BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 (pivia #1) le mani legate

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MessageSujet: (pivia #1) le mani legate   (pivia #1) le mani legate EmptyVen 9 Juil - 19:19
le mani legate
@sylvia visconti

Y a Bomba Estéreo qui fait vibrer ta chambre et sûrement l'appart' tout entier depuis une heure, parce que y a un de tes coloc' qui vient tambouriner à ta porte en gueulant. Sans doute qu'il t'a déjà rappelée à l'ordre plusieurs fois mais la musique étant trop forte, tu n'as pas fait attention. La porte se dévisse presque de ses gonds quand le sorcier entre avec l'air particulièrement agacé. “ Pia, for fuck sake! ” Tu t'entends bien avec tes coloc', vous êtes généralement sur la même longueur d'onde. Fêtards, un peu bruyants, mais très gentils au fond. Puis vous avez pas de thune, faites partie du bas de l'échelle sociale, bref, vous vous comprenez. Mais ça arrive parfois que des clash explosent entre vous, que l'un dépasse les bornes et se mette à dos le reste du groupe, avant que tout ce petit monde se réconcilie autour de cocktails à base d'alcool fait maison au goût plus que douteux. Là, faut croire que c'est ton tour, mais t'as une bonne raison. “ I know, I know, va bene. ” Le sorcier soupire, lève les yeux au ciel avant de s'asseoir au bord du lit. “ What's going on? ” D'un coup de baguette, il baisse la radio tandis que tu te redresses pour être à ses côtés. “ Nothing, it's just- I'm having lunch with my mother today. ” “ Ah!, il fait sans vraiment comprendre. ” C'est que les relations mère-fille sont souvent compliquées, il paraît. “ We've been distant since... him. Even that, he destroyed. But... It's just that she can't stop asking me these questions, trying to control my life and we both know what happened last time she did. ” La vérité, c'est qu'aller voir ta mère est un exercice éreintant auquel tu dois t'adonner plus par obligation familiale que par plaisir. Et cette simple idée te fait énormément de peine, étant donné votre relation passée. Tu aimes ta mamma, malgré ses défauts. Mais depuis lui, sans doute qu'il y a une partie de toi qui ne lui a jamais pardonné. Qui la tient responsable, au même titre que toi, du cauchemar qu'a été ta vie pendant des années. Malgré ta propre volonté, ta mère est associée à cette période que tu aimerais mettre derrière toi. Pas oublier, jamais, parce que c'est grâce à ça que tu es aussi forte aujourd'hui et parce que ce figlio di buona donna est toujours en liberté.

Il est presque midi quand tu sors de l'immeuble crasseux qui te sert à présent de refuge, maintenant que tu ne jouis plus du confort que le Crocodile pouvait t'offrir. Tu refuses que ta mère visite la coloc' depuis que tu t'y es installée, parce que tu connais déjà sa réaction. Y a les murs qui s'effritent, c'est pas possible ça, amore. Tu vas revenir vivre à la maison, tu seras beaucoup mieux près de ta mamma. Autant dire que... C'est hors de question. Alors tu lui donnes rendez-vous dans des restaurants qui se donnent un air important mais qui sont en réalité extrêmement cheap parce qu'on ne peut pas dire que les finances vont bien pour qui que ce soit dans la famille depuis que vous avez mis les pieds en Angleterre. Ou alors tu vas chez tes parents, ce qui te donne l'occasion de voir Fernando, une perspective qui te donne à coup sûr le sourire. Après une vingtaine de minutes de marche, tu repères les voiles rouges et blanches de l'auberge où vous vous êtes donné rendez-vous et tu t'y diriges d'un pas assuré. Rapidement, ton regard tombe sur la femme la plus clinquante de toute la terrasse et tu soupires un discret “ Andiamo... ” pour te donner du courage, avant de lancer : “ Ciao mamma! ” Tu vas à sa table pour l'embrasser sur les deux joues avant de t'asseoir, déjà nerveuse à l'idée de devoir supporter ses incessantes remarques.


Dernière édition par Pia Nunier-Visconti le Jeu 19 Aoû - 23:35, édité 1 fois
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Nicholas Riley
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Particularité : Magneto : Tes premières manifestations de magie étaient catégoriquement liées de près ou de loin à des objets métalliques. De là naquit ta fascination pour l'usage de ce matériau. Au fil des ans, tu as usé de la fortune des Riley pour te former dans l'art de la stimagie, dont tu es aujourd'hui un expert irréfutable.
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MessageSujet: Re: (pivia #1) le mani legate   (pivia #1) le mani legate EmptyLun 2 Aoû - 22:07
le mani legate
@pia nunier-visconti


