BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 (BRYDE) The audacity of that-

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MessageSujet: (BRYDE) The audacity of that-   (BRYDE) The audacity of that- EmptyDim 13 Déc - 17:41
st mungo's hospital — Juin 2007
Of all of the fuckups that I do, I've saved up the best one for you
Si Fryderyk avait été voyant, il aurait rêvé de grandes forêts et de la mer qui caresse ses pieds. Il aurait vu des flammes, entendu des cris, il aurait ressenti la solitude et le froid de la nuit, il aurait ressenti au plus profondément de ses tripes ce désir de sang, de contact, cette soif insatiable et incompréhensible qui animait Herbert. S’il avait été appelé par un autre medium, il aurait peut-être vu ces images dans les cartes, il aurait rédigé automatiquement les lamentations d’un homme perdu des années auparavant, il aurait vu dans les étoiles le ciel au-dessus de sa tête à lui. Mais Fryderyk ne fonctionne pas en image, il se fiche des étoiles, c’est des trucs qu’il oublie, qui ne font pas sens, qui ne sont pas logiques.
Fryderyk s’accroche aux chiffres et aux calculs qui le rattachent à Herbert. Par paquet de sept il les regroupe et il les liste dans une page particulière de son journal, à son nom qui, si elle n’avait pas été magiquement réduite, aurait pu occuper tout son bureau de son écriture étroite et serrée. Il ne saurait même pas comment arrêter à faire tourner ses chiffres encore et encore, de les faire se combiner entre eux à la recherche du moindre algorithme qui fasse sens, qui lui donne le chemin, qui lui donne une preuve, quelle qu’il soit, qu’Herbert est encore en vie.
Le soucis c’est que Herbert est déjà mort.
Et pendant plusieurs mois Fryderyk a déjà fait ce deuil, face aux calculs qui ne cessaient de lui répéter que son amant était mort, mort, mort.
Puis il y avait eu la lettre et l’aveu de la transformation en vampire qui avait lancé des échanges épistolaires… une vraie torture pour Fryderyk qui rédige toute la journée des calculs mais ne supporte pas les phrases. Pour Herbert il a fait des efforts cela dit.
Mais depuis un an plus rien.
Et les chiffres qui n’ont toujours pas compris que Herbert n’est pas mort, pas vraiment, de sorte que Fryderyk ne sait plus quoi croire.

Jusqu’à aujourd’hui.

Fryderyk n’a pas de flash, pas d’images, pas de mots, que des chiffres qui parfois aboutissent à des symboles qu’il a lui-même trouvé en recoupant d’autres calculs mais globalement tout cela c’est de la pure interprétation. De la pure logique, préciserait-il.
C’est cette logique qui le fait aller à Ste-Mangouste cette après-midi-là, partant du travail un samedi parce que le concept de week-end lui échappe clairement. On ne compte pas les heures, dans le monde où il vit. Et dans l’état d’esprit où il est, il ne se gêne pas vraiment pour calculer rapidement où se trouve sa cible : ce n’est pas comme si Brygida Strugatsky était la personne la plus imprévisible du territoire. Quand on avait pisté un électron aussi libre que Herbert Slughorn, la régularité de sa supérieure lui donnait presque l’impression d’être un sorcier normal vérifiant l’emploi du temps de quelqu’un. (Sauf que Fryderyk préfère s’occuper une discussion avec un secrétaire et va directement pour l’arithmancie.)
L’hôpital, Fryderyk se dit parfois qu’il y finir. Un jour où l’autre, d’ici dix ans, dans longtemps quoi. Quand il aura épuisé ses ressources, quand il ne restera plus rien que son arithmancie en lui et qu’il aurait accès à la solution du monde mais qu’il n’aura plus de mot pour la transmettre. Peut-être que Misha l’épargnera et l’achèvera. Ou qu’on transformera son corps en machine organique, en sortant de lui magiquement le résultat de ses calculs.
La fin rêvée.
Fryderyk a le temps alors il se balade un peu dans les couloirs de ses longues enjambées chaloupées. C’est étrange, un hôpital, comme une machine parfaitement huilée mais construite défectueuse, et Fryderyk sent qu’il lui manque un lien qu’il devrait avoir avec ce genre d’endroits. Il a le temps alors il mesure les pièces mentalement (apprécie les considérations arithmantique prises en compte lors de la construction), compte les marches d’escalier, s’arrête pour manger à la caféteria, se fait engueuler parce qu’il marmonne des choses devant une fiche de patient qu’on a laissé sur un bureau et s’enfuit avant qu’on ne cherche à savoir ce qu’il faisait.
Il oublie un pourquoi il est là, dans sa visite du jour et c’est en retraçant ses pas sur son carnet qu’il retombe sur les notes qui mènent à Herbert. Il se souvient et il est juste à l’heure pour attendre Brygida à la sortie de sa petite chansonnette pour enfants malades.
Si elle fait vraiment ça parce qu’elle a un cœur ou parce qu’il lui faut toujours plus de public pour apprécier sa jolie, Fryderyk n’en sait trop rien.
Hey ma’am, what a surprise to see you here, lâche-t-il avec une fausse voix surprise alors qu’elle sort de la pièce et manque de le dépasser.
Il lui sourit depuis sa position tranquille, adossée contre le mur, les mains enfouies dans les poches de sa longue veste. C’est toujours pareil quand il parle aux enfants Strugatsky, quand ce n’est pas Misha en privé, il fait de son mieux pour être poli et respectueux et pourtant on dirait toujours qu’il est insolent, il y a ce soupçon de familiarité qu’il n’arrive pas à chasser. Il fait des efforts, pourtant. Il a même changé sa chemise avant de venir ici.
What an incredible timing, fun fact is I have something to ask you. Would you have the generosity to spare me a few minutes? We could talk in my office…
Et sur cette proposition il étendit toute la longueur de son bras pour tourner la poignée la chambre d’un patient, et l’ouvrir. L’occupant s’appelle Frank Spencer, né le 16 février 1935 et selon les calculs de Fryderyk il ne sera pas en capacité de les déranger dans leur discussion.
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Brygida Strugatsky
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1, 2, 3

