BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €


 

 noces

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Invité
Invité
Anonymous
noces Empty
MessageSujet: noces   noces EmptyMar 10 Aoû - 6:40
noces
AU moldu en France, 2020 sans pandémie (pour les références, on se réfère au Danan.e en AU, moi j'y connais rien noces 2909631245 )
@gina marsh


Ta première pensée, alors que tu lisses du bout des doigts les plis sur ton uniforme, est que votre fils va vous tuer.
Ah oui, vraiment, tu le penses sincèrement : quand Dan apprendra votre bêtise, vous n’êtes pas mieux que morts, Gina et toi.
C’est bien pour cela que l’avion qui vous emmènera à votre seconde lune de miel décolle dans cinq heures et que vos valises sont d’ores et déjà bouclées, prêtes à être prises sur votre chemin entre la mairie et Charles-de-Gaulle.

Tu as laissé le soin à ta future femme de choisir la destination.

Ces mots ont une sonorité agréable dans ton esprit et comme pour les tester, tu ne te retiens pas de les murmurer à voix basse, « future femme », comme un jeune fiancé ému. Comme si c’était ton premier mariage avec cette même femme, comme si elle n’était pas en ce moment ton ex-femme, comme si vous veniez encore tout juste le dépasser le quart de siècle et que vous unissiez vos vies sans regarder en arrière. Même si, bien des années plus tard, vous avez abondamment regardé en arrière. Assez pour décider de vous séparer, de vous divorcer, et maintenant… bon, maintenant, vous avez tellement regardé en arrière que vous avez fait un cercle parfait de toute cette histoire, et te voilà presque le double d’années plus tard, encore sur le pas d’une mairie, à attendre Regina Devall-Rahman pour l’épouser.
Sauf qu’il est plus que possible de jouer au jeu des sept différences avec votre première union et la seconde, et pas uniquement pour les rides qui ont commencé à apparaître sur ton visage.
Déjà, le fait qu’il n’y ait personne pour assister à cette union. Un fait que d’aucuns trouveraient certainement douteux et ceci à raison, parce que tout ceci, ce mariage, cette lune de miel… bien, c’est un secret.

De facto, pourquoi Dan va vous tuer.
Ou juste te tuer toi. Tu n’es pas encore certain.
C’est qu’après toutes ces années de divorce à casser du sucre sur le dos de Gina, en profitant de la garde exclusive que tu as de ton fils, il ne risque pas de trouver très drôle l’annonce que non seulement vous avez recommencé à vous fréquenter (en cachette), mais que vous avez décidé de vous remarier (toujours en cachette).

Tu as recommencé à vérifier que ton uniforme était impeccable, ta casquette pas encore vissée sur tes cheveux ― tu te maries certes dans un autre arrondissement que celui sur lequel tu veilles comme un vautour (un secret, qu’on a dit), mais tu as décidé de le faire convenablement. Sans vos familles, sans vos ami·e·s, sans vos collègues, mais un peu bien, quand même. Les gestes sont nerveux, traversés d’une certaine anticipation alors que tes yeux cherchent, dans tous les taxis et Uber qui passent devant la mairie, le véhicule qui enfin s’arrêtera et laissera Gina en sortir. Tu n’es pas à l’abri des sombres pensées qui peu à peu montent dans ton esprit, générant une colère sans fondement ― tout ceci est peut-être uniquement une blague, un jeu pour elle, elle se fout de ta gueule, elle va te laisser poireauter et gaspiller ton putain de fric pour rien, elle doit être en train d’en rire aux éclats avec Numa, t’aurais pas dû te faire des espoirs, Silver, un vrai bleu, une chance que Dan n’en sait rien, et… Une voiture s’arrête au bas des marches, faisant cesser le flot indompté d’idées négatives et transformant l’expression sérieuse en quelque chose de plus ouvert.

On pourrait même dire heureux.
Revenir en haut Aller en bas
Gina Marsh
OPPORTUNIST
Gina Marsh
Date d'inscription : 23/09/2020
Messages : 255
Crédit : avatar©Bé la queen / gifgiverprofil©Jool la queen / gifgiversigna©poupoune la queen / aes©Chilton au top
Âge : 46 ans (13/11/1961)
Occupation : Elle fait de la merde. (Agent dormant pour la WUSS ; interprète à la Coopération Internationale Magique ; ringfinger des Black Hands)
Allégeance : Neutral as fuck (mais un peu pour les Black Hands, quand même)
Particularité : Voyance (rêves prémonitoires 1/3, et instinct de survie ++) & Occlumens (complexe, maître).
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t2801-theres-always-a-bit
noces Empty
MessageSujet: Re: noces   noces EmptyLun 16 Aoû - 18:32

Tu aurais bien aimé que le chauffeur ne passe pas par toutes les petites rues à la con dont Paris regorge. C’est que tu as autre chose à faire que perdre ton temps dans les bouchons parisiens, et que tu aimerais bien que Silver ne puisse pas te reprocher ton retard et l’interpréter comme un signe que tu ne voulais pas vraiment l’épouser une nouvelle fois.
Tu le connais, tu sais qu’il serait capable.
(Bon, tout comme tu sais que tu as parfaitement appris à étouffer ses mesquineries en l’embrassant.)

