plus bas -- une femme dont Angus lui a également dit du bien, quoiqu’en de moins grandes mesures que pour Jim. Ses yeux s’attardent, alors que la petite brune rit avec une autre, dont elle est à peu près sûre qu’elle est prénommée Sam (une petite que Daisy aime bien, notamment car elle semble royalement emmerder ce troufion de Flint, qu’elle n’aime résolument pas.)

Le Haggen suit son regard, sans doute, puisque lui aussi vient s’intéresser au terrain désormais désert. Elle apprécie le ton plus sérieux qu’il prend pour parler de son fils, et les observations qu’il lui fait ; sans doute un peu présomptueusement, Aphrodisia les estime justes. “Ses coups de précision ne cessent de s’améliorer. Avec un peu de chance, ça lui méritera le poste de titulaire dans l’équipe nord-irlandaise. - Hmhm,” elle concède dans tout son minimalisme, alors qu’une batterie de sorciers de moindre rang pénètrent dans le stade pour venir en arroser les pelouses. “Quand il a le temps de jeu adéquat, il ne cesse de s’améliorer.” Ses yeux, cette fois-ci, viennent retrouver ceux de l’entraîneur -- et ce qui semble dit sans la moindre agressivité devient soudainement doucereux et empreint de jugement (de reproches, peut-être pas encore.) Puis… “Il m’a parlé, de ces entraînements.” Sous-entendu, de ces entraînements : ceux qui sont supplémentaires, réservés à un nombre limités de joueurs, parfois même tenus secrets, en tous cas toujours à la discrétion du coach. Felix comme Aphrodisia avaient eu un hochement de tête appréciateur en entendant Angus les évoquer pour la première fois ; Aphrodisia, de son côté, l’avait noté silencieusement dans un coin de son cerveau. Elle les mentionne donc pour nuancer son semblant de pique, avec en prime sur les lèvres ce qui pourrait presque s’apparenter à un sourire. “Angus fera son choix, mais tu te doutes que nous pourrons te rémunérer correctement.” (Parce que Felix a une somme d’argent infinie à injecter dans le Quidditch, apparemment.) Plus notable est le choix du tutoiement : preuve qu’ils se connaissent, et qu’elle lui est suffisamment peu hostile pour le lui autoriser.

Aphrodisia range son cendrier dans sa poche ; elle n’a toujours pas bougé de son siège.

Les joueurs vont célébrer entre eux. (Elle hausse un sourcil - pour quel genre d’ignorante la prend-il ?) Je peux te proposer un café ?” Le second sourcil vient rejoindre le premier, alors que la bouche s’ouvre brièvement face à… l’audace, peut-être ? “C’est donc dans cette société que l’on vit…”, la sorcière grommelle, alors qu’elle serait bien plus d’humeur à ouvrir un whisky (à tout hasard - on est au Pays de Galle, alors à défaut de bon scotch, déjà…). Là n’est pas la question, de toute manière : Aphrodisia vient donc reposer un regard inquisiteur sur son interlocuteur, prend le temps de parcourir ses traits avant de saisir de son sac et d’y ranger soigneusement les grimoires intouchés. “Je déteste le café. (Elle n’en boit que par nécessité ; le sentiment que la boisson lui inspire est d’ailleurs clair, au vu de son intonation des plus sèches.) …Mais je suppose que tu connais mieux le pays que moi, et que tu sauras donc où trouver un thé décent ?” Le ton se nuance et ressemble presque à un revirement de situation (ressemble même très volontairement à un revirement de situation, ainsi surmonté d’un air aussi entendu).

Aphrodisia Avery, aller prendre un café avec un joueur de Quidditch (bon, d’accord, techniquement un joueur retraité, mais tout de même…?). Même au cours de sa carrière d’infidèle, Daisy a toujours mis un point d’honneur à les éviter comme la peste ; pour les réflexions bravaches qui pourraient être adressées à Felix, dans un premier temps (elle n’est pas un vulgaire trophée, Dieu merci), puis parce que les hommes du milieu… Franchement… Il faut donc qu’elle soit tombée bien bas, ou que la cravate animée de Jim retienne particulièrement son attention, ou qu’elle aime véritablement son fils, pour se laisser aller à pareil égarement -- et pourtant (ou sans doute à cause des trois à la fois) Aphrodisia a déjà tendu la main en direction de l’homme, attendant qu’il l’aide à se lever comme si elle avait à gravir l’Everest pour se faire. (Il fait bien dans le baisemain, non ?)