« Is this how you do it ? Am I waltzing ? »

Les boucles blondes s'agitent au rythme de ses pas maladroits mais enthousiastes, toujours moins secouées que le fraîchement nommé Snuggles dont les tourments ne font que commencer.

Elle a le souvenir soudain et vibrant de ses propres après-midi passées à torturer Petya, les faux goûters en compagnie de ses jouets agrémentés de scènes dramatiques de ses aria favoris.
« Du wirst Sarastro töten ! » clamé avec vigueur à un pauvre Pyotr, poussé de sa chaise par la passion de sa rage, emporté avec les petites tasses de porcelaine alors qu'elle jurait qu'il ne serait plus sa fille s'il n'exécutait pas son plan terrible.

1, 2, 3

Ah. The harsh life of a teddy bear.

Elle interrompt son décompte minutieux, l'index frappant toujours la cadence sur la couverture rigide de leur partition du jour pour se contenter d'un poli et amusé « It certainly is something . »

Sa réponse ne semble pas convenir à Elizabeth qui arrête sa danse au milieu de sa chambre étroite, sa robe blanche, dont le coton usé tient plus de la blouse d'hôpital que du vêtement, un halo fantomatique au doux balancement autour de ses jambes maigres.
Au creux de sa pâleur maladive brille pourtant l'éclat singulier de la colère, l'affront impossible à manquer dans ses yeux bleus à la candeur délavée.

1, 2, 3

L'outrage meurt rapidement face à sa patience sereine, gardée malgré l'envie  et elle acquiesce, déterminée. « I will get better. »
« Of course. »

Is there any other answer ?

La leçon de chant s'est terminée il y a trop longtemps déjà mais elle s'attarde encore quelques minutes avec la jeune fille, familière de la monotonie des jours qui se suivent et se succèdent au sein d'un hôpital.
Elle ne se fait guère d'illusion quant à la différence de leurs situations, ses propres journées alitées au sein du palais comme à l'hôpital bien éloignées de ce climat austère et vide.
Sa chambre n'a même pas de rideaux.

Elle soupire.

Si Elizabeth est toujours en vie d'ici la fin du mois, le plus difficile alors derrière elle, et si le reste de ses prédictions s'avère exact... elle s'occupera de la faire placer dans l'aile réservée aux patients VIP.

She will be too old by then, definitely not an appropriate Shadow, but Mikhail kids will do better with a seer closer to their age than an old aunt, or, God forbid, Fryderyk.

Surely, he must know that time is of the essence now.


Elle accepte l'étreinte de la petite fille sans se faire prier, un nœud désagréable à l'estomac à la constatation de sa maigreur, promet de revenir bientôt et échange même un au revoir solennel avec Snuggles, chargé de bien plus que de la protéger contre les monstres et mauvais rêves.

Ses doigts retrouvent sa poche, et avec elle, ses runes, et elle les fait rouler entre ses doigts machinalement alors qu'elle quitte la chambre et ferme la porte sans bruit, Lizzie nécessitant tout le repos dont elle puisse bénéficier.

