BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 (seoriah #1) Of blood and gold

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Kim Seo Jun
ENEMY OF THE STATE
Kim Seo Jun
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Sur le navire, c'est l'effervescence marquée par l'adrénaline et les horreurs encore trop vives.
Tes rétines sont encore imprégnées de l'éclat vert immonde des avadas, contraste frappant sur le carmin du sang qui s'étale sur toutes les peaux ; quand tu clignes des yeux, t'en vois encore qui s'effondrent sans que personne n'y puisse plus rien. Y a cette amertume, âcre à en ronger les trippes, alors que tu penses aux hybrides que t'as vu tomber : c'est la guerre, tu sais, t'as l'habitude en un sens, mais ça veut pas dire que ça te révolte pas. Ca fait longtemps que t'as pas vécu une telle attaque, une bataille aussi ouverte - aussi organisée, avec autant de monde des deux côtés. C'est pas la première fois par contre, et c'est sans doute ce qui te permet de garder la tête au-dessus de l'eau quand d'autres se perdent dans un chaos qui t'es presque un peu familier.
Au moins Ayden et toi vous en êtes tirés, et t'as été soulagé de retrouver Hye Rin et Ciarán entiers, accompagnée de quelques membres de Manticore libérés. Tous blessés - Hye Rin aide à faire un garrot, tandis qu'un Ayden inquiet s'affaire déjà sur une jeune lycanthrope que vous pensiez jusque là disparue, salement amochée entre la malnutrition et d'anciennes blessures mal guéries qui s'ajoutent aux nouvelles. Tu perds pas de temps pour passer de l'un à l'autre pour expliquer la suite du plan - hurry and gather when Manticore roar.

Le navire s'immobilise. Vos regards se croisent, quelques têtes se hochent et les choses s'enchaînent - encore. Vous êtes prêts. Si l'Ordre a prévu de rapatrier tout le monde dans leurs quartiers, le Manticrew en a décidé autrement. Pour vous, une autre porte de sortie, ébruitée prudemment à ceux que vous comptez tirer de là, pour pas que ça remonte aux oreilles du Phénix. Même si vous vous êtes alliés pour libérer Gracefield, y a plus de confiance depuis longtemps, pas en eux. Vous avez quitté l'île, l'allaince s'arrête là.
T'agites ta baguette. C'est d'abord comme un souffle bas, où se mêlent des sons graves de flûte et de trompette, qui roule et enfle et gronde, menaçant. Le Manti-cor est sonné. On se rassemble dans un empressement fiévreux, hâte inquiète mais décidée : on se dépêche, on se soutient pour dégager vite. Surtout pas rester là, on sait jamais. Ciarán et Ayden activent leurs portauloins, tout le monde s'étire pour en toucher un coin.
L'instant d'après, vous n'êtes plus là.

L'atterrissage est rude. Ca continue à te tourner et tu secoues la tête pour chasser l'impression, essuies d'un geste vif le filet de sang qui a fini par traverser le pansement collé en hâte au dessus de ton arcade pour pas que tu sois gêné par l'écoulement. Vous avez pas le temps de vous attarder. "Those who wanna leave on their own, go now. We have a shelter, food and healers for all the others," tu lances d'une voix forte et affirmée pour te faire entendre de tous. "Hurry and chose, we have to leave again - fast," Hye Rin appuie et enchaîne. Question de survie chez vous : les opérations dangereuses récurrentes, l'habitude des haltes et des changements de lieux à répétitions a été prise depuis longtemps. On sait jamais les capacités de l'ennemi - mieux vaut être prudents et éviter d'être suivis.

Une autre effervescence, une fois arrivés. Tous ceux qui ont des connaissances en soin, magiques ou non, et quelques autres membres du manticrew vous attendent, prêts à agir rapidement pour soigner les blessés, calmer les esprits et aider à installer tout le monde rapidement.
Tu lances un regard noir à Alba qui tente de se défaire de ton bras qui la soutien avec un air furieux, alors qu'elle tient à peine debout seule, et l'accompagne jusqu'à un des lits de fortune. Swiftly, you apply a small magical impulse on a magical canal to put her to sleep - it'll be easier like this.
T'es forcé à marquer un temps d'arrêt lorsque tu te redresses pour aller aider ailleurs. Ca vacille autour de toi. Tu campes tes pieds dans le sol, les sourcils froncés, à t'enfoncer les ongles dans la paume pour faire passer - trop fort pour que la pointe perce pas la peau. C'est quoi, quelques gouttes de sang en moins, maintenant ? "Stop running everywhere and sit the fuck down Seo Jun," te lances Ciarán à quelques mètres de toi. "No time to slack off. I'm fine," tu rétorques, la voix un peu rauque d'un grognement au fond de la poitrine ou à force d'avoir parlé fort, tu sais pas et ça n'importe pas ; et tu t'éloignes pour aider ailleurs.

T'avais qu'à moitié raison, pourtant. Entêté, les sens encore troublés par l'adrénaline, tu t'obstines parce qu'il n'y a effectivement pas le temps de traîner avec autant de blessés. You're not that fine though. Les vertiges se rapprochent - et peut-être que le flou sensoriel tient aussi de ça maintenant, après tout. You did lose blood, and your magic is a bit strained, your body too.
Avant que tu réalises, tu manques de rentrer dans quelqu'un. Tu lèves les yeux, cilles, les sourcils déjà froncés se haussent en découvrant l'identité de celui qui te fait face. "Azariah?" You blank for a sec', try to think of why he's there. Tu secoues encore la tête pour chasser les points noirs qui fleurissent devant tes yeux, clignes répétitivement lorsque ça échoue. Ca aussi. Rude. Soit, tu les ignores. "The hell are you doing here?" La sensation de sa magie de rattrape, s'impose à ta perception maintenant qu'elle est si proche, et tu sais pas comment t'as fait pour la rater. L'or est pas aussi solaire que ce sont tu te souviens, même si tu l'as côtoyé que peu de temps, y a une éternité de ça. Strangely, there's something comforting and familiar to it though, that you can't really pinpoint yet. It makes you wanna stay there and lean into its warmth  and shine. That'd be nice...
Tu te rattrapes à son bras, les doigts qui encerclent l'avant bras quelques très brèves secondes avant de laisser filer. "I tripped." Tu déclames, platement mais aussi convaincu que si ça avait vraiment été le cas, alors que t'as pas fait un pas. Nuh huh. That's no dizziness. Def not your head spinning. Don't see what you mean.



Dernière édition par Kim Seo Jun le Dim 10 Oct - 2:01, édité 1 fois
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Azariah Vane
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Le message le surprend en pleine méditation. Les vibrations du téléphone contre le bois de sa table de chevet résonnent dans la quiétude de la nuit et plus longtemps encore dans le tambour surpris de sa poitrine. Le temps de quelques battements de cils pour calmer ceux de son cœur et chasser les restes de sa concentration, l'attention toujours accrochée aux lueurs de la lune qui ne l'aident pourtant en rien, et il se lève. Il avait été prévenu du temps maussade, de ses journées grises et de ses matinées recouvertes de brouillard, mais il peine encore à s'y faire, les rideaux tirés chaque matin dans l'attente du soleil brûlant de Floride. Si l'été est plus clément pour ses lumies que les quelques semaines de printemps qu'il a passé en Angleterre le soleil est encore loin d'être prêt, à quelques heures de son arrivée seule la lune lui tient compagnie, illumine ses pas à intermittence, ses lueurs un jeu de lumière sur le parquet.
Il ne peut s'empêcher de sourire lorsqu'il découvre l'auteur du message, d'y voir même un signe, Oscar si semblable à son astre dans le bleu de leur présence apaisante quoique désabusée. Le contenu du sms a tôt fait de lui retirer tout contentement et le sourire disparaît au profit d'une expression sombre et inquiète, sourcils froncés alors qu'il envoie rapidement sa confirmation.
Il n'est pas au fait des affaires de Manticore sur le sol britannique, son arrivée récente et une certaine distanciation voulue le tenant écarté des véritables discussions, cantonné à la position de liaison qu'il a accepté. Il regrette son choix parfois, quand l'anxiété le prend comme ici, l'angoisse de ne pas savoir ce qui pourrait arriver à ceux qu'il chérit, d'Oscar aux simples regards croisés sans même un sourire échangé, mais il a peur de ne pas y arriver. D'échouer de nouveau, d'être trop éparpillé pour accorder l'attention nécessaire et de voir une autre personne lui échapper. Peur de ne plus trouver sa place, celle gagnée avec les années au sein du Manticrew américain abandonnée pour la poursuite égoïste de son passée. Peur qu'elle soit perdue à jamais, impossible à retrouver, auprès d'eux comme de ceux qu'il cherche désormais.
Les marais dévorent l'absence. Toute place durement acquise au sein de sa nature est aussitôt récupérée une fois libérée, le marécage toujours à l'affût du manque d'attention pour engloutir chaque espace libre, pour combler les vides, les faire disparaître dans l'oubli. Y vivre est un travail de longue haleine, de patience et de résilience, mais aussi d'acceptation. It was already there before you and it will still be there long after you're gone. It was never yours to be. There and then gone.
Il craint que ses relations ne soient aussi impitoyables, son absence une page tournée, les liens tissés tout au long de la vie partagée au SWAMP balayés d'un revers de main, d'un coup de baguette pour désherber une espèce particulièrement envahissante et étouffante de vigne.

