BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

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 dirty paws (indian)

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Amabella Shacklebolt
DEATH EATER
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MessageSujet: dirty paws (indian)   dirty paws (indian) EmptyVen 22 Oct - 15:47
dirty paws
flashbacks | @göran falk


juillet 1979 « Et que j’vous reprenne pas à ramasser des merdes de wyvernes ! » La voix claque autant que les lupacolpus informulés qui fusent pour tirer l’oreille de ses deux gosses, penauds et blancs de peur, histoire de les forcer à rentrer immédiatement dans la maison. Elle ferme la porte de la petite baraque derrière elle, la verrouille tant qu’à faire, et repart vers les enclos, pour aller rattraper leurs conneries, en pestant. Elle est furax, Indiana, là. Parce qu’à devoir gérer Iris et Hyacinth toute seule, depuis deux ans déjà, elle se retrouve à devoir leur sauver la couenne un peu trop souvent ces derniers temps, alors que l’été vient tout juste de démarrer. Elle espérait qu’Iris montrerait un peu plus l’exemple, mais son aînée est toute excitée d’aller à Poudlard dès le 1er septembre, et doit vouloir anticiper les moments qu’elle ne passera plus avec son frangin, qui n’a que huit ans pour l’heure, quitte à faire toutes les bêtises possibles et imaginables, même celles qu’on leur a toujours interdit de faire.

Si elle avait pas été là à temps…

La pensée la frappe d’un coup, à travers toute sa colère. Maintenant loin du regard de ses marmots, Indiana s’arrête de marcher et avise rapidement le premier arbre du secteur, contre lequel elle se pose un instant, appuyant l’arrière de son crâne contre l’écorce et ravalant des larmes qui lui viennent alors qu’elle se sent nulle, nulle, nulle, d’avoir manqué de perdre ses crétins de gosses parce qu’elle ne les surveillait pas assez sérieusement et qu’elle est tout le temps en train de bosser, et parce que -surtout- elle bosse dans un élevage de wyvernes et que c’est clairement pas l’endroit pour faire grandir des enfants. Elle inspire bientôt, une fois la vague de dégoût d’elle-même passée, et de ses grandes mains, elle essuie ses joues et ses yeux, utilise tant qu’à faire le revers de sa manche pour s’essuyer aussi le nez et renifler. « Allez, on va pas y passer mille ans. », s’ordonne-t-elle, pour se sortir de cet état de merde et reprendre courage et contenance. Elle se redresse donc, se passe une main dans les cheveux, finit par les attacher (ils sont longs à cette époque) un peu grossièrement, et reprend son chemin jusqu’à l’enclos-cage des bébés wyvernes tout en enfilant ses gants en peau de boutefeu. Une fois au niveau de l’enclos, elle passe le plastron de protection, et va pour entrer quand une voix familière la hèle : « Diana ! - Quoi encore putain. », grommelle-t-elle à voix basse, en refermant la grille et en se retournant vers Thorntooth, qui arbore un sourire très aimable (et donc très louche) et arrive à sa hauteur, accompagné d’un type qu’elle ne connaît pas. « Tout se passe bien ? - Oui oui esquive-t-elle en croisant les bras j’passais vérifier que les bébés mangeaient correctement. », un mouvement de la tête qui semble indiquer les wyvernes de petite taille au fond de l’enclos. Le regard du co-fondateur de l’élevage de Llewyn suit le mouvement brièvement avant de revenir à elle, et de reprendre le fil de ce qu’il voulait dire : « Oui bon : laissez-moi vous présenter notre nouvel employé, Göran Falk (qu’il prononce bien sûr Guo-ranne Folk) B’jour. qu’elle lui adresse, alors que Thorntooth poursuit : Göran, voici Indiana Greenhall- - Ferris. qu’elle corrige du tac au tac, et Thorntooth l’observe un bref instant, la moustache brune frémissante : que… Oui ! Oui bien sûr, excusez-moi Diana : Indiana Ferris, évidemment, où avais-je la tête. Hrm, bref, elle est avec nous depuis 15 ans, et c’est la superviseuse de l’équipe. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, c’est vers elle que vous devez vous tourner. D’ailleurs, Diana - Oui ? - Vous alliez vous occuper des petits, là ? Vous ne voudriez pas lui montrer, tant qu’à faire ? On m’attend au Ministère. » Comme d’hab, ça pue la flemme de continuer à faire le tour. Après 15 ans, Indie connaît bien son patron, et vu que pour une fois c’est demandé à peu près poliment, elle se plie au jeu : « J’m’en occupe. »

Thorntooth ne se le fait pas dire de fois, bafouille un truc comme quoi Guoranne est entre de bonnes mains, et puis se tire en transplanant. Indie est un peu forcée d’embrayer, et la voilà qui détaille la tenue du nouveau d’un œil circonspect : « Va t’falloir des protections. Sers-toi là-dedans. » constate-t-elle en indiquant d’un index tendu une caisse en bois dans laquelle une dizaine de protections de tout type sont entassées. « Prends genre -ouais- des gants et un plastron comme moi. Pi les jambières, là, ouais, mais rien de trop épais. C’est des petites, là, ça devrait pas trop cramer. Dis donc, t’as l’air au point : tu t’es déjà occupé de dragons ou quoi ? »
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Göran Falk
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Göran Falk
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MessageSujet: Re: dirty paws (indian)   dirty paws (indian) EmptySam 23 Oct - 13:54
Thorntooth est un gars antipathique qui ne respire franchement pas la droiture. Par conséquent, il te plaît. C’est exactement ce qu’il te fallait : un type qui ne s’intéresse pas à toi et t’accepte dans son élevage sans rien vouloir connaître de ton passé. Tu t’es pointé y a moins de deux jours à l’entrée du domaine en disant qu’un ami d’un ami t’avait dit qu’on cherchait ici de la main d’œuvre et c’est passé crème. Probablement parce que la besogne est ingrate et mal payée mais peu t’importe. Après ton séjour légèrement chaotique en Indonésie où la bande de Farid a mis ta tête à prix, il te fallait un point de chute discret où faire profil bas (idéalement situé à l’autre bout du continent eurasien, histoire de prendre un maximum tes distances). Thorntooth, donc, auprès de qui tu marches, monologue régulièrement à propos des wyvernes sans vraiment attendre de toi la moindre répartie, ce qui tombe plutôt bien vu que t’as ni envie de causer ni vraiment l’anglais facile. De sa diarrhée verbale pleine d’emphase t’as surtout retenu les tâches qui t’incombent et ta place dans la pyramide hiérarchique (tout en bas, au ras du sol).