Tes doigts pianotent sur l’accoudoir de la portière et tu en piafferais presque, à te demander si tu n’aurais pas plutôt dû y aller en métro, finalement. Tu essaies de ne pas toucher tes cheveux, que tu as réussi à dompter (avec l’aide d’une coiffeuse qui t’avait coûte les yeux de la tête) pour l’occasion, en un chignon alambiqué et très romantique. Machinalement, tu te surprends à toucher ton annulaire gauche, celui-là même où tu t’étais habituée à ne plus sentir l’alliance qu’il t’avait passée au doigt il y avait bien vingt ans de cela. Ça va être bizarre de retrouver la sensation familière de l’anneau.
Bon, il faudra néanmoins que tu penses à l’enlever pendant tes transactions clandestines.

Bon sang, et ce Uber qui n’avance pas !

Tu souffles en regardant dehors, un cycliste qui s’engueule avec un type garé en double file pour une livraison. L’ambiance habituelle à Paris, en pleine semaine. Sauf que tu préférerais vraiment que tous ces clampins rangent leurs cliques et leurs claques et libèrent le passage pour que tu ne sois pas coincée.

Te désintéressant de ce qui vous ralentit, tu sors ton téléphone de ton sac à main, et tu commences à pianoter dessus, pour regarder les derniers messages qu’on t’a envoyé sur Telegram, et tu en profites pour répondre à un mail d’un collègue de l’agence de voyage, sur une question de prix. Ça semble se déboucher devant vous et le taxi s’engouffre enfin sur une artère dégagée, direction la mairie.

Et c’est à ce moment-là, alors que les panneaux indiquent ladite mairie qui n’est donc plus qu’à cinq minutes à peine, que tu te rends compte que, dans votre empressement et votre décision tout à fait compréhensible de garder ce remariage secret (la publication des bans, obligatoire, ne comptait pas : personne ne lisait jamais ce genre de section administrative dans les annonces des mairies), vous aviez oublié un truc indispensable. Trop tard pour faire machine arrière, tous vos amis sont en train de travailler et tu ne te vois pas les prévenir à la dernière minute qu’il vous manque deux témoins pour que ce mariage puisse se faire. Tu étouffes un juron, retiens in extremis la main qui allait passer dans tes cheveux et ruiner ces deux heures de souffrance, et tu t’éclaircis la voix avant de demander au chauffeur du Uber, d’une voix douce : « Dites, ça vous dirait de gagner 100 euros en plus de cette course ? »

Lorsque la voiture se gare dans une place en épi, au bas des marches, tu connais désormais le minimum syndical quant à l’identité de ton témoin d’urgence, Hamza Zidane (comme le joueur de foot, ouais, mais rien à voir, t’a-t-il dit avec un sourire triste). Tu sors la première du véhicule, et une fois hissée sur tes longues jambes, tu lisses ta robe d’un rouge carmin (tu n’allais quand même pas oser être de nouveau en blanc, ça aurait pu être suspect aux yeux de tes collègues) et tu cherches du regard Silver, sans grande difficulté.

Tu ne t’y attendais pas, mais le voir, là, à t’attendre devant la mairie, dans son bel uniforme, t’emplit d’un sentiment de sérénité sincère et de bonheur réel. Oui, tu es profondément émue et tu sens ton cœur s’emballer alors qu’un sourire immense étire tes lèvres. Un haussement des sourcils appréciatif est adressé silencieusement à Silver alors que son regard croise le tien tandis que tu montes les quelques marches qui vous séparent. Une fois à portée de voix, tu le salues d’un « Hello, stranger! » avant de l’embrasser sans autre forme de procès.

Et puis, tu t’en détaches il faut bien lui expliquer pourquoi un inconnu en jogging t’a suivi jusqu’en haut des marches et a l’air impressionné (il ne devait pas s’attendre à venir assister au mariage d’un flic). « Silver, je te présente Hamza. Il m’a conduite jusqu’ici, et en plus il va être témoin de notre mariage, » Tu regardes le commissaire avec un peu trop d’insistance pour qu’il ne comprenne pas à quel point vous avez merdé. « Je suis pas experte en droit français, mais de mémoire, il en faut un deuxième pour que ça marche. On est encore dans les temps, non ? » Rien qu’un peu de liquide ne puisse pas arranger, or il s’avère que tu te balades toujours avec un peu de cash sur toi, pratique !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
noces Empty
MessageSujet: Re: noces   noces EmptyMer 25 Aoû - 2:00
Le baiser qui accueille Gina est probablement un brin indécent et s’il y avait d’autres témoins que l’illustre inconnu qui poireaute en haut des marches, sans doute qu’un peu de gêne aurait fleuri en même temps que le sourire sur le visage de Silver. Vos étreintes ont toujours été à l’image de votre relation : passionnées. Ainsi, qu’on ne se surprenne pas de la main baladeuse qui se permet de très peu discrètement effleurer les charmes de ta compagne, ni de la très brève déception qui se lit sur tes traits alors qu’il apparaît que vous ne puissiez pas poursuivre ceci ailleurs. C’est que vous vous mariez, il paraît, et que c’est important que vous soyez tous les deux présents pour la chose.
D’ailleurs, cet illustre inconnu précédemment mentionné, tu le remarques, maintenant que tu dois te détacher de la Devall-Rahman, et force est de constater qu’il est toujours présent. Les fringues ne te permettent pas de penser que c’est un sans abri à la recherche d’un peu de fric et les petits criminels ne s’attardent généralement pas sur les marches de la mairie, à la merci de chaque flic de passage. Tu es à deux doigts de le houspiller, les sourcils légèrement froncés, lorsque la diablesse en rouge te précise son identité, sur le ton innocent de la conversation.

