BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 engin miskunn (jonshot#2)

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Boris Bagshot
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Boris Bagshot
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MessageSujet: engin miskunn (jonshot#2)   engin miskunn (jonshot#2) EmptyVen 11 Juin - 20:07
"Elle est où Von Bäume ?"  
Une fois n'est pas coutume, tu étais à la recherche de ton handler. Tu ne l'avais pas vu de la journée, traînant ta carcasse maigrichonne dans les bureaux, résigné. D'habitude, elle était la première à débouler au QG, toujours fraîche et morbide, prête à faire du zèle pour grimper d'inexistants échelons.
Ce n'est qu'en début de soirée que Fitzroy (le fils) t'interpelle, laissant tomber une chemise en papier scellée sur le bureau que tu squattais (et qui, à en juger par la propreté et les photos de famille, n'était pas le tien, bien entendu).

Pour faire court, plusieurs d'entre vous étiez sur le point de vous embarquer pour une île perdue tu ne sais où, histoire d'y "faire le ménage" et de "mener l'enquête", après qu'on y ait signalé des "fluctuations magiques suspectes". Fitzroy avait appuyé chacun de ses termes par des guillemets figuratifs, témoignant ainsi de l'intérêt qu'il portait lui-même à la mission.
"Et c'est où ç-..." Tu feuilletais machinalement le rapport succinct introduisant le bazar, quand tu bondis soudainement de ta chaise. "Euh alors il est hors de question que j'fasse équipe avec J-"

*

"Ugh, Jónsson, tu marches trop vite lààà-", que tu gémis en avalant les mètres qui vous séparaient, levant exagérément les genoux, comme si ça pouvait empêcher le sable de rentrer dans tes bottes trempées. Depuis votre départ du Ministère, tu n'avais pas arrêté de te plaindre ; premièrement parce que tu devais te coltiner Reinir, et qu'on sait tous comment ça avait failli se terminer la dernière fois... Mais aussi parce que vous aviez Fitzroy pour vous babysitter, et que tu t'en serais bien passé. Et puis peut-être aussi parce que les missions à perpèt en pleine nuit, bien que ça t'arrange pour tes problèmes de peau, c'était toujours aussi barbant.
Et puis l'île avait même pas l'air paradisiaque.

Tu rattrapes l'animal, creusant la distance avec le brigadier qui s'affairait à ranger le portoloin ou à sécher le bas de son pantalon, puisque vous aviez élégamment atterri les pieds dans l'eau.
Tu vas pour étaler une nouvelle couche de gémissements, mais te ravises soudainement. Au départ, tu avais simplement cru à une odeur, forte, pesante, de brûlé. Rien de bien surprenant, quand on voyait jusqu'où s'étendaient les écorces calcinées de la forêt en bord de mer. Et puis, tes sens de vampire piqués à vif, tu avais réalisé que plus qu'une odeur, il s'agissait de quelque chose de plus fort, une atmosphère, qui venait de te prendre à la gorge, mettant à mal tes sens aiguisés.

"Reinir... il s'est passé quoi ici ?" demandes-tu à ton camarade limier qui, comme toi, devait sentir, être assailli par les multiples effluves, poisseuses, du fer et de la terre, du sang, magique, hybride. La première pensée qui te traverse naturellement l'esprit est qu'on vous avait envoyé dans une ancienne cache fraîchement vidée de ses occupants résistants... Pourtant, malgré toi, tu étais saisi d'une salve de frissons désagréables, l'échine moite et la bouche pâteuse, que tu t'évertuais, pour le moment, à mettre sur le compte d'un transplanage agité.
Bien entendu, si le loup te confère une réponse, elle n'est qu'hypothétique, et ne fait que soulever d'innombrables autres questions.

