BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

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 pretty bullshit (peritz #1)

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MessageSujet: pretty bullshit (peritz #1)    pretty bullshit (peritz #1)  EmptyJeu 18 Mar - 21:04
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april 2005  | @Perdita Karahalios
tw. mention d'alcool
C'est loin d'être la première fois que tu finis dans un bar avec Perry pour lui raconter tes emmerdes en déprimant about it autour d'un verre. Souvent, ça t'aide à aller mieux. Elle t'aide beaucoup à te changer les idées quand t'en as besoin. C'est une meuf vraiment cool, Perdita. Ça fait des années que vous vous connaissez, depuis Poudlard en fait. Même à cette époque, c'était déjà un peu ta confidente dans les moments pas simples. Elle doit en savoir un tas de trucs sur toi. Elle a dû t'écouter parler de chaque garçon avec qui ça avait mal fini, des pleines lunes un peu trop violentes et simplement des moments pas faciles de la vie. Et toi, tu as toujours fait la même chose avec elle. Vous étiez, en quelque sorte, les confidents l'un de l'autre. C'était sur ça qu'était basé votre amitié. Et chaque fois, every single time, elle était là. Dès que tu traversais une mauvaise passe, elle était là. Perry, elle trouvait toujours les bons mots pour te remettre sur pied. C'est ça que tu trouvais incroyable avec elle. Et c'est bien ça la raison pour laquelle, c'était à elle que tu racontais tout.

Verre dans une main, tête posée sur l'autre, aujourd'hui c'est à cause d'un garçon - comme souvent, en réalité - que t'es dans cet état-là. Toujours la même histoire. Alors, tout en buvant de temps en temps quelques gorgées d'un whisky au goût un peu bizarre (peut-être parce que l'alcool n'est pas une chose à laquelle t'es habitué), tu racontes les détails de A à Z de l'histoire avec ce garçon. « He rejected me. Again... » T'as l'air désespéré. « I'm done, I swear. » Ça ne doit pas être la première fois que tu dis cette phrase. Perry a dû l'entendre des dizaines de fois, si ce n'est plus. À force, ça doit la fatiguer de t'entendre répéter les mêmes trucs en boucle. Sauf que toi, tu continues d'être plongé dans ta déprime. C'est triste. Le pire, c'est que dans un mois ou deux, ça sera sûrement la même chose qu'il se passera. T'auras le même discours qu'aujourd'hui, et tu t'en plaindras pendant environ trois semaines. Parce que tu t'attaches beaucoup trop vite. Et surtout, tu t'attaches quand il ne le faut pas. C'est ça le principal problème. Mais toi, tu t'en rends à peine compte. « Do you think I'm the problem ? » Et après avoir dit ça, tu finis de boire cul sec. Tu sens le mal de tête qui va arriver bientôt, parce que rien que quand tu bois juste un peu, ça te file mal à la tête. C'est pour ça que tu ne bois jamais, en temps normal.
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Pretty bullshit
@Fitzgerald Doyle | avril 2005


Perry adorait jouer à la psy, elle concoctait toujours les meilleurs conseils et prêtait une oreille attentive à qui voulait se confier, peu importait que ce soit un ami proche ou pas – dans une autre vie, elle aurait été une professeure proche de ses élèves, dans celle-ci elle faisait de son mieux pour s’occuper des enfants que l’on malmenait à la DHS ; sa raison d’être était d’aider les autres et pour rien au monde elle n’aurait refusé son assistance à quelqu’un.

