BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 let the wounded in

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MessageSujet: let the wounded in   let the wounded in EmptyDim 19 Sep - 17:59
Tw: agression, sang, angoisse

Tu ne te rappelais plus vraiment depuis quand tu avais réussi à passer un bon moment. Lorsque tu t’es amusé - le mot est mal choisi - à faire le bilan depuis un an entre ces deux dates d’anniversaire, tu t’es retrouvé à devoir lister un nombre incalculable de macchabées. D’abord celui de Ha-Yun que tu n’as jamais réussi à enterrer, puis celui des autres Rosier, sans compter Joe qui a elle aussi disparu au moment où vous aviez le plus besoin l’un de l’autre. Puis les jumelles sont décédées elles aussi. Le cycle ne semblait jamais vouloir s’arrêter.

Car là où tu pensais avoir trouvé un pilier, Farouk à son tour s’en est allé et, étonnant venant de toi, tu étais bel et bien là cette fois. Présent au cimetière alors que cet homme n’était rien d’autre qu’un gourou manipulateur, te voulant rien qu’à lui pour pouvoir redorer le blason trop terni des Al-Massri.
Tu as perdu des parts de toi pendant cette année-là, parce que ta famille et l’unité qui semblait y régner s’est dissoute en même temps que ta sympathie pour les idéaux du Lord se sont fait grandissantes, notamment anti-hybrides. Comment pouvais-tu penser un seul instant que ces êtres aux pulsions désordonnées pouvaient vous vouloir du bien ? Alors bien sûr que tu t’es montré, tu t’es pavané même, bien que sur toi ne transparaissait aucune fierté mal placée. Tu as commencé à graviter autour des suppôts de Voldemort, et notamment de ses Mangemorts, qui te foutaient une trouille pas possible. Siham t’aurait presque dit : imagine-les à poil, tu verras, t’auras moins peur de tout ça.

Et ça faisait déjà beaucoup trop pour une si jeune âme que la tienne. Mais grâce à elle, grâce à ces derniers remparts qu’elle représentait face à la rancoeur des tiens que tu t’imaginais sans nom, (tu te rappelles encore celle de Majid il y a un mois et quelques), tu arrivais à reprendre un peu d’air, un peu pied aussi. Le temps et la foi aidant, tu réussirais.

Alors tu ne pensais pas avoir à enterrer quelqu’un d’autre ce soir, alors que tu te sentais un peu plus léger déjà, après ce repas partagé avec Siham. Siham à qui tu dois beaucoup et à qui tu dis au revoir sans savoir, sans imaginer un seul instant qu’elle n’allait plus voir ce sourire-là sur tes lèvres pour longtemps.
Il n’y a d’ailleurs qu’Amani avec toi, elle a été fort bavarde ce soir, comme si une vanne avait été ouverte. Elle adore Siham, mais Siham ne la comprend pas — et en plus de ça, le chat l’a guetté pendant trois heures, mais elle semblait bien à l’abri contre ta nuque.

Tu repars avec un livre qu’elle t’a offert (« de la résurrection », que tu ignores être tout droit sorti de la bibliothèque personnelle de son père) et ton pochon à cornes de gazelles, avec son petit sticker serpent. Ça t’a fait plaisir et d’ailleurs, tu ne peux pas t’empêcher, une fois sorti, de piquer deux pâtisseries pour les enfourner dans ta bouche — comme si cet excellent repas fait maison ne t’avait pas suffit.  
La vérité c’est qu’il est rare que tu t’aventures tard le soir comme ça. Mais beaucoup de gens le font, te dis-tu, et il ne leur est rien arrivé. Alors tu pries toujours dans ta tête un peu avant de le faire, et tu y vas, sans autre forme de procès.

Mais c’est à l’orée de Potter’s End que tu te sens brutalement secoué et drainé par une présence : tu n’as pas vraiment le temps de paniquer, à peine de te retourner, ou de formuler un sort de défense que tu oublies sur le moment ; tu es juste happé par une douleur lancinante qui se réveille, alors que ton livre claque de tout son poids au sol.
Tu fais ton possible pour te débattre, repousser cette ombre qui est pourtant plus petite que toi, mais elle possède là une force que tu n’as pas. Tu n’as même pas la force de dire quoi que ce soit, et d’ailleurs, elle n’est même plus là. Tu tombes à la renverse sur un de tes poignets, fébrile sous l’angoisse et la sensation d’hébétude que le choc te procure. Tu n’entends plus Amani, tu ne la vois plus non plus, elle a disparu.