Nando! Dove sei?” Cela n’a beau faire qu’une dizaine de secondes que ta voix de Castafiore résonne dans toute la maisonnée, toi, tu as l’impression que ça fait des jours que tu cherches Fernando. Pourquoi il te fait attendre comme ça ? Il peut pas dire où il est ? Non évidemment, il te laisse crier dans l’espoir que tu perdes ta voix. Un jour tu seras muette et ce sera entièrement de sa faute. “Fernando!” Au bout de la vingtième fois, il finit enfin par se manifester. Ton visage est déjà rouge de colère lorsque sa tête apparait dans l'entrebâillement de la porte. “Mais tu étais où ? Ca fait des heures que je te cherche, j’aurais presque eu le temps d’aller acheter mon parmigiano à Parma et de revenir.” Propos certifiés sans exagération. Mais comme toujours, tu multiplies les questions sans même attendre les réponses. “Bon écoute-moi, tu vas appeler mon patron, Florean, et tu lui dis qu’aujourd’hui, je peux pas venir travailler, je suis malade. J’ai perdu ma voix, tiens. C’est pas pratique ça pour vendre des glaces et attirer la clientèle. Eh oui, c’est grâce à mes chansons que les gens viennent nous voir.” Sans transition aucune, tu enchaines sur le refrain de Lasciatemi cantare, comme pour appuyer tes propos. “Mais attention hein, tu lui racontes comme ça : Sylvia a dit Florean, amore, je suis navrée de ne pas pouvoir venir aujourd’hui. Mon état ne le permet malheureusement pas.” Pas peu fière de ton argumentation aussi bancale que la tour de Pise, tu finis par lancer un regard inquisiteur à ton majordome. “T’oublies pas le amore, c’est important. C’est ma marque de fabrique, il saura que ça vient vraiment de moi et que c’est pas un de tes mensonges pour te rendre intéressant.” Quittant la pièce sans attendre de retour de sa part, tu allas jeter un dernier coup d'œil au miroir et en profita pour repasser une couche de rouge à lèvres. “Si j’y pense, Nando, je dirais bonjour de ta part à Pia. Ça lui fera plaisir. Allez je m’en vais, à ce soir, amore.”

Ta fille aînée t’avait donné rendez-vous dans un nouveau restaurant, que tu ne connaissais pas encore. Tu espérais bien qu’ils proposent des assiettes copieusement garnies, parce que ces établissements qui servaient trois dés de comté sur une tranche de jambon, c’était pas ton truc. On pouvait pas se prétendre restaurateur si on laissait ses clients repartir avec la faim. Mais généralement, t’avais pas trop à te plaindre, Pia choisissait de bonnes adresses. Aujourd’hui encore, tu étais arrivée la première et tu avais eu le temps d’observer un peu tout ce qu’il se passait, des cuisines, en passant par les toilettes, jusqu’à la terrasse sur laquelle on t’avait installée. Tu avais pris soin de déambuler dans la salle d’un air faussement oisif, pour aller te repoudrer aux WC, tout en attirant les regards de la clientèle masculine sur ton passage. Pas de doute, Pia avait encore déniché un endroit très classe, dans lequel tu te fondrais à merveille. En voyant ta progéniture arriver, tu écrasas ta cigarette dans le cendrier de la table d’à côté pour ne pas être dérangée par l’odeur des cendres. “Pia, amore, come stai?” La voix plus aiguë que d’ordinaire, tu saluas ta fille avec tout l’enthousiasme dont tu étais capable. Faut dire que depuis qu’elle avait bien daigné te mettre au courant pour le crocodile, tu t’étais imaginé qu’elle vivait désormais dans la plus grande des tristesses, et que seule ta bonne humeur contagieuse pourrait l’extirper de sa morosité. “Ca me fait plaisir de te voir amore, même si tu as l’air bien fatigué. Va falloir que tu reviennes manger plus souvent à la maison. Ils te laissent mourir de faim dans ta coloc, ou quoi ?” Tu ne connaissais toujours pas les gens avec lesquels Pia vivait désormais, et encore moins l’endroit où elle passait ses nuits. Et tout ceci te déplaisait fortement. “Ca doit vraiment pas être très beau à voir là-bas, si tu refuses toujours de m’y recevoir. A moins que tu ne me caches autre chose… Ou plutôt quelqu’un…” Le regard empli de malice, tu trépignais d’impatience à l’idée de savoir si Pia avait de nouveau trouvé baguette à son chaudron.
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le mani legate
@sylvia visconti

Tu sens tous tes muscles se tendre, dans ton dos, dans ta nuque. Tes poings sont serrés le long de ton corps alors que vous vous saluez avec votre enthousiasme habituel. Tandis que tu t'assois en face d'elle, tu en profites pour observer ta mamma, qui semble ne jamais changer, comme une statue gravée dans le marbre, comme une peinture baroque au musée que vous aviez visité à Naples quand t'étais gamine. Elle a toujours cette désinvolture dramatique, ce goût prononcé pour les choses clinquantes. Elle est belle, ta mamma, elle pourrait sans doute faire la couverture de Versace si tout ce qu'elle portait ne venait pas tout droit de Vintimille. Pourtant, malgré tout l'amour que tu lui portes, t'as un nœud dans le ventre, bien pire que quand tu débarques au Dancing Phoenix sous une fausse identité. Parce que malgré le danger, t'as le sentiment de maîtriser la situation. Alors que là, là t'es complètement désemparée devant les remarques de la sorcière. Parce que t'as pas envie de te disputer avec elle, pourtant tout ce qui sort de sa bouche te pousse à bout. “ Ça me fait plaisir de te voir amore, même si tu as l’air bien fatigué. Va falloir que tu reviennes manger plus souvent à la maison. Ils te laissent mourir de faim dans ta coloc, ou quoi ? ” Tes doigts se serrent sur la fourchette que t'étais en train de replacer sur la table et tu évites son regard, de peur d'exploser seulement deux minutes après lui avoir dit bonjour. Ce serait un record... “ Ça doit vraiment pas être très beau à voir là-bas, si tu refuses toujours de m’y recevoir. A moins que tu ne me caches autre chose… Ou plutôt quelqu’un… ” Tu lâches la fourchette et un rictus amer. “ Sérieusement mamma ? ” Tu relèves la tête, la fusille du regard. “ Le crocodile ne t'a pas suffi ?, tu craches avec plus de venin que tu aurais voulu. ” Tu laisses le silence s'éterniser et détournes à nouveau le regard. Tu regrettes d'avoir dit ça, c'est pas sa faute. Du moins t'essayes de t'en convaincre.

