ramen ⊹ j'encaisse, j'souris, didier deschamps.

philomène flamel

j'peux jouer en attaque et en défense, J'fais ci, j'fais cent, j'fais mille, T'fais cent, débile, méchant, cassos déter', Pas d'petit, pas d'grand, pas d'petits, pas d'danse, Pardi qu'j'avance, cassos déter'.

tw: objectification

"Mais zyva même pas j'y vaiiiiiis, c'est abusé. - Rayane, I have no idea what you're saying. - Nan mais franchement p'tain on dirait l'école, le ZEP, toi-même tu connais... - Rayane. I'm trying to get some work done. - Et puis allô j'ai pas douze ans?? Allô??? ALLÔ??? - Allosexual? - Hey, why you talking about sex?! You're an obsédé-- - You're the one who's started saying-- - Greed, what the frick, I have a small friend now! - A small friend? You mean a girlfriend?! She hasn't even replied to your messages in two weeks-- - HEY NANA LOST MY NUMBER EUKAY?! - Right. - YOU'RE AN ASSHOLE DUDE!!! - RAYANE PUTAIN T'ES OÙ LÀ!!!!!!!"
Igor débarque dans l'atelier de Greed en claquant la porte, ses yeux clairs balayant la pièce d'un air irrité. Rayane squeal de surprise et d'inconfort en s'éloignant de Greed comme si ce dernier l'avait brûlé. L'alchimiste à l'apparence d'un gamin grogne un peu, pour la forme, en agitant sa baguette pour ne pas perdre une goutte du sang de Rayane qu'il était en train de récolter pour ses recherches.

"WHAT IZ YOU BOTH DOING?! - NOTHING IGOR! - Nothing. - Acheron, if I see you leech from the boy one more time-- - Leave him alone, Igor! - And you," siffle Igor en tournant un doigt accusateur vers Rayane qui se renforgne. "Philomène veut te voir. File. Et rhabille-toi un peu, pour l'amour de Merlin!" Rayane grommelle mais se relève, adresse un clin d'oeil à Greed qui hausse une épaule désolée (avec un regard noir en direction d'Igor) puis s'esquive de la petite pièce en attrapant son t-shirt qui traîne sur un meuble (Greed insiste toujours pour le déshabiller un peu à chaque fois qu'ils ""travaillent"" ensemble).
C'est un vrai bro, Greed, et Rayane penserait qu'il lui offrirait une excuse suffisante pour résister à la convocation de Tatie - mais Igor est loin d'être con, et lui aussi veut lui parler apparemment. "Allez, viens là. - J'ai pas envieeeeee." Mais Rayane suit, quand bien même ses muscles de vampire pourraient lui permettre d'échapper à la prise d'aigle de son ~~père~~ garde du corps autour de son biceps avec aisance.

Il traîne un peu les pieds en allant jusqu'au bureau de Tatie, et regarde assidûment le sol quand Igor lui ouvre la porte. "Salut Tatie Philo," marmonne-t-il d'un air gêné en se passant une main embarrassée sur le visage. "T'sais, si tu voulais me voir, j'suis pas loin, hein, pas besoin de m'envoyer un hibou..." Non pas qu'il ait été facile à joindre ces dernières semaines, le petit Rayane: à part pour dormir, il fuit le BITE et sa famille comme la peste. Il a même commencé à remplir la brochure du BEAST au bureau (avec l'aide méprisante de Siham pour les mots compliqués) sans jamais oser l'envoyer. "J'étais en train de bosser avec Greed là et-- Igor, tu restes pour de vrai?" s'écrie-t-il en voyant le garde du corps refermer la porte derrière lui, toujours bien présent dans la pièce. "C'est quoi ce bins?! Tatie, tu vas pas me renvoyer, hein!? Non mais stop, fais pas ça steup', je serai gentil!"

C’est rare que tu sois d’accord avec Igor. Très rare.
Déjà parce que par principe, vous vous envoyez souvent chier mutuellement, et qu’il faudrait pas non plus que vous vous accordiez un jour. Et puis parce que vos caractères sont salement incompatibles parce que trop semblables. Et que tu as vaguement tendance à drainer ses plants d’herbe de toute leur énergie pour tes petites expériences, tout ça parce qu’il a toujours pas compris qu’il fallait qu’il les foute ailleurs que dans ta serre aménagée en plein milieu du BITE, et que tu ne faisais aucun effort pour les épargner lorsque tu puisais dans les végétaux de cette serre pour ton travail.