Ce soir elle avait rejoint Fitz dans un bar, profitant de son quartier-libre pour quitter l’enceinte oppressante de l’école et voir un ami qu’elle affectionnait beaucoup. Depuis l’école elle s’était sentie proche de lui, parce qu’il était vraiment gentil et que parfois, il lui faisait de la peine à cumuler les sales histoires au point qu’elle s’appliquait à lui arracher un maximum de sourire. Assise au fond de son siège, les jambes croisées et un cocktail à la main, elle le couvait d’un regard désolé alors qu’il avait quelques airs de chien battu. « He rejected me. Again... » Un jour elle donnerait des leçons à Fitz sur comment repérer les bons gars, pas qu’elle avait une quelconque affinité romantique avec les hommes, mais elle se targuait régulièrement d’avoir de grandes capacités pour flairer les bonnes personnes. « Oh nooo, what a dickhead ! » Fitz en revanche avait le don pour s’enticher de ceux qui finissaient toujours par le rejeter et Perdita ne comprenait pas comment il s’y prenait – il méritait bien mieux que des bâches à la chaîne. « I'm done, I swear. » Elle posa une main compatissante sur son épaule. « No you’re not, don’t let one – or a dozen, of assholes make you give up on love, » rétorqua-t-elle d’un ton encourageant.

« Do you think I'm the problem ? » Perry secoua la tête alors qu’elle l’observait terminer son verre. « No, you’re the sweetest guy ever, they’re the problem, boys are so stupid, » elle se sentait parfois bénie d’aimer les femmes, surtout en entendant les récits tragiques de Fitz qui lui donnaient tout sauf envie de s’intéresser aux hommes. C’est que dans ses relations, certes peu nombreuses, elle n’avait eu qu’une mauvaise surprise, quoique quand elle y repensait, cette histoire ne lui était pas si amère que ça, les bons côtés surpassant presque les mauvais. « Maybe you should take a break, like no more boys for a few months so you can focus on yourself, I’m sure you’ll find the good one when you won’t wait for him to come, » reprit-elle d’un ton prophétique.
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april 2005  | @Perdita Karahalios
Clairement pas la première fois qu'il se retrouve ici à déprimer sur le même comptoir avec la même personne qui l'écoute. La fois de trop, peut-être, qui commence à lui faire se dire qu'il est le problème. Que c'est sa faute si tout foire à chaque fois. Qu'il ne fait pas les choses bien, qu'un truc va pas chez lui. La principale chose qui lui vient en tête, c'est la lycanthropie. Le truc qui effraie, et dont Fitz il parle quand même puisqu'il veut pas cacher ça, alors qu'il ferait peut-être mieux de le faire. « Oh nooo, what a dickhead ! » Regard rivé vers elle, Fitz il a l'air d'un chien battu avec sa petite bouille toute triste. Il essaye de réfléchir, le brun, à la raison pour laquelle ça ne marche jamais. Sauf qu'il en revient toujours au même point, lui-même. « No you’re not, don’t let one – or a dozen, of assholes make you give up on love, » Il a même plus l'envie d'essayer, à force, parce qu'il finit toujours avec son petit coeur brisé. C'est marrant, une fois, deux fois mais à la troisième, il en est là à se dire qu'il s'en remettra jamais, Fitz. Parce qu'il s'attache trop vite, way too fast. « I'm so tired of all this. » Et il dit ça en enfouissant sa tête dans ses bras, demandant ensuite si elle, elle pense qu'il est le problème dans tout ça. « No, you’re the sweetest guy ever, they’re the problem, boys are so stupid, » Il soupire, ne dit rien et continue de laisser ses pensées négatives tourner en boucle dans sa tête. C'était vraiment déprimant les trucs qui lui passaient dans la tête actuellement. « Maybe you should take a break, like no more boys for a few months so you can focus on yourself, I’m sure you’ll find the good one when you won’t wait for him to come, » Petite tête qui sort d'entre ses bras pour qu'il marmonne une réponse à Perry. « Yeah, well it's not that easy. Fuck that. » C'était inutile de s'acharner sur la jeune femme, c'était loin d'être sa faute si lui était incapable de tomber sur les bons gars. « Sorry. » Il va quand même pas, en plus de ça, se mettre Perdita à dos alors qu'elle est la seule qui l'écoute parler de ses problèmes de coeur et du reste. C'était peut-être un idiot, Fitzgerald, mais pas à ce point là. « I'm sure they all don't want me because I'm a fucking werewolf. » Il le dit un peu fort, sachant qu'ils sont quand même dans un bar, que lui est un fugitif qui n'est pas censé avoir trop l'attention sur lui au risque de tomber sur la mauvaise personne au mauvais moment. « We shouldn't be talking about me, let's talk about you. What's up, Perry ? » Et il décide de se redresser sur son tabouret, tête tournée vers la jeune femme, prêt à l'écouter parler à son tour et penser à autre chose.
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Pretty bullshit
@Fitzgerald Doyle | avril 2005


