apo | there's so much pining it's practically a forest

atticus p. o’neil

They say in every library there is a single book that can answer the question that burns like a fire in the mind.

Mina

âge » 25 ansfréquence de connexion » tous les jours comment t'as connu le forum ? » same old same old avatar » lucas jade zumann +mgt (av)mon personnage est » [XXX?] inventé [] un PV [XX] un scénario [] un pré-lien [] tiré des livres.

NEW ORDER

nom prénom(s) » Atticus. Après Arria et Aulus, tous des A, les sonorités latines et nobles qui donnaient peut-être l’impression d’une dignité et d’une intelligence recherchait par leur mère. Atticus n’en saura rien, n’ayant jamais eu le loisir d’échanger avec celle qui le nomma. Il aime son prénom pourtant, comme un talisman qui le rattache à ses racines et ses origines, qui le lie à sa fratrie malgré tout. Postumus, il est de coutume de nommer ainsi les enfants qui ont perdu leur père avant leur naissance. La mère d’Atticus ayant à cœur - pour une raison obscure - de donner à ses enfants des prénoms latins, il fut donc tout naturellement attribué de ce second prénom en hommage à ce paternel qu’il ne connaîtra jamais. O’Neil Ce n’est pas le nom qu’il aurait dû porter, ce n’est d’ailleurs pas le nom que porte son frère aîné. Mais pour Atticus, il est un O’Neil avant tout autre chose, il est le fils de Gary avant d’être son neveu et il a assez de l’héritage parental dans ses deux prénoms pour afficher l’héritage de celui qui l’a élevé le reste du temps.

surnom(s) » APO qu’il signe sur certaines de ses lettres, young O’Neil que certains de ses professeurs lui donnent avec condescendance. Les vestiges d'un Atti prononcé par son frère ou sa soeur qui se perd alors que les années passent et les enfants mûrissent. Atticus pour le reste du monde.

date de naissance » 17 février 1986, le jour où naissance et mort se mêlent, un premier cri et un dernier soupir coup sur coup. Atticus a toujours eu un rapport très particulier à son anniversaire.

origines & nationalité » les origines et la nationalité d’Atticus sont Irlandaises et ce depuis de nombreuses générations, peut-être même depuis toujours. C’est du moins ce dont on s’enorgueillit dans la famille. Il provient d’une branche de cet arbre aux feuilles éclatées, O’Neal, O’Neill et autres O’Neil, pour la plus grande confusion des étrangers. Il est également juif par sa mère, héritage que Gary a tenté de leur partager mais dont Atticus a encore du mal à se saisir, il oscille dans un entre deux, avec la douloureuse impression de faillir à quelque chose d'important et de se voir grignoter un bout de ce qu'il est d'où il vient.

pureté du sang » sang pur vociféré à tout bout de chant par les membres de sa famille, surtout son oncle puis confirmé lors du test Von Bäume qu’il passa en 2001 alors qu’Atticus était à Poudlard. Son Sang est pur, mais n’a d’éclat que dans les prouesses intellectuelles et les reliquats d’une gloire très lointaine. Les poussières s’accumulent dans la demeure familiale trop grande pour contenir tous les fantômes du passé.

métier/études » Serdaigle à Poudlard, Atticus a ensuite rejoint la LAAW pour entreprendre des études de Droit et espérer rejoindre le prestigieux département de Justice Magique au sein du Ministère. Il travaille d’arrache-pied et prend un très grand plaisir à apprendre par cœur des lois obscures oubliées dans des vieux livres jaunis par le temps.