C’est bien pour Angus,” choisit-elle, l’ombre d’une blague et d’un sourire suspendus aux lèvres, spectre de l’adolescente hilarante qu’elle a été (n’en déplaise à Camilla), assentiment de la matriarche prête à suivre l’homme dans à peu près n’importe quel café de la région (si tenté que le thé y soit bon).
Et puis… Il ne peut pas savoir à quel point c’est vrai.
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Jim Haggen
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« Quand il a le temps de jeu adéquat, il ne cesse de s’améliorer. Quelle chance, alors, qu’il joue suffisamment », réplique Jim du tac-au-tac, surpris de son propre répondant qui laisse sa voix pourtant égale dans sa jovialité polie. Certainement pas prêt à ce que ses décisions soient remises en question, pour le temps qu’il passe d’ores et déjà à les défendre auprès de ses joueurs. Il a une responsabilité envers eux, autant ses titulaires que ses remplaçants, voyez-vous.

La brune ne semble toutefois pas trop se formaliser de ce qui pourrait presque mener à une charmante obstination et dévie à peine du sujet, celui-ci abordé sous un angle plus positif : « Il m’a parlé, de ces entraînements. Justement ce à quoi il pensait ― une façon de confirmer qu’en effet, il ne fait pas que dire des bêtises et parler dans le vent. Le Gallois ne sait pas que penser de l’idée qu’Angus parle de lui à sa mère et à Felix et doit surtout s’empêcher de penser. De se demander ce qu’il leur raconte, en quels termes. Son cœur bat déjà un peu vite : on ne va pas le surmener, merci, il n’a plus la santé cardiaque pour se faire tant d’angoisses pour si peu. Angus fera son choix, mais tu te doutes que nous pourrons te rémunérer correctement. Un petit bruit embarrassé chatouille sa gorge. La familiarité retournée ne lui échappe pas, d’ailleurs. Ce sera à Angus de décider ce qu’il veut faire. » C’est plus facile de complètement éviter le sujet de la rémunération et d’approuver le plus évident. Ce n’est pas pour cela qu’il le fait, qu’il offre de son temps à ses joueurs, bien au-delà de ce que ses tâches de coach demandent : c’est parce qu’il croit en eux.

Si on devait marquer ce jour d’une pierre blanche parce que Jim a réussi à surprendre Daisy, il faudrait en fait y accumuler toute un tas de petites pierres : la surprise peinte sur ses traits est évidente. Bien plus que l’angoisse qui aussitôt commence à vibrer dans son torse, celle qui lui somme qu’il est allé trop loin, que ça ne se fait pas, qu’il est trop direct, qu’il s’ingère dans quelque chose qui ne le regarde pas. « C’est donc dans cette société que l’on vit… Un petit soupir du nez, celui-ci froncé. Embêtement et excuse dans la moue désolée. Crois-moi… ce n’est pas mon choix. » Il a passé de nombreuses années à apprendre à contrôler son rapport à l’alcool, suite à sa dépression : frustrant que ça ne lui donne rien, aujourd’hui, et que toute sa résolution se retrouve de toute façon sèche devant les lois anglaises. « Je déteste le café. Évidemment, il devait lui proposer quelque chose qu’elle déteste : le chic pour se mettre les pieds dans les plats. …Mais je suppose que tu connais mieux le pays que moi, et que tu sauras donc où trouver un thé décent ? le visage du Haggen, plus sérieux depuis sa demande bardée de confiance factice, s’illumine à nouveau. Bien sûr, et le conspirateur se permet d’ajouter, légèrement penché vers la sorcière : Ça m’arrange, je préfère aussi le thé. » Même si comme elle, il est davantage d’humeur à partager un bon verre de whisky digne de ce nom afin de souligner la victoire et de délier les langues un peu plus efficacement que tout thé pourrait le faire.