Perdita avait de la peine pour lui, il semblait inlassablement enchaîner les histoires malheureuses, c’était comme s’il attirait les types à problèmes. Elle avait donc tendu la main vers lui pour lui toucher l’épaule dans un geste réconfortant. Apporter une oreille attentive, c’était une des spécialités de la sorcière, et ça ne l’ennuyait même pas. Autant elle aimait parler d’elle et de ses succès, autant elle savait se taire et rassurer les gens qui voulaient lui parler. « I'm so tired of all this. » Sa main glissa jusqu’aux cheveux du brun (et quels cheveux, elle devrait lui demander la marque de son shampoing) lorsqu’il glissa son visage dans ses bras, « I know sweetie. » Il fallait vraiment qu’elle lui donne des cours de reconnaissance d’imbéciles. Ou plutôt que quelqu’un le fasse, parce que Perdita ne fuyait pas les idiots, elle essayait de les raisonner, et bizarrement, avec elle, ça fonctionnait souvent. Une histoire de gêne de vélane sans doute, ou de capacité à insister pour l’éternité s’il le fallait.

« Yeah, well it's not that easy. Fuck that. » Elle avait récupéré sa main pour boire son cocktail, pinça légèrement les lèvres devant le ton employé, pas parce qu’elle le prenait personnellement, seulement d’après elle, ça témoignait de l’ampleur du mal être de son ami. « Sorry. » Elle secoua la tête, prenant une nouvelle gorgée de sa boisson. « It’s okay, it’s normal to be angry, » dit-elle. Elle était patiente Perry, et elle se mettait à la place des gens, sachant très bien que ce n’était pas après elle qu’il était en colère mais après lui-même et ceux qui l’avaient blessé. « I'm sure they all don't want me because I'm a fucking werewolf. » Ça aussi elle comprenait, depuis que son ascendance avait été révélée, ceux qui savaient semblaient se méfier d’elle, à croire qu’elle était devenue une maîtresse dans l’art de la manipulation grâce à l’espèce de sa grand-mère. Ce n’était pas vrai, si quelque chose faisait de Perdita une manipulatrice, c’était sa capacité à toujours obtenir ce qu’elle voulait en amenant les autres à penser que ses suggestions venaient d’eux-mêmes et pas d'elle. Évidemment, elle ne le faisait jamais pour blesser autrui. « Yeah but they’re idiots, you’re much more than that, » réctifia-t-elle avec assurance. « We shouldn't be talking about me, let's talk about you. What's up, Perry ? » Elle plissa légèrement les paupières. « I don’t mind talking about you, » assura-t-elle. Elle prit une gorgée de boisson, marqua une légère pause. « You know that colleague of mine I told you about, Millie ? Well I think I like her even more than before, » reprit-elle finalement.
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april 2005  | @Perdita Karahalios
tw. homophobie internalisée.
Coeur qui n'en peut plus d'être brisé sans cesse, qui à force n'aura plus le courage d'aimer. Cerveau qui crie à Fitzgerald qu'il est le problème, que c'est sa faute s'il n'aura jamais droit à l'amour de toute façon. Why can't you just like girls like everyone else ? Paroles qu'on a déjà dues lui répéter, ou bien qu'il s'est juste mit en tête tout seul quand il était gosse. Mots qui lui reviennent souvent en tête parce que y a cette part de lui qui ne peut pas s'empêcher de ne pas accepter le fait qu'il aime les hommes. Truc dont il a honte, en plus, alors qu'il ne devrait pas. Truc qu'il continue de vouloir cacher autant que sa lycanthropie. Deux choses qu'il ne pourra pas changer. You should be ashamed of yourself. Phrase qu'on a déjà dû lui dire et qu'il a fini par se mettre en tête aussi par la suite. Ça devient fatiguant. « I know sweetie. » Évidemment qu'elle sait, elle est la première à devoir entendre parler de chacun des problèmes du garçon sans qu'elle n'ait même le temps de parler aussi d'elle. Douces mains de Perdita qui se glissent dans les cheveux du brun alors que celui-ci laisse ses lèvres dessiner un tout petit sourire. Elle trouve toujours la bonne façon, les bons mots, pour le calmer et l'aider à aller mieux. Puis, Fitz, il en a bien besoin sinon il se laisse vite tomber dans la déprime.

