BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

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 mauvais bail (logam)

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MessageSujet: mauvais bail (logam)   mauvais bail (logam) EmptyJeu 28 Oct - 21:04
Contrairement à ce que tu t'imaginais, tu n'as pas fait le chemin retour sans t'arrêter. À vrai dire, t'as même réussi à récupérer quelques herbes, manquant de te vautrer tellement tu piquais du nez. Le coup de barre s'est réinstallé presque aussitôt les quelques kilomètres avalés, comme un bon rappel de ta nuit douloureuse et sans sommeil réparateur. T'as quand même eu le bon réflexe de cesser ta cueillette pas du tout opportune, et tu t'es dirigé avec un peu plus de détermination vers le campement caché.

Quand t'es arrivé, t'as été étonné par le presque silence qui y régnait : sans doute parce que Noam pionce, là-bas, dans la tente, le brouhaha incessant habituel n'est pas à déclarer. T'es pas revenu tout à fait comme t'es parti, et les quelques uns que tu croises - le peu, ils doivent être allés chercher de quoi avitailler - t'en font la remarque tantôt coite, tantôt verbale. Tu te diriges sans aucun crochet auprès de qui que ce soit vers ta tente, où tu y salues à peine Sam, Shanti, et… "Kali ?" avec Kad, qu'elle dit. Tu ne sais toujours pas comment réagir, ni comment faire. Tu n'as de toute façon pas l'énergie pour, et la concoction du guérisseur commence à ne plus faire trop effet. Après avoir reprit un peu des forces, tu irais certainement te noyer dans les vapeurs d'alcool, histoire de moins sentir tout ça — et surtout, ne pas avoir à te justifier de ces grimaces et grognements auprès de Shah.

Ton sac à dos, tes lunettes fumées qui ne t'appartiennent pas finissent à côté de ta couche, sur laquelle tu t'étends non pas sans te sentir particulièrement douillet. Tout te fait mal, te tire, et ta tête est barrée d'un mal de crâne bien installé. Tu n'irais rien leur raconter, c'est une certitude ; il n'y avait toute façon rien à en tirer.

***

C'est la faim qui te tire du sommeil, et tu te rappelles d'avoir chapardé ces morceaux de viande que tu n'avais pas consommé au matin. La plupart ont filé, sauf Samuel, condamné à rester coincé là pour toute cette journée d'août bien ensoleillée. Il s'enquit de ton état et tu lui fais part d'un "ça va" qu'il aura le plaisir de rapporter à qui le demandera. Tu n'as pas vraiment la foi.

Quand tu ressors - avec ces foutues lunettes, c'est qu'elles sont utiles, finalement - tes yeux fjord vont directement se planter dans une direction toute désignée : la tente de Noam. Argos vient se caler dans tes pattes, et tu lui flattes le sommet de la tête, le fidèle compagnon te suivant jusqu'à ta destination. En quelques pas, tu rejoins l'Omega -- t'as même pas conscience que t'en es pas un, toi. Tu lui jettes sur ses jambes la petite boîte dans laquelle se trouve de la viande crue, viande qui n'appartient pas à ce camp. "Casse-dalle." ce sera pas assez, c'est évident ; mais le temps de sa pause clope, ce sera suffisant.

