BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 rude boy (kasmira)

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MessageSujet: rude boy (kasmira)   rude boy (kasmira) EmptyLun 25 Oct - 19:58
(rude boy) Les cumulus dégorgent et une pluie diluvienne s’abat sur la capitale sorcière. Apparaissant par le réseau de cheminées dans une lueur verdoyante, le couple Karkaroff élude le temps maussade. Pendu au bras de son épouse, le russe se meut dans la mêlée. Cette réception est un fardeau dont il se serait volontiers passé, mais il ne peut y couper. S’enlisant dans l’essaim mangemort, il reste de glace au milieu des rires gras et des verres qui s'entrechoquent. Lazarus est là pour la satisfaire. Leah et sa soif inétanchable de pouvoir. A mille lieux des ambitions de sadite dulcinée, ce soir il restera en retrait. Tous deux se déplacent dans la fosse aux serpents, la chevelure sombre de l’homme en parfaite opposition à celle de sa femme. Il se tient droit, ses larges épaules rehaussées d’une cape ébène. Son visage s’illumine faiblement lorsqu’il aperçoit leurs hôtes. Convenances, convenances, convenances. My compliments, Travers, dit-il solennellement, baissant la tête en guise de salutation entendue. Il laisse la mangemort prendre les rênes de la conversation et lui présenter une offrande. Anniversaire oblige. Seul son statut marital l'amène en ces lieux, puis Leah est douée à ce jeu-là, son cher époux déteste les mondanités.

Le regard argenté dérive, à la recherche de vin de sureau. Il s'arrête sur une silhouette féminine. Un sentiment déstabilisant de familiarité lui prend la gorge. Kashmira. Elle est donc en vie. Enchaînée à Marlon. Immobile, seules ses prunelles se meuvent, cherchant comment réagir alors qu’une dizaine de questions lui viennent. Ignorant la surprise puis l’indignation qui s’emparent de lui, la commissure de ses lèvres s’étire dans une distorsion voulue. Il doit aller la voir, mais ils ne sont pas seuls. Le myocarde serré, il hésite. Puis une idée lui vient. Ne quittant pas Mira de son champ de vision, il s’excuse auprès de la sorcière, déposant un baiser sur ses phalanges, lui promettant un verre. Soutenant la mascarade, il l’approche elle et son plateau de sa stature. Intimité ravalée, une main effleure un verre de cristal. Le fait tomber, les aspergeant tous deux de pourpre. Surprise feinte, il peste : What hap... Les paroles du slave sont simples mais réfléchies. Se détachant d’elle, leurs iris se croisent. Se comprennent. Mira étant née-moldue, il doit se cantonner à ce qu'il a craint depuis ses épousailles à Leah : un abject protocole auprès de ses proches. Dire qu'ils ont tout partagé. Tout, mis à part la liberté dont il jouit et qui lui permet de l'observer de haut à ce moment. Mimant un air sévère, il fait preuve de retenue et d'un toupet colossaux en s’adressant à elle : Are you going to clean that up? Faussement ennuyé, son oeil ne la quitte pas, prêt à la suivre.

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Kashmira Martillo
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Kashmira Martillo
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Âge : Trente-cinq ans (27/01/1972)
Occupation : Fuir les Bouffe-Cadavres, gueuler à pleins poumons, casser des gueules.
Allégeance : Celui qui gagne (Pseudo KOMODO / Membre de la Task Force de l'Ordre du Phénix)
Particularité : Anciennement maudite, désormais de nouveau normale, même si elle tient bien en apnée. (De 2003 jusqu'en décembre 2007) Maudite : des branchies lui sont poussées lorsqu’elle était trop loin de la demeure de son so-called propriétaire : depuis qu’elle s’est enfuie, elle ne peut respirer qu’en ayant une sorte de bulle d’eau en permanence autour de son cou, alimentant les branchies pour lui éviter de s’étouffer, tandis que ses voies de respiration humaines normales se sont bloquées de façon irréversible. Oh, et, à cause de ça, elle ne peut plus parler non plus.)
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MessageSujet: Re: rude boy (kasmira)   rude boy (kasmira) EmptyMar 26 Oct - 19:47
tw: ideation of death, jurons, violence (mention), maltraitance (mention), objectification

