BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
-26%
Le deal à ne pas rater :
Bosch BBS8214 Aspirateur Balai Multifonction sans fil Unlimited ...
249.99 € 339.99 €
Voir le deal


 

 survivors (gracefield alumni- ahem)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Faye Moroz
ORDER OF THE PHOENIX
Faye Moroz
Date d'inscription : 22/08/2019
Messages : 267
Crédit : @ultraviolences (bé la queen)
Âge : 42 ans (14/02/1965)
Occupation : (EX HIT-WITCH) Ancienne Tireuse de Baguette d'Élite, arrêtée en 1998, envoyée à Azkaban, puis à Gracefield. A amusé la galerie pendant huit ans, jusqu'à ce que l'île soit libérée par l'Ordre du Phénix. Ancienne leader de la Résistance sur Gracefield, tente de retrouver sa place dans un Ordre du Phénix qu'elle ne reconnaît plus.
Allégeance : (ARE YOU KIDDING ME?!) L'Ordre. Jusqu'à son dernier souffle. On l'y appelait "Ophelia", en hommage à sa sœur décédée.
Particularité : (WANDLESS MAGIC) Depuis 2002, Faye a appris les rudiments de la magie sans baguette auprès de Javier. Elle n’attend plus que le bon moment pour coller un petit bitchslap des familles à ce fumier de Marsh. Elle avait réussi à mettre la main sur deux baguettes pendant la libération de Gracefield, mais il a fallu qu'elle les rende, vu que sa magie était défectueuse.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t1636-fuck-this-shit-rude
survivors (gracefield alumni- ahem) Empty
survivors | anciens de gracefield | fin août 2007

Mains dans les poches, tu fais les cent pas dans la plus grande salle que t’as pu réquisitionner au Fawkes Learning Center. Tu donnes des coups de pied dans un mouton de poussière que tu as repéré tout à l’heure, lui faisant faire le tour de la salle avec toi. De temps en temps, tu jettes un coup d’œil au tas de cartons, dans un coin de cette espèce de grand réfectoire. Tu as fait en sorte de pousser les tables de façon à dégager un grand cercle de chaises. Résultat, parce que ça donne chaud de faire tout ça de façon purement moldue, sans magie, t’es en débardeur et jean sombre, et on distingue aisément sur tes bras nus et ton décolleté des traces plus claires, souvenir de ta rencontre avec un putain de feudeymon. Tes cheveux sombres sont attachés en une queue de cheval haute, comme à ton habitude, comme si t’étais pas encore revenue complètement de Gracefield et tu ne redoutais pas de devoir te mettre à cavaler d’un coup d’un seul.

Tu sais pas trop combien répondront à l’appel (à l’offre de se retrouver). Tu n’es pas vraiment sûre qu’iels seront nombreu.x.ses, d’ailleurs, à vrai dire. Tu ne saurais pas dire si tu aurais répondu présente dans le cas où tu n’avais pas été l’instigatrice de cette réunion. Tu ne préfères pas vraiment y penser. Le but est de vous permettre de causer entre vous, anciens de Gracefield, de traumatismes dont vous ne voulez pas forcément vous décharger avec vos proches, ou de votre magie défectueuse, de tout et de n’importe quoi. T’as eu l’idée après une séance d’entraînement particulièrement éprouvante avec Rafe Everett, et tu t’es dit que ça pourrait être pas mal de faire passer le mot à ceux qui étaient toujours dans l’aire de l’Ordre. Parce que oui, il y en a que tu ne sais pas trouver (et ça t’inquiète un peu, plus que tu ne le laisses paraître en tout cas).
Résultat, y a moyen qu’il y ait beaucoup plus d’alcool que nécessaire, songes-tu en revenant à la pile de packs de bière moldue que tu n’as pas encore ouverts (ça sera plus facile à trimballer jusqu’à l’une ou l’autre des planques de l’Ordre, s’il faut les stocker).
Ça aura pour avantage de vous permettre de vraiment vous la coller, dans le pire des cas.

Tu regardes la pendule dans un coin du réfectoire, et tu constates que ça fait bien cinq minutes que les gens auraient dû arriver. Mais là encore, tu comprends. T’aurais pas aimé être la première à débarquer dans ce genre de moment de retrouvailles un peu glauques et pas forcément ultra joyeuses. Mais n’empêche, à attendre que la première silhouette se pointe, tu laisses tes pensées divaguer alors que t’aimerais bien rester concentrée. Quelqu’un se racle la gorge et tu te retournes, pour dévisager Javier Alvarez, un de tes meilleurs amis et ancien leader de la Résistance sur l'île. Ça a l’air de lui faire du bien, d’avoir quitté Gracefield. Y a pas à dire, vous avez tous probablement moins une gueule d’enterrement que d’habitude. « Bah alors, t’es toute seule ?, te demande-t-il, limite en se foutant de ta gueule sans s’en cacher, alors que tu t’approches de lui pour te blottir dans ses bras, et grogner comme une sale gosse pleine de mauvaise foi : T’as vu ? J’suis sure que si j’avais fait sonner la cloche, ils auraient été là plus tôt. » Vous ricanez comme des gosses : votre humour noir est encore au maximum, même un mois après avoir quitté Gracefield. Tu t’écartes de lui pour aller fermer les fenêtres (tu avais aéré en arrivant, parce que ça sentait la mort) mais tu t’interromps assez vite quand d’un « Bah tu vois ? Pas de quoi râler. », il t’indique que vous n’êtes plus tous seuls.

