gangsta's paradise

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— une nuit endiablée de 2005, la Tour (York)

@Lee Jordan @Dean Thomas @Elena Alvarez @Alvaro Flores @Riley Gallagher tag yourself if u want 2 join

tw: fiesta boom boom & dumb stuff

La nuit est tombée du ciel, mais en toi quelque chose s’éveille.

Une soirée pour tout oublier, à commencer par la mort de ta mère et de ta sœur qui te hantent encore parfois jusqu’à tard ou dans une légère absence au beau milieu d’une conversation de haute voltige. Vous n’en faites pour autant pas souvent, pas avec autant de personnes au rendez-vous, (pour toi ça reste un petit comité, il fallait t’y voir toi, aux autres soirées bondées où t’avais à peine la place de faire un move de danse ultra stylé), mais lorsque vous parvenez à vous réunir, tout semble s’apaiser et avoir à nouveau du sens. Pas tant pour ce froc que tu finis par lâcher avec Lee au bout de six verres, mais se dire que la guerre n’est plus si terrible que ça, que vous avez un espace à vous où vous pouvez mettre en tampon toutes vos émotions négatives, c’est là d’une saveur inestimable.

WSH VENÉ PA EN RETAR SINN ON VA SFER DEFONC que t’as envoyé par SMS aux concerné‧es y’a trois heures, sauf à Alvaro et à Lena, à qui t’a presque écrit une lettre d’amour dans ta langue natale, supplément petits smileys avec symboles de ton cru (bah ouais, ça existait pas encore les emotes à l’époque, t’as vu).

Évidemment, la soirée prend place à la Tour, et évidemment, il va falloir insonoriser. Tu t’y es pas encore mit, boudant ta baguette. Au lieu de ça, t’as grappillé des vivres à droite à gauche, chopé des snacks moldus, récupéré de l’alcool. Autant dire, des trucs que t’auraient fait bouffer McGo par le derrière si elle avait su. T’as pourtant plus d’un tour (…haha) dans ton sac (vraiment) pour avoir passé le clair de ta tendre jeunesse à mentir à ton vieux père pour aller rouler des mécaniques sur l’une des plaza sévillanes que t’affectionnais tant.

C’est donc au dernier moment que t’as décidé de tout mettre en place, et ce sans la magie au poing — tout le monde sait, et toi le premier, que t’es pas si doué en la matière ; et que si tu l’avais vraiment été, tu serais certainement pas affecté aux réapprovisionnements, m’voyez. La guerre, tu l’aurais gagnée depuis longtemps s’il avait fallu défoncer le sans-pif dans une battle dance endiablée.

Moncho étalé de tout son gras sur ton pieu défait, tu lui écrases la tête d’un vieux bisou bruyant, fleuri de quelques babytalk en espagnol. Tu t’empares de ta baguette trop peu utilisée (disons-le) et te concentre deux minutes pour lancer ce fameux sort indémodable, l’insonans. T’as eu le temps de mettre en évidence les petits présents pour les invités de ton cœur, et t’as fait de ton mieux pour les avoir (surtout ces chips pimentées qu’adore Lena), et t’as placé une bonne couverture fluffy sur l’espèce de sofa à moitié défoncé dans la chambre de Dean. Le tout, bien sûr, en dansant comme une anguille hyperactive sur un Suavemente que tu t’es décidé de mettre uniquement maintenant, la chanson dans ta tête ne suffisant plus.

Ça, c’est jusqu’à ce qu’on t’envoie un SMS on ne peut plus clair. « ON EST LÀ OUVRE » t’as même pas capté qui est ce « on », notamment parce que t’as pas du tout enregistré le nouveau numéro de Lena, (est-ce que c’est vraiment Lena ? Ça pourrait être Riley), tellement vous en changez à cause de la sécurité, tout ça. Comme si Voldemort passait son temps à envoyer des sextos à son élite préférée. D’ailleurs t’es presque sûr que si le type avait pécho un jour, il serait déjà plus détendu et ferait pas autant de conneries.

Soit dit en passant, t’as hâte de retrouver ta brochette d’amis. T’as des surprises dans le tiroir parce que c’est toi qui régale, si vous voyez ce que je veux dire. Ramenez les boissons, la bouffe, la bonne humeur, j’ramène de quoi s’en rouler de belles.

T’es tellement impatient que t’as dévalé les escaliers de la Tour, passé devant le nez de Dean — qui transpire la râlerie alors qu’il va être le premier à rigoler — qui a déjà ouvert la porte. T’arrives en boulet de canon et tu sautes sur la personne qui vient de débarquer, genre, littéralement, et tu t’y accroches. Tu brailles comme un paon andalou. « QUERIDAAAAAAAA » t’es presque sûr que c’est Lena, hein, qu’on se le dise, sauf que, quand tu redescends d’un étage, et façon de parler vu ta taille, tu te rends compte que c’est Lee. « No gay tío, ok? » Que tu lui dis en ayant l’air à peine plus sérieux. Tu lui retires sa casquette et tu lui écrases le front d’un bisou comme si tu gratifiais Zizou pour sa performance.
Tu la lui revisses sur le sommet du crâne en règle, bien sûr ; lui met une petite tape amicale sur le torse avec un clin d’œil. Le style avant tout.

Tu jacasses d’une voix trop forte, attrape le reste des personnes qui s’engouffrent dans la Tour, la banane aux lèvres. Bon, t’es un peu déçu que Dennis ne vienne pas, mais tu te dis qu’il a ptet’ mieux à faire, et que ce sera que partie remise. « Fait pas c’te tête Dean, wesh, tu vas trop kiffer. » Tu lui mets une tape dans le dos en pouffant à moitié, c’est à se demander si t’as pas déjà chargé. Vous regardez quand même derrière vous avant de fermer la porte, parce que jusqu’à preuve du contraire, vous êtes dans une planque de résistants, c’est quand même la discrétion qui doit primer. Well. « ALLEZ ON S’BOUGE DERNIER ÉTAGE LES ENFANTS VAMOS VAMOS » que tu brailles encore plus fort, théâtralisant le guide touristique. (T’as même mit des lunettes de soleil sur ton nez pour faire genre, alors qu’il y a pas un pét’ de soleil.)
Pendant votre ascension tu leur montres chaque porte fermée, déblatérant des histoires plus abracadabrantes les unes que les autres sur ce qu’elles referment. Puis finalement, quand vous arrivez là-haut, avant la fameuse pièce où vous allez passer des heures, tu les invites à y entrer comme un hôte du XVIIIème siècle le ferait — comprendre avec la courbette.

Tu laisses toutefois pas vraiment le temps de respirer tout le monde, et tu viens attraper ta grande pote Lena par l’épaule, à qui tu débites en espagnol à une vitesse olympique.

« Alors ??? Avoue t’as essayé de tirer Sid ?? Cette meuf me fout les boules sérieux, j’sais pas c’que tu lui trouves. Après je l'aime bien t'sais mais j'sais pas elle est pas… hé mais t’as pas crushé sur elle si ? P’tain va falloir que tu m’racontes tout belle-gosse, j’peux plus attendre, et tiens j’t’ai pris tes chips préférées elles sont là-bas elles sont ultra fraîches sa mère »

Tu finis par la lâcher et tu vas galoper jusqu’au sofa sur lequel tu te jettes comme une chaussette ultra pimpée. « Trop frais que vous soyez là les gens, » tu débordes d’affection et c’est peu dire, ça t’avait diablement manqué. Ton sourire est éclatant et tes petits yeux fatigués brillent. « J’me suis clean à balle pour pas que t’éternues Lena chiquita querida amorosa, Moncho est en bas » que tu lui dis en lui prenant le bras à son passage, rien qu’un instant, sur le ton de la confidence. Même si ça te fait du mal de l’avoir laissé dans ta piaule, t’as quand même ressenti le besoin de la préserver, c’est quand même la mort les allergies.

Tu t’adresses au reste du gang.