Solution qu'elle ne fait que proposer et qu'il s'empresse de refuser, disant que c'est pas aussi facile que ça d'arrêter de voir des garçons du jour au lendemain. Sauf qu'il utilise ce ton sec qu'il a l'habitude d'utiliser quand il est énervé. Sauf qu'il n'a aucune raison de parler avec ce ton à Perdita. Immédiatement, il s'excuse. « It’s okay, it’s normal to be angry, » That's not what he thinks. « No, it's not. You don't deserve that, I'm sorry. Thanks for trying to help me. » Y a pas grand monde qui a la chance d'avoir une Perry quand ça va pas, et lui il est bien content de l'avoir. « Yeah but they’re idiots, you’re much more than that, » Garçon qui semble pas vraiment convaincu par les paroles de la jeune femme. « Maybe... » Qu'il dit sur un ton pas très convaincant, puis ça se voit à son visage qu'il est pas convaincu alors ça sert à rien de le cacher.

« I don’t mind talking about you, » Elle disait sûrement ça pour ne pas le blesser, ça devait pas être super intéressant d'écouter ses histoires de coeur stupides. En tout cas, malgré tout, ça le fit sourire d'entendre ça. « You know that colleague of mine I told you about, Millie ? Well I think I like her even more than before, » Visage qui s'illumine quand elle lui raconte ça, parce que c'est quand même cool de voir qu'il y a des gens qui arrivent à vivre leur belle histoire d'amour malgré la guerre et le reste. « Now that's interesting ! » If she's happy, then he is too. « I'm pretty sure she likes you too, Perry, you're amazing. » En tout cas, il l'espérait pour elle.


Dernière édition par Fitzgerald Doyle le Jeu 22 Avr - 22:54, édité 1 fois
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@Fitzgerald Doyle | avril 2005


La sorcière connaissait ses limites et savait quand quelqu’un dépassait les bornes, avec elle ou avec autrui, elle n’était pas sotte malgré ce que suggéraient sa voix trop haut perchée, ses manières pimpantes et ses sourires que rien ne semblait pouvoir faire flancher. Quelqu’un qui hausserait le ton contre elle de manière trop injuste et sans raison valable (comprendre : quelqu’un qui n’était pas triste ou si la situation ne le justifiait pas) la verrait de fâcher à son tour ; ce genre de chose arrivait rarement, mais ça existait, la patience de Perdita était particulièrement extensible mais elle ne tolérait pas les injustices. « No, it's not. You don't deserve that, I'm sorry. Thanks for trying to help me. » Ça la fit sourire ; sa bonne composition et son envie d’aller vers les autres n’attendaient rien en retour, mais elle appréciait toujours de voir ses efforts reconnus. « Already forgotten, » assura-t-elle.

« Maybe... » Contrairement à Fitz, Perdita était née comme elle était et n’avait pas eu à s’adapter à son hybridité, elle était quart-de-vélane, elle en avait hérité (ô joie) la capacité à charmer les hommes d’un battement de cils, mais c’était qui elle était et elle s’aimait comme ça. Le brun en revanche, elle pouvait imaginer sa difficulté à assumer quelque chose qui lui était tombé dessus dans crier gare et qui affecterait pour toujours sa vie quand il aurait peut-être pu l’éviter. Ce n’était pas une raison pour s’apitoyer sur son sort cependant et la sorcière restait convaincue qu’il pouvait transformer sa malédiction en atout pour un peu qu’il cesse de la voir comme telle.