Progressivement les gens arrivent, plus ou moins bruyamment. Certains t’enlacent, d’autres saluent ceux dont ils ou elles étaient plus proches. Certains s’ouvrent une bière, d’autres prennent un café, un fruit. Vous trouvez vos marques prudemment, lentement, et puis finalement après un regard aux inébranlables Alvarez et Bullstrong, vous lancez le mouvement et vous vous dirigez vers le cercle de sièges confortables. Ce n’est que lorsque tout le monde a pris place, ou du moins s’est rapproché et semble prêt à t’écouter, que tu te relèves. Tu ramasses une des deux bouteilles de bière ouvertes posées à côté de ta chaise, et tu la vides dans un seau que tu avais apporté pour l’occasion (tu n’as plus vraiment ta magie, c’est pas le moment de salir un sol que tu devrais passer du temps à nettoyer ensuite sinon), petit rituel que vous faisiez parfois à Gracefield (mais avec de l’eau) quand l’un des vôtres avait mal fini. Tu restes quelques instants silencieuse, te remémorant des visages, des sourires, la douceur d’Andrès par exemple, la férocité de Joy, l’intensité du regard de Sofiane aussi… Chacun pensera à qui il veut dans cette minute de silence symbolique et chargée : ça aurait pu être vous, ainsi aussi plane cette bien sombre réflexion. Et puis tu inspires, une fois que tu estimes avoir assez honoré les morts et tu reviens aux vivants : « Ben déjà, merci d’être venu.e.s. J’espère que vous allez aussi bien que possible, tous et toutes. » Te rasseyant sur ta chaise, tu es penchée en avant, les coudes sur les cuisses, voutée un peu. Tu continues, histoire de lancer vraiment la discussion : « Je sais pas comment votre magie se comporte, de votre côté, mais moi je bataille encore pas mal pour la redémarrer. Pour le moment, j’arrive à faire ça » tendant le bras gauche en avant, tu lèves le pouce et une flamme stable jaillit au bout. « mais c’est à peu près le seul exploit que j’arrive à provoquer quand je le veux. Sinon faut vraiment que je sois vénère… » Soufflant sur la flamme, tu l’éteins et esquisses une moue un peu dépitée. T’aurais bien aimé que les quelques gros sortilèges invoqués pendant la bataille de Gracefield ne soient pas une exception, mais force est de constater que t’as du mal à réactiver le flux magique à l’envie. « Bon et sinon, j’avoue, ça fait bizarre de plus voir vos gueules tous les jours, hein. Pas que ça me dérange, merci bien. », ajoutes-tu en riant sans te forcer. « J’imagine pas que mes beuglantes vous manquent, en tout cas… » Pour en avoir discuté avec Sofia, t’as compris dans les grandes lignes que les anciens prisonniers de Gracefield allaient bientôt pouvoir rejoindre les autres planques de l’Ordre, mais que le Cercle 7 attendait encore de voir comment leur magie détraquée se comportait. Mais à un moment, l’été allait se terminer et si on voulait que la Fawkes puisse accueillir les jeunes de l’Ordre, il allait falloir aussi vider les locaux, ou en tout cas en libérer une partie.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
survivors (gracefield alumni- ahem) Empty
Assis sur ce qui lui sert de lit depuis qu'il a été ramené, il observe la montre à gousset, cadeau de son père qu'il affectionne et dont il prend soin. Cadeau qui a survécu, comme lui, à ses années de détention à Gracefield. Le temps passe, file et les minutes le rapprochent du rendez-vous qui a été donné, à lui, ainsi qu'aux autres qui sont revenus vivants, ou tout du moins ce qui s'en rapproche, de Gracefield après un sauvetage qui n'aura pas été sans perte. Son cœur se serre, sa gorge se noue à la pensée de son jumeau qui n'a pas survécu, qui a donné sa vie pour en sauver tant d'autres, dont la sienne. Culpabilité qui lui colle à la peau. « Sans moi, Hagen serait toujours en vie. » Il se la répète cette phrase, dans sa tête, dès qu'il ouvre les yeux, même dans ses cauchemars bien souvent. Sans lui, son jumeau serait encore en vie oui. Et lui, l'est-il véritablement, en vie ? Il n'est jamais plus que l'ombre de lui-même, et s'il ressent l'envie de voir autre chose que le Fawkes Center, s'il ressent le besoin de changer d'air avec l'horrible impression d'étouffer, il n'est pas certain d'avoir assez de force et de volonté pour continuer de se battre pour l'Ordre. Pourtant, il veut toujours faire le bien Hannibal. Pourtant, il veut que justice et liberté triomphent mais à quel prix ? A quel prix ? Et c'est sans parler de sa magie qui, visiblement à l'instar d'autres prisonniers d'après ce qu'il a entendu, fait bien ce qu'elle veut autrement dit pas grand chose. Les sorts qu'il a essayés de lancer ont soit totalement foiré, soit ont été si peu puissants que c'était comme s'il avait de nouveau une dizaine d'années et qu'on lui apprenait à se servir de la magie. Il a pourtant été un sorcier accompli, un bon sorcier. Que sa magie soit si aléatoire, si fragilisée, ça lui donne encore plus l'impression qu'il n'est plus que l'ombre de celui qu'il a été.

Plus qu'une ombre oui.

Alors est-ce qu'il doit y aller ? A ce rassemblement. Est-ce qu'il y a sa place ? En théorie oui, il y a sa place, puisque ce sont les anciens de Gracefield qui y sont conviés mais... Aura-t-il quelque chose à apporter au groupe ? De quoi vont-ils bien pouvoir parler ? Est-ce vraiment utile de se replonger dans des souvenirs douloureux ? Il aimerait parfois, même bien souvent, juste oublier Hannibal. Juste oublier. Et il a l'envie de demander à ce qu'on lui jette un sort d'Oubliettes, pour effacer toute l'horreur, toute la douleur. Effacer même toute trace de Hagen pour le soulager. Pour qu'il ne se sente plus aussi mal. Il en est arrivé jusque-là oui, même si c'est lâche, monstrueux et triste. Un soupir. L'heure est bientôt passée et il n'a toujours pas bougé. Oui ou non ? Est-ce qu'il se planque comme il a tendance à le faire depuis qu'il est là ou est-ce qu'il ose ? Il ignore la raison qui le pousse à se redresser tandis qu'il range la montre à gousset dans sa poche. Si sa baguette est glissée dans la poche intérieure de sa veste, c'est plus par habitude que parce qu'il en a réellement besoin. Il sait qu'il est en sécurité ici mais il ne peut s'empêcher d'être sur ses gardes, même si sa magie n'est pas très efficace et qu'il ne pourrait sans doute pas véritablement se défendre si on venait à l'attaquer. Anxieux, la bouche sèche, il se dirige vers le lieu de rendez-vous, le cœur battant, sans trop savoir à quoi s'attendre. Lorsqu'il arrive enfin, il n'est pas le premier et ça le rassure : il aura au moins l'impression de se fondre un peu au milieu de ceux qui sont déjà là. D'abord en retrait, il profite qu'un autre récupère une bière pour faire de même, là encore, en essayant de ne pas trop attirer l'attention sur lui. Et bientôt, ils se retrouvent tous là, assis sur des chaises qui ont été installées pour eux. Y'a ce moment de receuillement qui lui tord les entrailles à Hannibal, parce qu'il pense encore plus à son jumeau en cet instant. Il n'est pas le seul à avoir perdu la vie. Qui d'autre a perdu quelqu'un de cher ? Est-ce qu'il y en a ici ? Est-ce que d'autres anciens prisonniers ont perdu quelqu'un alors qu'on est venu les secourir ? Question qui restera sans réponse car Hannibal ne la posera pas à haute voix. Il n'aura pas ce manque de tact. Bientôt, Faye prend la parole et Hannibal pose son regard sur elle. Il essaye de sourire sans trop y parvenir quand elle dit qu'elle espère qu'ils vont tous et toutes aussi bien que possible. Comment aller bien après tout ça ? Comment ? Les sourcils de Hannibal se froncent légèrement lorsqu'elle parle finalement de sa magie qui ne fonctionne pas très bien. Ce n'était donc pas qu'une simple rumeur : ils semblent tous souffrir du même problème. Est-ce le traumatisme de ce qu'ils ont vécu ? Sans doute. Quelle autre explication ? Ce sourire qui a tant de mal à apparaître finit pourtant par pointer le bout de son nez quand Faye dit que ça lui fait bizarre de ne plus voir leurs gueules tous les jours. Il sourit parce que dans le fond, il ressent la même chose. Même s'il n'en a rien dit à personne jusqu'à aujourd'hui.

Finalement, c'était sans doute une bonne idée de se réunir.
Parce qu'il n'y a qu'eux pour comprendre. Pour se comprendre.