« Azi racontez-moi votre life là, trop de suspens avec vos SMS cryptiques » que tu dis en incitant les retardataires à s’assoir et se mettre à l’aise. T’as appris ce mot y’a genre une semaine, faut bien que tu l’utilises. « J’commence : j’ai pas pécho Irina et elle m’en veut à mort depuis la dernière fois parce que j’suis rentré giga tard, voilà » sans te dire que Dean pourrait poucave. Il oserait pas poucave t’façon non ? C'est que t'as tendance à pécho un peu trop de monde, c'est juste que tu t'en rappelles pas pour leur en parler, tellement t'es beurré.
« C’est une blague hein on est potes et j’ai rien tenté tsais, gentleman, tout ça. Enfin tu crois. Si ça se trouve vous êtes rien. Mais c’est mieux de te faire ce genre d’illusions, c’est que t’as la peur viscérale d’être abandonné, maintenant que tu l’as déjà été. Living in the FRIENDZONA like a PRÍNCiiiiPE » Ta voix atteint des sommets sur la fin de ta phrase, bras en l’air comme le Messie, sur un fond-sonore qui te met déjà bien.

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2005 - la tour, york - @Ignacio Alcázar-Wingates, @Lee Jordan, @Dean Thomas, @Riley Gallagher, @Alvaro Flores

"LEE ON Y VAAAAAAAA" – Hurlement comme s’il n’était pas à trois mètres d’elle, vautré sur son lit téléphone en main ; hurlement qui, pourtant, ne suscite pas de réaction de la part de l’interpellé. Elena adresse un sourcil haussé à son miroir, crayon à sourcil (justement) suspendu en l’air (elle ne se maquille plus à la sorcière depuis qu’elle a failli perdre un œil au cours d’un tuto make-up un peu trop ambitieux – du coup évidemment ses préparatifs sont plus longs que la moyenne, du coup évidemment les autres boudent à – chaque – fois ces tocards). Tournant vivement la tête avec un air courroucé ("Oh ?!"), elle manque pourtant de s’éborgner (encore) au passage ; jette un oreiller à la semi-aveugle en direction de son semi-coloc (c’est pas pour le temps qu’il passe à St James sincèrement, il faut presque le supplier pour faire des pyjama party maintenant, c’que les gens vieillissent mal). Dernière retouche (dans un grognement) et Lena quitte sa posture toute tordue pour maintenant ajuster ses boucles (déjà passées au fer à boucler dans un amas de fumée, tranquille). Et elle est plutôt satisfaite a priori, puisqu’elle bondit littéralement à côté de (sur) Lee pour – you guessed it – recommencer à hurler comme une gamine sur le départ pour un parc d’attraction. "Allez ON Y VAAAAAAA !" Le téléphone est finalement arraché des mains du réfractaire, parce que ça va bien cinq minutes – c’est pas parce qu’il faut l’attendre elle qu’elle devrait attendre en retour, oh. "Mais je rêve ou tu joues à Snake en plus ?! Mec tu fais tellement le sorcier ça craint." On est en 2005, il y a quand même des jeux vachement plus trendy que – ce-n’est-pas-le-point. Elle le secoue un peu. "Bah puis jsais pas, sois en train de text une zouz au moins la prochaine fois ou j’vais finir par croire que tu veux pas me parler."

Elena se relève avec la délicatesse d’un buffle, mais c’est parce qu’elle s’est cassé le poignet il y a trois semaines et que c’est encore un peu fragile et – bref c’est pas sa faute. Elle attrape une veste qui traîne, en jette une (qui traîne aussi, finalement heureusement qu’ils ne sont pas trop souvent là tous les deux) et la jette à Lee avec toujours autant de considération. "Sans déconner, vamos guapo !!!" Pour dire à quel point elle est sympa (quand même), elle lui tient la porte ouverte et a même repris son sourire d’enfant surexcitée. Elle a l’attitude qui va avec, d’ailleurs, puisqu’elle trépigne maintenant en le tenant par le bras, et qu’il faut qu’ils croisent Kingsley et Sofia dans le couloir pour l’empêcher de lui sauter sur le dos dans un "UUUUUH Cannabis !!! Cannabis, tu l’as ??" (ils ont un français à Little Italy, c’est pour ça) (et elle a une streetcred à préserver, merci) (et surtout, votez Kingsley).
Heureusement, ils disparaissent dans un crac ! sonore avant qu’elle ait finalement eu le temps de s’embarrasser outre mesure – et bam, les voilà à York. Evidemment, Elena insiste pour faire un crochet par l’épicerie moldue à cinq blocs de là parce qu’ils sont les seuls à vendre ses chips pimentées préférées ; et elle chantonne gaiement, remplissant en fait beaucoup plus que prévu son caddie (les bras de Jordanito). L’horaire est donc un peu dépassé quand ils toquent enfin à la bonne porte, ramassant au passage Alvaro (comment ça il est en retard lui ? Est-ce qu’on leur a donné la mauvaise heure on purpose ?!) (les vrais savent que c’est parce qu’elle a eu un texto ultra personnalisé de Nachiquito – elle n’est pas une vraie). Lena est donc occupée à discutailler (hurler) en espagnol avec l’ancien Poufsouffle quand on leur ouvre, et qu’un boulet de canon assaille Lee dans un grand « QUERIDAAAAAAAA » (heureusement qu’il a les épaules un peu solide l’autre).

Ça fait rire Elena, parce qu’aux dernières nouvelles Lee n’est pas la querida de Nacho (même si elle est personne pour juger hein) ; pour la peine elle laisse aussi passer Alvaro avant elle, le meilleur pour la fin oblige. Enfin plantée devant Ignacio, Lena porte les mains à son visage et laisse échapper un cri suraigu (à peine contenu, et en tous cas plein d’enthousiasme), l’air émerveillé juste ce qu’il faut – puis elle ouvre grand les bras, lui réserve son meilleur hug de la semaine. "NACHIQUITOOOOO T’ES TROP BEAU MI CONEJITO !!!" Elle le pousse un peu, toujours accrochée à son cou, pour fermer la porte d’un coup de pied – c’est qu’on est dans un hub de résistant.e.s ici, quand même.
A peine décrochée, Lena fait clairement comme chez elle et commence à déposer ses affaires partout (histoire de bien passer trois heures à les chercher plus tard) ; rattrape finalement le petit train des autres partis à l’étage et vient cette fois-ci s’amarrer aux épaules d’Alvaro. En chemin, elle le lâche pour aller étreindre (toujours avec ferveur) Dean, l’air vachement moins serein qu’elle. "Deanito !!! Merci de nous laisser ta chambre volontairement pour une fois !!" Pas trop le temps de mesurer ses mots, parce qu’elle est désormais au niveau de Nacho et qu’elle lui confisque ses lunettes de soleil, sorry not sorry mais elles lui iront vachement mieux. Du coup elle croit d’abord que c’est pour ça qu’il manque de lui arracher l’épaule, mais en fait non, c’est juste pour parler de son cauchemar du mois (Sinead Bullstrong).

Comme toujours, Lena est obligée de se concentrer pour comprendre tout ce qu’il lui raconte ; et elle plisse les yeux, le front, le nez, tout ce qu’elle peut pour ne pas perdre trop d’informations en route. Finalement, un grand rire lui échappe, et elle vient (à peine moqueusement) pincer une de ses joues. Son espagnol lui paraît toujours périlleux après les performances linguistiques du gatito ; elle sait qu’elle va faire pleins de fautes, parler huit fois moins vite, mais elle ne se départit pas de son entrain pour autant. "Mais noooon mais Nachito t’es trop mignonnet mais tu comprends pas, Sid c’est la famille p’tain depuis un temps !! J’te jure Mère de Dieu tu pourrais pas savoir, d’ailleurs je lui ai dit qu’elle pourrait venir hein on est cools ??? J’te jure elle est trop super, d’où j’ai des potes pas supers moi ?? Elle est juste un peu féroce mais comme moi tu vois sauf qu’elle parle pas aussi super bien espagnol c’est tout !! Juge pas comme ça p’tit chat–" Pas le temps de boucler son monologue que son interlocuteur a bondi sur le canapé ; haussant un peu les épaules avec une moue de circonstances, elle part donc s’installer de tout son long à côté de lui sur une place qui lui-revient-clairement-de-droit (ils avaient qu’à aller le récupérer le Nacho, eux, s’ils voulaient avoir une place sur le canap’). Il lui désigne encore un paquet de chips et Lena freeze un peu, se félicitant mentalement de ne pas encore avoir sorti de son sac les cinq paquets similaires qu’elle a acheté à la supérette (smart Lena, ça arrive ok). Mais parce que c’est trop mignonnet, elle attrape quand même Nacho pour lui plaquer un baiser sonore sur la joue, ni vu ni connu.