Bref.
C’était un jour à marquer d’une pierre blanche, surtout que tu ne lui avais pas recraché la fumée de ta cigarette dans la gueule alors qu’il était venu te causer, un peu inquiet, et qu’il avait reconnu qu’il avait besoin de toi, le tout sans vraiment chercher à articuler comme il en avait la mauvaise habitude. Un « Allez, va le chercher. » qui scelle votre entente, alors que tu indiques la porte au garde du corps de ton neveu. Une fois qu’il est parti en refermant la porte derrière lui (en la claquant, Igor ne sait pas faire dans la dentelle), tu laisses glisser ton regard vers Elie, assis dans un coin du bureau. Vous échangez un regard équivoque : vous en avez déjà parlé à plusieurs occasions et tu sais parfaitement ce qu’il pense de ton neveu. « Do you care enough to stay here? », proposes-tu avec un sourire moqueur au coin des lèvres alors qu’il se lève et que tu le suis du regard. « Are you worried he might bite you? » Après un coup d’œil à une photographie qui commence à avoir de l’âge, il se retourne vers toi, pour te trouver songeuse, à peser le pour et le contre conserver ton propre garde du corps dans cette entrevue qui sera à n’en pas douter francophone : « I guess Igor will stay, won’t he? - Are you expecting me to cast you aside? One never knows how he could react. », ironises-tu presque, comme pour dissimuler l’incertitude que tu as à l’égard de ce que ton imbécile de neveu a pu devenir. « Don’t expect to avoid this talk, you’re staying. » Un mouvement de la tête sans rien dire de plus, et l’ancien duelliste retourne dans le coin où il était déjà tout à l’heure. Sa présence t’apaise, en quelque sorte. Ce n’est pas que tu redoutes que Rayane puisse s’en prendre à toi, ce serait bien sot de ta part, mais sait-on jamais...
Tu t’exaspères d’en venir à douter de Rayane, mais depuis qu’il s’est laissé mordre, tu as l’impression de perdre le maigre contrôle que tu pouvais exercer sur lui, encore plus avec cette histoire de fille qu’Igor avait surprise dans son lit.

Et si ce n’était que cela.
En à peine trois phrases, Rayane réussit déjà à t’épuiser. Ton air neutre devient pincé lorsqu’il lui vient l’idée saugrenue de parler d’Acheron -que tu ne manqueras probablement pas de visiter après cette splendide entrevue pour lui faire comprendre ce que tu voulais dire la dernière fois que tu es venue lui parler de ton neveu. "Igor, tu restes pour de vrai? - Oui il reste, pour une fois qu’on est d’accord sur ce que j’ai à te dire." Ton regard est vissé sur le jeune hound qui commence à paniquer : "C'est quoi ce bins?! Tatie, tu vas pas me renvoyer, hein!? Non mais stop, fais pas ça steup', je serai gentil! - Assieds-toi, veux-tu ?" Et d’un signe de la baguette, tu attires une chaise sous ses jambes pour le forcer à se poser quelques minutes. Une fois qu’il est à ta hauteur, face à toi, tu étires ta colonne vertébrale et te tends vers lui, les coudes posés sur la table, le dos de tes mains liées en l’air agissant comme réceptacle pour ton menton, alors que tu dardes tes yeux sombres sur ce vilain triangle rouge sur sa joue. « Je ne vais pas te renvoyer. J’ai promis à ta mère que je te surveillerai et j’entends tenir parole. Tu as déjà suffisamment fait de bêtises comme ça pendant que j’avais le dos tourné et je préférerai que tu ne réitères pas l’exploit. » Les gardes du corps en arrière-plan ne t’intéressent plus pour l’heure. « Mais j’ai besoin que tu fasses quelque chose pour moi : est-ce que tu penses en être capable ? »

