BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 sun sun damba (nate)

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Léonilde Oliveira
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Léonilde Oliveira
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Âge : 35 ans. (25 juin 1972)
Occupation : présidente de la ligue britannique et irlandaise de quidditch. membre de l'angelus.
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MessageSujet: Re: sun sun damba (nate)   sun sun damba (nate) - Page 2 EmptyLun 14 Mar - 19:21
sun sun damba » nathan brisbane
Silencieuse et froide, Léonilde écoutait le déferlement d’amertume du blond. Elle n’était habituée à entendre parler de cette manière et derrière son visage fermé, une vulnérabilité débordante jaillissait. Son regard brillait à cause de l’humidité et sa gorge devenait de plus en plus sèche. La boisson ne pouvait étancher cette réaction chimique à laquelle elle n’était pas souvent exposée. La plupart du temps, Léonilde se moquait bien de la sensibilité de chacun, provoquant parfois des réactions assez émotionnelles chez les plus fragiles. Ce comportement était sa norme, et pourtant, avec ses amis, le peu qu’elle avait, Léonilde savait se montrer compatissante, du moins considérer leurs peines et leurs joies. Décevoir Nate lui faisait du mal, sûrement plus qu’elle ne pourrait l’avouer. Elle se sentait coupable et en même temps injustement traitée face à cette situation d’une complexité sans égal. Plus son ami parlait, plus il éprouvait de la difficulté à garder son calme.

Comme souvent, quand un élément la touchait d’un peu trop près, la brune perdait le contrôle de sa magie. Comme une adolescente, ses pouvoirs s’enflammèrent pour venir titiller les lumières du bar. La plupart des moldus supposa une baisse de régime chez un distributeur d’énergie, ce qui évita une cacophonie générale. Nate, quant à lui, connaissait Léonilde pour savoir qu’elle déraillait et que sous son air quasi impassible se cachait une réelle détresse.
Non seulement la situation la rendait triste, mais en plus elle ne savait pas comment agir face à la colère de l’autre. «‌ ‌‌‌‌Nate, tu n’as aucune idée de… Tu devrais savoir que tu es plus important que tout ça.‌‌ ‌»‌ Elle aurait aimé lui parler du meurtre de son feu-mari, de ses mensonges auprès du l’ordre, de son arrangement avec Marlon. Malheureusement, aucun son ne sortait, parce que malgré la confiance qu’elle lui accordait, Léonilde était terrifiée à l’idée de ce qu’il pourrait se passer si ces révélations venaient à tomber dans l’esprit de quelqu’un de mal intentionné.

Elle comptait plus d’ennemis que d’amis. Une évidence avec laquelle elle composait au quotidien. Certes, pour l’un de ses rares amis, elle aurait pu prendre des risques. Cependant, Nate disait n’importe quoi. On ne parlait pas de n’importe quel sale type, mais du Lors en personne, ainsi que son armada de petits chiens. Certes, la plupart des mangemorts étaient idiots, mais cela ne les rendait pas inoffensifs. Toute attaque individuelle se serait soldée d’un échec, raison pour laquelle l’Ordre avait mis du temps à réagir. «‌ ‌‌‌‌Oui, parce qu’on ne parle pas d’un méchant ou deux.‌‌ ‌»‌ La brune savait que Nate ne pouvait pas encore avoir du recul sur tout ça. Elle comprenait son amertume après autant de temps passé loin de sa vie et loin des siens. Maintenant qu’il était en dehors de Gracefield, un nouveau combat commençait, celui de fugitif.

«‌ ‌‌‌‌J’accepte ta colère.‌‌ ‌»‌ Léonilde tolérait ce comportement vindicatif parce qu’elle tenait sincèrement à lui. Parce qu’elle connaissait Nate depuis très longtemps et que malgré l’absence, il restait une des rares personnes qu’elle estimait réellement. A ce moment précis, elle se demandait réellement si son amitié était réciproque. Nate expliquait être content de la revoir, mais tout chez lui criait le contraire. Peut-être qu’avec le temps, il avait fini par l’oublier et la voir comme une ennemie. Certes, par rapport à lui, elle était dans l’autre camp, mais il connaissait ses valeurs, suffisament pour savoir qu’elle ne portait pas une once d’intérêt aux idées du Lord.