Hamza, témoin de votre mariage.
Hamza, témoin de votre…

Les paroles de ton ex-épouse-bientôt-future-épouse-doit-on-dire-fiancée-? éclairent aussitôt ton esprit, autant que son regard insistant ― tu ponctues cette illumination d’un « Putain » bien senti. Évidemment qu’il vous faut deux témoins et évidemment que dans votre empressement adolescent, autant que dans votre plan de garder le tout secret pour toutes les parties de vos vies respectives (c’est que vos ami·e·s et vos familles ne risquent pas de bien accueillir la nouvelle de cette ré-union), vous n’y avez pas pensé. Déjà que pour la publication du ban lui-même, tu as réquisitionné comme témoin le travailleur du bureau voisin à la mairie, mais là… « Je peux demander au technicien informatique », que tu déclares avec agacement, après quelques secondes de réflexion.
Pourquoi le pauvre technicien informatique, qui n’a certainement rien demandé ?
Pour aucune autre raison qu’on ne risque pas trop de s’inquiéter de son absence le temps de la cérémonie (après tout, il n'est pas le seul à occuper ce poste dans le bâtiment) et que tu es certain qu’il n’est pas assez payé pour son boulot, et qu’un montant confortable d’euros saura le convaincre de non seulement obtempérer, mais de fermer sa gueule.

Tu fais entrer tout ce beau monde dans la mairie, les y guidant comme si tu étais le chef des lieux. « Hamza, tu jurerais que l’homme se raidit, prêt à te faire un salut militaire, vous restez là. » étant sur le banc à côté de la salle d’audience où vous avez rendez-vous dans quelques… minutes. Le chauffeur n’ose pas te contredire et prend sagement place à l’endroit désigné, avant que tu emportes Gina plus loin dans le couloir, main libre royalement plaquée sur son succulent fessier. Encore une fois, tu n’étais pas présent lorsque la pudeur intime est passée. « Combien tu lui as donné ? » Elle est plus généreuse que toi, toujours, et tu veux savoir avec combien de billets tu devras amadouer ta victime. Excusez-moi : ton témoin.
Revenir en haut Aller en bas
Gina Marsh
OPPORTUNIST
Gina Marsh
Date d'inscription : 23/09/2020
Messages : 255
Crédit : avatar©Bé la queen / gifgiverprofil©Jool la queen / gifgiversigna©poupoune la queen / aes©Chilton au top
Âge : 46 ans (13/11/1961)
Occupation : Elle fait de la merde. (Agent dormant pour la WUSS ; interprète à la Coopération Internationale Magique ; ringfinger des Black Hands)
Allégeance : Neutral as fuck (mais un peu pour les Black Hands, quand même)
Particularité : Voyance (rêves prémonitoires 1/3, et instinct de survie ++) & Occlumens (complexe, maître).
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t2801-theres-always-a-bit
noces Empty
MessageSujet: Re: noces   noces EmptyVen 27 Aoû - 22:22

Évidemment qu’il n’y a pas pensé non plus. Tu ricanes alors qu’il lâche un juron qui prouve bien que le plus important vous avait échappé à tous les deux. Heureusement que tu as un cerveau qui marche encore un peu, hein. Une petite moue pince tes charmantes lèvres alors que Silver réfléchit à voix haute et désigne à ton attention son témoin. Tu hoches la tête, pour confirmer : « C’est vrai que c’est probablement ton meilleur ami… » À d’autres.

Flanquant ton futur mari-de-nouveau alors qu’il vous entraîne à l’intérieur de la mairie, tu scrutes tout autour de vous, pour vérifier qu’aucun visage connu n’apparaît dans ton champ de vision. Pour autant, tu as l’air tout à fait décontractée : une capacité à bluffer impressionnante qui bien entendu a tapé dans l’œil du flic quand vous vous êtes connus. Tu suis son regard et dévisages ton témoin qu’il invite à poireauter tranquillement, avant de te faire embarquer plus loin. Une œillade accompagnée d’un sourire carnassier au coin des lèvres, tu t’apprêtes à signaler à Monsieur Marsh que vous avez autre chose à foutre que de vous envoyer en l’air pour le moment (c’est sa main sur ton postérieur qui t’induit en erreur, certainement, et absolument pas l’envie que tu as de lui enlever cet uniforme au plus vite). Mais le voilà qui préfère parler pognon (et vous aide donc à rester dans le droit chemin jusqu’à vos vœux) : « Combien tu lui as donné ? » Sourire en coin qui ne disparaît pas, finalement, alors que tu ouvres la fermeture en zip de ton sac à main, pour faire en sorte que l’enveloppe en kraft qui s’y trouvait pour des questions tout à fait annexes soit orientée vers le haut. « Cent euros, j’ai des grosses coupures à écouler, donc ça tombait bien ! » C’est le problème avec les gens avec qui tu fais clandestinement des affaires : vu que tu veux pas que ça apparaisse sur ton compte d’un coup, ça passe par des liquidités, et le dernier couillon qui a bossé avec toi ne t’a donné que des billets de 100€. Pas très malin, mais tu les utilises progressivement, discrètement.

T’ajoutes, quand même, parce que ton ex-mari-soon-to-be-dans-ton-lit-de-nouveau est quand même la caution respectable de votre couple (enfin, était. Ou est ? Ugh, toutes ces subtilités techniques t’ennuient) : « Elles sont clean et pas tracées. J’ai vérifié, bien sûr. » Ça fait un peu trop longtemps que tu trempes dans des affaires louches, pour le bien de ton infiltration, donc il vaut mieux que tu saches ce que tu fais avec le fric qu’on te file.