She is almost certain that her dreams are quite peculiar and Mister Snuggles, with his very cute ears and runes and enchantments, will readily tell her everything she needs to know next time she comes by.

— Hey ma’am, what a surprise to see you here -

1,

Fryderyk.
Elle balaye rapidement son esprit à la recherche de la raison de sa présence ici, d'une raison qui l'intéresserait évidemment, et se retrouve sans grande surprise sans réponse valable.

— What an incredible timing, fun fact is I have something to ask you. Would you have the generosity to spare me a few minutes? We could talk in my office…  -

2,

Personne n'enverrait Fryderyk pour une urgence. Personne ne lui enverrait Fryderyk pour quoi que ce soit.

Yeah. No. She is not interested.

3,

«No.» Le ton aussi plat que l'expression sur son visage, elle se détourne de la sangsue – comment l'appeler autrement ? Toujours collé à Mikhail en dépit de leur consternation collective – et s'avance vers une médicomage qui fait semblant de lire un dossier.
Ses demandes au sujet d'Elizabeth énoncées sans ambiguïté, elle coupe court à la protestation – does she look like someone who cares that this is not the mediwizard department ? - d'un lent et poli, quoique d'autant plus insultant,  « Do I need to repeat so you can pass the message along ? »

1, 2, 3

That's what she thought.

Sa principale préoccupation réglée, elle se tourne vers l'endroit où elle a laissé Fryderyk, un placide « I want cake. » lancé à la volée.
Il peut faire ce qu'il veut de l'information, à peine une invitation, alors qu'elle se dirige vers la cafétaria.

Beggars can't be choosers, and if Fryderyk really wants something, he'll come along.

La triste vitrine observée rapidement – certainement pas d'exquises confections du Le Retourneur de Temps « go back to your most precious memories with a bite » ici, – elle choisit deux parts et s'installe à une table sans prêter d'attention à ce que Fryderyk peut bien babiller.

When is he not talking anyway ?

Peut-être que le gateau sera assez sec pour qu'il s'étouffe avec.

Après une cuillèrée de pâtisserie peu satisfaisante, elle repose l'ustensil, lève enfn les yeux sur celui qu'elle refuse d'appeler un collègue, ou même d'appeler tout court, et se contente d'un :

« What do you want, пиявка ?»

L'anglais est naturellement délaissé pour le russe, la barrière de la langue une sécurité mince mais généralement suffisante au sein de l'hôpital, une conversation attablée bien moins suspecte que ce que le comptable avait bien pu prévoir dans son « bureau ».

1, 2, 3

Brygida n'est pas impatiente. Elle est habituée à obtenir rapidement ce qu'elle souhaite, des réponses, des résultats, des biens, mais elle n'est pas impatiente.
Elle peut attendre des heures, des jours ou mêmes des années pour arriver à ce qu'elle désire, la satisfaction jamais entachée par l'attente, mais elle n'aime pas perdre son temps.
Elle sait sa valeur, sa rareté, quand l'accorder et à qui. Fryderyk remplit rarement une seule des conditions de l'octroi de sa patience et aujourd'hui ne fait pas défaut.
S'il a réussit à garder une information dans son cerveau détraqué, elle espère bien que c'est celle-ci et qu'il en viendra au fait, et vite.




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st mungo's hospital — Juin 2007
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Ce qui est le plus perturbant avec les Strugatsky c’est qu’ils te demandent de faire des efforts, de retenir des règles, des logiques, des magouilles absurdes pour pas vexer leurs petits ego fragiles mais à côté ? « No. » Ok Brygida, fuck me I guess ? Pas de bonjour, pas de “sir”, rien, faudrait quand même pas faire des efforts pour Fryderyk, hein ?
Ça le fait rire.
Enfin ça le fait sourire parce vraiment, s’il se vexait à chaque fois où ça arrivait, Baba-Yaga ne pourrait plus lui faire de mal après toutes les larmes qu’il aurait déjà coulé. Et puis c’est Brygida et, contrairement à sa sœur (?) (V)Asilisa, elle ne risque pas trop de vouloir lui éclater la face contre un mur parce qu’il a mal formulé sa question.
Pas qu’elle soit franchement la personne la plus aimable du monde pour autant. Tout est une question d’échelle dans cette famille, d’échelle de perception et d’échelle sociale, surtout. Et le petit orphelin, ombre ratée, sang-mêlé, même pas vraiment russe, clairement on prend pas la peine de protéger ses petits sentiments.
Cake? In here? retorque-t-il alors qu’elle sort ce caprice absurde dans un hôpital qui a tout sauf une réputation d’hôtel quatre étoiles.
Enfin bon, si Brygida veut du gâteau…
Let’s get cake then! I’m sure they have an amazing chef in here, can’t wait to taste what they have.
S’il faut bouffer du gâteau pour pouvoir parler à Brygida alors allons-y, n’est-ce pas ?