« J’me suis clean à balle pour pas que t’éternues Lena chiquita querida amorosa, Moncho est en bas » Vraiment le plus croquignolet de ses mioches, et c’est pas peu dire parce qu’il y a au moins aussi Conan dans cette catégorie. Elle serre le bras qu’il lui a attrapée, à deux doigts de déjà s’affaler alors que c’est à peine l’heure du goûter – lui tend des grands yeux et un sourire au moins aussi large. "En boooombe mi cariño, mais t’inquiètes, Sid m’a fait une potion de l’enfer, on pourra le faire fumer toute à l’heure et tout !!" Elle a fait gaffe pour une fois Lena, puis vu qu’elle a une potionniste sous le bras à peu près tout le temps elle en a profité (en espérant que ça marche) (mais elle fait confiance à la sis, tranquille) ; c’est qu’elle sait qu’il le traîne partout ce foutu chat Nacho, et qu’elle veut pas qu’il ait un choix à faire entre elle et lui, ça plomberait l’ambiance un peu. "J’rigole hein !! Pour le faire fumer et tout." (Elle le pousse et rigole pour bien se faire comprendre).

Nacho est déjà reparti à mille à l’heure, alors elle en profite pour se pencher et attraper une première poignée de chips. De l’autre côté de la petite table, Riley en a fait de même, alors Lena lui glisse un petit "Hello, Riley" avec un sourire franchement plus timide, parce qu’elle ne sait jamais trop comment se comporter avec elle en fonction des mois (et surtout parce que c’est la seule sur qui elle n’ait pas encore sauté).
« J’commence : j’ai pas pécho Irina et elle m’en veut à mort depuis la dernière fois parce que j’suis rentré giga tard, voilà » L’échange ne dure pas (même pas le temps de complimenter ses cheveux ou quoi), parce que Lena est occupée à se retourner en direction de son voisin avec un air un peu trop outré. "Mais moi j’comprends pas cette histoire, elle est trop jolie cette nana, elle a l’air trop gentille, hétéro, et elle a ton âge genre nan ? Tu veux que j’aille lui parler ? Vous seriez genre grave mignons en vrai nan ??" Coup d’œil à l’assemblée pour qu’ils confirment que oui, son mijo est trop mim’s et qu’il mérite. "En plus franchement c’est muy pratique de pécho son coloc." Les clameurs approbatrices se sont tues ; Elena se décompose en une expression déconfite (pas d’embrouille dans cette maison, ils méritent, puis c’est pas ce qu’elle voulait dire d’abord, pas sa faute si elle a jamais eu une très bonne syntaxe, puis…) "……. Enfin j’imagine."

Pirouette maladroite – Lena change donc de sujet en tendant les deux bras vers Dean (toujours aussi peu guilleret), comme une magicienne vers son assistant. "Mais surtout la vraie question c’est : comment va notre Dean nacional ?? Le moral est bon champion ?" (C’est la guerre quand même, donc ils ne se sont pas revus depuis sa rupture avec Gin, sauf erreur de sa part ; elle a donc une expression plus contrite, plus calme.) "OH PTAIN J’ADORE CETTE CHANS– pardon Deannie tu disais ??" Moment d’égarement (faut dire que les Pussycats Dolls sont des reines), mais Elena reprend une expression plus concentrée, même si elle dodeline de la tête en rythme et se lève pour distribuer des chips à tout le monde. "Bon bah…. on boit un truc ou quoi ??"

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team bédave | 2005, La Tour

incruste sponsorisée par Elena
et Nacho le plus bo

En grand homme de lettres - y comprendre les bd et ses bouquins de petit intellectuel de gauche - le texto avait laissé Winnie un peu dubitatif avant qu'il ne se dise que ce n'était pas très gentil de juger et que surtout ce soir c'était soirée. SOIREE.
Soirée.
Soirée.
{insérer des étincelles ici}Soirée.{en insérer là aussi}
~~SOI...~~ Bref, tout ça pour dire qu'il était tout content, tout heureux et tout Sweet River devait être tout content, tout heureux parce qu'ils n'allaient pas avoir Winston le moulin à parole dans les pattes donc ce serait soirée aussi pour eux (mais plus soirée détente/tricots/soupe, les pauvres). Résultat, à force de bavasser sur sa soirée à venir au lieu de faire pousser des légumes plus vite (en réalité, l'activité du jour avait juste été d'arracher les mauvaises herbes qui s'était transformée en concours de qui trouverait le plus grand lombric), il finit alors que le soleil était déjà tout bas alors qu'il avait mille trucs à faire. Style prendre sa douche, choisir quelle chemise de bg il allait mettre parmi toutes ses chemises de bg hawaïen parce que ça faisait soirée, reprendre une douche parce qu'il avait oublié de laver ses cheveux tout terreux, changer d'avis sur sa chemise, négocier un pack de bières pour ne pas arriver les mains vides et se remémorer où se trouvait la planque de Nacho. Il était comme un gosse à sautiller de partout, se rendit compte au dernier moment qu'il avait perdu ses clefs, y gagna du retard. Plein de retard.

Mais pas grave, comme qui dirait, les meilleurs pour la fin, fallait savoir se faire attendre et ce n'était pas de sa faute si aucun poto de Sweet River était invité avec lui pour lui dire de se bouger le cul. D'ailleurs, il était carrément la caution Sweet-Riverienne de la soirée donc les gens devraient être gentils avec lui sinon il le disait aux loups garous et aux vampires et croc les représailles. Le plan était sans faille, il était le plus beau (parce qu'il était cheaté et qu'il y avait - en théorie - personne d'aussi vélane que lui), il se pointa avec du retard, prit son air de chiot abandonné pour qu'on le laisse entrer et qu'on lui indique qu'il fallait grimper jusqu'au sommet, y laissa des bières en péage, ne la ramena surtout pas sur son hybridité parce qu'on ne savait jamais avec les 100% humains de l'Ordre qu'il ne connaissait que vite fait.

Escaliers grimpés à toute vitesse, débarquement on fleek (non, il y avait de la musique à fond et distribution de bouffe donc basiquement beaucoup plus important que lui), il fondit sur @Elena Alvarez pour lui piquer des chips, sourire white bright colgate à l'appui. "Trop cool tes lunettes de soleil, je les veux !" Garçon joignit le geste à la parole, posant les bières qu'il lui restait (des Heineken tièdes) pour piquer les dites lunettes et se les poser sur le nez. Voilà, avec sa chemise, il avait le full look teufeur de la night estival, ses sœurs seraient fières de lui (ou plutôt critiqueraient mais Winnie préférait imaginer le contraire). Visages des autres invités passés au crible, il nota qu'il en connaissait pas tant mais c'était loin de le désarçonner. "BONSOIR A TOUS J'SUIS WINSTON" qu'il gueula d'un ton beaucoup trop enthousiaste (niveau sonore pour couvrir la musique, bien entendu) avant d'aller faire un check à son bro @Ignacio Alcázar-Wingates. "Waaah t'as tout déchiré mec ! Tiens une bière en récompense !" Paf, il lui en mit une entre les mains, commença la distribution, non ce n'était pas du tout pour écouler les stocks, juste pour transcender le goût du vrai bon alcool qui arriverait après.

@Elena Alvarez, @"Lee Jordan", @IGNACIO ALCÁZAR-WINGATES, @Riley Gallagher, @Winston Karahalios, @Alvaro Flores

Inutile de dire que la soirée n'est absolument pas l'idée de Dean. Si on lui avait demandé son avis, sa soirée aurait plutôt ressemblé à ça : Il se serait pris une bière et un paquet de chips, se serait enfermé dans sa chambre - seul - et aurait passé la soirée à mater un film ou à dessiner, au choix. Au lieu de ça, il se retrouve à devoir aller ouvrir la porte pour accueillir les quinze mille invités que Nacho a cru bon d'invité... Génial.