Aussi, son nom le surprend au cœur de la cohue, déposé là comme un rien entre les murs de la bâtisse où il a transplanné, au milieu des visages inconnus et affairés, au milieu de la foule qu'il n'aurait pas suspecté si dense.
Seo Jun. « Seo Jun-ah.»
L'apparition est inattendue, le souvenir de la Corée du Sud lointain et baigné d'une chaleur douce, filtrée au travers du film de la nostalgie. It was a sweltering summer and he is pretty sure he lost 10 pounds of sweat alone but a memorable summer, in more ways than one.
Par automatisme à la simple pensée de son voyage, son pouce retrouve le métal lisse de son anneau, glisse le long de sa courbe un instant en un lent va et vient et il note, satisfait, que les émotions se sont calmées dans ce qu'il espère être une quiétude reposée, le silence un peu trop lourd pour tout à fait le rassurer mais préférable au maelström d'émotions passées. Or at least he hopes so.
"The hell are you doing here?"  Seul sa confusion sincère empêche ses épaules de se relever en une posture embarrassée et devenue familière, l'envie de disparaître pourtant présente et l'incertitude un nouvel étau oppressant sa poitrine. Fuck, what is he doing here ? He has no idea of what transpired during the night, or of where those people are from, why they are in such a state and most of all what they expect him to do. He hasn't tried to heal anyone except himself since 2005, what the fuck did he think he would accomplish coming here ? He can't mess up one of them. He should have pretended to be asleep, hit Oscar up with a « shoot what did i miss » in a few hours and be done with it.
Les doigts se referment sur son avant-bras et il étend les siens par réflexe, mouvement miroir pour stabiliser Seo Jun qui semble plus affaibli que confus désormais. "I tripped.".
Il rirait presque du mensonge éhonté mais un coup d'œil rapide lui montre que la situation n'est pas à la plaisanterie, pas même pour lui. « Yeah, the ground is quite treacherous here. » La réponse lui vient aussi naturellement que sa bravade plate face à ses blessures et il s'assure de maintenir le contact physique alors que Seo Jun le relâche, incertain du temps qu'il tiendra maintenant l'adrénaline de la mission a priori passée. « Would you mind getting me to sit over there ? I feel a bit shaky. » Because of course he is the one who needs to sit. He feels a bit shaken though, so it's only half a placating gesture. Il rajoute un sourire un peu contrit pour adoucir sa demande, parce qu'il connait son effet et parce qu'il est sincèrement réjoui, même si surpris, de croiser un nom connu ici.
« I'm here to help », and he feels like a fraud, « I can heal – somewhat. » Et est-ce que Saturn ne l'aurait pas frappé, dix ans plus tôt, à lui dire de ranger sa modestie en carton là où le soleil ne brille jamais ?
Le ton est assuré malgré ses réservations, un soigneur hésitant jamais bon signe – and he is a leo so always the best sign thank you – et il n'a toujours pas lâché Seo Jun une fois assis à l'un des rares coins de table encore libre. « I'm gonna give you a lil' boost, alright ? A bit of energy so we can both be at our best to help around. » Peut-être qu'il s'avance trop et que Seo Jun ne rêve que d'une bonne sieste, ce qu'il mériterait vu son état, mais Azariah ne se sent pas de tenter sa chance, pas aujourd'hui, pas depuis longtemps, et l'idée ne colle pas avec les souvenirs qu'il a de lui. He was stubborn then already. So he threads carefully, trying to read the room as best as he can.
« I'll start if that's ok with you ? But I gotta warn you, it's gonna feel real good» Un mouvement de sourcils accompagne son propos, silly wiggle, et, doucement, la chaleur se répand.

Sous le glamour, il imagine l'or s'éveiller, paresseusement, endormi alors que le petit matin se fait désirer, et s'étirer à son appel. Le fin filet s'épaissit dans sa poitrine, coule le long de ses bras et active les nombreux tatouages dissimulés, tout le flux stimulé. Il s'accumule dans ses mains, les recouvre de son gant d'orfèvre et l'ouvrage peut commencer. La magie caresse la surface de la peau là où ses doigts sont posés, attend sagement l'impulsion donnée, la juste maitrise pour se répandre en une poudre dorée et démarrer la restauration.
Sous la chaleur, ses muscles se détendent et il respire, le souffle mesuré, le poids enlevé sous la sensation d'évidence. It feels right. It feels like him. And yet, why did he keep on failing them.
L'or vacille, interrompu par sa pensée et il se rabroue mentalement. Il sait pourquoi il est venu, pourquoi il ne s'est pas laissé aller au silence de la nuit malgré le vacarme de ses pensées. Pourquoi il ne peut jamais s'éloigner ou refuser. This is who he is. Who he has to be. As great or as shitty as it might be. A ray of sunshine and hope. A fucking great healer. A brilliant magizoologist with perfect hair. A brother and a son, a favorite cousin. Someone with flaws and qualities.

He still believes he is all that but sometimes he wonders if its enough.
L'or le traverse et se déverse.

« Sooo, came here to show me around again ? Oh my, how gracious of you. »
Yeah, he is still gonna joke around though, they're all standing – ish, they can take a light joke.





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Kim Seo Jun
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D'entre les vertiges et le chaos, l'or apparaît. En tout autre circonstance, l'éclat aurait tout de suite attiré ton attention. Pas là, et c'est sans doute ce qui trahit le plus ton état actuel, même s'il est vrai que tu concentres ta perception magique sur les alentours de la maison abandonnée où vous vous êtes réfugiés.
Azariah a l'air aussi surpris que tu l'es en tout cas. Ca se comprend : ça doit bien faire dix ans depuis cet été passé ensemble en Corée, dans des circonstances qui te semblent à des années lumières de celles dans lesquelles vous vous retrouvez maintenant. Ca te semble aussi lointain que si ça avait été une autre vie - ça l'est, en un sens. T'aurais jamais pensé le revoir, ni ici ni ailleurs, et tu supposes qu'il en va de même pour lui. Y a quand même quelque chose de plaisant à le retrouver, une familiarité, un tesson un peu doux, quelques bribes un peu heureuses de ce passé que tu préfèrerais autrement laisser loin derrière toi. Ces quelques semaines partagées t'avaient apporté quelque chose que tu saurais pas vraiment exprimer mais qui t'avaient laissé voir un horizon plus lumineux que celui que t'avais connu jusque là et que celui vers lequel tu cours toujours.

Ca te dit pas ce qu'il fait là. Même ta question reste sans réponse, et t'as cette impression - fondée ou non - qu'il sait peut-être pas tout à fait lui-même ce qu'il fait là. C'est plus courant qu'on peut le penser par chez vous, pour les nouveaux arrivants surtout et même après, parfois. L'incertitude. La sensation d'être perdu, de pas savoir si ce que vous faites change vraiment quelque chose - certains se demanderont peut-être encore, après les horreurs de cette nuit, si tout ça valait le coup des vies perdues - t'es sûr que oui.

Tu vacilles et te rattrapes à son bras avant de pouvoir insister sur la question, ou le coupant peut-être avant que sa réponse vienne, et sa main vient te soutenir en miroir. Si des taches noires et colorées s'obstinaient pas à danser dans la périphérie de ta vision, t'aurais sûrement rétorqué pas avoir besoin de ça mais pour une fois, la seule, t'en dis rien et te contentes de sortir un mensonge flagrant pour pas avoir à admettre que tu te sens pas le mieux du monde. Il rentre dans ton jeu pourtant, répond aussi facilement que si t'avais vraiment trébuché sur un sol inégal, et tu hoches du chef, un peu soulagé de pas avoir à rétorquer et t'obstiner dans ton mensonge pour le persuader que tout va bien. "T'so is. Be careful, almost got me."
Il te demande de l'accompagner s'asseoir, et t'es pas dupe de son manège. T'as conscience que c'est probablement plutôt toi qu'il veut faire assoir que lui qui en a besoin, même si l'effervescence inquiète et la pléthore de blessés a effectivement de quoi secouer. Sa main est toujours sous ton bras pour te soutenir, le miroir délaissé lorsque t'as détaché tes doigts du sien. You glance at his smile from the corner of your eyes - still damn cute. "Sure. Let's get you a seat," tu hoches la tête et vous rejoignez la table, trônant au centre du salon transformé en infirmerie, et où se pressent les moins blessés d'entre vous.
You won't admit it but given how your vision's still dizzy, maybe it's good that you sat.