« J’peux te donner plus, si tu veux. Mais faudra payer… » et plus bas, tu glisses, en te rapprochant pour le murmurer dans le creux de son oreille : « en nature. » Et de ronronner à son oreille encore, juste pour le chauffer sans aucune vergogne.

Et puis, doucement mais fermement, tu t’écartes en lui décochant un clin d’œil mutin.
Vous n’avez pas le temps.

Sauf que, tu repères un boîtier rouge facilement reconnaissable à peine à quelques mètres de Silver : celui sur lequel il suffit d’appuyer pour déclencher l’alarme incendie, caractéristique de tous les bâtiments publics et les locaux professionnels français (tu le sais, il a bien fallu que tu te familiarises avec certains éléments de sécurité professionnelle quand tu as voulu ouvrir une agence de voyages pour blanchir une partie de ton argent). Tes billes sombres reviennent vers Silver, alors que ton sourire ne quitte absolument pas tes lèvres et trahit clairement (pour qui te connais par cœur, comme un certain Silvester Marsh troisième du nom) ce que tu aimerais bien qu’il fasse, même si tu prononces des mots qui affirment le contraire : « Ça serait vraiment pas une bonne idée… » (Mais ça justifierait parfaitement que votre rendez-vous soit décalé d’une bonne dizaine de minutes.)
Y a moyen que tu dises ça pour ensuite pouvoir parfaitement prétendre être innocente s'il fait la connerie dont tu rêverais.
Franchement ? Vous êtes pires que des ados en saison printanière.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
noces Empty
MessageSujet: Re: noces   noces EmptyLun 6 Sep - 2:26
Déjà que tu as supposé que le chauffeur d’Uber avait été acheté grâce au parfum des euros (tu n’es pas naïf au point de penser qu’il a accepté uniquement par bonté d’âme de se priver de quelques courses le temps de signer vos papiers), tu es prêt à entendre à peu près n’importe quel montant. Heureusement, ta compagne a été raisonnable ― 100 euros, ce n’est pas la mer à boire. Tu en serais même soulagée si la démone n’avait pas précisé cette affaire de grosses coupures, que tu accueilles d’un regard soupçonneux. Les raisons de votre divorce sont nombreuses, mais les activités criminelles de ta tendre et chère ont eu un poids conséquent dans l’affaire, ne soyons pas leurrés. Ça n’a jamais été suite à une crise de conscience, bien sûr, puisque la belle n’a jamais été derrière les barreaux (comment dire que tu n’as pas rejoint les forces de l’ordre spécialement par grandeur morale, dans cet univers ou un autre), mais plutôt pour te préserver, en cas de problèmes. Te préserver et préserver ton fils, surtout.

Le poids de ton évidente suspicion apporte une précision de la part de Gina : « Elles sont clean et pas tracées. J’ai vérifié, bien sûr. B i e n. » Le mot est très soigneusement articulé et souligne tout ce que tu ne dis pas, avec cet unique commentaire de quatre lettres, mais la morgue glissée dans le ton se dissipe dès la fine blague de ta compagne. Fine blague qui n’en est pas tout à fait une, vous le savez très bien, alors que votre relation valse depuis toujours dans les extrêmes de votre passion.

Vous n’avez pas le temps.
Ce n’est pas sérieux.
Vous pourriez vraiment être dans la merde, si on vous attrape.
Surtout, vous n’avez pas le temps.

Tes yeux glissent jusqu’au déclencheur manuel d’alarme incendie et tu pèses le pour, le contre, pendant quelques infimes secondes. Et vraiment, le camp du pour est très, très proche d’emporter la manche ― tu ne te soucies pas d’être surpris, ni du temps qui file, ou même du manque de sérieux de la chose, au moins autant que tu t’intéresses à ce qui se cache sous la robe de Gina et les brûlantes promesses de ses murmures et clins d’oeil. Tu es toutefois bien soucieux du vol que vous avez à attraper plus tard et du retard, difficile à quantifier, qu’occasionnerait ce genre de distraction.

Qu’est-ce que tu détestes devoir être le raisonnable des deux...

