BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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APOLLONIA VABLATSKY
I stand here waiting for you to bang the gong
To crash the critic saying, "Is it right or is it wrong?"
If only fame had an I.V, baby could I bear?
Being away from you, I found the vein, put it in here

 
E.Leau
âge » un an de plus que Mina  hehe un an de moins qu’Egon (Polly) The dice are loaded 736882016 beaucoup d’années de moins qu’Arté (Polly) The dice are loaded 2909631245 fréquence de connexion » ça dépend mais souvent là quand même I SAID NO comment t'as connu le forum ? » De façon impromptue, avec beaucoup de teasing de la part des fondas DRAMAAAA  avatar » Qveen Herby by : sarah mon personnage est » prélien de @Hollis Waffling, fournisseuse officielle de scenarii et préliens au top DRAMAAAA

NEW ORDER


noms prénoms  » Les articles de journaux, les ondes et tout le tutti-quanti la présentent sous le prénom Apollonia. Sa mère souhaitait que sa fille ait (pour suivre une sorte de tradition familiale) un lien avec le dieu-devin de la mythologie grecque mais le père avait posé son veto pour reléguer Apollonia à la deuxième place sur l’état civil, juste derrière Dorothy. Cependant dès qu’elle fut en âge de comprendre quelque chose au marketing, Apollonia abandonna ce premier prénom qui transpirait la banalité paternelle, les ruby slippers et autre rainbow road pour récupérer le second, bien plus percutant, selon ses propres mots. Mieux valait être associé à Apollon-Phoebus quand on voulait faire carrière dans la voyance plutôt qu’aux amis de Dorothée.
Pour exactement les mêmes raisons elle fit les démarches nécessaires pour virer le nom de famille Lunn (qu’elle tenait de son père) de l’état civil pour le remplacer par celui de sa mère : Vablatsky. Déjà à l’école elle insistait auprès des professeurs pour qu’ils l’appellent Miss Vablatsky — et pas que pour gratter des O en divination.

surnom(s)  » Pendant longtemps on lui a servi du Blablatsky, petite déformation apparemment amusante de son nom, servant à caricaturer ses prédictions que certaines personnes prennent pour du vent. Maintenant qu’elle a ce même vent en poupe, Apollonia l’entend bien moins souvent que dans sa jeunesse, mais quelques vipères le sifflent encore sur son passage. Une chance qu’elle ne soit pas Fourchelangue ; comme on dit la bave du crapaud…
Sinon, elle autorise ses proches à raccourcir son nom prophétique en un Polly plus passe-partout. Pas qu’elle trouve ça très seyant, mais elle a bien fini par remarquer qu’on ne pouvait lutter contre la marée alors si ça les amusait n’est-ce pas ? Du moment que les journaux ne prenaient pas le pli, c’est que ça ne faisait pas parti de son image de marque.

date de naissance » Une sombre tradition qui lui venait de sa famille maternelle voulait que le jour de naissance des enfants Vablatsky ne soit pas connu. Une histoire de superstition qui réclamerait que seule la mère de l’enfant puisse calculer et étudier la chartre astrale du nourrisson.
Apollonia sait donc qu’elle est née en 1972 vraisemblablement entre le mois de mars et de juin. Alors, comme ses ancêtres maternel.le.s, elle fête son anniversaire le premier janvier de chaque année, entre deux coupes de champagne de luxe.

origines & nationalité  » Née sur le sol Britannique elle en obtint la nationalité de facto quand ses parents la déclarèrent aux autorités plusieurs mois après sa naissance. Son père est un anglais standard qui peut se vanter de quelques touches allemandes ou irlandaises de-ci de-là, pour faire plus cosmopolite. Quant à sa mère, elle est quart russe, grand mamie Vablatsky étant originaire de Perm, un millier et quelques de kilomètres à l’est de Moscou.

pureté du sang  » Apollonia fait partie de cette large frange de la population dont le sang avec les siècles s’est évidemment mêlé. Mais comme l’heure n’est pas à vanter la mixité, elle précise souvent que ses ancêtres moldus sont très lointains dans l’arbre généalogique. Qui ira vérifier de toute façon ?

métier/études  » Répartie fissa à Ravenclaw, Apollonia y fit ses classe avec un certain sérieux, s’impliquant tout autant dans ses leçons que dans les potins qui traînaient dans l’école. C’est là-bas qu’elle commença à lâcher des prédictions fondées non pas sur un don qu’elle ne possède pas mais plutôt sur un sens de la déduction affiné et de belles oreilles sacrément baladeuses.
Sitôt les ASPIC en poche, elle abandonne l’idée de faire des études supérieures et préfère banquer sur son nom de famille et se lancer comme maman dans les prédictions. Elle vide son compte gringotts pour louer un petit local sur la Diagon Alley et distribuer des tracts pour inviter des clients à venir se faire tirer les cartes, déchiffrer leur charte astrale ou même écouter ses prédictions qu’elle disait déclencher grâce à un parfum sur mesure qu’elle diffusait dans le cabinet. Son nom de famille servait à attirer les clients, mais jamais autant qu’elle voudrait. Elle tenta à plusieurs reprise d’intégrer un journal avant d’être finalement prise comme chroniqueuse à Weekly Witch en 1998 avec l’avènement de Lynch en temps que rédactrice en cheffe. Ce fut le moment où sa mère lui laissa sa place dans le groupe select des gosses de… et à partir de là sa notoriété ne fit que grimper.
Elle passa de chroniqueuse à invitée des rédactions.
D’aspirante-célébrité à fashion-icon.
De Polly Blablatsky à Miss Apollonia dont la biographie était disponible chez Fleury & Boots.
De voyante réputée à star-seer que des grands noms venaient consulter pour telles ou telles questions entre d’autres clients un peu plus simples à embobiner. Elle se réjouit chaque jour de la réussite de son entreprise, tout en sentant de plus en plus que le sol était bien glissant sous ses pieds et qu’un pas de travers entraînerait la chute. Avant d’être une voyante, elle était surtout un escroc en sueur, ne nous mentons pas.

orientation & état civil  » La lois des média et de la popularité veut qu’une femme au cœur à prendre sera toujours vue comme plus intéressante par le public. Pour le beau monde hétéronormé qui régissait les magazines de papier glacé, la radio et les ondes cristal il fallait bien qu’Apollonia reste Célibataire afin que les hommes la désirent au moins inconsciemment et que les femmes la jalousent assez pour vouloir la copier. Deux sentiments bien loin de la neutralité qui aidaient à booster l’audimat avec toutes les répercussions que cela pouvait avoir. Elle se permettait pourtant de temps en temps quelques relations, avec des mecs canons qui ne feraient pas trop tache à côté d’elle. Entre quelques nuits passées au côté Spavin, mais pour le travail, en tout bien et en tout honneur.

camp  » Apollonia est en quête de gloire, reconnaissance, popularité et argent. Pas en quête d’emmerde. Alors même si sa boussole morale (pourtant pas franchement très au point) la fait parfois tiquer devant certaines décisions du régime, elle n’en reste pas moins une adhérente au gouvernement. Elle est tout à fait prête à lâcher sans ciller des louanges sur le Lord et ses partisans durant ses apparitions publiques, tant que ce n’est pas elle que l’on veut exterminer ou réduire en esclavage, n’est-ce pas ?

baguette  » Elle a bien dû passer, comme les autres, dans la boutique limite glauque d’Ollivander. Un gars malaisant au possible qui lui refila sa marchandise agrémenté d’une psychanalyse gratis. Elle garda cette baguette chêne/phénix plusieurs années avant de la juger bien trop basic pour une sorcière de son envergure. Elle passa alors commande à un baguettiste américain, un cahier des charges bien précis en tête. C’est ainsi que la baguette rêvée lui fut livrée, par colihibou, accompagnée d’une petite carte de garantie. Taillée dans du  palissandre de Rio, (une espèce d’arbre menacée et interdite au commerce et à la vente par les autorités moldues — ce qui lui attira dans quelques notices marginales de journaux les foudres des écolomages) elle contenait une plume de Gamaïoun, une créature magique originaire de Russie réputée pour connaître les secrets de l’avenir. La rareté de l’animal l’amena à rajouter un zéro à sa facture. Autant dire que cela lui coûta bonbon, mais la baguette eut le mérite de faire parler d’elle dans les journaux, en bien comme en mal. Mais Apollonia n’était pas du genre à claquer la porte au bad buzz. Toute pub reste de la pub.

patronus  » Apollonia n’est pas dénuée de talent lorsqu’il s’agit de lancer des sorts, même si sa spécialité reste la magie de l’esprit. Mais malgré cette inclinaison naturelle à réussir son coup et les efforts prodigués elle n’a jamais pu produire autre chose qu’une vague fumée pas très vaillante quand elle s’est essayée au charme du patronus. Elle suppose que c’est une technique d’une Entité Supérieure pour lui faire comprendre qu’elle n’a pas besoin de protection, et hop.