Et c'est parce qu'il a l'impression d'être entouré de ceux qui peuvent le comprendre qu'il ose prendre la parole à son tour. « Je dois avouer que ça me fait étrange de ne plus partager mon quotidien avec vous. » confie-t-il, la voix plus sombre qu'il ne l'aurait pensé. Il parle tellement peu ces derniers temps... Il les regarde chacun, tour à tour, avant de soupirer. « Je ne sais pas vous mais même si c'est... » Il marque un silence. Cherche les bons mots. « Un soulagement d'être sorti de cet enfer, j'ai du mal à... Me mélanger aux autres. J'ai l'impression qu'on me regarde comme si j'allais me transformer en troll d'un moment à l'autre. » Les regards sur son passage, il les sent oui, et ce n'est pas particulièrement agréable. « Pour ce qui est de ma magie, je suis comme toi Faye. » finit-il par avouer la mine grave. « J'arrive à rien. J'espère que ça va vite s'arranger. Quelqu'un vous a dit quelque chose à propos de ça ? » qu'il demande finalement en regardant les autres. Peut-être que l'un d'entre eux a plus d'informations à propos de ce problème qui semble tous les affecter.
Revenir en haut Aller en bas
Nathan Brisbane
ORDER OF THE PHOENIX
Nathan Brisbane
Date d'inscription : 13/04/2021
Messages : 283
Crédit : renescence (avatar) ||
Âge : 33 ans (déjà?!)
Occupation : A arrêté de courir à Gracefield, après dix ans il en avait assez fait le tour.
Allégeance : OdP
Particularité : alchimiste (niveau intermédiaire)
survivors (gracefield alumni- ahem) Empty

Survivors
La team Gracefield  survivors (gracefield alumni- ahem) 422440023  



  Quand l’invitation de Faye était arrivée jusqu’à lui il s’était immédiatement dit qu’il s’y rendrait.  Et puis il avait commencé l’heure d’après à douter. Est-ce que ça n’allait pas être bizarre ? Une réunion des survivants de Gracefield, vraiment ? Est-ce que c’était un prétexte dissimulé pour le forcer à aller s’épancher sur ce qui lui était arrivé depuis l’attaque du Square Grimmaud ? Si c’était le cas plutôt crever. Il n’avait pas besoin d’une séance avec un psy pour qu’on lui dise qu’il avait traversé des trucs pas faciles, pas très sympas, pas très humains non plus. Il n’avait pas besoin d’entendre que ça lui prendrait du temps pour digérer tout ça, retrouver sa place au sein de sa famille et qu’il était important de verbaliser l’ensemble ou du moins d’extérioriser s’il en ressentait le besoin. Oh et bien sûr, il fallait laisser le temps au temps pour reprendre ses marques. Il était assez grand pour savoir quoi faire, il se connaissait plutôt bien pour savoir de quoi il avait besoin. Il avait assez l’impression de saisir les regards inquiets de sa famille quand ce n’était pas ceux de pitié d’autres, il était inutile de rajouter celui d’une autre personne à la liste. Il les comprenait, ne pouvait pas les blâmer pour ça mais il n’acceptait pas pour autant la chose. Mais Faye n’aurait pas osé leur faire ça, qu’il s’était dit, alors il avait fini par décider qu’il s’y rendrait. Il avait juste dû trouver quelqu’un pour l’emmener jusqu’au lieu du rendez-vous. Après avoir tourné autour du pot pendant près de cinq minutes le matin même en parlant de tout et de rien (surtout de rien), il était parvenu à demander à Mira de transplaner avec lui jusqu’au Fawkes Learning Center à l’heure convenue. Juste l’emmener là-bas et de l’y laisser. Au pire il y passerait la nuit si ça finissait trop tard, même s’il n’aimait pas trop l’idée, mais il préférait ne pas tenter le transplanage tout de suite. Tommy ? Il y avait bien pensé. Seulement, il lui aurait certainement demandé ce qu’il allait bien pouvoir faire là-bas, il aurait peut-être même proposé de rester, il se serait inquiété aussi. Chérie ? Dwight ? Non, il ne les aurait pas embêtés, ils auraient sûrement eu la même réaction de celle qu’il imaginait pour Tommy. Pas que Kashmira soit moins susceptible de réagir de la même façon ou de vendre la mèche au reste de la bande, mais il espérait juste qu’elle lui pose juste moins de questions.

La main sur la poignée de la porte, il fait le souhait que ce ne soit pas une séance de psy offerte par l’Ordre. Un souhait aussitôt exaucé. Il aperçoit sur une table assez de bières pour passer une bonne soirée, tout un tas de chaises et le plus important : ses colocataires préférés. C’est drôle de les revoir dans ce contexte. Propres, bien habillés (enfin pas avec des vêtements troués ou tâchés de sang quoi), à peu près reposés et en état. Qui aurait pu croire que ça serait à nouveau possible de faire ça un jour pour eux ? Ok, ça ils l’avaient tous espéré au moins une fois, peut-être deux même ! Nate distribue des accolades, échange des sourires, accepte une bière qu’on lui tend, prend des nouvelles – ouais, il s’était peut-être pas attardé au FLC le soir de leur arrivé. Il apprend même qu’en fait il aurait même pas dû quitter le bâtiment. Oups. Tant pis. Si on lui demande, il dira qu’il a été kidnappé par une bande de géants pas très disposés à négocier sur ce détail.  

Après un long moment, un mouvement de foule se crée vers les chaises disposées en cercle. Moitié content de retrouver cette habitude de se retrouver en cercle pour parler, moitié blasé à l’idée que ça soit bel et bien le début d’une séance de psy dont l’animateur allait débarquer au centre, il va poser ses fesses sur un siège. Quand toutes les chaises sont occupées, Faye lance officiellement le début de leur rassemblement avec un rituel qui date de leurs débuts sur Gracefield. Avec un pincement au cœur, il regarde la bière couler dans le seau. Encore une fois certains ne sont plus de la partie. Celle que pourtant tous avaient attendu, celle dont ils avaient rêvé, la plus importante certainement.

Et elle prend la parole après un temps de silence en la mémoire de ceux qui n’étaient plus parmi eux, lançant officiellement la réunion des survivants pas si anonymes de Gracefield. « J’imagine pas que mes beuglantes vous manquent, en tout cas… » Il sourit, c’est pas totalement faux. «  C’est vrai que c’est quand même vachement plus agréables les réveils quand tu viens pas brailler dans la chambre. » Ah les beuglantes de Faye … ça pouvait vous tomber dessus à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit et pour tout un tas de raisons. Un régal pour les oreilles qu’il disait aux petits nouveaux. « Mais c’est vrai que c’est bizarre. Tu voudrais pas venir me réveiller comme ça demain matin ? J’ai peur d’oublier ce que ça fait. » C'est vrai que ce serait dommage d'oublier ça !

Hannibal prend la relève, beaucoup plus sérieux qu’il ne l’a été, lui aussi ça le perturbe ce changement. Depuis sa chaise à l’autre bout du cercle, il l’écoute. Faut dire aussi qu’ils ont passé pour certains dix ans ensemble, d’autres un peu moins longtemps, mais le fait d’avoir été coincés 24h/24 pendant des mois, ça crée des liens. Il n’irait pas jusqu’à parler d’une forme de dépendance, mais plutôt d’habitude. Voilà, ils avaient pris leurs habitudes tous ensemble, alors du jour au lendemain ne plus se croiser forcément ça avait de quoi déstabiliser un peu. Tiens, lui aussi semble rencontrer des problèmes avec sa magie …

« Rien de bien brillant de mon côté non plus. C’est vraiment frustrant. J’ai l’impression d’être un gamin qui ne sait plus rien faire. »  Même un Accio ou un Lumos pouvait devenir une arme. « J’en n’ai pas spécialement parlé à qui que ce soit. » qu’il confesse, un peu gêné, les yeux rivés sur ses mains qui tiennent une bouteille de bière. Admettre ses faiblesses ce n’était pas son truc, tiens, encore un truc qu’il aurait eu à discuter s’il avait consulté un psy. Son frère l’avait vu en direct un matin peu après leur grand retour, il ne lui en avait donc pas eu besoin d'en parler, et depuis cet épisode il n’avait fait de la magie que dans son coin. Peu de succès à son actif, trop peu à son goût. « Donc on ne m’a rien dit sur mon état. Le nôtre, en fait. Mais quelque part c’est rassurant de savoir que je suis pas le seul. » Il aurait peut-être dû en parler à quelqu'un d'autre au sein de l'Ordre? Au moins, il sait maintenant que son cas n’est pas isolé.  « Mais si y a des infos, je suis preneur parce que cette baguette ne me sert absolument à rien. » Il se demande même pourquoi il s'évertue à la garder sur lui.