« Après », et le mot résonne comme une promesse, au vu de l’intensité de ton regard. Du baiser que tu inities, plus profond encore que celui que vous avez échangé devant la mairie, et qui te fait presque changer d’avis. C’est avec un grognement de dépit que tu te sépares de ta future épouse. « Hors de question de perdre nos témoins. » Parce que si tu es sûr que le technicien informatique reviendra à son poste une fois l’alarme incendie gérée, tu es également très sûr qu’Hamza ne sera plus là et aura vite fait de décamper avec sa bagnole et son fric. Ce triste instant de raison vous mène jusqu’au bureau de la maintenance informatique, où tu pointes le premier type que tu aperçois. « Toi. J’ai besoin de ton aide, maintenant. » Ça semble assez sérieux et impérieux pour que l’homme aux lunettes rouges, Jean-Moïse selon l’affichette sur son bureau, en bondisse et te suive hors de la pièce, sans même percuter qu’il ne te connaît absolument pas.
Revenir en haut Aller en bas
Gina Marsh
OPPORTUNIST
Gina Marsh
Date d'inscription : 23/09/2020
Messages : 255
Crédit : avatar©Bé la queen / gifgiverprofil©Jool la queen / gifgiversigna©poupoune la queen / aes©Chilton au top
Âge : 46 ans (13/11/1961)
Occupation : Elle fait de la merde. (Agent dormant pour la WUSS ; interprète à la Coopération Internationale Magique ; ringfinger des Black Hands)
Allégeance : Neutral as fuck (mais un peu pour les Black Hands, quand même)
Particularité : Voyance (rêves prémonitoires 1/3, et instinct de survie ++) & Occlumens (complexe, maître).
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t2801-theres-always-a-bit
noces Empty
MessageSujet: Re: noces   noces EmptyMer 8 Sep - 23:32
Le visage de Silver se rapproche du tien et pendant un instant tu crois qu’il est celui de vous deux qui cédera à l’envie qui vous tiraille tous deux. Mais c’est une sentence trop courte qu’il prononce, quoiqu’elle soit porteuse d’une promesse (d’un putain de serment inviolable, oui), et qui remise néanmoins à plus tard vos errements charnels. Qu’il t’embrasse avec passion ne fait qu’ajouter à la tension et c’est à regret que tu le laisses s’écarter de toi.
Pour autant, il faut bien reconnaître qu’il a raison.
Que Hamza a beau être charmant, il n’est pas moins fort probable qu’il foute le camp si une sirène retentit.

Soit, alors.
Tu seras raisonnable.

Tu suis le commissaire jusqu’au bureau informatique, tout en restant en dehors du champ de vision de ses occupants et tu constates lorsque Silver ressort avec un type au style beaucoup trop cliché pour ne pas être inspiré de séries télé que ton futur époux réussit à user de son autorité naturelle sur n’importe qui.
Vivement qu’il presse l’adjoint au maire qui doit vous marier, ça risque d’être désopilant.

Le témoin désigné d’office a l’air surpris de te voir : sans doute ne croise-t-il pas souvent d’anciennes gravures de mode (sans fausse modestie) dans les couloirs de la mairie, et tu ne pourrais pas lui en vouloir, mais plutôt que de laisser Silver garder la main, tu prends la suite avec un sourire ravageur : « Que diriez-vous d’avoir un petit rôle dans un documentaire ? » Du pur bluff, un autre style que ce que tu as servi au chauffeur d’Uber. C’est que le dénommé Jean-Moïse te fait vraiment l’effet d’un mec qui aurait rêvé de devenir acteur et, il faut bien le reconnaître, ta première impression sur les gens est souvent la bonne.
Bon, Silver a été l’exception qui confirme la règle, à moins que ta première impression ait été la bonne, mais que les suivantes t’aient induite en erreur.

Bon bref, toujours est-il que tu enchaînes, sans vraiment laisser le temps à votre futur second témoin de protester : « Désolée de vous déranger en plein travail, mais c’est un peu une urgence. Voyez-vous... » et sans autre forme de procès, voilà que tu prends le bras de Machin et que tu l’entraînes avec toi en direction de la salle des fêtes, tout en lui expliquant les déboires d’un tournage totalement factice, qui a finalement vu l’acteur prévu pour incarner un témoin dans une reconstitution de mariage en tout petit comité ne pas être présent aux essayages de ce matin. Et, face aux inquiétudes de la proie qui se fait entuber comme jamais, tu ris doucement, que « Oh mais non, pas du tout, il est très bien ce pull, ça correspond justement à l’ambiance authentique d’un mariage sans tambours ni trompettes qu’on veut retransmettre dans la reconstitution ! Oh et puis, vous savez quoi, donnez votre vrai nom, celui qui était sur le scénario colle pas du tout, non franchement, vous n’avez pas du tout la tête d’un Pierre-Eudes-Emmanuel, ah ah ! »

Tu parles, et tu parles, et tu lui embrouilles le jugement avec un talent remarquable, et le type n’a vraiment pas besoin de trouver que cette affaire est louche, et puis te voilà à lui glisser que pour dix minutes de tournage, vous devriez pouvoir débloquer 100€ de l’enveloppe pour les urgences de la prod’ (oui parce que c’est embêtant mais l’acteur prévu a été payé et pour les assurances, ça serait trop complexe de... bla bla bla...).
Des fois tu te surprends toi-même avec les conneries que tu peux débiter à la minute.
Et tu te surprends à penser que Silver, de l’autre côté de votre second témoin, ne s’est presque jamais laissé prendre au mot (Bon, ce que tu ne reconnais pas, c’est que tu n’as jamais vraiment cherché à lui mentir sur ta vie de criminelle -celle d’espionne infiltrée par contre, il ne sait pas, mais peut-être que ça lui permettrait de te pardonner ?)(un débat pour après)

Pour l’heure, ton regard croise celui de l’adjoint au maire, qui a l’air de vous guetter’ et tu sens qu’il est temps de cesser de baratiner Jean-Moïse pour laisser Silver mener la danse comme il sait si bien le faire.
Allez, une petite cérémonie vite fait bien fait, avec deux témoins fraîchement récoltés et sécurisés, voilà ce qu’il vous faut.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
noces Empty
MessageSujet: Re: noces   noces EmptyLun 20 Sep - 19:42
Tu ne retiens pas un grand sourire amusé, lorsque ta (sublime) ex-femme met aussitôt le mode charmes et bobards en marche, dès le premier regard posé sur ce pauvre Jean-Moïse qui n’a aucune idée de ce qui vient de lui tomber dessus. Il pensait naïvement devoir régler un souci informatique mineur pour un commissaire (du genre « ma souris ne bouge plus ouin » et « j’ai verrouillé mon portable et je ne peux pas le rouvrir ouin ») et le voilà embobiné dans un mensonge signé Gina Devall-Rahman. Tu pourrais presque avoir pitié de lui, en d’autres circonstances, mais puisque celles-ci sont ce qu’elles sont… tu peux seulement admirer une nouvelle fois la verve de ta compagne, qui embrouille Jean-Moïse avec une maîtrise exquise.
Vraiment, vraiment, tu regrettes encore plus de devoir être raisonnable.