épouvantard  » Apollonia n’a pas le temps de s’inquiéter pour des choses futiles ou pour d’autres personnes. Mais sa réputation, ça elle y tient. Elle s’y accroche et la soigne avec beaucoup d’attention. L’idée qu’un jour toutes ses magouilles autour de son pseudo-don de voyante se fassent éventer et que son nom soit traîné dans la boue la paralyse, de nuit, avant que le sommeil ne vienne la prendre. Alors les pires scénarios catastrophes se bousculent dans sa tête jusqu’à ce qu’elle ne finisse par les endormir d’une goutte de potion sédative quand ils devenaient bien trop oppressants.

particularités  » Si l’on s’attend à un don chez les Vablatsky, c’était bien celui de la voyance. Cassandra a su briller grâce à ses prédictions, et ses descendant.e.s après elle ne pouvait que prier pour arriver à son niveau. Hélas pour Apollonia elle se rendit compte bien tôt qu’elle était dénuée de tout don de voyante ; ce n’était pas faute d’essayer pourtant. Et elle tenta, tenta en espérant à force d’essayer ça viendrait. Tenta si bien qu’elle y prit goût, à ces fausses prédictions qu’elle balançait de temps à autres. Qu’elle s’attacha profondément au style que ça lui donnait.
Alors elle chercha à paufiner ces prédictions, en écoutant autour d’elle pour récupérer des informations surtout. En apprenant à déchiffrer les émotions sur les visages des autres. Les tics et autres signes qui trahissaient leurs pensées. Puis, quand ce ne fut pas assez elle se tourna vers la Legilimancie. Une forme de magie qu’elle approfondie avec le temps pour parvenir à tirer des informations de ses clients plus facilement.
Avec son maître, elle jugea également raisonnable après quelques années de doubler cette pratique avec de l’occlumancie afin que ses propres secrets soient bien gardés. À force de piller ceux des autres on devenait soi-même quelques peu paranoïaque.


BOULE DE CRISTAL

Astrologie ; I » Elle a toujours beaucoup aimé les étoiles, par intérêt purement esthétique enfant avant d’en comprendre l’importance dans l’étude de la divination. Née trois ans après l’alunissage d’Apollo 11, cet exploit l’a rendue d’abord incroyablement admirative des moldus et des américains qui pouvaient aller jusque dans les étoiles. Pour faire taire cette affection un peu trop déplacée à l’endroit des non-sorciers (pour son père) et des américains (pour sa mère dont le quart de sang russe remontaient de temps à autres), ses parents lui implantèrent des théories du complot dans la tête. Tout ça c’est du pipeau filmé par Stanley Kubrick.
II » Célibataire sexy à chatte, elle en possède trois : deux chattes Bengal tachetées et une british shorthair. Antarès, Rigel et Énif. Les quatre qui ont précédés étaient Sirius, Bellatrix, Andromeda et Regulus. On lui fit remarquer que c’était étrange d’appeler ses chattes avec des noms de sorciers sang-purs. Pour sa part elle trouvait plutôt que c’était étrange de la part des sang-purs d’appeler leurs enfants avec des noms de chattes mais bon…
III » Polly gribouillait des cartes du ciel comme d’autres jouaient au morpion pendant les cours emmerdants. Traçait des constellations sur ses copies avant de les rendre aux professeurs. Prenait les grains de beauté de son bras pour essayer d’y voir quel amas d’étoiles avait bien pu venir se figer sur sa peau blême. Venait trouver ses camarades pendant les pauses avec les sourcils plissés et la question fatale au bout des lèvres : « Et t’es né quand toi ? » Avant de pencher son nez sur son bloc, d’ouvrir son atlas, de tracer quelques traits pour ensuite relever la tête, pincer les lèvres et lâcher un « Ceci explique cela. » Avant de partir en balançant sa longue tresse dans son dos.
IV » Les chartes astrales étaient ce qu’elle chargeait le moins cher à son cabinet. Elle a trop pris l’habitude d’en faire rapidement pour les amis, les amis des amis, les ennemis des amis qui viennent lui susurrer les date et lieu de naissance de leur arch-nemesis pour s’entendre dire qu’en effet, avec un sun scorpio rising pisces moon leo c’était certain que ça ne passerait pas. En réalité Apollonia n’a pas beaucoup de respect pour cette activité qui ne permet pas de prédire l’avenir aussi mais simplement, selon elle, d’expliquer des comportements. Elle n’était pas là pour faire des test MBTI enfin ! Évidemment elle se garde bien de dévoiler cette opinion de mécréante.

Chiromancie ; I » Polly enfile soigneusement ses gants doublés de zibeline lorsqu’elle s’empare d’une main pour en étudier les lignes. Non pas qu’elle soit germaphobe mais elle a une sainte horreur du contact que certaines mains moites peuvent laisser sur les siennes. Et malheureusement l’idée de se faire dévoiler son avenir angoissait souvent les gens, au moins inconsciemment, ce qui l’amenait à avoir un pourcentage de clients moite très élevés.
II » tw : automutilation -  Polly découvrit les arcanes de la chiromancie à ses neufs ans, après avoir avalé un livre de sa mère sur le sujet. Après s’être bien instruite, elle décida d’appliquer ces belles connaissances sur un sujet pratique. Elle. Apollonia commença donc à disséquer sa main et se retrouva bien vite à craindre ce qu’elle pouvait y déceler. Tout ce savoir lui faisait tourner la tête et lui donnait l’impression de détenir une science interdite, tabou. Pour en finir avec le mal de tête, ses questions sur la prédestination et la fatalité, l’idée pétrifiante que toute sa vie pouvait être là, au creux de sa main, à attendre qu’on la découvre, elle courut en cuisine où son père faisait bouillir un élixir dans un chaudron. Elle plaqua ses mains sur le chaudron. Ce fut sa mère qui arriva en courant lorsqu’elle entendit ses cris. Les paumes de la petite étaient brûlées, et Apollonia refusa une quelconque crème magique pour faire disparaître les cicatrices. La peau s’est retendue, blanche et légèrement gonflée, et cache en partie l’entrelacs de lignes, rendant toute lecture de sa main impossible.  
III » On nait main gauche, on devient main droite disait un bonhomme. Les mains étaient en effet, au-delà de la simple divination, de véritables outils pour deviner telle ou telle chose sur le propriétaire. Le taux d’angoisse, ses addictions — Apollonia savait reconnaître très rapidement la légère coloration que les jetons des casinos laissaient sur les doigts de ceux qui avaient tendance à trop les manipuler — le statut social etc. Elle avait fort heureusement une excellente raison de pouvoir observer les mains de ses clients et d’en tirer tous le jus (yikes) nécessaire pour ses déductions. Enfin… ses prédictions.

Tasséomancie ; I » Si elle n’a jamais exprimé à haute voix son avis impie sur l’astrologie, elle ne s’est en revanche jamais retenue lorsqu’il s’agissait de conspuer la tasséomancie. Elle avait roulé des yeux si fort qu’elle avait perdu un point de vision lorsqu’elle avait vu la professeure de divination sortir ses tasses au premier trimestre et avait dû subir de longues heures de cours à siroter un thé abject pour finalement observer un tas de feuilles suintantes. Son désamour de la pratique venait sans doute de son aversion pour le thé, mais aussi pour son manque de praticité en cabinet et de son aspect enfantin qui lui paraissait tout bonnement idiot. Voir des dessins dans des feuilles ? Bientôt on analyserait la forme des nuages. Puis elle découvrait que la nephomancie existait.
II » Apollonia n’aimait pas le thé, ne buvait pas de café. Chez elle, très peu de tasses typée grand-mère mais quelques mugs amusants offerts par des fans et surtout une sacré collection de verres à pieds, coupes de champagne, flûte, verre à whisky, chope et autres carafes, tout ça bien soigneusement conservé dans un vaisselier aux portes de verre pour laisser à quiconque l’heur d’observer sa collection. Juste en dessous du vaisselier on pouvait d’un sort faire disparaître les livres factices qui couvraient l’entrée d’un mini-bar qu’elle approvisionnait grâce à des contacts peu respectueux des lois. Après tout personne ne respectait ce décret, pourquoi devrait-elle donc s’y contraindre ? Et boire de l’eau dans un verre un cognac ? Certainement pas !

