Le gobelet de thé encore fumant posé sur un coin inoccupé de son bureau, elle a fuit les distributeurs aussi vite qu'elle a pu Isobel, manquerait plus qu'elle se fasse interpeller et qu'elle se retrouve coincée dans une discussion sans intérêt avec un de ses gros lourds de collègue. Prétendre être occupée à faire de la paperasse, si ça n'a rien de très passionnant, ça lui permet au moins de ne pas être trop dérangée, elle bosse après tout et on ne vient pas faire chier les gens qui bossent pour leur parler de la météo. Un regard de travers lancé à la pile de dossiers en cours, beaucoup trop nombreux à son humble avis, surtout que c'est quand même très barbant, très loin d'être ce qu'elle préfère dans son job. Quoique ça peut être discutable parce que c'est toujours moins pire que de devoir arrêter des innocents ou voir le nom d'Amy sur un des documents. D'ailleurs, maintenant qu'elle y réfléchit, ça fait un moment qu'elle n'a pas reçu une plainte quelconque contre l'affreuse terroriste qu'est sa femme. Elle pourrait en être rassurée, sur un malentendu c'est parce qu'elle sort moins pour se mettre en danger, mais même elle n'est pas suffisamment optimiste pour croire à un scénario pareil, les probabilités qu'America se tienne tranquille à la planque étant proche du néant. Non, du coup Isobel ne peut pas s'empêcher d'angoisser un peu plus pour sa femme, parce que les plaintes inévitables doivent se trouver entre les mains d'un de ses collègues et ça ne peut qu'être une mauvaise chose. « Yaxley, witness in the interrogation room. It's for you. » Elle jette un coup d'œil au dossier qui vient de s'écraser devant elle, avant de lever le visage vers l'agent qui lui a annoncé sa tâche du jour, air toujours aussi aimable et avenant sur ses traits (c'est faux). « Alright. » Elle acquiesce en se levant, vérifie qu'elle a bien sa baguette sur elle, sait-on jamais, avant de se rendre en salle d'interrogatoire, feuilletant le rapport fourni en diagonale au passage. Pause dans le couloir quand un America Clarke capte son regard entre deux informations inutiles, elle se remit directement en marche, esprit allégé de savoir que c'est elle qui est chargée de ce dossier la, sourire plus fier qu'il ne devrait l'être ravale aussitôt qu'elle le sent étirer ses lèvres, parce qu'elle ne devrait pas rire des idioties de sa copine et surtout ça serait un drame si quelqu'un ici l'apercevait sourire. « Bonjour Mister Sanders. » Isobel salue d'un ton froid - l'amabilité était définitivement sa qualité première - lorsqu'elle entre dans la salle et vient s'installer en face du type. « J'espère que vous allez mieux, pas trop mal à la tête ? Je suis sincèrement désolée que vous ayez eu à endurer cela. » Elle ment, elle ne l'est pas du tout, elle considère même d'aller offrir un bouquet de fleurs à Amy lors de sa prochaine visite au M&S juste parce que l'histoire a eu le mérite de la faire rire. « Je vais devoir vous poser quelques questions sur ce qu'il s'est passé si cela vous convient. » Même si ça ne lui convient pas d'ailleurs. « Votre témoignage pourra être très important pour aider à la capture de la fugitive. » Ou pas, comme Isobel n'a aucune intention d'aider le gouvernement a arreter sa femme. « Pouvez- vous me décrire les événements de la nuit dernière ? » Elle demande en sortant parchemin et plume à papote devant elle.