"Bonsoir," il salue ses amis de façon plate, morose, histoire que tout le monde comprenne très bien que Dean ne va pas bien, okay ?

"QUERIDAAAAAAAA" Dean entend Nacho brailler quand il arrive derrière lui avant de se rendre compte qu'il s'agit de Lee et de corriger le tire. "No gay tío, ok?" Dean lui adresse mollement un regard noir, ne sachant pas trop quoi faire. Il a beau avoir à peine un orteil hors de placard, il est presque sûr qu'il devrait se sentir offensé par ce genre de commentaire, maintenant, non ? Faudra qu'il demande à Alexis.

"Dépêchez vous avant qu'on se fasse repérer," Dean invite poliment (non) tout le monde à rentrer pendant que Nacho continue son show. La soirée va être longue...

Bien sûr, l'air désespéré et grognon de Dean ne passe pas inaperçu - ça n'a jamais été le but - et Nacho lui adresse une grande tape dans le dos qui ferait presque Dean s'étouffer avec sa salive. "Fais pas c’te tête Dean, wesh, tu vas trop kiffer."

"ça reste à voir," Dean répond, plus fatigué qu'autre chose. Au fond, il sait que Nacho a raison. Dans d'autre circonstances, Dean aurait kiffé ce genre de plan, et peut être qu'une soirée avec ses potes, sans prises de tête - sans penser à Seamus ou à Ginny - c'est exactement ce qu'il lui faut justement. Mais si c'est le cas, il va falloir qu'il se fasse à l'idée, parce que pour l'instant, c'est pas gagner.

"Deanito !!! Merci de nous laisser ta chambre volontairement pour une fois !!" Maintenant c'est Lena qui lui hurle dans les oreilles mais elle, au moins, elle arrive à lui décrocher un sourire. Il l'enlace brièvement avant de la laisser partir pour embêter Nacho. Une fois seul, il se tourne vers Alvaro et lui dit très sérieusement, "Le safeword sera Indiana. Dès que je le prononce, on se tire d'ici, okay ?"

Le train est reparti et la joyeuse bande se fait son chemin jusqu'à la chambre de Dean - sa précieuse chambre, son havre de paix, son cocon dans lequel il aurait souhaité passé une soirée calme, seul. "Trop frais que vous soyez là les gens," Nacho continue de piailler. "Azi racontez-moi votre life là, trop de suspens avec vos SMS cryptiques. J’commence : j’ai pas pécho Irina et elle m’en veut à mort depuis la dernière fois parce que j’suis rentré giga tard, voilà. C’est une blague hein on est potes et j’ai rien tenté tsais, gentleman, tout ça. Living in the FRIENDZONA like a PRÍNCiiiiPE." Dean continue de regarder Nacho comme s'il était responsable de toute ses souffrances et reste silencieux, debout contre la porte, près à se tirer si jamais ça devient trop. En attendant il les laisse occuper l'espace, en espérant qu'ils finissent par l'oublier pour qu'il puisse se tirer discretos. Il est sûr qu'Alexis voudra bien de lui.

"Mais surtout la vraie question c’est : comment va notre Dean nacional ?? Le moral est bon champion ?" Tant pis pour être oublier. Dean regarde Lena est hausse les épaules. Il cherche un truc à dire mais elle semble brusquement distraite par la musique qui passe - une chanson qui passe en boucle en ce moment et que Dean est sûr qu'il aura dans la tête pendant encore plusieurs jours. "OH PTAIN J’ADORE CETTE CHANS– pardon Deannie tu disais ??"

"Je vais très bien, Lena, t'inquiète," il lui répond avec un sourire crispé. Maintenant n'est peut être pas le meilleur moment pour partager l'épiphanie qu'il vient d'avoir sur lui même, alors il préfère s'arrêter là quand la porte s'ouvre et qu'un énième invité - Winston - débarque. Quand Dean voit les bières, il laisse s'échapper un soupire de soulagement et en saisit une qu'il descend rapidement. Presque trop rapidement.

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@Dean Thomas @Elena Alvarez, @Ignacio Alcázar-Wingates, @"Lee Jordan", @Riley Gallagher, @Winston Karahalios

« Un party? - Non, juste une soirée entre copains. Tu sais, pour oublier… » Alvaro se coupait dans sa réponse. Oublier quoi ? La guerre, les années qui passaient et se ressemblaient, sans qu’il n’est l’impression que l’Ordre avançait, pendant que lui continué a potasser des bouquins pour trouver des informations sur les runes. Pour aider. Pour Hermione. Pour ne pas perdre la main. Pour devenir un jour archéomage. Oublier qui ?

Sol.

Pour oublier Sol.

Alvaro considérait qu’il méritait cette fête. Pas parce qu’il avait réussi un exploit quelconque, pas parce qu’il avait su trouvé des réponses ou fait une bonne action, mais pour accepter cette situation. Pour faire quelque chose de cette situation. Et pas être égoïste en quittant le pays pour aller vivre ailleurs où né-moldu n’est pas une tare, vivre heureux avec sa mère et rencontrer quelqu’un, un garçon gentil qui lui plaît et lui ferait oublier…

Sol.

Lui ferait oublier Sol.

« Non, non, je comprends. Il n’y a pas de soucis, soit prudent en y allant et revenant, tout simplement. » Alvaro esquissait un sourire amusé, Cali, il était toujours aussi calme, toujours aussi compréhensif. Alors que Cali, il ne savait pas vraiment tout, mais il en savait bien assez pour que le sorcier puisse donner de l’espace à Alvaro, comme le laisse se plonger dans son travail. Chose que le sorcier faisait souvent, toujours. Quand Mira ne le contactait pas pour une sortie. Quand Dean ne lui proposait pas de venir le voir. Quand Elena n’avait pas encore une escapade dans laquelle l’embarquer. Alvaro, il aimait bien se plonger dans ses recherches, les runes, la magie, tout cela lui parlait vraiment. Et il aimait aussi partir pour quelques jours, dormir à la bonne étoile, pour trouver un site, prendre quelques notes et partager ses trouvailles avec Hermione qu’il espérait été relégué plus haut. Parce que s’il ne partager pas ses trouvailles avec Cali ou un autre membre du cercle 5, personne ne saurait qu’il avance. Alvaro il travaillait pour pouvoir faire quelque chose de sa vie après la guerre. Et plus il se plongeait dedans, plus il oubliait…

Sol.

Il oubliait Sol.

Le né-moldu récupérait son blouson lorsque c’était l’heure pour lui de quitter la tente qui leur servait d’abri afin de pouvoir rejoindre la Tour d’après l’horaire donné par Elena. Il avait pensé à prendre du cidre (pour changer des bières, 12 canettes -~~oui c’est un truc d’english de boire le cidre en canette sorry les bretons~~-), des cigarettes (parce qu’il fumait comme un pompier), des tomates cerises (parce que c’est bon), ainsi que des bocconcini (parce que ca va avec les tomates) ainsi que des cupcakes (parce que pourquoi pas), parce qu’on pensait toujours aux chips, mais jamais a des trucs plus consistant. Pour l’alcool tout ça.

