The sky is a neighborhood + Vaniel

THE SKY IS A NEIGHBORHOOD

Gabriel et Vanessa

JANVIER 1993
Les yeux de Gabriel sont grands ouverts alors qu’il est allongé sur son lit dans son dortoir de la salle commune de Serpentard. Il a ouvert un livre, mais ne le lit pas vraiment. Herbert lui a concocté une potion en douce pour l’aider à ne pas s’endormir. Cette nuit un événement astronomique rare doit se produire et il ne veut pas le manquer. Ça n’arrive qu’aux mille ans et le passionné d’astronomie en lui ne veut pas laisser passer cette chance, même s’il doit sortir à l’extérieur après le couvre-feu et sous la surveillance des professeurs et des préfets. Il a élaboré un plan, basé principalement sur la chance et le hasard et un peu sur ses beaux yeux. Aussi bien dire qu’il n’a rien préparé et qu’il s’en remet à une autorité supérieure pour réussir à sortir du château sans se faire prendre. Tant qu’il a le temps de voir son phénomène, il peut bien être puni après. Il n’est pas à une détention près. Il a proposé à Herbert de l’accompagner, mais il n’a reçu qu’un rire bruyant comme toute réponse. À bien y penser, c’est aussi bien comme ça, il n’aurait pas arrêté de parler. Quand Gabriel observe les étoiles, il entre dans une bulle. Il cherche le calme et la paix. Il rêvasse. Il se perd. Il trouve le ciel majestueux et magnifique. Il peut passer des heures allongé sur l’herbe fraiche ou l’œil attentif collé dans le viseur d’un télescope. Il y a tant à découvrir et à voir, il ne s’ennuie jamais. Évidemment, personne n’est au courant de cette passion qu’il tient secrète de peur qu’elle atteigne sa réputation de beau sportif et populaire. Ce n’est pas en pointant toutes les constellations visibles qu’il va charmer les demoiselles et faire rire ses potes. Il est bon pour le trou à geek si ça doit se savoir.

Il regarde sa montre et voyant que c’est l’heure, il enlève la couverture sous laquelle il est déjà habillé pour affronter le froid saisissant de l’hiver. Il sait que ça va en valoir la peine. Il met ses oreillers de façon à ce que ça ressemble de loin à un corps endormi et il tire le rideau. Si tout se passe bien, il devrait être de retour bien avant le lever du soleil, l’événement ne devant pas durer plus d’une demi-heure. Herbert lui a dit qu’il couvrirait ses arrières au besoin, mais à le voir bien endormi, la bouche entrouverte, Gabriel doute qu’il sera bien utile. Tant pis. Doucement, il s’assure que les autres sont bien endormis et il sort de la pièce. La nuit étant installée depuis un bon moment, il n’est pas surpris de ne voir aucun membre de sa maison trainant dans la salle commune, même le portrait d’Horace Slughorn ne se retrouve pas dans son tableau, mais il sait qu’il aurait pu négocier sa sortie au vu de sa relation avec son neveu. Il a le champ libre. Il sort des cachots sans réels problèmes. Il allume le bout de sa baguette d’un « lumos » et avec précautions, traverse les couloirs jusqu’au hall principal. Il se cale contre un mur en pierres lorsqu’il entend du bruit. Il se cache même dans un placard et sourit béatement en apercevant un petit couple se bécoter sous les escaliers. Il n’est pas le seul à enfreindre les règles on dirait. Arrivé près de l’énorme porte principale qui mène aux jardins extérieurs, il se dit que passer par la fenêtre serait peut-être plus facile. Cette dernière grince alors qu’il la soulève. Il serre les dents et croise mentalement les doigts que personne n’a entendu le bruit. Malheureusement, il entend des pas précipités se diriger vers lui. Il jure, si près du but et aucun endroit pour se dissimuler et la fenêtre qui est ouverte, mais pas assez pour qu’il puisse s’y glisser aisément. Reste qu’à espérer que ce soit un préfet ou une préfète facile à blairer.

smoke and mirrors

(The sky is a neighborhood)

Poudlard - Janvier 1993.