Tu prends les devants, t'aventurant jusqu'à l'orée de la forêt calcinée, le nez en l'air comme si les branchages morts pouvaient t'apporter plus de réponses. "Ne vous éloignez pas trop...", ordonne Fitzroy de sa voix grinçante, le ton un peu ailleurs puisqu'il avait d'ores et déjà plongé son nez dans son carnet qui ne le quittait jamais.
Et, bien qu'il ne soit pas doté du don de clairvoyance, il avait vu juste, puisque, sans le savoir, tu avais mis un pied dans un cercle alchimique encore vaguement tracé dans la terre...
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MessageSujet: Re: engin miskunn (jonshot#2)   engin miskunn (jonshot#2) EmptyLun 5 Juil - 14:46
Tw: mort, cadavres (mention et description)

Même si la nouvelle avait de quoi être réjouissante - une balade nocturne à la chandelle avec Bagshot, rien que ça, - le fait qu’elle t’arrache à ta meute ne te fait toutefois pas grand bien. La nuit c’est sacré, et aussi proche d’une pleine lune, les esprits s’échauffent et ont plus de difficulté à s’endormir qu’à l’accoutumée. Pas que tu déroges pleinement à tes responsabilités, mais t’avais bien l’impression de les abandonner. C’est qu’à terme, faire ces missions-là, - parce que dans ta gueule cassée, tu pensais encore quelque part que t’avais le choix, - ça te mettait dans une position difficile où les tiens en souffraient, et ça, c’est le pire. Le pire pour toi et pour eux.
Alors quand t’as été embarqué là-dedans, que t’as signé les yeux fermés ce bout de papier magique (à en voir la tête de Fitzroy, c’est à se demander s’il ne doutait pas de ta capacité à écrire), t’as pas été particulièrement bavard à première vue, un chouïa remonté dira t-on même. Plein de nœuds dans le bide et sous le thorax, avec les orbites creusés et secs. Vraiment, un sacré conflit de loyauté était en train de se jouer dans tes entrailles, et ton instinct était mit à mal.

Raison pour laquelle t’as pris les devants, sans t’en rendre compte évidemment, reniflant un peu tout et n’importe quoi, sauf la couenne de Bagshot pour une fois. T’avais envie de partir vite d’ici, vous étiez donc quand même pas mal au diapason avec le vampire précieux dans ton dos, le genre de moment qui se comptait franchement sur le doigt d’une seule main.
Ça sent la mort, la magie, l’alchimie aussi, que des trucs qui puent grave et qui te foutent un mal de crâne terrible dès les premières foulées. Si on t’avait pas dit que c’était une île, t’aurais clairement pensé que vous étiez en train de récurer le cul d’un troll. Autant dire, un truc dont toi comme lui se passeraient bien.
En réalité c’était un peu l’effet que ça faisait : foutre les pieds dans la merde à la place des autres. C’est ce que vous faites depuis des années c’est vrai, mais là, ça paraît déjà un peu plus clair à tes yeux. Et pourtant t’es tout le temps déconnecté de la réalité, c’est pour dire. M’enfin, déconnecté tu restais, parce que tu as manifestement oublié qu’est-ce que vous fichiez ici.

Au moins jusqu’à ce que le bellâtre qui te dépasse d’une tête ne remonte jusqu’à ta carcasse et te demande, alors que tu accroches du regard le moindre détail de votre environnement et l’air passablement absorbé, (ou saturé), « Reinir… il s’est passé quoi ici ? » Déjà, il t’appelle Reinir, c’est mauvais signe. C’est la seule chose à laquelle tu te raccroches à l’instant présent, un truc qui t’agrippe encore plus que la boue sur tes genoux. « J’aime quand tu m’appelles Reinir, mais ça se prononce Reinir, roule les R avec ta langue » minaudes-tu en lui lançant un regard on ne peut plus équivoque, passant ta langue sur tes dents du haut.
Mais tu ne lui réponds pas outre mesure et continue de marcher, ne te noyant pas dans cet interlude qu’il t’a temporairement octroyé. À vrai dire, tes sens sont presque brouillés. « Ne vous éloignez pas trop… » et comme à chaque fois que Fitzroy dit quelque chose, tu ne l’écoutes pas, sa voix n’étant certainement pas assez réelle pour toi.
Tu as ralenti la cadence temporairement et à l’inverse, Boris a suivi un chemin invisible jusqu’à l’orée de la forêt.
Étrange, comme tu as la sensation d’entendre des cris qui ne sont plus.
Ta tête pivote d’un coup vers la côte qui vous porte les embruns iodés, qui t’absorbe quelques secondes, quelques secondes de trop semble t-il : il y a ton instinct qui te dit d’aller rejoindre Boris, et tout de suite.
Comme à chaque fois, aussi proche d’une lune remplie, tu l’écoutes sans faillir. Tu presses plus que le pas et à peine arrives-tu un mètre derrière lui, tu perçois le danger, la magie qui pulse encore sous vos pieds.