Sur le chemin, ce n’est pas tant que Fryderyk bavarde, il lui faut un retour pour cela, mais qu’il a l’affreuse tendance à commenter ce qu’il voit. Ce qu’il compte surtout. Ce qu’il remarque dans l’architecture du bâtiment et qui ne tient pas du hasard puisque l’arithmancie fait souvent partie des éléments pris en compte en architecture.
Une fois il lui a dit, à Brygida, qu’ils étaient un peu cousins de magie mais elle n’a pas vraiment apprécié.
Et puis c’est important de dire bonjour aux gens sur la route, aux soignants, aux soignés, aux visiteurs. Cela n’arriverait peut-être pas si Brygida avait la moindre réaction à ce qu’il disait mais non, il ne faudrait quand même pas interagir avec quelqu’un si ce n’est pas forcément nécessaire.
Alors Fryderyk ronge son frein, et après avoir remarqué la corrélation entre le nombre de fenêtres et de portes dans les différentes ailes ils arrivent finalement à l’espèce de cantine-restaurant que vise sa cheffe.

C’est elle qui choisit le gâteau, malgré son commentaire sur le fait qu’il n’a pas vraiment faim, et se retrouve attablé face à elle, à fixer la part pas symétrique, ni intéressante, ni appétissante qui se trouve sous ses yeux. Avec intention, il la regarde manger, comme si elle allait lui donner envie de la sorte mais elle-même ne semble pas satisfaite de son propre choix.
Puis la question, qui loin d’accabler l’arithmancien, le fait doucement rire.
On s’habitue à être traité de « sangsue » par les gens qu’on sert. Il faut simplement laisser couler, oublier, se dire qu’au moins on ne le fait pas s’évanouir d’épuisement.
You see, I made a very interesting calculation this morning. It had nothing to do with you at first but through a few manipulation I realised that— Il s’arrête au milieu de sa phrase en voyant l’expression sur le visage de Brygida. Ça le fait encore sourire. — That you don’t care.
Ce n’était pas cela du tout mais, clairement, elle n’avait pas envie d’avoir les détails de ses pratiques. S’il lui arrivait parfois de venir dans son bureau pour regarder ses machines, elle n’avait qu’un mépris ostensible pour leur utilité. Tant pis pour elle, se disait-il simplement.
The fact is, you’re going somewhere by the beginning of next month. Somewhere secret you can’t talk about. And there, there are people that are supposed to be dead. Ring any bell?
C’est un pari, un gros pari qu’il fait là. Heureusement pour lui il aime les paris. Et si Brygida ignore encore qu’elle va faire cela, elle se souviendra (si tout va bien) de cette discussion une fois que cela aura lieu. Et il sera là.
I need to go to this place with you. Please.
Toujours la politesse rajoutée après coup, maladroitement, mais avec un large sourire que son mépris ne saurait effacer.
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Brygida Strugatsky
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Trop de farine ? Un chocolat de mauvaise qualité ? Une question de cuisson peut-être ?

Est-ce que la maintenance du dôme a été achevée ?

Mh. Qu'est-ce qu'il y a exactement dans un red velvet cake d'ailleurs ?

-That you don’t care. »

La part de gâteau est fade, un quelque chose de décevant sur lequel elle ne saurait se prononcer, mais c'est du sucre, tout ce qu'elle était venue chercher, vraiment.
Elle reprend une cuillerée qu'elle ingère sans passion, l'œil ennuyé posé sur Fryderyk.
Sa compagnie est fade elle aussi mais elle pourrait en lister les milles et une déceptions. Il reste pourtant un visage connu et c'est tout ce qu'elle lui demande, vraiment.
Mettre son dégoût du babillage inutile de côté le temps d'un maigre goûter est un mal nécessaire si elle veut le partager avec quelqu'un.
Entre une famille plus qu'étendue, le pensionnat et les personnes qui gravitent naturellement autour d'elle au cours de la journée, elle n'a jamais pris l'habitude de manger seule. Sans table mise et sans compagnie, les repas, quand ils sont pris, s'abandonnent aussi vite qu'ils s'oublient.