Tu finis par relever la tête à nouveau. “ Je suis désolée. ” Tu lui jettes un regard qui appuie tes propos. “ Je... J'ai personne pour le moment. J'ai pas vraiment la tête à me poser avec quelqu'un. Et j'aimerais que t'insistes pas. ” Tu te sens extrêmement mal à l'aise. T'aimes pas que les choses soient comme ça avec ta mère, tu regrettes le temps où vous passiez des journées entières à faire du shopping et à bitcher sur le look des gens qui passaient devant vous.

Comme les serveurs ne savent jamais choisir leur moment pour passer, un petit brun à moustache vient à votre niveau avec un large sourire. “ Vous avez choisi ? ” “ Nous n'avons pas encore eu la carte... ” “ Ah ! J'arrive tout de suite ! ” Il part en se pressant vers le comptoir. Tu profites du silence pour tenter de détendre l'atmosphère. “ J'imagine qu'il est trop jeune pour arriver à la cheville de tes clients préférés ? ” Un petit pas dans sa direction, un grand pas pour votre relation. “ D'ailleurs, t'es pas censée travailler aujourd'hui ? ” “ Et voilà les cartes !
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Nicholas Riley
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MessageSujet: Re: (pivia #1) le mani legate   (pivia #1) le mani legate EmptyVen 17 Sep - 18:39
le mani legate
@pia nunier-visconti


Derrière tes épaisses lunettes de soleil, il te semble distinguer un drôle d’air sur le visage de Pia. Et bah alors, elle est pas contente de voir mamma ? Ca fait pas plaisir d’être accueillie comme ça quand même. Mais visiblement, tu n’étais pas encore au bout de tes surprises. Alors que Pia se décide à te répondre, voilà qu’un ouragan de colère et de reproches s’abat sur toi. Comme un réflexe, tu viens porter ta main sur ton cœur, et en ressens les palpitations s’insinuer au bout de tes doigts. Chose suffisamment rare pour être soulignée, tu demeures silencieuse durant quelques instants. Finalement, Pia s’excuse. Tu ne lui en veux déjà plus, mais tu ne peux résister à l’envie de lui faire ton numéro de diva. “Je faisais que demander hein. Et puis, tu sais, ils sont pas tous comme le crocodile. Si tu te dis ça à chaque fois que tu rencontres quelqu’un, ça marchera jamais.” Tu ne te rends pas compte que tu avances sur une corde raide, et que tu ne fais qu’empirer ton cas. “Mais bon, si tu veux pas en parler et que ça te court sur la baguette, je comprends. Je suis une mère moderne, je respecte.” Tu n’avais absolument aucune idée de ce que signifiait être une mère moderne, et pour cause, tu étais tout le contraire, encore constamment obsédée par l’idée de trouver un bon parti pour ta progéniture, coûte que coûte. Mais lorsqu’il s’agissait de se donner bon genre, tu étais toujours la première.

La seule mention de tes clients préférés suffit à te redonner le sourire et l’entrain que l’on te connaît. Alors tu reprends la parole en gesticulant frénétiquement. “Non je travaille pas aujourd’hui, Florean m’a donné la journée, parce que je fais du bon travail, tu comprends ? D’ailleurs, je t’ai pas dit, mais j’ai récemment servi un membre du gouvernement. Hé oui, même les gradés s’arrachent mes glaces.” Ce n’était pas exactement la vérité, et pour ainsi dire, les trois quarts de ton récit étaient largement romancés. La seule chose véridique était que Marlon Travers était bel et bien venu au stand. Néanmoins, tu préfèras omettre que tu avais fini par lui renverser un cornet de glace sur son costume. Cela n’aurait pas collé avec ton affirmation selon laquelle tu faisais du bon travail. Même si tu demeurais persuadé que tout ceci était entièrement la faute du client.

Alors que le serveur refait une apparition pour venir porter la carte, tu prends cette fois-ci le temps de le dévisager. En effet, il était plutôt charmant. Mais trop jeune, et certainement trop pauvre aussi. Néanmoins, tu ne manques pas l’occasion de lui rendre son sourire, avant de te plonger dans un examen minutieux du menu. “Oh regarde, ils font des arancini ! Je vais les goûter tiens. J’espère que j’aurais pas à aller en cuisine pour leur dire comment les faire.” C’était plus fort que toi, dès lors que tu goûtais à un plat italien, tu ne pouvais te retenir de formuler une liste de critiques aussi longue que celle des coups foireux de Juan. “Bon et toi alors, tu travailles où en ce moment ? J’ai bien le droit de te demander ça, non ?” Avec les jeunes, il y avait tellement de sujets tabous, qu’on finissait par ne plus savoir de quoi s’entretenir.

