BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 sun sun damba (nate)

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Léonilde Oliveira
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Léonilde Oliveira
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MessageSujet: sun sun damba (nate)   sun sun damba (nate) EmptySam 3 Juil - 11:57
sun sun damba » nathan brisbane
Les battues étaient tombées. Pour une partie de son entourage, la nouvelle rendait colère, car c’était une attaque directe envers le Lord. Les mangemorts et autres adeptes de ces combats sanguinaires maudissaient plus que jamais l’Ordre du Phénix, qui en plus de libérer les prisonniers, venait de supprimer le loisir préféré d’un bon nombre de sorciers. Proche des personnes qui aimaient se délecter de ces massacres, Léonilde ne pouvait que prétendre être affectée par les événements, d’autant plus qu’elle était connue pour s’y rendre assez régulièrement. Une présence qui n’était pas vraiment surprenante, après tout, elle était la veuve de Runcorn, et une proche des mangemorts. Pourtant, si elle se rendait quasiment à toutes les battues, ce n’était pas vraiment pour festoyer avec les autres sadiques du coin. Encore une fois, Léonilde avait excellé dans l’art de faire semblant et continuait avec brio. A la chute des battues, elle avait ressenti un véritable soulagement et se passait bien de le communiquer.

L’Ordre du Phénix, ces révolutionnaires dans l’âme venaient de libérer son ami d’enfance, Nate, une bonne nouvelle après tant de temps à le regarder risquer sa vie dans l’arène. Proche de lui, sans pouvoir l’avouer, Léonilde était restée dans l’ombre a tenter de lui venir en aide. Durant tout ce temps, elle l’avait financé, espérant que cet argent pourrait l’aider à vivre plus longtemps dans la jungle. Chaque fois qu’il se battait, son cœur se serrait, coupable de ne pouvoir l'aider davantage. Quand elle allait mal, c’était lui qui s’était montré présent et hormis envoyer des galions, elle n’avait rien pu faire d’autre. Seulement, maintenant, il était libre et surtout en vadrouille quelque part en Angleterre.

Léonilde voulait le voir, lui parler et s’assurer qu’il allait bien. Malgré ses nombreux défauts, la brune était néanmoins quelqu’un d’assez loyale envers ceux qu’elle considérait comme ses amis. Ils étaient de ceux-là, une raison de plus pour reprendre contact avec lui. Seulement, pour Oliveira, il n’était pas simple de communiquer avec quelqu’un de l’Ordre. En effet, il n’était pas rare que des mages noirs débarquent chez-elle sans prévenir et sa couverture entière dépendait de la confiance que le Lord lui accordait. Il fallait être prudente pour ne pas se faire démasquer et ainsi mettre en péril les sacrifices de toute une vie.

Futée, la présidente de la ligue avait mis en place un sacré stratagème. Bien informée, comme toujours, elle s’était arrangée pour coincer un membre de l’Ordre du Phénix qui continuait de profiter de sa liberté au ministère. En échange d’une bonne somme d’argent, elle avait réussi à obtenir de lui la promesse de communiquer un message. Sur le morceau de papier, on pouvait seulement lire Little Nan’s Bar, Mardi, 21h. Seul Nate pouvait deviner de qui venait l’invitation et comme la date restait floue, ils ne risquaient pas de se faire coincer. Si elle avait choisi une adresse moldue, c’était pour éviter de tomber sur des mangemorts.

Durant trois semaines, Léonilde s’était rendue au bar à l’heure prévue, espérant voir l’homme débarquer. Malheureusement, ce dernier ne s'était pas rendu sur les lieux. Au fond, même si elle se doutait qu’il lui était sûrement difficile de sortir dehors, Léonilde ressentait une certaine frustration, elle qui n’avait pas l’habitude de se voir refuser quelque chose. Néanmoins, fidèle en amitié, elle acceptait de revenir une quatrième fois dans le bar à la décoration excentrique, avec l'espoir que cette fois-ci, lui aussi viendrait.

Assise à une table au fond de la petite cour, elle fumait tranquillement sa cigarette, les yeux rivés vers la porte d’entrée. Autrefois, les deux amis avaient l’habitude de se retrouver en secret dans ce bar, et repartir uniquement à la fermeture. Un souvenir joyeux dans une période sombre de sa vie, celle où elle subissait moralement et physiquement l’odieux personnage qui lui servait de mari. Depuis, Léonilde était débarrassée de ce poids, et vivait plus que jamais la vie qu’elle entendait. Certes, elle n’était pas aussi libre qu’elle aimerait, mais quand elle comparait avec Nate, peut-être que l’horreur vécue en valait la chandelle. Cependant, jamais elle acceptera que sa fille puisse vivre la même chose qu’elle, un combat qu’elle mènera corps et âme, même si pour cela, elle devra abandonner son confort et finir à Azkaban.

Alors qu’elle commençait sérieusement à se demander si l’autre viendra ou pas, une silhouette familière passa le seuil de la porte. Sans difficulté, Léonilde reconnu son ami et elle espérait qu’il en était de même. Elle savait très bien quel genre de traitements pouvaient subir les prisonniers à Azkaban et il était plus que possible que l’autre ne se souvienne même plus de son existence. Néanmoins, sa présence confirmait au moins une chose, il avait envie de renouer avec le passé et pourquoi pas gagner à nouveau une amie. Afin de ne pas trop attirer les regards, Léonilde resta silencieuse, observant de loin le comportement de l’homme.
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Nathan Brisbane
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MessageSujet: Re: sun sun damba (nate)   sun sun damba (nate) EmptyMer 28 Juil - 22:18

sun sun damba


Son retour à la civilisation, si l’on pouvait appeler ça ainsi, avait été une expérience étrange. D’un côté il se sentait pris au piège comme ces dernières années ou presque : son frère veillait sur lui comme un niffleur sur son trésor, d’autres avaient la fâcheuse tendance à le dévisager ou à murmurer quand il passait. Ce n’était pas nécessairement méchant, plutôt une maladresse de leur part, même s’il ne pouvait leur en vouloir, il ne le prenait pas toujours bien pour autant. Et pour couronner le tout, sa magie faisait des siennes une fois sur deux. A moins que les ratés qu’il avait pu avoir ces derniers temps ne soient le fruit de la baguette qu’on lui avait refilé. Peut-être qu’elle ne l’aimait pas ? On lui avait dit que ça allait revenir, qu’il fallait tabler sur de petits objectifs avant de plus grand. Seulement quand même un Lumos ou un simple sortilège de métamorphose se révélait être un échec cuisant, la frustration était importante. D’un autre côté : ce retour à la vie de fugitif était un vrai plaisir ne serait-ce que sur le plan du confort. Il pouvait profiter des douches, de vêtements propres qu’il pouvait changer et cerise sur le gâteau : la bouffe était bien meilleure à la planque que sur l’île.