À peine débarqués à York, il tombait sur Lee et Elena, le scoopant en direction de la Tour, ils sont en retard. ¿Perdón? Pourquoi lui avoir donné la mauvaise heure ? Enfin, c’était le cadet de ses soucis, car la porte s’ouvrait déjà sur Nacho, « QUERIDAAAAAAAA » Alvaro pouffait doucement échangeant un regard avec Elena, alors que Nacho embrassait Lee avant d’entraîner tout le monde à l’intérieur. Le né-moldu saluait les têtes habituelles, accolades et compagnie, les éclats de rire, Elena qui parle aussi fort que Nacho qui finit par déclaré, « ALLEZ ON S’BOUGE DERNIER ÉTAGE LES ENFANTS VAMOS VAMOS » Dernier étage ? Il jetait un coup d’œil vers Dean, c’était sa chambre non ? Au même moment, il sentit un poids sur ses épaules, Lena venait de les rattraper, il ris doucement alors qu’il la traînait, puis elle le lachait pour aller voir Dean. Ce dernier, une fois qu’il l’a laissé passé, se tourner vers Alvaro qui préparer déjà une cigarette, « Et beh, ils sont en forme. Soupirait-il, comprenant bien que Dean n’était pas aussi enthousiaste pour cette soirée d’un simple regard. Le safeword sera Indiana. Dès que je le prononce, on se tire d'ici, okay ? - Ca marche, mais t’inquiète, ça va aller, ça va nous changera les idées. » Il lui adressait un sourire réconfortant, ainsi qu’un clin d’œil avant de rejoindre tout le monde, dans la pièce, Alvaro déposait une partie de son butin, récupérant un cidre, ainsi que les tomates cerise et bocconcini qu’il voulait préparer en brochettes, se mettant dans un coin, non loin de la fenêtre et écoutant les conversations qui, sans surprise partaient directement dans les histoires de vies sentimentales et exploits (ou BIG FAIL) des uns et des autres.

« BONSOIR À TOUS J'SUIS WINSTON! Il y eu un cheers général (et surtout votez Kingsley), le dénommé Winston venant poser ses bières, Alavaro lui tendait sa main avec un sourire radieux. Salut, je suis Alvaro, je ne sais pas si tu te souviens de moi. » Ils avaient été à l’AD ensemble, en tout cas, lui, il se souvenait brièvement de lui, il lui offrait une brochette tomate-cerise et boccocini après leur poignée de main. « Enjoy~ »

tw: références à de l'alcool, des drogues

Elena est encore en train de se préparer - elle met toujours trois plombes, et Lee a depuis longtemps abandonné l'idée d'arriver à l'heure à chaque fois qu'ils ont prévu de sortir ensemble à telle ou telle fête organisée par tel.le ou tel.le membre de l'Ordre. C'est toujours la même rengaine, avec Nacho qui fait vibrer son téléphone toutes les cinq minutes pour rappeler à tout le monde de ne pas être en retard, avec Elena qui s'y reprend à cinq fois pour appliquer du maquillage dont elle n'a même pas besoin, avec Dean qui ronchonne quand ils viennent à la Tour, avec Riley qui roule des joints à la vitesse de la lumière, avec Dennis qui a toujours la meilleure chemise qui rend Lee vert de jalousie, avec Vanessa et Alvaro qui viennent toujours casser l'ambiance quand ils commencent à faire du bruit - et pourtant, malgré tous les accrocs et les embûches, Lee ne changerait sa bande de potes pour rien au monde.

À force de vivre avec elle (à moitié, on va pas se mentir - Lee passe plus de temps à Sweet River et sa planque privée de Londres qu'au manoir de St James qu'il trouve étouffant), il a très vite appris à ignorer les hurlements d'Elena l'enjoignant à y aller, comme si elle n'était pas celle qui les mettait en retard. Si bien qu'il se contente de humer quand elle dit un truc, de dire oui quand il a la vague impression qu'elle lui demande si elle est hot, et d'ignorer le reste comme on écouterait de la neige à la télé.

Il ne peut plus trop l'ignorer quand elle lui saute dessus. "Allez ON Y VAAAAAAA !" Les doigts greedy d'Elena apapraissent dans son champ de vision et lui arrachent son téléphone. "Waaaah, putain, j'étais en train de gagner! - Mais je rêve ou tu joues à Snake en plus ?! Mec tu fais tellement le sorcier ça craint." Il lève les yeux au ciel. "J'ai un putain de record, t'as juste le seum. - Bah puis jsais pas, sois en train de text une zouz au moins la prochaine fois ou j’vais finir par croire que tu veux pas me parler. - Mais nan, mais nan, jamais, j'adore quand on parle..." Il lui fait une prise de catch pour récupérer son téléphone, ignorant ostensiblement son commentaire sur les "zouz". Lee ne texte pas les "zouz", les "zouz" le textent, c'est comme ça que ça marche, et de toutes façons il s'en fout, il prend un break on a dit, Riley et lui se sont (encore) séparés et il a pas la tête à ça et puis - et puis on s'en fout, hein, alors il attrape la veste que lui lance Elena, puis son sac, roulant des yeux quand elle le presse encore. "Sans déconner, vamos guapo !!! - Ouais allez, vamos vamos." Impossible de ne pas sourire en la voyant sauter comme une puce alors qu'ils font chemin dans les couloirs étroits du manoir, sifflotant presque d'innocence en passant sous le nez de Kingsley et Sofia.

Ils transplanent à York après que Dennis l'ait texté pour lui dire qu'il allait amener Riley mais pas rester, et ils font évidemment un crochet au corner store du coin pour acheter un tas de conneries. Lee s'improvise caddie et allonge la monnaie sur le comptoir, faisant mine de rouler des yeux d'un air agaçé même si l'excitation d'Elena est contagieuse et répand dans sa poitrine un doux parfum de bonheur et de liberté.

Quand ils ouvrent (enfin) la porte de la Tour, Nacho se jette sur lui comme si il n'y avait pas de lendemain. « QUERIDAAAAAAAA. » Lee rit en serrant Nacho dans ses bras, raffermissant un peu sa prise sur lui quand il s'éloigne. « No gay tío, ok? - No homo, homie, iz all good," répond-t-il avec un sourire plein de dents, lui foutant un paquet de chips dans les bras et se baissant pour le laisser lui embrasser le crâne après qu'il l'ait débarassé de sa casquette. Lee a la vague impression d'être un petit bébé sur le chemin de la papemobile. C'est étrangement agréable.

"Y'all crazy," marmonne-t-il sous sa respiration quand ça se met à brailler en espagnol de tous les côtés - il comprend quelques mots et quelques phrases, mais l'énergie ambiante est vraiment ce dont il avait besoin pour le détourner de ses pensées noires tournant autour de Riley. Riley qu'il retrouve, d'ailleurs, à l'étage quand ils s'immiscent dans la chambre de Dean ("merci bro," lui dit doucement Lee en passant devant lui, en lui mettant un paquet de chips dans les mains). Il s'assied sur le canapé (à l'opposé de Riley, stratégiquement) avec un soupir de soulagement, sortant déjà les bails de son sac - d'autres paquets de chips, quelques bouteilles de bière, une ou deux de cocktails pré-mixés dégueulasses, des bouteilles de Kopparberg fraise-citron et du rosé de Californie, bref, trucs sucrés mais dégueux qui font du bien.

La fête commence à toutes blindes comme d'habitude, et Lee reste dans son coin en sortant des cigarettes à éventrer et du papier à rouler, après un regard en coin en direction de Riley (pas facile de jouer aux bails des regards-pas regards en coin à une fête avec quelqu'un de legally blind) et une moue d'excuse en direction de Dean. Ça parle de bails - de "zouz" - et Lee écoute d'une oreille en souriant devant les déconvenues de ce pauvre Nachiquito. "Mais moi j’comprends pas cette histoire, elle est trop jolie cette nana, elle a l’air trop gentille, hétéro, et elle a ton âge genre nan ? Tu veux que j’aille lui parler ? Vous seriez genre grave mignons en vrai nan ?? - Mais laisse-le, il sait se débrouiller comme un grand, hein Casanova? - En plus franchement c’est muy pratique de pécho son coloc." Lee cligne des yeux et regarde Elena en se sentant légèrement rougir. Nouveau regard en coin inutile à Riley. "……. Enfin j’imagine. - Ouais ouais," dit-il du ton le plus coupable possible. Ça compte pas quand t'es coloc, t'façons.