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le mani legate
@sylvia visconti

Mais bon, si tu veux pas en parler et que ça te court sur la baguette, je comprends. Je suis une mère moderne, je respecte. ” Tu luttes si fort pour ne pas lever les yeux au ciel en voyant ta mamma saisir son cœur comme si tu venais d'y planter des spaghetti. Et puis une femme moderne, on aura tout vu. Quand bien même, tu peux pas t'empêcher de sourire un peu, parce que tout ce drama t'a toujours amusée. Agacée, mais amusée aussi. Parce que chaque discussion avec elle se transforme en Comedia del Arte et que ça gesticule et parle fort pour que tout le monde se retourne vers elle et lui demande ce qui ne va pas. Parce que tu la connais par cœur et tu connais son petit numéro par cœur aussi et même si elle te rend folle tu peux pas t'empêcher de l'aimer pour ce qu'elle est. Avec ses défauts. Et ses qualités, nombreuses, quoique bien dissimulées.

Tu réponds pas, donc, tu préfères laisser cette discussion se faner et détourner son attention sur le jeune serveur qui s'empresse de prendre votre commande. “ Non je travaille pas aujourd’hui, Florean m’a donné la journée, parce que je fais du bon travail, tu comprends ? D’ailleurs, je t’ai pas dit, mais j’ai récemment servi un membre du gouvernement. Hé oui, même les gradés s’arrachent mes glaces. ” Tu hausses les sourcils, acquiesces d'un air impressionné. Franchement, tu sais pas si c'est du lard ou du cochon, comme souvent avec ta mamma, mais qu'importe. On parle plus de ta vie sentimentale et c'est tout ce qui compte. Et puis tu t'imagines les sorciers austères et maussades du Ministère se presser pour déguster les glaces colorées de Florean, et tu trouves ça tellement cocasse que tu décides de la croire. “ Ça m'étonne pas, je suis sûre qu'ils viennent te voir exprès comme ils viendraient voir une maîtresse. Qu'ils s'empressent de finir leur glace avant que quelqu'un d'autre du Ministère ne les surprenne parce qu'il s'agirait pas qu'on les voit prendre un peu de plaisir dans leur vie... ” Tu ris un peu, bien inconsciente du taux de décibels que vous imposez à la terrasse et des quelques regards courroucés qui se tournent déjà régulièrement pour vous dans l'espoir de vous faire baisser d'un ton. “ J'suis fière de toi, mamma, faut les dévergonder ces agents du Ministère, faut leur apprendre un peu ce que c'est de sourire, ce que c'est la dolce vita. ” En parlant de ça, tu sors une cigarette de ta poche et tu l'allumes. Les joies d'être dans un restaurant moldu, et de pouvoir passer inaperçue - si on oublie la vilaine marque que tu tentes de cacher sur ton visage à coup de métamorphose et de maquillage. Tu aspires une large bouffée avant de saisir le menu que te tend le serveur. “ Oh regarde, ils font des arancini ! Je vais les goûter tiens. J’espère que j’aurais pas à aller en cuisine pour leur dire comment les faire. ” Tu rigoles. “ J'espère aussi, tu vas pas encore me foutre la honte. On est en Angleterre ici, tout le monde sait qu'ils savent pas cuisiner. ” C'est clair que depuis que vous avez quitté votre Italie natale pour la Grande Bretagne, vous vous trouvez bien malheureux face à vos assiettes. La Méditerranée te manque...

Bon et toi alors, tu travailles où en ce moment ? J’ai bien le droit de te demander ça, non ? ” Cette fois-ci tu ne tiens plus et lèves les yeux au ciel, mais tu ignores cette petite pique tellement caractéristique des mères de famille, et de la tienne en particulier, que cela ne servirait à rien de s'y attarder. “ Je suis serveuse, tu dis sans trop expliciter le pourquoi du comment, et surtout le où. Ça paie pas de mine mais y a pas grand chose que je puisse faire à cause de tes clients du Ministère. ” C'est vrai que les hybrides comme toi, à moins de récurer les chiottes, on n'en veut pas. Les Warlocks au moins, ils s'en fichent de tout ça. Tant que tu fais bien ton travail et que tu caftes pas.

Tu jettes un œil à ta mère. Tu sais qu'elle va finir par vouloir voir où tu travailles. Tu sais qu'elle va poser des questions, mettre son nez partout comme elle le fait avec ta coloc'. Mais tu peux pas te permettre de lui dire ce que tu fais vraiment au Dancing Phoenix. Tu peux pas lui dire que t'es là-bas sous couverture pour traquer ton mari. Tu peux pas non plus lui parler du fight club. Tu peux rien dire, et tu sais que tu vas encore lui faire de la peine, alors “ Je pense que je vais partir sur les penne alla norma. Tu pourras goûter si tu veux.
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Nicholas Riley
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@pia nunier-visconti


Si tu n’avais pas encore eu l’occasion de déployer ton rire le plus exubérant, c’était désormais chose faite. Plus qu’une avalanche de décibels, c’était également un impressionnant mouvement de tête vers l’arrière et une main sur le cœur qui venaient toujours accompagner ce spectacle immanquable. Le fait que Pia évoque ta vente de glaces comme la visite que les hauts gradés rendraient à leur maîtresse t’amuse évidemment beaucoup. “Faut dire que je serais pas contre avoir une aventure avec un ou deux de ces riches messieurs.” Tu te dandines fièrement sur ta chaise, comme une adolescente, alors que tu laisses échapper cette lourde plaisanterie. Une fois t’être assurée que la majorité des clients avait jeté un regard dans ta direction, tu te replonges dans la lecture du menu.