orientation & état civil » Atticus n’a pas le temps pour les histoires d’amour, Atticus n’est pas intéressé. Et s’il regarde tout le temps Mordred c’est parce que celui-ci met son visage sous ses yeux, et si parfois il regarde ses lèvres c’est qu’il fait la moue, et s’il sait à quoi ressemble son torse c’est qu’il avait la fâcheuse et désagréable manie de se promener en serviette dans les dortoirs de Poudlard. Et s’il lui envoie des lettres c’est pour que s’efface enfin ce sourire satisfait de son visage. Atticus n’aime pas les garçons. Atticus n’aime que les livres, Atticus n’aime que les histoires. Ce n’est pas de sa faute si Mordred est un mystérieux roman dont les pages lui sont interdites.

camp » c'est là une vaste question à laquelle Atticus serait bien en peine de répondre. D'un côté, il doit bien reconnaître que le gouvernement a des défauts, (surtout s'il permet à des êtres peu recommandables comme son cousin de vaquer librement dans les rues), et Gary ne l'a pas élevé en lui inculquant des pensées suprémacistes, bien au contraire. Mais de l'autre, le jeune homme a la trouille. C'est aussi simple que cela, ses genoux claquent rien qu'à l'idée d'aller à l'encontre des lois établies par la société, et l'ordre vient donner du sens au Chaos. Il doit s'en référer à cela ou alors plus rien n'aurait de sens.

baguette » Il est très chanceux Atticus parce qu'il a eu sa propre baguette (comme Aulus et Arria avant lui) de première main et non pas d'occasion. Et c'est grâce à Karl, qui le lui a répété plusieurs fois et le lui dit encore parfois lorsqu'il considère que le jeune homme n'est pas assez reconnaissant. Ce qui n'arrive pas souvent heureusement. Elle est en bois d'aubépine, et s'il a l'air d'un garçon simple en apparence, les complexités de son esprit en font un bon réceptacle de ce bois particulier. a Thestral tail hair comme composant, of course. Le monde est ironique ainsi. Sa baguette est plus petite que celle de Mordred, ce que l'autre ne peut s'empêcher de souligner. Atticus lui répond généralement que ce n'est pas la taille qui compte, d'un ton qui se veut très sérieux. Et il ne comprend pas pourquoi cela fait pouffer Momo.

patronus »Atticus n’a jamais appris à faire un patronus, cependant s’il apprenait un jour celui-ci prendrait l’apparence d’une chouette

épouvantard » It’s oh so very mundane, qu’il dirait de sa voix pincée si on le lui demandait. La vérité est qu’il ne peut avouer que c’est la mort de son père qui l’angoisse plus que tout. Lui qui a déjà perdu deux parents ne saurait comment faire si on lui enlevait la personne qui l’a bercé, nourri, aimé. comment vivre sans son parent, à la fois mère et père et oncle et premier meilleur ami ? Parfois pourtant c’est le noir complet qui prend la place de Gary. Un noir complet où aucun son ne survient, Atticus a peur du noir, s’en est risible, il dort avec une lumière, à 21 ans encore.

particularité(s) » pour l’instant aucune, il est un peu jeune.

pensieve

Violon » Atticus a toujours souhaité pratiquer le violon, qu'il considérait comme un instrument difficile à maîtriser et donc très noble. Cependant, Gary n'avait pas les moyens de lui en payer un, Atticus s'est donc entraîné d'abord à apprendre les notes de musiques et s'imaginer par la suite jouer sur un violon imaginaire jusqu'à ce qu'on finisse par tomber sur un vieux violon, chose pas si étonnante que cela quand on sait le nombre d'objets oubliés et perdus l'on pourrait trouver dans la grande maison si l'on se donnait de la peine de chercher. En tout cas, à partir de ses 10 ans, Atticus n'a plus eu besoin d'inventer l'instrument et a pu s'exercer sur un vrai violon, usé certes mais qui s'avéra aussi utile que précieux pour Atticus parce qu'il appartenait à l'un ou l'une des O'Neil.

