BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 (azries #5) is it all we've ever been?

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L'organisation du voyage a été laborieuse. Il faut dire que le Gouvernement ne rend pas aisés les départs à l'étranger. Cela ne l'a pas empêché de tout faire pour se rendre deux semaines en Irak auprès de la ligue mais surtout d'Ambros. Son changement de carrière lui permet de trouver un argument quasiment imparable pour un tel voyage. Azra a également toqué à la porte d'Abbas, certaine d'y trouver toute l'aide nécessaire. Elle sait pertinemment que son beau-frère ne porte pas l'irlandais dans son cœur, mais pour elle, il est prêt à faire quelques compromis. Ce n'est donc qu'au bout de plusieurs semaines de labeur, qu'elle a enfin pu accéder à un visa pour l'Irak. Pendant son absence, ses enfants seront chez leurs grands-parents. Nul doute sur le fait qu'ils ne sont absolument pas ravis -surtout Yasmin- mais Azza n'a pas énormément de possibilités. Impossible de les confier à Lizzie et Abbas, compte tenu du nourrisson dont ils doivent déjà s'occuper en ce moment. Les laisser seuls en Angleterre, alors qu'elle part presque à l'autre bout du monde, lui donne mal au ventre. Ils vont lui manquer terriblement, mais le voyage ne durera pas plus de deux semaines.

Azra tient le visa dans sa main. Le bout de papier entre ses doigts lui paraît irréel. Elle se revoit encore à lire les lettres du briseur de sorts et à lui répondre pour tout organiser. Cela fait des années, qu'elle n'est pas retournée dans ce coin du monde. Elle n'y est pas allée depuis la fin de ses études à dire vrai. Cela lui paraît être une éternité.
Après presque une heure d'attente, elle se présente enfin au comptoir de l'office des portoloins. La procédure traîne mais chaque sorcier sortant du territoire est surveillé de près et contrôlé. Elle laisse ses bagages de côté. Ils lui seront envoyés directement à la base de la ligue. C'est l'estomac serré, que la Shafiq se rend à son portoloin. Elle n'en a pas vu un depuis des années et n'est pas certaine de supporter le trajet.

Elle cligne des yeux et se retrouve en plein milieu de l'Irak, à l'office de douane magique du pays. Il y a encore une procédure à suivre et des questions à répondre. Après une heure, Azza est libre de vaquer à ses occupations. Son visa toujours en poche, elle se dépêche de transplaner en direction d'un lieu fixé au préalable avec Ambros. Malgré la fatigue du voyage, Azra arrive pile au bon endroit. C'est un bâtiment qui ne paye pas vraiment de mine mais elle est certaine d'être au lieu prévu. Elle a un léger pincement au cœur en pensant à l'Inde. Elle aurait pu faire des pieds et des mains à Abbas pour se rendre là-bas, plutôt qu'en Irak. Mais repartir de son pays aurait été bien plus difficile et impossible de voyager avec ses enfants pour le moment. Elle rentre dans la maison et tombe sur Sajad. Le contact sur place qui lui permet d'arriver saine et sauve au campement et non pas d'atterrir en plein milieu du désert. ─ You must be Azra Shafiq? ─ Yes, I am. Nice to meet you. Elle lui adresse un large sourire. Son regard divague un peu partout mais aucune trace de celui qui l'intéresse. ─ Ambros will be here any minute, don't worry.


Dernière édition par Azra Shafiq le Lun 11 Oct - 10:40, édité 1 fois
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Ambros devrait être plus heureux de voir sa compagne.
Il devrait définitivement jubiler à l’idée que la sang pure s’autorise enfin à quitter le pays, sans les enfants de surcroît, ceci afin de le rejoindre dans la grande aventure dans laquelle il a versé tant d’années de sa vie, d’énergie, de magie. Travailler avec elle, colliger leurs connaissances respectives, avancer le chantier du temple de Puabi pour enfin élucider ses mystères : sur papier, l’aventure est charmante. Un rêve, pour un briseur de sorts tant dédié à son travail, que de pouvoir partager cette partie de sa vie avec la femme qu’il aime.

Ce n’est pas de la joie qui le transporte, pourtant, mais bien davantage une nervosité acide. Celle inhérente à une situation définitivement plus complexe que ce qu’il a osé dire à la sorcière et qu’il devra éclaircir dès son arrivée. Il aurait dû le faire avant, oui. Celle reliée à la peur viscérale que les maux qui affectent la Seconde Ligue d’Ur s’attachent à Azra et que sa vie soit gâchée par sa faute, par celle de son imprudence, de ses mensonges. Puis, celle intimement attachée aux craintes qui grandissent à chaque fois que ses collègues et ami·e·s le regardent avec hésitation, le cherchent sans le voir, s’étonnent de sa présence et se fâchent de ses absences.

Et si elle ne vient pas ?
Et si elle ne le reconnaît pas ?
Et si elle l’a oublié ?

