JEREMY GREENHALL » 64 ans • Sang-mêlé loyal au pouvoir en place, Jeremy (dit Jem) est un journaliste de formation, rédacteur-en-chef du Daily Prophet. C’est l’ex-époux d’Indiana, avec qui il a été en couple pendant près de 12 ans, jusqu’à ce qu’ils divorcent. Jem et Indie ne se sont pas parlés depuis un long moment, et Jem n’a jamais voulu avoir grand chose à faire dans l’existence de ses deux enfants, et ne s’est pas non plus battu pour avoir leur garde. À la place, il s’est consacré à son travail de journaliste, devenant une plume acérée au Daily Prophet, jusqu’à en obtenir le poste de rédacteur-en-chef. Il a avalé un certain nombre de couleuvres depuis dix ans et considère que c’est son devoir.

IRIS FERRIS-GREENHALL » 39 ans • Fille aînée de Jem & Indiana. Maître-chercheuse au Département des Mystères, à la tête de la Salle du temps. Elle s’est spécialisée dans l’étude du fonctionnement des retourneurs de temps et a écrit une somme conséquente sur les effets néfastes qu’un mésusage de ces instruments peut avoir sur l’organisme sur le long terme.

HYACINTH FERRIS-GREENHALL » 36 ans • Fils cadet de Jem et Indiana, petit frère d’Iris. Indiana aurait voulu qu’il devienne un Botaniste d’exception : il avait les pouces verts, ce gosse, quand il était jeune. Mais la visite d’Ollivanders changea tout et mit Hyacinth sur sa voie, la vraie. Il est devenu baguettiste, et plusieurs fois, sa conscience l’a chatouillé et l’a presque poussé à rejoindre l’Ordre du Phénix pour leur faire des baguettes utiles et efficaces.

Si vous êtes un petit nouveau dans la meute Greyback, à un moment ou un autre, vous vous retrouverez à discuter avec Pug. Sale gosse mal élevée qui gueule pour tout et rien, elle vous parlera probablement des occupants des différentes caravanes, et lorsque son index désignera la caravane la plus propre en apparence du campement, elle vous dira que c’est celle de Wyvern.
Elle vous donnera aussi des instructions, à respecter pour survivre et ne pas vous retrouver en position fâcheuse.

» Ne rentrez jamais dans la caravane sans être invité.e. Son occupante vous rossera.
» N’essayez jamais de chiper le fouet de Wyvern. Sa propriétaire vous le fera payer.
» N’allez jamais voir Wyvern pour un tout petit bobo : si vous tenez à vos sous, il vaut mieux attendre que ça soit inévitable avant d’aller demander à la chirurgienne de la meute de vous recoudre.
» Si ça commence à suinter du pus ou que ça a une sale odeur, allez voir Wyvern, et tant pis pour l’argent.
» Ne demandez pas à Wyvern si elle était une médicomage à St Mungo’s, elle se moquera de vous et vous pincera plus fort.
» Ne touchez surtout pas au plateau d’échecs qu’elle pose parfois hors de sa caravane : il n’y a que quelques rares initiés qui y sont autorisés et vous n’en faites certainement pas partie.
» N’acceptez jamais de clope de sa part : si vous êtes mineur, elle risque juste de vous souffler la fumée dans la gueule pour vous passer l’envie de fumer ; si vous êtes majeur, vous constaterez qu’elle fume des Burning Knut qui ont sans doute dix ans.
» Ne vous grattez pas quand vous êtes dans son champ de vision : elle serait caapble de passer toute la meute au karsher sans autre forme de procès, et franchement, l’eau froide à haute pression, c’est l’horreur.
» Même si Wyv est dans sa caravane et que la lumière est allumée dans la fenêtre de la salle de bains, ça n’est pas une invitation à rentrer. Elle a réussi à faire tenir une baignoire dedans et si vous venez la faire chier quand elle est dedans, vous le regretterez.
» N’allez pas la faire chier non plus pour un ongle incarné : elle serait capable de vous menacer de l’amputer, juste pour voir si vous êtes sérieux.se.
» N’essayez pas d’initier un câlin avec Wyvern. Elle est aussi froide qu’un dragon, c’est pas pour rien qu’on la surnomme ainsi. En vrai, si elle fait preuve de tendresse à votre égard, ça pue l’arnaque : fuyez.
» En gros, attendez que Wyvern vienne vous chercher, mais trainez pas trop si elle appelle votre nom, parce qu’elle vous pourrira si elle doit trop patienter.