(Roll) Pour en avoir déjà senti, pour le lien certain que ces lignes entretiennent avec l’art runique, tu sais à quel point cela pourrait être dangereux. Mais de là à dire que tu y as songé en lui sautant dessus, ce serait mentir ; puisque la seule chose qui t’a conduit jusque là est ce même instinct qui aurait dû te pousser à rester auprès des tiens.
Tu lui sautes dessus, donc, et tu le projettes, toi avec, sur des sols étonnamment plus secs et rudes, puisque parsemés de racines serpentant tantôt à l’air, tantôt sous terre. Il n’a pas le temps de pester sur le tissu de son manteau froissé puisqu’une explosion s’est aussitôt manifestée, te faisant presser tes paumes contre tes oreilles alors que tu étais encore étalé sur ton comparse. Le son t’hébète, et tu roules de toi-même pour digérer la douleur, et la confusion qui va avec ; qui te scient la tête.

Il te faut au moins de longues secondes pour t’en remettre, et les odeurs, elles, ne tardent pas à revenir : ce sont les mêmes, mais à chaud, que l’on sent aux quatre coins de l’île, même si vous n’avez pas encore fini d’en faire le tour. Le vent vous ramène tellement de choses qu’il est difficile d’y faire le tri. La mort, elle, semble être la grande star de la nuit — quelque chose qui t’aurait sans doute fait gerber, si t’en avais pas déjà vu des tonnes, et senti, des cadavres boursouflés et noyés dans leurs propres sécrétions séchées.
Tes mains pressées contre ta tête glissent vers tes tempes, puis tes joues, et finissent par s’écraser sèchement à terre. Tu as mal et quelque chose remue en toi, mais tu te relèves, l’échine courbée, et laisse tomber un genou à terre près du cercle encore brûlant et fumant. Les inscriptions sont encore vivifiées et s’éteignent petit à petit, comme un objet qu’on aurait retiré de la forge pour la laisser reposer à l’air, laissant disparaître les couleurs qui t’hypnotisent pendant quelques fractions de secondes. « Alchimie. Combat. Piège. » Et tu répètes toujours à mi-voix, comme pour invoquer on ne sait trop quelle créature qui pourrait te guider vers la vérité. Tes oreilles sifflent encore. « Alchimie. Combat. Piège. Morts. » L’île va bien finir par vous le dire.

L’île va bien finir par vous dire.

Tu te relèves et t’accroche à la première chose qui te passe sous la main — le bras de Bagshot, dont tu t’aides pour te hisser. « Piège. » Que tu répètes en pointant du doigt ce qui a bien failli vous satelliser, et sans regarder le vampire. Sous-entendu pourtant évident, il y en a d’autres qui doivent dormir. Entre deux souches d’arbre carbonisées, sous un tapis de feuilles humides. Une chance que vous y voyiez quelque chose même dans la pénombre. Surtout dans la pénombre. Tu n'expliques pourtant pas comment Boris a pu mettre le pied là-dedans. Être déjà à moitié mort ne lui suffisait peut-être pas.