Quand Rodolphus Lestrange est apparu à l’entrée du manoir, tu t’es dit que ça sentait très mauvais. Et pour cause, le Mangemort était connu à l’Ordre du Phénix pour des crimes commis en riant, avec sa femme -désormais défunte, qu’elle brûle en enfer. Si bien que, forcément, tu n’étais pas spécialement ravie de le voir débarquer à l’improviste, en l’absence de Travers en prime. Il avait bien fallu l’accueillir avec la déférence que tu devais feindre -celle à laquelle tu étais réduite pour éviter sorts impardonnables et autres réjouissances- et constater qu’il prenait possession des lieux avec un naturel glaçant (voilà peut-être pourquoi il te faisait vraiment peur).

La nouvelle tombe. Tu déglutis alors que tes yeux s’écarquillent.
Il a prévu d’organiser l’anniversaire surprise du maître de maison, la semaine prochaine, et s’entend à ce que vous vous chargiez de tout préparer (nourriture, essentiellement -il se chargera de tout ce qui est décoration, puisqu’il ne peut faire confiance à votre goût impur) sans mettre la puce à l’oreille du véritable maître des lieux. Évidemment, il aurait préféré ne pas devoir s’appuyer sur un elfe de maison et une sang-de-bourbe, dit-il, mais il n’a pas d’autre choix s’il veut être vaguement discret.
Bien entendu, il se chargera de prévenir et d’amener les invités.
Évidemment.

À force de côtoyer Travers, tu es prête à mettre ta main au feu qu’il va être forcément ravi de cette charmante attention. (non)
Tu te fais une note mentale de raser les murs pendant cette foutue réception. Il ne manquerait plus que tu ouvres un peu trop ta gueule, te fasses un peu trop remarquer, pour que le reste de la semaine soit un enfer. Mais bien sûr, tu n’en souffles mot à Monsieur Lestrange, qui se moque bien de ce qu’une domestique née-moldue peut penser de cette histoire. Déjà qu’on a été bien aimable de te laisser la vie sauve…
Il va falloir que tu te blindes mentalement pour survivre à cette soirée qui s’annonce pénible.

* * *

La soirée est arrivée à une vitesse que tu n’avais pas anticipée, et ce n’est que lorsque tu prends un instant pour respirer et repenser à ce qu’il se passe autour de toi, pour constater que vous y êtes, à cette fête d’anniversaire surprise voulue par Rodolphus Lestrange. Enfin, toi, tu n’es finalement qu’un meuble, sur laquelle on ne pose pas vraiment le regard. Ça t’arrange bien, parce que ça grouille beaucoup trop de mangemorts et de sympathisants de Voldemort dans la salle de réception (ordinairement vide) à ton goût. Autant qu’ils ne t’adressent pas un regard et soient trop concentrés sur leurs souvenirs communs de chasse de moldus ou d’hybrides pour ne pas trop s’attarder sur toi. Tu es chargée de passer avec des coupes de vin de sureau pour le moment, mais il y a un nombre de plateaux qui n’attendent que toi alors tu fais ce que tu peux pour être rapide, efficace, discrète, habile. Sans baguette, confisquée depuis ton arrestation, tu ne pourrais même pas te défendre si quelqu’un venait à avoir l’envie de s’en prendre à toi, et tu sais pertinemment que pas une de ces enflures ne lèverait le petit doigt pour toi (quelque part, une petite voix te susurre, pernicieuse, que Marlon Travers s’est bien chargé de tuer un des rafleurs qui t’avait livrée chez lui, mais tu sais bien qu’il ne l’a pas tué pour toi).
Alors tu ravales ta haine de ceux au pouvoir en ce moment, tu te retiens de jurer à qui mieux-mieux, tu te fais oublier, ombre presque invisible, tu fuis tous les regards, pour ne surtout pas leur donner des idées. Tes cheveux bruns sont longs en ce moment et couvrent ta nuque où la cicatrice blanchie pourrait vraiment te desservir, et ta livrée noire de domestique est tout à fait correcte, rien d’extravagant, rien de remarquable. Tu étouffes le sentiment qui te serre le cœur que si tu savais faire une bombe, si tu avais eu un contact avec ceux de l’Ordre, tu aurais pu leur dire, pour cette réunion, tu aurais même pu les faire sauter, tous ces connards et leurs idées dégueulasses, tu te serais sacrifiée sans même réfléchir une seconde. De toute façon, foutue pour foutue…