Du coin de l'oeil, t'aperçois Hye Rin qui te suit du regard, l'air vaguement incrédule que t'acceptes de te laisser faire par le premier inconnu venu alors que tu refusais d'écouter qui que ce soit et de t'asseoir encore 5 minutes plus tôt. Elle peut pas savoir que vous vous connaissez - assez personnellement d'ailleurs.
« I'm here to help. I can heal – somewhat, » sa voix ramène ton attention sur lui, et tu clignes une fois, pour une seconde qui s'étire le temps que ton esprit embrumé relie son explication à la question que tu lui as posé un peu plus tôt. Tu te souviens pas l'avoir vu soigner qui que ce soit, humain ou créature, mais après tout tu sais pas tout de lui - à moins qu'il ait appris depuis la dernière fois. Ca te dit pas ce qu'il fait avec Manticore plus généralement : t'es impliqué de telle manière que, si c'était pas récent, tu l'aurais déjà croisé, ou au moins t'aurais déjà su qu'il est là.
« I'm gonna give you a lil' boost, alright ? A bit of energy so we can both be at our best to help around. » T'acquiesces en réponse, tes yeux toujours sur lui trahissant sûrement la curiosité que t'essayes pas de cacher mais qui devra attendre. "Shouldn't you heal those who are more injured instead?" Un coup d'oeil jeté à la ronde : les autres healers sont tous en train de s'affairer, aidés de ceux en état de le faire, et ça se presse de partout, presque au point de se bousculer parfois, la pièce pas assez large, malgré sa taille, pour tous ceux qui s'y trouvent. Tu reviens à Azariah juste avant que ça commence à te donner le tournis, les sens soudainement en proie à toutes les informations qui t'arrivent de concert et que l'adrénaline décroissante te permet plus d'aussi bien gérer. "Tho, a lil' boost does sound good before going back to help tbh. This damn night was fucking intense," tu t'accoudes à un coin libre de la table. Le soupir laisse s'échapper un peu de cette colère révoltée, mâtinée de la fatigue qui semblait qu'attendre que tu t'assoies pour commencer à te tomber dessus. T'es satisfait qu'il ait pas essayé de te convaincre que tu devrais plutôt te reposer que de retourner aider, qu'il cherche pas à t'en empêcher mais te propose juste de t'aider à te requinquer un peu - comme il est aussi rentré dans ton jeu et ton mensonge, juste avant ça. Best way to make you go his way, really.

« I gotta warn you, it's gonna feel real good. » The warning and the silly eyebrow wiggle he makes draw a chuckle out of you, a low laugh that shakes your chest a bit and light a mischievous glint in your eyes, bring a smirk to your lips. "Yeah? Bring it, Vane." Maybe you shouldn't have been so confident.

T'es intrigué - ou peut-être plutôt un peu captivé - par l'or chaud qui s'éveille et s'étire, forcit dans sa poitrine ; t'observes, ou plutôt sens avec attention comme il coule le long de ses bras, suit un tracé précis qui te rappelle les probables tatouages magiques dont t'as toujours perçu la magie mais que t'as jamais vu, cachés sous des glamours. Ses mains se posent contre tes côtes, entourent ton bras, et l'or qui se pousse contre ta magie et frôle ta peau t'arrache déjà une série de frissons. Ca vacille une seconde et, machinalement, tu cherches à soutenir et encourager le flux de soleil concentré. Azariah s'est repris, de toutes façons : la magie se déverse de ses mains sur ta peau, traverse tes tissus et s'y instille.
You let out a soft gasp. It feels damn good, all warm and weirdly right. Un autre frisson. Sa voix t'atteint, mais tu réponds pas. Tes paupières s'abaissent, tes muscles se délassent  et tu te laisses aller contre lui et ses mains. Y a quelque chose qui s'étire en toi, qui appelle à cette part de toi qui est pas humaine d'une manière pas habituelle. An instinct as old as gumihos, rumbling through your chest, that makes you want it all - just for you. Tu relèves le visage vers lui, trouves son regard - d'entre les cils, un éclat donne l'impression que tes iris prennent une teinte plus dorée en miroir de sa magie, une intensité pas là avant. Ta main a retrouvé son bras, tu sais pas quand ; tes doigt se pressent contre le tracé magique, pour mieux sentir y couler le soleil. "So this is what they're for, huh," ta voix est rauque lorsque tu chuchotes. Tu tapotes une fois sa peau, doucement, pour désigner l'invisible. "Always intrigued me."

Tu secoues un peu la tête, juste de quoi retrouver mieux le fil de tes pensées au travers de la brume dorée et repousser le sujet, que t'es pas sûr qu'il veuille aborder si tu te souviens bien de ses réserves à l'époque. "Anyway you won, this time. Really downplayed how good it actually feels, tho - traitor," you fake being offensed in an obvious way, play around to distract you from instincts and how good it feels, to distract Azariah from asking questions about how strongly you reacted to his magic. "Made me miss what you said before. Something about showing you off?" Tu te doutes que c'est pas ça, encore que ça pourrait - he's damn hot, and you did catch him saying something about you showing him something.
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Azariah Vane
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Azariah Vane
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De la multitude d'interrogations possibles ; de l'insistant « Why are you here » à sa subtile différence « Why are you here ? » au quelque peu hors de propos mais non moins important « How do you get your hair like that ? » en passant par le rassurant « Are you a trained healer ? », Seo Jun prend la voie de l'altruisme et de la question innocente qui embête plus qu'elle ne le devrait.
"Shouldn't you heal those who are more injured instead?" He should.
S'il en croit l'agitation nerveuse ambiante, la soirée a été riche en événements et en blessures qui en découlent sans surprise, les activités de Manticore rarement de la simple paperasse, et il n'a pas besoin de dépendre de Jupiter pour parier que ses dons seraient plus utiles ailleurs et remporter la mise. Il ne bouge pas pourtant, « I'm here now. », le poids d'une certitude calme qui ancre ses mots, les dépose là comme une évidence. S'il n'irait pas parler de destinée, précautionneux avec la spiritualité comme la foi, les siennes encore un peu tendre au toucher, bleuies de ses échecs et de ses doutes, il ne peut qu'apprécier le réconfort offert comme la coïncidence. Bien sûr qu'il devrait soigner quelqu'un d'autre, quelqu'un à qui il pourrait servir davantage que comme potion Revigorante de substitution, mais il a besoin, lui-même, de ce boost. De savoir que, même s'il ne s'agit que de la forme la plus basse de sa magie et d'un bien piètre succès, il peut y arriver. Commencer petit, juste pour être certain que ses lumies sont bien là, qu'il ne sera pas laissé dans le noir et l'angoisse, les doigts tétanisés et vide de magie devant un corps dont les battements affolés feraient écho aux siens. La logique est retorse cependant. Se raccrocher au hasard d'une rencontre bienheureuse pour consolider son emprise sur sa magie ne fait qu'accentuer le doute.
If he needs to check then he does not believe.
"Tho, a lil' boost does sound good before going back to help tbh. This damn night was fucking intense."
Il relève les yeux sur Seo Jun, coupable de s'être laissé distraire et incapable de ne pas s'en féliciter, avant de les baisser de nouveau vers ses mains et leur disposition, les notes absentes de sa voix parfaites pour enrober l'air préoccupé qu'il veut afficher et lui donner la saveur du vrai. « Yeah... I bet it was. I'm not exactly in the loop, I haven't been officialy appointed yet. » Because he didn't ask to be so, because he specifically asked to be left alone, for a bit.
He only needs a bit of time, not much, a breath or two for himself, to close the chapter where it all began.