Tout ça n’était qu’un rôle, une façade pour rester dans la bonne partie du monde. Elle avait toujours été ambitieuse, mais depuis son mariage, la réussite et la survie s’étaient entremêlées. «‌ ‌‌‌‌J’ai fais comme j’ai pu ces dernières années.‌‌‌‌ ‌»‌ Elle ne voulait pas se faire plaindre, simplement laisser entendre que sa position n’avait rien d’idyllique. Alors qu’elle essayait de temporiser la situation, tout en gérant ses émotions intérieures, Nate continuait de se comporter sans délicatesse. Lorsqu’il lui balança qu’elle devait payer la tournée, elle soupira légèrement avant d'acquiescer vaguement. «‌ ‌‌‌‌Hm…‌‌ ‌»‌ L’argent n’avait jamais été un problème pour les Oliveira. Ce verre, elle l’aurait sans aucun doute payé, mais elle trouvait cette remarque blessante, comme si elle n’était rien de plus qu’un portefeuille géant.

Partagée entre une multitude d'émotions, Léonilde décida de se réfugier dans sa boisson avant de relever la tête plus calmement. «‌ ‌‌‌‌J’imagine que rien de ce que je pourrais dire te contentera.‌‌‌‌ ‌»‌ La présidente de la ligue aimerait pouvoir avancer et rattraper le temps perdu. Finalement, tout ce qu’elle voulait, c’était retrouver son ami qu’elle avait regardé, trop souvent, se battre dans une arène sans pouvoir lui porter secours. Une impuissance douloureuse qu’elle apprécierait ne jamais revivre. «‌ ‌‌‌‌Toi aussi tu m’as manqué, à des moments où j'aurais aimé t’avoir.‌‌ ‌»‌ Ces dernières années n’avaient pas été faciles et la présence d’amis sur qui compter l’avait profondément affecté.
(@nathan brisbane)
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Nathan Brisbane
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MessageSujet: Re: sun sun damba (nate)   sun sun damba (nate) - Page 2 EmptyMer 31 Aoû - 23:33

sun sun damba



Il voit bien que ce n’est pas ce qu’elle s’imaginait, mais à quoi s’attendait-elle ? Qu’il se jette dans ses bras, l’embrasse chaleureusement après qu’elle ait répondu à sa question ? Il aurait été bien idiot de le faire. Il voit également que ses mots l’ont blessée. Quelque part, il aimerait dire tant mieux, bien fait, mais une autre part de lui le contraint à culpabiliser un peu. C’est quand même de Léonilde dont il est question. Alors, vaut-il mieux continuer à l’enfoncer et la blesser davantage ou alors arrêter les frais pour ce soir ? Leur amitié a été assez mise à mal pour le moment, assez mise de côté aussi ces dernières années aussi.

Léonilde encaisse pourtant tout alors que lui retient tout juste ses mots, il n’oublie pas qu’ils sont dans un lieu public et qu’il ne faudrait pas grand-chose pour qu’on les interrompe ou les mette dehors. Mais il se rend compte aussi qu’il en a gros sur le cœur, sur les épaules.  « Nate, tu n’as aucune idée de… Tu devrais savoir que tu es plus important que tout ça. » Elle aussi elle est importante, mais il préfère se dire qu’à se place, il aurait agi différemment.  Il aurait fait mieux. Il se serait débrouillé pour faire mieux. C’est plus facile comme ça. « J’accepte ta colère. » Nathan renifle, n’imaginant pas un seul instant qu’elle aurait pu refuser sa colère. Il a trop vu, subit et vécu pour ne pas l’être. La brune reprend, plaidant sa cause du mieux qu’elle peut face au mur qui lui fait face.