Spoiler:

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
survivors (gracefield alumni- ahem) Empty
Y'a qu'à voir la façon dont tu déambules dans les couloirs de la Fawkes, tu n'es pas tout bonheur d'être ici.
Tu te demandes même pourquoi tu prends la peine de quitter le navire - littéralement - alors qu'il t'a tant manqué, et inversement. Pourquoi tu peux pas rester le cul vissé à ta table à cartes, à écouter de vieux disques comme avant, avec ton mari et ta fille à tes côtés. Pourquoi tu pouvais pas oublier ces dernières années à la façon d'un nettoyage de pont, de seaux d'eau bien placés et de coups de balai francs et effrénés.
T'aimerais même dire que tu t'en balances de ce qu'est devenu ta magie, parce que le plus important, tu l'as déjà récupéré : ton bateau et ta famille. T'as pas envie d'aller chercher plus loin, pas même aller défoncer les portes moisies de ce camp de concentration qu'est Sweet River. T'aimerais vraiment ne pas penser à tout ça mais chaque nuit, t'es ramené à ces cauchemars, à ces souvenirs qui s'entremêlent avec la pénible réalité. Tout ça t'emmerde, vraiment, et tu leur dois encore pas mal de choses, à ces gueux de prisonniers dont tu faisais partie aussi. Parce que y'en a peut-être à qui ça court sur le haricot aussi, ces histoires de magie qui s'étouffent, voire, qui sont rendues inutilisables. C'est pas comme si les moldus avaient inventé cette chose incroyable qui s'appelle les armes à feux, hein ; après tout t'en as même quelques unes qui traînent dans les cales, vestiges des temps anciens où tes ancêtres en avaient encore besoin.

Alors ta vieille tronche fatiguée, aigrie par trop de choses dernièrement, finit par apparaître dans la pièce où est déjà pointée Faye, ta sidekick de toujours. "Salut la môme,"  que tu lui grognes en lui passant devant.T'as oublié les bières pour t'hydrater Fuckface, que t'as failli dire avant de capter qu'il y avait déjà un pack dans un coin, prêt à être libéré de ses munitions. Revenir dans la même pièce avec des tronches que t'as côtoyé aussi longtemps sur cette île de malheur, c'est pas tant une partie de plaisir pour toi. Faut dire que ce sont leurs visages que tu vois dans tes cauchemars, et ceux des autres qui ne sont plus là.

Tu rajoutes rien d'autre et tu vas te poser dans un coin avec ta bière déjà décapsulée, déjà entamée sur le chemin qui t'y a mené. Tu te sens mal rien que d'être là, loin du Tempest et de toutes ces personnes qui t'ont tant manqué que tu aurais pu en crever.
Votre petite commémoration à vous entamée, tu détournes le regard et va le coincer dans un coin du plancher. T'y as déjà trop pensé à tout ça, et tu les as trop longtemps honoré. Tellement que t'en as perdu le sommeil, même si tu serais le dernier à bien vouloir en parler. Faut dire que t'en as même pas dit le quart à Macca. Il ne supporterait pas, d'une part — et puis tu veux te tenir loin de tout ça. Ton ego a toujours préféré couvrir les pots cassés plutôt que de les exprimer, question de principe. Tu pouvais très bien gérer ces merdes tout seul, t'en as vu passer d'autres avant ça, même si celles-là t'ont volé presque neuf années de ta vie.

Quand tu les entends parler, t'as cette sale impression d'être tombé au beau milieu d'une réunion des alcooliques anonymes. T'as laissé ta tête tomber en arrière dans le processus, regardant le plafond de tes yeux océan. Quelqu'un ne te connaissant pas penserait certainement que t'étais en train de te faire chier, et qu'en plus de ça, tu voulais le faire savoir à tout ce beau monde, sans respect aucun pour leurs émotions respectives. Le souci est là, pourtant, t'as envie de t'en foutre des émotions, parce que ce sont les faits qui importent, maintenant. Ce que t'as déjà compris et relevé, c'est que t'es pas le seul à merder avec tes sorts (surtout celui pour te sécher en deux secondes après une pluie ingrate sur ta carcasse, mais passons).

Tu te rappelles de ces quelques prisonniers survivants qui t'ont fait part de leur gratitude, parce que c'est ton rafiot qui les a sauvé, et donc par intermédiaire, toi. T'es pas dans ce jeu-là. C'est pas toi, c'est ce qu'on a fait du Tempest en ton absence. Y'a pas de mérite.
T'es quand même inquiet, quand t'y repenses, car tu as rêvé moult fois du rafiot qui t'appelait et surtout, du rafiot qui débarquait sur cette même côte où il est apparu il y a quelques semaines de ça. Des coïncidences, que tu te dis ; sinon un hasard qui n'a pas à être discuté. Mais y'a une part de toi qui te dit que c'est pas normal. Que t'aurais pas dû sentir autant la présence du Tempest, déjà. Et que t'aurais pas dû te sentir aussi bizarre une fois ses planches sous tes semelles. Tu te questionnes, alors, même si tu ne veux pas encore voir. Ce serait sans doute insoutenable pour toi de te dire que t'es maudit, que t'es enchaîné à lui.

Les bras croisés contre ton torse, tu es toujours dans la même position, et là, une part de toi commence quand même à se faire chier. Mauvaise idée. "Rien de bien brillant de mon côté non plus. C'est vraiment frustrant. J'ai l'impression d'être un gamin qui ne sait plus rien faire.Bah! T'arrives quand même encore à t'la tenir, Brisbane." que tu balances sans fard aucun, au beau milieu de cette conversation beaucoup trop sérieuse et trop mesurée à ton goût. Tu comptes rien rajouter pour l'instant, d'ailleurs tu comptes pas particulièrement être constructif aujourd'hui, t'en as pas envie. Ton chef remit à sa juste place, tu jettes un coup d'œil furtif et peu doucereux autour de toi.

En soi, la magie, c'est une chose ; mais jamais ils n'auraient été remit sur le devant de la scène d'ici le mois prochain pour participer aux missions de l'Ordre. Ou alors, l'Ordre est foutrement perdu, comme tu semblais déjà le constater depuis votre retour.