Faire une ronde. Assurer son rôle de préfète. De référente. En est-elle vraiment capable ?

Vanessa hésite. Elle doute de tout ces temps-ci, même d’avoir sa place à Poudlard. Et si on avait fait une erreur ? Et si lui faire confiance n’était pas la chose à faire ? Après tout, elle n’était qu’une née-moldue. A peine une vraie sorcière. Et puis de toute façon, elle n’est peut-être pas si méritante que ce qu’elle pense ? Son badge aurait peut-être dû revenir à une autre élève de leur maison ? Jules ? Oui, Jules ferait une bonne préfète, tout le monde l’adore, elle sait se faire entendre. C’est Jules, quoi. Et puis si ça se trouve, elle n’est pas aussi jolie qu’elle se croit à le penser quand elle se regarde dans le miroir. Peut-être qu’en fait personne ne s’est jamais vraiment intéressé à elle ? Tout n’aurait donc été qu’un jeu depuis son premier jour ? N’était-elle donc qu’un simple pion sur l’échiquier de l’école ? Un jeu pour les autres ? Les questions défilent dans sa tête comme on zappe les programmes à la télévision, les réponses aussi. Rarement tranchées d’ailleurs si elle y répond elle-même. Certainement bien trop belles quand ce sont ses amis qui y répondent, pourtant, elle aimerait pouvoir y croire à nouveau. Lorsqu’un bras se pose autour de ses épaules, elle sent un poids s’écraser contre sa poitrine, elle se tend, serre les poings, bloque sa respiration un court instant. Ça aussi elle a beaucoup de mal en ce moment. Le contact physique c’est un peu la goutte de trop, surtout si elle n’a pas eu le temps d’anticiper. Ce n’est que quand elle croise le regard désolé d’Hadrian qu’elle se calme. OK. Hadrian, Jules, Cedric, son petit cercle, elle peut encore faire un effort. C’est compliqué, mais elle y arrive. Le reste du monde devra quant à lui attendre avant d’avoir à nouveau droit à sa dose de câlins et de bonne humeur quotidienne. « Désolé, je voulais pas te faire peur. Ça va ?» Elle secoue la tête, c’est pas grave, elle était dans sa bulle, trop distraite pour le voir arriver. « T’es sûre que tu veux y aller ? » Jules s’inquiète, échange un regard avec les autres qui partagent son inquiétude. « Ils peuvent sûrement te remplacer, les préfets ont bien le droit à un jour de répit, non ? » Ce soir, elle apprécie autant qu’elle déteste cette vague d’attention, elle a besoin d’eux juste à ses côtés autant qu’elle souhaiterait être seule, enroulée dans un plaid à l’autre bout du pays. Ils évoquent l’idée d’aller expliquer à Mme Chourave qu’elle ne se sentait pas capable d’assurer son rôle ce soir et d’organiser une petite soirée dans la salle commune juste tous les quatre – enfin trois, Cédric lui irait faire un tour dans les couloirs et les rejoindrait ensuite. Mais elle décline la proposition, finalement elle se dit qu’aller marcher ça l’occupera un moment. Elle tente même un petit sourire pour les rassurer, sans vraiment savoir s’il aura l’effet voulu.

Ça irait, les choses allaient s’arranger, McGonagall lui avait assuré, Chourave lui avait promis et ses amis lui avaient répété la même chose après avoir proposé d’aller casser les genoux du responsable de son état – au milieu de tout un tas d’autres idées toutes moins acceptables les unes que les autres aux yeux du règlement de l’école. Mais ça avait eu le mérite de lui arracher un petit rire.