Elle retient le « Astute observation » qui lui vient naturellement, le plaisir de la mesquinerie dérisoire face au risque qu'il prenne le temps de lui répondre.
Parce qu'il répond, Fryderyk. Il parle. Tout le temps. Même quand personne ne le lui a demandé. Même quand toute l'assemblée exprime un désir limpide de le voir se taire.

Entre incapable de toute lecture sociale et un sincère manque d'intérêt, le fil sur lequel Fryderyk oscille l'amuse autant qu'il l'irrite.
A sa mine ennuyée, le choix du jour est clairement affiché. Poussé par un miracle, ou l'idée que sa patience s'amenuise avec sa part de dessert, il enchaîne, et c'est elle qui manquerait de s'étouffer, si elle pris cette bouchée.

Soit, il a appris l'existence des Battues, ou du moins de certains de ses aspects, qui sait ce qu'il pense sur ce qui s'y trame réellement, quel intérêt ?

But now.

— I need to go to this place with you. Please. »

La cuillère rejoint la coupelle de porcelaine, de mauvaise facture, sur laquelle trône les restes de son quatre heures, le tintement avalé par le léger brouhaha de la cafétéria. Elle est certaine d'avoir bien entendu pourtant et la lueur de curiosité sur ses traits n'est ni moqueuse ni feinte.

A sa grande surprise, et à la sienne, plus grande encore probablement s'il le savait, elle apprécie Fryderyk.
L'origine du sentiment est incertaine, comme il en est toujours ainsi avec les vieilles connaissances et meubles un peu laids auxquels on s'est habitués.
Peut-être est-ce par habitude, sa carcasse longiligne une silhouette familière dans les corridors du palais de son enfance, la voix de son père qui tonnait, lui intimait de bien se tenir, bon sang. Combien de fois l'a t-elle fait passer pour un fantôme auprès d'invités naïfs ? Leurs grands yeux écarquillés, les petites mines effrayées alors qu'il traversait simplement une aile, comptant on ne sait quoi, ses murmures lugubres dans la nuit pour leurs oreilles d'enfants en quête de frissons.
A moins que ce ne soit les similitudes qui les éloignent davantage. Un langage partagé sans les mots pour en discuter. Un même avenir contemplé sans rien pour faire le lien entre le tic tac régulier de ses machines et les signes qu'elle interprète dans les reflets.
Peu importe la source de son affection, elle décide de puiser dans le capital sympathie qui l'accompagne et d'entretenir l'idée saugrenue, même pour un instant, d'emmener Fryderyk aux Battues.
Aaah, comme un « Non. » aurait été simple et satisfaisant.

But let it be known that she can be gracious. Nice, even.

« You know that I like you, Fryderyk, right ? »

Le ton est plaisant, le tranchant échangé pour un timbre plus doux. La menace plus voilée.

Still, people should know when you're going to great lengths for them, and any voluntary conversation with him is a trial. Patience is a virtue people shouldn't push too much.

Elle s'installe contre le dossier de la chaise, le revêtement couinant avec le mouvement – disgusting – et elle prend quelques secondes supplémentaires pour l'observer en silence.
Elle sépare les deux questions le plus simplement possible, index et majeur se levant à l'énonciation de chacune dans l'ordre approprié, l'espoir vain de réponses succinctes jamais abandonné.

« One. Why do you want to go there. »

La question lui paraît honnête, non pas qu'elle se soucierait d'empiéter sur sa vie privée. (Ha. Quelle vie privée?)
Sans s'appesantir sur le sujet, elle aime limiter sa réflexion sur tout ce qui touche au seer au minimum vital, elle ne voit sincèrement pas ce qui pourrait l'intéresser aux Battues, si ce n'est des pierres à compter.
Nadya ? Non.

« Two. What makes you think that I'll take you there ? »

Il n'est pas venu sans rien n'est-ce pas ? Aussi éloigné de la réalité soit-il, aussi éloigné de leur famille soit-il, ni de lien de sang ni de serments éternels entre eux, il les connait pourtant.

Surely, he must know nothing is free in their world.


