BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 (freylon #5) the distance in your eyes

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Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
Date d'inscription : 12/07/2019
Messages : 1250
Crédit : avatars freedom fries, ultraviolences, desastredesastres <3 | gif profil poupoune | gifs sign bé, Jool, tehtariks
Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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the distance in your eyes


La dernière chose que tu te souvenais avoir vue était cet éclair émeraude, qui avait fendu l’air sans crier gare. Ensuite, tout n’était devenu qu'obscurité. Point de lumière blanche à l’autre extrémité du tunnel. Rien que le vide, le silence, le néant. Du moins durant les quelques heures qui suivirent cet Avada Kedavra manqué. Tu t’imaginais déjà devoir essuyer les plaisanteries graveleuses de Rodolphus qui prendrait un malin plaisir à te surnommer le Survivant ou l'Élu, aussi longtemps que cela pourrait bien l’amuser. Lorsque une affreuse douleur au flanc droit était venue te libérer de ta perte de connaissance, le petit personnel de Sainte-Mangouste s’était empressé de t’expliquer ce qu’il venait de t’arriver avant de t’administrer une potion anti-douleur, qui te replongea immédiatement dans un profond sommeil. Ce n’est que quelques heures plus tard que tu te réveillas enfin, l’esprit plus apte à la réflexion. Tu peinais encore à comprendre comment on pouvait lancer un Avada Kedavra sans avoir l’intention de donner la mort, mais puisqu’il semblait que ce simple fait venait de te sauver la mise, tu t’en contenterais sans plus de cérémonie. D’ailleurs, tes préoccupations divergeaient déjà dans de nouvelles directions. “Etes-vous vraiment certain que la personne qui m’a emmené ici n’a pas déposé ma baguette magique quelque part ?” La question n’était pas de savoir ce que tu aurais bien pu en faire depuis ton lit d’hôpital. Ta baguette était comme le prolongement naturel de ton bras droit, tu éprouvais une sorte de besoin vital de la sentir à tes côtés. “Navré, monsieur Travers, mais les seules affaires personnelles que monsieur Burke nous a laissées sont votre cape ainsi que la chevalière de l'Élite." Si l’on prenait en compte le fait qu’il était pratiquement impossible de retirer ladite bague, on pouvait tout à fait conclure que Dante Burke n’avait rien ramené du tout en dehors de ton corps inconscient. Mais loin de toi l’idée de patienter bien sagement en attendant de retrouver ta baguette. “Faut-il que je fasse construire une aile au nom de Travers dans cet hôpital pour avoir de la nourriture décente ? Enfin, regardez donc ce qu’on vient de me servir, on dirait du ragoût de troll. Même ma mère cuisine mieux que ça.” Promettant qu’il allait “voir ce qu’il pouvait faire”, le médicomage s’empressa de détaler avant que tu ne lui fasses part du reste de tes doléances. Maintenant que tu venais de frôler la mort, tu comptais bien profiter un peu mieux de ces moments de vie si précieux qu’il te restait encore. Et ce n’était pas en mangeant des immondices que tu pourrais apprécier les petits plaisirs simples.

Bien vite, tu commenças à trouver le temps long, prisonnier de l’austérité de ces murs stériles. Tu te serais bien levé pour aller tourmenter quelques pauvres hères dans le couloir, mais on t’avait fortement déconseillé de trop te mouvoir. Bien que tu aies toujours prétexté préférer la solitude à la présence d’autres âmes bruyantes, tu savais en ton for intérieur que rien ne valait mieux qu’un peu de compagnie pour t’éviter de te retrouver seul face à ta conscience. Ravagé par les traumatismes et les souvenirs indélébiles d’Azkaban marqués au fer, ton esprit se complaisait à errer sournoisement dans les recoins les plus sombres de ton encéphale. Tu étais tiraillé entre l’adoration et la haine de cette fâcheuse tendance qui te poussait à cogiter, à ressasser, à déformer la réalité pour mieux torturer ton âme en peine. Ca te bouffait les entrailles de réaliser que Jarod avait vu juste, que cette obsession malsaine te hantait depuis ta plus tendre enfance. Ce n’est pas par pessimisme que tu refusais de croire que l’on puisse faire quoi que ce soit pour arranger les choses. Mais bien parce que tu avais peur. Peur de ne plus être le même, d’éprouver un manque face à l'atténuation éventuelle de ce mécanisme d’autoflagellation.

Ton processus d’introspection s’arrêta brusquement alors que le médicomage refit brièvement surface pour t’annoncer la visite de ton épouse. Freya Abbott. L’agent double qui n’avait pas jugé nécessaire de prendre ton nom. Le seul être humain auquel tu pourrais tout pardonner. Absolument tout. Y compris son crime de haute trahison, ainsi que le piège tendu il y a peu. Depuis cette soirée estivale, durant laquelle elle t’avait attiré dans une rencontre surprise avec Jarod, vous n’aviez pas véritablement eu l’occasion de parler longuement, trop occupés que vous étiez par vos obligations respectives. Tu redoutais ce moment où une fois entrée dans la chambre pour s’enquérir de ton état, Freya finirait par aborder le sujet des Battues. Nul doute qu’à cette heure-ci, ses contacts de l’Ordre avait dû l’informer de ce qui s’était produit sur l’île de Gracefield. Nul doute que l’horreur de ces jeux macabres la mettrait hors d’elle. Mais si tu voulais qu’elle t’aide à identifier celui qui avait eu l’audace de te lancer ce fichu sortilège de mort, il faudrait certainement que tu ailles dans son sens. Dès lors que Freya franchit la porte, tes pupilles se posèrent sur sa silhouette, sans plus s’en détourner. “J’espère que cela ne va pas devenir une habitude de se retrouver à Sainte-Mangouste.” Tes lèvres s’étirèrent en un mince sourire, pour mieux masquer ton appréhension quant à l'issue de cette conversation. Ce que tu espérais plus encore, c’est que cette rencontre ne se finisse pas comme la dernière.