1948 (3) « Indiana, look, this is your baby brother! Want to say hi, to him? - He brought you a guitar, as a gift! - I don’t want it, he’s ugly! - Indie!! » La gamine sort en trombe de la chambre d’hôpital et son père se rue à sa suite, pour la trouver en train de pleurer, (mal) cachée derrière une plante verte. « Indiana, this changes nothing, we still love you very much… - No you don’t, he’s gonna steal everything! - No, you silly goose, come here. » La gamine laisse son père la prendre dans ses bras et continue de sangloter sur son épaule alors qu’il la hisse du sol et secoue la tête à l’égard d’une infirmière qui semblait l’interroger du regard pour savoir s’il avait besoin d’aide. « Nobody will steal our love for you, Di’, I promise. »  

1957 (12) En rentrant de Poudlard, après une première année d’école en internat, la jeune sorcière retrouve ses parents et son frère. L’été est un peu difficile. Elle qui avait réussi à se faire facilement des amis à Serdaigle a l’impression que toutes les attentions de ses parents se sont focalisées sur son cadet en son absence et elle enchaîne les crises de jalousie irraisonnées pendant toutes les vacances. Le retour à Poudlard est presque un soulagement, pour elle comme pour ses parents.

1959 (14) Le Choixpeau envoie son frère à Poufsouffle et les choses semblent aller mieux. En pleine puberté, elle arrive à peu près à contrôler son flux magique, essaie de faire mine de se concentrer sur ses runes, mais c’est pas forcément facile alors qu’une poussée de croissance en fait la grande perche de sa promotion, et la cible de certaines railleries méchantes et mesquines. Contre toute attente, c’est son frangin qui prend sa défense, et se fait rouer de coups par des gars de 4e année, avant qu’elle n’intervienne et ne venge son sang (bon, 4 heures de retenue pour avoir réglé ça dans les couloirs, plutôt que d’aller chercher un enseignant, c’est pas trop cher payé). Les Ferris resserrent les liens loin de leurs parents et Diana (comme elle se fait appeler en 4e année) se réconcilie avec celui qu’elle enviait en silence. Leur lien ne cessera de se renforcer avec les années, à tel point que c’est le premier à qui elle avoue aimer les femmes, un peu moins de vingt ans après cet événement.

1963 (18) Sortie de Poudlard, diplômée correctement (5 ASPICs en poche, dont deux O en Soins aux Créatures Magiques et Sortilèges), Indiana réussit à se faire embaucher dans le centre d’élevage de Llewyn, au Pays de Galles. C’est le début d’une longue carrière en tant que dragonologue dans un univers qui lui plait d’autant plus qu’il n’y a pas besoin de trop parler.

1967 (22) Elle est amoureuse, et Jem est plutôt chouette comme type. Ils se sont rencontrés par le biais d’amis en commun et ce qui doit arriver arrive. Ils n’attendent pas longtemps avant de se marier, mais c’est sans doute parce qu’ils ne font rien avant le mariage -une éducation quelque peu bigotte du côté des Greenhall fait que Jem préfère se réserver pour le mariage. Ça arrange Indiana.

1968 (23) Naissance d’Iris

1971 (26) Naissance d’Hyacinth

1976 (31) C’est autour d’un café avec son frangin qu’elle lâche la bombe. C’est franchement une sale période, mais il a trouvé le temps de venir déjeuner à la réserve, histoire de voir un peu ses neveu et nièce et sa sœur (le beau-frère, il s’en fout un peu). Les gamins sont partis faire les cons du côté de l’enclos des bébés wyvernes tout juste nés, et c’est parce qu’ils sont désormais tous seuls, entre Ferris, qu’Indiana ose avouer un truc à son frère, sans trop vouloir développer après, mais en passant presque : « Je crois que j’aime les femmes. » Le café projeté sur le papier peint de la bicoque a été effacé d’un coup de baguette, mais elle a pu constater qu’il ne s’y attendait pas le moins du monde.