« Now that's interesting ! » Et la blonde adorait parler des autres, mais elle adorait aussi parler d’elle-même, parce que sa personne méritait bien un peu d’attention malgré le peu d’intérêt que représentait son travail. Sa vie sentimentale en revanche donnait matière à discussion, du moins, elle avait donné matière à discussion la dernière fois qu’elle avait été en couple, soit quelques années plus tôt quand elle ne passait pas ses semaines enfermée entre quatre murs. Or il y avait aussi les beaux yeux de Millicent qui valaient le coup d’être mentionnés et il fallait bien changer les idées à Fitz, même si ce que Perdita s’apprêtait à raconter n’était qu’un simple crush qu’elle avait pour une fille vraisemblablement tout ce qu’on faisait de plus straight. Perry se dit avec un temps de retard qu’elle aurait finalement dû s’abstenir d’en parler : plus elle le faisait, plus elle donnait du crédit à son attirance pour sa collègue, or ça ne mènerait à rien et elle ne faisait que nourrir un fantasme inaccessible. « I'm pretty sure she likes you too, Perry, you're amazing – Yeah I know, répondit-elle très sincèrement, but she doesn’t seem gay, I mean, my gaydar is kinda efficient, plus every time I get flirty … I don’t know, I think I pick a straight girl again, » acheva-t-elle, un léger sourire flottant sur ses lèvres alors qu’elle haussait les épaules. La dernière fois que ça lui était arrivé, la fille s’était révélée pas si straight que ça quoiqu’il avait fallu se battre pour qu’elle l’admette – peut-être qu’il y avait aussi une chance cette fois-ci.  
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april 2005  | @Perdita Karahalios
Il a essayé, Fitzgerald, de continuer à croire qu'un jour, il tomberait sur le gars qui serait différent des autres. Qui n'irait pas le rejeter après une nuit, ni lui dire des trucs du genre "What ? You really thought I wanted more with you ?" parce que ce genre de phrase ça fait quand même mal. Mais au fond, Perdita, elle avait raison. Il fallait qu'il fasse une pause de tout ça, sinon il en arriverait réellement au point où un jour, ça lui aurait fait beaucoup trop mal et il se retrouverait avec le coeur brisé sans que y ait rien pour changer ça. Et lui, c'est bien la dernière chose qu'il voulait et dont il avait besoin. Là, il lui fallait du temps pour lui. Pas forcément des mois, mais au moins une ou deux semaines où il n'irait pas penser à un quelconque autre garçon que lui. « Already forgotten, » Sourire, bien que très léger, en direction de Perry alors qu'il a toujours la tête entre ses bras sur le comptoir, penchée vers la jeune femme. « Stop being so kind, I really don't deserve you. » C'était vraiment une nana à avoir dans sa vie, Perdita, toujours là quand il faut. Vraiment la fille est beaucoup trop sympa avec les autres.

Pour passer à autre chose que lui et ses histoires d'amour déprimantes, Perdita elle se met à parler de son histoire de coeur actuelle à elle. And it seems way more fun. Elle parle d'une de ses collègues à elle dont Fitzgerald a déjà entendu parler une ou deux fois, et apparemment, la fameuse Millie commence à prendre une place importante dans le coeur de la sorcière. Évidemment, Fitz, il se sent obligé de rajouter qu'il est sûr que la nana l'aime bien aussi parce que Perry, elle est géniale. « Yeah I know, Of course she knows. Il doit pas être le premier à lui dire qu'elle est amazing. but she doesn’t seem gay, I mean, my gaydar is kinda efficient, plus every time I get flirty … I don’t know, I think I pick a straight girl again, » Le gaydar de Fitz avait l'habitude de fonctionner à peu près bien, mais ces derniers temps c'est vrai que celui-ci marchait de moins en moins. À croire qu'il avait déjà croisé tous les gars gays de Londres et que maintenant y en avait plus. « Hmh... Maybe, if y'all are close you could try to talk to her ? I don't know. » C'est pas celui qui a les pires relations possibles qui va aller donner des conseils de qualités. « Be more flirty and you'll see. » Un conseil vraiment... « I can't even give you good advices 'cause I'm so bad with this. I'm so sorry... » C'est vraiment une cause perdue le Fitzgerald, genre y a à peine deux secondes il souriait et donnait ses conseils (nuls) et maintenant il est là à faire une tête de chien battu et à s'excuser pour rien.
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@Fitzgerald Doyle | avril 2005


- Stop being so kind, I really don't deserve you
- Of course you do, le détrompa-t-elle avec un sourire.