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Freya Abbott
PHOENIX SYMPATHISER
Freya Abbott
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Crédit : dovakhiin (avatar), old money (signature), poupoune (gif 1) .serendipity (gifs signature + gif 2 du profil) charles beaudelaire (textes signature)
Âge : ta quarantaine passée (24.12.1966), tu vois se profiler les premières rides et observe avec mélancolie le temps qui passe et marque ton corps.
Occupation : tu exerces le métier de maître-chercheur au département des mystères, en tout cas officiellement. tu es aussi agent double pour le compte de l'ordre du phoenix de façon plus officieuse.
Allégeance : order of the phoenix.
Particularité : occlumancie complexe, maître.
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THE DISTANCE IN YOUR EYES

aout 2007 w/ @MARLON TRAVERS
Tu te rappelles, les jolies histoires ? Celles qu'on répète aux jeunes filles, pour qu'elles restent sages. Celles qui te disent que la princesse est une héroïne et que le grand méchant loup, restera à jamais le vilain. Celles qui te disent que l'Amour prend une majuscule, car il fait de ta vie un rêve éveillé, celui qui te permet de vivre heureux, et d'avoir beaucoup d'enfants. Car après tout, c'est ça la vie. Ces histoires, te font croire que l'amour n'est que rire et bonheur. Ces histoires, te font croire que le prince charmant tuera le grand méchant loup, et te sauvera toi, la demoiselle en détresse (et surtout en mal d'amour). Aujourd'hui, ces histoires te font doucement rire, car malgré ce qu'on veut nous faire croire, elles resteront à jamais enfermées dans leurs putains de contes de fées. La réalité est tout autre. L'amour, c’est aussi (et surtout) le doute, la remise en question constante. Également la peur. Comme celle qui te traverse le cœur quand tu apprends que Marlon est hospitalisé. Puis la colère. Celle qui te consume comme le feu qui dévore une feuille de parchemin, quand tu en apprends la raison. C'est ainsi d'un pas rapide qui s'accorde au battement de ton cœur rythmé par ta colère, que tu traverses les longs halls de Sainte-Mangouste. Tu détestes cet endroit. Ici on soigne, on rafistole, on arrange. Mais tu as le sentiment que ces murs t'ont pris bien plus de choses qu'ils ne t'en ont rendu. Il y a eu ton enfant. Votre enfant bien sûr. Espoir à jamais éteint, d'un désir de maternité qui ne cessera jamais de te ronger. On dit souvent qu'il vaut mieux avoir des remords que des regrets, or tu sais que tu regretteras toujours de ne jamais avoir donné la vie. Pour toi, Sainte-Mangouste c'est aussi Jonah. Ton jeune prodige de frère y a tracé sa voie, rapide comme une étoile filante, porté par son idéalisme, avant de chuter lourdement. D'espoir de la nation, il en est devenu le paria. Alors qu'elle se vante d'arranger tous les maux, Sainte-Mangouste t'en a causé bien plus, et c'est la boule au ventre que tu pousses la porte de la chambre qu'occupe ton époux.

Époux. Tu peines encore à réaliser la portée de cet engagement. Les mots sont des armes, et ceux qui ont composé vos vœux sont forts aiguisés. Il le faut bien, tant vos adversaires sont redoutables. Pour le meilleur et pour le pire, dit-on, sans vraiment en saisir le sens. Mais aujourd'hui, le pire est à venir. À l'image des horreurs perpétrées par le camp Voldemort, dont tu as eu connaissance. Vous vous êtes promis de ne pas laisser les actes portés par vos convictions détruire votre histoire. Pourtant, ces camps de l'horreur ne t'inspirent que le dégout, la colère et l'incompréhension. Comment peut-on décemment tolérer cela ? Comment peut-on participer à cela ? Tu ne comprends pas, tu en es incapable. Trop naïve, trop idéaliste, trop empathique. Impossible. Pourtant, Marlon est là, blessé après avoir risqué sa vie pour défendre la plus monstrueuse des vérités. Et bien entendu, cela te fait douter. De toi, de lui, de vous. Comment tolérer l'horreur absolue ? Par amour ? Est-ce suffisant ? Tout autant de questions qui te taraudent alors que tu pénètres la chambre.

Le voir ainsi, allongé te rappelle brusquement à quel point la guerre peut vous séparer, et à quel point ce qui vous lie est fragile, si bien qu'un simple sortilège pourrait le briser. L'issue de vos vœux semble alors prendre tout son sens : Jusqu'à ce que la mort vous sépare. Finalement, ne mieux vaut-il pas la mort que la haine ? La question mérite d'être posée. Mais pas ici, ou en tout cas maintenant. Tu t'approches, la boule au ventre. Être tiraillée, tu as l'habitude. Mais là, c’est différent. Et alors qu'un mince sourire se dessine sur ses lèvres dans une (vaine) tentative d'adoucir l'atmosphère, tu mets les pieds dans le plat. La subtilité n'a jamais été ton fort. Et des secrets, tu en gardes bien trop pour ne pas extérioriser tes sentiments. « J'ai autant envie de t'embrasser que de te poignarder actuellement. » Tu te plantes un instant face à lui, tentant de lire dans ses yeux les réponses que tu ne veux entendre de sa bouche, avant de soupirer, lasse. Tu t'assoies sur le lit, à côté de lui. D'un coup de baguette magique, tu insonorises la pièce. Triste écho à ce qu'avait fait Marlon dans ce même endroit, quelques mois plus tôt, alors qu'explosaient tes secrets. « Premièrement, j'espère ne plus jamais me retrouver dans cette situation, où je ne sais pas si tu es vivant on non. Plus jamais. » Tu insistes sur ces mots, bien qu'ils soient utopiques en ces périodes troublées, d'autant plus vu vos positions actives au sein du gouvernement et de l'ordre. « Deuxièmement, j'ai besoin d'entendre ta version de l'histoire. De comprendre comment justifier cette horreur. Car là, actuellement, j'ai envie de vomir rien que d'en imaginer les raisons. » Tes yeux sont plantés dans les siens. Avides de vérité. Si dure soit-elle.