La réception du billet qu’on lui avait remis avait été accueilli comme une bouffée d’air frais. Il n’avait pas eu beaucoup d’information sur la personne, mais en découvrant le papier, il se rendit compte que ce n’était pas le plus important. Le contenu était bref. Un lieu, un jour – quoi que vague – et une heure. Mais si le nom du bar lui était vaguement familier, il lui avait fallu un moment pour retrouver où il avait pu l’entendre. Et encore mieux, avec qui il avait pu s’y rendre. Le nom était apparu dans son esprit alors qu’il avait le nez dans un livre sur les runes. Léo. Léonilde Oliveira. Ce message ne pouvait venir que d’elle. S’il lui était impossible de se rappeler le pourquoi du comment de cette amitié avec la galloise, il pouvait toutefois affirmer que ce lien avait bel et bien existé. Assez pour qu’ils jouent les piliers de bars plusieurs soirs par mois pour oublier autour de quelques verres une vie peu satisfaisante et un début de carrière décevant. A se prendre pour des moldus le temps d’une soirée. Se pouvait-il alors que ce lien existe toujours ? C’était ce que semblait souffler le morceau de papier qu’il trimballait dans sa poche depuis presque trois semaines.  Mais pourquoi là ? Pourquoi maintenant ? Avait-elle tenté de le contacter depuis le jour où son existence avait définitivement basculé ? Leurs rencontres s’étaient déjà espacées lorsqu’il avait rejoint les rangs de l’Ordre avant de totalement disparaître.

Par chance, son transplanage jusqu’à Londres se passa sans accroc, il n’aurait plus manqué qu’il loupe ça pour passer une soirée bien compliquée. Après s’être égaré une ou deux fois, il finit par trouver le lieu du rendez-vous. Il laissa son regard courir sur la façade éclairée de néons avec ses éléments parfois familiers, parfois moins. Même ce bar avait changé en dix ans. Sa main poussa la porte vers l’intérieur et il fut happé par les odeurs de cigarettes mêlées à celles d’alcool et de divers parfums qu’il n’aurait su identifier. De vieilles affiches, une télé qui braillait les résultats d’un match à des habitués bien trop concentrés pour se soucier des allers et venues des autres clients, un carrelage usé,  bref le cadre lui plaisait. Il lui avait plu dès le début même, enfin c’est ce qu’il se dit sur l'instant. Cette bulle hors du temps, cette parenthèse loin de la vie de fugitif qu’il avait retrouvé lui semblait parfaite. Restait à savoir si celle qui l’avait invitée voulait juste boire un verre en souvenir du bon vieux temps – si l’on pouvait considérer qu’il avait été bon – ou bien si elle avait elle aussi changé et souhaitait juste mettre la main sur prisonnier de Gracefield. Ne voyant personne qui correspondait au souvenir qu’il avait d’elle, Nate avança jusque dans la petite cour dans laquelle se prolongeait le bar. Et c’est là qu’il la trouva. Installée à une table, les yeux rivés sur lui.

Un petit signe de tête pour lui signifier qu’il l’avait vue et il se dirigea vers la brune. « Merci pour l’invitation. » Remerciements sincères prononcés alors qu’il prenait place face à elle. Il était bien content de mettre le nez dehors. « J’espère que tu ne m’attends pas depuis trop longtemps. » Des heures, des jours peut-être ? si ce n’était des années depuis leur dernière soirée autour d’un verre ? Au minimum trois semaines, en tout cas. « J’ai été un peu occupé. Enormément de boulot. » Façon de parler. Azkaban, Gracefield, tout ça lui avait bouffé pas mal de temps et à aucun moment on ne lui avait proposé de sortir, ou alors pas de la façon dont lui l’entendait.  



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Léonilde Oliveira
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MessageSujet: Re: sun sun damba (nate)   sun sun damba (nate) EmptyLun 6 Sep - 18:27
sun sun damba » nathan brisbane
Le visage de Nate traduisait une meilleure forme que dans l’arène. Un détail qui sauta directement aux yeux de la brune et qui décida un rapide sourire sur son visage. Loin d’être une personne émotionnelle, Léonilde restait sur la réserve, gardant ses sentiments multiples de côté. Cela faisait déjà un moment que la brune se cachait derrière une armure solide et durant l’absence de son ami d’enfance, la situation ne s’était pas vraiment améliorée. Oliveira gardait ses distances, et seuls ceux qui la cotoyaient suffisament pouvaient lire entre les lignes. Si Simone, sa très chère fille se tenait ici, elle aurait sûrement deviné l’affection que sa mère portait pour cet inconnu. Nate representait un allié et un ami pour la pas-si-loin-des-quarante-ans, et l’idée d’avoir pu le perdre définitivement l’avait forcément ébranlé, même si elle ne le montrait pas.

Rassurée de voir qu’il la reconnaissait, Léonilde supposa qu’aucun lavage de cerveau ne lui avait été fait. «‌ ‌‌‌‌Salut.‌‌ ‌»‌  Engager la conversation après autant de temps n’était pas aisée, même pour une personne aussi assurée que la présidente de la ligue britannique et irlandaise de quidditch. Les gens avaient l’habitude de lui attribuer un égo sans limite et pour autant, face à Nate, elle n’en menait pas si large, soucieuse de le voir repartir aussi rapidement que prévu. Peut-être qu’il avait changé d’avis à son sujet. Peut-être qui la voyait désormais comme une mauvaise personne. Et peut-être qui la prendrait pour une psychopathe s’il apprenait qu’elle avait assassiné son mari pendant son absence. Des tracas qui furent rapidement balayés au moment où son ami s’inquiéta de son éventuel retard. Visiblement, il ne venait pas la blâmer ou la trahir, un détail qui lui ôta un léger poids. «‌ ‌‌‌‌La ponctualité n’a jamais été ta spécialité.‌‌ ‌»‌ Léonilde était la personne la moins bien placée sur terre pour reprocher le retard de quelqu’un, et si les souvenirs de Nate étaient toujours en place, il sera certainement le premier à en rire.