Il coupe court aux digressions en annonçant les terribles effets secondaires des premières utilisations de lumies et s'amuse de la réaction de Seo Jun sans élaborer – a soft knowing smirk his only warning.
Sa magie s'éveille et, dans sa concentration - dans son appréhension, il manque la façon dont le regard de l'hybride coule avec elle le long de ses tatouages, dissimulés aux yeux des sorciers lambdas par un glamour travaillé. Elle vacille sans s'éteindre et le souffle que Seo Jun laisse s'échapper à son contact pourrait presque être le sien, le soulagement une douce chaleur proche de la caresse de sa magie. Il n'en est rien pourtant et Azariah ne peut qu'envier, quoique principalement amusé, les réactions qu'il voit se dessiner sur son visage, les traits fins qu'il redécouvre habillés d'une toute autre expression que le soulagement. He can survive being ignored, he doesn't mind the view.
Sunies feel good as fuck - almost like a good fuck to be honest and he isn't even boasting. Les premières utilisations sont les plus intenses ; la chaleur inonde le corps et délie comme délasse les muscles et tensions, le poids de Seo Jun aisé à supporter alors qu'il repose de plus en plus contre lui, les doigts écartés sur les côtes qu'il note trop dessinées. L'apaisement et l'euphorie se mêlent en une léthargie délicieuse, une légèreté sirupeuse qui colle au palais et voit les paupières s'abaisser sur un regard brumeux.
Sous le voile des cils, l'intensité soudaine ravive le souvenir d'autres frissons nés sous le jeu de ses doigts, les siens de nouveau contre sa peau, la réminiscence balayée par leur position exacte sur ce qu'il sait être le tracé de ses lumies. Interesting.

"So this is what they're for, huh, Always intrigued me." Le contact répété souligne l'évidence et Azariah retire ses mains, non sans s'assurer de la stabilité de Seo Jun, a teasing smile on his lips. « I really couldn't hide nothing from you, uh ? » Les lèvres se tournent en une moue non moins attrayante, le regret enfilé avec aisance, costume d'apparat qui ne trompe personne. « Without any mystery left, how will i keep your attention when you got all mine ? ». S'il s'amuse de ses propres paroles, ses yeux ne le contredisent pas et accordent toute leur attention à Seo Jun, concentrés sur la trace d'une blessure qu'il aurait manqué, d'un heurt persistant qui nécessiterait d'autres soins que les siens.
Il secoue un peu la tête, comme pour se débarrasser du flirt éhonté ou des effets des lumies – good luck with both, they're not going anywhere – et Azariah se demande combien de temps il va tenir avant de succomber à la somnolence qui vient en contre coup, sortirait presque sa montre pour mesurer la puissance de son obstination qu'il n'a pas oubliée.  "Anyway you won, this time. Really downplayed how good it actually feels, tho – traitor, made me miss what you said before. Something about showing you off?"
Un rire léger, bref mais franc, l'agite quelques secondes, lui-même galvanisé par l'euphorie d'une utilisation couronnée de succès, aussi bénigne soit-elle. « Couldn't have told you that I was going to get you all high now, could I ? » Le bout de la langue pointe au travers du sourire espiègle adressé, signe avant-coureur s'il en est qu'un Vane va faire honneur à son nom. « You know I'm all about putting on a show, and I have very fond memories of your thorough tutelage but before showing me off you could maybe show me around ? Direct me towards who's in charge of the healers or take me to those you know in need of quick attention ? I can treat severe injuries. »

Keeping Seo Jun close is no hardship, never was, really. The innuendos about their past are a bonus, he can keep an eye on his overactive patient and have some fun.

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Kim Seo Jun
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Kim Seo Jun
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« I'm here now. » Azariah répond lorsque tu lui demandes s'il ne devrait pas offrir ses soins à ceux qui en ont plus besoin - question sincère mais aussi tentative un peu lasse et moins revêche de pas admettre que t'atteints les limites de ton énergie. Il campe ça, il se campe là et y a un poids dans ses mots et son regard, un calme si pleinement assuré que tu ne peux rien y rétorquer. Tu soutiens juste son regard, quelque chose qui passe de l'un à l'autre, de lui à toi et inversement sans que tu saches ce que c'est.
Les taches noires s'amassent et clignotent de couleurs fantômes sur la périphérie de ta vision, et t'es forcé de ciller et de couper le contact visuel un moment. Quelques instants, le temps de te décider - tu finis par accepter le boost qu'il t'offre, et ta voix ramène à toi son attention aussi fuyante. He wouldn't take no for an answer anyway. Probably. Or he maybe would. You're still choosing to believe this, to make it easier.
Ton regard traîne encore sur lui alors qu'il te dit pas avoir été encore officiellement mis dans le coup et les affaires de Manticore - ça fait sens, ça explique que tu l'aies pas encore croisé, nulle part, et que t'aies entendu personne parler de lui. T'hésites à lui expliquer les événements de cette nuit, à lui donner quelques informations même vagues - à la place, t'hoches juste de la tête. "Later on then, maybe." Même si tu le connais un peu, même s'il est parmi vous ce soir - and even if you can still feel that sorta pull towards him - faire confiance est affaire sérieuse, et le mettre précipitamment dans la confidence peut s'avérer dangereux, pour vous comme pour lui.

T'as pas vraiment cru à son avertissement sur sa mystérieuse capacité de soin. T'as préféré lui lancer un challenge, un peu bas dans la voix, parce que quand ne le fais-tu pas ? Ca a un peu un goût de normalité au milieu de tout ça, ça te permet de te retrouver un peu toi après toutes les horreurs, alors que les cendres de la bataille rougeoient encore, sûrement. C'est une facilité, aussi. A daring but easy tease, something reminiscent of that blink of a past you shared - the heat of the summer, the sun sipping through the forest, the taste of his skin. The semi insouciance. The shreds of happiness you discovered with the tip of your fingers tracing his chest or the hidden tattoos through which sunshine starts flowing, right now.
Même si t'avais cru à son avertissement, t'aurais jamais pu prévoir à quel point ça te fait te sentir bien. L'or s'infiltre, s'immisce, et la chaleur t'inonde - tu te perds dans le soleil qui t'engouffre comme tu te laisses aller contre lui, et tu voudrais jamais en sortir. Tu voudrais que jamais ça s'arrête. Ta magie frissonne comme toi, ça te travers entier et elle s'enroule autour de l'or pour en demander plus. Ca vient éveiller des choses en toi - ancestral instincts and a want, a need even, something layered that doesn't have a single side to it.

Lorsque tu te forces à revenir un peu plus à toi, la proximité et ton poids contre lui ajoutent encore à ça. Les rauques de ta voix aussi, peut-être - une seconde, tu te demandes si des souvenirs lui reviennent aussi. Ces pensées aussi, tu te forces à les éloigner. C'est pas le moment - even if he just went back under your skin, pretty literally even.
Tes doigts se pressent sur le tracé magique invisible sur son bras, cachent leur avidité pour le soleil qui y coule sous le couvert de les désigner sans avoir à les mentionner. Si son sourire en coin attire ton attention, ta moue précède la sienne en temps et en sincérité alors que ses mains te quittent et, avec elle, le soleil et la sensation incroyable. Tu fronces un peu les sourcils, fais passer le grondement léger, lointain dans ta poitrine, pour un d'une autre sorte alors que tu t'étires et fais craquer un peu ton dos - comme si c'était rien d'autre que les restes d'un délassement trop plaisant et de la sensation de bien être, et pas du tout la frustration qui traîne dans le sillage du flux solaire disparu.

« Without any mystery left, how will i keep your attention when you got all mine ? » Tes yeux retrouvent son visage, remontent de sa bouche à ses yeux posés sur toi, une apparence pour preuve de ses dires. A slow smirk curves your lips as you hold his gaze. "Looks like you couldn't yeah. And joke's on you, i'm not good at focusing, so i guess you'll have to work twice as hard if you want to keep my attention... What a shame," you tease a little sly, before leaning a bit closer, lowering your voice as if it's a secret. "Although, you still hold plenty of mysteries i'd like to unravel. So if anyone has chances of succeeding, it's probably you, i'll give you that."
Un éclat dans l'oeil alors que tu l'observes secouer la tête, le flirt loin d'être déplaisant, encore moins non-bienvenue - tu sais que ça coule presque naturellement avec lui, envers toi en tout cas, et t'aimes te prêter au jeu.

Son agréable, Azariah rit à la manière dont t'avoues avoir raté un bout de ce qu'il a dit et ça creuse un peu plus le coin de ton sourire. « Couldn't have told you that I was going to get you all high now, could I? » Le regard est toujours sombre, entre tes cils, les pupilles plus arrondies qu'oblongues sur le mordoré. He's right on that. He did make you all high and then some - and to  add to that, now the tip of his tongue dares to make a short appearance in his smile. Fucking rude.
T'es interrompu par la suite de sa réponse, et par le rire qui coule librement et s'échappe de tes lèvres à ses évocations volontairement peu subtiles. "Very fond memories of it huh, that's good. Too bad i can't show you off yet though." You fake a pout, looking pleased nonetheless. Pourtant, tu retournes un peu en arrière, un peu intrigué. "Did you even know yourself - that you'd get me that high on it? But yeah, you got me good." Tu admets amusé, pas certain qu'il ait pu prévoir l'intensité avec laquelle tu as ressenti l'effet de sa magie - c'est autre chose que ce que les autres doivent sentir, un autre genre de sensibilité et de perception, plus intrinsèque. "T'was pretty intimate too, huh. Playing me like that in public and winning, damn, guess i'll have to get you a winner prize." you tease low and hoarsed enough for it to be a flirt - and it is one.