- fiche sur base des codes ls de s&m // crédit image (fchunting-blog) -


Dernière édition par Freya Abbott le Mar 14 Sep - 11:29, édité 1 fois
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Marlon Travers
DEATH EATER
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Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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the distance in your eyes


Pour le meilleur et pour le pire, c’est bien ce que l’on disait. Mais avec toi, il semblerait que ce soit toujours pour le pire, hélas. Qu’importe qu’il s’agisse de ton premier ou de ton second mariage. Tel le serviteur du chaos et de la désolation, tu semais les malheurs dans ton sillage. Et pourtant, derrière le monstre se terre encore un homme. Un époux, que le visage défait par l’inquiétude de sa femme, ne laisse pas indifférent. “Si je peux t’aider à choisir, j’ai déjà été poignardé une fois aujourd’hui. Alors je prendrais plutôt la seconde option.” Réponse impudente mais dénuée de toute forme de sarcasme. Étonnamment, tu choisis de ne pas t’offusquer du ton employé. Tu t’étais attendu à ce qu’elle réagisse de la sorte, voire même pire. Alors qu’elle reprend la parole, tu décèles de l’inquiétude dans sa voix. Et bien qu’elle t’ait à maintes reprises avoué à quel point elle t’aimait, au fond de toi, tu douterais toujours de la force de ses sentiments pour le monstre que tu étais. Alors c’était dans ces instants-là, où l’agent-double ne parvenait plus à masquer la profondeur de ses émotions, que tu comprenais que tout ceci était bien réel. Que Freya ne jouait pas la comédie. Qu’elle se souciait véritablement de ce qu’il pouvait t’arriver. Instinctivement, tu viens enserrer sa main dans la tienne. Comme un réflexe protecteur, que tu n’avais jamais eu envers quiconque d’autre. “Moi non plus je ne souhaite pas que tu te retrouves une nouvelle fois dans cette situation. Mais il faut bien reconnaître que je n’ai pas le métier le plus sûr du Ministère.” Sans oublier tes responsabilités de mangemort, que tu sembles omettre sciemment d’évoquer. “Mais je ne compte pas me reconvertir dans les archives pour aller parler de la pluie et du beau temps avec Lucius Malfoy. On savait que cela arriverait tôt ou tard, qu’il faudrait vivre avec cette peur au ventre quand l’autre rentre tard à la maison ou qu’il finit à Sainte-Mangouste. C’est un fait douloureux mais que je continuerai d’accepter car je ne renoncerai ni à mes convictions ni à ma vie avec toi.” On ne pouvait faire plus limpide. Quoiqu’il arrive, tu te promettais de te raccrocher aux deux seules choses qui comptaient à tes yeux. Aveuglé par tes sentiments pour Freya et ton fanatisme, tu ne réalisais pas qu’il s’agissait là d’une voie bien dangereuse, pour ne pas dire sans issue. Tu voulais tout, et tu étais justement prêt à tout pour l’obtenir.

Le moment tant redouté ne se fait pas attendre plus longtemps. Freya ne parvient plus à retenir l’horreur que lui inspirent les Battues. Cette même horreur que tu entretiens, à laquelle tu participes volontairement. L’inquiétude a quitté sa voix, pour être remplacée par un mélange de dégoût et d’incompréhension. Elle se demande probablement comment l’homme auquel elle est liée peut cautionner une telle barbarie. “Tu veux savoir ce que je faisais sur l’île de Gracefield. Bien.” Ignorant la douleur de la blessure qui te déchire le flanc, tu te redresses dans ton lit. Comme pour gagner un peu plus de contenance et de hauteur. Ta main tient toujours fermement celle de Freya, tu ne peux te résoudre à rompre le contact, car une partie de toi-même redoute encore et toujours que ce soit le dernier. “Je ne suis pas certain que tu trouves ma version plus louable que ce que tu t’étais imaginé, ou que ce que l’on a bien pu te raconter. Mais je suppose que je te dois bien la vérité. J’avais rendez-vous avec Ezekiel Zabini. Peu de temps après notre mariage, j’ai conclu un accord avec lui. Il était censé me communiquer des informations sur Louis, que je lui ai demandé d’espionner à l’aide des ondes cristal de la BCBC. Mais nous avons à peine eu le temps d’échanger des politesses. Un groupe de l’Ordre a surgi devant son bureau et c’est ainsi que tout a commencé.” Tu t’étais toujours targué de n’avoir jamais menti à Freya, et ce ne serait certainement pas aujourd’hui que tu commencerais. Qu’importe si la vérité ne faisait que ternir encore un peu plus ton image. Tu savais pertinemment que Freya aurait donné sa vie pour sauver celle de son frère ou de sa sœur. Ce qui n’était absolument pas ton cas. Tu te souviens à quel point elle avait été dévastée alors que tu lui avais révélé la vérité sans ménagement à propos de l’hybridité de Jonah. Alors elle n’approuverait certainement pas tes intentions à l’égard de Louis, mais cela valait toujours mieux que d’être chasseur à Gracefield. “Je me doute bien que tu ne comprendras pas que je puisse vouloir nuire à mon frère de la sorte, mais sache que je n’étais pas là-bas pour chasser et tuer les ennemis du gouvernement.” Tu le faisais déjà suffisamment souvent dans le cadre de tes missions pour le compte du Lord. Tu ne mens pas à ton épouse, mais tu passes néanmoins sous silence les soirées dans ta loge à observer le spectacle. Tu avais été un habitué de Gracefield, pour tuer le temps, pour ne pas être confronté à ta solitude dans ce grand manoir vide, pour oublier que tu avais abandonné Freya sur un lit d’hôpital.