Le technicien bredouille, accepte, rigole, à la fois sous le charme de Gina ― prévisible ― et de l’argent promis pour ce qui apparaît être quinze minutes de gloriole dans un rôle muet (et c’est un peu plus excitant que de régler un énième « le son de mon ordinateur est trop bas ouin »), où il devra seulement apposer sa griffe au bas d’un document. Et puisque l’entourloupe s’est faite sur votre chemin, aucun temps n’a été perdu et vous êtes à l’heure prévue devant la salle des fêtes.

« Commissaire, Madame », vous salue l’adjoint, avant de faire signe à Hamza et Jean-Moïse d’entrer à l’intérieur de la salle des fêtes, où ils sont accueillis par le personnel et chacun conduit à leur siège, en préparation de la cérémonie. Les seuls sièges occupés, d’ailleurs, dans une salle pratiquement vide où l’écho résonne au moindre pas. Ça arrange très certainement la mairie de ne pas avoir à monter et débuter une salle entière, mais ça contribue au caractère étrange de l’événement. « L’officière d’état civil souhaite discuter avec vous et Mme Devall-Rahman, avant de débuter. » C’est l’adjoint qui se mérite ton regard soupçonneux, cette fois-ci, alors que vous le suivez jusqu’à l’officière en question, qui se fend des mêmes salutations brèves. Le brun doré de ton regard n’a pas perdu de son doute et tu te fais toi-même froid, minimal, avec une seule question à la bouche : « Il y a un problème ? (c’est qu'à travailler dans l’administration française, tu sais qu’il y en a toujours, des problèmes) Tous les documents nécessaires ont été acheminés en temps et lieux, je peux vous retrouver la confirmation. Ce n’est pas cela, commissaire », rassure aussitôt la femme, et tu voudrais être rassuré.
Tu ne l’es toutefois pas alors qu’avec un croissant brin de malaise, elle vous raconte qu’il est dans son devoir de vérifier que blabla les futurs époux blabla sincérité babla contrat de mariage blabla simple sécurité blabla en cas de mariage blanc blabla vous comprenez blabla premier mariage dissout blabla avec Mme Devall-Rahman…
Tu masses tes tempes de tes deux mains, au fur et à mesure de son explication inutilement alambiquée. Tout ça pour être certaine que ce mariage n’en est pas un blanc. Tout ça parce que vous avez divorcé en bonne et dûe forme du premier mariage. Vraiment, aucun moyen de revenir sur une décision, ici... « Écoutez, je n’ai pas le temps pour ça. Nous avons un vol dans quatre heures et nous avons prévu d’être mariés au moment de le prendre. J’a épousé cette femme une fois, je suis prêt à le faire encore et je n’ai pas besoin de vos soupçons. » L’agacement net de ta voix grave trace les limites de ta patience, déjà pas nécessairement immense, ainsi que celles de ta tolérance face à cette mascarade. Pas alors que de cette décision, tu es sûr, encore plus que tu l’étais lors de votre première union, puis de votre divorce.
Revenir en haut Aller en bas
Gina Marsh
OPPORTUNIST
Gina Marsh
Date d'inscription : 23/09/2020
Messages : 255
Crédit : avatar©Bé la queen / gifgiverprofil©Jool la queen / gifgiversigna©poupoune la queen / aes©Chilton au top
Âge : 46 ans (13/11/1961)
Occupation : Elle fait de la merde. (Agent dormant pour la WUSS ; interprète à la Coopération Internationale Magique ; ringfinger des Black Hands)
Allégeance : Neutral as fuck (mais un peu pour les Black Hands, quand même)
Particularité : Voyance (rêves prémonitoires 1/3, et instinct de survie ++) & Occlumens (complexe, maître).
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t2801-theres-always-a-bit
noces Empty
MessageSujet: Re: noces   noces EmptyJeu 23 Sep - 12:30
Vous avez vos témoins, corrompus jusqu’à la moelle par des rêves de richesse ou de grandeur. Vous avez donné les papiers dans les temps. Vous avez les alliances (pas très compliqué de ton côté, il avait suffi de fouiller ta boîte à bijoux pour retrouver la tienne). Vous avez tout, vous êtes prêts, et il suffit peut-être seulement de quinze minutes de blabla pour vous marier en bonne et due forme, signer le registre, et dégager, zou, direction l’aéroport, en ayant tout juste le temps qu’il faut pour passer prendre vos bagages.

En comparaison de votre premier mariage, vous êtes certainement bien plus prêts aujourd’hui que vous ne l’étiez presque vingt ans plus tôt.

Et c’est aujourd’hui qu’il faut qu’on vous mette des bâtons dans les roues, et que l’officière de l’état civil se la joue suspicieuse ?!