Excellence » Ce n'est pas tant que Atticus méprise celles et ceux qui ne sont pas intelligents ou qui n'ont pas de capacité, il connaît le bégaiement magique de son père et comprend que tout le monde ne naît pas avec les mêmes facilités ; mais il y a une chose qu'Atticus n'accepte pas c'est le manque d'effort et le manque de travail. Si tu est né avec une forme d'intelligence et que tu n'en fais rien, alors tu ne mérites que son mépris. Il ne supporte pas de voir un talent gâché par de la paresse ou de la procrastination.

Justice » Atticus croit en l'importance de la Justice, il faut dire que son compas moral est très élevé. Une punition mérite réparation, c'est une balance à respecter pour que l'harmonie de la société subsiste. C'est donc tout naturellement qu'en sortant de Poudlard il s'est dirigé vers la LAAW pour des cours de droits magiques, à terme il aimerait rejoindre le Wizengamot et y siéger. Pour l'instant, l'ancien serdaigle se spécialise dans le droit civil et se noie dans les nombreuses ramifications des codes civils magiques et allant dès qu'il le peut assister à des procès ou des audiences. Un jour, un sang-mêlé lui a parlé d'un livre Don't Kill the Mockingbird, où son homonyme est un avocat ; la lecture de ce livre l'a conforté dans sa passion, dans cette envie.

Lettres » Atticus n'a jamais été très doué pour exprimer ses émotions ou pour s'exprimer tout simplement. Les demandes et l'expression de ses besoins ne fait pas partie des habilités sociales dont il dispose. Et si l'enfant a toujours su s'exprimer avec emphase ou utiliser des mots savants dès qu'il le pouvait, le reste lui est extrêmement difficile. C'est pour cette raison inconsciente qu'il s'est mis à l'écriture de lettres. C'était alors la seule façon de montrer ce qu'il ne pouvait dire. En outre, écrire des lettres lui a permis d'avoir des conversations intimes et imaginaires avec ses défunts parents (plus particulièrement sa mère). C'est quelque chose qu'il continue encore aujourd'hui, que ce soit des lettres qu'il écrit à Gary ou à Arria quand il est loin d'eux, que ce soit des brèves missives qu'il envoie à Mordred durant les cours, ou des conversations épistolaires avec des personnes qu'il n'a jamais rencontré, Atticus ne compte pas s'arrêter et range chacune des lettres dans des boîtes qui portent le nom des destinataires. Il les relit parfois, certaines plus que d'autres.

Pression »tw : descriptions brève attaque de panique On pourrait aisément penser que tout lui réussit. Il manie la plume aussi bien que les lois, très bon violoniste qui a le temps de tenir des relations épistolaires tout en aidant Gary à la tenue de la maison et du jardin ; sans jamais oublier de noter les devoirs de l'autre incapable de Mordred qui sèche maintenant les cours. Mais la réalité intrinsèque n'est jamais aussi simple que ce que l'on donne à voir et la pression dans laquelle vit Atticus depuis sa naissance pourrait bien un jour l'emporter sur sa résistance et son déni. Petit dernier qui n'aura jamais connu ses parents biologiques, il aura eu le bonheur mais aussi le malheur d'être le dernier cadeau laissé par eux sur Terre avant leur mort, ce cadeau il le porte jusque dans son second prénom ; comme une épitaphe pour ne jamais oublier. Et parce que Aulus s'est permis la fuite et qu'Arria a choisi la révolte, lui se devait de garder le cap, de suivre le chemin tracé par ses oncles (écartelé déjà entre l'amour d'un Gary et le sérieux d'un Karl) avec en point d'orgue la souvenir inextinguible de l'excellence parentale. Atticus n'a pas le luxe de l'oisiveté, de l'humour, du laisser-aller. Et donc, il tient bon sur ce chemin qu'il se trace jonglant entre les responsabilités et les attentes diverses. Mais lorsque la cocotte déborde, il faut bien que la vapeur s'échappe au risque d'exploser ; depuis sa troisième année à Poudlard (tout juste à l'approche des BUSES) Atticus est en proie à des attaques de panique. D'abord, c'est son souffle qui se raréfie, le pharynx se contractant de plus en plus vite sans laisser de temps à l'esprit de comprendre ce qu'il se passe. Puis c'est le myocarde qui palpite, les mains qui deviennent moites, les jambes qui se ramollissent ; en somme c'est tout son corps qui lui fait défaut et lui ordonne de lâcher un peu de leste. Atticus ne l'écoute pas, il se cache, les dissimule et les laisse passer en gardant ce secret pour lui. Parce qu'il peut tout porter. Le problème, c'est que ce n'est pas vrai.