Jusqu’ici, tu étais demeuré étonnamment calme et coopératif, répondant aux questions de ton épouse, sans même user de piques ou de reproches. Parce que tu avais anticipé sa réaction, parce que tu tentais de faire des efforts depuis votre entrevue avec Jarod. Mais surtout, parce que ton courroux était déjà bien loin de ces quatre murs insonorisés. “Je suppose que celui qui m’a lancé son poignard devait être un cracmol ou un moldu, si tant est que l’Ordre en ait dans ses rangs. Mais pour ce qui est de l’Avada Kedavra et de ma baguette, j’ignore encore à qui je dois m’adresser.” Les mots, choisis avec grande précision, ne laissaient aucun doute quant à tes intentions. Tu retrouverais les coupables, et leur ferais payer le prix cher.


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aout 2007 w/ @MARLON TRAVERS
Il a raison Marlon, même si comme toutes les vérités, celle-ci est difficile à admettre. Si tu avais voulu un mari dévoué, le genre que l'on voit dans les séries débiles dont les moldus raffolent, celui qui passe la porte après une journée de boulot ordinaire en disant des phrases comme « Comment va ma petite femme ? », Marlon n'était clairement pas le bon casting. Dans un sens, c'était assez vrai dans l'autre sens. Tu étais loin de l'épouse dévouée qui prépare de bons petits plats et soutient son mari. Plus robe de soirée que tablier, eu surtout plus rébellion que prosternation. Le danger, l'inquiétude et d'une certaine manière, le mensonge faisait partie de votre quotidien. Au même titre que les gestes tendres et les parties de jambes en l'air endiablées. Ne renoncer ni à vos convictions, ni à votre relation. Tel était le dangereux jeu auquel vous vous adonniez. Avec toute la conviction que tu pouvais sentir dans les mots de Marlon. D'un naturel discret, peu bavard, il était rare qu'il dise à voix haute ce que ses yeux hurlaient. Tu serrais davantage sa main, réponse silencieuse mais limpide à ses mots. Cette promesse vous conduirait à la mort, ou pire. Vous le saviez tous les deux. Mais qu'importe. Il n'y a plus fous que deux amants maudits, et vous en étiez les parfaits exemples. Il eu un instant de silence, de communion. Puis Marlon repris la parole, cette fois pour rentrer dans le vif du sujet.

Tu savais ce qui se tramait sur l'île des horreurs, tu avais lu les rapports. Ils t'avaient donné la nausée. Mais tu voulais l'entendre de sa bouche. Comprendre. Pour essayer d'accepter. À mesure que les mots du death eater dessinent la scène, tu fermes les yeux. Tentant de mettre des visages sur les noms, tentant de mettre des sentiments sur ce qu'il décrivait comme des crimes. Tentant de comprendre, d'accepter. Mais voilà, une fois encore, vos différences te sautent à la figure. Alors que ces jeux de l'horreur te donnent des hauts-le-coeur, Marlon ne semble avoir nul autre sentiment que la colère, la haine. La folie ? Surement. Tu restes un moment silencieuse, comme si tu voulais digérer les paroles de ton époux. Sans t'en rendre compte, tu avais enlevé ta main de la sienne, sans vraiment te souvenir où était-ce dans le récit. « J'en ai vu des horreurs, au sein du département des mystères ou bien pendant les batailles que j'ai pu livrer. Mais ces battues, ces jeux de l'horreur ... Je ... Je n'arrive pas à comprendre. Comment peut-on en arriver là ? Infliger de telles choses à des êtres humains. » Bien entendu, tu aurais aimé que Marlon ne soit pas blessé dans l'attaque, mais tu soutenais les actions de l'Ordre, et leur volonté de libérer les prisonniers de cette île maudite.  « Que tu veuilles nuire à ton frère, très honnêtement je m'en fous. Que tu veuilles te venger, je peux le comprendre même si tu te doutes bien que je ne t'y aiderais pas. Que tu soutiennes ces horreurs, j'ai plus de mal à l'accepter. » Tu savais dans quoi tu t'engageais Freya, tu sais quelles sont les conséquences de ton pacte avec le diable. Pourtant, alors que cette cruelle vérité te saute à la gorge, tu réalises à quel point tout vous oppose. Sauf vos sentiments. « Je t'aime Marlon. Je sais que tu crois en ta cause, comme je pourrais mourir comme la mienne. Mais ces "jeux", comment peux-tu tolérer cela ? »