Il prend volontiers la main tendue de la sang pure afin de l’aider à se lever. Un dernier coup de vent pas piqué des hannetons termine de le décoiffer et amplifie sa hâte qu’ils soient tous les deux à l’abri, là où il pourra calmer son acouphène dû aux éléments. « C’est bien pour Angus. L’homme ne peut pas retenir un petit éclat amusé ― Camilla le détesterait. Il porte son autre main à son cœur, comme victime d’un coup direct au palpitant. Au temps pour mon ego. » Il n’en a définitivement pas assez pour sincèrement penser que c’est pour lui qu’elle accepte cette discussion : après tout, lui-même est là pour Angus.

Les habitudes ne démentent pas et c’est devant l’un de ses pubs préférés qu’il les fait transplaner. Jim a la pensée fugace que ce n’est peut-être pas un endroit très convenable où emmener une dame du rang et du sang de Daisy Avery, mais cette idée est aussitôt battue par la certitude qu’elle détesterait qu’il présume d’où elle peut bien aller et ce qui est convenable pour elle.
Puis, franchement, ce n’est pas comme s’il l’emmenait dans un boui-boui minable non plus…

Dans la ruelle où ils ont atterri, la devanture turquoise se détache des briques sombres, remarquée uniquement par les deux sorciers. À cette heure, les lieux sont peu fréquentés et ils ont le choix de la table. La serveuse, qui le salue par son prénom, les mène vers un coin un peu plus intime. Tout juste sous un assemblage de vitraux religieux qui mouchètent joliment le visage de Daisy de couleurs variées, lorsqu’il lui tire galamment sa chaise afin qu’elle y prenne place.
Sa cape d’automne est mise de côté et c’est encore plus étrange d’être vêtu de pied en cap comme pour un rendez-vous ultra galant. Plus encore, même, parce que Jim est sûr et certain de n’avoir jamais mis autant de soin dans ses rendez-vous amoureux, dans sa jeunesse. Et maintenant… sujet qui fâche, disons. « Les desserts sont fameux, glisse-t-il en lui tendant la carte des boissons (bien garnie côté thés divers et variés), puis le menu du jour. Sa voix baisse un peu et la confidence est glissée au-dessus de la table : Et si tu insistes… je peux demander à ce que ton thé soit épicé », et l’accent délicatement mis sur le mot laisse place à un sous-entendu qu’il ne peut pas rendre trop évident. Ça et l’innocence qui se trace sur ses traits, contrepied peu efficace de la malice qui brille dans ses prunelles. Le Pays de Galles est un repaire de solitaires et autres gens en quête de tranquillité et il a à cœur de ne pas attirer de problèmes à quiconque, surtout pas à un petit pub inoffensif de Bangor dont il est bon client.
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Jaqweshia McIntosh
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Crois-moi… ce n’est pas mon choix. - Hrmpf.” Aphrodisia réfléchit rapidement — elle s’est sentie hausser les sourcils six fois (quoiqu’à des intensités variées), depuis le début de leur échange. Quelle chance qu’il joue suffisamment : un plissement du front ridulé, face à la réplique lâchée sans le moindre trémolo ou autre embarras. Ce sera à Angus de décider : une nouvelle torsion du visage, plus appréciatrice, accompagnée d’un “Bien évidemment” concédé du bout des lèvres.
A compter de cinq haussements de sourcils, cela fait plus que ces deux derniers jours cumulés. Aphrodisia ne fait pas l’ombrage à son interlocuteur de dénombrer ses frémissements-sourires, ceux-ci demeurant quasi-impossibles à initier ; mais indéniablement, les manières franches et presque badines dont James Haggen use pour s’adresser à elle viennent piquer son jugement et son appétit (et, de toute évidence, sa soif — tout du moins suffisamment pour qu’elle daigne accepter cette stupide invitation). Ce n’est pas pour autant qu’elle lui tend le moindre sourire, quand lui semble se regaillardir et lui intime préférer le thé : il a droit à une moue, tout au plus, et au nom de son fils comme prétexte irréfutable. “Au temps pour mon ego.” Aphrodisia hausse les sourcils pour la septième fois ; la commissure de ses lèvres tremblote légèrement, quand l’homme se laisse aller à un rire et à une véritable commedia dell’arte. (Peut-être laisse-t-elle quand à elle échapper, avec toute la mauvaise volonté du monde, une expiration pouvant très vaguement se rapprocher d’un semblant d’amusement. Ça ne dure pas suffisamment longtemps pour être plus qu’anecdotique, de toute manière.)