Tu sens toutefois une odeur familière, après trois enjambées ; quelque chose qui se perd un peu sous l’amas d’effluves qui vous assaillent, mais qui ne passe pas inaperçue au fil des pas. Vous approchez de quelque chose, ou plutôt quelqu’un, que tu connais. Que vous connaissez. Ton regard va magnétiser celui du vampire, comme si tu voulais lui dire quelque chose, lui poser une question qui ne vient pas, et recevoir une réponse qu’il ne connaîtra sans doute pas davantage. Tu sens ? Fait le regard du limier à son comparse. Et tu y vas. Tu fais attention, parce que ton instinct de survie est à son paroxysme. Je sens. Et tu suis la piste. Tu la remontes, avec lui, mais quand tu crois voir ce que tu vois alors, tu t’arrêtes. « Mort. »

Il n’est pas sensé être mort.

Ni être ici.

Mais pourquoi l’île mentirait-elle ?
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Boris Bagshot
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MessageSujet: Re: engin miskunn (jonshot#2)   engin miskunn (jonshot#2) EmptyVen 30 Juil - 19:11
tw : mort, langage grossier

Tu étais tellement occupé à renifler les restes de magie qui s'était passée avant que tu en oublies celle qui fonctionne encore. Tu abats un regard hébété à tes pieds, lorsque les symboles alchimiques s'illuminent et ton juron n'est interrompu que parce que Reinir se jette sur toi. "BORDEL DE M-"
Vous roulez sur plusieurs mètres, les racines dépassant du sol jouant au piano avec tes vertèbres. Mais cette douleur n'est rien à côté du bruit de l'explosion qui vrille tes tympans surdéveloppés. Ton nez est comme bouché par l'odeur de poudre et de terres retournées, te laissant infoutu de sentir ou même d'entendre quoi que ce soit pendant de trop longues secondes.
Quand ton ouïe revient peu à peu, tu perçois les gémissements de Fitzroy qui vous a rattrapés. Ses remontrances te passent au-dessus de la caboche, et tu rampes sur quelques mètres pour te rapprocher de Reinir qui examine avec difficulté les cigles encore fumants. « Alchimie. Combat. Piège. Alchimie. Combat. Piège. Morts. » qu'il répète, plus pour lui que pour vous, comme une formule magique qu'il ne doit pas oublier. Un frisson remonte le long de ton échine. "Ouais, ouais, j'ai bien senti que le comité d'accueil allait pas être super réceptif..." Tes lèvres sont poisseuses à cause des chairs et de la graisse calcinées remis en suspension à cause de l'explosion qui venait de se produire.

"J'ai l'impression que tout le monde n'a pas été aussi chanceux que toi, Bagshot..." articule Nils en vous dépassant, tournant autour des restes du cercle explosif. Il s'accroupit, prend d'inlassables notes dans son carnet, fouine autour de lui, sûrement à la recherche de pièges similaires.
Il aura beau faire un plan de toute l'île, répertorier le moindre coupe-gorge encore en service, jamais Nils ne pourra sentir ce qui vous prend aux tripes depuis votre arrivée, à toi et Reinir. Tu savais que la prochaine pleine lune était proche, c'était difficilement une info qu'on loupait, à la VB. La fièvre qui secouait l'alpha ne te laissait pas de marbre. Tu sentais la tension qui parcourait le sang de Reinir comme si elle était dans tes propres veines. Par delà la rivalité qui secouait vos deux familles, c'était sa nature même d'alpha qui te montait à la tête, qui faisait battre ton coeur au ralenti, à l'instar du reflet vicié du Sire qui t'avait tant manqué. Comme si, à force de vous repousser l'un l'autre à chaque extrémité, vous finissiez par vous rejoindre.