Taromancie ; I » Tirer les cartes c’est le va-tout de la divination. Tu passes pour le pire des charlots si tu ne connais pas les arcanes et ce qu’elles signifient. À l’endroit, à l’envers, gauche, droite… Les cartes n’étaient qu’une forme de langage qu’il suffisait de travailler pour comprendre. Apollonia n’avait pas quitté sa maison pour Hogwarts sans avoir trois jeux dans sa valise et un dans sa poche — deux d’entre eux n’ont pas survécu à sa scolarité, l’un confisqué par un prof et l’autre oublié sur la table du pub de Hogsmeade. Maintenant elle possède plusieurs decks qu’elle vend périodiquement dans des enchères après avoir pris soin de dédicacer une des cartes… laquelle ? C’est le Troisième-Œil qui lui a révélé celle appropriée à son futur acheteur. Prêter ou vendre son jeu n’est évidemment pas du tout recommandé dans les règles de la divination, mais le business a ses raisons que la divination ignore.
II » Si elle s’est tiré ses propres cartes, de temps à autres, cela reste assez rare. Cela lui provoque une sensation semblable à celle ressenti à ses neuf ans lors de la découverte de la chiromancie : comme si un gouffre s’ouvrait dans son esprit, prêt à la dévorer. Elle a bien trop souvent l’impression de tenter le diable quand sa main retourne les cartes pour les mettre à découvert, alors elle s’abstient. Il n’y a presque que pour le show, séance photo et autres qu’elle s’y plie et souvent prend soin de biaiser le destin en coupant de la mauvaise main.
III » Elle adore cependant tirer les cartes pour les autres, parce qu’il s’agissait d’un excellent moyen de découvrir des choses sur son interlocuteur rien qu’en observant ses réactions. Les apparitions des dames font suer les époux infidèles, le Pendu fait grimacer celui qui a quelque chose à cacher. Et si personne n’est jamais tout à fait serein lorsque la Faucheuse est de sortie, là encore les pincements de lèvres et autres plissements d’yeux permettent de se construire une idée assez précise sur le lien dula client.e avec l’idée de sa propre mortalité ou de celle d’autrui — élément important pour comprendre l’autre et percer ses secrets s’il en était.
IV » tw : mention d’addiction aux jeux - Apollonia aimait les cartes, et pas uniquement celle du tarot marseillais que ce soit la version sorcière ou la version moldue. Elle aimait les autres types de jeu, sauf peut-être celui des Sept-Familles parce que son père, quand elle était enfant, ne la laissait jamais avoir la famille Dragomage qui était sa préférée. Elle aimait peut-être un peu trop les cartes, selon les personnes qui la côtoyait dans les casinos ou autres lieux du même genre. Si elle ne faisait que s’en tenir aux cartes, peut-être que la situation ne serait pas aussi tendue avec ses créanciers (pas franchement sympathiques), mais au-delà des cartes, c’est le pari qui l’intéresse et les jeux de hasard ont également son affection. Et pour quelques instants de félicité, à regarder les dés rouler sur le tapis, elle perdait des sommes monstrueuses, qui coulaient de ses mains comme si ce n’était que de l’eau.
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Carnet des rêves & Prédictions
It's true that all the men you knew were dealers
Who said they were through with dealing
Every time you gave them shelter
I know that kind of man
It's hard to hold the hand of anyone
Who is reaching for the sky just to surrender
« Et joyeux anniversaire Dot ! » Sur la table du salon, papa amenait un gâteau à la crème surmonté de six bougies dont la fumée colorée tissait dans les airs des images de cadeaux emballées et autres artifices anniversaresques. La pièce était encore dans le lourd désordre laissée par la fête de la veille, pour le réveillon du nouvel an, et un parfum d’alcool s’était imprégné dans les rideaux. Rien de dérangeant ; malgré la fatigue et la nuit quasi-blanche c’était la tradition familiale de fêter les anniversaires des descendants Vablatsky le premier jour de l’année. Et Dorothy, elle, avait été mise au lit à vingt-deux heures, alors elle pétait bien la forme et trépignait sur sa chaise pendant qu’on rapprochait le gâteau de sa place.
« N’oublie pas de faire un vœux petite fleur. » Sa mère, assise sur la chaise d’à côté, qui fêtait elle aussi son anniversaire, caressa distraitement les cheveux de sa fille, sans doute en train de rêver à la chaleur de son lit.
Dorothy souffla fort sur les bougies, qui avait la particularité magique de combattre le souffle impétueux qui voulaient les éteindre en poussant des hauts cris. Après en avoir éteinte plusieurs pour les voir se rallumer avec beaucoup d’insolence, elle commença à rapprocher son visage un peu trop près des flammes : « Pfffffft !! PFFFFFT ! » Son père la ramena en arrière avec un rire : « Oula, va pas brûler tes cheveux trésor. Allez, voilà c’est bien comme ça. Celle-là se rallumera pas de sitôt. » Avec l’aide de papa, elle put vaincre la guerre et avoir l’honneur de goûter un morceau du gâteau (très bon), tandis que ses parents en grignotèrent à peine une miette. C’est à cause des huîtres d’hier ça. Et du punch. Et du vin. Et du foie gras. Et des petits canapés. Plus de place pour le gâteau. Alors elle en reprit une part.
Puis c’était l’heure des cadeaux ! Elle reçut une poupée avec des cheveux qui repoussaient, un set de coloriage, des lunettes de soleil trop styyylées en forme de cœur, un peignoir Dragonino (un dragon héros de livre pour enfant qu’elle adorait) puis finalement : « Euuh… Un livre ?Non, ouvre pour voir chérie, » lui dit sa mère qui s’était un peu réveillée pendant la distribution de présents. Elle s’empressa d’obéir, s’attendant à découvrir un trésor entre les pages mais…
« C’est tout vide !Oui, c’est un carnet Dotty.Pour tRaVAilLER ?Pour écrire plutôt.Umf… » Sa mère caressa de nouveaux ses cheveux avec un petit rire devant la réaction assez peu enthousiaste de sa fille. « C’est un carnet des rêves. Pour aider à ouvrir ton Troisième Œil. Il faudra bien consigner tes rêves là-dedans, et apprendre à les comprendre et les étudier. »
Ah, donc bien du travail, mais du travail pour faire comme maman, alors… peut-être que ça valait la peine. Elle referma le carnet, le retourna pour examiner la couverture en cuir. « Et ça va ouvrir mon Œil ?Moi, c’est ce qui m’a aidé. » Maman avait un Troisième-Œil tout bien ouvert, c’était certain. Elle savait dire sans même ouvrir la porte de la chambre de Dorothy que c’était en bordel là-dedans. Incroyable.
« Mmh, okay. Mais vous viendrez pas fouiller dedans hein ! » Ses parents rirent en secouant la tête, l’air de dire qu’ils n’avaient pas que ça à faire. Et le carnet fut finalement déposé de côté pour pouvoir reprendre une troisième (!!) part de gâteau, avec sa poupée chevelue sur les genoux, qui avait le droit de faire semblant de manger un petit bout de crème de temps à autre.