"Va falloir apprendre à faire des moulinets," que tu bougonnes, traduire que celles et ceux qui comptaient que sur leur magie devraient peut-être retrouver les bonnes habitudes de l'île et ne compter que sur leurs bras ou leurs jambes. Alors certes face à des mangemorts ou des hybrides entraînés ça n'allait franchement pas aider, mais c'était mieux que de se plaindre que rien ne marchait. "M'enfin ça sert à rien d'se casser l'cul à essayer d'comprendre, j'dois vous rappeler que l'île de merde où on était puait une magie pourrie ? Même les loups l'ont senti." parce que t'as écouté les mixed, pas comme certains qui se tannent d'être de grands révolutionnaires intégrant les différences de tous et toutes ici bas. Alvarez, qui est à ta gauche, semble être d'accord avec ça. "Ça finira bien pas revenir." que tu grommelles un peu plus bas. "Pis si ça r'vient pas, on aura qu'à récupérer des armes moldac." et pas de quoi curer le nez de ces enfoirés de la VB. C'est pas comme s'ils étaient habitués à se battre face à des AK - des AK moldus, c'te fois.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
survivors (gracefield alumni- ahem) Empty
tw: ptsd, jurons
Moon est allongée sur Raf, sa tête sur ses genoux pendant qu'elle lui caresse ses cheveux. Cela ne fait pas très longtemps qu'elle a retrouvé son crush et pourtant, elle a l'impression qu'elles ne se sont jamais vraiment quittées. Il aura fallu du temps, avant que leurs chemins ne se recroisent et beaucoup (beaucoup) de péripéties. Quand Moon fait le bilan de ces dernières semaines, derniers mois, elle a du mal à y croire. Enfermée pendant plus de cinq ans à Gracefield, elle pensait ne jamais en sortir. Elle pensait y mourir pendant une énième Battue. Elle est libre maintenant. Libre de faire ce qu'elle veut -ou presque. Le Gouvernement la recherche activement, elle et tous les autres. La cible sur son front est toujours présente. Moon a tiré un trait sur sa vie d'avant, celle faite de strass et de paillettes. Il ne lui reste plus rien de cette époque. Ses derniers souvenirs sont morts en même temps que Andrés. Cette pensée lui donne les larmes aux yeux, mais elle se retient fort pour ne pas laisser les larmes couler sur ses joues.
Le silence règne dehors, lorsqu'un message apparaît devant elles. Moon fronce ses sourcils et se redresse en tailleur. ─ What th- Son regard croise celui de Raf. Le moindre signe de magie n'est jamais bon signe, surtout depuis l'évasion de Gracefield. Peut-être est-ce un message de Carrie ? Quelques secondes après, l'enveloppe enchantée se met à parler. Invitation to Moon Shadow for a Gracefield reunion. The envelope is also a Portkey but ah fucking hell I don't know if it's working. Ahem, that's Faye by the way. You have three hours. The Portkey will destroy itself after that. L'enveloppe se referme comme une huître et tombe sur l'herbe. Elle scintille quelques secondes avant de s'éteindre. ─ I... You think I should go? Maybe it's a trap. The voice really did sound like Faye's and only she swears like that. La panique se lit sur le visage de Raf. ─ I should go. Make sure they're okay. I'll come back afterwards. I promise. Moon passe sa main derrière le dos de Raf et l'attire contre elle, avant de l'embrasser. ─ I won't leave you now that I have found you.


Les trois heures sont presque passées. Moon a repoussé jusqu'à la dernière minute. Elle n'est même pas sûre que le Portoloin fonctionne. Sa magie est très capricieuse et il est fort probable que celle de Faye également. Moon ferme ses yeux et se concentre tout en prenant l'enveloppe entre ses doigts. Elle garde précieusement, dans sa poche, le Portoloin fabriqué par Raf et elle pour son retour à ses côtés. En un battement de cils, elle atteri lourdement sur le sol. La chute n'est pas agréable. Le sol est dur et froid. Moon ne remarque pas tout de suite où elle se trouve, ni les personnes qui l'entourent. ─ Fuck! Elle se relève difficilement et fait craquer sa nuque. En se retournant, Moon aperçoit qu'elle est loin d'être seule. La réunion a déjà commencé, semble-t-il. ─ I'm late apparently, dit-elle avec un sourire. ─ The party can start now.

résumé:
Revenir en haut Aller en bas
Gabriel King
ENEMY OF THE STATE
Gabriel King
Date d'inscription : 28/02/2021
Messages : 176
Crédit : wickedwitches (ava), queenPP (signa), crackships (muche,PP), Spectre de Radiohead (lyrics)
Âge : Nouveau trentenaire
Occupation : Survivre
Allégeance : Ordre du Phénix
Particularité : Demi-vélane
survivors (gracefield alumni- ahem) Empty
Il n’a pas été le plus blessé lors des affrontements qui ont permis aux prisonniers d’être libérés de Gracefield. Il n’est pas non plus le plus traumatisé de ces longs mois passés sur l’île maudite. Pourtant, Gabriel n’arrive pas à se relever. Il y a les insomnies, les cauchemars, le mal-être, la déshydratation, la malnutrition et le difficile retour à la réalité qui pèsent, mais il y a aussi le parchemin déchiré et chiffonné qui traine sur sa table de chevet qui termine à le maintenir inapte à se rendre à Sweet River. Herbert est parti dans la nuit avec une simple note écrite à la va-vite qui disait qu’il était désolé. Son point d’ancrage, son rocher, celui qui lui a permis de rester les pieds sur terre s’est enfuit. Sans lui. Sans lui demander de le suivre. Il ne sait même pas s’il le reverra un jour. Après tout ce qu’ils ont traversé ensemble, Herbert l’a abandonné. Lui aussi à envie d’abandonner. Il n’a pas envie d’essayer de s’en sortir. Ça ne vaut plus la peine.

Sinead est à côté de lui, en silence, lorsque l’invitation de Faye arrive jusqu’à lui. Elle vient tous les jours depuis qu’il est à la Fawkes et qu’il est incapable d’en sortir. Ils ne parlent pas beaucoup. Il ne sait pas comment se comporter avec la rouquine depuis leurs retrouvailles un peu ratées par la découverte de sa grossesse. Il a d’autres choses à penser. Il aimerait qu’elle le laisse tranquille, mais elle ne lâche pas le morceau et continue de venir lui rendre visite probablement dans l’espoir qu’il lui parle à nouveau. "Tu d’vrais y aller. Ça t’aiderait p’têtre. J’suis sûre que mon père ira." qu’elle lui dit sans qu’il lui demande son avis. Il soupir et se retourne sur sa couchette.  L’idée de base est bonne et Gabriel n’a aucune raison de ne pas y aller. Pourtant, il hésite. Revoir ses anciens compagnons de misère peut soit lui faire du bien, soit le mettre encore plus mal. Ça peut soit l’aider à se confier et discuter avec les seules personnes qui peuvent comprendre par quoi il est passé et ce qu’il a subit, soit remonter les pires souvenirs de son existence. Après réflexion, il décide de s’y rendre. Il est un peu curieux de voir comment les autres s’en sorte, surtout avec leur magie parce que la sienne, même si elle a bien fonctionné pendant la fuite, elle est désormais absente.

Jeans trop grands, capuchon sur la tête, Gabriel entre dans la salle de rendez-vous. Quelques-uns de ses comparses sont déjà présents. Il lève la main et leur offre un sourire pincé pour les saluer tous en même temps sans plus d’accolade et d’affinités. Il prend une bière qu’il décapsule et prend une gorgée avant même d’être assis. Il en prend une seconde pour plus tard. Il évite le regard de Tristram se sentant encore plus intimidé maintenant que c’est plus réel qu’il soit le père de Sinead. Il s’installe sur la chaise à côté de Nate. Il ne compte pas parlé. Il veut juste se changer les idées. À sa grande surprise, ça lui fait du bien de les revoir. Ils ont partagé tellement de trucs ensemble. Il les a vus tous les jours pendant un an dans les pires moments à tenter de survivre. Il est soulagé de voir qu’ils semblent tous relativement bien.