héritage »L'Irlande d'abord dont il maitrise le slang autant que les chansons, Terre sacrée qu'il a fait sienne depuis qu'il y est né ; s'abreuvant des histoire féériques de Gary et des morales de Karl. C'était étrange même de quitter sa campagne tant aimée pour Diagon Alley puis Poudlard. Se retrouver au milieu de ceux qui osaient rire de son accent et de ses coutumes, le taquiner sur ses vêtements et on origine. Atticus n'a jamais eu pourtant l'impression de devoir en rougir, ne délaissant pas ce qu'il emportait de ses pères au profit d'une intégration qui aurait pu se faire. Il appartenait à l'Irlande autant qu'elle était sienne et rien n'y changerait ce fait, pas même les railleries de Mordred ou les regards surpris. Toutefois, il y a comme un vide, un manque. Un trou à l'endroit où devrait se trouver la culture de sa mère. Gary aura bien essayé de venir combler l'absence de judaïté laissée vacante par le trépas maternel ; par les paroles et le respect des dates importantes. Et si Aulus s'en est saisi - ayant après tout grandi avec ses parents pendant plusieurs années - Atticus lui n'a jamais réussi à fermer sa main sur ses petits bouts de son héritage. Un point d'interrogation sur la place qu'il souhaiterait lui donner, sur celle qu'il voudrait occuper. Il avance avec précaution sur un chemin dénué de lumière et s'interroge quant à ce qui lui conviendrait de faire.

smoke and mirrors

Letters

one day I will find the right words and they will be simple.

09/1997

Père,

Je profite de cette soirée au calme pour t’écrire une lettre, mes premiers devoirs accomplis, mes lectures du moment terminées. Ma première semaine à Poudlard ayant été forte en émotion et chamboulements tu excuseras j’en suis certain le temps qu’il m’a fallu pour te contacter outre la brève missive t’indiquant la cravate bicolore argentée et bleutée que je porte maintenant chaque jour avec fierté.

T’avouerais-je mon désarroi en dépassant la grande porte de Château dont on m’a tant compté les mérites et en n’y trouvant pas les merveilles d’antan et celles lues dans Hogwarts : a history of architectural wondruous? Mais une austérité glaciale à faire frissonner le plus vaillant des hippogriffes. Architecturalement, c’est une merveille d’ingéniosité, il est vrai, et la magie qui pulse sur les murs ne cesse de me surprendre, mais le reste est plutôt …. décevant. Et les cacophonies des étudiants semblent avoir laissé la place à des murmures indistincts, les professeurs n’appréciant guère les éclats de voix.
Heureusement, cela n’est pas non plus comme je l’aurais imaginé. Tu es au fait de ces migraines qui m’agressent les tempes trop régulièrement à mon goût. Elles se font discrètes depuis mon arrivée au palais et je leur en suis gré. Je ne peux en dire autant du tremblement incessant de mon myocarde ; ne t’inquiète pas, je fais comme tu m’as appris et nous n’avons encore aucune crise à déplorer.