Carnet des rêves ; 6 – 11 ans

Extraits du carnet des rêves de Dorothy Lunn

★ Y a une tour qui s’écroule. Je suis dans un cercle de gens, comme une ronde. Puis on me donne un objet. C’est le numéro sept. Et là j’ai peur. Et la tour s’écroule.
★ Je descend dans le garage. Et quand je veux remonter y a Dragonino dans les escaliers qui veut jouer avec moi. Sauf qu’au lieu de jouer, il me mange.
★ Neil Armstrong vient dîner avec nous. Mais mon papa dit que c’est un espion américain. Et maman lui enfonce la tête dans la soupière. Et moi après je mange la soupe.
★ Je suis un lièvre et je cours dans un champ. C’est cool.
★ Dragonino et moi on part pour des aventures avec nos amis les animaux. On va dans un volcan qui crache beaucoup de feu mais Dragonino il mange le feu et moi je fais des grillades au-dessus du cratère.
★ Je tombe dans un lac de thé, et maman me donne des coups de pagaies pour essayer de me noyer.
★ Je pars pour Hogwarts, mais quand on me met le Choixpeau sur la tête, il me mange. En fait le Choixpeau c’est Dragonino qui m’en veut de ne plus lire ses aventures. Et les profs applaudissent.  


« De toute manière t’es qu’une menteuse. » « Genre t’as un don ? Tu dis ça rien que pour faire ton intéressante. » « Pff, même ta mère c’est une charlatan. C’est mon père qui me l’a dit. Et toi tu mens. T’as pas du tout de vision. » « T’es comme Telawney, tu racontes n’importe quoi et t’as juste de la chance parce que , parfois, ça tombe juste. » « Pfff, genre ouais tu l’as "vu" dans tes visions. Et mon grand-père c’est Dumbledore. » « Tu veux pas fermer ta gueule la Blablatsky ? »


Le professeur Flitwick était venu la chercher pendant un cours de botanique pour l’amener dans la salle des professeurs. C’était la première fois en trois ans d’études à Hogwarts qu’Apollonia y mettait les pieds ; son directeur de maison ayant plutôt tendance à recevoir les élèves dans son bureau (mais il semblerait que Peeves avait décidé d’y faire des siennes ce qui rendait l’endroit inaccessible). La pièce était assez grande, plusieurs tables lancées ça et là, une cheminée et quelques fauteuils. Rien de bien transcendant pour être honnête et elle se laissa tomber sur une chaise, un peu déçue.
« Miss Lunn… » commença-t-il, la faisant tiquer immédiatement. Elle avait déjà fait part de son désir de se faire appeler par son nom maternel mais de toute évidence certains professeurs avaient plus de mal que d’autres à faire la transition. « Vous devez vous douter du sujet que je vais aborder avec vous, mmh ? » Il la regardait avec des yeux brillants et bienveillants tandis qu’elle hochait la tête en signe d’assentiment.
C’était une sombre affaire d’empoisonnement de camarade avec du pus volé dans la réserve de la serre. Apollonia n’était pas directement concernée, mais comme pour beaucoup de choses qui se passait au collège, elle avait laissé ses oreilles et ses yeux traîner au bon endroit et au bon moment. Elle ne savait pas exactement comment son nom était remonté jusqu’aux oreilles (pointues) de son directeur de maison mais elle se doutait que l’équipe éducative avait des ressources difficiles à imaginer pour des élèves. « C’est à propos du cinquième année qui a fini à l’infirmerie ? » Flitwick acquiesça, très satisfait de voir qu’ils étaient tous les deux sur la même longueur d’onde. Il lui posa plusieurs questions, auxquelles Apollonia préféra répondre avec franchise, tout en s’assurant qu’elle ne serait pas citée — c’est qu’elle n’avait pas envie d’avoir une réputation de balance, en plus de celle d’une affabulatrice. Flitwick était ravi, et sa voix tapait de plus en plus dans les aigus quand l’étau se resserrait autour du coupable. Une plume magique grattait le papier en même temps qu’Apollonia détaillait son témoignage, et finalement le petit professeur attrapa le papier : « Je vais simplement envoyer ça à M. le Directeur. Je reviens très vite. Servez-vous donc en gâteaux, ils sont dans cette petite boîte. » Et en quittant la pièce, il lui désigna une boîte de fer blanc, sur la table d’à côté.
La porte claqua, et elle se retrouva seule un instant dans la pièce. D’abord elle n’osa pas bouger, comme si elle risquait de désacraliser l’endroit, avant de lorgner du côté de la boîte à biscuit. Elle se leva, l’ouvrit et se saisir d’un sablé qu’elle grignota tout en s’avançant vers une table basse, du côté des fauteuils, où plusieurs livres étaient posés en vrac. Elle lançait des coup d’œil sans rien toucher, avant de découvrir, sur le bord de cette même table, sous un grimoire à propos des pentacles, une pile de parchemin.
Elle repoussa le livre du bout des doigts, achevant d’un coup de dent son gâteau, avant d’écarquiller les yeux devant sa découverte. En majuscule, sur l’en-tête du premier parchemin de la pile, était inscrit : "EXAMEN DE POTION — 3E ANNÉE". Elle parcourut les premières questions d’un coup d’œil, tourna le papier pour observer le sujet dans son intégralité. Elle sursauta en entendant la gargouille de l’entrée demander le mot-de-passe à un nouvel arrivant et remit rapidement le livre par-dessus les sujets avant de revenir à sa place, attrapant un nouveau biscuit au passage pour faire bonne mesure.
Le professeur Flitwick arrivait alors qu’elle se posait sur sa chaise. Il la remercia d’un sourire et d’un mot, s’assura que tout allait bien, lui demanda si les cours se passaient bien avant de lui signer un petit papier pour qu’elle puisse retourner en botanique.
Le soir-même, dans la salle commune, elle mima une transe. Si avant elle s’était toujours contenté d’évoquer ses (fausses) visions au détour d’une conversation, elle avait fini par comprendre qu’il fallait de la sensation pour marquer les esprits. Elle se laissa tomber du canapé sur lequel elle était assise avant de lever les yeux si haut qu’ils semblaient révulser, et ce ne fut que lorsqu’assez d’élèves étaient regroupés autour d’elle qu’Apollonia évoqua d’une voix altérée le sujet à venir de potions. On se moqua d’elle, après cette scène, en prétextant qu’elle ferait vraiment n’importe quoi pour attirer l’attention, quelle pauvre fille.
Jusqu’à ce que le jour de l’examen le sujet ne tombe, tel quel.
Il y eut, soudain, plus de gens pour venir le matin voir Apollonia au petit-déjeuner pour se faire tirer les cartes.


Carnet des rêves ; 11 – 17 ans

Extraits du carnet des rêves de Dorothy Lunn Apollonia Vablatsky

★ Je vais en cours, mais j’ai oublié de mettre ma robe. Tout le monde se moque de moi parce que je suis en débardeur et collant. Mais le prof arrive. Il n’a pas de robe non plus. Plus personne ne rigole et le prof me met une couronne sur la tête.
★ Une première année dit au prof que je l’ai tapé. Alors que c’est faux. On me dresse un procès. Au final je suis acquittée. Je vais taper celle qui m’a accusé. Un prof me voit. Je finis en prison.
★ Y a Ben. Aka le-bo-garçon-du-cours-de-potion. On est seul dans un couloir. Il me parle et il m’embrasse. Sur la bouche. Ses cheveux sont tout doux et il sent bon le jasmin. Il me dit que je suis la plus belle de toutes les filles de l’école.
★ Le lac est rempli de thé. C’est dégoûtant. J’essaye de le traverser dans une barque mais le thé dissout le bois. J’essaye de nager mais le thé dissout ma peau. Je deviens du thé.
★ Y a Nina qui m’accuse d’avoir menti sur mon don. Elle menace de le dire à toute l’école. Je l’attrape dans un couloir et je l’étrangle. Puis j’enferme son cadavre dans une armure. Les professeurs la cherchent. Personne ne la trouve. Elle pourrit et la flaque vient jusqu’à mon lit dans le dortoir. Quand je mets les pieds dedans, ça sent le thé. Ça a goût de thé.
★ Y a Ben. Encore. Plus qu’un baiser cette fois. On était nu. On s’est touché. C’était bien. Puis Dragonino est arrivé pour cracher du feu.