Ce qui vous amène au second point : celle à qui tu rendras directement compte. Vous la rejoignez assez vite et tu peux pas t’empêcher de n’avoir d’yeux que pour… les bébés dont elle cause. Même après que ton employeur ait enchaîné, tu continues de lorgner sur les petits dragons en jaugeant, dans le plus grand des silences, combien chacun d’eux pourrait valoir sur le marché noir. Pas que tu comptes les larronner (quoique) vu que t’es là pour te faire oublier quelques temps du karma mais t’es tout émoustillé de voir autant de marchandises, de dragonneaux pardon, aussi bien portants. Il faut que Thorntooth t’écorche le patronyme pour t’arracher enfin à la contemplation des créatures. Ta gueule s’est ouverte sur un juron de ton patois que tu ravales seulement par intérêt (insulter son patron dès le premier jour, bof), avant d’imiter la cordialité brute et concise de ton vis-à-vis que tu salues à ton tour d’un signe de tête. « Göran », par les dieux, s’il continue comme ça, discrétion ou pas tu te le fais, « voici Indiana GreenhallFerris », tu coules un regard à l’endroit de ton employeur, te demandant très sérieusement si son problème avec les noms n’est pas tout simplement un toc. « Oui ! Oui bien sûr, excusez-moi Diana : Indiana Ferris, évidemment, où avais-je la tête. Hrm, bref, elle est avec nous depuis 15 ans, et c’est la superviseuse de l’équipe. » A mesure qu’il te la présente, tes yeux reviennent sur elle sans trop se presser, la détaillant de haut en bas et ne t'en cachant pas. Elle a l’air capable, même si tu te demandes comment on peut rester quinze ans dans un trou pareil, à la botte d’un type comme Thorntooth (t’omets bien évidemment le détail de la passion, vu que t’en as pas et que ça ne te parle donc pas). « Si vous avez besoin de quoi que ce soit, c’est vers elle que vous devez vous tourner. » Nouveau signe de tête. « (…) Vous alliez vous occuper des petits, là ? Vous ne voudriez pas lui montrer, tant qu’à faire ? On m’attend au Ministère. » Oui, tiens, bonne idée. Qu’il déguerpisse avant d’estropier une troisième quatrième fois ton prénom ou c’est lui qui va finir boiteux.

Une fois seuls, tu plonges dans le bain direct et sans t’en plaindre. Après l’heure soporifique passée en compagnie du mirliflore t’as besoin de te dégourdir les jambes et de passer à l’action : ni une ni deux, t’empoignes les protections dans la caisse en bois que la superviseuse t’indique puis t’en équipes en écoutant d’une oreille distraite ses indications. « Dis donc, t’as l’air au point : tu t’es déjà occupé de dragons ou quoi ? » Tes bras ont ralenti leur course comme si on t’avait pris la main dans le sac et tu finis par lever ta gueule vers Indiana. Un mec fin et subtil aurait longuement pesé le pour et le contre de révéler un centième de ses activités illégales à sa supérieure hiérarchique mais au sourire que t’alignes, un rien crâneur, c’est comme qui dirait foutu. « Ouais », tu rétorques, révélant enfin ta grosse voix éraillée par le long silence observé depuis ton arrivée, « si on veut. » Parce que t’es pas totalement stupide non plus. Tu gardes pour toi la teneur de cette ‘occupation’. Elle a l’air d’aimer ses bestioles, alors autant lui épargner tes récits cruels qui pourraient la tenter de te balancer à Thorntooth. Attendant sagement qu’elle t’ouvre la voie et t’ordonne ce que bon lui semblera de t’ordonner, tu vrilles la nuque vers les dragonneaux en les désignant d’un mouvement de barbe aussi blonde que les blés. « Sont beaux. Et bien nourris. » A t’entendre t’as un coup de foudre. « C’est toi qui t'en es occupée ? »


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Amabella Shacklebolt
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MessageSujet: Re: dirty paws (indian)   dirty paws (indian) EmptySam 23 Oct - 16:14
Elle le détaille du regard, jaugeant un peu l’énergumène que Thorntooth a récupéré d’elle-ne-sait-où. Il a l’air franchement habitué à enfiler des protections contre le feu des dragons en tout cas et ça la fait se demander s’il vient d’un autre élevage. Donc forcément, elle pose la question : moins pour faire la conversation que pour savoir vraiment d’où il vient, ce qu’il a fait avant. Et y a un truc dans le sourire goguenard qu’il lui sert qui la laisse songeuse.
Mh. Indiana décide de ne pas trop s’attarder là-dessus, considérant qu’il finira bien par lui en dire (ou lui en montrer) plus qu’il ne daigne éructer déjà. Et puis elle n’est pas spécialement causante elle-même, donc ça la dérange pas que le nouveau soit pas aussi bavard que Thorntooth. Ça lui permet de se concentrer sur ce qu’elle doit faire. Elle le jauge encore, alors qu’il observe les bestioles au fond de l’enclos, qui commencent à repérer que c’est une silhouette familière à l’entrée de leur cage. « Sont beaux. Et bien nourris. » SI elle était du genre à rosir au moins compliment, ses joues se teindraient : mais elle reste assez impassible, le teint légèrement bruni par le travail à l’extérieur (enfin, autant qu’une Écossaise peut bronzer dans ce secteur au climat peut ensoleillé). « C’est toi qui t'en es occupée ? » Elle hausse les épaules brièvement, un sourire narquois qui étire ses lèvres, et le sèche avec une raillerie, comme si c’était évident : « Non c’est mes gosses. » Et ce disant, elle le contourne pour décrocher un long fouet, accroché en hauteur pour éviter justement que ses stupides gamins s’en emparent. Le faisant tourner dans ses mains, pour s’assurer qu’il n’a pas été sectionné quelque part, elle le fait glisser dans le clenche à sa ceinture, et ouvre la cage, pour y pénétrer la première, le regard bien vissé sur les bébés wyvernes, tout en causant au nouveau soigneur.