Il se dévalorisait trop, elle n’aimait pas ça et ça lui donnait envie de lui faire un câlin, d’ailleurs, si elle avait eu des amis à lui présenter, elle l’aurait fait en espérant que cette fois, tout irait bien, or elle n’avait tendance qu’à traîner avec des filles et depuis qu’elle était entrée à la DHS, son ouverture sur le monde et ses chances de faire des rencontres s’étaient sensiblement réduites.

- Hmh... Maybe, if y'all are close you could try to talk to her ? I don't know.
- Yeaah but you know how it is, répondit-elle en fronçant le nez. It’s gonna be super awkward if she’s really straight and I don’t want to ruin what we have.

Perdita n’avait pas l’habitude de dissimuler ses intentions, mais là elle ne voyait pas d’autres solutions. S’il y avait eu possibilité d’obtenir plus, elle l’aurait senti, ce nétait pas le cas alors elle préférait garder Millicent comme amie plutôt que de l'effaroucher, ce qui arriverait forcément, elle l'avait assez côtoyée pour pouvoir anticiper ses réactions.

- Besides, we litteraly live together, imagine if I can’t act without her thinking I’m hitting on her, or if she doesn’t want to talk to me anymore – straight people are weird sometimes, reprit-elle avec une légère moue alors qu’elle prenait une gorgée de sa boisson.

Elle parlait en connaissance de cause, Poudlard l’avait confrontée à un bâche aussi gênant que ce dont elle parlait et si elle encaissait plutôt bien les rejets, elle n’en était pas non plus friande au point de courir après.

- Be more flirty and you'll see.
- Hmm, elle fronça imperceptiblement les sourcils, it could work actually.

Being overly friendly pouvait après tout passer pour une simple attitude à la Perdita alors l’essai valait le coup.

- I can't even give you good advices 'cause I'm so bad with this. I'm so sorry...
- Darling don’t say that, you wouldn’t be a broken-hearted king if you weren’t good at this. Maybe I could teach you how to choose wisely your love interests.

Ou pas, maintenant qu’elle avait formulé ça à voix haute, elle se rendait compte que ses propres choix n’étaient régulièrement pas si bons que ça. Elle avait indéniablement un faible pour les emotionally unavailable dark-eyed girls, à croire qu’elle aspirait à devenir thérapeute et/ou sauveuse d’âmes troublées – ça ne finissait jamais bien et ne débouchait jamais sur des relations épanouissantes, pourtant dieu savait qu’elle avait sincèrement donné d’elle-même.

- Is there a common point between all your crush ? demanda-t-elle pour tester une théorie.