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Il y a des gens dont on ne comprend que trop tard la dangerosité. Fryderyk s’est plusieurs fois dit cela en regardant le monde interagir avec la famille qu’il sert. Les Strugatsky ont cette sévérité qui les fait passer pour des personnes de paroles, cette richesse qui les fait passer pour des privilégiés sans tripes, cette violence qui les fait passer pour des inconscients. De chaque angle de leurs activités, on semble mal comprendre la profondeur du danger qui rôde chez les Strugatsky.
Cette lame froide et précise qui attend son heure et qui sommeille dans chaque doigt de cette main gantée.
C’est étrange de s’y habituer, s’habituer à connaître des meurtriers, s’habituer à dédier sa vie au capital, savoir que sa vie serait sacrifiée pour le bien de la famille. Savoir qu’on la donnerait si on la lui demandait. Fryderyk s’est déjà demandé, par jeu, ce qu’il ferait si Misha lui demandait honnêtement de lui céder sa vie pour un profit, quel qu’il soit.
Il n’a jamais réussi à imaginer un scénario où il refuserait.
Dans un sens, il a déjà dit oui, et il continue de s’ouvrir le crâne et de laisser sa vie en sortir pour qu’à la fin de la journée on puisse lui dire « Merci ».

Dans ce monde-là c’est difficile de garder la proportion des choses. Fryderyk ne sait pas, vraiment pas où il se trouve sur l’échelle morale des gens qui se trouvent en dehors de ce monde. Que penserait Herbert de lui, s’il savait véritablement ce qu’il faisait ? Qu’il calculait des vies, sans un problème, sans un état d’âme ? Fryderyk savait, sans s’en souvenir, qu’il avait déjà conseillé à ses supérieurs de briser des vies, effectuer des meurtres, déposséder des familles entières pour le bienfait de ses maîtres. Quand les mots s’enfuient et que tout ne devient qu’une liste de chiffres, c’est si facile de dire « sans cette valeur-là notre vie serait plus simple ».
Ces questions, parfois, lui passent par la tête, comme un rêve fugace et sans intérêt qu’il laisse ensuite s’effacer comme les rencontres insignifiantes qui ponctuent sa vie.
C’est juste une façon de s’occupe pendant que Brygida prend son temps.
Avant de le faire rire.
I know that yeah, you wouldn’t eat cake with someone you hate. But don’t worry, I like you too.
Fryderyk a conscience qu’il ne réagit pas forcément comme tout le monde. (Encore une fois, quelque chose qu’il se dit dans ces moments d’un ennui profond où il ne travaille pas et tente de garder son attention sur quelque chose.) Qu’il y a quelque chose que les Strugatsky et que les chiffres lui ont fait, qui lui empêche de sentir le danger, ou de s’habituer à un danger tellement haut qu’il ne ressent pas ce qui se trouve en-dessous. Peut-être le goût, même, du danger. Fryderyk aime le risque, les défis, les paris et toutes ces choses qui peuvent lui apporter une excitation un tant soit peu comparable au plaisir de réussir un calcul.
Il aime peut-être un peu provoquer Brygida, qui le fixe maintenant parce qu’elle fait partie de ces personnes qui réfléchissent à ce qu’ils disent.
Fryderyk, lui, sort son carnet sans encore l’ouvrir, caressant juste l’objet de ses doigts, prêt à relire une ou deux pages pour raviver des souvenirs qu’il sent déjà s’effacer. Il cligne plusieurs fois des yeux. D’où ils viennent déjà ? Enfin, quelle importance.
Heureusement pour lui, Brygida pose une question intéressante.
Elle fait sourire Fryderyk avec satisfaction.
Ce n’est pas souvent que les Strugatsky lui posent ce genre de question, ces questions qui le concernent lui.
La deuxième question est encore plus intéressante et elle le fait rire un peu. Un rire satisfait et il hoche de la tête, l’air d’approuver. Comme quoi, les gens qui réfléchissent avant de parler ont sûrement raison.
Pas comme s’il irait en retenir la leçon.
Why do I want to go there? That’s simple. The key to solve my little arithmetic problems is there. Et il lève le carnet noir, la représentation de ces « problèmes arithmétiques » comme il les appelle. Problèmes dont peu de personnes ont conscience, principalement Misha mais aussi les autres voyants avec qui il travaille, à force de le voir travailler et écrire tout ce qu’il vit. Dur de situer la profondeur de la chose quand lui-même a peu conscience de tout ce qu’il peut oublier. I lost it a few years ago and I want it back. Or at least, I want to see it with my own eyes. And it would be nice to see Nadya, wouldn’t it?
Le sourire s’agrandit sur cette petite remarque tout sauf innocente.
The answer to the second question is not that simple, rajoute-t-il sans vraiment prendre le temps de savourer son effet. (Sûrement inexistant vu la face de pierre de Brygida.)
Mais avant de se lancer là-dedans il prend quand même sa cuillère pour s’attaquer au gâteau. Non pas pour le manger mais pour le « réparer » de son asymétrie. Ça lui permet de s’occuper sur ce qu’il dit et de ne rien oublier tout en gagnant une petite satisfaction gratuite.
You see, I wouldn’t find something like without the way to go there. Numbers don’t work like that. Everything makes sense, in a way. But you couldn’t understand that. The fact is I know things, very strange things that doesn’t make sense. Like the number of times you touched the hand of someone else’s shadow.
Il a un aaaah satisfait quand le gâteau, charcuté sur son assiette, ressemble enfin à quelque chose de logique. Il relève alors les yeux vers Brygida, sans une once de jugement sur son visage. Il s’en fiche, mais royalement, de ce qu’ils peuvent faire. Ce n’est qu’un nombre de contacts. Et puis, il y a une certaine logique derrière tout ça qu’il n’est pas sans ignorer.
An incredibly high amount, if you want my honest opinion. Of course, I could be mistaking.
Mais dans sa voix on peut bien entendre l’assurance, la prétention, de celui qui ne doute aucunement de ces résultats.
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Brygida Strugatsky
VOLDEMORT SYMPATHISER
Brygida Strugatsky
Date d'inscription : 31/08/2020
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The audacity of that -"