Elle ne lui répond pas, cette fois, mais referme la main sur les doigts de l’entraîneur sans charger ce geste de son ordinaire dédain. Au contraire, l’Avery ressent une semblance de grisement, au moment de quitter ce rebutant stade de Quidditch pour des rues galloises qu’elle ne connaît que trop peu — elle se sent, l’espace d’un temps, glisser hors de la trajectoire insipide de son quotidien, comme lorsqu’elle pouvait s’aventurer côté moldu dans le dos de Camilla. Si Aphrodisia était une personne légère, elle en serait probablement ravie et enthousiaste — bien évidemment, elle n’est rien de tout cela. Bien évidemment, elle fait cela pour Angus ; n’en déplaise à l’ego délicat d’un feu athlète.
Elle laisse tout de même celui-ci les faire transplaner puis les guider jusqu’à un pub dont Aphrodisia contemple la devanture avec un scepticisme certain, pour jouer son bon rôle — elle est, en réalité, soulagée de constater que Jim n’a pas traîné leurs guêtres dans un endroit trop guindé, pensant ainsi l’emmener dans un lieu approprié, taillé pour les gens comme elle (tout ce qu’elle méprise, en somme). Ce boui-boui, véritablement, c’est tout ce qu’il lui fallait ; elle en aime même bien la couleur, criarde au milieu de cette ruelle inintéressante, et manifeste son début d’intérêt en se glissant devant le Haggen au moment de franchir le seuil. Elle aime que la serveuse connaisse son nom, est sensible aux vitraux décoratifs à un point qui menace de la rendre bougonne ; se débarrasse de son trop épais manteau avec humeur, quoique sans faire de manière pour le suspendre avec le soin qui en conviendrait (il est, à la place, presque roulé en boule, à ses côtés, sur la banquette confortable).

Jim Haggen, quel homme plein de surprises.
Aphrodisia reporte un regard brun et criant de désintérêt vers lui.

Les desserts sont fameux. - Intéressant.” (Ça ne le semble pas du tout, dit ainsi — en tous cas ça ne le semblerait pas pour quiconque ne la connaîtrait pas un minimum.) Aphrodisia se saisit de la carte, mais s’y intéresse à peine ; revient plutôt à son interlocuteur, levant un sourcil (le huitième) aux propos qu’il tient ensuite. “Et si tu insistes… je peux demander à ce que ton thé soit épicé. - Je ne suis pas du genre à insister, enfin, James.” La mauvaise foi lui tire un très fin et très pincé sourire (le premier, véritablement — à croire que le doux brouhaha des lieux la déride légèrement) (ou peut-être est-ce l’espièglerie qu’elle distingue au fond des yeux dudit James…..?) “Je prendrai la même chose que toi,” conclut la Fawley sans un regard supplémentaire pour le menu, reposant celui-ci entre eux avec une lueur au moins aussi hardie (et critique) dans les prunelles. Elle laisse ainsi à Jim approximativement mille possibilités  de faire un faux pas ; et cette pensée semble la satisfaire, alors qu’elle se laisse davantage aller en arrière, dans un léger craquement de bois, une main négligemment posée sur la cape à ses côtés.

Toujours l’ombre d’un sourire aux lèvres, et manifestement parfaitement à son aise jusqu’au fin fond du Pays de Galle, Aphrodisia laisse son œil inquisiteur courir le long des visages, des pieds de chaise, des bouteilles (non-alcoolisées) en exposition derrière le comptoir. Et indubitablement, un seul constat vient franchir le cap de ses lèvres mordues : “C’est un bien bel endroit, pour un homme seul.” Peut-être soigne-t-elle son timing, ou peut-être est-ce un incident, mais la serveuse (somme toute charmante) vient prendre leurs commandes alors même qu’elle siffle presque ses derniers mots ; son sourire ne s’en fait que plus entendu, alors qu’elle laisse son camarade d’un soir faire son choix (qu’elle vient appuyer, comme promis, d’un “La même chose, s’il vous plaît” tout juste aimable).