Tu as dérivé dans tes pensées. C’est la seule explication qui te vient lorsque le bris de verre et la sensation soudaine d’avoir les mollets trempés par tu-ne-sais-quel liquide te ramènent à l’instant présent. Ne reconnaissant pas la voix tout d’abord, tu regardes brusquement le sol, interdite, les yeux écarquillés, et tu manques de renverser le reste du plateau à cause de ta stupeur (mais tu réussis à tout maintenir en équilibre, tout ira bien, pas de réactions en chaîne).
Putain, on vous regarde et toi, tu es blanche de peur.
Tu relèves enfin les yeux vers l’homme le plus proche de toi : celui dont la maladresse a dû faire tomber le verre parce que tu le jures tu avais beau être dans tes pensées tu faisais attent— Laz ?!!! Tu viens de le reconnaître et la surprise te cloue sur place pendant deux secondes à peine (les autres qui observent la scène croiront simplement que tu es terrifiée).
Laz.
Ici.
Laz, ici ?!
Laz, mangemort ?!
Bordel mais—
Et pourtant, les yeux dans les yeux, tu veux croire à autre chose. Une tentative de diversion de cette espèce de couillon, la seule solution pour que vous puissiez causer sans que ce soit louche.
Il faut que tu reprennes contenance, vite, vite sinon tu vas vraiment vous mettre dans la merde. Cette prise de conscience fait que tu respires de nouveau, reprends ton souffle le plus silencieusement possible alors que tu bredouilles des excuses qui ne sont absolument pas ce que tu as envie de lui HURLER à la gueule (parce qu’il aurait pu trouver une autre solution que d’attirer l’attention sur toi). I’m so sorry, Sir, I— I— Please forgive me I will— - Are you going to clean that up? te coupe-t-il et ta fureur à son égard atteint désormais son paroxysme, madrée pourtant de cette compréhension qui te retourne l’estomac.  I, uh— Yes, yes, yes of course— But I don’t— have my wand qu’elle aurait pu dire, mais elle se retient de justesse : les nés-moldus n’ont pas de baguette, et dans ce putain de milieu de connards de merde, on a tendance à dire qu’ils les ont volées. Autant ne pas prêter le flanc à ce genre de remarques de la part d’autres fumiers du secteur. Tu lui fais signe, après avoir regardé un peu partout autour, comme pour t’assurer que Marlon Travers of all people n’avait pas repéré l’impair que tu venais de commettre (parce qu’il était évident qu’aux yeux de toute cette joyeuse troupe de salauds que tu ne pouvais être que la seule fautive, face à un sang-pur tel que Karkaroff) : Please, sir, will you follow me? I’ll find a towel, I swear. I will clean that up. Ton pas est rapide, et tu t’assures de ne pas plus renverser de coupes, posant le plateau sur le guéridon de l’entrée, le temps de guider Lazarus un peu plus loin dans le rez-de-chaussée, c’est-à-dire dans la salle d’eau à côté des Cuisines (celle-là même où l’elfe-de-maison t’a menée le soir où les rafleurs t’ont offerte à Travers).
Évidemment, tu jettes un regard dans le miroir devant lequel vous passez dans l’entrée, comme pour t’assurer qu’il n’y a pas des yeux curieux qui vous suivent : après tout, il n’y a aucun doute à avoir dans cette affaire, tu es probablement terrifiée à l’idée de te faire châtier par le sang-pur pour ta maladresse et tu vas évidemment t’empresser de nettoyer tout ce que tu peux nettoyer sans magie. Tu le précèdes dans la salle d’eau, donc (pas extrêmement grande, comprenant un toilette, une douche et un lavabo), et le laisses juger si la porte doit rester ouverte ou fermée. Quoiqu’il en soit, la première chose que tu lui dis maintenant que vous êtes hors de ce foutu panier de crabes, c’est un chuchotement qui a tous les attributs d’un hurlement contenu, un très sincère : Are you completely out of your FUCKING mind ?!! What the FUCK were you thinking, seven hells?! Tu te laisses tomber sur le siège des cabinets dont le capot est rabattu, poses tes coudes sur tes genoux et tu te prends la tête dans les mains, soupirant profondément, avant de relever la tête vers ton vieil ami dont tu ne sais pas vraiment à l’instant si tu veux lui sauter au cou pour l’enlacer ou l’étrangler : What are you even doing here? Don’t tell me you took this fucking Mark! C'est que, malgré la lueur dans ses yeux, tu as vraiment peur, quelque part, que celui avec qui t’as tant partagé soit devenu un autre, du même acabit que son père.