The self is not so weightless
Nor whole and unbroken
Remember the pact of our youth



Avec n'importe qui d'autre, elle se serait réjouie qu'une personne qu'elle apprécie réponde ainsi à une déclaration d'affection de sa part. Elle ne cherche que rarement à cacher ses émotions, n'en voit pas l'intérêt, particulièrement lorsqu'il s'agit d'affection, d'amour ou de tout autre état sentimental positif mais elle sait qu'elle n'est pas la personne la plus expansive qui soit, ni la plus facile à lire.
Elle même n'a d'ailleurs que faire de sentiments dont elle n'a pas une conscience aigue, la certitude de l'acquis, toute information gardée cachée une information gâchée dont elle ne peut profiter.
Elle devrait donc, en toute logique, s'estimer heureuse de la réaction de Fryderyk.

Pourtant, comme souvent, son réflexe tient plus du « what the fuck is wrong with you ? » plutôt que de l'affect dégoulinant. Vient ensuite la réalisation que, bien sûr, elle sait ce qui ne va pas chez lui, qu'elle l'a toujours su, même. Enfants, ni elle ni Zoya n'étaient dupes des cases qui manquaient dans l'échiquier de la psyché de la fausse ombre obstinée. Avec les années, les cases absentes se sont multipliées et il a dû perdre des pièces majeures, les remplacer avec ce qui traînait autour de lui et au fond de ses poches, ficelles, plumes cassés et autres détritus, a dû perdre même le plateau de jeu, celui de rangement, tout, si elle en croit les discussions de plus en plus aberrantes qu'elle a avec lui.
Si ses carnets l'aident, et grand bien lui fasse, elle se demande toujours, quand elle le voit y griffonner les plus insipides des journées, celle où elle a le temps de le regarder, ce qu'il adviendra le jour où il en oubliera comment jouer.
Mais ça aussi, elle le sait. Et c'est trop proche, d'elle et de la vérité, d'un futur sur lequel elle n'a pas le loisir de se pencher, pour vouloir y penser.

Elle passe outre, alors, la remarque ridicule sans une once de bon sens – ne déjeune-t-elle pas avec Vasilisa au moins une fois par semaine ? Et il y a intérêt à y avoir du gâteau sur la table où elle ne s'embarrasserait pas à rester – pour se contenter d'un plat « I'm overjoyed. » et laisser la conversation continuer. Parce que rien n'est jamais fini avec Fryd. Surtout pas les phrases et conversations sans queue ni tête ou sans un quelconque intérêt.
Il rit de nouveau et elle en serait presque jalouse. C'est qu'il a l'air d'apprécier la conversation et elle n'a pas le luxe d'en dire autant, pas même concernant sa pâtisserie. Il en arrive à la raison de sa venue et elle le louerait presque pour ce qui se rapproche du succinct le concernant, sans pour autant le faire, bien versée dans les dangers d'interrompre la sangsue si on désire éviter les tangentes inutiles.

- I lost it a few years ago and I want it back. Or at least, I want to see it with my own eyes. And it would be nice to see Nadya, wouldn’t it?

He has lost it a long time ago, yeah, that's for sure.

Elle lève un sourcil, peu impressionnée, à la mention de l'Ombre, avant de les froncer, pensive, « The potioneer. Slughorn... ».
Impossible de remettre un prénom, ni même plus qu'une impression du potioniste en question, à accoler au patronyme, plus intriguée par ses recherches que par sa personne pour s'en souvenir.