Les yeux d’Aphrodisia viennent retrouver ceux de Jim sitôt les talons de la serveuse tournés, et elle-même vient renchérir de plus belle, comme si cette interruption n’avait été qu’une vulgaire parenthèse. “Je ne te ferai pas l’affront de souligner que ça l’est d’autant plus pour un athlète.” Et les commissures de ses lèvres se tendent un peu plus, alors qu’elle le bouscule et tâte un peu rudement les contours de l’homme, comme pour comprendre de quel bois celui-ci est véritablement fait : celui d’un feu Gryffondor et athlète flamboyant, ou celui d’un sportif remisé s’apparentant bien plus, ces dernières années, à une mère poule ? Lequel serait le plus profitable à Angus ? Lequel serait le plus à même de fréquenter des pubs joliets ?

(Peut-être le fait-elle également parce qu’elle sentirait presque la tension familière dans ses épaules s’amenuiser (imperceptiblement), alors qu’elle les abaisse tout juste ; peut-être parce qu’elle pourrait presque finir par se prendre au jeu et apprécier l’instant, la soirée, pour ce qu’elle (il) est.)
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Jim Haggen
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Jim Haggen
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La sorcière ne démord pas de son James sirupeux et si inhabituel que vraiment, il est à chaque fois à deux fois de se retourner pour chercher à qui elle peut bien parler ainsi. Chercher ce fameux “James” auquel Daisy Avery… sourit ? a-t-il la berlue, est-il saoul sans avoir bu une goutte d’alcool, est-ce le surplus de vent dans ses oreilles qui le fait halluciner, est-il sous influence ? Mais c’est lui, ce James. « Je prendrai la même chose que toi, »
C’est donc un piège.
Bien bien, bien bien bien.

« C’est un bien bel endroit, pour un homme seul. » Évidemment, la serveuse arrive sur ce commentaire. Jim pourrait en rougir et il est heureux de pouvoir ouvrir le menu devant son visage avant de brièvement en cacher l’expres​sion(celle-là : ???) le temps de faire mine de ne pas se rappeler de sa commande. Qui consiste, aujourd’hui, en un thé noir et une part de banoffee pie, histoire de pouvoir en balancer le sucre avec l’amertume du thé.
Il espère que ça plaira à Daisy. Ou au moins qu’elle ne soit pas allergique à, au choix, le caramel, la crème, les bananes, les biscuits.
Il est entraîneur d’une équipe de Quidditch, sa formation en premiers soins est à jour, mais il aimerait beaucoup ne pas avoir à se servir de ses connaissances, de ces spécifiques connaissances, en ce jour de victoire. Ça risquerait de teinter un peu la journée, de devoir prévenir Angus qu’il est à St Mungo’s avec sa mère pour cause de choc anaphylactique, et encore pire de devoir lui expliquer comment ils se sont retrouvés là.

La serveuse repart, menus et commande en main, et c’est comme si elle n’avait jamais été présente, à peine une mouche agaçante dans la conversation. « Je ne te ferai pas l’affront de souligner que ça l’est d’autant plus pour un athlète. L’homme humecte légèrement ses lèvres. I don’t kiss and tell, Daisy », qu’il s’amuse, la blague au coin de la bouche. Elle se permet le “James”, il se garde donc le “Daisy”, s’autorise sans demander la permission, s’arrogeant un peu plus encore le droit de ce surnom floral à la délicatesse presque incongrue une fois accolé à la femme devant lui.

La main gantée trace quelques cercles pensifs sur la table.