Tes jambes et ton cœur se mettent à fonctionner à plein régime, et ton esprit paniqué n’a que le réflexe de prendre le livre et de se mettre à marcher le plus vite possible, en pressant ta main sur l’endroit où tu souffres le plus : ton cou. Le livre te paraît soudain plus lourd que jamais dans cette main devenue fébrile. La nausée s’empare alors très vite de toi et tes yeux s’embrument sans savoir ce qu’il t’arrive. Tu regardes droit devant toi dans la pénombre, tu suis ce chemin que tu connais par coeur, par automatisme, sans hurler, sans te plaindre, seulement en te traînant de toutes tes forces jusqu’au manoir familial, qui se présente comme un oasis dans ce désert infernal.

Tu ne te demandes toujours pas pourquoi Amani n’est plus là, ni pourquoi tu as mal comme ça. Tout ça a un goût d’irréel et de bile, de rancune aussi.
Finalement tu arrives, et tu tambourines contre la porte extérieure, que tu n’arrives pas à ouvrir. Ouvrez ouvrez ouvrez ouvrez ouvrez psalmodie ton esprit alors que tu n’arrives pas à t’arrêter de frapper. Tu frappes et tes jambes fléchissent petit à petit, tremblantes et ramenées à leur fébrilité. Tu veux vite rentrer à la maison et ne plus souffrir, tu veux te réveiller du rêve, ouvrez !
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Hayes Donnachaidh
DEATH EATER
Hayes Donnachaidh
Date d'inscription : 12/04/2020
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Âge : il maintient le cap vers le demi-siècle, quarante-sept ans sous la ceinture, comme le bon vin, il se bonifie avec l'âge
Occupation : spécialiste en cartographie historique et topographie maritime, pirate pendant plus de dix ans, recherché par les autorités britanniques jusqu'à son arrestation en 1991. Responsable du bureau international des lois magiques, section maritime au sein du département de la coopération magique internationale depuis sa sortie de prison. Navigateur lors de l'expédition de l'Athéna en 2006, il attend le prochain voyage avec beaucoup d'impatience
Allégeance : sorcier de sang-mêlé depuis plusieurs générations, ses cousins, neveux et nièces font perdurer la lignée s'assurant de ne pas entacher les générations d'unions sorcières, tout écart n'est pas permis
Particularité : les défunts murmures depuis plusieurs siècles aux oreilles des Donnachaidh, on ne s'y habitue jamais vraiment, on bloque par la magie de l'esprit, afin de ne pas laisser les fantômes déteindre sur soi et on ne s'attarde pas dans les lieux familièrement hantés et on résiste, comme on peut, à l'appel du Voile. La mort déjà omniprésente, il a fallu que s'ajoute une malédiction irlandaise, le liant au Dullahan, une sombre histoire de têtes coupées
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t5660-don-t-lose-your-hea
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MessageSujet: Re: let the wounded in   let the wounded in EmptyLun 1 Nov - 3:53
let the wounded in
if your going through hell, keep going
la famille