Contrairement à ce qu’elle avait imaginé pour ces retrouvailles, l’ambiance était assez détendue. Au lieu de tourner dans le larmoyant et pathétique, les deux sorciers restaient plus ou moins positifs. D’ailleurs, ce fut Nate qui lança la première boutade sur le sujet épineux, sa manière à lui de faire comprendre qu’il ne voulait pas se faire plaindre, ou du moins pas maintenant. Une force de caractère qu’elle avait toujours appréciée chez l’autre et qu’elle ne pouvait que saluer.  «‌ ‌‌‌‌La prochaine fois, si tu vois que le boulot n’est pas payé, tu refuses.‌‌ ‌»‌ La phrase lui allait bien, sa voix paraissait presque sérieuse, mais son sourire en coin de bouche trahissait son second degrès. Nate n’avait pas choisi d’aller à Azkaban, et encore moins à Gracefield, l’enfer sur terre.

Léonilde ne voulait pas casser l’ambiance chaleureuse du moment, pour autant, elle se voyait mal faire comme si de rien n’était. Elle l’avait vu combattre bien trop de fois pour éviter le sujet, et de toute manière, cet échange finira bien par avoir lieu, que cela soit maintenant ou plus tard. «‌ ‌‌‌‌Tu vas bien ? Enfin je veux dire, là où tu es, ça va ? ‌‌‌‌ ‌»‌ Afin de ne pas paraître sinistre, elle gardait son ton de voix habituel, à la fois distant et intense.  
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Nathan Brisbane
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MessageSujet: Re: sun sun damba (nate)   sun sun damba (nate) EmptyJeu 16 Sep - 19:15

sun sun damba


Un sourire apparu sur son visage. Elle était drôle Léonilde, bien plus que les gens ne semblaient bien vouloir le croire, il lui avait dit. Plus d’une fois, même s’il se rappelait bien. Mais encore fallait-il vraiment la connaître pour découvrir cet aspect de sa personnalité. « C’est vrai, mais je crois me souvenir que tu n’es pas beaucoup mieux que moi sur ce point ! »  Il ne valait pas mieux l’un que l’autre quand il était question de ponctualité. « A moins que tu aies changé sans me prévenir ? Me dis pas que tu es devenue une de ces personnes super ponctuelle ? » Il fit une petite grimace, comme si c’était une chose terrible que de respecter un horaire alors qu’à une époque il était encore tenu de le faire. Plus ou moins. Arf… allait-il donc devoir être le seul à tenir le rôle du retardataire s’ils reprenaient l’habitude de croiser ici ? Plus du suspens pour deviner lequel des deux arriverait avant l’autre, ce serait beaucoup moins drôle.

C’était étrange, ils ne s’étaient pas vus depuis longtemps et pourtant ce début de retrouvailles ressemblait à s’y méprendre à une soirée comme ils avaient pu en avoir avant. « Clairement, oui. Je me suis fait avoir sur ce coup-là ! J’aurais dû me douter que c’était nul comme job. »  Mais il tiqua quand même au moment où la brune évoqua le salaire qu’il aurait pu toucher s’il avait été question d’un vrai emploi. Est-ce qu’elle savait d’où il revenait ? Il y avait déjà pensé, brièvement, mais l’idée avait fait son chemin dans esprit. L’arrivée du courrier correspondait avec son retour, ça ne pouvait pas être qu’une simple coïncidence. Personne n’avait souvenir que des invitations de ce genre lui étant destiné entre sa disparition et son retour. Et là, soudainement, il recevait du courrier ? C’était trop beau pour que cela ne relève que du simple hasard. Il devait y avoir une explication. Il y en avait forcément une.

« Ca va mieux. »  Mais c’est pas encore totalement ça, qu’il se retint d’ajouter. Elle lui paraissait avoir  l’air suffisamment inquiète à son sujet, il ne jugea pas nécessaire d’en rajouter une couche pour le moment. « Je passe un peu de temps en famille, ça change un peu les idées. J’avais besoin de vacances.» Des vacances … il se trouvait quand même drôle lui aussi. Réussir à déguiser tout ce qui lui était arrivé avec une histoire de job mal payé et des vacances en famille. « Et toi, comment ça va ? Tout se passe bien chez toi ? » Encore des histoires avec ton abruti de mari ? Des changements sur le plan professionnel ? La liste de question ne manquait pas, mais ce n’était pas vraiment la plus importante. Il s’apprêtait à la poser, mais le serveur vint le couper. Ce qu’il voulait commander ? Merde … des années qu’il n’avait rien commandé. Il hésita avant de répondre sans trop savoir dans quoi il se lançait sur la bière spéciale de la maison.

Une fois de nouveau seuls à leur table, il put reprendre. Tant pis pour la légèreté, tant pis pour l’humour, ils y reviendraient sûrement bien assez vite. Mais il fallait qu’il obtienne sa réponse. « Il faut que je te pose une question. » Il faut que je sache. « Comment tu as su que j’étais rentré ? » Comment as-tu su que j’étais libre ? Il redoutait autant qu’il attendait sa réponse avec impatience. Il n’avait jamais vu son mari aux battues, à moins qu’ils ne soient jamais croisés, mais c’était peu probable. Trop peu probable. Il n’avait jamais croisé Léonilde là-bas non plus. Comment aurait-il réagi si ça avait été le cas ? Impossible à dire. Elle n’aurait pas fait ça. Pas elle. Si ?