« Je suis un homme d’habitudes et beaucoup moins intéressant qu’avant, décide-t-il de dire, trouvant que ça sonne suffisamment juste. Suffisamment vrai. Il n’a pas envie de s’étaler sur les raisons de ce qui peut justifier son encroûtement, ni ce qui peut le lier à cet endroit plus qu’à un autre, mais la vérité rôde dans les termes choisis. Dans quel genre d’endroit m’imagines-tu, Daisy ? » Les sourcils se haussent, dans l’expectative d’une réponse qui pourrait être une insulte, ou un compliment. Voire, les deux.
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Jaqweshia McIntosh
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Aphrodisia retourne (peut-être quelques secondes de trop) à la charmante serveuse ayant pris leurs commandes, sans laisser présager si elle réfléchit davantage au choix de James, ou à la jupe plissée de celle-ci. Elle espère que le thé sera très noir et la part de tarte outrageusement sucrée — ce ne serait pas son choix de prédilection, évidemment, mais tant qu’à tremper les doigts (la cuillère, ugh) dans la crème…. Ses yeux reviennent à Jim. Elle lui laisse le bénéfice du doute, quelque part, en s’abstenant de tout commentaire concernant sa sélection ; c’est suffisamment rare pour être décemment noté, même lorsqu’elle le pique légèrement concernant l’endroit et ses inclinaisons qu’elle lui trouve… surprenantes. (Non, tout de même pas — fortuites, plutôt.) “I don’t kiss and tell, Daisy.” Cette fois le grognement qui échappe à ladite Daisy, camouflant tout juste une expiration coincée quelque part entre amusement et surprise (encore….) est immanquable : mais il ne s’étire pas dans le temps car après tout, qu’attendait-elle d’un ancien Gryffondor ? (Quelle maison de rustres ; bien entendu qu’elle a refusé de les rejoindre.)

Ses yeux s’attardent sur la main toujours gantée et les cercles que celle-ci trace distraitement sur la table les séparant. (Elle n’est pas sans savoir, bien évidemment, ou du moins sans avoir une claire idée de ce qui s’y cache. Un détail, immanquablement ; pour elle tout du moins.) “Je suis un homme d’habitudes et beaucoup moins intéressant qu’avant.” Ses prunelles brunes remontent lentement jusqu’au visage gallois, attentives et vives, sillonnant silencieusement celui-ci pour tenter, comme toujours, de lire entre les lignes tendues l’air de rien. Le moment est rompu quand James reprend la parole pour lui demander dans quel genre d’endroit elle l’imagine ; la commissure des lèvres d’Aphrodisia se replie très légèrement, alors qu’elle se laisse aller contre le fond de la banquette, et dépose ses mains jointes sur l’un de ses genoux croisés.
Plus jeune, il ne lui en aurait pas fallu beaucoup plus pour décroiser les jambes et jouer de ses pieds de manière plus ou moins subtile (plutôt moins que plus, généralement) — mais elle n’est évidemment pas là pour ça, ce soir-là, et ce ne sont après tout plus des choses de son âge (hm), quoi qu’elle voit toujours aussi finement où les hommes veulent (aimeraient) en venir.

A la place, Mrs Fawley se penche donc légèrement en arrière, fait tout d’abord mine de réfléchir. "Un vestiaire de Quidditch suintant de virilité nocive." La commissure de ses lèvres bouge tout aussi imperceptiblement, alors qu’elle relève le menton et lui livre une réponse qui n’étonnera probablement ni l’un, ni l’autre ; qui l’amuse, même. Son ton, cependant, laisse à penser qu’elle ne compte pas s’arrêter là — et effectivement, après un bref regard venu couler le long des oripeaux de son compagnon d’un soir, la sorcière humecte légèrement ses lèvres rouges pour poursuivre. “Une petite maison, peut-être non loin d’ici. (elle a la décence de ne pas dire bicoque, sans en penser forcément plus, alors qu’elle s’imagine une petite demeure tout en pierre, avec peut-être du lierre sur la façade.) Avec jardin, je suppose, pour le chien. (Ou plus exactement, la petite chose qu’Aphrodisia a déjà vu traîner dans les pattes de Jim, à l’occasion, et qui ne ferait certainement pas le poids face à ses propres molosses de compagnie.)”