Le cabinet qu’elle louait au rez-de-chaussée d’un bâtiment biscornu de la Diagon Alley avait autrefois appartenu à un business louche d’animaux magiques qui avait fermé suite à une démarche judiciaire. Lorsqu’Apollonia en devint la propriétaire, il lui fallut briser le sceau magique laissé par la brigade de police qui maintenait la porte fermée — et quelques jours d’intenses travaux pour rénover l’endroit qui s’était détérioré entre les mains de petits trafiquants qui n’avaient pas grand intérêt dans la décoration intérieure. Elle réussit cependant à tirer son épingle du jeu et à faire quelque chose d’assez classe de ce petit coin d’immobilier. Mais les gens ne venaient pas chez elle pour admirer la déco moderne, et malgré le nom de famille qui était censé ramener des curieux, elle peinait à franchement faire décoller son affaire.
Elle ne pouvait pas se confier à grand monde sur son imposture ; alors c’était son maître de legilimancie et occlumancie qui avait le droit, après les cours, d’endosser le rôle de thérapeute et conseiller financier pour son élève. Lui répéta plusieurs fois que le business avait comme point commun avec la magie de l’esprit la nécessité d’être patient. Qu’il y aura un moment propice au déclic, et que ce jour-là, il ne faudra pas le rater.
Ce moment arriva un mardi à vingt-deux heures, juste quand Apollonia allait fermer le cabinet. Un petit homme était déjà passé plusieurs fois devant la porte et les fenêtres, semblait hésiter, s’arrêtait quelques instants sur le palier avant de finalement renoncer, pour ensuite revenir. Elle avait vite compris qu’il y avait deux types majeurs de clients. Ceux qui venaient sans idées précises, qui voulaient simplement prendre le pouls de leur journée, leur avenir. Ceux-là étaient soit des grands croyants, soit des gens qui avaient assez d’argent à perdre. Elle leur servait quelques banalités entourées de beaucoup de mysticismes et ils repartaient heureux. Ce n’était pas ça qui forgerait sa réputation, mais ça lui permettait de remplir un peu les caisses. Puis il y avait les autres. Ceux qui venaient pour quelque chose de précis et souvent délicat ; qui souvent avait un peu honte d’aller voir une voyante pour ce genre d’extrémités. Ceux-là étaient plus difficile à cerner et à contenter, mais c’était eux qui pourraient faire circuler son nom parmi les cercles même des plus méfiants.
Elle décida de ne pas fermer le cabinet, et attendit sur son siège, derrière son bureau, qu’il veuille bien se décider. Finalement il passa la porte, qu’il referma dans son dos avec un claquement brusque. Pendant un instant il resta figé dans l’entrée, sans oser faire un pas en avant. « Bonjour Monsieur, » fit-elle d’une voix forte, l’invitant à venir s’assoir face à elle. « Je vous en prie, installez-vous. En quoi puis-je vous être utile ? » Il s’approcha, légèrement titubant, se laissa tomber sur la chaise et elle put percevoir une vague odeur d’alcool.
« Vous êtes… c’est vous la voyante ?Apollonia Vablatsky, oui. » Elle tend la main gauche pour serrer la sienne, il est perturbé un instant avant de lui présenter sa main gauche. Elle remarque l’alliance, coincé sur le doigt qui semble avoir un peu grossi autour de l’anneau d’or. L’homme avait une quarantaine d’année, et le mariage devait durer depuis au moins dix ans. À travers son gant elle pouvait parfaitement imaginer la moiteur de sa main, qui allait avec son visage nerveux et son front transpirant. Sa mâchoire était tendue, et sa main droite se ferma dans un poing serré. Nerveux, gêné et profondément en colère donc. Elle finit par le lâcher. Elle avait une chance sur deux de tomber juste, et c’était ça son travail, beaucoup de bluff, et un peu de chance. « Vous venez pour votre femme ? » Il sursauta, fronça les sourcils avant de lâcher, incrédule : « Comment… comment vous savez que je viens pour Mary ? »
Apollonia ne put s’empêcher de laisser glisser un sourire sur ses lèvres. Le pauvre homme était presque trop facile à feinter. On pouvait bénir sa récente consommation d’alcool pour ça sans doute. « Je suis une voyante Monsieur, je vois ces choses-là. » Ce n’était pas tout à fait faux, d’un certain point de vue. Il acquiesça, visiblement un peu impressionné, et un peu plus sûr de son choix. « Ah mais… évidemment, évidemment… » Cela sembla activer quelque chose dans sa tête, il porta sa main vers la doublure de sa cape pour en tirer un portefeuille (cuir, couleur patinée, vieux mais de bonne qualité) et sortir quelques gallions, serrés dans une petite pochette gonflée. Au travers de ses mouvements elle aperçut un photographie, gardée dans le portefeuille. Une femme, souriant à l’objectif, trop vieille pour être sa fille, pas assez pour être sa mère. Sans doute l’épouse. Hello Mary. Le visage lui rappelait quelqu’un.
« C-combien pour vos… euh prédictions ? » Il avait sortit plusieurs pièces, qu’il posa en une jolie pile juste devant lui. « Cela dépend de ce que vous souhaitez. Le plus abordable et le tirage de cartes mais je peux également lire les lignes de votre main.Et quel… qu’est-ce qui est le plus sûr ? » Celui-là n’avait clairement pas pris option divination à Hogwarts. « Cela dépend, si vous voulez juste une idée de votre futur ou bien si vous avez une question préc-Je voudrais savoir où est ma femme. » Elle sourit. Regarde le portefeuille maintenant fermé. Où avait-elle vu ce visage ? « Mary n’est pas rentrée à la maison ce soir, » fit-elle, d’un ton doux. Et il hocha la tête, ses mains tremblantes de rage contre la table. « Je ne peux pas localiser les gens, Monsieur. Mais je peux… peut-être prédire là où elle se trouvera dans… quelques heures.Alors faites ça.Les prédictions de ce genre sont les prestations les plus chères. Comptez onze gallions supplémentaires. » Il pinça les lèvres, rouvrit encore le portefeuille pour sortir quelques pièces. La photo réapparut de nouveau.
Apollonia plissa des yeux. Avant de les fermer totalement. Dans l’obscurité, elle pouvait se concentrer sur sa mémoire, compartimentée par ses soins, après des heures et des heures de pratique de l’occlumancie. Une immense armoire, qui se déroulait dans la longueur, devant laquelle elle passait, cherchait du bout des doigts le tiroir correspondant, le visage de cette Mary en tête.
Un tiroir s’ouvrit, juste sous ses doigts. Le souvenirs d’un lieu peuplé, des bruits sourds de conversations diverses, la voix de Tom, bien connue, qui résonne en arrière-plan et le visage de cette femme qui…
« Cela vous suffira ? » Elle rouvrit les yeux, en sursaut. Vit les pièces repoussées devant elle. L’homme la dévisageait à présent, une expression entre la méfiance et la stupéfaction sur ses traits : « Vous allez bien Miss ?Oui… simplement, les prémices… d’une vision je crois. Il me faudra un peu plus de temps pour mieux percer les voiles. » Elle servait cette soupe à tout ceux qui voulaient bien l’entendre, les convaincus la buvait comme s’il eut s’agit de petit lait. « Une vision sur Mary ? Déjà ? Et… vous voyez où elle est ?Ne me pressez pas, ce n’est pas ainsi que les choses fonctionnent. » Elle tentait de se remémorer de nouveau la scène mais quelque chose lui échappait. Un petit coup de pouce serait le bienvenue. « Avez-vous quelque chose qui lui appartiendrait ? Qui aurait un peu gardé de son aura ? » Il sortit un mouchoir de tissu blanc, qui avait une odeur bien différente de celle de l’homme. Un parfum féminin caractéristique. Elle le prit dans sa main. L’agita un peu pour que l’odeur vienne jusqu’à elle.
Ferma les yeux. Se laissa guider à travers ses souvenirs. La mémoire olfactive était une des plus puissantes pour remplir les trous, raviver les couleurs effacées du passé. Elle revint au Leaky Cauldron, elle se souvint avoir un moment regardé ce couple un peu mal assorti, la table d’à côté. Les avoir regardés parce qu’ils détonnaient ; le regard des amoureux mais la distance des gens prudents. Apollonia adorait deviner, comme ça, les aventures des uns et des autres, et l’habitude la faisait souvent tomber juste. Les amants n’étaient jamais aussi discrets qu’ils voudraient l’être.
Elle était prête à parier que Mary, ou qu’elle soit en ce moment, c’était dans les bras de cet homme-là. Peut-être d’une dizaine d’année son cadet. La communauté sorcière n’était pas si étendue, il y avait des chances que son client connaisse le bonhomme qui le faisait aussi joliment cocu, et la description lui suffirait à défaut d’avoir une adresse. Il faudrait juste un détail physique dont elle se rappellerait et qui pourrait vendre la mèche.
De façon bien dramatique, Apollonia lâcha le mouchoir et rouvrit les yeux, fixant le vide. « Elle est avec lui, » annonce-t-elle de son ton sentencieux, propre à ses transes simulées. Le client se ravança vers elle, plus tendu encore si c’était possible : « Qui ça ? Qui ça lui ?Un jeune homme… Brun, blanc, une moustache, plutôt grand et… les yeux vairons. » Face à elle, le visage de l’homme se décomposa. « Avec Luke ?!? » Ben visiblement, avec Luke. Elle n’inventait rien. Maintenant il faudrait se sortir de ce moment, elle rajouta comme toujours perdue dans sa vision : « Ils s’embrassent et…Assez ! » Elle mima un nouveau sursaut, cligna des yeux pour le regarder cette fois bien en face, le souffle presque court. Elle n’eut pas le temps de faire la moindre conclusion, il se leva de son siège, tout en laissant l’argent sur la table : « Ce que vous avez vu… c’est… c’est maintenant ?Si ce n’est pas maintenant, c’est ce qui se produire très bientôt.Mais cette chienne ! Et ce… ce sale… » Il retint l’insulte, porta son poing serré à sa bouche, fit les cents pas trois fois dans le cabinet avant de fixer Apollonia : « Vous n’êtes pas en train de m’embobiner vous ?Monsieur… allez donc vérifier par vous-même et si vous n’êtes pas satisfait je m’engage à vous rembourser. » Il pesta de nouveau, avant de finalement s’excuser et de prendre congé : « J’ai à faire… » En effet. Et la porte du cabinet se referma à sa suite.
Il ne vint pas pour demander à être remboursé. Et après ça la fréquentation de son cabinet connut un brusque bond. Son maître avait raison, tout n’était qu’une question de savoir s’emparer de l’occasion lorsqu’elle se présentait. Dieu merci il y avait suffisamment de cocu sur terre pour pouvoir faire son beurre.