Tu t'assieds à côté, à une distance raisonnable, mais moins qu'elle n'a pu l'être avec les gens d'ici par le passé. Le moins que l'on puisse dire, c'est que depuis ce foutu raid, les choses ont changé. Le silence que tu laisses installer est volontaire, et même, il en va d'une nécessité. T'as ton avant-bras bandé, (entre autre), t'as même pas prit la peine de renfiler un tee-shirt, celui de cette nuit ayant été déchiré comme pas deux. Même l'odeur de la cigarette ne te rebute pas, au contraire ; c'est comme si ça anesthésiait ton odorat et, pendant de brèves secondes, tu te demandes si tu devrais pas lui en piquer une. Ta voix d'outre-tombe, grave et peu réveillée, résonne à nouveau. "T'as rien à boire ?" t'aurais bien aimé avoir quelque chose, là ; mais t'as même pas la foi d'aller fouiner dans la réserve. Réserve bien gardée par Hugo au demeurant, alors tu comptes plutôt sur les compétences de ce brave idiot à tes côtés. Pas forcément une riche idée.
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Noam Harris
ENEMY OF THE STATE
Noam Harris
Date d'inscription : 08/05/2020
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Occupation : Fugitif et bouffon de la cour des Avengers. Peut-être que si la guerre cesse un jour, il pourra reprendre ses rêves et devenir joueur de Quidditch. Il n'y a bien que ça qu'il puisse faire.
Allégeance : Résistant de la première heure, il lutte aux côtés des Avengers (ancien membre de l'ODP)
Particularité : Louveteau solitaire apeuré couinant les soirs de pleine lune et face aux autres loups.
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MessageSujet: Re: mauvais bail (logam)   mauvais bail (logam) EmptyDim 7 Nov - 10:09
mauvais bail
Dagobah - Fin août 2007
tw:consommation d’alcool, mention de blessures

Cela fait trois fois, trois mois, trois lunes, et Noam commence à penser que, au final, malgré ce qu’on lui dit, cela n’ira jamais en s’arrangeant - il ne s’y fera jamais. Il peut encore sentir la pression des chaînes sur ses poignets, ses chevilles, autour de son cou, quand il se réveille en sueur sans avoir la moindre idée de l’heure qu’il est ; elles lui ont scié la peau, à tel point que les marques rouges et sanguinolentes l’ont suivi jusqu’à sa forme humaine, plutôt que de se résorber en retrouvant son apparence d’origine. C’est sur cette sensation qu’il se concentre, en gardant les yeux clos et en essayant de respirer correctement, plutôt que sur la douleur qui pulse sous ses bandages, ceux que Sam semble avoir refait quand il était inconscient, couvrant son bras et son torse ; il essaye également d’ignorer la fatigue tout aussi douloureuse qui ronge ses muscles, et jusqu’à son squelette lui semble-t-il. "Putain de merde..." Noam est seul, plongé dans le noir de la tente invitée qu’il squatte après chaque pleine lunte pour se reposer sans être dérangé par le bruit que peuvent faire ses compagnons.

Il ne se rappelle de pas grand chose - et il a au final décidé de refuser la potion tue-loup qu’a réussi à lui dégoter Tony, trop frileux pour se résoudre à prendre une mixture qui l’aurait rendu conscient toute la nuit, et lui aurait fait affronter la réalité, celle qu’il se transforme bel et bien en loup quand la pleine lune se lève. Il a préféré noyer sa peur et ses larmes dans son Firewhisky bon marché, jusqu’à ne plus pouvoir tenir debout quand les premiers rayons de lune ont caressé sa peau pour la déchirer ; au moins, ça, il en maîtrise l’effet, même si un virulent mal de crâne accompagne désormais le reste. Ce mal là aussi, il le connaît, et il est presque rassurant, avale le reste et le laisse plus engourdi encore.

Il lui faut bien se rendre à l’évidence : il n’arrivera pas immédiatement à replonger. Autant se lever, même brièvement, pour étirer ses muscles endoloris et respirer une goulée d’air frais avant de retourner se terrer jusqu’au lendemain - c’est surtout son estomac criant famine qui le pousse à se relever en grimaçant pour attraper le tas de vêtements soigneusement pliés au pied du lit (il faudra qu’il pense à remercier… Kad, à en juger par l’odeur légère qui se dégage du hoodie qu’il déplie - bordel qu’il déteste toujours pouvoir avoir ce genre d’informations inutiles). Pull et jogging enfilés, le premier réflexe de Noam est d’ouvrir la table de nuit pour en sortir le paquet de cigarettes et la flasque qui s’y trouve, le tout enfoncé dans la grande poche à l’avant de son haut. La journée est déjà bien avancée, et pourtant la lumière de l’extérieur lui agresse violemment la cornée ; il porte une main à ses yeux pour s’en protéger vainement, finissant par les plisser bêtement pour s’installer avec un grognement sur la terrasse.