La malédiction qui pèse sur ses épaules s’est faite lourde, cette nuit-là. Impossible de trouver le sommeil, ou pas autrement qu’à travers des images horrifiques tirées de souvenirs oubliés qu’il aurait mieux fait de laisser tranquille. Il n’a rien trouvé de mieux à faire que de partir pratiquement à l’aube pour rejoindre Nassiriya, point d’arrivée d’Azra en Irak ― non sans avoir réveillé Odalis au beau milieu de la nuit afin de l’entretenir de ses angoisses existentielles. Aussi pour vérifier qu’elle allait bien réceptionner les bagages de la Shafiq, qui seront envoyés par le service de tapis volant.

Elle, le plus précieux de tous les bagages, il va la chercher lui-même.

Être en avance, et même drôlement en avance, à Nassiriya ne l’empêche pas de tout faire pour éviter d’aller au point de rendez-vous. Il passe chez un collègue récupérer du courrier pour lui et les autres ; s’installe dans un café au bord de l’Euphrate pour lire le journal ; dessine quelques glyphes et suites runiques dans un carnet, de mémoire, en casse-tête lointain ; envoie des hiboux à ses neveux et nièces, un à une collègue restée en Angleterre, un dernier pour Feodora ; magasine vaguement un joli foulard pour Azra… tout, vraiment, pour éviter ce qu’il doit faire. Au point où lorsqu’il arrive au bâtiment un peu décrépi où il a donné rendez-vous à Sajad, qui s’occupe de leur Portoloin, et à la Shafiq, il est en retard sur l’heure prévue.
Rien qu’il laisse paraître, bien sûr, alors qu’il entre par une porte dérobée et que sur son visage épuisé, il plaque un de ces sourires insouciants dont il a le secret. « Salam aleykoum, Sajad », salue-t-il l’homme, dont il peut voir l’expression de doute, même de loin. Il tente de l’apaiser en retirant son chapeau et ses lunettes et si ses boucles auburn, devenues franchement rousses sous le soleil, semblent le rassurer un peu, il reste un zeste de méfiance chez celui-ci. Il s’incline légèrement devant lui, en salutation. « Thank you for everything, mate. You know how it is, to Apparate in the desert. You tell me, répond Sajad, sans se dérider. Anything but that. » L’échange stérile, superficiel, semble lui donner assez confiance en l’Irlandais pour sortir de ses poches un canard en plastique.

C’est le moment dont Ambros profite pour enfin vraiment, pleinement, regarder Azra, et laisser un peu de sa nervosité fondre devant son profil élégant et ses yeux sombres. Il s’autorise un peu de positif, un peu d’espoir. « It’s good to see you, my love », lui dit-il à voix basse, sans oser la gratifier de baisers et étreintes qui ne sont pas très bien vues publiquement dans le coin. Il garde ça pour le campement. Sajad leur fait un signe et tapote sa baguette sur le canard de bain, qui luit d’une lumière bleutée. Prêt à être touché pour être transporté. « If the lady’s ready… »
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Cela fait une éternité qu'elle n'a pas voyagé si loin. Il faut dire que le Royaume-Uni n'est pas particulièrement friand des déplacements à l'étranger. Les rares chanceux sont triés sur le volet et la plupart du temps ont une raison professionnelle, en dehors de l'élite marquée obviously. Heureusement pour Azra, elle connaît du monde, enfin surtout Abbas. Elle revoit encore ses sourcils froncés quand elle lui a demandé une faveur. Bien évidemment, elle a une excellente raison professionnelle de se rendre en Irak. Il est aussi évident que la raison principale est toute autre.
Dire qu'elle ne culpabilise pas d'être partie ainsi sans ses enfants, sans intention aucune d'aller rendre visite à sa famille en Inde serait un mensonge. L'idée de faire un détour à Mumbai la démange. Peut-être qu'elle en parlera avec Ambros.

La chaleur de l'Irak la déroute un peu. Après des années passées en Angleterre, Azza n'est plus vraiment habituée aux températures élevées. Il lui faudra certainement un jour ou deux pour s'y habituer et retrouver ses anciennes d'habitudes d'il y a quelques années. Elle gracie Sajad d'un sourire, alors qu'ils attendent tous les deux le grand, le fabuleux Ambros O'Neill. Anciennement sang-pur le plus convoité du Royaume-Uni. ─ It seems that he got lost on the way. Même si elle ne le pense pas vraiment, Azza ne peut pas s'empêcher de sentir une angoisse s'installer doucement. ─ Don't worry, Ambros knows the place well. He should be here soon. Une demi seconde plus tard, un visage fatigué apparaît derrière une porte.
Dès son apparition, Azra n'a pas cessé de regarder Ambros avec attention. Un sourire s'est figé au coin de ses lèvres, et elle n'arrive pas à s'en défaire. Elle n'essaye même pas de le cacher un peu. Azza a bien trop attendu ce moment pour maintenir les soi-disant apparences. La voix d'Ambros lui fait rater un battement de cœur. Elle a l'impression d'être une adolescente. ─ I missed you, lui murmure-t-elle à son tour. Ils se contente d'un regard complice et d'un sourire furtif. Ce n'est ni le lieu ni le moment pour véritablement sceller leurs retrouvailles. Nul doute, qu'elle attend avec une grande impatience de pouvoir l'enlacer.