Quand l’heure de prendre leur fonction arrive, Cedric et elle quitte la salle commune pour rejoindre leur binôme du soir. Le circuit reste inchangé, il leur faudra juste trancher sur qui des jaunes ou des rouges se chargeront des étages supérieurs ou des niveaux inférieurs. Et ce sont finalement des étages inférieurs qu’ils héritent. Il n’y a pas un chat dans les couloirs, c’est étonnant, habituellement il y a toujours deux ou trois élèves pour tenter une excursion nocturne. Alors Cedric se charge de combler les silences, en parlant de tout un tas de trucs, elle réagit à certains moments, c’est le moins qu’elle puisse faire compte tenu des efforts qu’il déploie. Leurs prochaines vacances seraient mémorables, ils avaient déjà planifié bien des choses. Sorties en bord de mer, pique-nique, cinéma, … il serait impossible de s’ennuyer ! Cette fenêtre ouverte sur l’été qui se dessine l’attire, la tire du petit nuage gris dans lequel elle évolue depuis quelques jours. Elle avait déjà réussi à convaincre ses parents au cours des vacances, ce qui était une belle victoire quand on connaissait les Devon. Et puis c’était sans compter sur les sorties à Pré-au-Lard qu’ils avaient déjà prévu de faire les week-ends. D’ailleurs le week-end prochain, ils iraient au village. « Ma bague ! » Elle s’arrête, merde, elle a perdu sa bague … Voilà ce qui arrive à force de trop jouer avec. Et dire qu’ils étaient sur le point de regagner leur salle commune. Elle est dégoutée. Vraiment. En bon ami, Cedric lui propose alors de refaire le chemin avec elle, mais elle décline poliment l’offre. Elle aura vite fait de la retrouver, il n’a qu’à rejoindre les autres et leur dire qu’elle arrive. Rapidement, elle redescend les marches et reprend le chemin à l’envers.

Arrivée au rez-de-chaussée, elle prend un instant pour souffler au pied d’une statue. Pas de tableaux pour la regarder, pas d’élèves pour lui demander ce qu’elle a, c’est l’endroit idéal. Le coin parfait pour laisser couler des larmes que personne d’autre ne verrait. On lui a proposé de rentrer chez elle quelques temps, elle a refusé. Peut-être qu’elle aurait dû ? Ou peut-être pas ? Elle a l’impression que toute l’école la regarde constamment, à croire que sa mésaventure a déjà fait le tour du château. En première année, elle faisait partie de ceux dont on se moquait parce qu’un rien les émerveillait, et là, aujourd’hui … elle était la cible de moqueries bien moins innocentes.

En entendant le grincement d’une porte ? ou d’une fenêtre peut-être ? elle relève la tête. Elle n’est peut-être pas aussi seule qu’elle le pensait. Elle sèche rapidement ses larmes pour aller voir ce qu’il se passe. Elle accélère le pas, sans vraiment savoir pourquoi. Si quelqu’un veut enfreindre le règlement, pourquoi pas ? Pourtant elle y va, s’imagine déjà passer le savon de sa vie à un élève explorateur, lui donner une retenue certainement aussi pour la forme. « Gabriel ? » C’est plus de la surprise qu’un réel doute sur son identité. Ce n’est certainement pas l’élève qu’elle voyait en train de faire le mur, mais ce n’était pas non plus totalement étonnant compte tenu de son profil. « Mais qu’est-ce que tu fais !? » Sortie dans le parc ? Balade au milieu de la forêt interdite ? plongée dans le lac en plein hiver ? « T’es au courant que t’es pas supposé être là au moins ? » Son statut de préfète lui donnait le droit à elle, encore que, les rondes se limitaient à l’intérieur du château puisque les élèves ne devaient en théorie pas quitter les murs de l’école une fois le couvre-feu débuté. Mais le serpent lui n’avait rien à faire hors des cachots.