Te mettre la honte, moi ? Tu m’as prise pour Fernando ou quoi ? Je sais me tenir, quand même.” Non. S’il y avait bien quelqu’un dans la famille qui était incapable de garder le silence dans les circonstances les plus solenneles qui soient, c’était bien toi. On se souvenait encore de l’esclandre que tu avais fait lors de l'enterrement du grand-oncle Alessio, parce que ta cousine Marta arborait le même sac contrefait que toi. Alors forcément, si tu commandais un plat italien et que tu ne le trouvais pas à la hauteur, on savait d’avance comme l’histoire se terminait. “T’es gentille, amore, mais je préfère que tu manges toute ton assiette. T’as que la peau sur les os. Et en plus avec le travail physique que tu fais, faut bien que tu prennes des forces.” Ca te plaisait pas trop que Pia soit serveuse, mais elle avait bien raison, tes amis du Ministère étaient un peu trop vieux jeu. Mais avant de t’embarquer dans une nouvelle tirade offusquée pour défendre la cause hybride, une question tout aussi importante te traverse l’esprit. “Mais attends, c’est dans ce restaurant que tu travailles ? Le beau gosse de toute à l’heure c’est ton collègue ?” Chassez le naturel, il revient au galop. Cette expression avait sans nul doute été inventée pour toi. Il n’avait suffit que d’une seule phrase innocente pour que tu commences à te faire des films au scénario plus rocambolesque que les comédies avec Aldo Maccione dans le rôle-titre.

Et puis, craignant d’être une nouvelle fois la cible de la colère de Pia, parce que tu fouinais un peu trop dans sa vie privée, tu enchaînes rapidement. “Le mois prochain je suis invitée au Ministère pour répondre à une enquête de satisfaction. C’est que je dois faire partie des gens importants, maintenant que j’ai des contacts réguliers avec la haute société. Je leur dirai, moi, qu'il faudrait quand même laisser les gens faire le travail qui leur plaît, peu importe ce qui coule dans leurs veines.” Ouais t’allais quand même pas te laisser démonter tout ça parce que c’était une invitation officielle. Evidemment, tu leur ferais part de ton avis avec calme et pragmatisme, comme tu savais si bien le faire. T’aurais bien aimé que l’enquête soit retransmise sur les ondes cristal, afin qu’on puisse admirer ton charisme, et surtout que tu fasses la fierté de ta petite famille.

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MessageSujet: Re: (pivia #1) le mani legate   (pivia #1) le mani legate EmptyMer 23 Mar - 15:59
le mani legate
@sylvia visconti

Ta mère est une vision, une oeuvre d'art. Et sans doute ne dirait-elle pas non si on lui proposait de devenir cantatrice, avec cette voix qui porte suffisamment pour qu'on l'entende depuis la Sicile. Ce qu'elle aimerait être ainsi le centre de l'attention, qu'on se déplace du monde entier pour venir la voir, et c'est sans doute pas innocent quand elle se met à rire si fort que tout le restaurant se tourne vers vous. Mais si ces derniers temps tu fais de ton mieux pour passer inaperçue, pour qu'on ne pose pas sur ton visage défiguré par un tatouage un regard de mépris ou de dégoût, tu ne peux pas t'empêcher de sourire devant un pareil spectacle. La chaleur de ce rire te transporte des années en arrière, dans la cuisine de ton enfance. Elle t'enveloppe de tous ces décibels, efface d'un revers de la main tout ce qui vous entoure et tous tes problèmes. Pendant quelques secondes, tu te sens bien, le cœur léger, comme projetée dans une innocence que l'on t'a trop vite arrachée. “ Faut dire que je serais pas contre avoir une aventure avec un ou deux de ces riches messieurs. ” Tu lèves les yeux au ciel, ton sourire s'accrochant encore à tes lèvres. “ Mamma... Y a encore papi je te rappelle. ” Mais tu sais que ta mère est comme ça. Elle l'a toujours été. Du genre à flirter avec tous les hommes qu'elle trouve à son goût - ou tous les hommes tout court ? Du genre à vouloir plaire et vouloir être vue. Et des fois, tu te demandes pourquoi elle est encore avec ton papi. Non pas que tu t'en plaignes, tu es bien heureuse de les savoir encore ensemble. Mais on ne peut pas dire que votre déménagement en Angleterre soit une réussite. On ne peut pas dire que vous soyez très heureuses.

T’es gentille, amore, mais je préfère que tu manges toute ton assiette. T’as que la peau sur les os. Et en plus avec le travail physique que tu fais, faut bien que tu prennes des forces. ” Tu grommelles un truc inaudible parce que t'as pas vraiment envie de faire une scène, pas maintenant du moins, et que tu commences à avoir l'habitude de ce genre de remarques. La vérité, c'est que pour une fois, elle n'a peut-être pas tord. Il faut dire que tu ne gagnes pas extraordinairement bien ta vie et que tu manges largement moins qu'en Sicile, quand ta mamma te faisait encore des bons petits plats. Et puis avec le stress de la couverture, l'effort de la transformation constante et l'exercice physique intense qui t'attend à chaque rencontre du club... Tu as bien dû perdre quelques kilos. “ Mais attends, c’est dans ce restaurant que tu travailles ? Le beau gosse de toute à l’heure c’est ton collègue ? ” “ Non, mamma, je le connais pas. ” Tu éludes la question, tu préfères parler mecs en espérant que ça lui fasse oublier le reste.