Le portoloin est prêt à être utilisé. Azza fait un pas dans sa direction. ─ Thank you very much for your help Sajad. Elle lui adresse un geste de la tête, avant de se préparer à emprunter le portoloin. Sa main se pose au dessus, attendant que celle d'Ambros fasse de même. ─ If you're ready. Ils touchent ensemble le portoloin et en un claquement de doigts se retrouvent au campement. L'atterrissage est brusque, mais ils y sont habitués. Le soleil l'éblouit  un peu et l'oblige à mettre sa main devant ses yeux. Après quelques battements de cils, elle finit par s'y habituer. Azza n'attend pas plus longtemps pour passer une main contre la nuque d'Ambros et lui voler un baiser. ─ I'm so happy to be here. Elle en profite pour passer ses doigts dans ses boucles rousses. ─ I like it. The sun looks good on you.
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Il pose à peine les doigts sur le Portoloin que la sensation familière d’être tiré par le nombril l’aspire et en quelques secondes, ils sont passés de la ville au désert. De l’ombre bienvenue au soleil aveuglant. Et en même temps qu’il remet ses lunettes de soleil, le poids sur ses épaules revient peser. Un peu plus lourd encore. Un soupir gonfle sa poitrine, mais celui-ci y reste contenu alors qu’Azra l’entraîne dans un premier baiser, sa main tendrement déposée sur sa nuque. « I'm so happy to be here. Impossible de ne pas sourire lorsqu’elle passe sa main dans ses cheveux. I like it. The sun looks good on you. Happy that my good looks are still working on you », et Ambros sourit si grand, si réellement, que ses yeux sont devenus deux minces fentes derrière ses verres fumés.

Il ne résiste pas à emporter Azra dans un baiser plus passionné, plus franc encore, puis à la serrer entre ses bras. Sa main marquée évite soigneusement de se déposer sur elle, ou uniquement sur le tissu de ses vêtements. Cela fait… deux mois, depuis qu’ils se sont vus ? Deux mois et une correspondance fournie, afin de convenablement planifier sa venue en Irak (lorsqu’ils ont émergé de leur second trek, à peu près victorieux). Les autres membres de la Ligue ont approuvé l’idée sans rechigner. À vrai dire, le O’Neill lui-même était le plus… récalcitrant, à l’idée d’accueillir la Shafiq.
Pas parce qu’il ne désire pas sa présence, pas parce qu’il n’a pas confiance en ses capacités et en son savoir, pas parce qu’il craint qu’elle soit inutile.
La malédiction ne quitte jamais son esprit.

Un regard par-dessus ses lunettes. « It’s weird to have you here. » Un étrange qui n’est pourtant pas négatif. Pas entièrement, à tout le moins, alors qu’il n’a pas perdu son sourire et qu’à travers la nervosité, l’angoisse, il reste une excitation. Il se sent énervé comme une puce, comme un enfant qui peut partager sa passion, et Aries a follement hâte de lui faire le tour du campement, de lui montrer son lit, de lui expliquer le fonctionnement de l’équipe. Hâte qu’elle en fasse partie et qu’elle travaille avec eux.
D’une certaine façon, bien étrange, il a le sentiment qu’avoir Azra ici, la veuve de son meilleur ami, est une façon de boucler la boucle.
« Weird, but nice », précise-t-il aussitôt, plus doux.

Là, ils doivent bouger, sinon ils vont cuire sur place.

Sa main effleure à peine son dos, afin de l’emmener faire le tour de leur rassemblement de tentes de repos et de travail, montées à une distance plus que respectable des ruines d’un temple. Ils le surveillent autant que celui-ci les surveille. « We work mostly inside, or sleep, during the day. Nights are cold, but way more enjoyable. » Depuis la tente de cartographie, il peut entendre Shaula et Malcolm parler à voix basse (en vrai, Shaula parler, et Malcolm, lui… est muet) ; dans celle qu’il partage avec les autres hommes, les ronflements ténus de Castor ; dans l’autre tente de travail, les voix d’Odalis, Pollux et Penelope lui parviennent, discutant d’une affaire de bombes alchimiques à peaufiner. Il dirige donc la brune vers la tente réservée aux dames de l’expédition et, devant la porte, sont déposés les bagages d’Azra : à la bonne heure, le bon jour.