« J’sais pas à quel point t’es familier de ces bébêtes alors si j’te dis des trucs évidents, tu la fermes et t’attends la suite. » Elle avance doucement, ses yeux qui sautent d’une vouivre à l’autre, histoire de s’assurer qu’il n’y en a pas une qui décide de charger, comme tout à l’heure. Toute son attention est rivée sur les créatures, mais elle est là aussi pour expliquer à Göran comment ça fonctionne, alors elle poursuit : « La base de la base, quand t’entres dans n’importe lequel des enclos, c’est de vérifier que t’as bien fermé la grille derrière toi. » Elle lui laisse le temps de s’en assurer, juste pour que ça parte pas en couilles d’un coup.
Une chance que Thorntooth ait été occupé ailleurs tout à l’heure, et qu’Horatio ait pas été dans les parages, sinon ça aurait pas été la même bièraubeurre.
« Quand elles sont jeunes, on les laisse ensemble. Au bout de deux trois ans, on sépare les mâles des femelles. Sinon ça détruit tout à vouloir se sauter, et c’est trop chiant à gérer. » Avec précaution, elle appuie la pointe de son pied sur les dents d’un râteau qui ne devrait pas être encore dans l’enclos (Iris et son envie folle de ramasser des bouses, putain), et, une fois qu’elle le tient fermement, elle en profite pour pousser une bouse à moitié solidifiée vers un espace plus reculé de l’enclos, histoire de pas marcher dedans avec les deux pieds, tout en gardant les yeux le plus possible sur les bêtes dont ils s’approchent lentement.

Il est temps de faire les présentations : « Le plus à droite, avec la tâche blanche au niveau de la crête, c’est Godric, un mâle. Après, les écailles un peu plus verte, c’est Salazar, un mâle aussi. » Les quatre sont arrivés dans le même moment, des éclosions à peu près concomitantes qui ont poussé le groupe de soigneurs de Llewyn à leur filer les noms des fondateurs de Poudlard. « La plus grande c’est Rowena -tu feras gaffe, c’est la plus agressive, elle a tendance à pas contrôler son feu. Et enfin, la plus à gauche, c’est Helga. » Helga qui la regarde de travers, tiens. Elle doit lui en vouloir pour le coup de fouet de tout à l’heure, merde. S’accroupissant sans quitter du regard la quatrième wyverne, Indiana repose le râteau par terre, dents vers le sol, cette fois-ci, puis se relève de toute sa hauteur, récupère le fouet et le déroule lentement, jaugeant ensuite laquelle des quatre wyvernes va venir faire chier la première (parce qu’elles vont venir, c’est forcé, c’est quand même un peu con ces bestioles), tout en lançant à Göran : « Tu t’sens prêt à leur dire bonjour ? On pourra rien faire tant qu’elles t’ont pas senti, de toute façon. »
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Göran Falk
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MessageSujet: Re: dirty paws (indian)   dirty paws (indian) EmptySam 23 Oct - 22:29
« Non c’est mes gosses. » Blague ou pas, ça te paraît pas totalement déconnant vu d’où tu viens. T’accueilles son sourire moqueur en tordant tes babines qui s’en amusent, même si t’as la prunelle un poil plus concernée que tout à l’heure : y a pas tellement de choses qui t’inspirent le respect mais les mères en font partie (même si tu les honores le plus souvent au pieu quand le mari a le dos tourné qu’en barbouillant dans ta barbe un petit rictus modéré). D’ailleurs, de la voir décrocher son fouet et le faire tourner comme ça entre ses mimines te rend plus attentif à sa personne, que tu mates de la carrure aux attitudes. Elle te rappelle franchement les femmes de ton clan, Indiana, ce qui te rend à la fois nostalgique et aguiché. Quand tu la suis, c’est presque plus pour ne pas la lâcher du regard que pour tenir jusqu’au bout ton rôle de larbin. « J’sais pas à quel point t’es familier de ces bébêtes alors si j’te dis des trucs évidents, tu la fermes et t’attends la suite. » Y disent comment ici, déjà ? Le flegme britannique ? Ça doit être ça, ouais : bah clairement, elle l’a pas. Parce que c’est la première anglaise que tu croises qui ne fait ni dans les chichis ni dans la dentelle. Ta dent en or (et t’en auras d’autres) luit doucement sous ta lippe comme t’écarquilles davantage ton sourire. D’autres se seraient offusqués de ses manières de poissonnière mais, de toute évidence, son franc parler te plaît plus que de raison. Qu’à cela ne tienne, t’obtempères, de toute façon t’es pas le plus bavard des hommes, et t’as tout intérêt à lui montrer que t’es pas chiant.

De même, tu verrouilles ensuite l’enclos comme elle te le suggère, puis t’écartes légèrement d’Indiana pour avoir une vue panoramique sur les dragonneaux tandis qu’elle t’explique la procédure. Procédure qui t’est parfaitement étrangère, étant donné que t’as jamais eu à élever la moindre créature (maintenant que t’y penses, vous auriez dû, toi et ton clan, vous lancer là-dedans, ça vous aurait fait moins de morts et plus de marchandises). Tu laisses la superviseuse s’occuper du purin pendant que t’avances lentement mais sûrement en direction des wyvernes, l’œil luisant. « Le plus à droite, avec la tâche blanche au niveau de la crête, c’est Godric (…) », tu tiques, pas très certain d’avoir bien entendu, « (…) un mâle. Après, les écailles un peu plus vertes, c’est Salazar (…) », là, tu t’arrêtes, un sourcil arqué soulignant que trop ta confusion, « (…) un mâle aussi. » D’accord, très bien. Deux mâles. Deux mâles à qui on a donné des noms : et ça, franchement, tu piges pas. Pourquoi nommer des dragons comme on nomme un chat domestique ? Remarque que, ça non plus, tu piges pas. Faut croire que la seule interaction que t’as jamais eue avec des êtres autres qu’humain est celle du braconnage (forcément, ça te biaise le jugement). « La plus grande c’est Rowena -tu feras gaffe, c’est la plus agressive, elle a tendance à pas contrôler son feu. » Tiens c’est marrant. T’as connu une briseuse de sorts qui s’appelait Rona et avait peu ou prou le même problème (avec toi). Celle-là, tu la surveilles en biais, lors même qu’Indiana achève : « (…) Et enfin, la plus à gauche, c’est Helga. »  