Il écoute d’abord Faye et les autres confirment bien vite ce qu’il supposedéjà, leur magie à eux aussi déconne. Il hoche la tête pour affirmer les dires. Il se sent aussitôt moins seul, même si en réalité, il ne s’en préoccupe pas plus que ça.  Comme le mentionne Tristram, ça finira bien par revenir. La magie, ça ne part pas comme ça. Elle est juste « endormie ». Elle finira bien par se réveiller. Il s’écrase un peu sur sa chaise, lorsque dans un craquement, Moon apparait en plein centre de leur cercle. Il sursaute et se lève d’un bon par réflexe pour aller aider la jeune femme à se relever. "Belle entrée." qu’il lui chuchote en souriant. Premier vrai sourire de la journée.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Ginevra Weasley
Ginevra Weasley
Date d'inscription : 24/11/2020
Messages : 67
Crédit : alune (avatar) // royal et breezy (gifs) // harley et royal (gifs signature)
Âge : vingt-six ans.
Occupation : warrior.
Allégeance : ordre.
Particularité : maudite.
survivors (gracefield alumni- ahem) Empty

J'suis stressée rien qu'à l'idée de le laisser une soirée. C'est absurde, faut que je m'y habitue, sinon j'pourrais plus jamais rien faire. Surtout avec Remus de disparu. Comme si c'était le moment. J'veux pas devenir la mère qui colle constamment son fils, qui s'inquiète d'en être séparé une seconde. Déjà qu'il doit grandir planqué parmi les dingues de l'Ordre, si en plus j'suis comme ça, aucune chance qu'ils ne développent pas un paquet d'issues à l'adolescence. Alors, malgré les appréhensions, me voilà parmi les anciens "collègues". Camarades plutôt ? Ouais, camarades c'est légèrement mieux. J'suis pas restée aussi longtemps que la plupart d'entre eux sur l'île, j'suis probablement la moins bien placée pour assister à une réunion de prisonniers. Mais même quelques mois, ça créé des liens. Presque une mélancolie de plus voir leurs tronches tous les jours. Remplacés pas les faces mieux lavées d'une nouvelle bande de rebelles énervés. Seulement ils sont pas énervés pour les mêmes raisons. J'arrive à l'heure pour une fois, avec le gros du groupe, difficile d'être en retard quand se rendre ici est la seule véritable activité de la journée. Si ce n'est le glandage en famille, une activité qui prend tout son sens lorsqu'on nous en a privé si longtemps. Eurk, de l'alcool moldu, j'ai jamais réussi à m'y faire. J'vais quand même prendre quelques gorgées, faut respecter, mais j'peux pas m'empêcher de faire la grimace. La magie c'est une bonne chose si ça nous évite de boire ça trop régulièrement.

Et parlons en de la magie. Qui a dit que le plein air c'était bon pour la santé ? Depuis le trip camping j'sens bien que mes pouvoirs sont encore plus capricieux qu'auparavant. Être maladroite pour jeter un sortilège, rien de surprenant, mais quand j'perds le contrôle d'un truc aussi basique qu'une petite modification de métamorphagie, y'a clairement un problème. Ce matin j'ai tenté les cheveux violets, ils ressortent verts fluos. Pour la première fois j'ai du mal à tenir les métamorphoses, le contrôle semble soudainement m'échapper. Et alors que les autres commencent à s'interroger sur le sujet, j'aimerais bien pouvoir leur apporter plus que des acquiescements inutiles. "L'Ordre doit bien avoir une idée de ce qu'il se passe. Avec tous les scientifiques qu'on a dans les planques, y'en a surement qui bossent là dessus. Va falloir demander, probablement directement aux cercle 7." Seulement les scientifiques ils sont dirigés par Remus, et le loup, il est plus là. Et m'voilà de nouveau à penser à ça. Dernièrement aider ses membres planqués, c'est pas forcément le but principal de l'Ordre, y'a qu'à voir chez les hybrides. Est-ce qu'on peut vraiment compter sur eux pour trouver une solution ? Tristram propose la sienne, eh, abandonner la magie, vivre en moldu. C'est bien l'esprit gracefield ça, plus de baguette ? Pas grave, on combattra avec les mains. L'important c'est de continuer à combattre. Avant qu'je puisse ajouter quelque chose, une nouvelle arrivante surgit. Directement à terre. J'me sens un peu fière un instant, j'ai clairement grandit, murit. Normalement ce serait moi qui me ramasserait devant tout le monde dans une entrée remarquée. J'ai plus de magie mais pour compenser j'suis moins maladroite, ça semble honnête.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Faye Moroz
ORDER OF THE PHOENIX
Faye Moroz
Date d'inscription : 22/08/2019
Messages : 267
Crédit : @ultraviolences (bé la queen)
Âge : 42 ans (14/02/1965)
Occupation : (EX HIT-WITCH) Ancienne Tireuse de Baguette d'Élite, arrêtée en 1998, envoyée à Azkaban, puis à Gracefield. A amusé la galerie pendant huit ans, jusqu'à ce que l'île soit libérée par l'Ordre du Phénix. Ancienne leader de la Résistance sur Gracefield, tente de retrouver sa place dans un Ordre du Phénix qu'elle ne reconnaît plus.
Allégeance : (ARE YOU KIDDING ME?!) L'Ordre. Jusqu'à son dernier souffle. On l'y appelait "Ophelia", en hommage à sa sœur décédée.
Particularité : (WANDLESS MAGIC) Depuis 2002, Faye a appris les rudiments de la magie sans baguette auprès de Javier. Elle n’attend plus que le bon moment pour coller un petit bitchslap des familles à ce fumier de Marsh. Elle avait réussi à mettre la main sur deux baguettes pendant la libération de Gracefield, mais il a fallu qu'elle les rende, vu que sa magie était défectueuse.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t1636-fuck-this-shit-rude
survivors (gracefield alumni- ahem) Empty
T’es assise, flanquée par Javi et Tristram. De temps en temps, tu prends une gorgée de ta bière, la deuxième bouteille que t’avais ouverte. Et surtout, tu les écoutes, les uns et les autres, assis en cercle. Y a des choses que seul.e.s ceux et celles qui ont été parqué.e.s à Gracefield, même pour quelques petites semaines, peuvent comprendre. Des moments de chaos total partagés, où à la peur de mourir s’ajoutait l’horreur de savoir que tout ceci n’était qu’un jeu pour ceux qui vous traquaient, et parfois l’envie de tout lâcher, de se laisser crever.
Dans un sens, t’as plus vraiment de famille, donc tu vois mal à qui tu pourrais en parler. Les anciens de Gracefield sont devenus, pour une partie, cette famille cabossée, reconstituée faute de mieux. Et maintenant que vous êtes sortis de l’enfer, maintenant que les uns et les autres ont retrouvé leurs proches, tu as un peu perdu tes repères, même si c’est pas ton genre de le reconnaître. Oh bien sûr, maintenant que t’as retrouvé Susan, tu comptes pas la lâcher de sitôt, et ce faisant tu comprends parfaitement que les anciens de Gracefield cherchent à rattraper le temps perdu avec leur propre famille. Mais tout de même, ça reste étrange, après huit ans à partager le même quotidien, voire neuf pour ceux qui avaient eu l’honneur et le bonheur d’être enfermés à Azkaban en même temps que toi, de ne plus les croiser constamment. Résultat, quand Nate fanfaronne d’un « Mais c’est vrai que c’est bizarre. Tu voudrais pas venir me réveiller comme ça demain matin ? J’ai peur d’oublier ce que ça fait. » tu saisis la perche au vol et lui promets « Promis, dès que j’ai le temps, je viens te réveiller avec tous les égards qui te sont dûs. », et d’accompagner la promesse-menacé d’un baiser que tu lui envoies de loin.