D’un coup de baguette, sa cigarette est allumée, et Noam en prend une première bouffée salvatrice, la fumée venant aussitôt brouiller ses sens affutés. "Ils sont où ces cons...", murmure-t-il dans sa barbe en sondant difficilement les alentours. S’il y avait tout un petit comité à son chevet lors de ses deux premières lunes, il semblerait que ses transformations ne soient plus l’évènement du siècle (tout le monde a sûrement mieux à faire, et Ethan est probablement en train de s’occuper de Simon). Ce sont les pattes de Argos trottinant sur la terre qui attirent d’abord son attention, puis ses yeux tombent sur la silhouette de Logan aux côtés du chien, les deux avançant visiblement dans sa direction. "Casse-dalle." Noam sursaute presque lorsqu’il lui jette un petite boîte sur les jambes ; il fronce les sourcils en lui jetant un regard interloqué avant de prendre la petite boîte entre ses doigts, et même la fumée de la cigarette ne parvient pas à couvrir le fumet de viande crue qui s’en dégage. Putain, il en est rendu à ça, à saliver devant de la barbaque pas cuite et à vouloir se ruer dessus pour remplir son estomac tordu dans tous les sens. Il préfère pour l’instant déposer le contenant sur la table devant eux plutôt que de se ruer dessus dans l’immédiat. "Cimer", le remercie-t-il d’une voix éraillée en levant un oeil toujours plissé, avant de baisser les yeux sur Argos venu s’installer entre eux deux, comme un pont, une présence rassurante.

Et Noam se rend compte qu’il en a un minimum besoin, d’être rassuré.
Les choses sont plus faciles avec Logan, depuis quelques temps. Mais elles sont aussi plus… compliquées, depuis quelques temps. Parce que depuis que les crocs d’Alvarez se sont refermés sur lui, depuis que ce con a choisi de subir cette merde, Noam peine à vraiment le regarder dans les yeux ; et il préfère se dire que cela n’a rien à voir avec leurs nouveaux instincts, mais l’incompréhension et peut-être même la frustration qu’il ressent à se dire que, merde, Logan a voulu devenir lycanthrope. Comment on peut vouloir une merde pareille ? "T'as rien à boire ?" Cette fois, un faible sourire ourle les lèvres de Noam, qui relève son regard jusqu’aux lunettes de soleil de Yaxley. "Soigner le mal par le mal, c’est ça les vrais bails." Ou du moins, c’est exactement la méthode qu’il adopte lui-même. Alors, il sort la flasque de la poche de son hoodie, non sans l’ouvrir d’abord et en prendre une rasade qui lui brûle agréablement la gorge et l’éveille un peu plus, pour finalement la tendre en s’essuyant la bouche du revers de sa main libre. Il le laisse se soigner, reprend une bouffée de sa cigarette, et cède finalement pour ouvrir de ses doigts un peu tremblants la conserve et en sortir un premier morceau qu’il gobe en mâchant à peine - bloody hell does it feel good. Instinctivement, il en attrape un deuxième et le fourre dans sa bouche, cette fois prenant un peu plus le temps de le broyer entre ses dents. "Alors ? C’était tout comme t’en avais rêvé ?", finit par demander Noam, la bouche pleine, sans le regarder, une pointe de sarcasme dans la voix. "T’as pu faire des grands câlins à ton Alpha ou j’sais pas quoi là et bouffer le cul de ta meute ou comment ça s’passe ?" Ce n’est que du sarcasme, pas de l’animosité, en témoigne le léger sourire qui réinvestit ses lèvres alors qu’il tourne le regard vers lui  - parce que Noam n’a pas la force d’être mordant. Et de la haine, en lui, il n’en a jamais vraiment eu, de toute façon ; encore moins envers Logan qui vient de vivre sa première transformation.
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MessageSujet: Re: mauvais bail (logam)   mauvais bail (logam) EmptySam 20 Nov - 18:12
C'est que d'entre tous ces compagnons de fortune, que tu aurais pu qualifier de ravisseurs il y a un an de ça, Noam est de loin le plus con d'entre tous, à ton humble avis. Le fait est qu'il te semble désormais plus reposant d'être aux côtés de personnes plus simples d'esprit, pour reposer le tien déjà trop abîmé par sa complexité. Il fait d'ailleurs mention - à juste titre - de votre manière de régler vos tracas, à savoir combattre le mal par le mal, et c'est de ça aussi dont on parle dans ce cas.
C'est du moins ce qu'une part de toi semble considérer, cette part d'enflure encore bien évidente qui court encore ce corps qui ne ressemble en rien à ce qu'il a été auparavant. Le fait est que la pensée consciente se défie de l'inconsciente, qui elle, t'a amené à des choses que tu n'aurais pas faites si elle n'avait pas existé : échanger un regard entendu pendant votre entrevue avec les membres de l'Ordre du Phoenix, partager vos fonds de bouteille, ou même pire lorsqu'on te connaît, lui porter assistance. Noam a reçu la malédiction comme une bénédiction, à ton sens, sans doute parce que tu t'imagines qu'il a ainsi gagné en maturité par la souffrance. S'il a fallu passer par là de ton côté pour réaliser beaucoup trop de choses (et de ces choses, il en reste de non digérées), tu ne serais guère étonné qu'il en soit de même pour l'Omega à tes côtés.