Les présentations faites, la superviseuse repose son râteau et reprend son fouet. T’invite à faire le premier pas. Ce que tu fais sans plus tarder, relativement curieux de voir les bestioles de plus près. D’un simple « Göran » (prononcé comme il faut, tant qu’à faire), tu te désignes nonchalamment, comme si tu te présentais à ton tour devant Godric, Salazar, Rowena et Helga (autant de noms qui te sont inconnus), puis termines le mouvement d’un bref regard moqueur en direction de l’anglaise, manière de lui dire que le choc de vos cultures te fait franchement marrer. Trêve de blagues, tu reprends ta progression cette fois sans sourire, parfaitement concentré et relativement vigilant. À un mètre des wyvernes, tu t’accroupis très lentement en ne regardant d'abord que le sol, puis, enfin, l’une d’elles. Rowena, si ta mémoire est b— Rowena, donc, qui vient de te crachoter du feu à la figure. T’as pas bougé d’un centimètre même si ta tête s’est détournée en même temps que tes épaules se sont éloignées. Résultat des courses : un sourcil cramé et de la barbe roussie. Pas tellement ému par l’évènement, t’éteins la micro flambée de tes poils de la main droite et reprends ta posture, avant-bras sur cuisses, nuque rentrée dans les épaules. A priori, tout va bien pour toi, pas la peine d’intervenir. Même si le regard que t’échanges avec le satané microbe est lourd d’agacement (clairement, c'est l'animal totem de Rona). Des chaînes et une muselière en argent et on n’en parle plus : ça filerait droit chez les ukrainiens, si ça tenait qu’à toi, là-bas on s’arrache ces miniatures dans les arènes clandestines. Un mouvement derrière toi te rappelle que t’es pas seul. Et que t’as clairement pas ton mot à dire. Comme pour t’assurer qu’Indiana ne va pas te rejoindre, tes yeux filent un peu vers le côté (réflexe de type louche qui a des trucs à se reprocher), puis reviennent se planter sur… Rowena, donc. Et tout le reste de la marmaille. Soupir. Qu’est-ce qu’il faut pas faire. Dans une odeur de roussi et d’abdication, tu tends très lentement le bras à leur hauteur, le laissant en pâture à leur museau, t’espères, et non pas à leurs feux.


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MessageSujet: Re: dirty paws (indian)   dirty paws (indian) EmptyJeu 28 Oct - 10:08
Les yeux sur les quatre bestioles, Indiana est alerte : forcément, elle a déjà dû les repousser en urgence il y a une trentaine de minutes maintenant, et elle sent que certaines sont plus remontées que d’autres à ce sujet. Pour ça aussi qu’elle ne claque pas le fouet par terre, comme elle a pu faire plus tôt. Autant ne pas les exciter davantage. Elle avance donc, avec un ou deux pas en retrait derrière Göran (dont elle entend enfin la vraie prononciation du prénom) (elle a beau s’en faire la remarque, elle ne retiendra pas vraiment, pas la première fois du moins) et surveille toute la tripotée de dragons sans ailes, ses yeux sautant de l’un à l’autre.

C’est Rowena qui avance la première, et un mouvement bref du côté d’Helga attire le regard de la soigneuse sur la plus petite des quatre. Il ne suffit que de cet instant pour que la plus téméraire crachote un ensemble de flammes sur le nouveau, type baptême du feu un peu agressif, faut-il le dire. S’il ne semble pas en être choqué, n’émet même pas un son, Indiana grommelle un « Bordel, Rowena ! Pas la gueule, on a dit ! » Peine perdue de grogner ça, puisque finalement celui qui s’est fait recevoir continue sur sa lancée, tend son bras et attend patiemment.

Plusieurs choses se produisent en même temps. Déjà, Rowena tend le cou, non pas pour croquer le bras de celui qu’elle a baptisé aussi aimablement que possible, mais pour renifler l’odeur qu’il charrie avec lui. Ses pupilles s’étrécissent (chose que seul Göran pourra vraiment repérer, d’où il est) et elle semble prendre une position contemplative, rétractant son cou et observant l’homme sans plus bouger. Dans le même temps, Salazar crache du feu sur le sol, avant d’approcher en trottinant, maintenant que la plus virulente a l’air d’accepter la présence de Falk dans l’enclos. Curieux, il s’approche (2 mètres, tout au plus), tout en humant l’air, ses billes jaunes ancrées sur Göran. Et alors que Rowena est plutôt figée dans sa position, il s’approche et montre les crocs, comme pour mettre au défi l’humain fraîchement débarqué. C’est le moment que choisit Helga pour foncer, et Indiana a de la chance d’avoir gardé une position qui lui permettait de l’avoir dans son champ de vision immédiat, parce que la petite wyverne lui balance du feu dessus, visant probablement le fouet qu’elle a reconnu comme instrument de sa défaite plus tôt. « Tu te fous de ma gueule ?!! »