Atticus pose sa plume sur l’encrier et détourne un instant son visage de la feuille de parchemin sur laquelle il écrit pour observer les lieux qui seront sa maison pour les sept prochaines années. Comme il aimerait se trouver dans sa propre demeure, son père lui manque, son frère et sa sœur aussi, il doit bien le reconnaître. Et tout le faste de Poudlard ne tarit pas l’absence qu’il ressent à la simple pensée de sa maison aussi désuète fusse-t-elle en comparaison. Il n’y a que peu de sons qui viennent rompre le silence réconfortant de la salle commune des Serdaigle, quelques pages que l’on tourne avec attention et révérence en provenance du canapé où est assis Jude, un de ses camarades de dortoir. Même les pièces du jeu d’échec ont été ensorcelées pour ne faire aucun bruit lorsqu’elles s’attaquent avec violence. Atticus laisse un vague sourire satisfait flotter sur ses lippes avant de retourner à sa missive. Le grattement de la plume sur le papier rêche brisant un peu plus ce silence qui les enveloppe tous comme une couverture.

Mes camarades sont des êtres intéressants pour ce que j’ai pu en observer, je partage ma chambre avec trois autres garçons ce qui est un grand chambardement pour moi qui ait tant été habitué à partager une chambre avec seulement mes pensées et ma chatte. Proserpine te salue, elle est actuellement dans ladite chambre, supposément allongée sur mon lit à laisser des poils sur les draps sans ménagement ! Je crois qu’elle n’apprécie pas trop cet endroit et notre véritable Maison lui manque. C’est qu’elle n’est plus libre de ses déplacements et ne peut plus profiter du grand jardin et de ses hortensias. C’est qu’elle n’a plus ta présence rassurante à ses côtés non plus.

Le garçon pousse un soupir fin et silencieux, étouffé, qui s’étire à l’infini. De temps à autres, (bien plus qu'il ne le reconnaisse) il tourne les pages d'un énorme volume de synonymes qu'il possède depuis quelques mois pour écrire toujours de plus belles lettres et donne toute son attention pour écrire la plus ampoulée des lettres. Un peu trop peut-être, mais les mots portent en eux un pouvoir qu'il faut utiliser à bon escient.

Toutefois, il serait malvenu de ma part de me plaindre tant je sais la chance que j’ai de pouvoir bénéficier d’une telle éducation et dans un lieu aussi prestigieux que l’est Hogwarts. J’ai passé nombres de mes soirées libres au cœur de la bibliothèque à feuilleter tous les livres qui me tombaient sous la main et prenant bien soin de mémoriser les allées et le système de référencement utilisé par L’Ecole. Cela me sera utile lors de périodes de révision.

Que te dire d’autre, mon père, si ce n’est que j’espère que tu te portes bien, que la maison ne te paraît pas trop vide.

Je t’envoie mes meilleurs sentiments et j’ai grand hâte de te retrouver pour la fin de l'année.
Atticus

1997 - 2007

You forgot to slice the ingredient in three equal parts dumb boy. -APO

Stop snoring, you’re disturbing my concentration. -APO

MEH... that's some funny initials, and by funny I mean utterly ridiculous. -APO

I got an O in Arithmancie, what you got? -APO

You have a bed mark on your face, it looks silly. -APO

You’re here. I thought I was finally rid of you… -APO

Your face looks weird today. -APO

Where were you? -APO

20/02/2004

tw : grief

Mom,

It must be the most difficult letter I had to write in my long story of epistolary correspondence. For I know that I’ll never receive an answer. For I know that it will never reach you. I’ll write anyway, in the hope my words may find you one way or another. The world is filled with magic and wonders after all. It is something I have to do, not only for this vague sense of duty but for myself as well. to put my troubled thoughts on paper, to watch them unfold under the dark ink splashed over this parchment. I turned seventeen yesterday and thus they gave me my inheritance and the letter you wrote me with the flasks of the memories you wished to share with me, with us. Little pieces of you, little pieces of me.

Il doit se reprendre encore et encore pour laisser les mots glisser de son esprit à sa main en mouvement sur la feuille jaunie. Des larmes au coin de ses yeux rougis. Ses mains tremblantes qui l’étaient tout autant quand elles se serraient autour de la pensieve louée pour l’occasion. Ce moment qu’il avait tant attendu alors qu’il était trop jeune quand son frère et sa sœur avaient pu profiter de ces souvenirs quelques années auparavant.