( Pando )

THE SKY IS A NEIGHBORHOOD

Gabriel et Vanessa

JANVIER 1993

"Shit." En entendant les pas se diriger dangereusement vers lui, Gabriel cherche un endroit où se cacher. Une autre nuit et dans d’autres circonstances, ça ne lui aurait pas dérangé de se faire prendre. Ce ne serait pas la première fois qu’on le surprend à errer dans les couloirs du château à une heure tardive. Il ne compte plus les heures de colle qu’il a faite pour le punir d’avoir ignoré le couvre-feu que ce soit avec Herbert ou pour rencontrer une fille en secret. S’en est presque un running gag, mais cette nuit, non. Il ne peut pas. Il ne doit pas être retourné dans sa chambre. Il va s’en vouloir toute sa vie s’il manque ce phénomène astronomique. C’est là qu’il se dit qu’il aurait dû faire copain-copain le professeur Sinistra au lieu de faire le con et de faire croire qu’il déteste cette matière. Elle doit être aux premières loges dans sa tour pour l’observer. Il aurait pu être avec elle au lieu d’être là, coincé et le cœur battant à tenter de trouver une issue. Puis, il se dit aussi bien de tenter le tout pour le tout, quitte à faire beaucoup de bruit et à se sauver à l’extérieur, même s’il y a plus de risque que ça merde. Il réessaie tout de même à forcer la fenêtre qui continue de résister. "Fuck." Il donne un coup de pied au sol. Il touche un petit objet cylindrique qui roule un peu plus loin. Il l’attrape et plisse les yeux. Une bague dorée. Il hausse les épaules et la fourre dans sa poche. Les pas devraient tourner le coin dans trois, deux, Va falloir sortir le grand jeu, King., un….

C’est une préfète qui tourne le coin. Si elle, elle le reconnait et sait son prénom, lui il est dans le néant. Il sait qu’elle est dans ses cours, il sait qu’elle est à Poufsouffle – l’uniforme le confirmant, mais il n’a aucune idée de comment elle s’appelle. Valérie? Jessica? Samantha? "Heeeeey…" Ça part mal s’il veut la charmer. Il s’accote sur le bord de la fenêtre, nonchalant. Bien sûr, elle lui demande ce qu’il fait. Il grimace. "Je…" Il est tenté de dire la vérité, mais ça gâcherait tout. Il ne veut pas mettre en péril la réputation qu’il s’est forgé dans les dernières années, les apparences dont il se fait un devoir de conserver. Savoir qu’il est un passionné d’astronomie va à l’encontre du personnage de grande gueule, populaire, beau gosse, chiant, charmant, charmeur, sans cœur qu’il laisse transparaitre. Et puis, est-ce que Cynthia? Violetta? Va le croire? Si elle connait un peu son profil, elle va lui rire en plein visage. Il se creuse les méninges pour trouver une raison de se sortir de ce mauvais pas, mais son esprit semble endormi et rien ne lui vient. Il sent la défaite se pointer et ça le frustre. putain. Il souffle, prêt à rendre les armes. Il met ses mains dans ses poches lorsqu’il touche l’anneau. Une idée débile lui traverse l’esprit et il décide de se lancer. Il n’a rien à perdre, ou presque. "Une bague. " Il pince les lèvres et ouvre les bras comme si c’est la raison la plus naturelle du monde, comme s’il n’était pas dans le tort. "Ma…ehm copine a perdu sa bague et m’a demandé de la retrouver. Tiens. " Il montre le bijou entre ses deux doigts pour prouver qu’il ne ment pas. "Bon bah comme j’lai retrouvé, je vais y aller. Si tu pouvais ne rien dire à Snape, ça serait vraiment cool." Il ramène ses mains ensemble comme une prière. Il lui offre un beau sourire, à la fois timide et craquant qui a lui souvent permis de s’en sortir. Tant qu’elle ne lui demande pas pourquoi il a tenté d’ouvrir la fenêtre.

smoke and mirrors

(The sky is a neighborhood)

Poudlard - Janvier 1993.