On croirait qu’elle cause (mal) à ses propres gosses, vu la familiarité avec laquelle elle s’adresse aux vouivres. Déjà elle fait un écart sur le côté, pour éviter le jet de flammes, et fait claquer le long fouet devant Helga, histoire de la faire reculer, ou au moins de la replonger dans une situation de soumission. Et de gueuler encore : « Je viens te nourrir et tu veux me crâmer ?! Oh, Helga, couchée !! » Elle est ferme dans ses ordres, sans être cruelle ou chercher à blesser la créature, désormais beaucoup moins concentrée sur ce que peut foutre Göran, vu qu’elle a une furie à contrôler. Ainsi, le fouet ne touche jamais la bête à écailles, puisque la soigneuse se contente de le faire claquer de part et d’autre de la wyverne, pour la faire reculer, et la forcer à perdre de la hauteur. « Couchée, j’ai dit ! C’est ça, vas-y, tu me ravales ces flammes et— Couchée ! » Tandis qu’elle fait encore résonner le fouet, elle en raccourcit progressivement sa longueur, se rapprochant de la vouivre d’une façon que certains pourraient considérer comme dangereuse, avant de bientôt arriver tout près d’elle et de la surplomber de toute sa hauteur (très utile, dans ce métier, d’être grande). Helga la fixe, l’œil toujours courroucé, et elle va presque pour fuir, mais la soigneuse lui passe le bras autour du cou et commence à lui flatter le flanc, histoire de la faire redescendre en tension. « Bah oui ma vieille, je sais, je sais, tu m’en veux… » reconnait-elle d’une voix moins agressive, avant de jeter brièvement un coup d’œil au 4e dragon, Godric, qui ne pourrait pas plus s’en battre la race de ce qu’il se passe autour de lui, complètement désintéressé des attaques ponctuelles de ses colocataires. Il s’est ainsi roulé en boule (comme un chat le ferait, réflexion faite) et tourne le dos superbement à la situation. Revenant à Helga, elle continue de lui parler comme à une gosse : « Je voulais pas te faire mal tout à l’heure, tu le sais, hein ? » Et, en continuant de gratter les écailles de la dragonne, elle lance à Göran, tout en tournant la tête vers là où elle l’avait laissé : « Ça va, toujours vivant ? »
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Göran Falk
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MessageSujet: Re: dirty paws (indian)   dirty paws (indian) EmptyLun 1 Nov - 22:15
L’œuvre de Rowena est ridicule. Pas que son feu soit médiocre : au contraire même, ce qu’elle t’a craché dessus a bien cramé la quasi-totalité de ton sourcil et fait un trou dans ta barbe blonde et à ton âge bien drue. Si tu t’en carres, il faut cependant avouer que tu ne ressembles plus à rien. T’as l’air d’un idiot de village qui fait mumuse avec les bestioles peu commodes qu’on lui a pourtant conseillé de ne pas approcher. Lesdites bestioles sont toutefois calmes. Même Rowena, passé le baptême du feu, se tranquillise peu à peu. Un second (t’as déjà oublié qui, Godir ou Salamar, toi et les noms…) avance également de manière relativement pacifique. Pour toi, de toute manière, aucune de ces attitudes n’est hostile ; tout au plus sont-elles agitées mais rien qui vaille les accrochages vécus dans ta vie de braconnier. Ça te fait tout drôle, d’ailleurs, d’être aussi proche d’un dragon qui n’est pas crevé. Tu pourrais t’en émouvoir si t’étais pas une enflure qui a le trafic dans le sang : au plus tu passes du temps près des bébés wyvernes, au plus t’auscultes la qualité de leurs écailles, évalues leur poids, et jauges leur prix. Des dragonneaux domestiqués, quelle aubaine. Tu te vois déjà récupérer en douce ces deux-là et les exploiter pour leurs œufs (ou n’importe quoi d’autre, tu trouves toujours un moyen de rentabiliser tes butins).

« Tu te fous de ma gueule ?!! » D’une torsion de nuque, ta tête s’est tournée vers Indiana. Ah. Ouf. Elle cause à l’autre. Tes pensées sont sauves de toute intrusion. Regardant l’échauffourée d’une prunelle relativement amusée, t’en viens peu à peu à mater la superviseuse, sa posture contractée, ses gestes secs, sa gueule excédée et son fouet de six mètres avec lequel elle recadre le microbe hystérique. Si c’est comme ça qu’elle s’y prend avec ses mioches, ça promet (stricto sensu, t’es le genre qui croit que les traumatismes d’enfance ça forge le caractère). Elle te plaît de plus en plus, la collègue. Mais t’en reviens quand même aux wyvernes qui t’entourent, avançant d’un pas lent, moyennement agile vu que t’es toujours accroupi, puis tendant davantage le bras jusqu’à Rowena, que tu parviens à toucher. Du bout des doigts, pas plus, mais c’est déjà énorme. Tes yeux, écarquillés par l’envie de choper la bestiole, se rétrécissent soudain derrière le rideau de tes paupières tandis que t’entends le changement de ton. Nouvelle torsion de nuque. « Je voulais pas te faire mal tout à l’heure, tu le sais, hein ? » Tu pourrais pas plus halluciner. Devant toi, soigneuse et dragon se pelotent tranquillement (non, pas vraiment, mais t’hallucines tellement que tu vois trouble). En vingt ans de carrière (si tant est qu’on puisse appeler ça une carrière), t’avais encore jamais vu ça. Indiana flatte Helmachin de la plus tendre et concernée des manières : et t’arrives tellement pas à traiter l’information que tu t’es arrêté au fait qu’elle la flattait, tout court. Décidément, t’es tombé dans l’endroit le plus ahurissant qui soit, pour un type comme toi. Même dans la boutique de Madame Guipure, à l’étroit dans une cabine d’essayage, tu serais pas aussi déconcerté par la situation.

« Je voulais pas te faire mal tout à l’heure, tu le sais, hein ? » Silencieusement stupéfait, tu ramènes ton bras sur le genou et te positionnes un poil différemment, tourné vers la scène sans plus un regard vers ta conquête à pattes. « Ça va, toujours vivant ? » Tu branles du chef sans quitter la cajolerie des yeux, puis rétorques un « ouais » négligé, avant de revenir à la réalité en sentant un filet de vent traverser ta barbe. Le geste que t’abandonnes contre mâchoire s’accompagne d’un ronflement de poitrail moitié-moqueur, moitié-blasé. « Mais elle m’a refait le tableau », le portrait, plutôt, m’enfin ton anglais est encore très bancal (quand c’est pas ton accent là traînant, là raide, qui complexifie l’intelligibilité de tes mots). « Pourquoi tu fais ça ? », ça étant désigné d’un signe de tête, autrement dit la câlinerie de laquelle tu ne décroches pas, « tu te montres erh- », froncement de sourcils, ça creuse sévère là-dedans pour déterrer le mot en question (faut croire que tu l’utilises peu, voire pas), « vulnérable », et comme si c’était pas suffisant, d’ajouter : « faible ! C’est pour ça qu’ils attaquent. Il faut mater. » Autre geste, cette fois pour le fouet qui n'a battu que l'air vicié de l'enclos. « Frapper, oui ? Y a que comme ça que tu te fais respecter. » Un parangon de sagesse…


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MessageSujet: Re: dirty paws (indian)   dirty paws (indian) EmptyJeu 11 Nov - 15:59
La situation est à peu près sous contrôle de la dracologue, qui tient fermement le cou de la wyverne sous son aisselle et lui flatte l’encolure avec ses gants en cuir. Dans les yeux jaune-vert d’Helga, Indiana voit bien que cette dernière lui en veut encore de l’incident de tout à l’heure et elle tâche de lui faire comprendre que la manœuvre n’était pas de lui faire mal plus tôt. Il y a dans la discussion à sens unique que la soigneuse a avec la créature une sorte de nécessité, et sans se soumettre au bon vouloir de la bête, qu’elle maintient fermement dans sa clé de bras, Indiana sent bien qu’elle pourrait lui arracher le bras si l’envie lui venait. C’est que la wyverne a beau n’avoir quoi, que deux ans, à cet âge-là, ça peut être sacrément puissant… Autant l’amadouer, donc, histoire de désamorcer l’envie de ruer qui pourrait venir à l’esprit du dragon sans ailes.