Heureusement, elle change toute seule de sujet, pressentant sans doute qu'elle s'aventurait en terrain hostile. “ Le mois prochain je suis invitée au Ministère pour répondre à une enquête de satisfaction. C’est que je dois faire partie des gens importants, maintenant que j’ai des contacts réguliers avec la haute société. Je leur dirai, moi, qu'il faudrait quand même laisser les gens faire le travail qui leur plaît, peu importe ce qui coule dans leurs veines. ” Tes yeux s'ouvrent gros comme des soucoupes, et t'as soudainement très peur de ce que tout ça implique. Pourquoi ta mère ? Pourquoi maintenant ? Est-ce que quelqu'un a découvert ta vie parallèle ? Est-ce que tu te transformes en paranoïaque autocentrée ? Quoi qu'il en soit, l'idée que ta mamma se retrouve entourée de gens du Ministère et qu'elle aille prêcher la défense des hybrides ne t'enchante absolument pas. Mais tu ne peux pas lui envoyer ton scepticisme en pleine face, sinon tu auras droit à une scène digne d'une tragédie grecque. Alors tu tentes, prudemment d'abord... “ C'est super mamma ! ” Ta voix dit pourtant le contraire... “ Tu sais qui d'autre a été sélectionné ? C'est que des commerçants, des étrangers ou...Oh cavolo, tu n'as jamais été du genre à garder ta langue dans ta poche.  “ Fais attention tout de même, ne va pas aller raconter n'importe quoi au Ministère. Ce sont des gens dangereux. ” Ton visage s'assombrit. Tu en sais quelque chose, toi, des gens du Ministère, et même s'ils ne sont pas prêt à supporter la tornade qu'est ta mère, il n'est pas non plus question qu'elle finisse à Azkaban par ta faute.
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Occupation : Chef de la division de séparation du monde moldu
Allégeance : Hell Fire Club
Particularité : Magneto : Tes premières manifestations de magie étaient catégoriquement liées de près ou de loin à des objets métalliques. De là naquit ta fascination pour l'usage de ce matériau. Au fil des ans, tu as usé de la fortune des Riley pour te former dans l'art de la stimagie, dont tu es aujourd'hui un expert irréfutable.
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MessageSujet: Re: (pivia #1) le mani legate   (pivia #1) le mani legate EmptySam 23 Avr - 11:02
le mani legate
@pia nunier-visconti


Alors que Pia semble vouloir te rappeler gentiment à l’ordre, et te remémore l’existence de ton époux, tu lui réponds par de grands moulinets des mains. “Oui, je m’en souviens, amore. Je suis pas encore aussi sénile que nonna quand même !” Tu n’avais absolument jamais entendu parler du second degré et prenais toujours absolument tout au pied de la lettre. Mais c’était probablement ce qui faisait ton véritable charme (non). Et parce que tu étais quelque peu sur la défensive depuis la remarque de ta fille, tu te lances une nouvelle fois dans la surenchère, ce que tu savais faire de mieux. “En parlant de ton père, tu ferais bien de lui rendre visite plus souvent. On te voit jamais à la maison. Et ta sœur la pauvre, elle aimerait bien te voir elle aussi.” Tu avais toujours été dotée de ce fameux talent qui consistait à se servir des autres pour formuler tes propres souhaits. Et aujourd’hui encore, tu usais de cette tactique aux dépends de Pia. “Mais bon, les jeunes de ta génération, ils sont toujours débordés, parait-il.

Tu dissimules très mal ta déception lorsque ta fille rétorque que, non, ce n’est pas ici qu’elle travaille, et que le beau gosse au service n’est pas son collègue. Ta curiosité déteste ne pas être rassasiée. Tu ne comprends pas pourquoi Pia se montre aussi secrète sur sa vie privée, pourquoi elle refuse de te dire où elle vit, où elle travaille. Après l’enfer que le crocodile lui a fait vivre, tu aurais bien aimé qu’elle se confie plus à toi (même si c’était précisément là la raison qui devait la pousser à ne plus rien te révéler). Bien, puisque Pia ne souhaite pas t’en dire plus, il ne te reste plus qu’à lui raconter ce que toi tu fais de ta vie en ce moment. Tu as beau lui expliquer que c’est quand même un honneur d’être invitée par le ministère, sa réaction te semble manquer d’entrain. Pire même, elle se met à poser des questions soupçonneuses. “Non je ne sais pas qui d’autre sera là. Mais c’est normal, amore. Quand t’es invitée à une fête, tu vois pas le nom des autres convives sur le carton d’invitation.” On ne peut pas dire que tu aies été invitée à de nombreuses soirées mondaines depuis que vous aviez posé vos valises en Angleterre. Mais tu ne pensais pas que les Britanniques étaient loufoques au point de faire une chose pareille. “Mais j’ai posé quelques questions à des clients haut placés. Il parait que le ministère veut un échantillon représentatif de la société sorcière britannique. Ils invitent des gens de tous horizons.” Il se trouve que ces fameux “clients haut placés” n’étaient en fait que de simples gratte-papiers d’un département lambda, mais qu’importe. Dès lors que l’on se promenait avec un badge estampillé “Ministry of magic”, cela suffisait à te mettre des paillettes plein les yeux. “Moi, aller raconter n’importe quoi ? Tu m’a prise pour la cousine Regina, ou quoi ? C’est moi qui t’ait élevée, je te rappelle. Et regarde comment tu es aujourd’hui ! Polie, disciplinée… Bon un peu trop discrète parfois, mais j’ai quand même fait du bon travail !” Encore et toujours la même rengaine. Il faut croire, que tu espérais avoir Pia à l’usure.