L’agacement de Silver reflète le tien, même si vos visages l’expriment de façon diamétralement opposée : lui, fermé et les sourcils froncés ; toi, les sourcils arqués et un sourire radieux sur tes lèvres, comme si tout ceci n’était que du menu fretin. Le doute que la femme exprime à l’égard de l’authenticité de votre union t’exaspère au plus haut point, mais tu ne dis mot, parce que déjà Silver écarte ces accusations à demi-mots avec humeur. « Oui mais- - Nous comprenons que c’est votre métier, évidemment., la coupes-tu avec douceur, bien moins incisive que Silver. Pour autant, excusez-moi, mais je suis confuse. En cas de doute sur la validité de l’union, n’êtes-vous pas censée nous en avertir avant le jour de l’union, au minimum dans les dix jours qui suivent la publication des bans ? » S’il y avait bien quelque chose que tu étais fière d’avoir fait, c’était de te farcir la lecture des bulletins officiels et des informations en ligne relatives au mariage en France. ça avait vaguement changé depuis vingt ans, mais rien n’empêchait des gens divorcés de se remarier : fort heureusement. Il avait bien fallu décortiquer tout cela rapidement. « Certes mais- - Avez-vous peur que j’épouse de nouveau cet homme pour obtenir la nationalité française ? », finis-tu par demander, toujours calmement et avec un sourire charmant alors que tu soupçonnes malheureusement que ce sont tes traits qui ont alarmé la femme qui vous fait face. L’accent américain, en tout cas, s’est effacé, depuis les années passées en France, donc ça ne peut pas être ce point qui l’a retenue. Sans démordre, et toujours avec grâce et politesse, alors que tes soupçons te donneraient bien envie de la placarder contre un mur, tu poursuis : « À toutes fins utiles, je me permets de vous rappeler que j’ai obtenu la bi-nationalité franco-américaine il y a bien quinze ans. Je n’ai donc rien à gagner de plus en épousant une nouvelle fois l’homme à mes côtés, si ce n’est peut-être l’assurance de corriger une erreur qui nous a rendu malheureux comme des chiens pendant trop longtemps. » Un bref coup d’œil à ton ex-mari, et tu reviens à l’officière d’état civil qui semble être revenue sur son envie de décortiquer à la dernière minute la véracité de vos sentiments (donc vous n’avez toujours pas parlé, ni l’un ni l’autre, d’ailleurs). « Je ne sais pas exactement ce que vous voulez nous entendre dire pour nous laisser célébrer notre mariage, mais ce serait très aimable de votre part de ne pas nous retenir davantage… » En tout cas, elle semble avoir perdu son assurance et sans plus rien dire, hoche la tête et s’éloigne après un sourire forcé à votre égard. « Shall we? », glisses-tu à Silver, en passant ton bras au sien, avec un sourire triomphant à son égard. Peut-être un peu amoureux aussi, mais il ne fallait pas compter sur toi (ou sur lui) pour utiliser un tel terme.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
noces Empty
MessageSujet: Re: noces   noces EmptySam 2 Oct - 7:55
Tu es près à faire de l’officière d’état civil une seule bouchée, si elle continue de se mettre en travers de vos plans immédiats. Sans doute est-ce heureux que Gina prenne la suite des choses et s’empresse d’éclaircir à son tour les potentiels points de contention qui aient pu alarmer la femme (dont tu vas très soigneusement retenir le nom, afin de donner plus tard tes commentaires à son sujet). Femme qui semble amèrement regretter son zèle malvenu, surtout alors que la possibilité d’une tache à saveur de délit de faciès se dessine de plus en plus, alors que la conversation se déroule.

Entre la tirade de Gina et ton regard noir, vous semblez bien convaincre l’officière, bien, d’officier, et ceci sans tarder. « Shall we? Madame », obliges-tu avec déférence, menant ta compagne jusqu’à la salle des fêtes, où vous pouvez enfin entrer. Si tu étais plus romantique, tu pourrais t’attarder au fait que lorsque vous sortirez d’ici, vous serez à nouveau mariés, mais la chose est tant et tellement jouée dans ton esprit que tu la prends pour acquise. « J’adore quand tu fais ça », souffles-tu à voix basse, l’air canaille. Ça ? Embobiner tout le monde ; être aussi frustrante que possible (même avec toi) ; faire son chemin malgré les embûches ; mentir comme une arracheuse de dents ; un mélange de tout cela.

Il te semble à chaque fois retomber en amour avec elle, bien que tu ne le lui diras pas.
Vous en êtes après tout à votre second mariage sans jamais avoir prononcé les fatidiques trois mots qui habituellement scellent les unions heureuses.
Vous n’avez jamais rien su faire convenablement.

Tu vas rejoindre ton témoin, un Jean-Moïse apparemment impressionné par la reconstitution du mariage pour le tournage. Tu visses enfin ta casquette sur ton crâne, dernière partie de l’uniforme que tu as tenu à porter pour l’événement. Entre autres pour que Gina n’oublie pas ce qu’elle épouse, en même temps que toi, et que toutes ses activités n’ont pas uniquement un effet sur sa vie. Entre autres aussi par horrible orgueil : tu as gagné tous les damnés galons de cet uniforme, tu vas les porter. « Vous en pensez quoi ? », demandes-tu au technicien informatique, qui s’empresse de te rassurer sur ton allure (et franchement, m’sieur, la casquette, c’est le clou du spectacle, z’avez fait un bon choix de costume). Tu n’as absolument pas besoin de son avis, tu as déjà pesé le pour et le contre de chaque putain morceau de vêtement de ta garde-robe, mais si ça peut le conforter dans son rôle… Les dernières minutes passent à une vitesse folle et il te semble même qu’il en manque quelques-unes, alors que tu te retrouves soudain debout devant Gina, l’officière d’état civil à vos côtés. Tes yeux dans ceux de ton ancienne, future, nouvelle, épouse.