Ce n’est qu’une fois qu’elle s’est assurée qu’Helga n’allait pas l’éjecter qu’Indie s’autorise à s’enquérir de la santé de son nouveau collègue. Elle le scrute, les sourcils légèrement froncés, et attend qu’il lui réponde un « ouais » avant de reporter le regard brièvement sur les autres créatures qui ont l’air à peu près calmes, là. « Mais elle m’a refait le tableau » Un ricanement s’échappe d’entre ses lèvres alors qu’elle hoche la tête, sans y aller par quatre chemins pour se foutre de sa gueule à moitié roussie. Au moins, ce ne sont que les poils qui ont grillé, et pas de parcelles de sa peau (ça aurait fait plus mal). « Ils sont pourtant censés savoir qu’on ne crache pas de feu vers nos gueules… », commente-t-elle, comme pour enlever toute excuse à la wyverne encore immobile.

Et puis une question surgit : « Pourquoi tu fais ça ? » N’étant pas bien sûre de comprendre, elle le fixe encore, revenant vers lui pour tâcher de cerner où il veut en venir, la prise toujours fermement maintenue autour du cou puissant du reptile. « tu te montres erh- » Oui ? Un sourcil s’arque histoire d’encourager l’autre à cracher sa valda : « vulnérable, faible ! C’est pour ça qu’ils attaquent. Il faut mater. » Ah bah tiens, v’là autre chose ! Incrédule, elle en esquisse un sourire presque amusé alors qu’il continue : « Frapper, oui ? Y a que comme ça que tu te fais respecter. - mouais… », gouaille-t-elle doucement, pas complètement convaincue (loin de là même). Un coup d’œil retour vers Helga, comme pour l’interroger en silence et s’assurer qu’elle ne va pas recommencer à déconner, et elle finit par la lâcher avec précaution, avant de s’écarter (sans lui montrer son dos) pour se rapprocher de Göran. « Ta technique à la dure, ça marche quand ils sont vieux, mais au démarrage, on préfère y aller plus doucement… Ça leur donne moins envie de nous arracher un bras ou de nous cramer la gueule à la moindre contrariété. »

Parlant de contrariété, un mouvement général des gueules des wyvernes vers un point derrière son dos indique à Indiana que ça risque de ne pas être aussi simple que ça de nourrir les bébés wyvernes tranquillement. Elle n’entend encore rien et ne se retourne pas non plus, l’attention rivée sur les quatre créatures plus ou moins proches d’eux, mais bientôt un « Maman, maman ! » lui arrache un « Putain de merde. » excédé et dépité, avant qu’elle n’ordonne à Göran : « Surveille-les pendant deux minutes, je crois que mes merdeux ont encore trouvé une connerie à faire. » Ce n’est qu’une fois assurée qu’il va gérer qu’elle dévie son regard dans la direction desdits mioches, qu’elle avait pourtant enfermés dans la baraque, et qu’elle hésite à ramasser son fouet. Iris, 11 ans, et Hyacinth, 8 ans, deux chevelures entre le brun et le châtain sombre, arrivent en courant et ont l’air d’avoir déjà oublié 1) le savon qu’elle leur a passé il y a à peine vingt minutes et 2) la frayeur qu’ils ont eu en étant dans l’enclos. « Vous vous foutez de ma gueule, tous les deux, là ? J’vous ai dit quoi ?!, qu’elle aboie presque, aimable comme une porte d’Azkaban. - Non mais maman c’est important, se justifie Iris, avec son air de sainte-nitouche. - Maman, regarde mes mains !! » Et voilà le plus jeune qui lui montre ses mains, toutes poilues comme couvertes de fourrure, et fait ouvrir des yeux ronds à la mère célibataire. Le manège dure comme ça plusieurs minutes, (peut-être pas si longtemps, cela dit), mais sur le coup il semblerait que les wyvernes ne prêtent pas attention aux gosses, comme si le fait qu’ils soient en dehors de l’enclos avait fait disparaître toute méfiance et agressivité à leur égard. Hyacinth raconte donc à sa mère, de sa voix fluette de jeune garçon (mais ça prend beaucoup plus de temps), que tu te rends compte maman, j’avais froid aux mains très très froid et d’un coup paf, poilues comme ça ! Les manifestations magiques du gamin sont assez peu canalisées et avec du recul, on pourrait supposer que le détraquement de sa magie et la réaction étrange de son corps est simplement le signe d’un léger traumatisme avec cette histoire de risque encouru dans l’enclos. Indiana, sur le coup, n’a pas vraiment le temps de se poser ce genre de questions, et elle s’intéresse plutôt à comment ils ont pu sortir de la maison (bah par la fenêtre Maman) et au bout d’un bref moment, elle soupire, tire sa baguette de l’étui à sa taille, et rend une apparence normale aux mains de son fils qui en glapit presque de soulagement. Une merde de réglée, une !

Renvoyant les gosses loin de l’enclos, elle les regarde prendre la poudre d’escampette, et maugrée en revenant à ses wyvernes : « Vivement que les vacances soient finies… » plus pour elle que pour Göran, avant de reprendre le fil de la discussion interrompu par les cris de ses garnements : « Eux aussi, j’évite de les cogner, si tu veux tout savoir. » Bon, un petit lupacolpus par ci ou par là, de temps en temps, c’est jamais trop grave, mais quand même… « Et donc, tu trouves que j’ai l’air faible ? » Le mot est craché un peu comme un défi. Qu’il ose dire ce genre de conneries, et elle serait bien capable de lui montrer ce qu’il en est en l’entraînant dans un autre putain d’enclos, vachement moins détendu…
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MessageSujet: Re: dirty paws (indian)   dirty paws (indian) EmptyJeu 2 Déc - 0:43
« Ta technique à la dure, ça marche quand ils sont vieux, mais au démarrage, on préfère y aller plus doucement… » Un rictus naît sur tes babines, peu convaincu. « Ça leur donne moins envie de nous arracher un bras ou de nous cramer la gueule à la moindre contrariété. » Pas faux, semblent (finalement) dire les traits de ta gueule à moitié brûlée. Après tout, t’en sais rien, de comment on s’y prend avec des dragonneaux. T’en sais rien, non plus, de comment on s’y prend pour les élever. Et c’est aussi vrai pour ces bestioles que ça ne l’est avec les mômes : au jeu de l’éducation, t’es laissé sur le banc de touche. Aussi quand la marmaille humaine débarque en pépiant auprès de la mère là des pleurnicheries, là des facéties, tes yeux fauves observent les petites silhouettes avec la même curiosité accordée jusqu’ici aux bébés wyvernes. D’un vague signe de tête, t’opines pour signifier à la superviseuse avoir entendu son ordre. Mais ne le suis de toute évidence pas…