« You’ll be sleeping with Odalis, Nell and Shaula. » Pas de tente pour les couples, ils ne sont pas là pour ça : règle qui n’a jamais changé et pour laquelle ils ne feront pas de compromis pour les beaux yeux d’Ambros O’Neill. Même s’il est certain que gentiment demandé… un peu d’intimité pourrait être négociée (mais ce n’est vraiment pas la priorité, en ce moment, et même votre friendly neighbourbood loverboy le sait). Il laisse la sorcière entrer la première dans la tente magique et s’occupe de transporter ses bagages, non sans laisser son regard glisser le long de sa silhouette si sagement habillée pour le voyage. Ça doit être de passer tout son temps à l’étranger et dans ce genre de situation de fouilles, mais l’Irlandais la trouve encore plus magnifique avec ses cheveux couverts. « Any question ? » Vous savez, avant qu’il doive lui annoncer tout de go, maintenant qu’elle est dans l’équipe, qu’ils sont maudits, qu’ils ont peut-être un plan, ou ce qui ressemble le plus à un plan, qu’il ne sait pas ce qu’il vaut, mais que c’est tout ce qu’ils ont entre les mains.
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Être en Irak aux côtés d'Ambros et du reste de la Ligue est presque trop beau pour être vrai. Elle n'aurait pas pensé obtenir son visa et toutes les autorisations nécessaires. Elle n'était même pas certaine qu'ils accepteraient sa présence sur leur campement. Il faut dire que le travail des briseurs de sorts est particulier, et qu'elle n'est pas une experte reconnue dans le monde entier. Azra a ses compétences et une expertise certaine en civilisation magique du Moyen-Orient. Cela ne l'empêche pas d'angoisser un peu et d'avoir peur de gêner plus qu'autre chose.
Pour le moment, elle n'y pense pas et préfère se concentrer sur Ambros et leurs retrouvailles après deux longs mois sans se voir. Leur relation n'est pas particulièrement classique, mais elle fonctionne pour l'instant.  Peut-être qu'un jour, ils pourront vivre loin de l'Angleterre, avec les enfants et peut-être les leurs, dans un coin du monde où Ambros exercera sa passion pendant qu'Azra enseignera quelque part. L'idée ne lui déplaît pas, mais elle semble compromise vu le contexte politique actuel.

Azza ne se plaint pas du second baiser, plus passionné, plus intime. Elle le sert presque aussi fort que lui, et en profite pour respirer son parfum qui lui a tant manqué. En venant ici, elle espère se rapprocher davantage de lui, et partager une passion commune pour l'Histoire et autres civilisations. Peut-être sera-t-il moins mystérieux au sujet de ses expéditions à présent. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'ils ont besoin d'aide, qu'ils tournent en rond. Azra espère bien les aider autant que possible.
─ It is weird but I like it. Elle n'a jamais pu partager ça avec Hisham. Ses secrets ont fini par les éloigner au fil des années. Il y a toujours eu cette distance entre eux, ce fossé qu'ils n'ont pas su surmonter malgré leur amour. Avec Ambros, elle ne veut pas reproduire les erreurs du passé. Il est l'homme de sa vie, et ils n'ont pas mis des années à se trouver pour tout gâcher une fois enfin ensemble. ─ I'm really glad to be here with you. Nouveau sourire.

Ambros entreprend ensuite de lui faire visiter le camp. Elle le suit sans plus attendre. Azza regarde d'un oeil intéressé les divers lieux et autres tentes. Le temple ne manque pas d'échapper à son regard, évidemment. Le confort est rudimentaire, même pour des sorciers, mais celui lui convient à merveille. Elle n'a pas besoin de plus quand elle est avec Ambros. Il est son foyer à lui seul. Il est son futur également. Ses enfants ne resteront pas toute leur vie à ses côtés. Azza doit aussi penser à elle. Et c'est exactement ce qu'elle fait en venant ici.
─ Alright, lui répond-t-elle lorsqu'il lui indique sa tente, partagée avec les autres femmes de l'expédition. Elle connaît déjà Odalis et Penelope. Tel un gentleman, Ambros s'occupe d'amener ses bagages à l'intérieur, emboitant le pas derrière elle. La tente est évidemment plus spacieuse que ce que l'on peut apercevoir de l'extérieur. Les lits ne semblent pas trop inconfortables et Azza remarque que le sien a été soigneusement ajouté un peu plus loin. Cela lui arrache un sourire. ─ Everything seems clear to me but I think the questions will come later. The journey has crushed my brain. Elle fait quelques pas dans la pièce de vie principale, touche du doigt quelques meubles au passage. Azza finit par se rapprocher d'Ambros. Elle passe ses bras autour de sa nuque et plante son regard sombre dans le sien. ─ The UK's best Curse-Breaker seems to be elsewhere. Is everything alright? Elle passe une main dans ses cheveux. ─ You know you can tell me anything, right?
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Weird, but nice semble être un consensus acceptable, accepté, entre Azra et lui.
Lui aussi pense à Hisham en ce moment. À toutes ces fois où ils discutaient de leurs affaires au manoir familial, sans jamais inclure la sorcière dans leurs longues conversations ; aux moments à l’étranger où laissaient famille et autres amis derrière eux, comme si personne ne les attendait à la maison ; à cette situation qui semblait impossible, jadis, comme si la présence de l’épouse Shafiq allait tout gâcher. Et peut-être qu’à cette époque, le sentiment était vrai. Leurs missions à l’étranger leur appartenaient, à Hisham et lui.
Maintenant, tout est différent. Hisham n’est plus, enterré depuis des années dans le jardin de ses parents, à côté de son frère aîné. Sa veuve est sa compagne. Azra est ici, à la place d’Hisham.
Comme une pièce de casse-tête qui se met en place, après des années à la chercher. Une roue qui a tourné.