T’es pas nostalgique de Gracefield, faudrait pas déconner non plus.
La réadaptation à la vie de dehors est néanmoins un peu foireuse.
Et encore, si l’Ordre que vous avez quitté était resté identique, ça serait plus simple...

Lorsque Hannibal confirme ce que tu redoutes quant à votre magie défectueuse, tu gardes le silence quelques instants, laissant d’autres que toi donner leur avis ou leurs informations. Une moue emmerdée pince tes lèvres alors que tu hoches la tête en croisant son regard, revenant ensuite à Nate qui confirme que c’est définitivement un prix de groupe que vous avez eu sur la réduction de votre magie, avec ce séjour prolongé (ou non) sur l’île. Gaby a pas l’air plus enthousiaste que ça, les cheveux vert flou de Tonks parlent pour elle (t’es sure que c’est pas la couleur qu’elle visait au départ) et la solution proposée par Tristram commence à s’ancrer dans ton cerveau, alors que ça te rappelle un truc, ces histoires d’armes moldues, et que la question de Tonks sur ce que sait le cercle 7 t’invite à donner des infos échangées avec Sofia. Mais avant que t’aies le temps de répondre, une silhouette tout à fait familière apparaît au centre du cercle, se vautre, et est relevée par le galant King.
Ça a le mérite de détendre un peu l’atmosphère qui était chargée, déjà parce que Moon fait de l’humour avec son sourire ravageur, mais aussi parce que tu te rends compte que ce putain de sort de portoloin a marché, alors que franchement, t’y croyais plus. Comme quoi, y a peut-être de l’espoir.

Tu te lèves de ta chaise, qui grince sur le sol, et tu vas chercher un pack de bière, que tu ramènes au niveau du cercle, comme pour inviter Moon à se servir si elle voulait. En prime, tu lui désignes ta chaise, « Vas-y, prends ma place, chérie, j’vais m’asseoir sur les genoux de Javi. » Javier, qui a l’air absolument pas ravi de cette évolution et qui proteste pour la forme d’un « Pourquoi moi ? » en rigolant, auquel tu ne trouves que « Vas-y, fais pas chier ! » criant de naturel à lui rétorquer.
Finalement, il se décale et vous avez chacun une moitié de fesse sur sa chaise. Signe clair que vos magies à tous sont défectueuses, sans cela l’un de vous aurait pu dédoubler une chaise pour qu’il y en ait assez pour tout le monde. Dans cette position peu confortable, mais toujours mieux que rien, tu reprends à l’adresse des autres : « J’ai causé avec Alhambra, au sujet de notre petit problème de magie déjà, mais ce que vous me dites confirme le merdier : sauf erreur, ceux des Docks essaient de trouver une explication, une solution, une piste, mais elle avait pas l’air ultra optimiste pour le moment... mais comme tu dis, Tris’, ça va finir par revenir, c’est comme le vol sur balai, ça s’oublie pas comme ça ! Néanmoins... » Tu remues sur ta moitié de chaise, et passe un bras autour du cou de Javier, comme pour améliorer ton équilibre : « Cette histoire d’armes moldues, c’est pas con ! » Tu te grattes la tempe gauche brièvement, et puis tu continues, à la manière d’une grande sage alors que t’es pas si vieille que ça : « J’sais pas si ça vous dit quelque chose, les plus jeunes, mais j’me souviens d’une fois où il a fallu qu’on aille coffrer un type qui faisait du trafic d’armes moldues améliorées magiquement, et j’crois qu’il trempait dans la pègre sorcière... » Tes billes, qui étaient fixées sur Tristram comme pour obtenir confirmation silencieuse de cette vieille histoire qui remontait à plus de quinze ans, finissent par décrire un tour complet du cercle, interrogeant un à un chacun des anciens de Gracefield présents : « Personne aurait des contacts avec le crime organisé sorcier, par hasard ? Qu’on voie ce qu’ils pourraient nous proposer comme solution à nos emmerdes temporaires ? » Non parce que s’il faut compter sur le reste de l’Ordre, t’as comme qui dirait un gros doute sur leur rapidité d’exécution, ce que tu te gardes bien de dire, un peu amère sur ce qu’est devenue l’organisation de résistance pendant votre absence forcée.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
survivors (gracefield alumni- ahem) Empty
C'est rassurant de ne pas être le seul. Tristement rassurant en fait. Ils sont tous dans le même bateau, font face à des difficultés qu'ils ne comprennent pas, qui leur échappent. Pourquoi cela leur arrive-t-il ? Qu'est-ce qui a pu les changer à ce point là-bas ? Dans le fond, ils sont bien tous dépassés par tout ceci. Et, même si ça fait mal de se le dire, même si ça fait enrager, il n'y a rien qu'ils puissent faire. Parce qu'ils ont beau essayer, cela ne semble pas dépendre de ce qu'ils veulent même si le désir d'arriver à refaire de la magie est sincère. Ils subissent et ils n'ont pas le choix comme le fait d'ailleurs remarquer l'un d'entre eux. Ils vont devoir faire avec. Hannibal a cependant du mal avec cette idée. Faire avec. Accepter et faire avec. Lui il veut se battre contre ce mal qui les ronge tous. Mais avec quelles armes pourrait-il bien se battre alors qu'ils ne savent pas réellement ce qui leur arrive ? C'est tourner en rond. Frapper dans le vent. S'il n'en dit rien, s'il enrage, il ne peut cependant pas affirmer le contraire de ce que dit Tristam. La magie, là où ils se trouvaient, est bien sombre, bien inconnue, bien pourrie comme le fait remarquer l'homme. Rien d'étonnant donc à ce qu'ils en soient tous affectés de cette façon. Peut-être a-t-il raison, et qu'il suffit d'attendre que cela revienne. L'espace d'un instant, y'a cet espoir qui se forme dans le cœur de Hannibal : oui, ça va finir par revenir. Mais quand Tristam ajoute finalement que si ça ne revenait pas, ils n'auront qu'à se munir d'armes moldues, c'est une sensation désagréable qui parcourt l'échine de l'ancien Auror. Il réprime une nausée, à la simple pensée que sa magie pourrait ne jamais redevenir ce qu'elle était. Impossible. Impensable. Il ne parvient pas à accepter cette idée. Cependant... Cependant, s'armer semble faire particulièrement sens. Parce qu'ils veulent pouvoir se défendre et continuer à se battre, tous les moyens sont bons pour le faire. A-t-il seulement l'envie de continuer à se battre Hannibal ? Il n'est plus très sûr de ce qu'il est prêt à donner pour la cause, de ce qu'il pourrait y apporter.

Il est perdu.