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MessageSujet: Re: rude boy (kasmira)   rude boy (kasmira) EmptyJeu 28 Oct - 3:12
(rude boy) La tête haute, il la suit l’air suffisant. Émotions invariablement ravalées. Tout pour dissimuler ses sentiments. La joie de croiser à nouveau le regard ambré de la sorcière. La reminiscence de leur jeunesse par l'odeur de ses longs cheveux. Puis la terreur de la savoir entourée de vipères et lui incapable de l'en protéger. Ils trimballent derrière eux des années d'amitié pure et sincère. Des marches réconfortantes au bord du lac de Poudlard aux rires alcoolisés aux Trois balais, la lionne et lui partageaient tout. Son compas. Sa meilleure amie. Leur adolescence semble loin, à présent. La guerre a ravagé leurs vies. Emporté leur liberté. Une tragédie. La cruauté dont il fait preuve envers elle lui serre douloureusement la gorge. Condamnés à échanger en retrait, ils traversent un couloir. Ils se retrouvent dans une salle de bain où ils tiennent à peine. Karkaroff lève les orbes au plafonnier avant de fermer la porte derrière eux. Il ne manquerait plus qu'on pense qu'il la conduise en cet endroit  pour profiter d'elle. Écartant l'ignominieuse idée de son esprit, le poignet tourne baguette en main. Ils ne manquera l'occasion de leurs retrouvailles, si piteuses soient-elles, pour rien au monde. Assurdiato, le murmure est à peine audible. Sortilège savamment lancé, ils peuvent dès lors parler. Les insultes fusent et un rictus soulagé s'esquisse sur son visage. Rassuré malgré l'incertitude. Elle reste fidèle à elle même, sa réaction se voulant aussi abasourdie que lui. Un fait presque rafraîchissant, pour lui qui étouffe, sous le joug mangemort depuis l'assassinat d'Igor. I glitched. Mot typiquement moldu usé à son contact. Le vocabulaire appris auprès d'elle lui a manqué. Elle lui a manqué. Sa présence, si furtive soit-elle, irradie son être. Secouant ses boucles brunes, il se penche au-dessus d'elle. Ses pupilles se perdent dans la contemplation de son minois. Ses lippes forment une demi-lune tandis que son regard traduit toute l'inquiétude d'un frère. I asked you to leave years ago. Why are you here?