Ambros détaille distraitement la tente des filles, dans laquelle il entre à toute heure du jour et de la nuit comme si c’était un moulin. Enfin, entrait : considérant ce qui l’accable et le sort que lui a déjà expédié une Odalis incapable de le reconnaître… il doit prendre ses précautions. Regard nerveux sur la figure de sa bien-aimée, là où il s’attend à bientôt voir les signes de la confusion, de la méfiance à son égard. « Everything seems clear to me but I think the questions will come later. The journey has crushed my brain. Legit », et ne parlons pas des démarches préalables d’arriver ici… the journey, c’est cela, en vérité. Lui a l’habitude et a appris à travailler malgré l’importance du décalage horaire selon ses déplacements, avec la lourdeur du climat changeant, mais il ne peut pas exiger la même chose des autres. Enfin, oui, et il le fait, parce qu’il est une plaie : pas d’Azra (on voit qui est la chouchou).

« The UK's best Curse-Breaker seems to be elsewhere. Is everything alright? La caresse dans ses cheveux est douce, autant qu’elle pique. You know you can tell me anything, right? » Ses yeux se baissent, fuient ceux d’Azra, alors que l’aveu devient imminent. Il lui a caché trop de choses depuis le début de cette relation passée la majeure partie du temps à distance et Ambros a beau ne pas être un champion des relations… il se doute bien que cacher des trucs à sa tendre moitié n’est pas conseillé. « You’re gonna be mad », annonce-t-il, sentencieux.

Il se détache de son étreinte et va se caler dans un fauteuil de la pièce à vivre, avant d’aussitôt se relever pour faire les cent pas, les jambes soudain prises de fourmillements. Le dos de sa main gauche gratte, brûle, chauffe tout autour des contours nets de la marque de Nanna. Il n’ose pas la regarder et fourre sa main dans la poche de son pantalon léger, avant qu’il reprenne place dans le fauteuil. « Did you learn a lot about curses, in your studies ? Précision : Real curses. » Pas les sorts et maléfices qu’il apprend encore et toujours à maîtriser, à briser, à élucider ; les malédictions, les véritables.
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Certains appellent ça l'instinct maternel ou féminin. Azra ne croit pas spécialement à ses légendes urbaines. En revanche, elle sait -ou plutôt elle sent- quand quelque chose cloche. Depuis toutes ces années, Azza connaît mieux Ambros qu'il ne se connaît lui-même. Il n'est pas particulièrement doué pour lui cacher quoique ce soit, mais lui arracher la vérité prend toujours un temps incroyablement long. Cela fait des mois, qu'elle aurait pu venir en Irak l'aider ou lui prêter main forte pendant une session de travail au Royaume-Uni. Elle sait qu'il ne met pas en doute ses capacités intellectuelles ou ses connaissances. Ambros pense bien faire. Seulement il lui a dit lui-même, leurs recherches patinent. Il a gardé ça pour lui pendant longtemps -sûrement pour la préserver, mais Azra compte bien passer le reste de sa vie à ses côtés et n'a pas envie de passer la majorité de son temps à attendre dans un coin sans rien savoir de ce qui se trame.
Elle n'a aucune certitude sur ce qui ne va pas, mais elle espère que sa simple question lui permettra d'en savoir plus, de vraiment pouvoir les aider. Azra a perdu Hisham pour de multiples raisons, mais aussi à cause de ses mystères et de tous ses secrets qu'il a préféré garder pour lui. Elle ne compte pas revivre ça une seconde fois. Elle a attendu bien trop longtemps de rencontrer celui qui est fait pour elle. Azza accepte tant bien que mal de ne le voir que la moitié de l'année, il ne doit y avoir aucun secret entre eux. Cela ne fera que de les déchirer un jour ou l'autre.