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Léonilde Oliveira
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MessageSujet: Re: sun sun damba (nate)   sun sun damba (nate) EmptyLun 11 Oct - 21:53
sun sun damba » nathan brisbane
Le charisme de Léonilde ne faisait aucun doute. Par sa simple présence, elle imposait le respect, même en situation amicale. Depuis son plus jeune âge, la brune dégageait une singularité qui la rendait aussi unique que détestable. Ceux, comme Nathan, qui avaient creusé un minimum cette entité énigmatique, découvraient une personnalité plus nuancée. Léonilde, derrière sa fermetée, était une femme sensible et engagée, qui laissait parfois la passion la diriger. De plus, malgré ce que tout le monde pensait d’elle, la terrible possédait un sens de l’humour certain, bien que parfois un peu trop mégalo pour la moyenne. «‌ ‌‌‌‌Je suis extrêmement ponctuelle, ce sont les autres qui arrivent en avance. ‌‌‌‌ ‌»‌ Nathan la connaissait depuis suffisament longtemps pour savoir que même si elle en rigolait, elle appliquait cette théorie. Léonilde se pliait très rarement à la volonté des autres, et en dehors du Lord et de quelques pions stratégiques, elle imposait son rythme et sa méthode. Si son secret était découvert, aucun doute que le gratin mangemort se morderait les doigts en pensant à toutes les courbettes qu’ils lui avaient faites. Certes, Léonilde avait vécu des années chaotiques, mais aujourd’hui, elle en tirait des avantages sans limite.

Seulement, si la bonne étoile de brune brillait, ce n’était pas le cas de tous les sorciers britannique. Dans la plupart des cas, cela ne l’affectait que très peu. Certes, elle méprisait le lord et son gouvernement, seulement, elle peinait à comprendre ceux qui sacrifiaient volontairement leur vie pour combattre. Consciente d’être sûrement trop égoïste pour comprendre ce genre de dévouement, elle ressentait pour autant certaines peines quand ces problématiques touchaient ses proches. Pour ne pas souffrir, Léonilde avait toujours fait le choix de s’entourer de peu de personne, et pour son plus grand malheur émotionnel, Nathan en faisait partie. Bien sûr, elle était ravie de le compter parmi ses proches, seulement, à cause de sa position, il se mettait dans une situation périlleuse qui travaillait et inquiétait sérieusement la brune. Sa faiblesse était sa passion, Léonilde le savait éperdument, et l’épisode de Nathan à Gracefield l’avait parfaitement démontré -à bien des égards, elle s’était mise en danger pour son ami.

«‌ ‌‌‌‌La prochaine fois, demande a tes amis si c’est une bonne ou mauvaise idée. Surtout ceux doté d’un cerveau efficient.‌‌ ‌»‌ La brune se savait douée d’intelligence, souvent plus que la moyenne. Un comportement que certains qualifiaient de présomptueux, pendant qu’elle ne voyait que de la jalousie dans ces remarques. Oliveira était intelligente, inutile de prétendre l’inverse. Pour autant, elle ne pouvait ni remonter en arrière, ni changer l’histoire. Les regrets étaient sûrement nombreux, mais la vie était trop courte pour s’y concentrer. Elle préférait se satisfaire de la bonne santé de son ami, et surtout de le voir en dehors d’une macabre arène. «‌ ‌‌‌‌Tu as raison, repose toi.‌‌ ‌»‌ Maternelle, Léonilde veillait toujours sur ses proches avec une attitude aussi bienveillante que dure. Elle voulait le meilleur pour ceux qu’elle estimait, et quand ces derniers agissaient sans réfléchir ou en se mettant volontairement en danger, elle pouvait hausser la voix.

Alors qu’elle se concentrait sur l’autre, ce dernier s’interrogea sur sa petite vie à elle. Il était évident que Nathan avait loupé quelques chapitres et pour autant, elle ne se voyait pas parler de la mort de son mari dans les premières secondes. «‌ ‌‌‌‌Ca se passe excellemment bien. Je suis présidente de la ligue britannique et irlandaise de quidditch et ma fille se porte, plus que bien.‌‌ ‌»‌ Pour beaucoup, la brune apparaissait comme une personne vaniteuse, et pourtant, elle parlait souvent de manière parfaitement détachée. Lorsqu’elle parlait de sa position confortable, elle faisait simplement preuve de sincérité, convaincue que la fausse modestie tuait la vérité. Pour autant, entre les lignes, elle essayait de glisser le départ de son mari, qui occupait justement ce poste lors de l’arrestation du plus jeune.

Puis, sans prévenir, le sujet épineux pointa le bout de son nez. Loin d’être idiote, elle se doutait que son ami allait s’interroger sur les circonstances de leurs retrouvailles. Léonilde en savait trop pour être totalement innocente et même si elle s’était préparée à cet échange, elle ne trouvait aucune bonne manière d’annoncer les choses. «‌ ‌‌‌‌Ah… Euh c’est un peu délicat...‌‌ ‌»‌ Le souci majeur était qu’elle refusait de parler du meutre de son mari. Certes, elle avait une confiance sans limite en Nathan, seulement, elle savait que le Nathan d’aujourd’hui n’était peut-être pas le même qu’hier. Un risque qu’elle ne se voyait pas prendre, surtout sans s’être assurée de la relation qui les unissait désormais.
«‌ ‌‌‌‌C’est très compliqué et te dire la vérité me mettrait dans une situation très dangereuse...‌‌‌‌ ‌»‌ En devenant maman, Léonilde se montrait plus vigilante et prévoyante que jamais. Elle refusait de laisser sa gamine orpheline, surtout après tous les sacrifices effectués. «‌ ‌‌‌‌La raison pour laquelle j’étais là-bas ne compte finalement que très peu. Tu me connais, tu sais bien que ce n’est pas mon genre d’animation. Seulement, quand je t’ai vu, je ne pouvais rien faire… J’ai tout fait pour t’aider... ‌‌‌‌ ‌»‌ Léonilde exprimait rarement ses sentiments, pour autant, elle ne se voyait pas rester muette dans une telle situation. Nathan avait le droit de comprendre, même si elle omettait certains détails importants. A tort ou à raison, la jeune femme se sentait coupable d’avoir été spectatrice de tout ça. Elle espérait que l’autre comprendrait sa position et verrait en ses sponsors une volonté d’aider un ami. «‌ ‌‌‌‌Sans Simone, peut-être que j’aurai pris plus de risques...‌‌ ‌»‌ Des paroles faciles à dire, mais qu’elle ne balançait pas au hasard. Sans sa fille, Léonilde ne doutait pas instant de sa capacité à déjouer ouvertement les plans du gouvernement et ainsi foutre la pagaille dans un gouvernement qu’elle prenait de haut et qui pourtant, la faisait vivre au sommet.
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MessageSujet: Re: sun sun damba (nate)   sun sun damba (nate) EmptyJeu 4 Nov - 21:35