Pour la première fois depuis, il s'exprime. Parler sans masquer quelconque opinion. Ou raison. Un poids se lève de ses épaules d'Atlas. Are you trapped? Or are you acting like Travers’s maid until the circus ends? Is he hurting you? Les questions sont posées, directes. Il cherche à comprendre ce qui l'amène dans les filets de Marlon. Quelle attitude adopter, également. Le russe a beau ne pas se mêler à la résistance, il ne peut pas rester les bras croisés. Mira le questionne et il fronce les sourcils en réponse. I didn't. Il lui montre son avant bras. Vierge. They twisted my arm into marrying one though, a blonde Irish one. That was shortly after they killed my father. She is pathologically psychopathic. Il soupire. N'a jamais mentionné les faits jusqu'à ce jour. Traumatismes étouffés dans l'oeuf. I missed you, lion pal. I'm sorry you're in this mess. Where’s Thomas anyway? Does he know about this?

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Kashmira Martillo
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MessageSujet: Re: rude boy (kasmira)   rude boy (kasmira) EmptyJeu 28 Oct - 22:47
TW: idéalisation de mort (mention), sacres & jurons
Toujours assise sur les toilettes, capot fermé, tu relèves la tête à la réponse presque automatique de Laz et tu l’observes alors qu’il vient de te sortir un mot parfaitement moldu.  I asked you to leave years ago. Why are you here? Tu l’observes, lèvres pincées, stupéfaite qu’il ne sache pas. Abasourdie qu’il ne comprenne pas pourquoi tu n’es pas partie, pourquoi t’as voulu rester chez toi, dans ce monde qu’on te refusait soudainement, alors que tu n’avais rien fait à personne. Ça te coupe la chique qu’il ne puisse pas percuter. Et vu que t’es silencieuse, il continue, t’interroge, te presse de questions qui trahissent son incompréhension (son inquiétude pour toi ?).  Are you trapped? Or are you acting like Travers’s maid until the circus ends? Is he hurting you? Ton visage retombe vers le sol, et plutôt que d’y répondre tout de suite, tu laisses leur goût amer envahir l’intérieur de ta bouche, et à la place, tu réponds à ses questions par une de ton cru, agressive, à moitié accusatrice, sur cette putain de Marque des Ténèbres que 90% des convives de cette putain de soirée d’anniversaire arborent fièrement.  I didn't., dit-il, prouve-t-il en montrant son propre avant-bras, et il t’arrache un soupir de soulagement, et un Jesus fucking christ. que ta mère n’apprécierait que moyennement. (Quoique, ta mère préfèrerait te savoir jurer à qui mieux-mieux que t’imaginer morte, sans doute.) Tu ne l’interromps pas alors que tu le fixes et qu’il explique sa situation assez inconfortable.  They twisted my arm into marrying one though, a blonde Irish one. That was shortly after they killed my father. She is pathologically psychopathic. I was indeed going to say she doesn’t look very nice., que tu railles, comme pour éviter de concevoir ce qu’il vient de t’expliquer. Il est piégé aussi. Moins que toi, ou plutôt pas de la même façon. Tu as du mal, néanmoins, à vraiment concevoir les similitudes de vos situations respectives, tant tu es salée vis-à-vis de la tienne (écœurée de constater que tu as fini par t’y résigner).