Les échanges de bails continuent (les regards en coin aussi), Winston débarque en hurlant et distribuant des bières à tour de bras, tout le monde rit, Dean a l'air d'être prêt à exploser vu la tension qui anime sa mâchoire mais au final, c'est quand même plutôt fun. "Bon, Nachiquito, tu passes la green ou quoi? T'as dit t'avais un nouveau bail? Jamais ça pourra battre les plants de Sheffield, bro," hurle Lee en direction de Nacho pour couvrir la musique (nouveau regard en coin en direction de Riley, qui s'est approchée de deux sièges). "Dean, viens là, tu vas m'aider à rouler. Faut ralentir la descente, buddy, on est là toute la nuit. Allez, viens là." Au final, Lee lui laisse à peine le choix en se pensant pour lui attraper l'épaule et le tirer vers lui. "Ça va, bro?" On va pas se mytho, Lee sait que ça va bof - toute cette histoire avec Ginny, et Seamus, et tout ça... bref. Mais ils en ont jamais parlé tous les deux et il a pas envie de faire le mec à la recherche de gossips. Non, il est là pour le bro Dean, c'est tout. "Ça fait du bien de te voir, j'ai l'impression ça fait une éternité."

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— une nuit endiablée de 2005, la Tour (York)

@Lee Jordan @Dean Thomas @Elena Alvarez @Alvaro Flores @Riley Gallagher @Winston Karahalios tag yourself if u want 2 join

tw: fiesta boom boom, mention de drogue, much luv energy & dumb stuff

Si on te posait la question « c’est qui ton héroïne », y’a fort à parier que tu répondrais Elena avant ta propre mère. Parce qu’elle a cru en toi quand t’étais à moitié chiffonné (rouleau-compressé, disons-le) par une désintox forcée, qu’elle continue de le faire… et parce que contrairement à l’autre, elle est toujours auprès de toi aujourd’hui. Y’a quelques années, c’est comme si t’avais rencontré une vieille amie pour la première fois, comme une partie de toi qui venait te recompléter. C’est l’héroïne de ta vie alors qu’elle n’en fait vraiment partie que depuis quelques petites années, et qu’en plus de ça, elle ne t’a pas mise au monde — manquerait plus que ça tsé, parce que tu crush quand même pas mal dessus même si tu t’es calmé.

Alors quand elle te chope le visage pour te dire que t’es mims, qu’elle va te faire un kissou de ses morts sur ta joue, et même quand elle te propose de te filer un coup de main pour pécho Irina - lol mais quelle idée - t’as l’air d’être comme un gamin de trois ans à qui on aurait offert le monde.

Bon, par contre, t’as les sueurs froides quand Lena te fait un petit exposé sur le fait qu’il faut pas juger la Bullstrong trop vite, et tu te dis que t’aurais quand même les boules de voir son père - ‘fin, l’autre père qu’a disparu jsp où, même si tout le monde dit qu’il est mort, ‘fin les deux font peur déjà donc la troisième roue du carrosse t’as déjà l’air qui te manque. T’aimerais bien lui dire ok pour lui faire plaisir, mais t’es incapable de mentir, et de fait, ta tronche non plus : t’as un espèce de rictus chelou qui est coincé, celui d’une gêne et d’une inquiétude mêlées. Bref, un hell no pls en latence improvisée. ‘Fin ça c’était jusqu’à ce qu’elle te dise que Moncho peut venir avec vous parce que Sid lui a fait une super potion magique pour pas mourir sous les allergies — et ça, c’est quand même cool, merci Sid.

Des fois tu prends les trucs au premier degré alors que t’es même pas bourré, c’est ce qui t’arrive à ce moment précis, en mode « on va faire fumer ton chat », tu kéblo juste, et tu la regardes l'air ahuri, tu trouves rien à dire à part un « … qué hein pero- - what???? Yo- » jusqu’à ce qu’elle te sauve un peu la life en te disant que well, c’était une blagounette, chose à laquelle t’as répondu un « Jajaja… oué » confus parce que t’y crois à peine, encore assailli par cette pensée affreuse de voir ton pauvre chat avec un pétard au bec (n’empêche que c’est quand même drôle cinq secondes à imaginer). Surtout que, Moncho, ce gros cul roux là, il a déjà beuj toute une journée après avoir "fumé" vos vapeurs avec vous. Une erreur de débutant mais tu veux pas te retaper ça. Moncho c’est un peu ton fils, alors que c’est ton oncle, du coup ça fait de Lena sa grand-mère, même si c’est qu’un chat, mais bon c’en est pas vraiment un même si personne sait, donc c'est pas vraiment sa granny non plus du coup, t'as vu.

Tu reprends vite un peu d’air quand Winnie arrive et te fout une binouze dans les mains, et tu réagis aussitôt comme s’il t’avait donné l’ostie après avoir crevé la dalle pendant 4h de messe. « OH MERCI WINNIE mais quel bg regardez-le OOOOOf en BOMBE » que t’hurles aux premiers abords, pis tu vas lui ébouriffer les veuchs en passant par dessus - par derrière ??? Les deux en fait - Lena, gardant une de tes jambes sur ses cuisses pour l’occas’ ; c’est qu’il faut savoir se serrer un peu pour que tout le monde ait son cul (ou au moins un bout de son cul) sur le canap.
T’espères qu’il va passer un bon moment, comme les autres, (wow Alvaro chiquito a sorti les tomates cerises il t'en FAUT), même Deanito à qui t’as pas vraiment jeté de longues oeillades, comme si tu savais pertinemment ce que t’allais y cueillir (des éclairs, quoi). Mais tu te dis que c’est qu’une question de temps avant qu’il se mette bien, d’ici la 2ème mi-temps il se détendra du derch : avec l’insono, il n’allait rien se passer, et y’en avait encore en bas pour check la planque. Chiiiiill quoi.

Ça papote dans tous les sens, les minutes filent et tu te sens comme un coq en pâte. Tu profites de ta super position confortable - sauf les lombaires là, but who cares - pour décapsuler ta bière et en prendre de belles gorgées. Ça limite déjà le bruit de fond, vu que tu parles beaucoup trop fort, tout le temps. C’est déjà un miracle que tu sois sur le canap dès le début, toi qui n’est pas capable de tenir en place. Enfin, y’a quand même le bout de ton iep qui bouge nerveusement, faut faire ce qu’il faut.
C’est là où Lee t’intercepte de loin, tu lèves le nez dans sa direction, et quand tu captes qu’il te parle de ta green « SSSSUPER GREEEEN » (putain quel film) bah après ça tu lui rends un sourire mutin jusqu’aux oreilles, avec un clin d’œil tellement appuyé qu’il aurait eu l’air de tout sauf hétéro. Ça voulait surtout dire « tkt bg quand tu reviendras de ton voyage initiatique au Tibet après deux-trois taffes tu m’en diras des nouvelles ».

« LEE BRO » que tu lui dis genre, trente secondes après, puis tu lui désignes l’arrière de la sono, c’est là où t’as mit une partie de ta petite protégée comme t’aimes bien l’appeler. « TU M’EN ROULES UNE MON PRINCIPE DE LU ? » De petite protégée

. Tu voulais attaquer direct dans la concurrence, et te connaissant, vous auriez bien besoin de deux pét’ pour tout le monde — enfin, les gens qui veulent, même si le trois quart sont déjà condamnés d’avance.

Tu vas choper des chips et tu te penches un peu vers Winnie. « T’as la forme bg tranquille ou quoi ? Ça s’passe à Sweet’ ? » que tu lui dis en glissant des chips grasses et croustillantes dans ta bouche. Tu te dis que c’est quand même chaud d’être là-bas, même si tu sais pas où c’est, avec des loup-garous et des vampires là, tu te sentirais pas super. T’as rien contre eux, t’as juste les boules quand il s’agit de trucs que tu connais pas, bref t’es comme tout le monde quoi. Mais quand même, t’sais. Imagine si t'étais un mixed? Ce serait super dur à vivre pour toi, tu trouves pas ça très juste qu'ils soient parqués comme ça en plus. Mais bon t'es qui pour faire la révolution alors que t'es même pas foutu de dormir sans ton chat le soir?