"Assieds-toi, veux-tu ? - Woooooh!" Rayane fait une crise cardiaque vampirique en sentant un truc lui couper l'herbe sous les pieds, enfin, sous les genoux, enfin, en tous cas, il se fait faucher et il tombe lourdement dans le fauteuil avec un grand bruit dramatique. La chaise continue sa course inéxorable jusqu'au bureau de Tatie malgré les pieds de Rayane résolument enfoncés dans le sol. "Nan mais t'as vu comment elle m'traîne, là!" se plaint-il à Igor en lui jetant un regard par-dessus son épaule - c'est là qu'il voit Elie dans le coin de la pièce et qu'il grogne. "Oh non pas lui... hello Elie... good to see you... I guess..." Le garde du corps de Tatie ne répond que d'un petit hochement de la tête et un bruit-grognement pas super positif, mais pas super négatif non plus. Putain, il fait chier (et peur) ce gars, sérieux...

Rayane reporte son attention sur Tatie en entendant la colonne vertébrale de celle-ci craquer quand elle se redresse, lui offrant une grimace compatissante en se redressant lui-même sur son séant. « Je ne vais pas te renvoyer. - Thanks fuck!!" soupire Rayane avec emphrase, s'avachissant de nouveau sur son siège en se passant une main sur le visage. « J’ai promis à ta mère que je te surveillerai et j’entends tenir parole. » Comme à chaque fois que sa mère est mentionnée, la bouche de Rayane se tord dans une légère moue et il hoche distraitement la tête, baissant les yeux vers le bureau de Tatie où il a posé une main et sur lequel il est en train de gratter quelque chose du bout de l'ongle. « Tu as déjà suffisamment fait de bêtises comme ça pendant que j’avais le dos tourné et je préférerai que tu ne réitères pas l’exploit. Mais j’ai besoin que tu fasses quelque chose pour moi : est-ce que tu penses en être capable ? » Rayane relève des yeux suspicieux en direction de sa Tatie. Il est peut-être bête, mais il est pas con non plus, hein, et le ton mielleux de sa tante, il le connait bien! Ça sent le mauvais bail à plein nez.

Mais il reste quand même bête et puis quelque part, son coeur cogne dans sa poitrine à l'idée que Tatie ait besoin de lui. Elle ne l'a pas dit avec autant de mots mais c'est tout comme à ses yeux. Elle a besoin qu'il fasse quelque chose pour elle.
Rayane étudie silencieusement son visage pendant un instant avant de jeter un coup d'oeil par-dessus son épaule en direction d'Igor et d'Elie. "Et eux, alors?" fait-il, non sans fierté à l'idée d'avoir peut-être trouvé une faille dans la ruse de Tatie. Il reporte son regard sur elle d'un air triomphal. "Y peuvent pas t'aider, eux? C'est moi qui peux t'aider? Pour faire quoi? T'as besoin d'un mec au Ministère? J'y travaille, moi, maintenant," fait-il d'un air important et pompeux. "Au niveau deux et tout. Même sur mon boss m'adore. J'lui fait faire n'importe quoi quand j'veux, no soucis et tout. Mais dis, t'as besoin de moi pour quoi, Tatie? T'as besoin d'aide moi j't'aide, hein, c'est le sang de la veine, ça, la mifa, tu connais. Putain en parlant de sang, j'ai la dalle, moi..."

Dans un sens, tu pourrais te sentir coupable de piéger ton neveu comme tu le fais, à lui demander de t’aider de façon si traîtresse alors que ta requête (ton ordre, ne nous leurrons pas) ne va certainement pas lui plaire. Il te regarde, et tu le regardes en retour, et vos yeux ne se quittent pas pendant quelques secondes, alors que le jeune hémovore jauge le degré de sincérité que tes paroles charrient. Il se méfie, tu le connais suffisamment bien pour le comprendre très vite. Mais il se peut que la formulation de ce début d’entretien fasse mouche, au final, puisque le voilà qui se détourne vers vos gardes du corps, t’interroge sur leur prétendue inutilité soudaine, et s’enorgueillit en croyant comprendre pourquoi tu l’as fait venir dans ton bureau sans autre forme de procès.