I saw them all mother. One after the other. I saw you as if you were there with me. It was … a lot. And not enough at the same time. Arria and Aulus did speak about you, how you were, how father was too. And it always kind of felt like an injustice that I couldn’t have met you like they did. That I couldn’t have this time with both of you, even a little, even a moment. I was there and then you weren’t anymore. I know it is not your fault, I know you would have liked nothing more than to live with us. But life has a way to surprise us sometimes in the most unpleasant and dire way. And I am not ungrateful, because I have Gary, he raised me and you would be proud I hope of the way he cares for me, for us. I do not say these things easily but to you I can tell it because you are not here : I love him.

It’s a weird thing to write, and even more to feel. Love, a four letter word that is tangled in the five letters of my Grief. I feel utterly unequipped for these emotions swirling inside my head most of the time. Like I could drown and suffocate from them if I’m not careful. Seeing you singing to me inside your belly left me breathless. Seeing you young and full of life left me with an emptiness as deep as your absence. Watching you without the capacity to touch you created a weird buzzing in my hands, they tried to grasp yet touched nothing but air.

Atticus s’arrête une seconde, puis deux, puis trois. Sa bouche se ferme et s’ouvre incapable d’inspirer l’air nécessaire à sa survie. Il passe une main dans ses cheveux noirs puis la pose contre son torse. Il sent son cœur qui bat, il sent ses poumons qui aspirent avidement dans le vide. Écrire des émotions qu’il ne sait pas comment ressentir le frustre. Breathe. Live. Focus.

Et il repart, sa calligraphie penchée et tremblante, une danse effrénée pour poser sur papier ce qu’il ne saurait dire avec des mots, avec sa voix.

I miss the idea of you. Although it doesn’t seem to be quite the right word to express what I’m feeling. How can we miss something we never had to begin with? It’s more than that, and completely different. You see, I miss Gary when I’m not at home. I miss the scent of flowers in the midst of a winter breeze. but you I don’t miss no, you I ache for. Does that make sense mom? I know you can’t answer that, as you can’t quell these five letters nipping at my brain.

Though I thank you for the memories. As hard as it was to see them, to live them even. Thank you for giving me back these little pieces of you, these little pieces of me to hold dear in my mind as they were once in yours. It is now something we’ll always share, more than looks, more than blood.

I ache for you, always.
And I love you, I do.
Your son

june 2007

Ao,
cher frère,
Aulus,

J'ai longuement hésité avant de t'écrire cette lettre. J'ai pensé tout d'abord que ce n'était pas mes histoires, que tu étais assez grand pour prendre tes décisions tout seul et que tu n'apprécierais pas de lire les mots que je vais dire. Je ne souhaitais pas te froisser.

Mais ~~je n'en peux plus~~ cela ne peut pas continuer ainsi. Il n'est pas question de moi ici, mais de ~~papa~~ Gary. Savais-tu qu'il passait ses journées à regarder par la fenêtre en espérant te voir rentrer ? Qu'il ne sourit plus autant qu'avant, que le plus petit bruit dans la maison lui fait lever la tête vers le plafond ? Il croit que je ne remarque rien et fait tant d'efforts pour ne pas montrer la tristesse qui le guette. Tristesse dont tu es le seul responsable.

Une main agrippe les cheveux bruns du garçon, l'autre griffonne et rature sur cette lettre qui s'emplit de toute la frustration qu'il croit ressentir. Ses bras se tendent sous l'effort, ses lèvres se pincent sous la tension. Dans la corbeille au pied de son bureau, on peut trouver des morceaux de feuilles roulées en boule ou déchirées. Un tel élan d'affectation n'est pas fréquent venant de lui. Atticus ne voit cependant aucune autre solution pour essayer de recoller les morceaux de cette famille qui a connu trop de départ ; il se demande si l'absence d'Aulus sera celle de trop. La dernière goutte dans un vase rempli de larmes. Il sait qu'il ne peut rester sans agir, parce qu'alors il devra accepter ce qu'il ressent au plus profond de son torse, et il ne se sent pas prêt à le faire. Ne le sera peut-être jamais.