Le regard fuyant d'Ambros lui donne envie de dire qu'elle le savait. Il n'a jamais baissé les yeux ainsi. Azra essaye de capturer son regard bleu, mais elle est obligée de froncer le sien pour qu'il reprenne le contact visuel. You’re gonna be mad. Elle ne peut s'empêcher d'hausser ses sourcils, soulignant ainsi la multitude d'interrogations qui la traverse. Il lui en faut beaucoup pour se mettre en colère. Abbas a la fâcheuse tendance à y arriver, mais c'est un autre sujet. Elle croit se rappeller une fois, d'une dispute avec Ambros, mais cela remonte à tellement longtemps. Ses souvenirs sont flous. Azra ne s'énerve pas facilement, et il le sait pertinemment. Son avertissement ne fait qu'augmenter ses inquiétudes. — Tell me. Son ton est posé et calme.
Son coeur se serre lorsqu'il se détache d'elle. Ses mains tombent lourdement dans le vide. Elle se tourne vers Ambros et le regarde s'assoir, puis se lever aussitôt. Il tourne comme un lion en cage. Son coeur se serre un peu plus. Il prend finalement place dans le même fauteuil. Curses. Real curses. Azza déglutit. La magie noire n'est pas celle que l'on étudie à l'école, ni même ailleurs. Elle est proscrite la plupart du temps et rien que d'en parler est souvent proscrit. L'avènement de Voldemort a largement contribué à briser les tabous autour de cette magie. Elle est vue d'une façon différente en Inde et dans les autres pays. Elle reste néanmoins difficile à maîtriser et il faut être très précautionneux. — I know what is taught in school. Elle met ses mains dans les poches de son pantalon et s'adosse à un meuble juste en face d'Ambros. — Turns out Hisham left some books. I have read them all. But my knowledge is limited. Les muscles de son corps se raidissent. Les malédictions ne sont pas à prendre à la légère. Et vu la mine sombre d'Ambros, cette histoire doit être particulièrement importante. — I'm listening habibi.
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L’Irlandais guette les expressions d’Azra, à la recherche de ce qui peut trahir ses pensées. Aussi doué soit-il lorsqu’il est question de magie, aussi maladroit sait-il se montrer dans les interactions sociales lorsque celles-ci sortent du charme, du superficiel, du facile. Maladroit dans ce qui est sincère, mal à l’aise dans ce qui est sérieux. C’est toutefois d’Azza, dont il est question : elle n’est pas n’importe qui. Ils se connaissent depuis si longtemps et il l’aime tant. « I know what is taught in school. Turns out Hisham left some books. I have read them all. But my knowledge is limited. You really are incredible, glisse-t-il au passage, un sourire tendre venant brièvement troubler la sévérité embêtée de son visage. Évidemment qu’elle avait tout lu, intelligente comme elle est. I'm listening habibi. »

Il est à deux doigts de lui répéter qu’elle va être fâchée contre lui, mais il se retient. Il se retient parce que ce ne serait qu’une façon de repousser l’inévitable : il y est enfin, c’est le moment d’être courageux, non ? De s’inspirer, justement, des qualités de Gryffondor de l’homme absent qui les relie et le fera toujours, malgré la mort et les années. « Last year, around that very time, petit sourire serré qui n’en est pas un, alors qu’il raconte ce qu’Azra sait déjà de leurs aventures de 2006, c’est-à-dire un récit très mondain et superficiel destiné à ne pas inquiéter, we tried to go in the temple, but we failed and didn’t remember a bloody thing. And we had… you know. This lovely souvenir. » Il lève sa main gauche et expose le croissant de lune brûlé dans la chair bronzée. La blessure marquée au fer rouge, comme si elle était présente depuis bien plus longtemps, comme si elle avait toujours fait partie de lui. Il a passé des heures à la regarder, à la gratter jusqu’au sang, à penser, parfois, la peler vif, écorché désespéré dans les instants les plus sombres de ses cauchemars des derniers mois. À la voir et à penser, qu’à sa façon, la marque de Nanna le regardait en retour.

Ambros rabaisse sa main et cache la marque contre sa paume droite, comme pour y étouffer le picotement qui y naît petit à petit, réaction somatique des plus désagréables. Ses yeux bleus fixent un point au-delà de l’épaule d’Azra ; sa jambe bat une mesure régulière, nervosité qui agite son genou droit sans qu’il y prenne garde. « We brushed it out and thought it was… a fluke. A sour failure, but still nothing to be too afraid about. We were not heavily wounded, the pictures taken were blurry, it was just… a failure. Not our first, not our last. » Le quotidien de briseurs de sorts, de sorciers qui affrontent des forces parfois trop grandes, qui se cassent les dents, se relèvent, retournent à leurs recherches et, un jour, réussissent à vaincre ce qui les a mis à terre. L’homme soupire, se replace dans le fauteuil, se lève, s’appuie sur le dossier coussiné et, cette fois-ci, ne regarde plus du tout Azra. Pas même à côté, pas même un peu. « Then… Cat disappeared, et ils ne se sont pas inquiétés outre mesure, sauf Sid, et il a repoussé tout cela en se moquant, Pollux’s kid fell sick, et ils se sont inquiétés, mais ils ne pensaient pas que ça puisse avoir le moindre lien avec tout cela, il a mis cela dans la case “embêtement à surmonter pour convaincre Pollux de les rejoindre en Irak”, comme s’il n’adorait pas ses gamins, Lillian disappeared, et il s’est fâché comme jamais, sans penser que ça pouvait être le symptôme de pire encore et pas seulement la connerie de sa collègue (amie ?), And… we did so much researches, Lillian and I, and just found nothing, or all weird… weird everything, contradictory paths and writings. Ses mains se sont agitées, au fur et à mesure de son récit, jusqu’à ce que ses doigts glissent dans ses boucles et les mettent d’autant plus en bataille. Jusqu’à ce qu’il soit capable d’à nouveau regarder sa compagne et de révéler ce qui est presque la dernière information. I asked Abbas to help me. To unlock my memories. »