Carnet des rêves ; 18 – 26 ans

Extraits du carnet des rêves de Apollonia Vablatsky

★ Maman m’offre un ticket pour aller sur la lune pour mon anniversaire. Je monte dans une fusée et quand j’atterris (alunis ??) je découvre une grande maison sur le sol lunaire, avec des tours comme le kremlin. Dedans il y a grand-mamie, qui me dit qu’elle a honte de moi. Elle me fait boire du thé qui a goût de lune.
★ Un client entre dans le cabinet, hurle que le suis une menteuse. Il casse ma déco, mais des vases ne cessent de revenir, en boucle, et il y en a toujours plus à casser. Le sol est recouvert de morceau de céramiques et porcelaine coupants. Une foule de paysan directement sortie des illustrations de vieux livres sur le Moyen-Âge m’oblige à danser sur les éclats pieds nus.
★ Je rentre dans l’appartement d’Ibrahim (le gars de la boutique de fleur, la rue d’à côté du cabinet) et il m’attend là, installé sur une chaise. On s’embrasse, et c’est très bien. Puis soudain, il y a un bruit sourd, comme un cor. Ibrahim est habillé dans un uniforme vert sombre, un casque sur la tête. Il me dit qu’il part pour la guerre. Je ne veux pas qu’il parte. Il m’embrasse et s’en va, la fleur au fusil.
(NB : Ibrahim a disparu… il y a de plus en plus de nés-moldus qui partent avec ce qui se passe, de là à dire que c’est prémonitoire ?)
★ J’ai une hache, et je coupe un arbre. J’entends des cris, mais ils semblent loin. Puis finalement je regarde l’écorce et je vois que la sève qui s’écoule a la couleur et la texture du sang. L’arbre crie, avec la voix de grand-mamie. Je donne un nouveau coup de hache, l’arbre tombe.
(NB : ce matin j’apprends que grand-mamie est morte dans la nuit ??? est-ce que je PEUX avoir des rêves prémonitoires ????)


Dans son emploi du temps chargé, elle trouvait toujours le temps de se rendre dans les sauteries organisées par les gosses de… Par solidarité avec ses compatriotes à héritage déjà, par amusement ensuite parce que cette congrégation de langues de vipères et de pea brain était quelque chose vivre.
Elle se glissait derrière la chaise de Spavin, venait masser ses épaules en lui glissant une petite remarque narquoise : parce que lui, elle ne pouvait pas se permettre de le perdre. Spavin, c’était son filet de sécurité, sa mine d’or que l’on exploitait avec la rigueur et la fureur capitaliste — Spavin c’était la vieille connaissance, le vieil ami, le vieux tellement de choses que tout s’emmêlait. Spavin c’était celui qui ne la croyait pas, sans savoir qu’il était un des éléments de la réussite de Polly. Spavin c’est celui contre lequel, après avoir tendu l’oreille durant des semi nuit blanche, elle finissait par s’endormir. Spavin, c’est purement stratégique. Évidemment.
Durant ces soirées, il y avait toujours Olympe qu’elle allait trouver : la petite pestouille qu’il avait été facile d’alcooliser durant un after dans les quartiers de Polly afin de la légilimancer en toute sécurité. Bagshot, c’est aussi une mine d’or, juste plus difficile à miner que Spavin (et qui risquait aussi plus facilement de lui exploser à la gueule dans un coup de grisou mémorable) — la pestouille accumulait les secrets et les mensonges pour les redistribuer comme un croupier le ferait avec des cartes. Apollonia l’avait regardé répandre la rumeur sur les Waffling et les Flamel avec les yeux écarquillés, en portant une coupe de jus de goyage (sans alcool) à ses lèvres : « Damn, ces jeunes vraiment… ». Mais si son incursion édifiante quoi que brève dans l’esprit de la jeune fille déracinée de sa société pour y être ensuite rempottée lui avait appris plusieurs choses, Polly retint surtout qu’Olympe est une jeunette perdue, et plus amère qu’une endive.
Holls, elle, est toujours là pour les retrouvailles — pour des raisons proches de celles de Polly suspectait cette dernière : l’alcool que l’on parvenait à ramener via le marché noir et la saine camaraderie qui régnait entre les participants. Avec ses airs de lassitude à toute épreuve, on pouvait compter sur elle pour rouler des yeux de concert quand Withers tentait de dire quelque chose pour ramener un semblant d’ordre.
Il y avait les Flamel, ensuite, que Polly ne voyait pas que durant ces colloques d’illustres rejetons. Faut dire il était difficile de les louper, les Flamel, surtout quand on partageait la même passion du jeu, et la même guigne dans les paris, les cartes et les dés. Polly est peut-être de cinq ans leur aînée, mais lorsqu’ils sont côte à côte la maturité, l’esprit critique et la réflexion sont toujours absentes à l’appel — la chance aussi, et la rentrée d’argent également. Alea jacta est hein…
Que ça finisse en pugilat, en cuite généralisée ou bien qu’ils se séparent tous à à peine vingt-trois heures avec des mots brefs et glaciaux, Apollonia est toujours prête à supprimer des rendez-vous pour pouvoir assister à tout cela, et y participer volontiers. Et c’était bien en voyant ce groupe désorganisé, incroyable hétéroclite et chaotique qu’elle se rappelait de prendre sa potion contraceptive.