Son chien ne quitte plus ses bras et ils sont tous les deux si défaits qu'on ne peut déterminer qui est l'animal de soutien émotionnel de l'autre. Peut-être que Noris aurait du laisser Diva à la maison - déjà qu'elle a été avec lui à Sainte Mangouste parce que sinon c'était le drame - peut-être que les animaux ne sont pas autorisés au ministère. Noris renifle et Noris s'en fiche. Tout lui semble un petit peu irréel, encore bloqué aux éléments de la veille au soir ou plutôt de très tôt ce matin. A l'hôpital, on lui a dit de porter plainte et qu'il a eu la chance de s'en tirer si bien de sa rencontre avec une dangereuse criminelle. On l'a même soupçonné de connivence avec l'ennemie jusqu'à ce qu'il ouvre la bouche. Le verdict tombe clair et net : il est trop crétin pour s'adonner à ce genre de jeu, on le note même dans son dossier avec une pointe d'inquiétude. Peut-être y a-t-il eu commotion cérébrale ? En tout cas, il a mal à la tête et il trouve que son bandage qui lui encercle le front ne rend pas aussi bien que le bandeau de Rambo. Heureusement que les gens sont gentils (vive le gouvernement et ses employés) et on l'invite à s'assoir dans une salle un peu effrayante (il sert encore plus Diva contre lui). Il patiente quelques minutes seul et abandonné de tous pour qu'enfin la porte s'ouvre sur une sorcière brune à l'air passablement froid. Gloups. « Bonjour Mister Sanders. » Gloups bis. "B'jour M'dame" qu'il marmotte piteusement. La fille l'intimide alors même qu'elle semble beaucoup plus jeune que lui. Il se tortille sur sa chaise, se tord les mains et sa chienne couine. Il la caresse nerveusement pour la rassurer, ça ne marche pas trop. Il se dit qu'il aurait préféré rester au lit. « J'espère que vous allez mieux, pas trop mal à la tête ? Je suis sincèrement désolée que vous ayez eu à endurer cela. » Noris dodeline de la tête, regard humide de chien battu. Il a un bandage, bien sûr qu'il souffre. Mais au moins la sorcière n'a pas l'air si antipathique.  « Je vais devoir vous poser quelques questions sur ce qu'il s'est passé si cela vous convient. » "Oui m'dame" « Votre témoignage pourra être très important pour aider à la capture de la fugitive. » Oh, peut-être même qu'il deviendra un genre de héros ! Ce constat lui fait reprendre du poil de la bête, il se redresse un petit peu et esquisse un semblant de sourire un peu tordu avant de prendre l'air sérieux. « Pouvez- vous me décrire les événements de la nuit dernière ? » Noris frissonne un coup, prend une grande inspiration et regarde Diva qui a failli mourir pour se donner du courage et se lancer. "Bah... C'était un soir comme les autres, les clients étaient partis et tout et tout Alors avant de fermer définitivement, j'ai juste emmené Diva faire le tour du pâté de maison pour qu'elle se dégourdisse les pattes et en fait j'aurai pas du parce que j'aurai fermé plus tôt et..." La voix se casse, il se souvient des conseils du producteur de Veritaserum, les larmes et les petits détails pathétiques font vendre et il faut regarder la caméra. Il n'y a pas de caméra alors il regarde la dame, même si elle est intimidante. "Vous avez un chien vous ? Moi, j'crois que Diva est une des meilleures choses qui me soient arrivées dans la vie et savoir qu'elle a été à ça d'y passer... Non mais America Clarke dans mon bar ! La fille qui a tué Scamander !" Sa gorge se tord, il manque d'éclater en sanglot et ses larmes n'auraient pas été sponsorisées par Lacoste.