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L’atmosphère se charge d’une énergie que certains redouteraient, mais qui toi, te galvanise. Les conflits, les drames et les combats nourissent le Marlon dominant, que tu incarnes dans les pires moments. Parce qu’il est plus simple de se livrer corps et à âme à la perfidie et la cruauté, plutôt que de laisser l’amour et l’affection perler dans ses actes et ses paroles. Il était utopique, naïf même, de croire que Freya s’arrêterait là, qu’elle ne chercherait pas à creuser un peu plus sous la surface. Ton épouse était une femme opiniâtre, déterminée, loin de l’image de la douce chercheuse qu’elle se donnait. Et c’était aussi pour son tempérament que tu l’estimais, que tu te délectais de vos conversations. Mais il était des sujets qui vous diviseraient pour toujours et à jamais. Il ne serait possible de trouver le moindre terrain d’entente lorsqu’il s’agissait de vos allégeances respectives. La Freya qui brandissait la bienpensance tel un étendard de guerre te fatiguait, t’irritait, pire, elle t’insupportait. Bon sang, elle n’avait plus cinq ans ! Quand se rendrait-elle compte que les guerres produisaient toujours des dommages collatéraux ? L’Ordre n’était pas non plus en reste de ce côté-là. Mais évidemment, pour les gens de son espèce, vous seriez toujours les méchants de l’histoire. Il n’y avait aucune remise en question à l’ordre du jour. “Crois-moi, il existe des endroits bien pires que celui-là. J’en connais un que tes amis de l’Ordre et autres bons à rien d’aurors affectionnaient tout particulièrement il y a encore quelques années. Tu n’as été ni à Azkaban, ni à Gracefield. Tu ne peux pas comprendre.” Le ton se veut moralisateur, il frôle dangereusement le sarcasme, cette arme dont tu uses sans relâche. Alors que tu sens la main de Freya quitter la tienne, un sentiment sombre et profond à la fois, semble s’éveiller dans tes entrailles. Tu ne saurais mettre des mots sur ce que tu ressens, mais cette perte de contact te fait entrevoir le pire. Freya s’éloigne, elle t’échappe. Et tes émotions glissent subrepticement en dehors des frontières de ton contrôle. “Qu’aurais-tu voulu que je fasse ? Que j’aille voir le Lord pour lui dire “j’en ai plein le chaudron de ce qu’il se passe à Gracefield, arrêtez tout” ? Il a beau m’avoir donné cette chevalière de l'Élite, je doute fort qu’il en ait quelque chose à faire de mon point de vue. Je le trahis déjà suffisamment en étant avec toi, alors je ne risque pas de me faire l’avocat de ses ennemis.” Un mélange de colère et d’incompréhension se lit sur ton visage. Tu sais pertinemment qu’elle est ta place par rapport à Lord Voldemort. Tout le monde savait qu’il était le maître ultime. Alors comment Freya pouvait-elle s’imaginer un seul instant que tu t’insurges contre les Battues ? Et quand bien même le Seigneur des Ténèbres aurait mis à disposition de ses fidèles un cahier de doléances, tu ne te serais pas précipité pour représenter la cause des hybrides. Tu n’en avais que faire de la vie de ces êtres, dont tu n’aurais pas même voulu pour récurer ton chaudron. Ce qui te mettait hors de toi, c'était surtout le fait que Freya semble tomber des nues devant ta réaction. Elle avait toujours su qui tu étais, contrairement à elle, tu n’avais jamais joué la comédie. Elle savait qui elle allait épouser pour le meilleur et surtout pour le pire. Tu avais frôlé la mort et tout ce qui semblait l’inquiétait était le sort que le gouvernement réservait aux hybrides. “Ravi d’entendre que tu m’aimes. Par contre, le simple fait que tu refuses de m’aider à identifier ceux qui ont tenté de me tuer, en dit sufisamment long sur tes priorités.” Les mots sont durs, acerbes. Mais le regard est fuyant, tu ne peux te résoudre à poser tes yeux empreints de déception et d’amertume sur ton épouse. Sans crier gare, tu passes les jambes par-dessus le lit, du côté opposé à Freya. La douleur au flanc est encore présente lorsque tu te lèves, mais tu as déjà connu pire. Tu ne supportes pas de rester cloué à ce lit sans rien faire, alors que des criminels errent dans la nature avec ta baguette magique. “Qu’importe, à l’heure qu’il est, Marsh a déjà dû retrouver la trace des coupables. Je vais demander à signer une décharge pour qu’on me laisse sortir ce soir. Et je trouverai certainement un collègue du département des mystères suffisamment coopératif pour me prêter une baguette abandonnée par son propriétaire.” Puisqu’il était clair que tu ne pouvais compter sur ta propre épouse dans cette affaire, il ne fallait pas qu’elle s’attende à ce que tu effectues sagement ta convalescence à la maison.  


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Freya Abbott
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Freya Abbott
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Âge : ta quarantaine passée (24.12.1966), tu vois se profiler les premières rides et observe avec mélancolie le temps qui passe et marque ton corps.
Occupation : tu exerces le métier de maître-chercheur au département des mystères, en tout cas officiellement. tu es aussi agent double pour le compte de l'ordre du phoenix de façon plus officieuse.
Allégeance : order of the phoenix.
Particularité : occlumancie complexe, maître.
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THE DISTANCE IN YOUR EYES