Laz continue sans que tu ne reprennes la parole, ton regard oscillant entre le sol carrelé, ses chaussures, et sa gueule. I missed you, lion pal. I'm sorry you're in this mess. Where’s Thomas anyway? Does he know about this? À toi de soupirer et d’avouer, sans trop tourner autour du pot, sans vraiment savoir ce que tu peux lui dire (parce que ça pourrait être un sale tour des mangemorts aussi, ça, hein ? Comme si tu savais encore où étaient les planques de l’Ordre, qui avaient forcément dû changer après ton arrestation.) I— I don’t know where Tommy is. Tu relèves les yeux vers Laz, coudes sur tes genoux, et tu soupires profondément encore, joignant tes mains. I told him to leave me behind., que tu pourrais dire froidement. We were separated at some point in december 1999, during a diversion for the Order. Tu repenses à la question qu’il t’a posée plus tôt, et tu te redresses, toujours assise néanmoins, croisant les bras contre ton buste. Tu déglutis, et puis tu lâches (craches, presque) : I know damn well what you told me years ago. But they killed my little sister and I wasn’t gonna let them get away with it, was i? So yeah… We joined the Order of the Phoenix right after that and… Tu hausses les épaules, fais un moulinet avec une de tes mains, avant de te la passer sur la nuque, avec une moue gênée : Well… Let’s just say my luck ran out. But you know… It’s… I’m not gonna say I’m comfortable, I’d be lying, but it could probably be worse. I’m not a big fan of Death Eaters reunion, but Travers is rather… shy or something? And as long as I don’t remind him of my existence, or make reference to Azkaban, it’s okay. Tu ne lui dis pas que l’année dernière, tu as eu un peu trop tendance à faire ça, parce que tu avais besoin de voir si t’arriverais à le pousser à bout, à obtenir une délivrance qui, certes ne règlerait pas tout, mais serait peut-être plus simple que cette situation d’entre-deux où tu étais. Tu en étais revenue en ce moment, mais tu te savais assez fragile sur ce plan… Et puis jusqu’à maintenant, tu n’avais pas vraiment eu de raison de croire que ça pourrait s’arranger autrement qu’avec la victoire de l’Ordre, qui semblait bien loin d’arriver… And I missed you too, mate. Tu lui offres un vrai sourire (enfin, un peu forcé, but hey, c’est déjà ça). T’aurais certes préféré qu’il vérifie avec toi avant son coup fumant mais pour l’heure, ça ne faisait quoi, qu’une minute que vous étiez là-dedans…
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MessageSujet: Re: rude boy (kasmira)   rude boy (kasmira) EmptyLun 1 Nov - 2:45
(rude boy) Les jurons fusent. Une chance que la salle d’eau ait été insonorisée par un sortilège. Ils ne disposent néanmoins pas de retourneur de temps et les minutes s’écoulent telles des poignards. Damoclès en personne ne saurait prédire le temps qu’il leur reste. Hagard, Lazarus se détache du mur contre lequel il s’est adossé, l’œil posé sur la née-moldue, assise sur le siège des toilettes. Le myocarde se tord au fond de sa poitrine, partagé entre l’euphorie de leurs retrouvailles et le trouble de la découverte. Son hyménée est brièvement mentionnée et, à la plaisanterie de Mira, Karkaroff étouffe un rire nerveux, préférant ne pas s’attarder sur le sujet. Il ne vaut mieux pas qu’elle sache tout de son union forcée, puis, ils n’ont pas le temps. Jaugeant la situation, le serpent s’exprime, l’assaillant de questions. De ses hautes sphères il tâche de saisir ce qu’elle a traversé. Sans surprise, son vécu est l’égal d’autres de ses semblables, un mot qui ne manque pas de lui couper le souffle. L’échange dérive sur Thomas, le troisième mousquetaire, qu’il n’a pas non plus croisé depuis l’exécution d’Igor. Elle ignore où il se trouve, l’affirmation semble presque suspecte, mais il ne peut lui en vouloir. Après tout, il est entouré de mangemorts. Leur interaction seule semble équivoque. Le soupir est partagé alors qu’il s’accoude au lavabo, jouant sans y penser avec sa main qu’il caresse de ses phalanges. Le contact lui a manqué. Elle lui a manqué. L’idée qu’elle ait pu se trouver juste sous son nez toutes ces années et qu’ils se soient manqué l’attriste. Celle qu’on l’ait traité comme une souillon voire pire une ennemie publique l’enrage. Il s’agit de Kashmira, son amie la plus proche à Poudlard. Celle avec qui il descendait des bières à Pré-au-Lard. La personne à qui il écrivait pour tout et rien à la fois. Une sorcière accomplie et en somme un être humain réduit à de l’esclavage déguisé. Ironie du juriste à qui on a arraché la justice, il observe les affres du régime sur l’existence de sa meilleure amie sans pouvoir agir. Ministère pourri jusqu’à la moelle.