À bomber le torse en rappelant qu’il travaille au Ministère, il semble oublier la colère qui t’a traversée lorsque tu as appris qu’il avait été mordu par un vampire, et tu es fascinée par sa capacité phénoménale d’omission des détails qui pourraient le gêner aux entournures. Tu le laisses donc déblatérer sur le fait que son boss l’adore (ce qui est certainement faux, tu doutes que ce brave Corban soit aussi patient que toi avec quelqu’un qui ne fait pas partie de sa famille) et tu attends que son flot ininterrompu de paroles s’arrête de lui-même. Certaines expressions que le Français emploie te passent par-dessus la tête, loin de comprendre ce que « le sang de la veine » a d’important, et ce même s’il a pu essayer de te l’expliquer par le passé. Et lorsqu’il change de sujet en parlant de sang, un frisson parcourt ton échine alors que tu te forces à garder les prunelles sur Rayane et nulle part ailleurs. Tendant une main qui semble nonchalante vers un coffre dans le coin de ton bureau, tu en fais jaillir une poche de sang qui saute dans ta main. Détachant la paille qui était collée contre le contenant, tu offres ce modeste présent à ton neveu et reprends la parole dans le même mouvement : « Tiens, bois ça, et écoute-moi attentivement. »

Tu essaies d’agir avec un semblant de naturel en lui donnant cette poche de sang, mais tu n’aimes pas ça, tu es encore et toujours furieuse contre lui, et surtout contre le vampire qui a cru bon de le croquer, puis de le laisser sans chercher à l’éduquer dans cette nouvelle existence qui serait désormais la sienne. Déglutissant alors qu’il commence à aspirer le liquide rouge, tu entrelaces tes doigts et reposes tes prunelles sombres sur le visage du jeune homme : « Merci, mais je n’ai pas besoin que tu actives tes contacts au Ministère, ça n’est pas de cela que je voulais t’entretenir. » Dans le fond, derrière Rayane, Igor renifle bruyamment et tu le dévisages un instant, comme pour lui intimer de te laisser causer à ton rythme. « Je m’inquiète pour toi... » et consciente de la réaction que ça risque de provoquer chez le jeune Flamel, tu lèves une main entre vous, comme pour l’arrêter dans sa course : « Laisse-moi finir, et ne mets pas du sang partout en postillonnant. » Tu soutiens son regard quelques instants en silence, histoire d’être sûre qu’il a compris que ce n’est pas contre lui, tu t’autorises même un sourire un peu tendre à son adresse, et puis tu reprends : « J’ai cru comprendre que tu fréquentes quelqu’un - tout le monde dans le bâtiment le sait déjà- » ton sourire se fait presque malicieux, presque complice un bref moment « et je comprends très bien que c’est de ton âge de vouloir passer du temps avec quelqu’un qui te plaît... » qui pourrait le blâmer, c’est vrai ! « Mais je ne suis pas sure que ce soit indiqué, au vu de ta condition. » Tu précises encore, ne serait-ce que pour qu’il comprenne bien où tu veux en venir : « Tu dois encore t’adapter à tant de changements dans ta vie, à contrôler ta soif... » et de te pencher un peu vers lui, hésitant à poser une main sur son avant-bras, dans un geste vaguement maternel : « J’aimerais... Non, j’ai besoin que tu prennes soin de toi, d’abord, avant de batifoler comme tu le fais, même si cette jeune femme est charmante au demeurant. Et Igor est d’accord avec moi. » ajoutes-tu en guise de coup de grâce, alors que c’est Igor lui-même qui est venu te chercher à ce sujet, précisément.
Mais ça, Rayane n’a pas besoin de le savoir.

tw: ouais il bouffe du sang quoi

Rayane s'arrête dans sa litanie avec un étranglement quand sa Tatie tend une main vers un coffre au coin de la pièce. Ses yeux deviennent aussi gros que la porcelaine de grand-mère quand il en voit jaillir une poche de sang, qu'il ne quitte pas du regard alors que Tatie la lui tend. Il a la bouche qui déborde presque de salive quand il s'en empare, hypnotisé presque, la tiédeur du sang sous la poche en plastique sorcer un étrange réconfort. « Tiens, bois ça, et écoute-moi attentivement. » Pour une fois obéissant, Rayane prend la paille et l'enfonce dans la petite encoche prévue à cette effet, ses narines frémissant et ses yeux s'étrécissant comme ceux d'un félin quand les premières effluves de l'hémoglobine lui parviennent. Bien loin de lui la honte ou l'hésitation qu'il a pu un jour ressentir à se nourrir face à des non-vampires: il aspire le sang avec l'entrain d'un gamin à qui on vient de donner un Candy'Up fraise, faisant démonstration du talent qui, à l'entendre, le rend si populaire après des filles.