cw; death, blood mention

Le manoir Al-Massri était calme ce soir-là, comme il l’avait été depuis plusieurs mois maintenant, les décès répétés dans la famille n’avait de cesse d’ébranler leur quotidien et Lotfi faisait de son mieux pour apporter son soutien à sa femme, ses enfants, neveu et nièces, ses aïeuls par alliance. Lui qui avait perdu son père l’année précédente, il ne pouvait que comprendre la douleur et le poids que portaient les plus jeunes sur leurs épaules, à la perte de leurs cousins et cousines, celui des parents qui étaient incapables de réellement trouver les mots pour expliquer pourquoi le sort s’acharnait sur leur famille. L’optimisme de Lotfi n’avait jamais été autant mis à l’épreuve que ces derniers mois, et il faisait tout pour rester le pilier solide des siens, pour tenter de leur ramener un petit peu de lumière et d’espoir. Une tâche difficile, pas impossible, celle de se rappeler que la vie était ainsi, que parfois la vie étaient cruelle et que le malheur pouvait bel et bien frapper une même famille à plusieurs reprises, en l’espace de plusieurs mois. C’était inhabituel, mais le contexte actuel, les vies menées augmentaient les risques, pour eux, pour tous. Ce qui effrayait le père qu’il était été que Majid et Nadia soit les prochains, son pire cauchemar, que celle de voir les yeux de Leila voilé par la tristesse et le deuil pour le reste de sa vie. Des craintes qu’il ne partageait pas, en tout cas, pas à ses enfants, non, ce n’était pas le genre de choses que l’on confiait, même s’ils étaient assez adultes pour le comprendre, et assez adulte pour partager ce poids avec lui. Mais les inquiétudes des parents se devaient de rester entre eux, il y avait bien assez de stress, de discussion graves, de peines et douleurs partagées. Oui, il fallait partager un peu de soit, mais Lotfi voulait surtout que tous s’accrocher aux souvenirs des moments heureux partager avec ceux qui étaient partis. Et de croire qu’il y aurait d’autres moments tout aussi heureux avec ceux encore là et les nouvelles personne qu’ils viendraient à croiser. De ne pas oublier que ce n’était pas la fin, mais la continuation de quelque chose dans une autre forme, il ne fallait pas craindre la mort et la douleur ne serait qu’éphémère, comme tout le reste.

Le sorcier voulait croire que le pire était derrière eux, mais il restait prudent, car les choses dans le pays ne s’amélioraient pas et c’était bien pour cela qu’il avait effectué des démarches pour tenter de contacter l’Ordre du Phénix après le festival d’avril, espérant de pouvoir rejoindre la résistance comme l'un de ses neveux et l’une de ses nièces avant lui d’une manière ou d’une autre. Il attendait des nouvelles, conscient des risques qu’il prenait, mais il ne pouvait plus continuer à voir l’avenir de sa famille dépendre d’un gouvernement qui les contraignait jour après jour à se détacher de leur culture, leurs valeurs, comme leur croyance. Il devait faire quelque chose, son grand-père n’avait pas manqué de le lui faire remarquer et il le faisait aussi pour sa famille.

Les coups sur la porte du manoir le sortaient de ses pensées. On tambourinait à la porte du manoir, le sorcier qui venait de quitter le jardin et passer du salon au hall d’entrée, s’empressait de rejoindre l’entrée, afin d’ouvrir celle-ci d’un mouvement de main précis, rattrapant le corps de Nahel qui sembla céder à la soudaine ouverture. « Zarafa ?! » Soufflait-il, alors qu’il utilisait son poids pour les maintenir l’un et l’autre en équilibre. Le cœur se serrait, dans sa poitrine, constatant que le jeune homme était blessé. Ce n’est pas vrai… Les portes du manoir se refermaient par sa volonté, donnant à la famille l’intimité nécessaire de la demeure. « Majid ! Nadia ! Everyone ! » Interpellait-il, alors qu’il réajustait sa position pour entraîner son neveu vers le salon. Les questions fusaient dans son esprit, mais il n’était pas certain que le jeune homme était assez lucide pour y répondre, c’était déjà beaucoup pour lui d’avoir pu atteindre le manoir sans être surpris par l’un de leur voisin. Lotfi installait Nahel sur l’un des tapis, récupérant un coussin pour reposer la tête du jeune homme. D’un mouvement de la main, il fit apparaître une bassine et de quoi nettoyer la blessure du jeune homme. « Zarafa, tu es en sécurité ici, d’accord ? » Lui assurait son oncle, alors qu’il épongeait la blessure à sa gorge, il était certain que le jeune avait été mordu par une créature. Laquelle, s’il avait une idée, il préférait attendre que sa fille ou son fils le confirme, l’un et l’autre étant des spécialistes dans le domaine de la santé. « On va s’occuper de toi, tiens bon. » Il tenait la main du jeune homme, restant aussi calme et posé qu'il pouvait, alors que sa main libre, il épongeait son front. Le cœur battant, le sorcier essayé de garder une optique positive, mais au fond de lui, il savait que rien ne serait comme avant, ni pour leur famille, ni pour son neveu. « Je suis désolé. » Sincérité de la part du sorcier, qui ne voulait pas nourrir de faux espoirs, ni se voiler la face, il redressait la tête en entendant les bruits de pas saccadé des personnes présentent dans le manoir, alerté par ses cris.
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