Tu secoues un peu la tête, revient au sérieux de la situation malgré la sensation de plénitude - mostly a bit high on sunshine. Tu te relèves, plus doucement que tu le ferais d'ordinaire, un peu précautionneux. "There isn't really a healer in charge though, but let's go see those who need help yeah. I think all the most urgent wounds where already taken care of but with what some of us have been through the past months, we'll still be of use. If they ain't busy i'll introduce you to Oscar, Ayden and the others on the way, " You stretch nicely, scratch your chest a bit lazily - not that you are being lazy, but you still feel so nice, with a little weight to your body, it's difficult not to give it a little in that. People still need you, though. They need Azariah, especially.

T'attends qu'il se lève à ta suite, t'assurant qu'il soit en état même si t'es quasi sûr que son besoin de s'asseoir, plus tôt, était surtout une excuse pour te faire t'asseoir toi. Avant de vous enfoncer entre le crew fatigué et blessé, tu te tournes vers lui pour lui glisser à voix basse. "Stay with me, yeah? Not everyone is a big fan of humans here, even less so with a war, especially when they don't know them, and with the stress of today..." You trail a little. "You're with me though." Alors méfiance, antipathie, ou quoi que ce soit, ça ira.

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Azariah Vane
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Un later aux airs de probably never plus tard et la question des événements de la nuit est délaissée à son soulagement.
S'il a l'estomac accroché – and he got first-hand proof of that, il n'est pas certain de vouloir jeter un œil à ce qui s'est tramé sous le voile d'encre de la nuit, pas tout de suite, les rumeurs et le quotidien en Grande Bretagne plus que suffisant pour lui faire craindre le pire.
C'est lâche et l'unique acte de self preservation qu'il s'autorise.

Un souffle amusé lui échappe à la réaction de Seo Jun, le flirt un jeu de va et vient qu'ils reprennent avec aisance comme s'ils s'étaient quittés il y a dix minutes au lieu de dix ans. His smile, self assured and a bit cocky, enough on the fake side to be endearing, doesn't waver when he answers that he is lucky to be twice as captivating naturally then, eyes crinkling with mirth while his mind wanders.

Mysteries, uh.

Il ne doute pas de l'attrait des lumies et de leur folklore ; légende révérée comme bobards et insultes qu'on balance pour rigoler en soirée -  « 2 galleons worth of Bullfrog toes in your tea to get your ex back, uh ? And you bought what that old hag told you ? Did you grow up at the SWAMP or what ? » - aussi connus que discrets, étrange mélange de fascination et d'incrédulité qui attise la curiosité d'érudits sorciers comme de simples rêveurs.
Il en doute encore moins pour Seo Jun, si ses souvenirs du tracé assuré de ses doigts sur sa peau se mêlent correctement à la sensation fantôme qu'ils viennent d'y laisser.
La nature de cette attraction le voit curieux cependant. Ce n'est pas une question de pouvoir ou de cupidité, il en est certain. Jamais au cours de cet été ne lui a-t-il demandé quoi que ce soit au sujet de ses tatouages. Pas une question, pas une seule requête pour une démonstration.
Ici encore, il n'a fait qu'un constat. Sans pousser. Sans demander à en voir plus. No « Is that all you can do ? ».
Tout ramener à l'hybridité serait trop simple, insultant aussi.
« 구미호 » lui avait craché le guide. Fucking pests. Esprits malins dont les rejetons étaient une aberration, une malédiction.
Des années après sa première visite en Corée, à des milliers de kilomètres de Seo Jun, qui sait, il avait osé avouer sa curiosité. La distance paraissait assez grande à l'époque pour excuser l'indiscrétion, sans rien d'autre que le souvenir de prunelles mordorées pour la nourrir ou la justifier.
Les grimoires du temple étaient plus nuancés, mythes d'équilibre et de nécessité, d'un mal comme d'un bien pour exister. Plus froids aussi, le catalogue approximatif des particularités et des dons supposés trop impersonnel pour la sensation des canines pointues qui effleuraient sa peau et le désir de satisfaction égoïste, la convoitise, qui dirigeait leurs gestes.
Peut-être que ça le dépasse, ou qu'il n'a pas à savoir. Peut-être qu'il demandera, un jour. En attendant, si sa propre curiosité ne peut être assouvie, il peut bien se pencher sur celle de Seo Jun, la question plus proche des pérégrinations de ses pensées qu'il ne peut le soupçonner.

 "Did you even know yourself - that you'd get me that high on it? But yeah, you got me good."

« I can't say I did... » et il s'interrompt un instant, la lèvre inférieure travaillée par l'émail alors qu'il considère ses propos. Il n'a jamais utilisé cette branche particulière de ses lumies sur un esprit renard, pas plus qu'il n'a eu d'informations sur la question d'autres Sunnies croisés et pourtant... Le souvenir d'une rencontre hasardeuse une nuit trop tranquille au pied de Seoraksan persiste. Des yeux dorés que même l'obscurité ne parvenait à cacher et une hospitalité offerte, juste là, un peu plus bas, de cette politesse insistante qui fait naître le malaise.
Il n'avait pas dormi, une traversée nocturne prétextée malgré l'épuisement accumulé au cours de la journée, chaque pas motivé par l'angoisse qui lui remontait le long de l'échine trempée de sueur.  
Never meet one alone, they'll take all you got, and your magic too.

Eloigné de la ville, les discours et les esprits changent, s'adaptent aux ombres sauvages qui laissent planer le doute et font fermer les volets à la nuit tombée, le sel minutieusement disposé auprès de chaque ouverture.
Il ne les prend pas à la légère les racontars et les on-dit, est familier des superstitions et de leur essence particulière, faits bercés de mythes dont l'histoire s'est diluée au fil des voix qui leur ont donné vie, et mensonges et vérités liés si étroitement qu'ils se confondent, bien conscient même, du pouvoir et du mysticisme de certains lieux et de l'inexplicable réalité qu'ils semblent tisser du néant.
Mais il oublie, parfois, que la lune succède au soleil et, qu'une fois l'astre disparu s'évanouissent aussi lumière et certitude, le sentiment inné d'invincibilité de son élément balayé par l'inconfort de la lune mélancolique.
Le superficiel abandonné, quelques affaires et sa forme humaine, qui avaient tôt fait de disparaître d'un coup de baguette, et il avait terminé à quatre pattes, le museau au sol et les oreilles aux aguets, le grondement constant dans sa poitrine seulement tu aux premières lueurs de l'aube, les buissons enfin silencieux de toute présence.
His magic took longer to come back alright. All coiled tightly within him, deeper than he had ever felt, hiding from prying hands and too compeling eyes, wary of the longing the felt, the greed.
Seo Jun hadn't felt that way, all warm and loose, his lumies happy to finally go through him, singing despite the late hour.


« But I'm sure it could have been worse. At least you didn't confess your undying love or asked for my hand in marriage. Yet. I do accept rings or any type of jewellery as a prize though. Very sparkly please.»
He's always pretty and the wink is his cherry on top, easing the conversation towards safer grounds, less riddled with secrets of their past.

Le flirt s'effile et, s'il se serait davantage appesanti sur le timbre lascif et la langueur tentante des mouvements de son premier patient dans d'autres circonstances, il ne peut que s'attarder un instant sur la bribe de peau découverte et regretter des temps plus simples où il n'aurait eu qu'à tendre la main pour en apprécier la douceur.
A la place, il hoche de la tête et se lève, feint exagérément de se tenir au dossier d'un siège avoisinant pour l'occasion – did you forget he was feeling faint ? Ha ! - et partage son attention entre Seo Jun et les environs à la recherche de l'animation tendue caractéristique des lieux où son aide serait la bienvenue. « Yeah, I can see there's more work for me. Won't be a problem. » Ajouté avec un sourire en coin, le coup de boost un simple échauffement par rapport à ce qui l'attend et ce à quoi il a été habitué.