Puis tu penses à un autre truc et tu glisses en despi à Elena qui est si proche de toi qu’elle pourrait t’entendre péter, même avec tout ce bordel autour de vous : « …chiquita querida, tu crois que Deanito il va me rekt? » Tu l’as vu avec Lee là, peut-être que ça va le détendre, et t’as pas trop conscience des bails entre Lee et Lena non plus, peut-être parce que tu préfères oublier ta jalousie latente qui devrait même pas avoir lieu d’être, parce que tu resterais son gosse préféré whatever happens. « ’Fin il a pas l’air ouf là, t’imagines s’il fait une redescente de mierda? » tu t’en sentirais coupable d’abord, ou même s’il s’amuse pas, c’est toujours ça avec les gens que t’invites, tu te sens un peu responsable de leur bien-être, et sans t’en rendre compte c’est plutôt toi le daron sur le papier.

Parlant de ça, ton esprit pense à Riley et même si tu la connais pas forcément à fond - juste parce qu’elle a eu une histoire avec Lee en fait, mais t'es tellement sociable que tu ferais poto avec Kingsley à ce rythme ; bon ptet pas Kingsley en fait bref - du coup tu te tournes un peu vers elle, et tu lui attrapes le paquet de chips trop loin pour elle et lui propose en mode random « Tiens stuv » tu la laisses faire et déjà ton regard est reposé sur Lena, puis Winnie, puis un peu sur tout le monde, alors que tu leurs réponds à tour de rôle, écoutant avec attention les bails de chacun. Faudrait ptet que t’ailles voir Moncho s’il va bien là non?

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2005 - la tour, york - @Ignacio Alcázar-Wingates, @Lee Jordan, @Dean Thomas, @Riley Gallagher, @Alvaro Flores, @Winston Karahalios

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Tout le monde commence à s’asseoir, tout le monde commence à hurler, tout le monde commence à sortir des articles plus ou moins randoms de ses sacs, puis y a Outkast qui se met à beugler aussi My baby don’t mess around – c’est le signal de départ pour qu’Elena se lève en se dandinant et se mette à distribuer des chips à toutes les bouches du quartier, même (surtout) celles qui ont pas demandé grand-chose. Y a de quoi étouffer un Nacho dans la fournée qu’elle lui tend (bon ok, lui fourre dans la bouche) ; pour DEAN, ce sera un truc beaucoup plus raffiné à base de brochettes (qu’elle n’a pas laissé trop le temps de terminer à ALVARO, du coup ce sera surtout tomates cerises sorry bro), tendues poliment alors qu’elle-même en serre deux ou trois entre ses dents. Parce que ça ne suffit clairement pas, Elena ajoute une demi-dizaine de bonbons beaucoup trop acidulés déballés par Lee à son butin, et s’incruste dans les premiers potins la bouche un chouïa trop pleine et le cerveau un chouïa trop vide.

Y a débat avec LEE sur le cas Irinacho (il ne connait rien aux enfants de toute manière), et Elena finit par souligner le côté pratique à pécho son coloc – un ange passe, Lena avale une Langue Qui Pique et une tomate de travers, jette un œil à Nacho, jette un œil à Riley, jette un œil à Lee enfin. Il a un peu rougi, et elle voit bien la tête qu’il tire, et ça la fait hausser les sourcils dans une moue mi-amusée mi-judgemental, mais-- "Trop cool tes lunettes de soleil, je les veux !" « WOW WOW WOW » Un mioche fond sur elle, attaque son paquet de chips d’un côté, ses lunettes de soleil (oké déjà piquées à Nacho) de l’autre. Elena se retrouve fort dépourvue, mais heureusement c’est le moment Shake it, shake it, shake it, shake it, shake it // get on tha floor get on tha floor de la chanson alors tout ça est réglé autour d’une micro-battle de danse (qui fait réaliser à Lena qu’elle n’a plus les genoux de ses vingt piges hein clairement on est là).

Pas de repos, à peine le temps d’ébouriffer les cheveux de WINSTON ou de se saisir d’une Heineken très moyennement fraîche : voilà déjà l’enfant qui se présente en beuglant à pleins poumons ("BONSOIR A TOUS J'SUIS WINSTON"). Un peu soufflée, Elena intervient naturellement en hurlant encore plus fort « TOUT LE MONDE DIT BONJOUR A WINSTON S’IL VOUS PLAIIIIIT », retourne s’affaler sur la place du canapé qui lui revient de droit (la plus confortable, à côté de Nachiquito), bousculant un peu au passage les personnes n’ayant pas salué Winnie avec suffisamment d’enthousiasme (DEAN et RILEY en premier lieu). Elle vient de reposer son séant avec un air un peu trop satisfait que NACHO se lance déjà en pleine séance d’alpinisme, lui passant par-dessus avec la grâce d’un hamster en fin de vie ; elle est de bonne composition alors elle ne dit rien, cale même mieux la jambe du chiquito sur les siennes pour préserver ses lombaires (y a pas d’âge), cale ses mains par-dessus le tout pour s’installer le plus confortablement possible avec un Nacho aux pieds sans repos (et au cœur de l’attention).

"Bon, Nachiquito, tu passes la green ou quoi?" « SSSSUPER GREEEEN » Y a le grand sourire de Nacho qui lui vaut un nouvel ébouriffage de cheveux, son cri juste à côté de ses oreilles (« TU M’EN ROULES UNE MON PRINCIPE DE LU ? ») qui lui fait quand même un peu plisser les yeux. Lee choppe Deanito sous le coude (façon de parler hein trql c’est le début de soirée encore), et les affaires sérieuses commencent (tbh les Mangemorts n’ont qu’à bien se tenir) ; Elena elle intercepte un regard de WINNIE et saute sur l’occasion. « Winnie je sais que t’es le plus beau ici mais c’est pas pour les enfants ces choses-là. » Air incorruptible et petit hochement de tête à l’appui, comme s’il y avait pas au moins deux personnes dans la pièce avec qui elle avait tapé ses meilleures sessions fumette dans la salle commune des Gryff’. « Même nous on sait pas trop ce que Nachiquito fout là-dedans—»

Nachiquito qui, justement, ne la laisse pas mener davantage sa campagne de sensibilisation antistupéfiants, et l’interrompt pour l’attraper avec un air pas hyper serein. « …chiquita querida, tu crois que Deanito il va me rekt? » Elena se laisse retomber dans le canapé pour se rapprocher au maximum de Nach et guetter très discrètement Dean et Lee, toujours en plein ouvrage. « ’Fin il a pas l’air ouf là, t’imagines s’il fait une redescente de mierda? » Il lui faut trois ou quatre gorgées de bière pour pondre une analyse un peu profonde, commençant par un « tt-tt-tt ». « C’t imbécile de Leenito querido ferait rire une porte de l’Iron Institution, ou pire son référent, ou pire genre Alhambra, t’inquiètes Nach’, (elle le bouscule un peu, fixe sûrement un peu trop en direction du stand de roulage pour être discrète même si elle a grave l’impression de chuchoter) d’ici une demi-heure j’te jure il est en train de rouler des gigas patins à Riley ou à Lee (elle réalise que l’image est un chouille bizarre avant même d’avoir terminé sa phrase), ou à….. à Alvaro, genre ». Et tout va vraiment très vite ce soir, parce qu’elle serre la main de Nacho pendant quelques secondes à peine pour lui souffler un « T’inquiètes », enchaîne tout juste sur un « chug » pour vider leurs bières-- que déjà le premier pét’ passe à quelques centimètres de ses doigts tendus pour aller atterrir entre ceux de RILEY. Evidemment celle-ci n’a pas l’air déphasée pour un sou, et Elena prend une moue impressionnée (c’est quand même sa pote à l’ancienne, puis quand c’est bien faut le dire).

En jouant un peu des coudes Elena parvient à s’assurer la deuxième place ; elle tire une fois, deux fois, et bam, ça tousse un peu sévère. Yeux un peu exorbités mais y a une dignité à préserver vu qu’elle n’est pas la première à s’y frotter – Lena en profite donc pour se tourner avec une mine professorale vers WINSTON. « Qu’est-ce que je te disais Winnie !!! » Elle lève aussi un pouce en direction de Lee et Dean pour faire savoir que tout est cool, elle est cool, et là—là y a Shakira. « OH babYYYY when you TALK like THaaaAAAAAAAAAT » Meilleure imitation pour le plaisir des oreilles du public, avec en prime la jambe de Nacho dégagée un peu brusquement dans l’adrénaline, et quelques cendres renversées un peu partout, et un tapis qui manque de prendre feu, et à peu près tout le monde bousculé pour rejoindre le dancefloor (qu’elle vient clairement d’inventer).