Comme toujours, le regard de Tatie est présent, ses yeux comme deux éclats de glace que rien ne pourra briser. Rayane a l'impression qu'elle le décortique comme une grenouille sur une paillasse de laboratoire: il esquive son regard et ferme plutôt les yeux pour profiter de son met, sentant chaleur et couleurs revenir à ses joues avec un temps de retard. « Merci, mais je n’ai pas besoin que tu actives tes contacts au Ministère, ça n’est pas de cela que je voulais t’entretenir. » Rayane rouvre les yeux mais est suffisamment intelligent pour ne pas chercher à interrompre sa tante, alors qu'elle poursuit: « Je m’inquiète pour toi... » Cette fois, c'est trop: il relâche sa paille pour s'exclamer (surprise, désarroi, gratitude ou colère?) mais elle lève déjà la main pour l'empêcher de dire quoique ce soit: « Laisse-moi finir, et ne mets pas du sang partout en postillonnant. »

Rayane est bouche bée mais obtempère, boudeur. « J’ai cru comprendre que tu fréquentes quelqu’un - tout le monde dans le bâtiment le sait déjà- et je comprends très bien que c’est de ton âge de vouloir passer du temps avec quelqu’un qui te plaît... Mais je ne suis pas sure que ce soit indiqué, au vu de ta condition. » Les joues roses de Rayane le deviennent plus encore, avant de revenir au teint blafard qu'il porte depuis sa morsure: mélange de fierté et de mortification, le sujet - sensible - de Nana le plonge dans un profond désarroi, alors que les mots de Greed repassent en boucle dans son esprit. "Tatie... - Tu dois encore t’adapter à tant de changements dans ta vie, à contrôler ta soif... » Elle se penche vers lui et pose sa main sur son avant-bras. Les poils de Rayane se hérissent sur son échine et il ouvre de grands yeux, peu habitué au moindre contact entre eux, et certainement aucun d'aussi... tendre? « J’aimerais... Non, j’ai besoin que tu prennes soin de toi, d’abord, avant de batifoler comme tu le fais, même si cette jeune femme est charmante au demeurant. Et Igor est d’accord avec moi. - Mais c'est n'imp', est pas demeurée-- attends, QUOI?" L'image saisissante du Julius Caesar de Shakespeare se faisant trahir, Rayane se soustrait à la main (étrangement pesante) de sa tante pour se tordre le cou en direction d'Igor.

Le visage de son ~~père~~ gardien est ferme et fermé: il soutient le regard de Rayane, qui comprend qu'il ne sera pas dans son camp cette fois-ci. "Mais Nana... Nana c'est pas quelqu'un, c'est pas n'importe qui!" s'écrie-t-il en sautant sur ses pieds, et en jetant un regard perdu à sa tête. "Je... je l'aime!" Bon, oké, ils se sont vus genre cinq fois et elle ne l'a pas appelé depuis deux semaines, mais... "Et pis, j'la contrôle ma soif!" Pour soutenir ce qu'il vient de dire, Rayane repose la poche pleine de sang sur le bureau entre eux deux, l'écrasant sans y faire attention et envoyant gicler quelques gouttes rouges sur le bois bien lustré. "Je la contrôle ma force! Je- je contrôle tout, tu dis n'importe quoi Tatie. Je savais ce que je faisais, et maintenant je contrôle, et je vais bien. Ils m'apprennent tout à la VB, Boris il m'a donné des tips, Lucia aussi... faut juste apprendre à vivre avec." Rayane croise les bras sur sa poitrine et essaye de carrer les épaules malgré ses lèvres un peu tremblantes. "T'façons je sais que tu mens. T'as jamais besoin de moi," renifle-t-il. "T'as juste le seum que je ken et pas toi."

Contenu sponsorisé