L’Ordre du phénix, crache-t-elle. Bien sûr. Ses billes argentées roulent vers le plafonnier, exaspéré par l’aveu. Exaspéré et terrifié à la fois, il écoute douloureusement son récit. S’il ne s’y attend pas, le traumatisme de la disparition de son père rend le conte d’autant plus horrifique. Il connait seulement une partie de ce qu’elle a vécu. Contrairement à elle, il n’a pas fui ou été particulièrement menacé. Concevoir ce qu’elle a traversé le dépasse. You did what? Merlin, Mira. I’m really sorry to hear about your sister and what you’ve gone through, but joining the Order could only be a suicide mission. Il pointe la baguette sur leurs nippes, dont le vin se détache. I’m glad you’re alive, still, souffle-t-il. Se relevant, il songe à l’éventualité d’une découverte de leur converse. Please tell me your rebel friends have at least taught you occlumency? I do not want to obliviate this conversation. Poursuivant, il ajoute dans la précipitation : We’re running out of time. Is there anything I can do for you right now? I mean, I cannot promise you some grand rescue plan, the Karkaroffs, including my daughter, have a dagger standing above their heads since my dad was killed, but I’ve become a rather experienced legilimens. I might be able to dig around until I find a possible lead to get you out of here, that is if you’re willing to go through it again. Il marque une pause. Otherwise, how often do you go out grocery shopping? I also wonder if Marlon would accept some sort of trade. Say if I told him I find you particularly helpful and want you to work at mine or something? Les propos roulent de sa bouche et finissent par l’estomaquer. La mâchoire se serre. Ils parlent d’elle comme d’une commodité. Fait intolérable pour Lazarus, visiblement agacé. Comment elle se sent ?

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Kashmira Martillo
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Particularité : Anciennement maudite, désormais de nouveau normale, même si elle tient bien en apnée. (De 2003 jusqu'en décembre 2007) Maudite : des branchies lui sont poussées lorsqu’elle était trop loin de la demeure de son so-called propriétaire : depuis qu’elle s’est enfuie, elle ne peut respirer qu’en ayant une sorte de bulle d’eau en permanence autour de son cou, alimentant les branchies pour lui éviter de s’étouffer, tandis que ses voies de respiration humaines normales se sont bloquées de façon irréversible. Oh, et, à cause de ça, elle ne peut plus parler non plus.)
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MessageSujet: Re: rude boy (kasmira)   rude boy (kasmira) EmptyLun 22 Nov - 21:28
Tu le regardes, et tu te dis que physiquement il n’a pas vraiment changé depuis vos années à Poudlard. Bon, bien sûr, il a laissé pousser la barbe (et ça lui va pas trop mal), mais dans le caractère, dans ses réactions, dans le regard inquiet qu’il pose sur toi, tu sais bien que c’est toujours le même, derrière ses atours de bien intégré à la société inégalitaire du régime des Ténèbres. Tu le connais bien.
Tu comprends d’ailleurs bien qu’il soit horrifié d’apprendre que tu as rejoint l’Ordre du Phénix (pas toute seule, évidemment, mais bon, t’es la seule à lui faire face à l’instant). Alors qu’il parle de mission suicide, tu esquisses une moue un peu pincée, comme pour signifier, sans le dire, que ça fait belle lurette que t’as décidé que ça valait le coup de te lancer à corps perdu dans cette lutte pour l’égalité et le respect de chacun. Suivant d’un regard un peu absent le mouvement de sa baguette qui fait disparaître les tâches, tu songes brièvement que ça risque de vous trahir en partie, sur l’usage de la magie… Mais qu’importe : la soirée est trop importante pour les sangs-purs pour qu’on s’intéresse vraiment à ta tenue qui ressortira plus ou moins immaculée. Laz s’enquiert ensuite de savoir si tu maîtrises l’occlumancie, et un ricanement gêné est ta première réponse à sa réflexion : There was no time for that, friend., avoues-tu en haussant les épaules.
De toute façon, c’est pas comme si tu avais encore quelque chose à leur apprendre : toutes les planques ont changé, les quelques noms que tu connais dans la Résistance sont déjà tous blacklistés depuis des années, ça fait un petit bout de temps que tu n’as pas été interrogée, qu’on ne te soupçonne plus d’avoir des liens avec l’Ordre.