1977 (32) C’est un peu tombé comme un cheveu sur la soupe : Jem et elle ne s’aimaient plus. Difficile de savoir s’il s’est lassé, s’ils se sont mariés trop vite, si c’est que leurs rapports au lit étaient médiocres, ou qu’Indiana se rendait compte, malgré les horreurs survenant dans le monde sorcier, qu’elle n’était finalement pas attirée par les hommes en général. Toujours est-il qu’elle divorce d’avec Jem. Il hésite au départ, à faire en sorte de garder les enfants, parce que, comprenez bien, c’est dangereux, de vivre à côté de créatures fantastiquement sauvages. Sauf que l’élevage Thorntooth, c’est pas non plus la forêt interdite de Poudlard, hein. Et que, mine de rien, c’est presque plus dangereux de vivre hors de la réserve, au vu des évènements sinistres qui se produisent, que de vivre dedans. Alors Jem lâche l’affaire, signe les papiers, congédie son avocat et l’affaire est pliée rapidement. Après avoir hésité une semaine, Indiana décide de dire la vérité à ses enfants, sans vraiment se douter du traumatisme que ça pourra peut-être produire chez eux, d’apprendre abruptement que leur père n’a pas voulu rester dans leur vie. Trois ans de psychomagie démarrent pour les enfants : une chance ici qu’Indiana ait été bien conseillée par ses amies.

1990 (45) Ça a pété. Fallait bien que ça pète à un moment, même si personne ne s’attendait à ce que ça parte dans cette direction. Alors qu’Hyacinth est en train de faire sa 7e année à Poudlard et qu’Iris est toujours en apprentissage au Département des Mystères, Indiana s’engueule avec Horatio. Sur des conneries, parce qu’il est furieux de ne pas avoir eu l’idée de croiser plus tôt deux espèces de reptiles sans ailes. Ou peut-être parce qu’elle fait des choses interdites en zoomagie, certes. Soi disant, c’est dangereux : foutaises ! Reste quand même qu’ils se hurlent dessus comme deux poissonniers, qu’elle insulte la généalogie entière de son patron sous les yeux écarquillés de Thorntooth qui les laisse s’écharper verbalement sans prendre part. Si c’était qu’un dragonologue comme elle, ça irait. Le problème, c’est que c’est un des propriétaires de l’élevage, alors Indie doit plier bagage et libérer le terrain.

1990-1998 (45-53) Enchaîne les petits boulots pourris, dans le monde moldu, mind you. C’est qu’Horatio lui a salement niqué tous ses plans de récupération, en la discréditant dans toutes les professions sorcières un tant soit peu proches du travail de dragonologue. Exit le poste de soigneur de dragons à Gringotts, même pas dans ses rêves la recommandation pour aller bosser en Roumanie. Au moment du Tournoi des Trois Sorciers, elle hésite, évidemment. Y a des dragons, c’est à Poudlard, ça se tente, non ? Sauf que, là encore, ses déboires avec les propriétaires de la réserve de Llewyn sont arrivés aux oreilles de ceux qu’il ne fallait pas : mort de chez mort. Elle a des petits jobs pourris pour tenter de gagner sa vie, mais rien qui ne vaut les années d’expérience. Et puis, ranger des bouquins dans des étagères de Fleury&Blotts, c’est bon pour les étudiants, hein, pas pour une femme faite comme elle. Alors elle se rabat sur un espace où son passé à Llewyn ne comptera pas : le monde moldu. Elle falsifie un ou deux cv et finit par se faire embaucher en retenant un sourire de squale dans une clinique vétérinaire moldue. Bon, forcément, son attitude laisse à désirer, et puis les animaux domestiques moldus, c’est loin d’être aussi majestueux qu’un dragon. Le vétérinaire en chef qui bosse avec elle la soupçonne d’être alcoolisée 24h/24 parce qu’elle rêvasse de temps en temps sur les dragons. Elle se prend une missive (Une beuglante, même, qui explose une fois qu’elle est dans son appart miteux de Knockturn Alley) du Ministère de la Magie qui lui dit de changer de job et d’arrêter de frôler la révélation d’informations confidentielles et secrètes. Ok ok, autant éviter d’attirer trop l’attention des gens du Ministères, elle passe dans un abattoir et arrête de penser à ses créatures préférées. Ça parle moins, d’ailleurs, dans l’abattage : tant mieux. Mais ça reste pas l’idéal, donc elle change encore, et encore, et encore.