Le « Heeeeey » qu’il lui adresse lui laisse entendre qu’elle ne va clairement pas aimer ou croire un mot de ce qu’il va pouvoir lui dire. Tout à fait le genre « Hey » qui ne valide en rien sa présence dans les couloirs sur le point de faire une connerie. Tout à fait le genre d’ouverture qui finalement ne lui donne pas envie de le laisser s’en tirer comme ça, sans rien dire ou faire. Elle n’aurait pas été étonné qu’on lui apprenne que ce n’était pas la première fois qu’il tentait de sortir des murs du château en pleine nuit.

« Je … »

Les mains sur les hanches, l’air déjà peu convaincue sur le visage, elle attend la suite. Elle devine déjà le tissu de mensonges qu’il essaye de créer, il n’avait clairement pas envisagé de se faire surprendre ce soir. S’il s’était un minimum préparé, il lui aurait trouvé une histoire toute faite et les mots seraient venus naturellement à lui. C’est ce que Jules lui a appris, et elle s’y connaît plutôt bien. Pas comme lui, visiblement.

« Tu … ? »

Allez, elle l’encourage un peu malgré l’impatience qui la gagne doucement.

" Une bague. "

Ok. Elle ne s’était pas attendue à ce qu’il lui parle d’une bague, encore moins alors qu’elle était elle-même partie à la recherche de la sienne.

« Ben voyons … qu’est-ce qu’il faut pas entendre. »

" Ma…ehm copine – il a l’air hésitant du mensonge mal préparé. - a perdu sa bague et m’a demandé de la retrouver. Tiens. " Elle s’apprête à balayer l’explication d’un geste de la main, mais ses yeux se posent sur le bijou qu’il lui présente. Bijou qui ressemble un peu trop à celui qu’elle a perdu au cours de sa ronde. " Bon bah comme j’lai retrouvé, je vais y aller. Si tu pouvais ne rien dire à Snape, ça serait vraiment cool." Gabriel lui sourit, le type même de sourire qui l’aurait fait craquer en temps normal, surtout qu’il a plutôt l’allure des garçons avec qui elle a pu sortir jusqu’à présent. Mais ce soir elle n’y prête pas attention, il faut qu’elle revoie la bague qu’il lui a présenté, alors au moment où il s’apprête à la quitter, elle l’attrape par le bras avant de descendre jusqu’à sa main.

« Fais voir la bague. » Elle se rend bien compte que son ton est peu sec, un peu trop autoritaire aussi, mais il faut qu’elle vérifie. « Ok, ça va, très bien, je dis rien à Snape, mais fais voir la bague ! » Elle veut revoir le bijou, il le faut. Quand il consent enfin à ressortir la bague, elle le relâche pour s’en emparer et mieux l’examiner. « Non mais t’es sérieux ? » C’est bien ce qui lui semblait. « C’est ma bague, abruti ! » Et comme pour lui prouver qu’elle a raison, elle lui montre l’intérieur de l’anneau où ses initiales sont gravées. « V.D. Vanessa Devon.» Les chances que sa petite amie, s’il en a vraiment une en ce moment, porte les mêmes initiales que les siennes et le même genre de bijou sont vraiment infimes. Trop infimes pour que ce soit possible.

La bague repassée à son doigt, elle reporte son attention sur le serpent face à elle.

« Tu fais quoi au juste à cette heure là, à part piquer les bijoux des autres ? » Parce que c’est le bruit qu’il a fait qui l’a poussé à venir dans cette direction. Et ce n’est pas en ‘’cherchant une bague’’ qu’on fait autant de bruit. « Tu choisis, c’est soit tu me le racontes à moi et peut-être, je dis bien peut-être, j’te fou la paix pour ce soir, soit on va trouver Snape et tu te démerdes avec lui. » Très honnêtement, elle n’a aucune envie de se retrouver face à l’enseignant, mais s’il faut en arriver là, elle pourrait passer outre son appréhension. « J'ai entendu dire qu'il était d'hyper bonne humeur en plus, ça tombe bien ! »

( Pando )

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