Tu lui colles au train (une première...), pour essayer de mieux sentir ce qu'il sent. Tu n'es pas sûr de vouloir sentir cette odeur familière au milieu de tous ces stimuli de morts... Et, finalement, quand le visuel finit par concorder avec l'odeur, c'est comme si ton sang maudit tombait en cascade dans tes pompes.
"C'est quoi ce bordel..." Ta voix se meurt au fond de ta gorge, ta respiration s'accélère, les sueurs recouvrent ton visage, perlant sur tes yeux écarquillés.
Tu avais plus d'une fois imaginé des scénarii un peu fantasmés où tu faisais la peau à Kalen Yaxley. Mais faire face à son cadavre pour de vrai est loin de te faire rêver, pour ne pas dire qu'il allait sûrement hanter tes cauchemars pour les mois à venir. "C'est quoi ce bordel ?!" que tu répètes, cette fois-ci en braillant.

Tu agrippes le bras de Reinir, tes ongles s'accrochant avec désespoir à la fermeté familière de son bras. "Pourquoi il est là? Pourquoi il est mort? Il... Il a...- Fitzroy?! Il s'est passé quoi ici??" Mais le sorcier n'est pas disposé à répondre, bafouillant qu'il doit appeler le Ministère de toute urgence. Tes jambes refusant de bouger, il s'est déjà éclipsé, te laissant seul avec ta crise de nerf, Reinir, et le cadavre de ton patron. "Reinir... Tu- tu sais ce que ça veut dire, hein? Si Yaxley est mort... ça veut dire- ça veut dire qu'on est mort aussi, tu comprends? Il est censé faire partie d'la crème, tu vois? Alors nous, on a aucune-... Son hound! Il est où, son hound? Tu crois... que c'est lui qui a fait ça? C'est peut-être juste ça, une dispute qui tourne mal -c'est qu'il peut être chiant, Yaxley, hein... C'est peut-être juste ça et pas... et pas un traquenard avec des pièges, et-... et avec nous dans le lot..."

Votre mission commençait sur les chapeaux de roue, et à ce stade, tu n'aurais bientôt plus suffisamment de cheveux à arracher, à voir comment ta main fiévreuse égratigne ton crâne, tes canines avalant ta lèvre inférieure, ton cœur mort manquant de se carapater de ta poitrine. A ce stade, tu n'étais plus bon à rien (c'est dire, sachant que tu n'étais déjà pas très futé de base), et à ce stade, Reinir apparait comme ton seul et dernier garde-fou (c'est dire, sachant qu'il avait pas la lumière à tous les étages... ou au contraire, il avait un peu trop de lumière à chaque étage... bref. Vous étiez dans la m-).


Dernière édition par Boris Bagshot le Dim 19 Déc - 18:28, édité 1 fois
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tw: mort, cadavre (mention), langage grossier

"C'est quoi ce bordel ?!" et déjà peu remit de ton hébétude passée, tu fronces les sourcils en le dévisageant salement. Qu'il arrête de crier, ce serait déjà une bonne chose ; mais Bagshot n'a pas le sang-froid qui pèse au creux de tes côtes en ce moment. La céphalée te barre le front et tes tympans sont encore sensibles des moindres sons un peu trop intenses qui pourraient se manifester. Il n'en faut d'ailleurs pas plus pour que Fitzroy remonte vers vous, avec un peu de difficulté (la pluie a battu trop longtemps les sols, les rendant meubles) ; ce qui vous laisse quelques secondes pour digérer. À vrai dire, tu n'arrives pas vraiment à intégrer ce que tu vois — quelqu'un est mort, et tous tes sens en alerte te signalent que c'est bien lui, Kalen Yaxley, la personne qui vous chapeautait depuis des années à la VB, mais aussi celle qui n'aurait pas dû mourir en premier. Alors ça te fait drôle, d'autant que le sentiment d'irréalité n'est pas si prégnant. Comme si l'horreur qui avait tanné les moindres recoins de cette île te redonnait vie, à toi et à ton esprit abîmé.

Ton bras qui se fait agripper par la couenne glaciale de ton vampire favori lui est laissé, aussi étonnant que cela puisse paraître. Tu n'as pas cessé de fixer le cadavre, intrigué par l'éclat encore fort de sa crinière vénitienne ; au moins jusqu'à ce que Bagshot n'en rajoute un peu trop près de ton oreille.