C’est que la petite scène entre les morveux et Indiana accapare soudain plus ton attention que la qualité des produits enfermés dans l’enclos. Faut dire, t’avais pas vu de gamin depuis un sacré moment ; moins encore un échange du genre, à la limite du douloureux. Derrière les éclats de voix excités et les ripostes maugrées apparaît en filigrane un sens que t’as toujours souhaité donner à ta vie, et sans lequel t’as l’impression d’errer. Si les choses s’étaient déroulées correctement, t’aurais été le fier daron d’une tripotée de mouflets que t’aurais corrigés à coups de gnons, mais protégés et aimés sans condition aucune. Ce type-là, sorte de spectre tournant en rond dans le caveau qu’est ton cœur, se réveille de temps en temps, comme invoqué par le hasard. Celui d’une bouille pouponne boudant son parent. Ou d’un index impérieux corrigeant son enfant. Il est là, dans les tréfonds de ton regard, observant avec toi la fille et le garçon qui expliquent tout un tas de trucs à leur daronne. Ça a l’air chiant et compliqué, le genre d’histoire sans fin que racontent les gamins ; mais même ça, t’en voudrais. Un vague sourire passe dans ta barbe roussie quand les menottes tendues, velues, retrouvent soudain et après un coup de baguette magique leur apparence d’origine. P’t-être que tu te moques. Ou p’t-être que le soulagement du môme est touchant.

T’en reviens à Rowena, laquelle s’est tirée un peu plus loin pour emmerder celui-dont-t’as-oublié le nom. « Vivement que les vacances soient finies… » Un sourcil se soulève et t’appuies d’un regard bref par-dessus épaule le retour de la soigneuse. Tu piges pas bien le concept de vacances mais tu te gardes de le lui dire. « Eux aussi, j’évite de les cogner, si tu veux tout savoir. » Grognement, entre le j’comprends et le dommage. Tu te redresses, quittant de fait ta position jusqu’alors prostrée vers les dragonneaux. « Et donc, tu trouves que j’ai l’air faible ? » Depuis que t’es debout, le face à face est d’une promiscuité pénible (pour qui n’apprécierait pas qu’on soit aussi près). « Ouais. » C’est sorti d’un bloc entier, sans travailler ni la forme ni la texture. L’haleine est chargée de relents de gnole engloutie la veille et de gravité balourde. « Mais tu l’es pas. » Qui l’eût cru : tu connais le principe de nuance. Et tu l’exprimes. Pas qu’à travers tes syllabes hachées, d’ailleurs, vu que tes billes transpirent un respect franc. Se montrer vulnérable ; avoir l’air faible. Tout ça, c’est qu’un brouillard d’appréciation, un rideau de poix que ta connerie et ta culture font malgré toi gonfler. Mais tu sais aussi en sortir. Surtout quand tes valeurs, plus que ton jugement, te guident et t’aident à y voir clair. « Tu t’occupes bien des autres. » Ce qui est, tu crois, digne d’une mère. « Les faibles, eux, s’occupent que de leur cul. » C’est lâché dans un reniflement. Tout le mépris que t’as pour ces faibles ne tiendrait pas dans ta gueule. D’une légère torsion de nuque, tu penches un peu la tête de côté, comme pour mieux observer le regard belliqueux que la brune a braqué sur toi. « Donc, ton machin », en parlant du fouet, « tu l’utilises que pour taper du vent ? » Et de retrouver le sourire, glissé en coin de commissure pour mieux souligner le ton grivois qu’ont pris tes accents paillards. « Ou ton homme s'en prend de temps en temps ? » Parce que tu pars du principe qu’elle a un homme, et les morveux un père. Pognes sur les hanches, tu reluques en coin le fouet resté par terre, puis de nouveau la superviseuse. La risette grasse et coquine.


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MessageSujet: Re: dirty paws (indian)   dirty paws (indian) EmptyLun 27 Déc - 15:13
Indie regarde le nouveau venu avec une lueur de défi brûlant au creux de ses yeux sombres, guettant le mouvement qu’il pourrait faire qui indiquerait ce qu’il compte affirmer. Le « Ouais. » qu’il laisse sortir provoque un pincement des lèvres chez la dracologue, qui en vient à hésiter à attirer d’un signe de la main nonchalant le fouet qui saute au creux de sa paume alors qu’elle dévisage Falk (elle ne le fait pas, lui laissant le bénéfice du doute parce qu’elle se sent d’humeur généreuse), qui complète sans qu’elle ait rien articulé : « Mais tu l’es pas. » Tiens donc. La tête vaguement penchée sur le côté, elle le scrute, se demandant bien ce qui fait qu’il fait cette nuance entre son apparence et les faits qu’il a pu compiler à peine en quelques minutes à la côtoyer.
(Bon, soyons sincère, qu’il reconnaisse qu’elle n’est pas faible t’arrange.)
Elle renifle, hausse les épaules, comme si elle se foutait bien de ce qu’il pouvait penser d’elle. C’est pas comme si Indiana se souciait de l’avis d’un collègue : elle élève ses mioches comme elle l’entend, elle se comporte comme bon lui semble, et qu’importe ce que ceux qu’elle côtoie peuvent en dire.

Elle qui pensait qu’elle allait devoir lui taper dessus pour lui faire comprendre que « faible » n’était pas un terme dont elle acceptait qu’on l’affuble, elle constate qu’elle ne va peut-être pas avoir à le secouer comme un prunier pour obtenir un minimum d’estime. C’est appréciable. Si bien que lorsqu’il change de sujet et revient à son fouet, elle ne cherche pas à esquiver et suit son regard, comme pour confirmer que c’est ça dont il parle en disant « machin ». « Tu l’utilises que pour taper du vent ? » et c’est un sourire carnassier qui étire les lèvres de la sorcière, alors qu’elle se dit qu’il va probablement pas trop tarder pour lui montrer les autres enclos, pour qu’il comprenne que si elle ne touche pas les petits et se contente de les faire flipper, y a des fois où faut que ça fasse mouche. Sauf qu’elle reste muette alors qu’un rictus goguenard s’est dessiné sur le visage de son interlocuteur, qui enchaîne, tristement avisé : « Ou ton homme s'en prend de temps en temps ? »

Hm. Va vraiment falloir tout lui expliquer, on dirait.