Plus elle s'attarde sur les détails de la plainte, plus elle a du mal à garder son sérieux Isobel, effort surhumain pour dissimuler le sourire amusé qui tente de se faire une place sur son visage pendant le trajet entre son bureau et la salle où l'attend le témoin. Rester professionnelle, ne surtout pas avoir l'air trop fière de sa femme - ce qu'elle est indéniablement, même si elle ne devrait pas soutenir ses idioties - ne pas non plus penser à Laurel qui lui vanter les mérites de Sanders dès qu'elle en a l'occasion. Peut-être qu'elle va lui raconter, plus tard, que les sourcils uniques du garçon ne lui ont été d'aucune utilité face à une (sa) meuf d'un mètre soixante-dix pour cinquante kilos toute mouillée, puis comme ça elle verra que son métier à elle aussi peut être très distrayant parfois. Mine impassible en entrant dans la pièce, ne surtout pas rigoler en regardant le grand monsieur assis sur la chaise en bois qui serre son petit chien dans ses bras. Super, elle est ravie d'avoir un clébard qui couine en plus d'un type au bord des larmes en face d'elle. S'il chouine, elle ne garantit pas de garder son sérieux et elle ira définitivement se moquer auprès de Laurel. "B'jour M'dame" L'air pathétique lui ferait presque pitié, elle comprend tout de suite beaucoup mieux comment America a réussi à l'assommer, le type a beau être grand il n'est pas très très impressionnant. Tentative d'empathie de la part de la joueuse écossaise, c'est bancal (elle n'est pas empathique), mais le brave homme semble y croire, c'est parfait. "Oui m'dame" Visage fermé, elle jauge en silence le cinéma que fait le type. Pourquoi toutes les starlettes de crystalréalité sont obligées d'exagérer toutes leurs mimiques ? C'est ridicule. Elle sort plume et parchemins pour se donner l'air de quelqu'un véritablement interressé par l'histoire de Sanders et qui compte vraiment mettre tout en œuvre pour arrêter la dangereuse terroriste qui s'en est pris à lui la nuit dernière. Parce que c'est bien entendu ce qu'elle compte faire, et pas du tout aller féliciter sa femme en rentrant ce soir. "Bah... C'était un soir comme les autres, les clients étaient partis et tout et tout Alors avant de fermer définitivement, j'ai juste emmené Diva faire le tour du pâté de maison pour qu'elle se dégourdisse les pattes et en fait j'aurai pas du parce que j'aurai fermé plus tôt et... Extrêmement intéressant, en plus d'être particulièrement inutile pour l'affaire, elle gribouille deux phrases, relève les yeux vers le mec quand il commence à pleurnicher. Ne pas rire, ne pas rire.  « Oui ? » Elle aurait pu lui dire de prendre son temps, mais elle a plus envie qu'il aille droit au bit, plus vite il raconte ce qu'il a à lui dire, plus vite la plaisanterie se termine. "Vous avez un chien vous ? Moi, j'crois que Diva est une des meilleures choses qui me soient arrivées dans la vie et savoir qu'elle a été à ça d'y passer... Non mais America Clarke dans mon bar ! La fille qui a tué Scamander !" Oula, il va se détendre le gueux avec les fausses accusations comme ça, sinon le petit coup qu'il a reçu sur la tête va devenir le dernier de ses soucis. Puis d'abord il devrait être honoré qu'Amy ait choisi son bar miteux pour s'y réfugier. « Non, je n'en ait pas. » Répondu froidement. « Je ne pense pas qu'elle aurait eu grand intérêt à blesser votre chien. » Elle lui assure un brin agacée et pas tellement fan du fait qu'on ose proférer que sa copine était un monstre capable de s'en prendre à des bêtes innocentes. « Reprenons. Vous avez quitté votre poste pour aller promener – Elle lance un regard en biais au clébard. - Diva, en laissant la porte ouverte. » Pas très prudent, elle juge et ça s'entend dans sa voix. « Et lorsque vous êtes revenu vous avez trouvé Miss Clarke dans votre bar, c'est bien cela ? » Elle lui demande. « Vous êtes bien certain que c'était elle ? Vous seriez surpris du nombre de personnes qui, dans la panique, identifie mal leur agresseur. » Puis bon, le garçon n'avait pas l'air d'être la flèche la plus aiguisée du carquois, donc autant restée prudente avec ses histoires.