Tu ne demanderais que ça.
Qu’ils sachent, au moins l’un d’eux, que t’es encore en vie.
Que tu n’as rien oublié de ton engagement, de ta rage.
Que t’es juste bloquée, impuissante, affaiblie.

T’as un petit sourire triste, parce que la perspective qu’il te lance un oubliettes a quelque chose de dramatique dans cette histoire. C’est t’accorder trop d’importance que de s’inquiéter qu’on fouille dans ton esprit encore maintenant, à l’issue d’un banal accident de vin. Tu ne le coupes pas, néanmoins, parce que le temps presse, et lui comme toi en êtes parfaitement conscients. Tu réfléchis, bien sûr, aux hypothèses qu’il pose, aux pistes qu’il suggère, tâchant de mettre de l’ordre dans tes pensées naturellement confuses depuis plusieurs années. Et puis, il t’interroge sur tes sorties courses, sur un possible échange avec Marlon et… Ce n’est pas que tu te figes, tu commences à être habituée à être considérée comme une chose, un objet, voire un instrument lorsqu’il s’agit de te faire faire du ménage ou de la figuration. Mais il y a néanmoins une sensation glaçante qui te parcourt alors que tu te demandes s’il faut forcer un sourire sur tes lèvres pour ne pas paraître trop triste. L’inquiétude de Laz te touche, et tu sens bien qu’il est pieds et poings liés…
Tu voudrais pouvoir lui demander sa baguette, et aller en tuer deux ou trois avant de crever.
Mais une autre pensée s’est immiscée dans ta détermination fraîche d’il y a dix minutes ou une heure. Parce que Laz, quoi que tu fasses, où que tu sois, quoi qu’il arrive, est encore et toujours associé à l’autre membre de votre trio inébranlable, de jeunes couillons de Poudlard, que vos maisons ennemies n’ont nullement empêché de tisser une amitié profonde, durable, sincère. Et lorsqu’il t’a demandé s’il pouvait faire quelque chose, une évidence, que tu essaies d’étouffer en ton sein, pour ne mettre personne en danger, sillonne pourtant jusqu’à tes lèvres, passant outre tous les dangers vers lesquels tu les envoies, inconsciente : I don’t know about what Marlon would do, if you were to ask him about me. I… I’m not sure I need that kind of attention right now., passant une main un peu nerveuse contre ton cou, tu effleures la cicatrice sur ta nuque, toujours dissimulée à Laz par tes longs cheveux sombres. Could you…  C’est une connerie. Tu devrais pas le mêler à ça. Tu devrais le laisser tranquille, il a une fille, c’est dangereux, peut-être qu’il ne voud— si, bien sûr que si il voudra bien, c’est Laz bon sang, c’est Laz, alors justement, il vaudrait peut-être mieux que tu ne demandes pas, mais c’est trop tard, parce que tu es lancée, parce que tu as happé son regard en reprenant la parole un peu hésitante. Could you find Tommy ? I need you to find him. I need you to tell that I … that I am still alive. That I’m fine. Tu ne l’es pas, mais tu ne veux pas que ce crétin de Brisbane vienne te  chercher. I need you…, tu renifles, I need you to tell him not to come looking for me. La tête que tu avais baissé en disant ses mots reste tournée vers le bas, parce que tu n’oses pas vraiment affronter le regard de Lazarus. You said it yourself, joining the Order was foolish and if he… if he comes here… he… he’s gonna get killed, prononcer ces mots, c’est l’horreur, un peu comme si tu le voyais, là, étendu raide et inerte à tes pieds. Tu inspires une nouvelle fois, renifles, et relèves les yeux vers Laz, un peu plus déterminée, prête à recevoir sa promesse, si promesse il y a : Can you do that?
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