Quand comptes tu rentrer ? Ne crois-tu pas que ~~ta petite crise~~ ton éloignement a assez duré ? Je ne sais pas s'il s'est passé quelque chose entre ~~papa~~ Gary et toi, honnêtement je n'en ai cure, mais il serait peut-être temps de te comporter comme le trentenaire que tu es et au moins donner de tes nouvelles.

Où es-tu ? T'es tu réfugié chez ~~notre irresponsable de cousin~~ Leopold ? Est-ce que tu travailles ? Manges-tu comme il faut ? Pas que je m'inquiète pour toi, je suis bien trop agacé et occupé pour cela, mais c'est le genre de question que ~~papa~~ Gary se pose, j'en suis certain. Et comme il n'ose pas te déranger, je vais le faire pour lui.

~~Rentre à la maison.~~

Ne pense pas que je vais m'arrêter à cette lettre, tu ne connais pas ma détermination. Je continuerais à t'en envoyer tant que tu n'auras pas au moins contacté papa pour le rassurer. Et si cela ne suffit pas, je viendrais te chercher. Et je ne pense pas que tu ai envie de te retrouver devant tes amis dans cette situation inconfortable, alors tu ferais bien de faire en sorte que nous n'en arrivions pas à de telles extrémités. J'ai d'autres choses autrement plus importantes à faire de mon côté, que de venir enguirlander mon grand-frère parce qu'il n'est pas capable de penser à quelqu'un d'autre qu'à lui-même.

Pense à Gary. Pense à Arria. ~~Pense à moi.~~ Tu peux décider de gâcher ta vie, de jeter à la poubelle tes talents pour je ne sais quelle lubie idiote et insignifiante. Tu peux même choisir de ne jamais me répondre, de ne jamais revenir. Atticus déglutit, une boule désagréable s'est coincée dans sa gorge, il n'arrive pas à l'en déloger. Mais papa mérite des explications. Après tout ce qu'il a fait pour nous, tout ce qu'il a sacrifié pour nous élever - quand bien même tu refuserais de l'admettre - il ne mérite pas ton silence. Il ne mérite pas ce traitement

~~Atti~~
Atticus P. O'Neil

P.S : ~~fais attention à toi~~ Je te dirais bien de faire attention à toi et de te tenir éloigné des dangers mais je pense que c'est peine perdue et que tu serais capable de faire l'inverse simplement par défiance.

Après s'être relu encore et encore, après avoir posé au propre le brouillon pour effacer les traces de ses erreurs, Atticus referme la lettre dans une enveloppe qu'il ne nomme pas dans l'espoir que cela empêchera son frère de la jeter avant d'en lire le contenu. Il aurait pu envoyé une beuglante s'il n'avait pas peur de ses propres paroles. Il finit par se lever, sa chaise racle sur le parquet et lui fait grincer des dents et plisser les yeux. Puis, il part trouver le vieil hibou familial et dans une caresse, une friandise qu'il pose dans sa paume, attache la lettre et lui murmure "Apporte ça à mon frère, ne repars que lorsqu'il l'aura ouverte sous tes yeux, merci Patrick". Le hibou déploie ses ailes lentement, les agite un peu et le regard d'Atticus est attiré les plumes qui vibrent sous la musique de l'air. Patrick penche la tête sur le côté, plonge un instant sa tête sur le côté en fixant le jeune homme de son grand regard énigmatique et qui lui a toujours paru si pénétrant, puis semble hoche la tête. Une patte se soulève puis l'autre et l'oiseau prend son envol vers la fenêtre ouverte en direction de ce frère.