aout 2007 w/ @MARLON TRAVERS
Tu as l'impression de voir le ciel s'assombrir, comme pour porter un noir présage et accompagner les mauvaises énergies qui petit à petit viennent emplir la pièce. Et creuser la distance entre vous. C'est fou comme cette chambre d'hôpital a le don de vous éloigner. Tu ne peux t'empêcher de penser que si tu avais pu porter votre enfant, ce lieu aurait été témoin de votre joie la plus sincère, et des plus belles des promesses. Malheureusement, il ne reste plus que colère et incompréhension. Au fond, tu espères un jour que Marlon prendra conscience de ses actes, de la monstruosité de son lord qu'il vénère tant. Tu savais dans quoi tu t'engageais au moment même où ton premier je t'aime s'est échappé de tes lèvres, et pourtant, tu gardais cet espoir quelque part enfoui au fond de toi. Néanmoins, à mesure que les flammes s'allumaient dans les yeux de Marlon, tu vois cet espoir se consumer. Dévoré par sa haine, par sa colère et par la force de ses convictions. Comment lui en vouloir ? Tu ne renonceras pas à tes idéaux, même par amour. Surtout pas par amour. Tes amis de l'ordre. Cette phrase se plantent toi comme une dague. Comme si par l'usage du tu, il érigeait une barrière entre lui et toi, et te tenais pour responsable de ce qui c'était passé. « Et tu veux que je te plaigne ? Je ne minimise pas Azkaban, mais je ne crois pas que tu aies été la victime d'un spectacle aussi répugnant et abject ? Tu n'as pas servi de divertissement à des sorciers égoïstes pour ce que tu es non ? Je ne pense pas que tu sois le plus à plaindre. » La tension monte, tu sens ton coeur s'emballer et tes joues s'empourprer comme si ton sang était en train d'y bouillir.

« Mes priorités ?! Laisse-moi rire. Tu préfèrerais sans doute pourchasser tes ennemis même si j'avais la corde au cou. À croire que tu serais au première loges pour voir exécuter la traîtresse, l'ennemie. » Tu as hurlé, de colère, de frustration, de peur aussi. Et alors que tu sens des larmes de colère perler au coin de tes yeux, tu renverse d'un coup de pied la chaise installée à côté du lit. Travers est déchaîné, et ses diatribes te blessent autant qu'elles attisent ta colère. « Pars donc chasser tes ennemis, je ne te retiendrais pas. Et tu sais quoi ? Profites-en pour me dénoncer, puisqu'apparemment je suis aussi ton ennemie ! » Tu es fatiguée, lasse de ces éternelles discussions et disputes. « Par Merlin ! Marlon, on est sérieusement en train d'avoir encore cette conversation ? Celle où tu me reproches d'appartenir à l'ordre er celle où je tremble à imaginer le sang que tu as sur les mains ? C'est donc ça notre avenir ? » Rageusement, tu tournes en rond dans la chambre, te refusant à croiser ton regard pour y découvrir une vérité que tu ne veux pas accepter.

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Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
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Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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the distance in your eyes
Ses mots étaient plus acérés que la lame du poignard qui avait tranché ta chair à vif quelques heures auparavant. La violence de ses paroles portait en elle plus de brutalité que l’éclair de lumière émeraude qui t’avait frappé de plein fouet. Elle causerait ta perte. Tu l’avais toujours su, mais tu n’étais jamais parvenu à te l’avouer. Jusqu’à aujourd’hui. Comment ose-t-elle prétendre que ce que tu as subi n’est en rien comparable au sort que l’on réservait aux prisonniers de Gracefield ? Comment ose-t-elle se servir de tes souvenirs les plus douloureux pour retourner votre querelle en sa faveur ? Telle une bête blessée, tu  sens la colère te dévorer intérieurement. “Oh bien sûr, que représente une petite décennie à Azkaban face à trois longues années à Gracefield ? Tout le monde n’a pas la légitimité de répondre à cette question.” Le sarcasme se teinte de quelque chose de plus profond, de plus viscéral. Les souvenirs remontent à la surface, ils s’entrechoquent, ils grondent à mesure que l’orage progresse. Machinalement, tu tatonnes à l’intérieur de la poche de ton pantalon, à la recherche de cette petite fiole que Jarod te confiait plus régulièrement qu’il ne l’aurait voulu. En vain. A l’instar de ta baguette, la potion salvatrice s’est évaporée dans la nature. Tes doigts tremblent. De colère, mais de panique aussi. Face au débordement incontrôlé de tes émotions, tu es seul. Face à l’incompréhension et au rejet de Freya, tu es seul.

Il est temps de baisser la garde, de lui révéler ce que tu lui as caché. Sinon, elle te quittera comme Adèle et Torquil, comme Vivien, et comme tous les autres. “Oui, j’ai toléré cette île et ce qu’il s’y passait... Tu n’étais plus là, le manoir était vide sans toi. J’avais peur de m’y retrouver seul en rentrant chaque soir du Ministère. Le silence me terrifie. Parce que c’était toujours lui qui précédait l’arrivée des Détraqueurs. Il y avait d’abord le silence, et ensuite les hurlements… A Gracefield, il y avait du monde, du bruit. De la souffrance aussi. Cela me rappelait que je n’étais pas le seul à avoir tout perdu, le jour où je vous ai laissés, toi et les derniers souvenirs de notre enfant à naître.” Chaque mot qui s’échappe d’entre tes lippes te serre les entrailles. Prononcer ces aveux à voix haute n’a pas l’effet libérateur escompté. Au contraire, tu sens ton cœur s’alourdir d’un poids, d’une angoisse supplémentaire. Et si Freya balayait une nouvelle fois tes sentiments d’un revers de la main ? Et si elle choisissait de te condamner définitivement pour ce que tu étais ? “C’était égoïste, et cruel aussi. Mais tel est le Marlon Travers que je suis, quand tu n’es pas à mes côtés. Je sais bien que ces quatre longs mois étaient entièrement de ma faute.” Le ton change, les reproches s’évanouissent à mesure que le désespoir ne cesse de croître. Ne m’abandonne pas. Une partie de toi aurait voulu le lui crier devant le monde entier s’il avait fallu. Mais une autre, plus dominante, ne pouvait s’y résoudre.