1999 (54) Commence à bosser dans une clinique moldue pas nette. Recoud des types qui sont très certainement des malfrats, mais s’en fout comme d’une guigne. Du moment qu’on lui file de quoi payer son loyer, elle se moque de savoir qui paie. Il s’avère que passent sous ces doigts de fée (ahem)(ok, ses mains de bouchère) des criminels sorciers des Hands, des Warlocks, bref, des gens que le monde sorcier cherche mais qu’elle n’a aucun intérêt à trahir.

2000 (55) la vie suit son cours, même si elle frôle de plus en plus avec l’illégalité. Fierté totale qui la ramène un temps court dans le monde magique, auquel elle a presque totalement tourné le dos : Iris devient Maître-chercheuse au Département des Mystères, et même si Indiana ne peut pas en savoir beaucoup et ne sait même pas dans quelle Salle sa fille officie, elle en est quand même sacrément fière.

2001 (56) Elle est trop vieille pour ces conneries, mais elle peut pas vraiment empêcher les choses qui se produisent d’un coup. Le type qu’elle pensait devoir tranquillement recoudre s’avère ne pas être tout seul -elle comprendra plus tard qu’il n’avait pas conscience d’être suivi par un lycanthrope. Le moldu crève sur le coup et elle finit mordue, ce qui n’arrange rien à sa vie, déjà bien merdique. Au moins, elle évite de rejoindre la Values Brigade. Bon, par contre, elle disparaît sans laisser de trace, et se doute que ses gosses, qui sont déjà bien lancés dans la vie d’adulte, doivent s’inquiéter un peu.

2003 (58) Elle savait que les Greyback était une étrange meute, mais quand Valentine (qui lui faisait un peu penser à Iris) se barre, que Fenrir ramène des nouveaux gosses (dont la future vache à lait d’Indiana, Hoshi qui s’en remet à Wyvern pour lui épiler le maillot), que les gosses crèvent de toutes parts, ça commence à puer sévère.

2005 (60) Ouaip, beaucoup trop vieille pour ces conneries, elle constate le départ de Balls quand elle se retrouve à devoir soigner Fenrir qui a perdu son œil. Bordel de meute, elle se demande limite de qui la retient de retourner voir ce que deviennent ses gosses... ah oui, probablement le fait qu’ils la pensent morte. Quoique, peut-être que leur test Von Bäume, qu’ils ont bien dû passer, sagement, les a peut-être rassurés là-dessus ? Mhhh, pas sûr.

2007 (62) « Putain, mais c’est impossible à résumer, ce merdier, là. », qu’elle souffle quand elle se retrouve à causer avec Cook, autour du plateau d’échecs, des dernières idées brillantes de leur alpha. Ils sont dans la caravane de Wyvern, parce qu’il fait un temps maussade pour l’heure. Elle fait face à une stratégie froide et bien fichue, et elle sent qu’elle est pas prête de remporter la partie, de qui la tend. Bien sûr, quand ça toque à la porte de la caravane et qu’elle ouvre la porte à la volée sans bouger de son siège, clope au bec et air mauvais, elle s’attend à une nouvelle mauvaise nouvelle. Et Pug qui se pointe, un peu piteuse et bougonne, informe celle qui fait figure d’autorité en l’absence de tous les autres loups partis libérer Gracefield que Gy et Caleb sont sans doute partis faire une connerie. « Pas mon problème, ils sont majeurs et vaccin- Ouais non. Les autres sont toujours pas là ? Bon, va jouer avec tes crottes de nez et préviens-moi quand ils reviennent. - Je pense qu’on les entendra venir, hein. »