Dans un soupir, les épaules d'Atticus s'affaissent.
Voilà qui est fait.

smoke and mirrors

Invité Invité

Ah tiens.
Vous ici.
Toujours deuxième à ce que je vois. Enfin. Bienvenue je suppose. Arriveras-tu à finir ta fiche cela dit ? Who knows. On va pas dire que je suis impatient, enfin, pas particulièrement. Bref.

Spoiler:

Invité Invité

encore un perso qui promet !
(re) bienvenuuuue mina apo | there's so much pining it's practically a forest 736882016

Le petit chou à la crème apo | there's so much pining it's practically a forest 565187633

Avec ses petites lettres là! Je l'aime déjà plein!

Hâte de voir la suite de tout ça et avec Momo!

Amuse-toi bien avec lui apo | there's so much pining it's practically a forest 736882016

Invité Invité

Quand il appelle Gary « papa » : UGH apo | there's so much pining it's practically a forest 2951650651

Comme toujours, un personnage prometteur sous ta plume... et le clan O'Neill/Neil/Neal se remplit, c'est bien, y'a un gueux dans mon armoire qui en est bien heureux apo | there's so much pining it's practically a forest 422440023

apo | there's so much pining it's practically a forest 422440023

Au plaisir de découvrir Atticus apo | there's so much pining it's practically a forest 736882016

@Mordred Eguchi-Hansen apo | there's so much pining it's practically a forest 2909631245

on sait très bien que je vais finir ma fiche avant toi. La victoire m'est assurée. S'en n'est presque même pas drôle apo | there's so much pining it's practically a forest 2909631245

(gjgflsjflksjlks apo | there's so much pining it's practically a forest 736882016

)

@Moon Shadow merci apo | there's so much pining it's practically a forest 736882016

@Zoya Strugatsky t'es vraiment un sucre, merci chat (faudra qu'on se fasse un rp zozo/ticus apo | there's so much pining it's practically a forest 736882016

)

@Markus Von Bäume i know right :craque

merciiii, on voulait pas qu'Ambros se sente trop seul hug

Invité Invité

Kil est beau ce bebou jpp NOPE

(c paskil a le best tonton c tout) et qu'il est intelligent DRAMAAAA

Des études de droit tout ça pour qu'on puisse frimer pendant les repas de famille DRAMAAAA

j'adore

Trop heureux de le voir enfin, et j'ai déjà bien lu et bien entendu sur lui mais ralala ça fait plaisir de le voir si beau comme ça (les avatars damn pretty apo | there's so much pining it's practically a forest 2951650651

)
Il est gentil, et sweet et apo | there's so much pining it's practically a forest 565187633

faut vraiment faire attention à ses fréquentations là par contre parce que bon le MEH là clairement c'est que des embrouilles, je dis ça je dis rien apo | there's so much pining it's practically a forest 2909631245

Je sens que les rp avec la mif ça va me briser le coeur mais après avec toi je suis used to I guess DRAMAAAA

Courage pour la fin de la fiche, fais nous rêver apo | there's so much pining it's practically a forest 565187633

il nous faut plus d'Atticus dans nos vies apo | there's so much pining it's practically a forest 736882016

Invité Invité

REBIENVENUE À LA MAISON apo | there's so much pining it's practically a forest 1172237334

apo | there's so much pining it's practically a forest 1215722860

t'es toujours pleine d'idées ptn ça fait trop plaisir de vous voir continuer à faire des personnages nouveaux sur le forum après tout ce temps apo | there's so much pining it's practically a forest 1958205885

apo | there's so much pining it's practically a forest 1958205885

#MomentÉmotion
bon courage pour cette nouvelle fiche kirby

Comment il promet le APO, stage quand il veut avec Frida, elle va l'adopter en quatorzième petit fils et tout et tout

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