Un mouvement du poignet leste achève de lancer le sortilège d’attraction et le fouet bondit presque dans sa main, avant qu’elle le rattache à sa ceinture. « Si t’espérais être invité à mater, j’vais de te décevoir : j’suis divorcée. Et d’ajouter, un sourire un peu canaille en reflet de la risette de Falk : Et il était pas très fan de cet instrument. » sans préciser si c’était d’un point de vue esthétique, ou plus intime.

L’heure tourne et, puisqu’il a l’air assez à l’aise dans l’enclos des petits, il est temps de montrer en grade. Plutôt que de rester là les bras ballants à se regarder dans le blanc des yeux, Indiana profite de ses bases en magie sans baguette pour répartir la nourriture qui restait encore à leur filer dans les mangeoires au fond de l’enclos, jette un coup d’œil englobant la cage, et puis guide Göran hors de la première cage. « Allez, passons au plat de résistance. Tu vas voir si je fouette que l’air. » Elle ouvre la porte grillagée, lui indique d’un signe de la main de la précéder, puis referme sérieusement derrière eux, avant de l’entraîner vers un enclos à deux minutes à pieds, bien plus vaste. « Celles-là, elles ont plutôt entre cinq et dix ans. Et tu vas vite comprendre à quoi elles nous servent. Un conseil, faut pas hésiter à se foutre à couvert, en ce moment, elles sont un peu agressives. » La preuve, à peine étaient-ils entrés dans l’enclos des reproductrices qu’un rai de flammes venait les cueillir (et être dévié par un Protego bien placé, et habitué, de la part d’Indiana qui avait repris sa baguette avant d'entrer dans cette nouvelle cage).
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MessageSujet: Re: dirty paws (indian)   dirty paws (indian) EmptyMer 2 Fév - 18:02
Elle se réarme du fouet sous tes prunelles égrillardes et ton sourire de mufle. Puis le range. « Si t’espérais être invité à mater », intéressant, a l’air de dire ta gueule à moitié cramée, « j’vais te décevoir : j’suis divorcée. » Tes pensées, échaudées par la perspective d’un petit tête-à-tête autrement plus brûlant (quoique) avec la superviseuse (et son bonhomme, bien qu’il occupe une place subsidiaire dans tes plans), butent de nouveau contre le terme inconnu. Divorcée, qu’est-ce que c’est qu’ça encore. « Et il était pas très fan de cet instrument. » Vu comment elle en cause, de la même manière qu’on parle d’un mort, t’en déduis qu’il est crevé. De quoi agrandir davantage ta risette, laquelle répond en miroir à celle canaille d’Indiana. « Ah merde, dommage », tu mens, effrontément, aussi bien à l’intention des goûts du 'défunt' que de sa (supposée) disparition. Ça fera ça de moins à t’occuper, que tu crois, quand tu lui proposeras de lui réchauffer ses draps de veuve (que tu crois).  

Vous sortez de l’enclos pour vous approcher d’un autre, celui où, de toute évidence, sont gardées les reproductrices ; tu le devines à la taille de leurs membres antérieurs et le replet de leur abdomen, sensiblement plus charnu que celui des jeunes ou des mâles. « Celles-là, elles ont plutôt entre cinq et dix ans. Et tu vas vite comprendre à quoi elles nous servent. » Non seulement t’as pigé à quoi elles leur servent, mais tu cherches déjà de ton regard les nids où sont potentiellement gardés leurs œufs. « Un conseil, faut pas hésiter à se foutre à couvert, en ce moment, elles sont un peu agressives. » La flamme qui vous accueille, stoppée par le sortilège de protection, te fait à peine reculer d’un pas. T’es décidément pas impressionnable (et clairement trop casse-cou pour avoir le réflexe de courir à l’opposé du danger). Reste que, dans un même mouvement, t’as toi aussi dégainé ta baguette – parce que t’es pas non plus suicidaire. « Faut les museler. » On t’a pas vraiment demandé ton avis, mais tu le donnes quand même, lorgnant sur les silhouettes animales avec une certaine habitude. Différente de celle de Ferris, c’est certain, puisque la tienne est celle d’un braconnier (franchement plus accoutumé aux dragons adultes qu’aux dragonneaux…). « Autant d’reproductrices au même endroit, c’est pas bon. Elles peuvent s’attaquer entre elles. » Pas que tu penses au bien-être animal, mais plutôt au bon état de la marchandise, dragons et œufs compris. « Enfin j’dis ça… », que tu reprends mollement, et moyennement finement, tournant ta nuque épaisse vers Indiana. Bon tu fais pas non plus masse d’efforts, on s’entend, t’as connu plus dangereux pour tes fesses de criminel qu’une superviseuse d’élevage de dragons. Puis elle a pas l’air d’être du genre à fliquer son monde (à part ses mioches) ni vraiment vouloir fouiller ton passif.  

Tu t’es un peu tourné vers elle. D’une, pour éviter le eye-contact avec les reproductrices, sensibles aux regards qu’elles pensent par défaut prédateurs, et de deux, pour causer plus directement avec Indiana. Ça t’empêche pas, dans un coin de ta vision périphérique, de surveiller les wyvernes. Ton poing est d’ailleurs bien serré autour de la baguette, prêt à se lever. « Vous en faites quoi des œufs ? Elevage uniquement ? Ou revente ? » Comme ça. Histoire de te renseigner, hein. Pas du tout parce que t’y vois un intérêt quelconque, bien sûr. L’une des dragonnes remue plus vertement, t’obligeant à te retourner pour parer d’un second protego sa flamme accusatrice. « Là, tout doux… », que tu grognes presque, sans te départir de ce sourire mi-figue mi-raisin qui a pas tellement l’air de ravir l’assaillante. « Et c’est quoi leur petit nom à celles-là ? » Tu lui donnerais bien du Indiana à celle qui te fait front.
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