Carnet des rêves ; 26 – 33 ans

Extraits du carnet des rêves de Apollonia Vablatsky

★ Le présentateur me fait venir sur le plateau, la petite boule de cristal qui filme se met à cracher du feu quand je commence à parler. Le plateau prend feu, les gens hurlent. C'est de ma faute.
★ Je suis couchée près de Spavin, quand je l’entends parler j’écoute attentivement. Mais je ne comprends rien. Il parle, et parle, mais finalement plutôt que des mots c’est une boue étrange qui sort de sa bouche. Il s’agite, les yeux fermés, convulse avant de s’immobiliser. Il est mort. Et je sais que c’est de ma faute.
★ Un homme frappe à ma porte, il a la tête d’un gangster des années vingt et me demande de lui rendre l’argent. Mais je n’ai pas d’argent. Je lui donne mes robes pour le compenser. Il dit que j’ai rendu les mauvaises robes. J’entends une foule en fond scander "rends l’argent ! rends l’argent !", je suis coincé. Je lis un journal qui dit que seulement vingt point un pourcent des sorciers pensent que je suis une vraie voyante. Je pleure.
tw : violence graphique - Les hommes du casino ont un marteau et une faucille. Avec le marteau ils frappent mes genoux, encore et encore. Mais je n’ai toujours pas d’argent. Ils me traînent jusqu’à la Tamise. Je n’ai toujours pas d’argent. Ils m’attachent les mains, mais je n’ai toujours pas d’argent. Ils me foutent à l’eau. Mais je n’ai toujours pas d’argent. Je me réveille quand je sens l’eau rentrer dans ma bouche.



Polly est un escroc, une magouilleuse, un charlatan de haut vol — tout du moins c’était ainsi qu’elle se percevait. Les autres, eux, la voyaient comme une voyante qui combinait le mainstream et le chicos ce qui était plutôt signe de sa bonne réussite. Il n’y avait que son maître de magie de l’esprit et son agent pour connaître la vérité, et les deux partageaient avec elle une promesse magique qui la rendait à l’abri des fuites. Cependant Lizzy Baker, elle, n’était pas censée être dans la confidence. C’était pourtant son nom qui signait une lettre de fan qu’elle ouvrit un début d’après-midi.
Le début de la lettre aurait dû lui mettre la puce à l’oreille, ce n’était pas de grandes tournures de phrases pour la complimenter, ce qui était déjà tout à fait suspect, mais plus elle avançait dans sa lecture, plus les joues de Polly perdirent leur jolie couleur rosée. La femme l’accusait de mentir. Ce n’était pas la première fois qu’elle lisait ou entendait ça, évidemment, mais là l’accusation venait avec des mentions de preuves. L’usage de légilimancie. La femme disait avoir été victime d’une de ses intrusions durant une séance, et ne l’avoir remarqué que des mois plus tard.
Lizzy Baker ? Cela ne lui disait rien, mais tant de personnes se suivaient, avec tous leurs mêmes problèmes, qu’il devenait difficile de se rappeler de chaque visage et chaque situation. Surtout maintenant que sa position lui offrait les visites des plus grand.e.s de cette société, les petits poissons passaient nécessairement à la trappe aux clients dans sa mémoire.
La lettre se terminait sur une menace, doublé de chantage. Lui donner de l’argent, ou bien elle enverrait son témoignage au Prophet. Ce n’était pas certain que le journal accepte de publier cela, mais ce serait bien trop risqué de ne pas prendre cette menace au sérieux. La crédibilité de Polly tenait à la précision de ses prédictions et à son nom de famille qui éloignait les suspicions, mais elle ne tiendrait pas le choc face à une attaque groupé et une revisite de l’Inquisition à propos de son don.
Cependant elle n’avait pas d’argent. Elle ne parvenait pas à le garder, il s’enfuyait de ses doigts, toujours, disparaissait aussi vite qu’il apparaissait. Si cette femme pensait que Polly pourrait répondre à sa demande conséquente de gallions, elle avait une bien mauvaise idée du train de vie de la starlette. Pas d’argent, mais un agent. Ce fut lui qu’elle contacta afin de chercher un conseil, une solution. Et ce fut à deux qu’ils s’approchèrent des Golden Ring. Si l’on ne pouvait pas trouver de tueur à gage sur le catalogue public des industries Golden Wand des Strugatsky, on pouvait cependant à travers d’autres moyens commander (et pour pas si cher !) un tueur qui règlerait le problème définitivement.
C’était effrayant de choisir parmi les différentes options disponibles, qui majoraient toujours le prix de quelques dizaines de gallions. On pouvait choisir la technique utilisée pour la mise à mort, si l’on voulait que le corps disparaisse, reste là (le moins cher) ou bien soit préparé d’une manière ou d’une autre pour être envoyé quelque part (c’était le plus cher). Après cela il fallait indiquer un lieu, une heure, procéder au paiement en amont.
Au lieu de rencontrer Apollonia Vablatsky dans le coin de route que Mrs Baker avait donné comme point de rendez-vous, la jeune femme un peu trop perspicace fit donc face à une golden silhouette, rémunérée pour son effort.
Tuer quelqu’un n’avait jamais été aussi simple, mais Polly était un escroc, un charlatan, une magouilleuse. Pas une tueuse, même par procuration. Et sans même pouvoir se rappeler du visage de cette dame, il la hante pourtant encore.


Carnet des rêves ; 33 ans à maintenant

Extraits du carnet des rêves de Apollonia Vablatsky

Après avoir accepté de prendre le traitement anxiolytique proposé par son agent, les nuits se font dorénavant sans rêves.



Dernière édition par Apollonia Vablatsky le Mar 6 Avr - 18:00, édité 6 fois
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Je peux pas dire grand chose depuis mon téléphone mais DRAMAAAA la beauté le swag L'ARNAQUE ????? de cette polly fryd n'en peut plus et moi non plus DRAMAAAA
J'ai pas de mot pour dire à quel point j'aime tes perso et Polly est genre magistrale on vit tellement mieux depuis que tu fais des femmes DRAMAAAA
Je crois qu'il y a des morceaux que j'ai pas lu par contre je vais devoir résoudre ça ce soir 👀

Encore bienvenue DRAMAAAA
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très fab cette polly DRAMAAAA
(re) bienvenuuuue (Polly) The dice are loaded 736882016 (Polly) The dice are loaded 736882016
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Alors déjà elle est bcp trop belle (Polly) The dice are loaded 2622533386 (Polly) The dice are loaded 2622533386
En plus son prénom, son background, ses arnaques de qualité mais (Polly) The dice are loaded 1566152604 (Polly) The dice are loaded 1566152604 (Polly) The dice are loaded 1566152604
Trop hâte de la voir en jeu, elle est mega cool Polly je stan de ouf (Polly) The dice are loaded 2951650651 (Polly) The dice are loaded 2951650651
Rebienvenue (Polly) The dice are loaded 736882016
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Ishmael Levy
Ishmael Levy
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damn la demoiselle est fort charismatique, ce swag, cet aesthetic.  (Polly) The dice are loaded 1634921035  
et puis alors, j'ai cru un instant que j'allais lire une fiche complète, mais il manque un bout, pour nous mettre en suspens DRAMAAAA elle est trop cool! j'ai adoré lire ta fiche, les petits extraits des journaux des rêves et puis les cartes, les arnaques. et puis surtout le fait de chercher comment se faire passer pour voyante sans l'être, i love it.   (Polly) The dice are loaded 1150482778  c'est une vraie chipie, mais une chipie classe.
amuses-toi bien avec la belle!  (Polly) The dice are loaded 123712488
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Hollis Waffling
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ELLE EST PARFAITE

Cet aes (Polly) The dice are loaded 2951650651 Qveen Herby est parfaite, je l'aime d'amour, et je l'aime encore plus sous les traits de Polly et sous ta plume.
Elle est parfaite, parfaite escroc en sueur (a lady doesn't sweat, she shines) qui a fait son ascension de la filouterie et qui a un véritable talent mais pas le bon jvhbfjhb
Hâte de lire la fin et de lire les rps et de la voir espionner Spavin la nuit, de la lire embrouiller Olympe et perdre toute sa fortune avec les Flamel et de brûler leur casino avec eux pour les sous de l'assurance et -

Bon ok, je m'emporte un peu mais (Polly) The dice are loaded 1566152604

Puis avec Hols, jsp, on se trouvera bien qqch hein (Polly) The dice are loaded 3551093678

Hâte de te voir te dédoubler pour toujours et d'en avoir toujours plus à lire (Polly) The dice are loaded 736882016
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nan mais il nous faut vraiment un lien avec Callum, lui aussi il a toujours voulu être voyant "on monte un club ?" (Polly) The dice are loaded 3374001651 (Polly) The dice are loaded 3374001651 (Polly) The dice are loaded 3374001651 les deux nuls du fond qui devraient avoir ça dans le sang mais c'est pas venu sniff sniff