Alors Noam est un crétin, certes, mais il a plus de cœur que t'en auras jamais, et de loin. C'est peut-être ça qui différencie les bons des mauvais, et c'est peut-être ça aussi qui te ferait l'envier, plus tard. Envier sa simplicité, envier l'affection qu'on peut lui porter — tu ne t'imagines pas que ça puisse en être, une boîte avec des morceaux de viande crue dedans. Donnée parfaitement éludée puisque instinctive, relayée à cette part de toi qui s'est réveillée.

Vous avez bien plus en commun qu'autrefois, c'est certain.

Tu récupères la flasque qu'il te tend, et tu la consommes sans grand engouement — mais Morgane que ça te fait du bien, de t'hydrater ainsi de si bon matin. Peu, c'est trop peu, mais t'irais pas lui soutirer tout ce qu'il a, votre échange est pour le moment assez équilibré. Tu l'entends mâchouiller à tes côtés, Argos humant un peu l'air — c'est vrai que t'aurais pu lui en filer, à lui aussi, mais tu comptes bien sur ses talents de chasseur pour l'y aider.
"Alors ?" Tu continues de regarder (sans vraiment regarder) le camp devant toi, y'a pas grand-monde qui s'excite là-dehors, à part vos deux carcasses douloureuses pour l'animer. C'est que Noam n'a pas dû être particulièrement aidant niveau nuisances, ils doivent sans doute rattraper ce qu'ils n'ont pas pu consommer. "C'était tout comme t'en avais rêvé ?" il ne comprendrait pas et tu t'es déjà fait à l'idée de ne pas lui parler de tout ça. Tout ce qu'il doit savoir, c'est que t'as fait un choix. T'enchaîner à un Alpha, cet Alpha en particulier, n'a pas été une réelle coïncidence.