sun sun damba


Installé à la table du bar, tout lui donnait l’impression d’avoir retrouvé un semblant de vie normale. Pas de forêt, pas de village, pas de cloche qui sonne, pas de privations (ou du moins pas comme il les avait connues).  Léo et lui, attendant leur commande en échangeant des banalités, le tableau était bien trop ordinaire, bien trop agréable à regarder. « Ça se passe excellemment bien. Je suis présidente de la ligue britannique et irlandaise de quidditch et ma fille se porte, plus que bien. »  Il hocha la tête, sincèrement heureux que les choses se soient bien passées pour elle. Au moins l’un d’eux avait pu profiter de la vie. Il lui avait toujours connu cette ambition, aussi, le fait qu’elle puisse occuper un tel poste ne l’étonna pas un instant.

Seulement, lorsqu’elle devint plus hésitante dans sa réponse, cette émotion disparue aussi rapidement qu’elle était apparue. « Ah… Euh c’est un peu délicat...» Ce début de phrase fit écho à des souvenirs d’enfance, c’était le même genre qui commençait une explication foireuse pour justifier une connerie faite auprès de ses parents. Il  n’y avait rien de délicat. « C’est très compliqué et te dire la vérité me mettrait dans une situation très dangereuse... » Ah bah oui, bien entendu, c’était la suite logique de ce début d’explications. Parce que lui n’était pas en danger, la moitié de l’élite sorcière ayant assisté aux battues ces dernières années connait sa tête, mais tout roulait pour lui. « La raison pour laquelle j’étais là-bas ne compte finalement que très peu. »  Comment ça, la raison ne comptait pas vraiment ? Il était pourtant bien curieux de savoir le pourquoi du comment elle avait mis les pieds là-bas. Chaque mot prononcé par Léonilde le surprenait un peu plus et il était bien incapable de le dissimuler. « Tu me connais, tu sais bien que ce n’est pas mon genre d’animation. » Est-ce qu’il la connaissait vraiment tant que ça ? Il eut comme un doute. Ils en avaient passé du temps ensemble à Poudlard, ils en avaient passé certainement bien plus après, mais peut-être la coupure avait-elle été trop longue ? Peut-être que son mari avait finalement réussi à la tirer de son côté de la barrière. « Seulement, quand je t’ai vu, je ne pouvais rien faire… J’ai tout fait pour t’aider... »  Elle l’avait vu. Elle était là. Elle l’aurait même aidé ? Il crut faire des liens, mais les défit aussitôt.

C’était absurde.

Il avait mal compris, parce que si elle avait été au courant, elle aurait vraiment fait quelque chose. Elle se serait bougée pour l’aider. Oui, voilà, il avait dû mal comprendre, avec le bruit ambiant c’était tout à fait possible. « Tu vas rire hein, j’ai cru un instant que tu me disais que tu savais où j’étais passé. » Il réprima difficilement un rire amer.  « Sans Simone, peut-être que j’aurai pris plus de risques... » L’excuse de sa fille. C’était petit, même venant d’elle. « Putain, mais Léo, tu te rends compte de ce que tu dis ? Tu savais où j’étais. Tu savais ce qu’ils nous faisaient et t’as rien fait ? T’as rien dit à personne ? Et pour quoi ? Pour une promotion et un joli bureau ? » Il ne comprenait pas. Elle prétendait l’avoir aidé, mais comment ? Avec un petit cadeau une fois par mois ? Un truc qu’il s’était certainement retrouvé à partager avec les autres plus d’une fois. Parce que sur l’île, le mot solidarité avait un vrai sens. Le sens du mot "aide" lui avait-elle échappé? Parce que la sienne ne lui avait jamais permis de quitter l’enfer dans lequel il avait été plongé. « Oui, oui, ok, t’avais Simone, très bien, félicitations. Mais tu t’es pas dit que si tu faisais quelque chose on aurait pu aider ? » Le ton monta un peu de son côté, mais pas encore assez pour faire retourner des paires d’yeux vers eux. Mais ce n’était pas l’envie qui lui manquait, la conversation avait basculé en un rien de temps et semblait les mener droit dans un mur.

Il ne comprenait pas. Comment pouvait-on laisser tomber ses amis, son ami en l’occurrence, comme ça ? Pouvait-il d’ailleurs encore la considérer comme telle ? Il n’avait jamais douté d’elle, mais là, ce soir, les questions affluaient. Était-elle encore fiable ? Pouvait-il se reposer sur elle s’il en avait besoin ? Pouvaient-ils encore se parler sans risques ? Sortir vider les bouteilles d’un bar ? S’offrir le luxe d’une soirée loin de leur vie quotidienne ? Il commençait à douter et ça lui faisait mal d’admettre que ça pourrait arriver. Dans un autre contexte, il aurait demandé plus de détails sur l’enfant, probablement même à voir une photo voir si elle tenait plus de Léo que de son mari. « Tu t’es pas dit que peut-être le temps commençait à me durer ? Que peut-être j’aspirais à autre chose que de courir pour ma vie minimum une fois par mois ? Que peut-être même j’avais pas spécialement eu envie de participer à ce cirque ? » Est-ce qu’elle avait sincèrement cru que financer les battues, les cadeaux aux prisonniers allait l’aider lui à accepter son manque d’actions ? Qu’il digèrerait mieux la vérité si elle venait contraster en parlant du sponsor qu’elle était devenue pour lui ?