"Pourquoi il est là? Pourquoi il est mort? Il… Il a…- Fitzroy?! Il s'est passé quoi ici??"  Fitzroy qui disparaît presque plus vite qu'il n'est arrivé, vous laissant seuls l'un l'autre, ou plutôt en trio. Deux cadavres et un loup-garou : le début d'une triste blague. C'est dire à quel point vous vous rapprochez dans les situations les plus difficiles, alors que tout vous sépare. Ton regard s'est accroché au visage inquiet du Hound, regard particulièrement sévère et désabusé. Dans un soupir, tu expires un "Arrête.Reinir… Tu- tu sais ce que ça veut dire, hein? Si Yaxley est mort… ça veut dire- (tu te fais violence alors que la pression monte, en toi, prête à imploser) ça veut dire qu'on est mort aussi, tu comprends?J'suis pas mort, (contrairement à toi)(contrairement à lui)(j'ai été ressuscité)(tu grondes sans crier) —  Il est censé faire partie d'la crème, tu vois? Alors nous, on a aucune-… Son hound! Il est où, son hound? (tu te défais de sa prise violemment, en ne cessant pas de le fixer d'un regard noir, un regard que tu ne lui as jamais cédé avant aujourd'hui) — Tu crois… que c'est lui qui a fait ça? C'est peut-être juste ça, une dispute qui tourne mal -c'est qu'il peut être chiant, Yaxley, hein… C'est peut-être juste ça et pas… et pas un traquenard avec des pièges, et-… et avec nous dans le lot…ARRÊTE d'avoir PEUR Bagshot, ça m'EMMERDE quand t'as PEUR," aboies-tu en le poussant un peu, mécontent qu'il se laisse aller à de telles émotions. T'es pourtant le premier à vriller, de manière générale, même si c'est pas l'émotion qui te caractérise le plus justement ; mais là, tu parais presque trop lucide pour être vraiment Reinir. Plus qu'une question de temps avant que ton binôme ne doute de ton identité, ce que tu ne souhaites bien évidemment pas.

La réalité c'est que tu n'as rien comprit de ce qu'il a dit, ou tu l'as compris de travers : pour toi, y'a aucune raison de flipper. Pas plus que Fitzroy qui s'est barré pour faire je-ne-sais-quoi, peut-être rappeler quelqu'un pour récupérer le corps de votre supérieur hiérarchique, bien amoché au demeurant. C'est que ça sent l'alchimie dessus aussi, mais les vrais experts sauront quoi en dire, quoi en déduire — et vous n'êtes clairement pas ces experts-là, a priori.

En plus, tu ne peux que l'envier, ce Yaxley : lui, au moins, il s'est réveillé.

"Mort, c'est mort partout, t'es mort aussi, alors arrête" que tu grondes avec tes tripes d'Alpha, les yeux injectés de sang alors que tu lui as attrapé le col de sa cape d'encre pour le lui répéter. Tu le lâches sitôt après. Tu as même l'air de descendre d'un cran après avoir fait quelques pas, de quoi désamorcer cet état de stupéfaction qui vous avait prit un peu plus tôt. "Viens." que tu lui dis, sans chercher à gratter plus loin le corps que Fitzroy saura déjà localiser, s'il est aussi doué que ça dans son métier.  Vous n'alliez pas rester là à l'attendre, et vous aviez une mission à poursuivre. Vous aviez trouvé un premier mort, le premier d'une longue liste, puisque c'est ça qui sature vos narines depuis votre arrivée, entre autre.