Et depuis, il regrette.

La voix grave se casse et ressemble à un sanglot, à un rire, à un appel de détresse, alors qu’il lâche la vérité nue, cruelle, celle qui l’accompagne jour et nuit depuis le mois de mars, depuis qu’Abbas a tout vu et lui aussi : « Turns out we’re cursed. » Il y a encore mille choses à dire, à propos de cette malédiction complexe, protéiforme, vicieuse. Le plus important se tient seulement dans la fatalité de ce dernier commentaire : And we don’t know if we can lift it. » Ils croient en être capables, ils doivent le croire, pour continuer, mais ils n’en savent rien du tout, en vérité. Ils ne savent pas s’ils réussiront avant que Puabi, que Nanna, prennent leur dû et qu’ils disparaissent tour à tour, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus un.
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Dire qu'elle est sereine serait un mensonge. Azra ne l'a jamais été de toute sa vie. Impossible lorsque l'on a des enfants. Être mariée à Hisham n'a pas été de tout repos non plus. Donner son coeur à Ambros l'est encore moins. Azra respecte ses activités et son sens de l'aventure. Elle n'irait jamais à l'encontre de ce qui l'anime au plus profond de son âme. Ce n'est donc pas nouveau, de la voir s'inquiéter pour ceux qu'elle aime. C'est comme une douce mélodie, qui berce son quotidien. Cette fois, c'est différent. Ambros a l'air dépassé par ce qu'il s'apprête à lui révéler. Elle est loin d'être stupide. Azra a bien remarqué qu'il se tramait quelque chose ces derniers temps. Quelque chose de grave, vu la mine qu'arbore le sorcier.

Azra fronce son regard. Elle essaye de sonder les pensées d'Ambros, mais c'est impossible. Elle n'a pas (encore) ce pouvoir. Mille possibilités se bousculent dans son esprit. L'agitation du briseur de sort ne l'aide pas à se calmer. Mais, peu importe ce qu'il va lui dire, Azra sait qu'ils surmonteront ça ensemble. Patiemment, elle attend qu'il commence son récit. Son regard soutient le sien, rempli d'une affection sincère.
Sa main se lève légèrement, prête à prendre la sienne, avant de retomber dans le vide. A la place, Azra s'assoit sur une chaise à proximité. Elle n'a qu'une envie, le prendre dans ses bras. Elle ressent cette angoisse qui l'habite. Mais, Azza doit le laisser tout lui expliquer, avant de le réconforter. Après ça, ils trouveront bien une solution ensemble.

2006, son voyage. Elle s'en souvient comme si c'était hier. Ambros ne s'est pas particulièrement attardé sur leur aventure et ce qu'il s'y est passé. Ses yeux passent des siens à sa main, en un fragment de seconde. Azra ne voit ni le symbole, ni ce que cela peut signifier. Il n'y a que la blessure et la brûlure gravée dans sa peau, qui lui sautent aux yeux. Il a réussi à lui cacher ça, pendant tout ce temps. Azza est obnubilée par sa main mutilée, qu'elle en perd tout raisonnement logique. La gravité de la situation la frappe, dans un second temps. Ce symbole gravé ainsi dans sa peau, depuis toutes ces années, n'est pas un bon présage. Elle sait, qu'il s'en serait débarrassé s'il avait pu. Cette marque est indélébile.
En un claquement de doigts, Ambros la cache honteusement. Son estomac se serre. L'envie de la rassurer est omniprésente. La nervosité le gagne de nouveau. Et elle ne peut rien y faire. Azra déteste cette impuissance, qui l'agace au plus haut point. Elle le regarde dans les yeux, mais Ambros préfère fixer l'horizon. Cela ne l'empêche pas de soutenir son regard, dans l'espoir vain qu'il fasse de même. Ambros reprend son récit et Azza l'écoute religieusement. Un simple échec. Cela aurait été plus facile. Mais, rien ne l'est. La brûlure. Le symbole. Les (vraies) malédictions. Azra commence déjà à comprendre ce qui se dessine. Malgré la tension qui règne, elle reste paisible et immobile. Tout l'inverse d'Ambros. Sa présence ne suffit plus à le calmer.