Ses yeux reviennent se planter dans ceux de James sans ciller, comme tentant d’y démêler le vrai du faux ; d’y deviner si elle se rapproche plutôt des faits ou, au contraire, s’en éloigne (si tel était le cas, elle nierait avec une (fausse) nonchalance certaine). Aphrodisia se penche finalement en avant, vient déposer un coude sur la table puis son menton sur la paume du bras ainsi replié — se rapproche, donc, et soutient le regard (pers ?!) quelques instants encore, avant de laisser le sien courir le long du bar. "J'aurais pensé à des bars plus... Vivants. Des cris d'animaux, ce genre de choses." La remarque la ferait presque à nouveau sourire, si Aphrodisia était femme à être si expansive si rapidement (ce serait ridicule) ; elle laisse donc plutôt à James le loisir d’apprécier son ton savamment ironique en l’ignorant royalement, avant de revenir étendre ses mains chargées de bagues sur la table d’un mouvement vif, presque impatient. (Où sont leurs thés ? Même Grimky serait plus rapide, c’est pour dire…)

Aphrodisia, pourtant, ne se plaint pas, balaye tout juste la salle d’un regard vaguement mauvais (son oeil accroche à nouveau la jupe de la serveuse, quelques tables plus loin — et là non plus, elle ne dit rien, préférant reporter yeux et attention sur son interlocuteur.) "La cravate prête à confusion." Léger mouvement du menton (peu nécessaire) pour désigner ledit vêtement, toujours parcouru de corbeaux au vol lent. Daisy replie ses phalanges dans un bruit de bibelots en tous genres et de qualités diverses ; là encore, elle ne se gêne pas pour considérer James sans la moindre once d’embarras (c’est, après tout, ce qu’il l’a (en partie) invitée à faire). "Le reste inspire davantage de... d'atmosphères plus feutrées. Presque de jazz, Jim." L’expiration ironique est plus manifeste (si Aphrodisia était femme à être si expansive si rapidement, peut-être qu’elle rirait….) ; ses prunelles, en tous cas, brillent d’un éclat sobrement amusé.

"Mais musqué, donc. Presque coquet." Nouveau hasard ou intention plus doucement pernicieuse, la sorcière transforme ce qui pourrait ressembler à un commentaire quasi appréciateur en revers au moment où la serveuse s’approche (enfin !), boissons et coupelles en main. “Ou vieux garçon, je suppose.” Aphrodisia sourit plus ostensiblement, alors qu’elle s’interrompt — et peut-être adresse-t-elle sa mine presqu’aimable à la jeune femme, mais Jim en récupère alors quelques miettes au passage. Il n’y a pas d’agressivité ou d’once de moquerie dans sa suggestion (pas plus que d’ordinaire, en tous cas) (d’autant plus que pour ce qu’elle en sait, le Haggen n’est pas tout à fait un vieux garçon… no kiss and tell, amirite) ; mais, pour une raison ou pour une autre, l’Avery se sent obligée de le faire comprendre au commun des mortels de manière plus franche. "Tu es atrocement ennuyeux, James, mais tu as moins mauvais goût que ce que je craignais." Peut-être que ce sont les effluves du (très noir) thé, ou de la pâtisserie délicatement glissée sous ses yeux, qui lui valent cet amolissement passager — en tous les cas il ne peut certainement pas être mis sur le compte de James qui, d’ailleurs, ne lui tire toujours pas de (véritable) sourire (mais lui fait peut-être oublier, l’espace d’un instant très bref, Angus) (Angus aimerait beaucoup ce banoffee pie, lui).
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Jim Haggen
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Jim Haggen
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Jim a toujours été un homme de nature joueuse ― n’est-ce pas là tout l’intérêt d’avoir mené son intérêt pour un sport, un jeu, jusqu’au niveau professionnel, jusqu’à en faire son métier ? Ce trait de caractère, comme tant d’autres, s’est retrouvé étouffé par la dépression pendant des années et c’est à peine s’il en reprend prise. Le goût du jeu est revenu avec l’humour, les taquineries, avec davantage de finesse, là où le jeune homme était bravache et direct. Il le retrouve, aussi, dans la façon que Daisy souffle, en première réponse à sa question : « Un vestiaire de Quidditch suintant de virilité nocive. » Et bien sûr, le Haggen rit doucement de cette image qui n’est pas éloignée d’une réalité passée.
La sorcière ne sourit pas vraiment, mais ce qui flotte sur ses lèvres minces n’est pas déplaisant.