Il le prouve d'ailleurs, de petits groupes en petits groupes, s'attèle à redonner de la couleur aux joues des rescapés – survivants ? - à défaut de pouvoir insuffler de la vie ou de l'espoir dans les regards vides qu'il croise, les yeux lointains et flous, bien hors de portée de la magie qui se répand depuis ses mains. Les plus grosses blessures déjà traitées, il se cantonne au regain d'énergie, au partage de la sienne, et à la cicatrisation des cas les plus bénins. S'amuse un instant des airs surpris quand la chair se referme sans baguette ni incantation, la sensation incomparable avec celle de la magie traditionnelle, non sans être aveugle à la méfiance qu'il engendre tout autant.
Il revient sur le sujet après un nouveau rejet de soin, peu offusqué des insultes reçu – nothing about him is filthy, his mother made sure that he never forgot to wash behind his ears, between his toes, and his bellybutton – le ton plus sérieux, plus sombre aussi malgré le sourire qu'il continue d'adresser à un adolescent bien trop jeune pour la paleur morbide qui l'habite sous le bleu des cernes et des ecchymoses, que son initial « Are you going to keep a very close guard on me ? Am I still a VVIP ?».
« How bad is it ? No details – it would be uncomfortable for the both of us » lui pour sa conscience et ses poings liés, Seo Jun pour la confidentialité des affaires de la branche européenne qu'il ne l'imagine pas briser, « but. What the fuck is going on ? »

Même s'il ne peut rien faire, même s'il le sait pertinemment, rien ne l'empêche de vouloir savoir et de se torturer avec la vérité.
He can spare a bit more of suffering.


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Kim Seo Jun
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Azariah admet que lui non plus ne s'attendait pas à ce que tu réagisses autant à sa magie, la sensation indescriptible tant elle t’a semblé incroyable. T'aurais voulu que ça s'arrête pas, jamais ; t'aurais voulu que ce soit qu'à toi, tout de cette magie qui est sienne. C'est dangereux pour ça. Dangereux parce que tu sais qu'il t'en faudrait peut pour être accro ; parce ça éveille d'anciens instincts qui te font convoiter sa magie bien plus intrinsèquement, même si son or t'a toujours plu pour commencer.
Ca attise ta curiosité, aussi. Comme c’était déjà le cas y a des années de ça, quand tout ce que tu savais de ces étranges flux magiques qui parsèment son corps était leur secret, dissimulés aux yeux du monde par des glamours intriqués. Tu t'étais refusé à lui demander quoi que ce soit, à l'époque. Tu pouvais pas. En en sachant rien, tu pouvais rien trahir à leur sujet, ni au sujet d'Azariah. Si personne ne les voyait et que t'en disais rien non plus faute d’en savoir plus, qui pour découvrir ce qu’Azariah voulait garder pour lui ? C’est pas comme s’ils pouvaient savoir que t’y percevais quelque chose, et même si on fouillait ton esprit, qui pour te reprocher de pas avoir mentionné ce sur quoi t'aurais rien à dire de plus que "i think there's something on his arms" ? Qui pour y changer quoi que ce soit, après qu’il ait quitté la Corée ?
Aujourd'hui, c'est pareil. Il est peut-être prêt à utiliser leur magie devant vous, mais les secrets ont plus que jamais leur importance. Le moment est pas venu, et vos retrouvailles tiennent d'un hasard étrange, n'apportent pas la confiance avec elles, ni de son côté ni du tien. Pas si vite en tout cas, surtout que t’oublies pas qu’il est humain, même si apparemment lié à Manticore puisqu’il est là. Peut-être un jour. Peut-être aussi qu'un jour tu demanderas mais, pour l'heure, tu préfères te contenter de la simplicité innocente de cette question, de savoir s'il s'attendait à ce que tu réagisses autant. De savoir si c'est que toi, ou pour tout le monde comme ça.

Il s'interrompt presque immédiatement, et t'es distrait par la vue de ses dents qui appuient sur sa lèvre inférieure. L'attention y traîne, s'attarde un peu - it doesn't help that the sunshine warmth made you feel a little too nice and that you have even nicer memories with him - jusqu'à les voir bouger, quelques instants plus tard, lorsqu'il reprend la parole. Tu reviens à ses yeux sans vraiment te presser, tant pis s'il a remarqué où ton regard était posé. C'est pas comme si c'était une première, qu'il savait pas déjà qu’il t’attire carrément.
Sa réponse t'arrache l'éclat d'un rire bref, amusé des risques évoqués et de cette dernière remarque qui fait écho en toi. Might be that teasing wink that got you tho. "Sounds like you probably have firsthand knowledge of that huh." T'oscilles entre flirt et amusement avec lui, même dans la situation où vous êtes, et cette touche de légèreté, cette facilité d’être avec lui te fait du bien après l'intensité des horreurs de la nuit. Tu t'y laisses un peu aller, peut-être pas tout à fait consciemment, peut-être un peu honteusement, même si t'oublies pas qu'on a besoin de vous autour. Just a few minutes. A little pause, a little rest in the madness, so you can get back to it with more energy after. "It wasn't what that sunshine magic of yours made me want, but indeed, i didn't go that far."  Tu penches légèrement la tête sur le côté, le geste et la voix encore un peu lascifs ; le mordoré encore un peu chaud, assombri par les pupilles un peu dilatées – juste parce que la pièce n'est pas si bien éclairée faut dire, aucune autre raison bien sûr. "As for your prize tho, i tend to keep sparkly stuff for me, but i'll see what i can do to try and grant your wish then."  Y a un amusement un peu malicieux dans le fond du regard, même s'il a pas vraiment les éléments pour le comprendre. A bit of a private joke, kinda, as you keep quiet about the length you go to to keep said sparkly shit to yourself, and how it's generally more about taking it for your own treasure stash.

L’interlude prend fin, oasis que tu quittes un peu à regrets déjà refoulés. Les rescapés de la nuit et l’équipe de secours ont bien trop besoin de vous pour que vous vous attardiez davantage, même si tu sais pertinemment qu’Hye Rin et Ayden te feraient encore remarquer que toi aussi t’en faisais partie et que t’avais aussi besoin de souffler – and you did, ha ! Even if you still won’t admit you were feeling very faint when you ran into Azariah.
Il se lève à ta suite, feint de se tenir à un dossier pour maintenir son équilibre lorsque tu lui lances un coup d’œil pour t’assurer qu’il va bien aussi, manège exagéré qui te fait lever les yeux au ciel même s’il te confirme ce que tu soupçonnais déjà. "Dork. Did you trip too?" You play a bit along, the irony a bit sharp and humourless, yet only about teasing back.

Tu l’enjoins à te suivre vers le lit de fortune le plus proche d’un Come on, apprécie la confiance qui émane de son sourire en coin et de sa réponse avant de s’atteler à soigner et rebooster ceux qui en ont besoin - et acceptent de se laisser faire. Si certains ne disent rien, trop out ou peut-être juste inconscients de la non-hybridité d’Azariah, nombreux sont ceux à faire preuve d’une méfiance justifiée par l’expérience. Parmi ceux qui te connaissent, nombre de regards dévient sur toi comme pour chercher une réponse, la confirmation qu’ils peuvent se laisser faire peut-être, et que tu donnes d’un signe de tête.
Tu restes près d’Azariah, parfois plus que de raison peut-être. Pour rassurer, pour écarter quelques insultes qui volent à l’encontre d’Azariah, pour aider aussi, quand tu le peux. Parce que l’essence de soleil coule à nouveau, la chaleur de son or et sa brillance trop irrésistible pour ne pas t’attirer plus près, comme pour essayer de profiter de ses effluves, de quelques bribes qui pourraient te parvenir. Y a encore ce vieil instinct qui tire en toi, qui convoite jalousement, intensément, au point que tu doives l’une ou l’autre fois le combattre et te forcer à t’éloigner un peu, en profitant une fois pour échanger quelques mots avec Hye Rin, qui a bien dû voir que t’étais trop distrait pour retenir quoi que ce soit de l’échange puisque tout ce que t’en a retenu est un we’ll talk later, alors que tes yeux avaient déjà retrouvé Azariah.
You’re tired and you tuned yourslef a lot to your gumiho instincts tonight, ok. You’re doing your best.