Enfin, ils finissent par s’entendre sur un point. Ils ont survécu à leur manière pendant tout ce temps. « Pareil, mais tu le sais. » Elle l’a vu de ses propres yeux. Lui, non. Nate n’a pu qu’imaginer ce qu’elle devenait, ce à quoi elle pouvait bien occuper ses journées, lui n'avait pas la possibilité de l’observer à travers une boule de cristal dans le confort d’un salon privé sur l’île. « Super. » Léonilde semble accepter de payer pour eux deux, et s’il manque probablement d’enthousiasme, il est bien content qu’elle soit d’accord. De toute façon, c’était soit ça, soit ils se tiraient sans payer.

« J’imagine que rien de ce que je pourrais dire te contentera. » Là encore, elle voit juste.  « Tu vois que tu peux encore être maline quand tu veux. » Sa voix est encore teintée de sarcasme, un peu dure même aussi quand habituellement son propre commentaire l’aurait fait rire. Aujourd’hui, c’est tout juste s’il lui arrache un sourire pincé. Il finira par se calmer, il faut juste qu’il arrive à se défaire de la colère, qu’il mette de l’eau dans son vin – ou plutôt sa bière. « Toi aussi tu m’as manqué, à des moments où j'aurais aimé t’avoir. » Il soupire, Léo s’accroche, ne relâche pas ses efforts pour lui faire comprendre sa situation quand lui patine dans sa colère « Je suis là, maintenant. » C’est encore un peu sec, mais moins, c’est un début.

Une gorgée de bière ou deux plus tard, il se décide finalement pour changer de sujet et parler d’un élément fort de la vie de Léonilde. « Comment va Simone ? »  Sa fille. Elle avait quoi la dernière fois qu’il avait vu une photo d’elle ? un an ? moins peut-être ? Il serait bien incapable de la reconnaître s’il la voyait aujourd’hui, c’est une certitude. « Ça lui fait quel âge maintenant ? » Il essaye de se concentrer sur ces détails, fait de son mieux pour garder ses pensées occupées sur l’évolution d’une enfant qu’il ne connaît pas, pour éviter de penser à la rancœur qu’il nourrit envers sa mère. « Sept ans ? Huit ans ? » Plus ? Il a perdu le fil, est concentré sans totalement l’être non plus.

Léonilde savait.
Elle savait, mais n’avait rien fait.
Oui.
Mais elle avait une bonne raison.

« Elle doit avoir l’âge de voler sur son premier balai, non ? »  N’importe quel enfant sorcier aura eu un balai pendant son enfance. Le genre d’objet plein d’enchantements pour assurer la sécurité, mais qui va suffisamment vite pour faire rêver les petits et inquiéter les grands. « Et me dit pas que tu lui en as pas offert, je te croirais pas ! » Présidente de la ligue, il doit bien y avoir au moins un fabriquant de balais qui se sera empressé de lui offrir un modèle pour enfant !


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Léonilde Oliveira
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MessageSujet: Re: sun sun damba (nate)   sun sun damba (nate) - Page 2 EmptyMer 12 Oct - 21:54
sun sun damba » nathan brisbane
L'amertume de son ami est compréhensible, mais malgré tout, elle ne peut pas s’empêcher de trouver cette réaction un peu injuste. Léonilde ne souhaite en aucun cas comparer leurs situations ou leurs dernières années. La seule chose qu’elle aimerait, c’est d’avoir l’opportunité de s’expliquer. Malheureusement, plus l’homme se montre froid avec elle, moins elle se sent en confiance pour parler du meurtre de son mari. Nate est-il toujours un allié ? Cette question lui trotte dans la tête, alors que la conversation devient peu à peu stérile. C’est comme s’ils n’avaient jamais été amis. Comme s’ils ne se connaissaient pas. Deux étrangers autour d’un verre (oui, j’ai la chanson dans la tête), qui ne savent même plus comment discuter.