Aussi récupères-tu le lead et l'incite à te suivre, une nouvelle fois, comme si tu sentais son appréhension à laisser Yaxley - ou ce qu'il en reste - choir dans la boue. Tout ton corps lui assure qu'il n'ira pas plus loin, mais vous si. "On bouge." Bouge Bagshot, car il y en a d'autres qui nous attendent encore.
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MessageSujet: Re: engin miskunn (jonshot#2)   engin miskunn (jonshot#2) EmptyLun 20 Déc - 12:42
Le regard de Reinir a changé. Le regard de Reinir est nouveau, très ancien, il semble provenir d’un abysse que t’as jamais connu. Il y a beaucoup de rumeurs qui circulent sur Reinir, parce que le loup est un étrange spécimen et que généralement, quand on a peur, au lieu de chercher à savoir pourquoi on a peur, on entretient cette peur à grands renforts de théories fumeuses et de psychologie de comptoir. C’est pour ça que t’avais jamais réussi à vraiment te débarrasser de Reinir; que t’as jamais vraiment voulu. Peut-être que dans le fond, t’as cherché à t’attirer ce regard.

Il s’est dégagé de ta prise comme un amant réticent. Tu ramasses tes mains contre ta poitrine, le souffle court, soudain beaucoup trop conscient de ton souffle ralenti. Tu as soudain l’impression que ton cœur va s’arrêter à tout moment, que tu vas faire volte-face et qu’une ombre va te planter un pieu dans le cœur. Tu es soudain saisi par la terreur de mourir trop vite, sans même t’en rendre compte, dans un lieu où personne pourra jamais plus te retrouver. Disparaître sans laisser plus de traces que la plante que t’as oublié d’arroser avant de partir, la poche de sang laissée en plan sur le bureau d’Ulrike qui allait sûrement te passer un savon quand tu reviendrais. Si tu revenais.

"Mort, c'est mort partout, t'es mort aussi, alors arrête." Reinir t’agrippe le col, et t’es pas encore mort, malgré ce qu’il aboie. "N-non, les vampires, on est pas mort, on est juste maud—" protestes-tu en bafouillant, mais clairement, l’alpha en a un peu rien à carrer présentement du statut hémovore.
Il te lâche aussitôt et amorce les premiers pas qui vous éloigneront enfin du cadavre. Tu serres les crocs, un gémissement te râclant la gorge. "Mais putain, Reinir, fais gaffe, y’a peut-être encore des pièges!" Honnêtement, tu ne sais pas ce qu’il y a de préférable, entre faire un pas et exploser en morceaux, ou rester immobile, et reluquer les restes du brigadier (en plus de faire une cible parfaite; tu maudis ta grande taille qui te rend trop visible dans le décor).

Ta cervelle terrifiée a vite fait de peser le pour et le contre, tandis que tu trépignes sur place, lorsque tu vois Reinir s’éloigner. Tu bondis, enjambes à moitié le cadavre dans un cri suraigu et trottes jusqu’aux talons de ton compère toujours un peu remonté. Tu n’as jamais vu Reinir dans cet état, mais tu dois avouer que c’était peut-être ce dont tu avais besoin. Là où tu te serais attendu à devoir gérer une violente crise de panique slash existentielle de la part du loup, c’est lui qui gardait son sang froid, son sang bouillonnant mais encore vivant, lui. Son sang qui pue le loup, et à l’odeur duquel tu te rattaches pourtant, si fort, comme si tu serrais son cœur battant entre tes doigts fiévreux.

Bon ok, on va mettre sur le compte de la fièvre ce geste que tu as, en arrivant à sa hauteur, à lui attraper le poignet, à glisser ta main dans la sienne, le forçant à refermer ses doigts autour des tiens. "Tu crois que c’est pour ça qu’Uli est pas là? Elle est jamais pas là, d’habitude... tu crois qu’elle sait?" continues-tu de bavasser à mi-voix, comme pour te prouver par tous les moyens possibles que tu existais encore. Tu renifles, essuyant les larmes de panique qui avaient rendu le blanc de tes yeux rosé. Tu fronces les sourcils. "Et tu trouves pas ça sent le soufre? T’as vu tous les arbres qui ont cramé? Tu crois que y’avait des dragons?" Tu t’étouffes dans un silence soudain, avant de chuchoter à bout de souffle, écrasant ta carcasse contre l’épaule de Reinir. "Tu crois ils sont encore là eux aussi?"
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