Elena attrape la première main qui traîne pour la rejoindre (déso ALVARO, il se prend des « HEY GUUUURL I CAN SEE YOUR BODY MOVING » un peu trop enthousiastes dans les oreilles, la moue qui va avec, et des moves un peu trop amples), fait des grands gestes normalement pas très nécessaires à WINNIE pour l’encourager aussi (c’est son petit sa responsabilité ok). Y a bien le petit qui louche toujours sur sa cigarette qui fait rigoler, alors Elena prend une décision drastique, abandonne momentanément son meilleur jeu de hips, file derrière LEE, se penche en avant pour appuyer ses coudes sur ses épaules, lui refile le précieux sésame (c’est quand même eux les plus vieux ici oh). Bisou sonore plaqué sur le haut du crâne pour seule indication – bisou répliqué sur la tête de DEAN, et même de RILEY, histoire de pas faire de jaloux / pas avoir de problème (et aussi parce qu’elle a peut-être un peu sifflé sa bière et tiré trop vite en vrai).

Puis d’un coup Elena disparaît, bon ça dure une ou deux minutes seulement puisqu’elle revient pour le « ¡Mira en Barranquilla se baila así, SAY IIIIIT! », d’ailleurs lancé à NACHO comme si l’un ou l’autre savait comment on dansait à Barranquilla – mais c’est pas vraiment l’important, puisque la voilà repartie dans une chorégraphie endiablée avec pour guest de choix un chat roux un peu trop fluffy et au moins aussi dépassé. « Nachiquito regarde !!! » Et ça y va pour agiter les papattes d’une main, récupérer le verre de cocktail pré-mixé dégueulasse qu’on lui tend de l’autre (définitivement un choix de LEE, ugh – elle lui adresse d’ailleurs une expression mi-figue mi-raisin et lui refile le verre pour qu’il voit par lui-même). Ça donne aussi l’occasion d’aller se planter devant DEAN et lui pour danser (sûrement sur du 50 Cent ou du Snoop by now aïe aïe aïe), et surtout brailler « Bah alors le bureau des plaintes ??? (Petit coup d’œil par-dessus son épaule pour inclure RILEY dans le package, y a plus de diplomatie qui tienne) Hé, hein Deanito que tu vas pas rekt Nacho ?! » Pieds dans le plat d’empanadas, mais avec un grand sourire pour se faire pardonner, puis surtout un Moncho dans les bras et un NACHO maintenant conveniently coincé sous l’aisselle, qui pourrait leur en vouloir même tsé ?!

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team bédave | 2005, La Tour

tw. alcool, drogue, neurones portés disparus
Son brushing était tout défait à cause d' @Elena Alvarez - un draaame - mais il ne s'en plaignit même pas Winston, trop occupé à se faire entendre, audimat doublé par la brune qui gueulait au moins aussi fort que lui, preuve ultime que c'était une vraie. Pas de danse esquissé viteuf, clin d'œil charmeur de chez charmeur à @Ignacio Alcázar-Wingates qui avait beaucoup trop raison sur sa bgtittude puis qui avait pas du voir le clin d'œil parce que Winston avait ses lunettes noires volées sur le nez. Et de deux fois qu'on s'acharnait sur sa tignasse, ça frôlait l'acharnement capillaire et ses bouclettes allaient finir toutes grasses à cause des mains toutes suintantes de chips. Grrr qu'il songea en se recoiffant en moins de deux avant de laisser tomber parce que de toute façon il était toujours au top. Il préféra servir le sourire colgate du turfu à @Alvaro Flores qui faisait dans le troc une bière contre une brochette qui avait presque l'air trop healthy, à deux doigts de battre des cils. "Bien sûr qu'je me souviens de toi !" Vaguement mais c'était un détail et comme tous les gens qui avaient été dans l'AD étaient des gens biens (enfin sauf les matrixés par le gouvernement), Alvaro était direct promu dans la catégorie potos.

PAM, il tomba sur le canapé à côté d'Elena, gigota un poil pour conquérir de la place parce que jouer les sardines dans la boîte ça ne lui plaisait pas des masses. Ca discutait de trucs qu'il captait pas du tout alors il sirota sa bière en se dandinant sur la musique, yeux brillants d'excitation parce que ça faisait trop longtemps qu'il n'avait pas fait de soirée alors tout lui semblait super cool, même le mec qui tirait une tête aps possible style tueur en série d'Enquête impossible. Chips piquées à même les mains de Nacho (le respect avait été mangé) avant de s'agiter encore plus, grands mouvements de bras accompagnant les paroles. "Ouais, tranquille tranquille ! Ca bèche, ça biche ! Presque aussi sweet que Moncho ! Et toi dans ta tour ? Toi aussi tu t'es mis au jardinage en fait !" Et il se surprit à imaginer changer le type d'agriculture de sa cachette en non-mixité pas choisie, se disant que ce serait peut-être plus fun parce que certains ne faisaient vraiment pas rire les mouettes et que si @Dean Thomas tirait une tronche de six pieds de long, eux ils avaient des crocs tout aussi grands ce qui faisait un peu peur des fois.

Passage à l'air outré entre deux gorgées de bière - joues déjà rougies par l'alcool - alors qu'il se tournait vers Elena - ultimate daronne - Alvarez. "J'suis pas un enfant !" protesta-t-il mais pas trop parce qu'elle avait dit qu'il était le plus beau et il n'y avait rien de mieux que la flatterie pour se le mettre dans la poche. Résultat, il ne put s'empêcher de se la racler auprès de son poto, lui glissant à l'oreille un "T'as vu, même Lena dit qu'je suis plus beau qu'toi !" Ce qui était pas mal parce que le Nacho était beau aussi mais en fait tout le monde était beau surtout maintenant qu'il était un peu bourré (beaucoup trop vite). Résultat, il n'avait pas trop écouté les recommandations de Lena, toute façon il avait l'habitude des directives sororales (ou presque) et à pas trop les écouter parce qu'il faisait tout ce qu'il voulait. Comme piquer plein de brochettes parce que finalement c'était presque aussi bien que les chips. "Pas mal tes machins !" qu'il déclara à Alvaro, bouche à moitié pleine, ne suivant pas du tout l'atelier confection de cône parce qu'en réalité, il n'y connaissait que dalle. Y avait pas ça à la DHS (le seul trip qu'on pouvait y trouver c'était le trip SM lignée punition corporelle, il était à peu près sûr que certains profs y prenaient totalement leur pied), puis pas ça non plus à Sweet River. Comme quoi c'était vraiment trop injuste.

Toux d'Elena qui jouait les exemples à ne pas suivre, Winston lui piqua le joint d'entre les doigts, tira juste pour le goût, s'étouffa complètement, retenant le beurk de gamin outré pour mieux juger la démonstration de dance d'Elenakira. Gamin refila vite fait le machin pas bon pour se lever juste pour faire plaisir à la brune. Bon, pour la danse, il repasserait. Il n'était pas du tout doué puis on lui avait dit bien trop tôt qu'il vaudrait mieux qu'il s'abstienne parce que les vélanes, on pouvait les gauler comme ça. Alors il était tout raide, reprit de la bière, tenta l'imitation de la choré de ses voisins, ouvrit un bouton de sa chemise ~~pour détourner l'attention~~ parce qu'il avait super chaud et se concentra sur son bro Nacho. "Mec, j'crois qu'on devrait reconvertir Sweet River !" Retour à sa nouvelle lubie, parce qu'il se sentait grave bien là et qu'il aimerait bien que ça soit ça plus souvent. "En plus, on s'rait riche !" Même si l'argent, c'était un truc de capitaliste, blabla-bière finie troquée contre un verre rempli d'un truc alcoolisé.

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