D’ordinaire peu empathique, Léonilde n’en mène pas large face au jeune homme, consciente d’avoir peut-être perdu un ami. Égarée entre tristesse et colère, elle se concentre pour ne pas perdre totalement le contrôle de sa magie, qui a toujours eu la fâcheuse tendance à envahir les pièces qu’elle occupe au fil de ses émotions. Alors qu’elle souligne pour la première fois le comportement un peu égoïste de son ami, ce dernier en profite pour retourner le couteau dans la plaie.

Être réduite à une carrière opportuniste lui brise le cœur. Loin d’être parfaite, elle a toujours essayé d’être une amie de valeur pour les quelques personnes qu’elle considère. Certes, elle n’a pas agit pour Nate, mais le pouvait-elle vraiment ? Une question qui n’aura sûrement jamais de réponse. Par contre, elle lui en veut de penser que tout cela était simplement pour occuper une place confortable au ministère. Nate n’a aucune idée de comment se sont déroulées ces dernières années. Des horreurs qu’elle a pu vivre et des sacrifices qu’elle a dû faire pour obtenir un semblant de liberté. Du sang, elle en a sur les mains. Peut-être moins que l’homme, mais suffisament pour savoir ce que cela fait. Des choix, elle a dû en faire, sans l’aide de personne.

«‌ ‌‌‌‌Arrête.‌‌ ‌»‌ Elle le stoppe. Blessée par les propos qui il déblatère sans mesure. Cette colère, elle veut bien l’accepter, mais à sa juste valeur. Certes, elle a fait des erreurs, mais elle a le droit d’avoir l’opportunité de s’expliquer. Il ne la laisse pas parler, il la pointe du doigt sans écouter. Est-il devenu aveugle ? Suffisament pour ne pas voir qu’elle a des choses à dire et qu’elle a changé ? La Léonilde d’autrefois n’existe plus, parce qu’elle a dû s’endurcir pour tenir la tête hors de l’eau.

Nate voyait en la position de la brune un modèle de réussite sociale. Léonilde, elle, y voyait surtout une volonté évidente de survie. «‌ ‌‌‌‌Tu crois vraiment que je préfère mon travail à un ami ?‌‌ ‌»‌ Dans le regard de l’autre, elle entrevoit une réponse qui lui déchire le cœur. Solide, elle se pince les lèvres pour ne pas pleurer. Ses yeux sont humides, une première depuis des années. Ce n’est pas dans ses habitudes de laisser sa vulnérabilité s’échapper, mais cette fois, elle accepte de laisser un peu d’humanité sortir de son visage.

Malheureusement, cela n’arrête pas Nate. La colère de son comparse semble sans limite. Puis finalement, il crache son ressenti. Il lui en veut. Elle s’en doutait, mais maintenant elle le sait. Le fait qu’il ne tente même pas d’argumenter la confession lui fait froid dans le dos. Le monde semble s’écrouler sous ses yeux, et au même moment, la luminosité des ampoules semble diminuer. Ébranlée, elle se contente de le regarder dans le bleu des yeux, à la recherche de cet ami qu’elle aime tant.

Elle l’écoute sans l’arrêter, priant pour que tout cela s’arrête. Puis, alors qu’il lui confirme qu’elle va payer le verre, Léonilde se sent épuisée. Émotionnellement, elle ne sait même plus comment réagir. Partagée entre l’envie de tout lui dire et celle de tout garder pour elle, Léonilde reste silencieuse un instant. Cet instant semble durer dans le temps et ses mains tremblantes trahissent l’émotion qui l’enivre. «‌ ‌‌‌‌Oui, je t’invite.‌‌ ‌»‌ Dans le même temps, elle attrape son porte-monnaie moldue pour sortir la somme qu’il faut. Elle fuit le regard de l’autre, incapable d’affronter encore ce regard sans craquer.