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Léonilde Oliveira
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MessageSujet: Re: sun sun damba (nate)   sun sun damba (nate) EmptyJeu 25 Nov - 11:51
sun sun damba » nathan brisbane
La colère de son ami était visible et parfaitement compréhensive. Pour autant, il n’avait pas la moindre idée ce qu’elle avait dû gérer de son côté, et des chaînes qui la tenait encore. Bien sûr, vivre dans l’arène était horrible, aucune comparaison n’était faisable, mais sa position n’était aucunement simple. Entendre son ami d’enfance lui dire qu’elle n’avait rien dit pour obtenir une promotion la blessait sincèrement, mais pudique sur ses émotions, elle resta silencieuse. Elle aimerait lui dire la vérité, mais Léonilde était effrayé de voir tous ses efforts détruits. Si la vérité venait à remonter aux oreilles du Lord, elle était morte. Pour autant, malgré la douleur, la brune acceptait l’amertume de l’autre, consciente que cela avait dû le traumatiser.

Seulement, plus les accusations pleuvaient, plus son visage s’affaissait. La tristesse se comprenait, même si elle tentait de rester inébranlable. « [darksalmon]Tu voulais que j’aille voir qui ? Le ministère, ils étaient au courant.[/color] » Le problème n’était pas de savoir qui était au courant, mais qui pouvait arrêter ce fléau. Si elle n’avait pas dû tenir les obligations de son feu mari, elle n’aurait jamais appris que Nate se trouvait dans cette fosse. Pour autant, elle savait ce que les mangemorts faisaient. Dans les petits papiers, elle connaissait certains de leur secret, mais essayait de rester loin pour protéger sa fille. Tous ces sacrifices ne pouvaient tomber à l’eau, elle se le refusait.

« [darksalmon]J’ai essayé.[/color] » Comment il pouvait en douter ? Elle avait toujours été une amie. Nate savait qu’elle donnait rarement son amitié aux gens et que si elle l’avait fais pour lui, alors il comptait à ses yeux. Sans Simone, elle aurait sûrement risqué sa couverture, quitte à finir à l’Ordre du Phénix, mais maintenant tout était différent. Elle avait tué le père de sa fille, elle ne pouvait pas en plus l’abandonner. Bien sûr, Nate ignorait tout de cela et avec ses années passées dans l’enfer, il ne devait pas avoir des souvenirs très clairs de sa vie d’avant.

« [darksalmon]Nate, je n’avais pas beaucoup de marge de manœuvre.[/color] » Malgré elle, ses yeux brillaient légèrement. Elle restait droite sur sa chaise vidant son verre un peu plus vite que prévu. « [darksalmon]Si tu penses vraiment que mon poste au ministère est plus important que toi…[/color] » Profondément blessée, Léonilde ne pouvait cacher son mal être. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas lâcher une larme. Beaucoup pensaient qu’elle ne disposaient même pas d’un cœur, et pourtant, à cet instant précis, elle se sentait cruellement vulnérable.

« [darksalmon]Ma vie n’était pas une partie de plaisir. J’étais juste heureuse de te revoir.[/color] » Elle voulait retrouver son ami, retrouver cette amitié sincère. Elle comprenait sa colère, mais elle souffrait de voir son amitié pour lui remise en question. Certes, elle était ambitieuse, mais ce poste, elle l’avait juste pris pour ce venger de son feu mari qui lui avait gâché presque dix années de sa vie.
(@nathan brisbane)
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Nathan Brisbane
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MessageSujet: Re: sun sun damba (nate)   sun sun damba (nate) EmptyMer 1 Déc - 19:27

sun sun damba


Leur commande arrive et ça marque une pause dans cette conversation.

Court répit avant que Léonilde ne reprenne la parole. «Tu voulais que j’aille voir qui ? Le ministère, ils étaient au courant. » Elle parvient à le trouver alors qu’il quitte Gracefield et elle n’aurait pas été foutu de trouver de l’aide auprès de l’Ordre ? Elle fout de lui, c’est la seule option possible … Bien sûr que le ministère était au courant, la moitié de ce ministère a dû y mettre les pieds sur cette foutue île ! « Joue pas les imbéciles, tu veux ? » Le Ministère, et puis quoi encore ? Voldemort lui-même ? « T’aurais trouvé un moyen de contacter l’Ordre. T’as bien réussi à me trouver là, non ? » Elle le prend vraiment pour un con ? Quand on veut, on peut. Surtout dans sa position. Suffit de réfléchir un peu,  et ça, elle en est tout à fait capable ! Alors oui, il a du mal à croire ce qu’elle lui raconte.

Elle dit avoir essayé. Lui comprend surtout qu’elle a échoué. Il se demande même si elle a envisagé un seul instant de tenter quelque chose. Pourquoi faire ? Elle avait – a – un beau bureau, un job plutôt pas mal et une vie de famille qui semble s’être améliorée.

Il ne peut pas concevoir qu’elle n’ait pas cherché à agir. Peut-être que s’il n’était pas aussi butté sur  ce qui ne s’était pas produit, sur ce qui aurait pu se passer si elle avait agi différemment, il pourrait accepter les arguments qu’elle avance. Peut-être qu’il pourrait entendre qu’effectivement sa situation ne lui permettait pas une liberté d’action aussi importante que ce qu’il s’imagine. Peut-être, oui. Mais Nate n’entend pas. Il refuse de l’entendre.

«Si tu penses vraiment que mon poste au ministère est plus important que toi…» Son pied arrête de taper contre le sol et il recroise son regard. Il ne sait pas, ne sait plus. Ne voit même pas quoi répondre à ça. Il bouillonne. Et ce n’est pas la grande gorgée de bière qu’il prend qui va l’aider.  «Ma vie n’était pas une partie de plaisir. »  Parce que la sienne l’était peut-être ? Il s’apprête à lui demander ce qu’elle en pense, mais elle est trop rapide. « J’étais juste heureuse de te revoir. » Le revoir ? Parce qu’elle appelle ça des retrouvailles : lui en train de courir, se manger les sorts de ses petits copains alors qu’elle est tranquillement installée dans un salon à le regarder ? « Mais Léo, ça change rien, ça ! » Il ne comprend pas qu’elle ne puisse pas voir les choses comme lui. « Ta vie n’était pas simple, tu veux qu’on compare un peu avec la mienne pour voir ? » Il est presque sûr que la sienne n’avait rien d’une thalasso. A part le grand bol d’air, ça n’y ressemblait en rien. « Heureuse de me voir … » Il reprend ses mots à elle. Souffle. Secoue la tête. Dépité. N’importe quoi …  « Tu peux être contente de revoir quand quelqu’un quand l’autre personne te voit aussi, comme ce soir. Pas quand les retrouvailles ne se font qu’à moitié. Et encore moins quand y en a un qui risque sa peau! » Et dire qu’il la pensait intelligente … Ils sont dans une impasse et il a du mal à voir comment ils vont faire pour en sortir.