Dans d'autres circonstances, la remarque du lycanthrope t'aurait certainement piqué l'ego, quant bien même tu crois savoir que ce n'est qu'à moitié sincère. Noam est comme ça, entier, et il n'a pas besoin de beaucoup de choses pour faire vriller les personnes qui ne se prennent pas pour de la merde. Un peu comme toi, en somme. Mais force est de constater que t'as bien changé, et que t'as bien senti qu'il n'y avait rien de méchant là-dedans. Il est ignare, et tu ne t'en offusque absolument pas. Au contraire, l'animal serait même tenté de lui écraser la tête dans l'articulation de ton bras, mais tu ne le fais pas -- ce n'est pas toi. "T'as pu faire des grands câlins à ton Alpha ou j'sais pas quoi là et bouffer le cul de ta meute ou comment ça s'passe ?" Ce sont ces mots-là qui te font lorgner dans sa direction, sans toutefois vraiment bouger la tête. Il sourit. Tu sais pas comment il fait ça, lui. "Pas la moitié d'un con." que tu railles à ton tour, et t'ignores bien les signaux manifestes d'un semblant de malaise -- t'as même pas remarqué à quel point il évitait ton regard, depuis… depuis que t'as été défoncé au dos par Alvarez (la plaie est encore là, en train de cicatriser sur ton flanc nu).

Le fait est que tu ne te rappelles de rien, c'est dire, et t'as l'idée - brève, certes - et saugrenue de t'imaginer que lui, Noam Harris, grand philosophe de la bouteille et de la lavande fraîche, puisse se souvenir de ses transformations et pas toi.
À jauger ce qui serait le pire, tu ne sais pas. Mais ton besoin de tout contrôler, jusqu'au fil de tes pensées (belle lubie, de quoi finir perpétuellement frustré) te fait grincer des dents, à l'idée que ton cerveau te joue ainsi des tours.
La seule personne à pouvoir te raconter, c'est Lucjan.
T'as pas envie de demander quoi que ce soit à Lucjan.

"T'as un flair moyen bof." c'est qu'il pourrait le sentir, tout ça, et y'a bien que l'odeur de ton Alpha qui traîne, d'Alvarez préfères-tu même l'appeler. De frais souvenirs te reviennent alors, ceux de sa main sur ta nuque et de ses propos sur la transition, qui avaient un peu trop à voir avec ces tartines grillées qui t'ont fait vriller. "Peut mieux faire." tu passes ta main abîmée sur la tête d'Argos à qui la langue pend d'un bonheur que tu ne partages pas tant. Trop de choses en même temps. Entre Shanti, la petite, la transformation, les morts à enterrer et les visions de ces mêmes morts ressuscités, y'a bien que ces moments-là pour subsister.

Le simili-silence se réinstalle, tu brasses de tes trop clairs l'espace, à nouveau, tirant ta nuque pour lorgner du côté opposé d'où se trouvait Noam.

"Quelle nuit de merde." lâches-tu comme une crevante évidence, mais pas moins rassurante à partager avec une aussi jeune recrue que toi. C'est peut-être l'idée de ne pas être tout à fait seul dans tout ça qui fait mieux passer le bail. Tu sais pas.
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Noam Harris
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Occupation : Fugitif et bouffon de la cour des Avengers. Peut-être que si la guerre cesse un jour, il pourra reprendre ses rêves et devenir joueur de Quidditch. Il n'y a bien que ça qu'il puisse faire.
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MessageSujet: Re: mauvais bail (logam)   mauvais bail (logam) EmptyDim 2 Jan - 23:17
mauvais bail
Dagobah - Fin août 2007
tw:langage cru, consommation d’alcool

"Pas la moitié d'un con." Noam n’est pas trop certain de comprendre d’où ça sort, ni pourquoi il lui dit ça, mais la pointe de raillerie dans la voix de Logan lui fait se satisfaire de cette brève réponse. Alors, il déglutit un nouveau morceau de viande et hausse une épaule avec un sourire similaire au précédent, avant de détourner de nouveau le regard vers le camp et de revenir à sa cigarette, en mâchouillant légèrement le filtre entre ses dents pour mieux en tirer une longue bouffée salvatrice. Et il se retient un peu de répéter sa question, peut-être sous une autre forme ; parce que Noam est sincèrement curieux quant au déroulé de ces nuits cauchemardesques quand elles se passent en compagnie d’autres… comme eux. Il est curieux, au sujet de ces histoires de meutes, d’Alpha, de hiérarchie, au sujet de ce qu’il pense être de simples rumeurs, celles disant que la transformation à plusieurs est moins douloureuse - il ne voit pas trop comment ça pourrait être vrai.