L'enquêtrice a l'air revêche et n'a pas de chien. Noris y voit corrélation voire causalité mais n'est pas sûr du sens dans le quel ça marche. Il caresse le dos de Diva un peu nerveusement, pas à l'aise pour un sous. Peut-être qu'il aurait dû attendre un peu avant de faire sa déposition, ou demander à son poto Boris. Il est d'ailleurs à deux doigts de demander à la fille si elle le connait mais elle reprend avec ses petites déclarations pas cool. « Je ne pense pas qu'elle aurait eu grand intérêt à blesser votre chien. » Noris lève un sourcil, dubitatif. Le chien des voisins de quand il était petit, il était mort empoisonné par des boulettes. JC lui a expliqué après que c'était pour pouvoir cambrioler la maison tranquillement. Un chien, ça mord et ça aboie. c'est d'ailleurs parce que Diva a hurlé à la mort longtemps que l'on a découvert Noris assommé dans le bar. Il frissonne, il est assis dos à la porte et n'aime pas ça du tout. « Reprenons. Vous avez quitté votre poste pour aller promener – Couinement de chien qui n'aime pas être ainsi dévisagé. - Diva, en laissant la porte ouverte. » Noris hoche la tête avant de fronce r les sourcils, il va pour répliquer mais la brune ne lui en laisse pas le temps. « Et lorsque vous êtes revenu vous avez trouvé Miss Clarke dans votre bar, c'est bien cela ? » "Bah nan, pas du tout." Il n'est pas bête, qui laisse un bar ouvert alors qu'il y a la caisse ? Cela se voit qu'handler est mieux payé que barman. « Vous êtes bien certain que c'était elle ? Vous seriez surpris du nombre de personnes qui, dans la panique, identifie mal leur agresseur. » "Bah oui, c'est elle, elle me l'a dit." Que c'est America et pas Africa, qu'il a été attaqué par son propre continent. Il renifle quand les souvenirs remontent. Il voit encore le présentateur parler de Clarke, comme quoi c'est une criminelle et Clarke lui dire que non et réclamer un autographe. A tous les coups, c'était pour le garder en trophée, Noris a vu à la télé que des fois, les tueurs en série psychopathes font ça. "La balade de Diva, c'était avant. Après je suis revenu dans le bar pour finir de balayer et de ranger et comme c'est long, j'ai mis la crystal pour m'occuper et y avait l'émission avec le présentateur là... Celui qui a interviewé Laurel de Veritaserum la dernière fois !" Le nom lui échappe, ça doit être à cause du choc de la veille. Il prend une grande inspiration avant de continuer. "Et d'un coup, d'un coup..." Sanglot à moitié étouffé, il se tord les mains et sa tête le lance par à-coup. "Elle était là, derrière. Alors je lui ai dit de s'en aller parce qu'on était fermé et que je voulais pas de problème et elle m'a dit que non parce que la brigade la cherchait. Et le présentateur il parlait de comment elle avait tué Scamander et..." Sanglot plus du tout étouffé, il entreprend de sortir un mouchoir de sa poche sans faire tomber Diva de ses genoux. Les gestes sont maladroits, il a le regard embué de larmes. Et des lentilles, du coup ça gratte et il ne peut pas trop se frotter les yeux sous peine de les perdre. Sa vie est très compliqué. "J'sais pas me battre moi" geint-il pour justifier le fait qu'il n'ait pas tenté un geste héroïque. Avec du recul, il aurait du se métamorphoser et s'enfuir à toutes pattes avec Diva.

Prunelles à peine posées sur le témoin qu'Izzie elle avait déjà deviné qu'il allait lui faire perdre son temps. La brune prenait - essayait très fort du moins - sur elle pour ne pas faire demi tour tout de suite et refiler le dossier à un de ses collègues. L'histoire concernait Amy après tout et elle n'allait pas laisser un agent potentiellement plus assidu qu'elle (ce n'était pas si compliqué que cela à trouver en plus) mener l'enquête, elle avait moyennement envie de voir sa femme se faire arrêter. Air aimable et compatissant qu'elle avait énormément de mal à conserver en place, déjà le mec racontait de la merde sur sa meuf et Isobel devait retenir tous ses instincts qui lui hurlaient de défendre America face aux fausses accusations proférées, mais en plus le garçon avait une dégaine pathétique que la sorcière n'arrivait pas à trouver attendrissante du tout, le chien de support émotionnel qui complétait le tableau n'aidait pas beaucoup non plus. En plus elle faisait du bruit pour rien, vraiment insupportable la bestiole et plus elle la regardait Isobel, plus elle avait du mal à comprendre le principe d'en posséder, et pire encore de les trimballer de partout aussi. Bref, elle se concentra de nouveau sur la raison principale qui l'amenait à devoir supporter tout ce cirque, tentait de retrouver une chronologie un peu plus claire des événements, parmis les explications brouillons entrecoupées de sanglots, elle faisait de son mieux pour ne pas avoir l'air de trop juger le manque de discernement et de prudence de l'ex starlette de télé réalité.Il devait le savoir pourtant qu'il fallait toujours verrouiller les portes. Quoique le sorcier n'avait pas eu le même avenir glorieux que Lolly après la fin de l'émission, donc peut-être n'était-il pas poursuivi par des hordes de fanatiques en délire lui. "Bah nan, pas du tout." Ah. Peut-être qu'il n'était pas si bête que ce qu'elle pensait finalement. « Vous avez donc bien verrouillé la porte avant de sortir ? » Elle demanda un peu étonnée, avant de se dire qu'elle allait devoir expliquer à Amy qu'il ne fallait pas s'attarder à forcer des portes closes quand on était en fuite, c'était une perte de temps.