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@Perdita Karahalios — april 2005
(cw internalized homophobia)
Il ferait mieux de penser à autre chose, de toute façon, c'est inutile de continuer à remuer le couteau dans la plaie en s'apitoyant sur son sort ; it doesn't help, ce n'est certainement pas ça qui va réparer son cœur un peu trop blessé. Il pourra pleurer quand il sera rentré à Sweet River, mais ça ne servait à rien de gâcher le peu de temps qu'il pouvait passer avec Perdita - celle qui, en plus, était toujours là quand Fitz en avait besoin. And what if, this time, she needed him ? Donc, pour non seulement se changer les idées, mais aussi s'assurer que ça allait du côté de la jeune femme, il lui demande ce qu'il se passe dans sa vie à elle. Ça en revient au même sujet : les histoires de cœur, but this time, it's not about Fitzgerald. Fitz, il se souvient un peu de la fois où Perry lui a parlé de Millie, mais il lui semble que c'était il y a une éternité - soit parce qu'il parlait bien trop souvent de lui, soit parce que ça faisait vraiment un bout de temps déjà qu'elle avait l'air de bien aimer la fameuse Millie. Et le premier conseil qu'il a à lui donner, c'est juste d'aller essayer de parler à la nana en question. What a good advice. « Yeaah but you know how it is, » Yeah, right. « It’s gonna be super awkward if she’s really straight and I don’t want to ruin what we have. » Les amitiés perdues simplement parce que Fitz s'était attaché bien plus qu'il ne le devrait, il connaissait bien ça. Ça n'avait pas dû lui arriver qu'une fois vu la vitesse à laquelle il se met à crusher sur les gens. « I know... But you'll never be able to know if she likes you too if you don't talk to her. » Comme s'il n'était pas le gars qui essayait toujours un max de cacher quand il était attiré par quelqu'un et qu'il n'osait justement jamais aller parler aux garçons - et maintenant, c'était encore pire parce qu'en plus d'avoir honte, il commençait à avoir beaucoup trop peur d'être rejeté. New advice for Perry : be more flirty, ça, c'est ce qu'il avait l'habitude de faire plutôt (et ça marchait pas toujours ; rien qu'à voir comment ça se finissait chaque fois qu'il faisait ça). « Hmm, it could work actually. » Sauf que, maintenant, il se rend compte qu'il donne des conseils vraiment useless et que le pire, c'est qu'il ose aller donner des conseils alors que c'est littéralement le gars qui se fait le plus rejeter ever. Donc, il s'excuse. « Darling don’t say that, you wouldn’t be a broken-hearted king if you weren’t good at this. Maybe I could teach you how to choose wisely your love interests. » Broken-hearted king, ça va être son nouveau surnom maintenant - en plus, ça lui colle plutôt bien. « Well, i'm a broken-hearted king because I'm not good at this. » Jusqu'ici, ça semble plutôt logique. « Yeah, I think you should give me some lessons for that. » Elle, au moins, elle avait l'air de bien gérer pour tout ça. Not him. Voilà pourquoi il lui fallait ses conseils. « Is there a common point between all your crush ? - Beside the fact that they're all assholes ? I don't know. » C'est ça de crusher sur à peu près tous les garçons qu'il croise, quelle idée en même temps. « God, I know it would be easier if I could love woman. » Il est complètement désespéré. « I hate myself. » Et il replonge sa tête dans ses bras, ça a définitivement échoué la tentative de changer de sujet pour se changer les idées.
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@Fitzgerald Doyle | avril 2005

Perdita mettait un point d’honneur à toujours être disponible pour les autres. Bien sûr, elle n’était pas complètement désintéressée, écouter les malheurs des autres était exactement ce qu’il fallait pour relativiser sur sa propre situation, elle aimait aussi tout particulièrement qu’on la décrive comme une personne attentionnée et à l’écoute et elle chérissait les compliments qu’elle gagnait à être gentille avec les autres. Elle jugeait de toute façon que sa personnalité solaire et particulièrement charmante se devait d’être mise au service des autres ; Perdita savait très exactement ce qu’elle valait, elle connaissait ses qualités (et un peu moins ses défauts qu’elle s’évertuait à ne pas regarder en face) et elle faisait en sorte que tout le monde les reconnaisse également.

- I know... But you'll never be able to know if she likes you too if you don't talk to her.

C’était plus facile à dire qu’à faire. Perdita pinça les lèvres en une fine moue ennuyée et reposa son menton contre la paume de sa main alors qu’elle observait Fitz. Bien sûr qu’elle devrait révéler à Millicent qu’elle lui plaisait, mais ça, c’était dans le meilleur des mondes, dans celui où la brune envoyait au moins quelques signaux démontrant qu’elle n’était pas si hétéro que ça et où le risque de révéler son attirance pour le même sexe n’était pas tout simplement un aller simple en prison.