T'es à nouveau près de lui lorsque, après un nouveau patient qui refuse ses soins, Azariah se tourne vers toi pour t'interroger malgré tout sur ce qui vous a mené là. C'est sombre et sérieux, d'une prudence qui refuse les détails et te pousse à considérer la question. Tu prends quelques secondes pour l'observer, chercher son visage, presque calme d'apparence, même si la révolte est toujours là, à te tordre les trippes. D'une légère pression sur son coude, tu l'enjoins de te suivre, un peu à l'écart sans toutefois vous retirer de la pièce. Les rescapés n'ont pas besoin d'entendre ça maintenant, alors que l'agitation extrême commence progressivement à se poser.  
Tu te poses sur le coin d'une table, attrape une bouteille d'eau à côté de toi pour la lui proposer avant d'aborder le sujet. "War is what's going on. War, and genocide. They may not eliminate us that openly, but everything they do, every measure they take is made to get rid of us, hybrids and muggle borns, slowly but permanently." Ta voix est plus basse, de volume comme de ton lorsque tu lui réponds, les yeux droit dans les siens. Ca a le poids des évidences, l'importance crue qui taille les mots à coup de serpe.
Tu secoues la tête, une grimace aux lèvres qui vient les ourler sur l'émail d'une canine. "Whatever horror you imagine happened tonight, it was worse. It was hell. We freed people but other were killed - on every side. The worse injuries may not even be physical, for those who were trapped there." Et y a ce grondement sourd qui roule dans ta poitrine, cette colère un peu endiguée par l'épuisement mais qui est toujours présente, impossible à réprimer. "It's worse than fucking bad, Azariah. That's why we can't give up. That's why we're fighting back." En tout cas, c'est pour ça que tu le fais. Tu sais pas pourquoi tu lui dis ça, tu sais pas dans quel but, parce qu'il est déjà là, avec Manticore, à aider à soigner les blesser. Peut-être que t'as juste besoin de t'entendre dire tout ça, autant que lui peut-être, qui sait pas encore à quel point c'est l'horreur pour vous ici. Peut-être que t'as besoin de t'entendre dire ça pour pas te laisser submerger toi-même par la noirceur sans fond dont t'as eu un aperçu, ce soir. Tu déglutis, et t'as l'impression que c'est que de la bile tant ça te brûle la gorge.

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Azariah Vane
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« And so much more. » Il secoue la tête, amusé un instant de la ribambelle de souvenirs que la remarque a fait remonter, léger rayon de soleil qui s'ajoute à l'échange facile avec Seo Jun et offre un moment de répit à la lourdeur capiteuse de la soirée.
Il n'a pas à se plaindre pourtant. A peine arrivé et déjà étouffé par son inconfort qui ne cesse de croître dans l'ambiance sombre, le sentiment de malaise, poisseux et corrosif, seconde peau qui semble vouloir traverser la sienne pour se nicher au creux de ses os et faire de la sensation intrusive un nouveau squelette auquel il ne pourrait réchapper, est insidieux et pourtant il le cache du mieux qu'il peut, humble devant la lumière tue des prunelles des patients qui l'entourent.

Pour ça qu'il tait aussi la réponse instinctive, le flirt un peu plus poussé, la curiosité nourrie seulement par l'ego et la satisfaction, celle qui l'aurait fait pas si innocemment demander ce que Seo Jun pouvait bien avoir désiré alors, sa mémoire bien suffisante pour y répondre de lui-même, les intonations pourtant imbues de la moue lascive qui aurait murmuré la question.

Il se contente d'un regard qui traîne quelques secondes de trop et en dévoile plus que le lieu ne devrait le permettre, les yeux qui glissent et s'attardent sur les lèvres qu'il a souvent tenues occupées, dérangées entre deux explications sur la faune et la flore de ses demandes d'attention et de celle qu'il prodigue.

L'heure n'est pas aux images de ses autres occurrences où l'or s'est fait sombre et dévorant sous l'intensité de pupilles effilées et il délaisse ces contemplations pour l'attention urgente que le présent lui demande. L'acceptation en demi-teinte est accueillie d'un « Greedy » sans jugement si ce n'est une certaine appréciation – he knows how Seo Jun wears gold and glitters like a second skin, shimmers and salt on his lips revering soft and sensitive bronze complexion under the sun of a humid afternoon – et la mention de bijoux le rappelle au geste machinal, presque inconscient, de ses doigts sur l'anneau qui orne l'un deux.

Mouvement interrompu abruptement, soucieux des émotions qu'il doit renvoyer. La surprise de la chaleur douce et chatouilleuse de l'amusement est parsemée de stries incandescentes, l'accumulation lente mais indiscutable du désir tiraillée puis submergée par le froid récurrent de ses angoisses, vagues polaires qui ne quitte l’ornement que rarement, surtout ces derniers jours – années.
Le travail n’attend pas pourtant et les lits s’enchaînent et se ressemblent, les draps et les traits d’un blanc terne, tirés et marqués de troubles que trahissent muscles crispés et yeux dans le vide, l’éclat presque bienvenue de l’hostilité une récurrence qu’il accueille avec soulagement.
Red used to say that if you were pissed, it meant you gave enough of a shit to fight back, to live.

Seo Jun reste proche, boule d’énergie incandescente – nerves, some rage and the restlessness of leadership, something he doesn’t seem to realize is naturally his.
Brefs hochements de tête qui l’absolvent de la méfiance que son visage inconnu et définitivement humain élicite, regards secs et tranchants lorsque les réactions sont plus virulentes ; les résistants rentrent dans le rang, le réconfort d’un combat qu’ils savent pouvoir abandonner, un lâcher prise presque révéré.
Eloigné, jamais plus que de quelques mètres, ses yeux restent sur lui, leur poids impossible à ignorer sans lui être désagréable, un support, presque, qui l’oblige à garder le dos droit et l’attention fixe, force ses pensées sur la tâche devant lui et le détourne du passé dans lequel il s’enlise.

Et c’est difficile de garder le dos droit, de ne pas courber l’échine ou baisser les yeux quand Seo Jun lui répond sans s’embarrasser de ses sensibilités égocentriques.
Le ridicule s’annonce en premier, lui tourne la mâchoire, doucement, pour le dérober à la scrutation et aux accusations qu’il est le seul à lire entre les lignes.
Of course it’s fucking worse than bad, Azariah. Did you think they were waiting on you to sort out through your own bullshit ?
La dérision ensuite, dont la voix est celle des heures du creux de la nuit, celles qui poussent à disparaître dans leur obscurité et qui murmurent qu’attendre le lever du jour n’en vaut pas la peine. Moqueuse, elle demande si Seo Jun a appris son texte par cœur, s’il l’a gobé comme les autres ou s’il pense vraiment pouvoir changer quelque chose, s’il n’a pas assez vu, assez souffert, pour reléguer les beaux discours à d’autres. You were like that, once.
Et la honte revient, plus assurée. Elle contemple le bout de ses chaussures dont le cuir souple est perlé de boue et de sang, les bribes de l’horreur indescriptible vécue par d’autres un simple inconvénient qu’un coup de baguette ou de chiffon pourra venir effacer.
It’s not about him at all.
Sous le tout, l’horreur persiste. Elle le couve depuis son arrivée au Royaume-Unis, enveloppe poisseuse de sueurs froides qui l’étouffe davantage à chaque coin de rue aux posters d’enfants recherchés, à chaque grésillement de la radio qui annonce un peu plus la fin des temps, à chaque sourire qui lui tord l’estomac dans les locaux du gouvernement.

La gorge serrée, les mots se coincent entre les ombres et les émotions qu’il ravale, se vident de sens à leur contact, l’aigreur acide d’un cynisme qu’il est fatigué d’arborer venu à bout de ses espoirs il y a de ça de nombreux combats déjà perdus.
Il veut bien essayer.
Eveillé malgré l’heure tardive, presque revigoré d’un calme déterminé qui trébuche d’entre ses lèvres là où il aurait coulé avec aisance, malgré la brûlure de ses paumes et des traits noirs qui décorent son corps sous les glamours – the scarring won’t reopen, not for so little, but the stretch is there. He could have done so much more before.
But maybe he can do some now.

« I- »

La honte est encore là, certainement pas balayée pour si peu, jointe si intimement avec l’horreur et son passé, avec la peur et l’envie, qu’il n’est pas certain de la voir un jour partir, sa place plus profondément ancrée dans sa peau que la ligne pâle et noueuse de la longue cicatrice qui barre son flanc.

« I can’t do much- » No. Enough with the excuses and the self sabotage. For a bit, at least. For this much.
« I know I’m an outsider and not a dream come true as far as new recruits go – I’m human and closely watched by the government but – it comes with benefits too. »
He doesn’t risk much here, as long as he is being smart about it. It wouldn’t bode well for geopilitics if he were to disappear and he has been very vocal about how often his mom expects to hear from him.


« I’d like to help more. If they’ll let me.» And maybe Seo Jun can help with that.

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Kim Seo Jun
ENEMY OF THE STATE
Kim Seo Jun
Date d'inscription : 06/01/2021
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Crédit : self.
Âge : 30.
Occupation : fugitive ; resistence member ; hybrid fighter.
Allégeance : manticore.
Particularité : half gumiho. fox animagus. "should be better" occlumens.
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(seoriah #1) Of blood and gold Empty

"Promising. I could be curious enough to ask more about it," tu réponds d'un ton qui a définitivement glissé de l'amusement au flirt, oscillant, la voix basse et encore un peu lascive, toujours penché vers lui.