Sa main s’empare à nouveau de son verre pour le vider un peu plus.

Ça ne l’aide pas y voir plus clair.  Dommage.

Leurs retrouvailles ne ressemblent absolument pas à ce qu’il s’imaginait il y a encore quelques jours. « Je sais pas quoi te dire Léo. » Il y a moins de colère dans sa voix, c’est certain, mais à l’intérieur la tempête est loin de s’être calmée. « Vraiment pas. »





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MessageSujet: Re: sun sun damba (nate)   sun sun damba (nate) EmptyDim 5 Déc - 22:18
sun sun damba » nathan brisbane
Les retrouvailles attendues ne déroulaient pas comme prévues, un constat qui lui pinçait le cœur, elle qui n’avait pas pour habitude de s’attacher à autrui. Il était une exception, et malgré l’amour qu’elle lui portait, elle savait qu’il représentait une faille. Les sentiments poussaient toujours les individus à faire des erreurs et en grandissant, Léonilde s’était toujours promise de rester indépendante et détachée des autres. Malheureusement, ou heureusement, son cœur possédait suffisament d’empathie et de compassion pour aimer et elle avait fini par développer une sympathie profonde et loyale pour certains individus. Nate en faisait partie, et plus d’une fois, elle avait risqué sa vie de sacrifices pour lui porter secours. Bien sûr, qu’elle avait pensé à contacter l’Ordre, mais ce n’était pas si aisé que cela. Premièrement, elle était officiellement, une ennemie du Phénix. Veuve d’un mangemort d’élite, formatrice en occlumancie pour les mangemorts et membre du ministère, elle représentait ceux qu’ils détestaient. Deuxièmement, elle ne pouvait pas risquer sa couverture en approchant des gens de l’Ordre. Pourquoi lui auraient-ils fait confiance ? Pourquoi ne l'auraient-ils pas balancé pour se venger de son mensonge ? Trop de questions qui l’avaient laissé dans une situation bloquante et profondément douloureuse.

Bien sûr, Nate ne connaissait pas ces détails, et peut-être même pas la mort de Lawrence. Elle se promettait de ne pas lui en vouloir de parler avec colère. Il avait souffert, trop longtemps, et méritait largement de pouvoir vider son sac. Pour autant, le visage de la brune restait fermé, ravalant sa tristesse face au ton froid de son ami. «‌ ‌‌‌‌Quelqu’un me devait un service, c’est tout.‌‌ ‌»‌ Pour contacter Nate, elle avait collaboré avec une jeune recrue de l’Ordre qui ne connaissait sûrement rien d’elle. En échange d’une bonne somme d’argent, le jeune homme devait livrer un petit papier, sans le lire. Ce risque, aussi infime pouvait-il paraître, aurait pu ruiner la vie de Léonilde, mais aussi celle de sa chère Simone. Devenue mère, Léonilde ne pouvait plus agir à la légère, parce que ce n’était plus uniquement sa vie qu’elle mettait en péril. Elle avait privé sa fille d’un père, elle se devait d’être présente pour l’éduquer et lui assurer un avenir meilleur.

Là encore, Nathan ne pouvait pas vraiment comprendre, parce qu’il ne connaissait même pas cette gamine. Pour autant, même si elle le comprenait, elle se sentait blessée face à ce regard glacial. «‌ ‌‌‌‌Nate, je comprends ta colère, mais c’était un peu compliqué et l’ordre ne m’apprécie pas vraiment au passage.‌‌ ‌»‌ En même temps que ses mots, la lampe à côté d’eux grésilla, sûrement sensible à la magie troublée de la brune. Elle avait toujours eu du mal à gérer ses émotions, et comme à l’époque, elle pouvait se laisser entraîner par ses démons. Heureusement, aujourd’hui, elle n'affecta rien de plus que la luminosité de l’applique,

Pour la première fois de sa vie, elle éprouvait des difficultés à échanger avec le blond. Un sentiment difficile à accepter, elle qui pensait leur amitié immortelle. Nate lui en voulait, pour ce qu’elle n’avait pas fait, pour ce qu’elle avait fait et finalement, pour ce qu’elle représentait. Il accusait le coup en l’entendant dire que sa vie n’était pas beaucoup plus simple. En disant cela, Léonilde n’avait pas essayé de dédramatiser le passif de son ami, mais simplement de lui faire comprendre que pour elle aussi, la situation avait été compliquée. «‌ ‌‌‌‌Non je ne compare pas...‌‌‌‌ ‌»‌ La brune soupira, forcée de constater que l’échange restait au point mort. L’amertume de son ami restait statique, et sa tristesse aussi.

Puis, quand elle essaya d’être plus douce, plus sincère en mentionnant qu’elle était tout de même heureuse de le retrouver, Nate la rejetta en bloc. Il ne voyait pas qu’elle parlait de l’instant présent et la repoussa encore un peu plus, remettant plus que jamais leur amitié en question. «‌ ‌‌‌‌Je ne parlais pas dans ce sens. Je parle aujourd’hui, j’avais envie de te revoir. ‌‌‌‌ ‌»‌ Pour Léonilde, ce n’était pas simple de se montrer sous ce visage. Cela faisait bien longtemps qu’elle vivait cachée derrière un masque, tuant peu à peu, la sensibilité qui l’habitait. Et pourtant, ses yeux humides qu’elle essayait de retenir lui rappelait l’amour dont-elle pouvait faire preuve. D’un côté, la brune se voyait rassurée de voir qu’elle ne s’était pas encore totalement transformée en personne dépourvue d’émotions, seulement, l’idée de verser une larme l’effrayait profondément.