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MessageSujet: Re: (pivia #1) le mani legate   (pivia #1) le mani legate EmptyMer 22 Juin - 16:40
le mani legate
@sylvia visconti

TW: manipulation, relation toxique, fausse couche (ça sera le post le plus triggering du rp)
Non je ne sais pas qui d’autre sera là. Mais c’est normal, amore. Quand t’es invitée à une fête, tu vois pas le nom des autres convives sur le carton d’invitation. ” Elle marque un point. Malgré tout, tes sourcils se froncent imperceptiblement. Cette histoire ne te dit rien qui vaille. Tu fais tellement d'efforts pour faire profil bas depuis votre arrivée au Ministère. Tu fais pas de vagues, tu vas aux rendez-vous, tu te trimbales même avec cette hideuse marque sur la joue. Mais tu as épousé illégalement un sang-mêlé, tu traînes dans des affaires louches et tu es de plus en plus convaincue que le Dancing Phoenix cache quelques activités douteuses. Sans parler de ton papi, dont les magouilles semblent vous attirer davantage d'ennuis que de succès. “ Mais j’ai posé quelques questions à des clients haut placés. Il parait que le ministère veut un échantillon représentatif de la société sorcière britannique. Ils invitent des gens de tous horizons. ” Tu hausses les sourcils et acquiesces. Tu commences à comprendre, du moins tu crois. L'idée que ta mamma soit représentative de la population britannique t'arrache un sourire, cela dit. “ Tu vas leur dire à quel point la nourriture est infâme ici ? Peut-être qu'ils peuvent faire quelque chose ? ” Évidemment, c'est ce moment que choisit le serveur pour faire son apparition et vous servir vos plats. Heureusement, il ne parle pas italien. “ Moi, aller raconter n’importe quoi ? Tu m’a prise pour la cousine Regina, ou quoi ? C’est moi qui t’ait élevée, je te rappelle. ” Si Paula avait été là, vous auriez pu vous jeter un regard entendu. Mais en son absence, tu te contentes de laisser couler. “ Et regarde comment tu es aujourd’hui ! Polie, disciplinée… Bon un peu trop discrète parfois, mais j’ai quand même fait du bon travail ! ” Ton sourire se fane légèrement à la fin de la phrase. Au fond, tu la comprends. Derrière ses reproches incessants et ses réactions théâtrales, elle reste ta mère, celle qui, comme elle le dit elle-même, t'a élevée, t'a prise sous son aile alors que ta propre mère n'a pas regardé en arrière. Elle tient juste à toi, tu le sais. Elle veut te protéger et, sans doute, retrouver le lien qui vous unissait avant. Avant le Crocodile.
Peut-être que toi aussi, c'est ce que tu veux.

Mamma, tu lâches, sans vraiment savoir ce que tu vas dire ensuite. ” Tu restes silencieuse trop longtemps pour la conversation légère que vous meniez jusqu'à présent. “ Il faut que je te dise quelque chose... ” T'as tellement envie de retrouver votre lien, pourtant tu sais pas si c'est possible. Tu lui fais plus confiance, plus vraiment. Le crocodile a brisé ça aussi. Mais si tu n'essayes pas, alors c'est toi qui enterre votre relation. “ S'il te plaît, promets-moi de rester calme. ” Parce que c'est dangereux. Le crocodile est dangereux. Le Ministère et "ses clients hauts-gradés" sont dangereux. Ici, ils ne peuvent plus réagir comme en Sicile, où la tchatche pouvait les sortir des pires situations. Les anglais, à l'image de leur météo, sont des plus austères. “ Le- ” Tu ne sais pas par où commencer. “ L'une des raisons pour lesquelles ça n'a pas marché avec lui c'est parce que... ” Elle hésite. “ Non. ” Non, tu ne peux pas lui annoncer les choses comme ça. Ça n'est pas ta faute, si ton mariage n'a pas marché. S'il a détruit tout ce que tu avais dans ta vie. Ça n'aurait pas marché, bien sûr, mais ça n'est pas ta faute. “ Je ne te l'ai jamais dit, décide-t-elle finalement de dire. Mais nous ne nous sommes pas simplement séparés. Il- ” Tu déglutis difficilement. “ Je t'ai déjà dit qu'il n'était pas le prince charmant que tu croyais. Mais c'est plus que ça. Je- Il me disait- J'étais rien. Il m'a fait me sentir comme si j'étais rien. Comme si sans lui je n'existais pas. Comme si toutes mes relations en-dehors de lui ne comptaient pas. Je- ” T'es triste, énervée, furieuse même. Tu sens les larmes monter mais elles se logent dans ta gorge et n'en sortiront pas. Tu ne pleureras plus pour lui. Tu inspires un grand coup, comme quand tu étais petite et que tu apprenais à canaliser tes émotions. “ Je suis désolée, mamma... Je suis désolée de pas t'en avoir parlé, je- J'avais peur. Je pensais que je n'en valais pas la peine. ” Tu serres le poing, celui que tu as fini par loger dans ses côtes. Après un instant, ton visage s'assombrit. Tu souffles : “ J'ai perdu mon enfant. ” Tu n'avais jamais osé le dire à ta mère, par peur de sa réaction. Par peur qu'elle réagisse de travers et qu'elle s'attache à cet enfant que tu ne voulais pas, mais dont la perte t'as pourtant brisé le cœur. Tu avais peur qu'elle tue le Crocodile de ses propres mains. Mais tu ne voulais pas de ça. Il est ton monstre et c'est à toi de le terrasser. “ Je l'ai chassé. Le crocodile. Pendant tout ce temps, j'ai appris à me battre et je l'ai chassé. Il est parti. Mais même après toutes ces années, j'ai peur qu'il revienne. J'ai peur qu'il revienne mamma. ” Tu relèves enfin les yeux pour croiser les siens. “ Mais je fais tout pour qu'il ne revienne plus jamais.
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Nicholas Riley
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Particularité : Magneto : Tes premières manifestations de magie étaient catégoriquement liées de près ou de loin à des objets métalliques. De là naquit ta fascination pour l'usage de ce matériau. Au fil des ans, tu as usé de la fortune des Riley pour te former dans l'art de la stimagie, dont tu es aujourd'hui un expert irréfutable.
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MessageSujet: Re: (pivia #1) le mani legate   (pivia #1) le mani legate EmptySam 16 Juil - 13:55
le mani legate
@pia nunier-visconti