Noam est curieux, autant qu’il est horrifié de découvrir les dessous de cette malédiction.
Il n’a pas envie de savoir ce que les autres sont, ou font, quand ils laissent parler ces instincts que lui s’efforce à réprimer autant que possible. Parce que s’il sait, il craint de nourrir le grognement discret au fond de ses entrailles, ce même grognement d’où provient sa curiosité… Un autre instinct qu’il préfère tuer dans l'œuf. Fuck that.

"T'as un flair moyen bof. Peut mieux faire.C’était gratuit un peu ça non ?" Son regard revient à Logan, interrogateur, parce qu’encore une fois, il n’est pas trop sûr de savoir d’où ça peut bien venir sa remarque à la con. Et en même temps, pour une fois, ça ne le dérange pas trop d’être dernier de la classe à ce sujet ; au contraire, Noam préfère même étouffer ses super pouvoirs de lycanthrope, autant à grand coup de gorgées de Firewhisky que de cigarettes bien odorantes - ou encore à grand coup de déni, cela fonctionne aussi, a-t-il pu remarquer. "Mais en vrai ouais, et heureusement putain parce que tu pues la mort frère", ajoute-t-il en haussant un sourcil, comme si lui-même n’aurait pas besoin d’une bonne douche pour se débarasser de la couche poisseuse de sueur collant à sa peau.

Son odorat n’est pas incroyablement développé, et il fait tout pour, certes ; mais il l’est malheureusement assez pour que parvienne à ses narines l’odeur qui entoure Logan. Une odeur différente de celle qu’il lui a toujours connue, et même de celle qu’il connaît depuis sa transformation. Une autre odeur, presque trop intense et désagréable - celles d’autres loups, qui fait battre son coeur un peu plus fort, un peu trop fort même, et qui le rend légèrement nerveux.

"Quelle nuit de merde." Noam est un peu sorti de son effort pour ignorer l’effluve de Logan lorsque ce dernier rompt le bref silence qui s’est installé. Et il ne peut s’empêcher d’avoir une expiration amusée en tirant sur sa cigarette. "Sans déconner gars." Il souffle la fumée entre eux deux en secouant un peu la tête. Logan l’a voulu en même temps, sa merde, de quoi il se plaint ? Merde, pourquoi est-ce qu’il est si amer d’un coup ? Sûrement la fatigue ; sûrement aussi, un peu, cette odeur entêtante qu’il s’empresse de camoufler au travers d’une nouvelle bouffée de tabac. "En plus, les gens sont trop là “ouais t’inquiète ça s’arrange avec le temps, l’expérience et tout” alors que trop pas. Genre vraiment, c’est de la grosse merde à chaque putain de fois." Peut-être que Logan aurait besoin de paroles un peu réconfortantes, mais Noam n’y parvient pas vraiment, pas aujourd’hui, pas à ce sujet-là. Il n’arrive tout simplement pas à prétendre.

Alors il attrape la flasque de Firewhisky et en prend une rasade, histoire de faire un peu passer cette pilule amère, avant de la reposer sur la table entre eux. Il jette un rapide coup d’oeil à Logan, pendant une seconde de silence - il n’a jamais vraiment aimé ça, le silence, alors il reprend d’une voix un peu plus posée, peut-être un peu moins échaudée : "Du coup t’y es allé en mode bonhomme ou ils t’ont filé le truc qui fait que t’es conscient ? T’sais la potion tue-loup là ? Non mais parce que j’sais pas, Tony m’a proposé d’essayer, mais vas-y rien que d’y penser j’me chie dessus. Genre, se souvenir du bail, l’enfer un peu, non ?" Et pour souligner ses paroles, il lui tire une légère grimace un peu crispée, avant d’ajouter : "Bon après dans tous les cas c’est l’angoisse, donc bon."
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