C'est dans la continuité de la conversation qui s'est poursuivie en pleins et surtout en déliés, concentrée dans les creux, ces instants qui suivent les quelques teases et remarques amusées. Dans leur ombre se traînent les regards, s'amasse ce que vous ne dites pas mais savez très bien - les souvenirs sont communs, rappelés à la surface par l'inattendu et le soudain de vos retrouvailles, sans pouvoir y échapper. Sans le vouloir, non plus. La sensation enivrante de l'or qui te parcoure un condensé de ces fois si lointaines où les dermes se fondaient, s'attiraient pourtant toujours plus près, jamais assez, malgré la moite touffeur de cet été commun.
Tu sais que le regard que tu lui as glissé, obscurci de traverser tes cils, a dû lui en rappeler d'autres. Et les yeux traînent, las et lascifs, s'attardent. Trahissent. Les lippes se pressent, oublient de se défendre contre l'assaut de l'émail - regrettent l'absence des autres, trop éloignées, trop proches pour ne pas être tenté.

Trop proche pour ne pas y repenser.
Le moment est déplacé. La touche de désir, incandescente, attisée par les cendres encore chaudes de l'adrénaline, d'une intensité qui semble presque violente quand elle se confronte avec tes entrailles glacées par le charnier des horreurs tout juste retourné.
Pourtant tes yeux s'accrochent aux siens, divulguent l'obscurité chaude des pupilles plus si effilées sans dissimuler les pensées qui débordent. T'as un peu honte de penser à ça maintenant, de le vouloir comme ça. Egoistement, comme si t'étais capable de les laisser les autres là, ou que tu voulais réduire vos retrouvailles à ça. C'est pas toi, ou peut-être trop crument, réduit aux instincts et aux besoins.

C'est d'une simplicité difficile à résister. Les mots se pressent dans ta gorge en même temps qu'ils se défilent. And you wonder if kissing him would be enough to make him give in to what looks like he wants too - breaths still mingling, lips still touching when you'd ask him to leave with you and pin you down hard. Whatever, wherever but alone.
Letting go for a little while. Unraveling in gold and sunshine.
Ca t'aurait fait du bien.

Le soupir est léger quand il quitte ta bouche, peu représentatif de l'altercation interne, et les sourcils se froncent un peu alors que tu promènes le regard à travers la salle. Worry and the never-dying embers of your anger collide again, steeling resolve in the set angle of your jaw as you push yourself up. "Let's get started." Tu lui glisses un nouveau regard, la courbe d'un sourire en coin qui tire les lèvres, sharp mais vaguement adouci par une intonation de la voix. Tu surveilles que tout va bien quand il se lève, malgré la quasi certitude que son vertige n'avait été qu'une excuse pour te faire t'assoir toi. Le voir prétendre avoir à s'appuyer sur sa chaise pour se relever t'amuses, allège un peu la tension qui peine à te quitter.

Vous passez d'un blessé à l'autre, défilé de lits, des visages de celleux que tu considères comme les tiens.
Le souvenir de ce moment restera confus, flou de la répétition malgré les détails changeant. A bit blurry, also, from your restless energy and the way part of your attention always seems to run back to Azariah and the combined, intense warmth of your memories and that sunshine magic of his, gently burning wounds and pain away.
It's gold, so gold, molten and yet so light it feels like air - and just as necessary, so maybe you're a fucking magpie-moth-dragon, Seo Jun, sometimes barely resisting the attraction as it pulls on instincts so deeply ingrained they almost feel too natural to fight them. It might also have vaguely occurred to you that he might be dangerous for you for those very reasons, but the thought doesn't linger. You've always had a reckless taste for danger, anyway.
Tu parviens tout de même à te sortir un peu de la spirale pour t'encrer davantage dans les nécessités et l'urgence du moment, aider et soutenir comme tu peux.

Sa curiosité finit par prendre le dessus, lui à se tourner vers toi pour t'interroger, sans vouloir de détails, sur la situation. Tu soutiens son regard, cherches un quelque chose dans le geai de ses yeux, sans que tu ne puisses vraiment expliquer quoi si on venait à te le demander. Ca te satisfait pourtant, et tu l'entraînes à l'écart pour trouver un coin un peu reculé où vous asseoir, où parler sans gêner avec de quoi vous désaltérer. Et tu expliques, sans parler de la nuit de traque et de traqués ni de ce qu'elle a dû être une répétition terrifiante du quotidien des prisonniers de Gracefield. Tu lui expliques, les yeux rivés dans les siens sans détours, les mots qui ne cherchent pas à épargner ; et sous les premières évidences lasses mais méthodiques, ça parle de colère et de révolte, marqué de ce qui est trop fort, trop noir et âcre pour être du dégoût ou de l'horreur parce que c'est bien au de-là ; ça gronde, dangereux, la violence roule sous la peau, et la colère encore, toujours, inextinguible sous tout le reste.


La tirade s'éteint alors qu'elle pourrait continuer longtemps, dans l'impossibilité d'en dire plus, d'expliquer spécifiquement. Dans la fatigue qui, logée dans le recoin de tes muscles, se rappelle à toi plus que d'ordinaire - plus que tu le veux, aussi, et tu la repousses plus profondément.
Tes yeux sont encore sur lui, cherchent cette fois les réactions qu'a pu éveiller ton bref discours, comme si ça suffirait à t'aider à deviner ses pensées ou son ressenti.

Il hésite. Trébuche sur une incertitude qui ne te semble pas juste, venant de lui. Se rétablit dans une sorte de calme apparent lorsqu'il reprend et reformule. T'aurais pensé qu'il s'apprêtait à te dire à demi-mots qu'il ne pouvait pas s'impliquer, une prise de distance avec vous peut-être faute de pouvoir, ou de toute autre raison. And you stare a bit, as warmth timidly blooms in your chest. C'est l'opposé. Une main tendue comme lorsqu'il t'a rattrapé alors que tu trébuchais ; comme il t'a soutenu le temps de rassembler tes forces, juste un peu plus tôt.
"I'd like that," tu réponds, les yeux dans les siens. Et c'est un peu égoïste, encore, de parler de ce que t'apprécierait avant les nécessités, la réponse venue trop vite dans le temps de silence pour ne pas la glisser malgré tout, mais c'est franc, une vérité qui s'impose elle-même.

"There's always some people who don't think that humans should be part of us but some are already, and i believe most of the Manticrew could easily be convinced," tu offres, comme si tout pouvait se résumer à ça. C'est un peu le cas : son humanité joue effectivement en sa défaveur auprès de vous, qui avez trop vu qu'on ne peut faire confiance aux humains. C'est aussi plus complexe que ça, l'acceptation au sein de Manticore plus surveillée ici qu'ailleurs, la faute aux circonstances et aux risques élevés - vous pouvez pas vous permettre d'admettre un loup déguisé d'une toison, aussi dissonante que soit la comparaison. "You did help out a lot tonight, if that doesn't make you a good recruit i don't know what does. We'll make sure they remember that." C'est résolu, la détermination d'un calme assuré. Avec le temps et ton implication dans la vie de Manticore et de missions généralement plus dangereuses que moins, t'as gagné une certaine influence parmi les tiens. On te suit pas aveuglement - ce serait trop risqué, loin de votre essence - mais tes positions ont un poids qu'on ne peut nier.

Si tu comptes appuyer sa proposition, t'as besoin de plus d'éléments. De garder la tête froide, aussi, sans te laisser aller à sa chaleur près de toi. Le mordoré des yeux est encore teinté de sérieux lorsque tu continues. "I need to ask though : who asked you to come? Y'must have someone's trust in here if you've been informed for tonight." Qui que ce soit, tu lea connais sûrement et iel doit être assez proche d'Azariah pour connaître son étonnante magie de soin et lui faire assez confiance pour l'avoir contacté. Surtout, être deux à parler en sa faveur ne pourra qu'aider. "And most importantly - why are you being watched?" Parce que la mention n'est pas passé à la trappe, l'attention retenue, alerte. T'aurais pas demandé s'il voulait pas vous rejoindre, la question personnelle et le cas trop courant sous la dictature, mais c'est trop important dans la situation de Manticore pour vous permettre de faire de l'information une zone d'ombre.

Tu cherches son visage, l'habitude de guetter les détails dans les réactions naturelles, et c'est dans cette attention alerte que tu la sens finalement. La vague sensation de brûlure qui irrite le flux de sa magie, de ses canaux magiques le long de ses bras, dans le creux de ses paumes, plus loin comme si l'utilisation répétée de la magie solaire les avait mis à vif. You squint a hint, wondering if you'd know how to soothe that, magic-perception scanning the path, your eyes in their wake.  


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