Et ce sourire crétin qui est revenu.

« On le fait vraiment. »
Quelques derniers mots avant que la cérémonie commence et que dans quinze minutes, vous soyez à nouveau mari et femme.
Revenir en haut Aller en bas
Gina Marsh
OPPORTUNIST
Gina Marsh
Date d'inscription : 23/09/2020
Messages : 255
Crédit : avatar©Bé la queen / gifgiverprofil©Jool la queen / gifgiversigna©poupoune la queen / aes©Chilton au top
Âge : 46 ans (13/11/1961)
Occupation : Elle fait de la merde. (Agent dormant pour la WUSS ; interprète à la Coopération Internationale Magique ; ringfinger des Black Hands)
Allégeance : Neutral as fuck (mais un peu pour les Black Hands, quand même)
Particularité : Voyance (rêves prémonitoires 1/3, et instinct de survie ++) & Occlumens (complexe, maître).
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t2801-theres-always-a-bit
noces Empty
MessageSujet: Re: noces   noces EmptyMer 13 Oct - 15:01
« J’adore quand tu fais ça » souffle-t-il et tu sens ton cœur se gonfler d’émotion alors que tu lui rends son regard accompagné d’un sourire fier et dangereux. Un clin d’œil en silence, comme une promesse silencieuse de ne plus jamais retourner contre lui tes bobards, et de tout faire pour que cette fois, ça marche, vraiment. Et tu déposes un baiser sur sa joue avant que vous ne vous écartiez l’un de l’autre pour aller vous entretenir avec votre témoin respectif. Hamza range son téléphone dans sa poche alors que tu te rapproches de lui, et se relève du fauteuil où il était posé. « Ça ne sera plus très long. » Tu le sens pressé, et tu es bien contente de lui avoir promis le fric après l’union civile pour être sure qu’il ne dégage pas en plus milieu. Tu profites du bref répit pour t’asseoir quelques instants, enlever un talon, le temps de le secouer et d’en faire tomber un petit gravier qui s’était glissé entre ton pied et la semelle, et puis tu te rechausses, alors qu’il y a du mouvement devant vous et qu’il devient évident que c’est le moment tant attendu qui s’approche.

Tu te relèves et tu rejoins Silver, un sourire profondément heureux qui orne tes lèvres. Il ne pourrait y avoir plus que vous ici, que ce serait pareil. (Dans un sens, c’est mieux que l’adjoint au maire soit là, ainsi que vos témoins, sinon ça serait coton de confirmer cette union, mais bon…) « On le fait vraiment. - T’as l’air surpris. », fanfaronnes-tu un peu, alors que tu es toi-même soulagée d’en arriver jusque là, à l’épouser de nouveau, alors que tu aurais sans doute eu du mal à le concevoir juste après votre divorce.

Tout s’enchaîne à une vitesse folle (quoique, la lecture des quelques articles importants du code civil reste purement barbante), mais une fois qu’il a été vérifié que vous n’aviez pas de contrat de mariage, s’amorce alors l’échange de vos consentements et c’est avec une grande inspiration, gorgée d’émotion par ailleurs, que tu prononces distinctement le « Oui, je le veux. » que tu n’as pas eu beaucoup à répéter avant de le formuler, ta main dans la sienne, un sourire idiot qui répond au sien, sans que tu n’aies l’idée de paraître plus grave ou plus sérieuse.

Vous vous remariez, et tu n’arrives pas encore à réaliser.
Oh, bien sûr, le fait qu’il porte son uniforme n’est pas anodin, et tu sais bien qui tu épouses désormais, consciente que tes agissements ne doivent en aucun cas entacher ses propres actions. Tout comme il se doute bien que tu n’es toujours pas blanche et innocente et que la prospérité de l’agence de voyages (grâce à laquelle tu as obtenu un tarif sacrément réduit pour votre voyage de noces) est probablement due à un blanchiment d’argent très discret.

Ce n’est vraiment que lorsqu’il te passe l’alliance au doigt, et que tu en fais de même sur son annulaire, et que le cérémoniant vous déclare mari et femme que la boucle est véritablement bouclée. Tu n’as pas besoin qu’on te dise de l’embrasser pour le faire, passant tes mains autour de sa nuque et plaquant tes lèvres sur les siennes pour un baiser plein de passion et d’amour qui ne se dit pas. Reste encore à rire un peu bêtement, comme une adolescente alors que tu te recules de deux pas pour le contempler dans tout son charme, toute sa beauté, toute sa prestance, reste aussi à signer le registre, et à attendre que vos témoins signent à leur tour, sous votre regard prudent. Une fois les portes de la salle de cérémonie fermée, le temps de la préparer pour le mariage suivant de la journée, tu en profites pour payer Jean-Moïse tout en le félicitant pour son professionnalisme (un acteur né !, oses-tu affirmer).

Reste encore à s’occuper de ton chauffeur-témoin, et alors que vous revenez vers lui, bras dessus, bras dessous, tu demandes à Silver : « Tu veux qu’on marche jusqu’à chez toi, ou on lui demande de nous y conduire ? »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
noces Empty
Revenir en haut Aller en bas
 

noces

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

SMOKE AND MIRRORS :: PLAYGROUND :: DEATHLY HALLOWS :: rp terminés