Tu es encore bien loin d’imaginer que la discussion est sur le point de tourner au drame. Comme à ton habitude, tu réponds avec passion et outrance à la moindre réplique Pia te sert. "C'est justement par ça que je vais commencer, oui. Je vais proposer un décret pour interdire la crème dans les carbonara, ou les ananas sur la pizza, tiens. Faut vraiment tout leur apprendre !” Quiconque ne te connaissait pas aurait pu être tenté de croire que tu surjouais, que tu en rajoutais pour attirer l’attention sur toi. Mais il n’en était rien, tu étais parfaitement sérieuse. On ne plaisantait pas avec la nourriture. D’ailleurs, c’est d’un drôle d’air sceptique que tu observas l’assiette que l’on vint poser devant toi. Tu étais sur le point d’émettre une critique à voix haute (très haute), lorsque Pia te coupa l’herbe sous le pied. Tu n’aimais pas beaucoup l’air d’enterrement qui était venu se glisser sur son visage. Depuis quand était-elle aussi sérieuse ? Qu’avais-tu encore fait qui ait pu la déranger ? “Bien sûr, amore, bien sûr que je vais rester calme. Mais ne me dis pas que tu te drogues hein !” Te demander de rester calme était quelque peu utopique, voire même parfaitement inutile. Du moins en temps normal. Et pourtant, en cet instant présent, quelque chose dans la voix et le regard de ta fille aînée te poussa à la boucler. Réalisant sans doute avec étonnamment que tu n’étais pas sur le point de l’interrompre, Pia poursuivit peu à peu son récit. Plus les phrases s’enchaînaient, plus tu sentais ton monde s’écrouler sous ton regard impuissant. Mais que s’était-il passé ? Comment avait-on pu en arriver là ? A chaque fois que Pia reprenait la parole, l’horreur augmentait d’un cran. Pourquoi n’avais-tu rien vu ? Ses derniers aveux finirent par te clouer sur place, te condamnant au silence. Ton visage d’ordinaire si enjoué s’était tout bonnement métamorphosé. Tes traits s’étaient durcis, ta bouche retroussée, ta mâchoire crispée. Quant à ton regard, il semblait perdu dans le vide, brièvement traversé par les fantômes d’un passé dont personne ne savait quoi que ce soit. Tu te revis furtivement en train d’appuyer sur la gâchette. La balle avait fendu l’air en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Elle avait atteint sa cible de plein fouet. Et personne ne savait. Tu n’avais jamais pu te résoudre à dire le moindre mot à qui que ce soit. Tu avais englouti ce drame dans ton jardin secret, pour ne plus jamais le déterrer. C’était probablement ce que Pia avait bien tenté de faire toutes ces années durant. Tu imaginais alors ô combien cela avait dû être éprouvant pour elle te balayer toutes tes interrogations intrusives, sans que tu ne te doutes de rien. Pire encore, avait dû être d’affronter ta déception à peine masquée quant à son divorce. Peu à peu, il devenait parfaitement clair pourquoi ta fille n’avait pas voulu se confier à toi, pourquoi elle avait préféré tout garder pour elle.

Au bout de quelques minutes de silence, qui te parurent durer une éternité, tu sortis enfin de ta torpeur. Après tout, tu étais Sylvia Visconti. La dernière fois que tu t’étais tu pendant aussi longtemps devait remonter à ta petite enfance. “Ne dis plus jamais que tu n’en vaux pas la peine, ou que t’as l’impression d’être rien ni personne. Parce que ça sera toujours faux. Tu es la jeune femme la plus courageuse et débrouillarde que je connaisse, Pia.” Preuve que l’heure était grave et que tu considérais la situation avec un sérieux, qui ne t’était absolument pas familier, tu renonças à ton éternel “amore” pour appeler ta fille par son véritable prénom. “J’imagine que le plus dur a dû être de n’en parler à personne, de vivre tout ça toute seule. Je suis vraiment désolée que tu n’aies pas pu te confier… A moi.” La tristesse se lisait sur ton visage. Tu avais le sentiment, pour la première fois de ton existence, d’avoir échoué à assumer ton rôle de mère. Mais cela suffirait-il à entraîner une véritable remise en question de tes méthodes d’éducation ? Probablement pas. “Je peux t’apprendre à te servir d’une arme, d’une vraie, si tu veux. J’ai toujours rêvé d’avoir des bottes en peau de crocodile.
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