Elle n’a pas le souvenir d’avoir déjà pleuré devant l’anglais et pour dire vrai, elle n’aurait jamais imaginé le faire lors de leurs retrouvailles. Certes, elle s’était attendue à de la colère, mais pas de cette manière. Nate remettait toute sa personne en question, comme s’il ne la connaissait pas. Un sentiment étrange qu’elle ne parvient pas à gérer, et qui la pousse à battre en retrait. Incapable de rester et incapable de partir, elle reste dans un entre deux maladroit. A cet instant, elle est loin de la femme inébranlable qu’elle aime laisser paraître dans sa vie quotidienne.
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MessageSujet: Re: sun sun damba (nate)   sun sun damba (nate) - Page 2 EmptySam 5 Nov - 21:30

sun sun damba



« Arrête. » L’injonction a le mérite de le faire taire. Il plante alors ses yeux clairs dans les siens, attendant la suite alors qu’il aurait pu continuer sur sa lancée. Il était temps qu’il s’arrête, il continue d’entendre cette voix de la raison qui lui répète qu’il va trop loin. Seulement, l’alcool mêlé à la colère qu’il traîne aide grandement à ignorer ses propres recommandations.

Même en essayant d’aborder des sujets plus agréables, en temps normal, il n’en reste pas moins blessant dans le ton employé. Il se serait de toute façon, peu intéressé à ses réponses ou les aurait retournés contre elle. « Tu crois vraiment que je préfère mon travail à un ami ? » Il hausse les épaules, ne sait pas, ne sait plus. Si, en fait, il sait, mais le cocktail d’émotions qu’il digère l’empêche d’y voir clair et d’accepter l’évidence qu’elle essaye de lui faire comprendre. Elle n’a pas basculé de l’autre côté. Elle est toujours son amie.

C’est en voyant le regard de Léonilde se transformer qu’il prend conscience de la violence des mots qu’il a pu avoir. Il ne l’a pas souvent vu dans cet état, une fois, peut-être, il y a des années. Un soir où la fatigue et les nouvelles avaient fait un très mauvais combo. Ce soir, il serait bien incapable de savoir lesquels l’ont blessée le plus, mais les faits sont là, les preuves aussi. S’il n’était pas tant pris dans ses sentiments négatifs peut-être qu’il aurait tenté de s’excuser. Mais c’est une étape qui lui semble difficilement franchissable à cet instant. « Je sais pas. Dis-moi. » Il sait déjà qu’elle va être la réponse, elle lui a déjà dit, pourtant il continue d’appuyer sur la plaie partagée. « Les gens changent, les intérêts évoluent, il paraît. » Le monde a changé et pas en mieux, il a changé, ne sait pas trop si c’est pour le mieux. La logique veut que Léo, elle aussi, ait changé. C’est une évidence, il n’arrive juste pas à déterminer à quel point il a raison. Ni à voir, à quel point il se trompe sur les intentions de Léonilde. Elle est la première, hors de l’Ordre, à avoir cherché à lui tendre la main, à avoir voulu reprendre contact. Dès qu’elle avait su, elle avait tenté quelque chose. Mais ce soir, il n’arrive pas à voir tout ça. C’est trop lui demander.

« Oui, je t’invite. » Il lui faut bien trois secondes pour comprendre quoi elle parle. L’addition. C’est vrai qu’il lui a demandé de payer. « Merci. » Premier mot qui semble empreint de gentillesse, depuis que le ton est monté de son côté. Pourtant, la politesse est difficile à déceler, à la manière d’un enfant contraint, le mot prononcé manque encore un peu de sincérité.  Il le sait, n’en est pas moins frustré, parce qu’il n’avait pas imaginé passer ses nerfs sur la présidente de la ligue. Son index vient gratter nerveusement la peau sur le côté de son pouce. Sortir si tôt avait peut-être été une erreur. « Tu sais quoi, je crois que c’était trop tôt pour qu’on se revoit toi et moi. » C’est faux, bien entendu. Il avait besoin de la revoir, savoir qu’elle était toujours vivante, qu’il pouvait toujours compter sur elle. Mais il aurait dû mieux évaluer le degré de rancœur accumulé. « Je crois, que je ferai mieux d’y aller. » Pourtant, il ne bouge pas immédiatement. Il reste bloqué sur sa chaise, comme s'il avait voulu ajouter quelque chose sans parvenir à le faire.