Le regard qu’elle pose sur lui semble aller plus loin que ses vêtements, voir derrière la cravate aux motifs mouvants et le costume bien coupé, et lui rappelle celui d’Eileen, celui de Liv, celui de Grainne. Damnées femmes brillantes (affectionate). « Une petite maison, peut-être non loin d’ici. Une maisonnette précise lui vient en tête, pas très éloignée de l’image que s’en fait Daisy ― son coeur bat un peu plus vite, le temps de revoir la maison aux murs de pierre, les chambres colorées, la cuisine ensoleillée, les pièces toujours en désordre, les jouets éparpillés sur le tapis. L’expression est un moment plus triste. Avec jardin, je suppose, pour le chien. » Un jardin où deux jeunes enfants ont pu courir. Une maison laissée à Eileen suite au divorce, Jim retiré dans un appartement sombre de Cardiff. Sombre et gris, comme chaque jour de son existence suite à son accident.

Il soutient le regard de sa vis-à-vis et se laisse porter par ses prédictions ― s’imagine dans un bar bien vivant, agité, dans un salon de jazz, revient à la maisonnette galloise laissée derrière lui, aux vestiaires de Gryffondor, à ceux des TT, de l’équipe nationale, se retrouve à inconsciemment suivre les mouvements de Daisy. Il se penche lorsqu’elle le fait, se retrouve complice et conspirateur au-dessus de la table, remet son dos contre le dossier de son siège lorsqu’elle se redresse, guette les mouvements de ses mains et écoute le bruit de ses bagues. « Mais musqué, donc. Presque coquet. Ou vieux garçon, je suppose. Tu es peu charitable », s’amuse le coach sans en prendre réelle offense, pas quand lui-même se qualifie de vieux garçon sans que ce soit fidèle à la réalité.

La table est dégagée pour laisser place à leurs commandes. Jim n’a pas vraiment faim, l’estomac noué de cette même anticipation qui ne l’a pas quitté depuis qu’il a transplané dans les gradins afin d’aborder Aphrodisia Fawley. Il ne sait pas davantage pourquoi elle a accepté de prendre un thé en sa compagnie, pourquoi elle assiste avec tant d’application à leurs matchs, pourquoi… tout. « Tu es atrocement ennuyeux, James, mais tu as moins mauvais goût que ce que je craignais. Sois prudente, Daisy, je pourrais presque le prendre pour un compliment », assène-t-il avec fort peu de sérieux, avec un geste de faux sermon de la cuillère en direction de l’Anglaise. L’étincelle joueuse n’a pas quitté son regard pers, bien que l’atmosphère ait quelque peu changé au fil des minutes. « La prochaine fois, je t’emmènerai dans mon pub préféré, celui où ils se réunissent avec les RR suite aux victoires, où il avait son QG avant qu’il cesse de boire autant, avant que l’alcool soit prohibé, pour peu que tu aimes le cidre et les cris d’animaux. » Jim se moque un peu, évoque une prochaine fois sans nécessairement se prendre au sérieux, comme lorsqu’on rencontre des personnes pas vues depuis longtemps et qu’on se promet de prendre des nouvelles, un café, et que personne ne fait rien. Il retient un clin d’oeil, mais pas le sourire.

La cuillère tranche une première bouchée du banoffee pie. « Tu m’en diras des nouvelles », et il est bien sincère. Le dessert est, bien sûr, fabuleux, frais du jour, et le goût de sucre vient à peine calmer ce qu’il a de nerveux à propos de cette rencontre. Permet de rendre l’affaire moins difficile à aborder, une fois qu’une gorgée de son thé bien chaud ait permis à la bouchée de descendre. « Je crois que c’est la première fois que je te vois assister si souvent à nos matchs. Il n’a absolument rien remarqué, mais Jim n’est pas prêt à mêler Angus à la discussion. La protection de son joueur passe avant cela. Si tu joues à l’espionne pour nos équipes adverses, tu devrais penser à prendre du Polynectar. » Il se moque encore un peu, mais cette fois-ci, il reste un peu de sérieux sous la surface. Espionne pour les autres équipes, il ne le croit pas vraiment, mais… que fait-elle, en vrai ?
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