L'arrivée de Moon le surprend mais a au moins le mérite d'arracher un petit sourire à Hannibal. Si elle voulait faire ça discrètement, c'est pour le moins loupé. Tandis que Gabriel se lève pour aider Moon à se relever, Faye, elle, offre sa chaise à la jeune femme qui vient d'arriver. Son arrivée les détourne un instant de leur conversation pour le moins pas très agréable. Mais le sujet abordé  revient vite sur le tapis. Tonks propose d'en parler directement au cercle sept et elle doit avoir raison : s'ils veulent des réponses, ils doivent aller les chercher plus haut. Mais ennuyer le cercle sept avec tout ceci serait peut-être... Disons qu'ils ont autre chose à faire que de s'occuper de la magie défectueuse des anciens de Gracefield. Hannibal n'a pas envie d'être un poids. Faye reprend finalement la parole pour dire qu'ils sont déjà en train de chercher ce qui se passe. Les épaules de Hannibal s'affaissent un peu plus lorsqu'elle avoue qu'ils ne semblent pas très optimistes pour le moment. Et si ça ne revenait vraiment pas ? Et s'ils étaient bousillés à vie ? Il rumine Hannibal, repasse en boucle cette pensée désagréable dans son esprit mais tente de se reconnecter rapidement à ce qu'il se dit. Des armes moldues améliorée magiquement donc ? Pourquoi pas. Quant à la question si quelqu'un aurait des contacts, quelques noms viennent en tête à Hannibal, vestiges de ses années en tant qu'Auror. Cependant... « Y'a bien quelques types que je pourrais essayer de contacter mais... » Il fronce les sourcils, sa mâchoire se crispe. « Enfin elle est loin l'époque où je pouvais négocier des trucs avec des pourris. Faudrait qu'on ait un moyen de pression pour obtenir de l'aide de ces gens-là. » finit-il par ajouter, réfléchissant déjà bien malgré lui à ce qu'ils pourraient bien trouver pour ce faire. L'air de rien, voilà qu'il essaye, voilà qu'il s'implique.

Voilà qu'il recommence à se battre, à sa façon.

Spoiler:


Dernière édition par Hannibal Zimmer le Lun 15 Nov - 22:27, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Nathan Brisbane
ORDER OF THE PHOENIX
Nathan Brisbane
Date d'inscription : 13/04/2021
Messages : 283
Crédit : renescence (avatar) ||
Âge : 33 ans (déjà?!)
Occupation : A arrêté de courir à Gracefield, après dix ans il en avait assez fait le tour.
Allégeance : OdP
Particularité : alchimiste (niveau intermédiaire)
survivors (gracefield alumni- ahem) Empty
Ils ont l’air fin tous installés comme ça, en cercle. Ça ressemble moitié à une réunion d’anonymes aux problèmes divers, il faut bien le reconnaître. Sauf qu’eux, leur plus gros problème il a trouvé une fin, il était temps ! Mais y en a un autre qui a pris le relais, parce que ça aurait été con qu’ils s’ennuient et retrouvent leur petite vie du jour au lendemain.

La proposition présentée à Faye, est approuvée. Et elle lui balance sa réponse avec un baiser en prime. « Promis, dès que j’ai le temps, je viens te réveiller avec tous les égards qui te sont dûs. » Il était sûr qu’elle répondrait et ça ne manque pas de le faire sourire ! Mais il sait aussi qu’il pourrait bien regretter d’avoir suggéré l’idée si elle venait à vraiment le tirer du lit un matin. Boarf. De toute façon, ils auront tous tôt fait de retrouver leur planque respective et de vaquer à leurs nouvelles occupations sans aucun intérêt pour l’Ordre. Faye aurait bien trop de trucs à gérer pour pouvoir se permettre de venir le réveiller, l’histoire serait donc rapidement oubliée et il pourrait dormir sur ses deux oreilles. Elle finira peut-être dans le fameux cercle 7, et en profitera pour faire bouger les choses. C’est sûr qu’avec elle à la tête de l’Ordre, ils arrêteraient de les traiter comme des vases en porcelaine et de se lancer dans des projets complètement cons.

Et puis vient le temps des plaintes, il n’est pas le seul à être emmerdé, même ceux qui les ont rejoints en dernier sur leur île de la misère en bavent. Ça le fit pas forcément, mais les hochements de têtes suffisent à le voir. Quel merdier …  « Bah! T'arrives quand même encore à t'la tenir, Brisbane. »  Il relève le nez pour poser les yeux sur le marin d’eau douce assis en face de lui. Pas le moins du monde étonné qu’il ait trouvé un moyen de détourner ce qu’il raconte. Du Tristram tout craché. « T’inquiète pas pour moi, vieillard, je gère très bien de ce côté-là ! » Ça sonne bien pour désigner le Bullstrong, qu’il se dit. Avec le temps, il a eu bien des occasions de lui trouver des petits noms et vieillard n’était certainement pas le plus offensant de la liste. Peut-être même qu’il l’a déjà appelé comme ça. Et le vieux finit par l’ouvrir un peu plus que ce qu’il aurait pensé en le voyant débarquer dans la pièce. "Ça finira bien par revenir."  Tommy lui a dit la même chose, Chérie aussi, mais ça n’empêche pas Nate de grimacer avant de reporter son attention sur le contenu de sa bouteille qui continuer de diminuer. Y a plutôt intérêt à ce qu’elle revienne, ouais.

Quand Moon débarque dans un craquement au milieu de leur petit cercle, il manque de s’étouffer avec sa bière. Quelle entrée !  Faye lui cède sa chaise et on reprend là où on s’était arrêtés.

« Ouais bah c’est pas la joie non plus aux Docks de ce que j’ai compris. » On lui a pas dit grand-chose, ils sont tous plus ou moins accrochés à l’idée que faut que lui et les autres se reposent. Mais ce qu’il a entendu n’a rien d’engageant. « Ils cherchent, mais bon ils ont toujours pas de solution. » Il est un peu amer. Ils sont là, comme des cons, à attendre que quelqu’un trouve une solution à leur problème. Ils ont pas la moindre idée de la magie utilisée contre eux, ils ne savent pas si les effets vont durer, s’ils vont s’estomper demain ou bien dans dix ans. Ils avancent à l’aveuglette. Nate a proposé de leur servir de cobaye, tester les sorts, expérimenter des trucs, faire n’importe quoi pour arrêter de tourner en rond. Mais la fratrie a dit non, il fera des expériences quand il aura retrouvé un semblant de contrôle et faut croire que sur ce point-là, ils ont gagné contre lui. On l’a donc collé dans les pattes d’Andromeda pour tenter d’accélérer le processus. Elle est patiente, bien plus qu’il ne l’est avec lui-même, c’est même dit qu’il mérite autant de bienveillance de sa part. Il râle beaucoup, ne progresse pas le moins du monde, pourtant elle continue de l’encourager, de le rassurer sur le côté temporaire de sa situation.

Il se perd un peu dans ses pensées pour finalement raccrocher quand le sujet d’utiliser des armes moldues est ramené sur la table. « Pas de criminels dans la famille, désolé. » C’est pas tout à fait exact, il paraît que Dwight traine dans des histoires pas très nettes, mais ils n’ont pas encore eu l’occasion d’en parler. « Mais j’aime bien l’idée des armes, ça peut toujours servir. Parce que y a peu de chance que ça soit régler sous dix jours. » Au moins dans un premier temps. Ses yeux se posent sur les différentes chaises occupées, essayant de voir qui pourrait bien avoir des liens avec le crime organisé.  

Finalement, c’est Hannibal qui propose de tenter quelque chose. Au point où ils en sont, c’est toujours mieux que rien.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
survivors (gracefield alumni- ahem) Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

survivors (gracefield alumni- ahem)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

SMOKE AND MIRRORS :: PLAYGROUND :: DEATHLY HALLOWS :: rps abandonnés