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Léonilde Oliveira
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MessageSujet: Re: sun sun damba (nate)   sun sun damba (nate) - Page 2 EmptyDim 6 Nov - 17:14
sun sun damba » nathan brisbane
Peu à peu. Elle reprend le contrôle de ses émotions. Son visage se referme pour redevenir celui qu’elle arbore chaque jour au ministère ou devant le gratin sorcier. Un masque parfois trop lourd à supporter, qu’elle accepte pour autant de porter pour offrir la liberté à sa fille. Léonilde n’est qu’à moitié libre, et pourtant son présent lui semble infiniment plus confortable que ses années de mariage. Sans sa décision radicale, elle serait peut-être déjà morte sous les coups de cet abruti de Runcorn, laissant à l’abandon une gamine qui aspire à de grandes choses, bien plus qu'à épouser un sorciers célèbre et devenir sa chienne. Le monde des sorciers est bercé de traditions bien trop réductrice pour la femme qu’elle est devenue. Depuis son enfance, Léonilde s’inspire des plus grandes. Des femmes fortes qui ont réussi envers et contre tous.

Même si aujourd’hui, elle inspire un charisme évident, elle est loin de celle qu’elle aurait aimé être. Prisonnière d’un rôle étroit, elle marche chaque jour sur un fil qui, en quelques secondes seulement, pourrait s’effondrer. Une peur tacite qui ne disparaît jamais. Elle ne compare pas sa peine à celle de son ami. De toute manière, même si elle le souhaitait, elle serait parfaitement incapable de classer leurs douleurs. Ils ont souffert, l’un comme l’autre de la vie. Brisés, ils affrontent la suite, au jour le jour, avec une force et un courage inestimables. Véritable pied de nez à ceux qui aimeraient les faire couler, ils survivent dans cette jungle.

Nate n’est pas d’humeur à accepter les peines de l’autre. Il cherche des coupables à sa douleur, un comportement que la brune peut comprendre. Cependant, elle a du mal à tolérer que cette haine, il la projette sur elle. Comme s’il ne la connaît pas, comme s’il doutait de sa valeur et de son amitié. Peut-être que ses bourreaux l’ont poussé à se méfier de tout et surtout des autres. Aurait-elle vraiment pu l’aider ? La question tourne en boucle dans sa tête, alors qu’elle humidifie une dernière fois ses lèvres, comme pour reprendre le contrôle complet de son corps.

«‌ ‌‌‌‌Oui, les gens changent, parce qu'ils ne peuvent pas toujours choisir leur vie.‌‌ ‌»‌ Sa voix est froide, comme la femme qu’elle est devenue. Son regard se perd dans celui de cet ami qu’elle voit s’éloigner. Il la remercie pour le verre, comme un date qui a envie de fuir. Elle soupire en attrapant son portefeuille moldu pour en dégager la somme souhaitée. L’homme accuse le coup. Pour lui, cette rencontre est trop hâtive. Elle ne partage pas son avis, mais elle abandonne l’idée d’exprimer son sentiment. «‌ ‌‌‌‌Sûrement.‌‌ ‌»‌ Elle fuit son regard, parce qu’elle est fatiguée par cette amertume.

Elle a la gerbe. Une envie de rentrer chez-elle, le seul endroit où elle peut faire tomber le masque. Nate annonce son départ, mais il ne bouge pas. Léonilde ne comprend pas ce qu’il attend. Finalement, c’est elle qui clôture ce verre en se levant doucement. «‌ ‌‌‌‌Bonne fin de journée.‌‌ ‌»‌ Elle récupère sa veste et son sac. Avant de partir, il pose la main sur l’épaule de son ami. «‌ ‌‌‌‌Je suis désolée pour ce que tu as vécu.‌‌ ‌»‌ Léonilde ne rajoute rien. Elle s’en va en silence, la gorge serrée, persuadée d’avoir définitivement perdu un ami.
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