Impuissante, Azra le regarde se contorsionner et fuir le moindre regard. L'envie de lui prendre la main devient de plus en plus forte. Néanmoins, elle le laisse gérer ça à sa manière. Pour le moment. Quand elle saura tout, les choses seront différentes. Il ne sera pas seul. Plus jamais. A mesure qu'il dissémine es pièces du puzzle, Azra y voit de plus en plus clair. Des théories se forment dans son esprit. Elle n'a pas le temps de toutes les imprimer. Les idées fusent, mais sont rapidement balayées par son inquiétude envers Ambros.
Lorsque leurs yeux se croisent à nouveau, une vague d'espoir l'envahit. Un sourire au coin des lèvres, qui tombe lorsqu'il parle d'Abbas. He fucking knew. Azra a comme l'impression d'être la dernière informée. L'idiote vivant paisiblement, alors qu'une tempête se déroulait en parallèle. Cette information produit tous un tas d'émotions contradictoires et de réflexions en pagaille.

We're cursed. Le glas tombe. Maudit. Pour la première fois depuis le début de la conversation, Azra baisse son regard vers le sol. Elle passe son visage dans la paume de ses mains et lâche peut-être même un soupir. — I.. Azza se redresse. — You shouldn't have carried this alone.
Lentement, elle se lève de sa chaise pour le rejoindre. Azra est un peu confuse, son esprit un peu embrumé. — We'll get through it together. Sa main se pose sur son épaule et glisse jusqu'à sa nuque. — But I need to know what your curse is.
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Dire qu’il redoute la réaction d’Azra est faible. Merlin, de toutes les choses dans l’univers qu’il a pu craindre, c’est bien la plus grande, et il choisirait de retourner dans le tombeau de Puabi mille fois plutôt que d’affronter sa compagne. Ambros l’imagine déçue, furieuse, froide. Il l’imagine repartir d’ici sans attendre, lui reprocher (légitimement) le mensonge qui a duré des mois, lui en vouloir (légitimement aussi) de lui avoir caché cela et de la mettre devant le fait accompli, sans aucune préparation. Lâche, l’Irlandais l’est certainement.

« You shouldn't have carried this alone. Azra… » Il ne peut pas lui dire comme il a eu peur ― peur de l’infecter par son simple toucher, de transmettre sa malédiction informe, protéiforme, à elle et aux enfants. Le prénom de la brune sonne comme une complainte, une supplication face à ce qui lui semble presque étranger, face à tout ce qu’il avait imaginé. Il est seulement sonné de la réaction d’Azra, à mille lieues de ce qu’il a eu le temps d’imaginer et de cauchemarder. Sonné, soudain muet. La brune se lève et vient le rejoindre à son siège. « We'll get through it together. L’amertume se pointe dans le fond de sa gorge. Les mots sont doux à ses oreilles, mais ô… elle ne sait rien et lui en sait trop. But I need to know what your curse is. »

La posture se détend un peu sous la paume d’Azra et il ferme brièvement les yeux, à la recherche des mots exacts. « I can’t quite… put my finger on it. Or explain it clearly. Il essayera, au moins. Une paupière se rouvre et un iris bleu cobalt réapparaît dans la pénombre de la tente. I’d say “oblivion”, if I was dramatic », dit-il comme s’il n’était pas la personnification de ce que ça signifie d’être un Aries king. Comme si le petit sourire de connivence au coin de ses lèvres ne tremblait pas, à la seule prononciation de ce mot ― l’oubli. C’est cela sans l’être.

La seconde paupière se rouvre. Sa main gauche picote, alors qu’il reprend la parole : « People seem to forget me. Pour le mettre simplement. They see me, but they don’t… understand who I am ? La question monte dans sa voix et flotte dans l’air, dans le froncement critique des sourcils roux. Medea doesn’t recognize me half of the time. » Et encore, il est généreux, et ce n’est pas qu’elle. C’est Sid, Pollux, Castor, Lethe, Shaula qui le traitent comme un étranger, tempêtent de l’absence d’Ambros alors qu’il est bien présent, appellent à ses lumières comme s’il était un invité inconnu sur le site de recherches. C’est Sajad qui le regarde avec méfiance, c’est tous leurs autres contacts qui reculent devant son visage, c’est le type de l’immigration qui observe son passeport avec incertitude. « They remember my name, my face, everything I did, but… it’s like they’re talking about someone else. Someone that isn’t here. That isn’t me. »

L’amertume est revenue. Le goût de métal avec elle. Le sourire se crispe, puis se fait indulgent. Fataliste. « You too will forget me. » Qu’importe l’amour, la force de leur lien, de leurs plans : Azra l’oubliera.
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