Le cataclysme avance à grand pas, il gronde furieusement à mesure qu’il s’approche. “À croire que tu serais au première loges pour voir exécuter la traîtresse (...) Profites-en pour me dénoncer, puisqu'apparemment je suis aussi ton ennemie !” La détonation de l’orage résonne en chœur avec cette chaise que Freya envoie valser au sol. Ses hurlements ont cessé mais ils se répercutent encore en écho dans ton esprit. Au dehors, un silence de mort règne sur la chambre. Réminiscences de l’Avada Kedavra ou conséquences de l’horreur qui vient de te frapper, tu sens que ta tête tourne dangereusement. Ton regard tombe sur le sol, qui ne demande qu’à se dérober sous tes pieds. Tu te raccroches de justesse aux barreaux de ton lit. Tu fermes les yeux, comme pour retrouver un semblant de stabilité. Les secondes passent, les minutes peut-être aussi. Ta respiration ralentit peu à peu. Mais les accusations de Freya te laissent d’abord sans voix. Elle ne t’avait jamais rien dit d’aussi cruel. Plus que de simplement remettre ta parole en cause, elle te condamne à ce rôle de monstre, auquel tu avais été cantonné pendant des années, avant qu’elle ne vienne le faire imploser. “Est-ce vraiment ainsi que tu te représentes l’homme que tu as épousé ? En train d’assister à ton exécution en riant ?” Alors que tu relèves les yeux vers elle, ton regard se pare d’un écran brumeux. Tu prétends que cela est dû aux vertiges dont tu es la proie, mais les larmes naissantes au coin de tes pupilles ne mentent pas. “Même si c’était le Lord en personne qui posait sa baguette sur toi, je n’hésiterais pas à m’interposer. N’insinue jamais plus le contraire. Je t’ai fait une promesse le jour de notre mariage, et je la tiendrai quoi que cela m’en coûte.” Rien ne pourrait plus te briser que de laisser Freya périr sous tes yeux. Rien, en dehors d’un abandon. "Y-a-t-il encore des moments, durant lesquels tu te sens heureuse avec moi ?

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aout 2007 w/ @MARLON TRAVERS
Cette chambre t'angoisse. Tu t'y sens oppressée, comme si ta poitrine était maintenant trop petite pour ton cœur. Les spectres de vos blessures béantes hantent ces murs et vous tournent autour, comme s'ils riaient de vos douleurs. Tu as l'impression que les murs se rapprochent pour t'emprisonner. Vous emprisonner. Le feu et la glace. La lune et le soleil. Le serpent et la colombe. Deux opposés qui s'attirent, s'embrassent puis se consument. Inlassablement, vous vous détruisez sans vouloir vous quitter. Un pas en avant, trois pas en arrière, à chaque fois. Et pourtant, tu ne renoncerais à vous pour rien au monde. Trop entichée du diable que tu es. À moins que tu sois aujourd'hui la diablesse ? Tu y penses parfois, ton esprit rationnel te hurle de mettre fin à votre histoire, trop dangereuse, trop toxique, si contraire à toutes tes valeurs. Tu es là, dans cette chambre à balancer à ton époux les pires horreurs, mais pourtant, tu ne rêves que de ses bras qui t'enlacent et de ses lèvres qui te caressent. Face à toi, Marlon reçoit tes paroles de plein fouet, et alors que tu l'imagines exploser de colère, tu constates que son visage semble se creuser, comme si, sous l'effet de tes mots assassins, les années s'accumulaient pour le rattraper. Ses yeux se voilent, et devant toi tu as soudain une bête blessée. Un fauve criblé de flèches, qui n'a de recours face à l'agonie inévitable que ses crocs acérés. La colère comme bouclier. Vous vous ressemblez alors bien plus qu'il n'y paraît.

Quand ses lames deviennent des larmes, et que ses insultes deviennent aveux, tu cesses de tourner en rond comme une lionne en cage. Tu te tournes de nouveau vers lui, te risquant à croiser son regard. Et à y lire toute la souffrance qui transparait dans ses mots. Jamais de telles diatribes ne s'étaient échappées des lippes de ton époux. Alors qu'il évoque l'enfant que vous n'aurez jamais, ta main se pose machinalement sur ton bas ventre. Là où votre avenir s'est éteint dans un amas de sang et de chairs. La douleur est encore là, fantôme cruel d'un rire que vous n'entendrez jamais. Ses aveux lui coutent et un instant tu crains de le voir tomber, comme si ses forces s'échappaient en même temps que ses mots. Tu devines des perles brillantes au coin de ses yeux, car c'est ce que sont ses larmes : des trésors, bien plus précieux que les mots. Un témoignage on ne peut plus sincère de ce qu'il garde enfoui au fond de son cœur. La preuve s'il en fallait une que Marlon Travers a un cœur. La situation semble s'inverser, pour une fois, ce n'est pas toi qui laisses s'échapper des larmes. Tu t'avances vers lui, t'agenouillant face à lui là où se trouvait la chaise que ta colère a fait valser.