Je l'adore (Polly) The dice are loaded 2951650651 je connaissais pas du tout son fc, mais je suis sous le charme.
Ce début de fiche incroyable, est-ce que tu veux bien m'apprendre à faire des fiches comme tu les fais ? teach me master (Polly) The dice are loaded 941336645 (Polly) The dice are loaded 1150482778 aussi bien la forme que le fond, gosh tu ne cesses de m'éblouir, te lire est un régal pour les yeux (je crois que je m'approche de l'hyperbole là non ?) (voilà j'ai calé ma ptite figure de style) (je trouverais une meilleure figure de style la prochaine fois promis (Polly) The dice are loaded 736882016 ) (pour tonton O'Neil (Polly) The dice are loaded 736882016 )
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(tahvu, je sors l'enfant du jugement hehe )

Mais comment tu nous GÂTES, là, avec ce nouveau perso ???
J'aime tellement ce que tu as rédigé pour l'instant pour Polly, c'est hyper prometteur, et j'ai hâte de trouver plein de liens avec ce nouveau personnage (Polly) The dice are loaded 2951650651 Et d'à nouveau écrire avec toi (Polly) The dice are loaded 2951650651 Vivement que tout soit écrit et qu'on puisse se régaler des immenses problèmes qui la guettent, la pitchoune.
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@Fryderyk Szopen : même depuis ton tel tes messages sont d'une douceur love DRAMAAAA DRAMAAAA (Polly) The dice are loaded 2223887705 et pardon ?? arnaque ?? où ça ?? je comprends pas DRAMAAAA (Polly) The dice are loaded 422440023 non mais par contre pour la beauté et le swag je suis d'accord (Polly) The dice are loaded 2909631245 (Polly) The dice are loaded 2909631245 Et erhferefoij merci chou 🌻 🌻 tmtc première meuf cishet là je transpire mais en vrai ça va elle est tellement out of it que ça passe mdrr I SAID NO I SAID NO (et ready pour faire des Fryd VS Polly genre les numb3rs versus la magouille, ça peut être beau (Polly) The dice are loaded 1029237966 (Polly) The dice are loaded 1029237966 (Polly) The dice are loaded 2570323690 (Polly) The dice are loaded 565187633 ) (même si le côté stru ça la fait transpirer gasp DRAMAAAA (Polly) The dice are loaded 1872733360 ) (mais bon, il a l'air sympa fryd, il casse pas des genoux ?? ça devrait le faire ???)

@Susan Bones : elle veut la fab crown DRAMAAAA DRAMAAAA elle embobinera tout le monde jusqu'à l'avoir DRAMAAAA sole purpose in life DRAMAAAA Merci chou (Polly) The dice are loaded 736882016

@Perdita Karahalios : non mais gang des belles meufs tsé tu peux parler toi hein (Polly) The dice are loaded 2951650651 (Polly) The dice are loaded 2951650651 et puis faut bien en profiter DRAMAAAA DRAMAAAA et yeees non mais si tu veux qu'elle read le futur de Perdita hein DRAMAAAA elle va la pousser dans les bras de Millie (that's my agenda mais bon…) Du love sur toi chou I love you faudra qu'on voit si on peut se trouver un truc tmtc, tant de possibilités et tant de belles femmes DRAMAAAA DRAMAAAA DRAMAAAA ✨

@Johannes Runcorn : (Polly) The dice are loaded 736882016 (Polly) The dice are loaded 736882016 (Polly) The dice are loaded 736882016 (Polly) The dice are loaded 2951650651 (Polly) The dice are loaded 2951650651 merciiii chou I love you (Polly) The dice are loaded 2223887705 t'es trop cute jpp et mdrrr oui non la fiche n'est pas complète DRAMAAAA un coup sur trois seulement, je laisse un peu de suspens ✨ ✨ Et trop coooontent que ça t'ai plu chouuu DRAMAAAA les rêves c'est assez marrant à écrire (Polly) The dice are loaded 2909631245 petit plaisir coupable DRAMAAAA et sisi une vraie chipie comme tu dis 👀 👀 mais n'oublie pas, si un de tes persos cherche à percer les mystères de l'avenir hein DRAMAAAA les consultations c'est le jeudi aprèm, chemin de traverse, sur rdv uniquement DRAMAAAA Love sur toi coeur I love you

@Hollis Waffling : (Polly) The dice are loaded 2951650651 (Polly) The dice are loaded 2951650651 (Polly) The dice are loaded 2951650651 merciiiii chou, déjà d'avoir fait ce pl et d'avoir proposé cette fc parce que ça lui va si bien, je DRAMAAAA DRAMAAAA et trop content qu'elle te plaise comme ça hehe, j'essaye de faire honneur à son résumé et à toutes les catastrophes qui sont trop ready à lui tomber sur le coin du nez au moindre éternuement (Polly) The dice are loaded 422440023 (Polly) The dice are loaded 422440023
Et oui c'est ça, ce n'est pas de la sueur, c'est juste son halo mystique DRAMAAAA ✨ ce qui prouve bien qu'elle a un véritable don, les mécréants peuvent aller se rhabiller allez zou DRAMAAAA Et le talent du blablatage, real thing, elle devrait avoir une médaille DRAMAAAA sa légilimancie c'est cyrano et son don de voyance c'est christian quoi… (et Spavin c'est roxanne) (Je ne sais pas où va cette analogie mais voilà)
Non mais same trop hâte de gueuser avec les gosses de… les nuits torrides à tendre l'oreille pour écouter l'autre gueux ronfler (bjr les cernes) les flamel et leurs embrouilles (jpp l'arnaque à l'assurance (Polly) The dice are loaded 2951650651 need si fort) Olympe bitchy mais si pratique DRAMAAAA et tmtc avec Hols elle l'invitera à profiter de son petit bar caché dans son appart DRAMAAAA
Et tkt pour les dédoublements (Polly) The dice are loaded 2951650651 tant que tu posteras des pl je serai là, lurking in the shadows prêt à bondir DRAMAAAA I SAID NO I SAID NO I SAID NO I SAID NO Merci pour ton mot trop doux je fonds efhejfe (Polly) The dice are loaded 123712488 (Polly) The dice are loaded 736882016 (Polly) The dice are loaded 736882016

@Callum Selwyn : Mdrrrrr mais comment ça le club des nuls du fond ??? mais pas du tout, mais Polly ne se sent pas concernée du tout enfin DRAMAAAA DRAMAAAA elle a un don de voyance ET un Troisième Oeil ultra développé ok ?? vraiment ce qu'il faut pas entendre DRAMAAAA (non mais oui tellement, faut qu'on voit pour ces deux là mdrr y a clairement un truc à faire (Polly) The dice are loaded 2909631245 ) (Polly peut aussi prédire à Hannah qu'elle va passer quelques vacances à la campagne avec Zach DRAMAAAA si c'est le destin qui le dit, peut-être y échapper ??) (bref mdr je t'embête (Polly) The dice are loaded 2909631245 )
Et jpp mais t'es trop cute, best figure de style avec toi DRAMAAAA comme ça je révise en te lisant, au cas où j'aurais un blanc sisi (du coup trop hâte de voir next time ?? que vas-tu me trouver ??? 👀 👀 👀 ) et c'est toi qu'est perf stop that je vais rougir gasp gasp (et pour le fc c'est dd qui m'a fait découvrir aussi mdrrr 👀 🤝 ) Merciiii pour ton mot tout doux really tu m'as tué mdrr (Polly) The dice are loaded 2951650651 (et déjà ça prévoit pour tonton là DRAMAAAA dead 👀 va falloir que je tue plusieurs persos pour le ramener lui huhu 👀 👀 (Polly) The dice are loaded 2814398919 )

@Mengwu Wang : Non mais oui je remarque DRAMAAAA mais je peux pas râler c'est un honneur d'avoir sa belle bouille sur ma fiche sisi (Polly) The dice are loaded 736882016 même s'il juge comme un chacal et qu'il essaye de forcer Polly à sortir ?? des tasse de thé ?? shook quand même, zéro respect dans cette maison DRAMAAAA
et gngngn merci pour tes compliments t'es un amour j'suis dead I love you et sisi je me dépêche d'écrire la suite 👀 pour pouvoir foncer et gueuser avec ton didou en rp DRAMAAAA (et d'autres who knows DRAMAAAA 👀 👀 )
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