"Bah oui, c'est elle, elle me l'a dit." Isobel n'était qu'à moitiée étonnée par la déclaration, Amy tirait un peu trop de plaisir à être correctement créditée pour ses méfaits et la brune n'appréciait pas tellement, encore une fois c'était loin d'être prudent ça aussi. « Très bien. » Au moins elle n'était pas accusée à tort cette fois-ci. "La balade de Diva, c'était avant. Après je suis revenu dans le bar pour finir de balayer et de ranger et comme c'est long, j'ai mis la crystal pour m'occuper et y avait l'émission avec le présentateur là... Celui qui a interviewé Laurel de Veritaserum la dernière fois !" Léger hochement de tête en notant les informations pertinentes, donc pas le nom du présentateur dont tout le monde se fichait (elle avait regardé l'émission Isobel, comme elle regardait chacune des interviews de Lolly en fait, fallait soutenir sa bff, est-ce qu'elle avait réellement prêté attention à ce qu'il se racontait par contre ? rien n'était moins sûr). Un « hmhm »en griffonnant sur son parchemin alors qu'elle écoutait le reste de l'histoire. "Et d'un coup, d'un coup..." Visage relevé vers le garçon qui semblait avoir du mal à repartir. « Oui ? » S'enquit-elle pour tenter de le débloquer dans son récit. "Elle était là, derrière. Alors je lui ai dit de s'en aller parce qu'on était fermé et que je voulais pas de problème et elle m'a dit que non parce que la brigade la cherchait. Et le présentateur il parlait de comment elle avait tué Scamander et..." Ah, putain, il repartait en chouinement, jamais il ne cessait son cinéma lui ? Elle jeta un regard mauvais au garçon qui se tortillait sur sa chaise, se retenant très fort de faire remarquer que le présentateur était un con et qu'il ne fallait pas croire tout ce qu'il se disait aux informations. "J'sais pas me battre moi" Étonnant tiens. « Non, mais vous avait bien fait de ne pas tenter quoi que ce soit. » Elle lui assura de son ton le plus compréhensif possible. « Face à des criminels comme ça il vaut mieux éviter les actes héroïques, ils ne servent à rien, hormis probablement vous mettre encore plus en danger. Vous ne savez pas de quoi elle aurait pu être capable. » Pas comme Izzie qui elle savait parfaitement qu'Amy n'était pas si dangereuse que cela. « Et cela aurait bien plus mal se finir pour vous. » Petit coup de pression en plus, sait-on jamais qu'il ne soit pas assez flippé. Izzie ne prit pas la peine de préciser qu'il aurait blessé Amy, c'était elle qui serait venue le terminer. « De plus, vous êtes d'une bien meilleure aide en donner de votre temps pour témoigner comme vous le fait. » Il fallait brosser le civil dans le sens du poil (comme les clébards), ça restait coopératif avec le régime comme ça après, puis si les faire se sentir importants lorsqu'ils venaient leur raconter leurs malheurs aidait à les dissuader d'aller chasser le révolutionnaire de leur côté dans un accès de confiance en eux, Isobel elle en était bien contente. Pas qu'elle pensait que Sanders soit un réel danger pour l'Ordre et ses membres, mais on ne savait pas, il pouvait avoir des amis un peu plus efficaces que lui.