Est-ce une fin ou un commencement ? Les minutes qui s'écoulent avant que tu ne répondes sont si silencieuses que tu n'entends que les battements frénétiques de ton cœur blessé. Tu profites de vos regards croisés, de vos yeux enlacés. Avant de plonger encore une fois dans les flammes. « C'est l'impression que tu me donnes. Quand ta colère semble prendre le pas sur tes sentiments. Quand la marque qui orne ton bras semble plus importante que l'alliance que j'ai passé à ton doigt. Ta colère est telle que j'ai peur d'en être le dégât collatéral, ou plutôt que notre couple le soit. » Tu tends une main tremblante vers ses joues creuses, effleurant ses lèvres avant d'essayer les perles qui bordent ses yeux. « Je suis heureuse quand tu m'enlaces. Je suis heureuse quand tu m'embrasses, quand nos corps se fondent et que tes mots sont sincères. » Il y a ces moments de fusion, où vos corps ondulent. Mais il y a aussi ces moments simples du quotidien. Ceux où tu as l'impression qu'il n'y a plus de guerre, plus de mensonge et plus de secrets à garder. «  Je suis heureuse quand nous pouvons passer des moments simples, sans penser à tout ça. Avoir un quotidien normal, où tu n'es pas death eaters et où je ne suis pas une espionne. Juste un couple, mari et femmes qui jouissent de leur quotidien. Sans que nos différences risquent de nous détruire. » Quelle est donc la solution ? Fuir pour mieux s'aimer ? Se séparer pour votre sécurité ? « Tu sais, je pense souvent à l'enfant que j'ai perdu. À ce qu'il, ou elle aurait été. S'il aurait eu tes yeux, ce genre de choses. J'essaye aussi d'imaginer ce qu'aurait été son avenir, et donc le nôtre. » Ce vide en toi, cette douleur béante comme une plaie jamais refermée. « J'aimerais pouvoir fuir, loin de tout ça. Fuir pour ne pas trahir, pour ne pas choisir. Pour qu'il n'y ait plus que nous. Tous les deux contre le monde entier. »

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Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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the distance in your eyes
Le temps semble s’être une nouvelle fois arrêté dans cette chambre d’hôpital, témoin de toutes vos souffrances. C’est une question lourde de sens que tu viens de poser à ton épouse. Sa réponse pourrait remettre toute votre existence en cause, si elle s’avérait négative. Si Freya n’était plus heureuse à tes côtés, alors quelle raison aurait-elle encore de rester auprès de toi ? Alors que tu luttes pour contenir ces émotions qui ne demandent qu’à s’écouler de tes pupilles brumeuses, ton épouse s’approche. Les battements de ton cœur s’intensifient une fois de plus. Tu es bien trop terrifié par tes propres angoisses pour pouvoir déchiffrer quoi que ce soit dans son regard, qui t’a maintes fois fait chavirer. Tes lèvres tremblent presque imperceptiblement, et puis, Freya sort enfin de son silence. A son tour, elle évoque ses peurs quant à votre couple, à votre avenir commun. Tu comprends qu’elle a besoin d’être rassurée, plus que jamais. “Je sais. Je sais que mes réactions sont parfois incontrôlées. Mais je continue à voir Jarod régulièrement… pour la potion.” Pas parce que tu avais décidé de prendre ton rôle de père à cœur et de fermer les yeux sur le sang souillé qui coulait dans les veines de ta progéniture. “J’ai perdu toutes les affaires que j’avais sur moi, mais je te promets que je reviendrai le voir aussi vite que possible. Je ne nous abandonnerai pas.” Si ta voix demeure grave, le ton, lui, est toujours fébrile. L’assurance et la témérité habituelles ont quitté ton timbre. La situation n’est pas anodine. C’est peut-être bien la toute première fois que tu te livres autant à elle.

Lorsque sa main vient effleurer ton visage, tu prends alors une longue inspiration, comme pour recentrer tes pensées sur l’instant présent. Sa réponse à ta question compte plus que tout, tu ne peux te laisser distraire par ce contact tant désiré. Freya est heureuse avec toi. Et pas uniquement dans l’intimité, lorsque vous ne faites plus qu’un. Freya est heureuse avec toi. Il n’y a rien de plus à rajouter à cela.

Tu ne veux pas t’aventurer sur le dangereux chemin des rêves oubliés. Imaginer ce que votre enfant serait devenu ne vous fera pas le moindre bien. Au contraire. “Je suis désolé de ne pas avoir été là.” Il était grand temps que tu lui présentes tes excuses pour ton comportement, qui avait bien failli vous séparer à tout jamais. Freya n’avait jamais eu plus besoin de toi qu’après la perte de votre enfant. Mais tu étais loin, parti, envolé, dès l’instant où elle t’avait confié ses terribles aveux. Tu ne veux plus y repenser, tu ne veux plus laisser perler la moindre larme sur ses doigts fins. Alors tu enfouis la tête dans le creux de son cou. Tu fermes les yeux, et viens trouver refuge auprès de cette peau si réconfortante, dont tu reconnaîtrais l’odeur parmi tant d’autres. L’espace d’un instant, tu te sens en sécurité, tu es convaincu d’être exactement là où tu le devrais. Tu te sens porté par les vibrations de sa voix, lorsqu’elle évoque ses rêves d’un avenir meilleur pour vous deux.

Lentement, tu relèves la tête. Tes yeux se plongent à nouveau dans les siens. “Alors fuyons. Le temps de quelques semaines. Faisons ce voyage de noces, qui nous est dû et retrouvons-nous. Pas de mangemorts, pas de résistants. Seulement toi et moi.” Si tu avais été en possession de ta baguette magique, tu lui aurais bien proposé de partir le soir même. Mais en l’occurence, c’aurait été trop risqué que de quitter le pays sans ta précieuse arme. Bien qu’il soit peu probable que Freya refuse de faire ce voyage, tu rajoutes néanmoins une touche d’humour, qui saura forcément achever de la convaincre. “Et peut-être quelques alcools rares et délicieux pour célébrer notre mariage.” Ton visage s’illumine d’un sourire sincère face à l’évocation de tous ces souvenirs qu’il vous restait encore à partager ensemble. Et alors que tu estimais que la tension était suffisamment retombée, tu te permis même de revenir sur les premiers mots que Freya avait prononcés à son arrivée. “Lorsque tu es entrée dans cette chambre, tu hésitais entre l’envie de me poignarder et celle de m’embrasser, non ? As-tu fait ton choix ?” Il était grand temps que Sainte-Mangouste cesse d’être synonyme de mauvais souvenirs.


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