Se sentir vulnérable, comme sous les coups de son ex-mari la débectait sincèrement et rien que pour cela, elle s’efforça de reprendre le dessus. A l’aide d’une bonne gorgée, elle recentra son énergie et reprit son air habituel. «‌ ‌‌‌‌Tu peux me critiquer, mais depuis que tu es arrivée ici, tu ne t’es pas interrogé une seule seconde sur ma vie.‌‌ ‌»‌ Léonilde savait qu’elle se montrait un peu injuste de lui reprocher cela, seulement, maintenant qu’elle était accusée de tous les maux du monde, elle voulait rétablir une vérité ; Ils avaient tous les deux affronté leur arène. Certes, sa victoire s'était soldée d’un joli bureau, mais cela serait méprisant de ne pas considérer la force et la santé mentale qu’elle y avait laissé. «‌ ‌‌‌‌Bien sûr que je voulais t’aider davantage, mais je ne pouvais pas. Puis, l’Ordre savait ce qui il se passait, sinon ils auraient pas préparé une attaque.‌‌ ‌»‌ Pour Léonilde, l’Ordre le savait forcément. Après tout, ils avaient des taupes chez les mangemorts, ce qui devait leur apporter un bon lot d’informations solides.
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MessageSujet: Re: sun sun damba (nate)   sun sun damba (nate) EmptyMer 9 Fév - 18:50

sun sun damba


Léonilde reste bien trop évasive à son goût. Quelqu’un. Un service. Sont-ils devenus étrangers au point de ne plus pouvoir s’exprimer clairement ? Ce constat ne fait que renforcer la déception qu’il ressent vis-à-vis de la situation. Elle a vraisemblablement pris grand soin de se fondre dans la masse du ministère, jusqu’à en oublier certains principes fondamentaux. Dont leur amitié. Et elle considère que les sentiments que l’Ordre peut nourrir à son égard représentent un motif suffisant pour qu’il passe outre ? Je comprends ta colère Le peut-elle vraiment ? le comprendre ? Est-elle encore en mesure de faire preuve d’empathie ? Une part de lui voudrait que ce soit le cas, ne demande qu’à la croire, mais une autre, plus forte ce soir, lui crie que c’est peine perdue. Il n’arrivera pas à lui faire entendre raison.

« Je ne parlais pas dans ce sens. Je parle aujourd’hui, j’avais envie de te revoir.  »  

Dans la voix de la brune, il y a comme un changement qu’il ne saurait qualifier, oh bien sûr, c’est si léger qu’il pourrait se tromper. Pourtant, il en est presque certain.

« Moi aussi. »

C’est pour ça qu’il a fait le déplacement. Il avait envie de la revoir, ils sont amis ou alors l’étaient ? Doit-il dès à présent écrire au passé pour parler de ce lien entre eux ?

« Tu peux me critiquer, mais depuis que tu es arrivée ici, tu ne t’es pas interrogé une seule seconde sur ma vie. » Elle marque un point, il n’a fait que survoler cette partie de la conversation. Il sait qu’elle va bien, qu’elle a un joli poste au ministère et qu’elle a un enfant. Mais il ne s’est pas aventuré dans le détail, pas dans ceux-là. « Je t’ai quand même demandé comment tu allais et ce que tu devenais. » Il continue de piquer. « Mais je t’en prie, dis-m’en plus sur tes collègues incompétents, quelles sont les dernières rumeurs qui courent au ministère et que j’ai manqué ? vous avez toujours le même elfe pour le café ? T’as combien d’assistants à ton service ?» Il pourrait continuer longtemps sur ce ton, il le sent, les mots viennent trop facilement.

« Bien sûr que je voulais t’aider davantage, mais je ne pouvais pas. Puis, l’Ordre savait ce qui il se passait, sinon ils auraient pas préparé une attaque. »  L’Ordre savait donc elle n’avait pas besoin de s’en mêler ? C’est ça son excuse ?  « Ça leur a quand même pris un paquet d’années avant de se décider à faire quelque chose. » Là-dessus aussi, il est amer. On lui a raconté la petite réunion du mois de juin. L’Ordre savait. L’Ordre pour qui il avait sacrifié sa liberté, sa vie, tout, savait depuis longtemps et avait bien pris son temps avant de se décider à bouger. Les interprétations de ce manque d’action sont nombreuses : manque de moyens (mouais), manque d’effectifs (parce qu’il y a un jour où ils ont eu assez de monde pour faire quoi que ce soit ?), manque d’informations (facile comme excuse, on peut toujours trouver l’information). « Je t’en veux. » Constat plus qu’évident, sans qu’il n’y apporte aucune forme d’argumentation. Et si argument il y avait eu, il l’aurait noyé dans la nouvelle gorgée de bière qu’il descend. Même avec tout ce qu’elle lui a dit, tous les arguments qu’elle pourra aligner, le sentiment est installé et il est bien trop ancré en lui pour qu’il puisse s’en défaire. Ce n’est pas particulièrement contre elle qu’il en a en plus, il y a tout un système derrière, mais elle est là. Elle est là et pas innocente. Il en veut aussi à l’Ordre, ou au moins à ses leaders, pour le temps qu’ils ont mis à venir. S’ils savaient, pourquoi avoir tant tardé ? Ça les amusait tant que ça de les savoir à Gracefield ? Ils les considéraient si peu pour les laisser moisir là-bas ? « Je suis content de te revoir, c’est sûr, je vais pas te dire le contraire, mais je t’en veux. » La nuance lui semble quand même importante à apporter lorsqu’il remarque les yeux de la femme se faire plus brillants. « Tu savais et tout ce que tu as fait c’est envoyer des cadeaux. C’est encourager leur système. » Oui, oui, il sait, elle n’avait pas des masses d’options face à elle. Sa fille, sa sécurité, …  « J’espère que t’es toujours d’humeur à faire des cadeaux, j’ai pas une tune sur moi.» Un léger changement de piste pour sortir du disque rayé qui continue de jouer en fond dans un coin de sa tête. Piètre enchainement de Je suis content de te voir – Je t’en veux – T’as rien fait – t’es coupable – mais c’est cool que tu m’aies proposé un verre. Pas qu’il soit encore prêt à lui pardonner, c’est pas ce soir que ça arrivera. Cinq minutes d’explications, avec un argument ou deux ou même trois ne dissiperont pas la rancœur qu’elle a généré en lui après sa grande révélation.

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