- Sure, but I prefer a good friend that I like a little bit more than I should to someone that I like but who avoids me, dit-elle, la mine pensive.

Rester ainsi silencieuse n’était pas dans ses habitudes, Perdita détestait les faux semblants et les choses que l’on ne disait pas, mais là, la situation était différente. Elle était presque certaine que révéler ça à Millicent n’apporterait rien de positif, alors il était hors de question d’aller contre son intuition pour répondre à son idéal de franchise.

- Well, i'm a broken-hearted king because I'm not good at this.

Perdita pinça à nouveau les lèvres, dans une expression compatissante cette fois. Fitz n’était vraiment pas le plus chanceux en amour mais son problème ne relevait pas de sa capacité à séduire, plutôt de sa capacité à choisir son partenaire. Bien sûr Perdita avait réponse à cela comme elle avait des conseils pour absolument tout, elle ne s’incluait simplement pas dans ses conseils, notamment lorsqu’ils visaient à apprendre comment choisir ses conquêtes. La sorcière marchait seulement à l’instinct pour cela ; un regard pénétrant et de préférence vaguement condescendant, des cheveux bruns, un lourd passif et une moue dédaigneuse et elle était conquise, elle-même était incapable de l’expliquer, elle ne pouvait pas même se défaire de l’attraction.

- Yeah, I think you should give me some lessons for that.

Et pour les leçons il fallait commencer par connaître son sujet.

- Beside the fact that they're all assholes ? I don't know.

Perdita plissa les paupières d’un air concentré, son visage toujours soutenu par sa main alors que l’autre faisait tourner la paille dans son verre et tinter les glaçons.

- Ok so first, you choose someone with a good vibe, like someone who smiles but not a flirty smile or a “I want to fuck you" smile, a really nice smile who says “I’m happy to be here with my friends and I'm having a good time in the nightclub”. That’s a good start I think, no one wants a fuck boy, especially not you 'cause fuck boys always break hearts.

Si Perdita choisissait ses copines, Fitz aussi avait le talent pour dénicher les hommes les moins fiables et délicats à trois cent kilomètres à la ronde, ou peut-être qu’il les attirait comme elle attirait les femmes à problèmes. Au moins savait-il sur quoi travailler : détecter les individus à éviter au premier coup d’œil et les évincer pour se concentrer sur les gentils garçons.

- God, I know it would be easier if I could love woman.

- Yes, répondit-elle sans une once d’hésitation. Il n’y avait rien de plus vrai, les femmes n’avaient rien à envier aux hommes, au contraire, et toute personne censée se rendrait vite compte qu’on avait tout à y gagner à sortir avec une femme, mais on ne faisait pas ce qu’on voulait quand la sexualité rentrait en jeu. Perdita était sincèrement navrée pour Fitz qui devait se contenter du strict minimum. But you can’t choose and nice men exist, the thing is you have to find them.

Perdita porta sa paille à ses lèvres pour terminer son verre, ses iris cristallins détaillant le profil de Fitzgerald. Il était beau garçon, pas étonnant qu’il plaise autant, mais peut-être que c’était aussi sa malédiction, peut-être que les gens qu’il rencontrait ne voyait pas au-delà de ça et n’envisageaient même pas une relation sérieuse avec lui.

- I hate myself.

- Nooo darling don’t say that! s’écria Perdita en ouvrant de grands yeux horrifiés. Elle tendit aussitôt la main vers le brun pour la poser sur son épaule alors qu’elle se penchait légèrement vers lui qui avait de nouveau disparu entre ses bras. You’re a great person, someone will realize that at some point!

C’était évident qu’il trouverait, tout le monde avait autour de lui des personnes avec qui son énergie s’harmoniserait parce que personne était complètement différent des autres et impossible à aimer. Surtout pas Fitz qui de l’avis de Perdita était une personne douce et particulièrement adorable.

- And if you don’t find the one (that’s gonna be his loss because you’re wonderful and any sane person can see that) then you and I are just gonna create a little farm in Norway and raise reindeers, décréta-t-elle après un instant de battement.
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