— The answer to the second question is not that simple

S'attendre à de l'efficacité deux fois de suite est bien trop optimiste et Brygida se résout à attendre sans réellement savoir quoi. Qu'il finisse de formuler sa pensée, ou la retrouve au milieu du terrain vague qu'est son esprit ? Que son ardeur à massacrer une pauvre pâtisserie ne s'éteigne ?

(...)The fact is I know things, very strange things that doesn’t make sense. Like the number of times you touched the hand of someone else’s shadow.

Oh. That's what she was waiting for. For the nerve he has, trying to what ? Blackmail her ? With his preschool infraction to their nonexistent code of honor ?

Il relève les yeux vers elle et elle l'observe. S'enquiert, un instant, de ce qui a pu lui faire croire qu'il tenait quoi que ce soit d'exploitable. Elle a un peu de peine, pour le gâteau et son sens des affaires, alors qu'il poursuit.

— An incredibly high amount, if you want my honest opinion. Of course, I could be mistaking.

She never wants his opinion, honest or not, unless she asks for it, which she didn't, but that's a lesson to be taught again at another time.
Son expression n'a pas changé depuis la mention de l'apothicaire/potioniste/botaniste/peu importe son titre, la question d'importance ici, non oubliée.

« Didn't the laboratories already make a dupe of his work ?  Aren't they at least, close to it ? Are you not in the reviewing process ? »

Elle sait leur branche médicale compétente sans pour autant être à la hauteur de son homologue russe, l'innovation quelque peu stagnante alors que les Golden Wands s'affairent à étouffer tous les commerces de proximité avec sa politique économique.
Elle incline légèrement la tête, curieuse, alors qu'elle le dévisage.

« This isn't what you're really interested in, though, is it ? There would be no point in checking on the guy holding on the formula, unless you expect him to shout the ingredients while running around. Do you wish to count the pebbles on the field so you can know which spell will be the end of him ? »

Les intonations calmes se meuvent au rythme des questions qui n'attendent pas de réponse, la curiosité lentement effacée, dissoute dans une immobilité calculée.

« Because I can spare you the trouble. I could tell you that he is going to end up gutted in two at the next party, gurgling in his own blood and filth simply because you're making me lose my time with empty threats. I can spare the coin and the effort to make it happen. Just like I do to keep Nadya alive. »

Elle tire son assiette vers elle et entame ce qu'il reste de sa part de gâteau, un morceau conséquent pris au hasard dans la boucherie méthodique qu'il a organisé, la cuillère reposée, plantée plutôt, au centre de la confection une fois sa bouchée obtenue.
Les Zabini sont tatillons sur les règles de leurs chasses ridicules mais les prisonniers ne manquent pas, et les fonds monétaires des Strugatsky encore moins, et elle ne doute pas une seule seconde que la vie du potioniste, ou sa mort, ne soit pas quelque chose qu'elle puisse monnayer.
Elle irait le faire elle-même, avec plaisir et avec Fryderyk en spectateur, si l'envie lui prenait.

« You better be thinking real hard on something better or start groveling, пиявка. Both are fine with me. »

Fryderyk avait été chanceux de grandir sous l'égide bienveillante de leur père qui, clairement, n'avait su lui inculquer ni l'art des menaces ni celui de la négociation. Ekaterina avait toujours été limpide à ce sujet. Ne jamais offrir quoi que ce soit, un nom, une information, une faiblesse ou une force, sans être prêt à le voir être anéanti. Posséder était une mise à mort, un sacrifice volontaire.

If you can't let go of it, you're not owning, you're being owned.
And whatever she had with Izar, she was perfectly ruining it by herself.



The audacity of that-

Where you go
I'm going
So jump and I'm jumping
Since there is no me without you
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st mungo's hospital — Juin 2007
Of all of the fuckups that I do, I've saved up the best one for you
Brygida est rapide, c’est relaxant d’être avec quelqu’un de rapide, qui fait rapidement les connexions et qui, en plus de cela, connaît bien le genre de connexions que peut faire Fryderyk. Il a cette même relaxation avec Misha, qui le comprend et le connaît, et c’est risqué de s’habituer à ce genre de choses. C’est risqué, aussi, d’être avec des personnes trop rapides, trop savantes et qui, visiblement, s’irritent un peu facilement parce que, déjà, Brygida lance les grands chevaux.
Il n’a même pas articulé sa menace, encore, et voilà qu’elle le prend de court !
Il ne répond pas tout de suite car c’est lui qui pédale derrière : qui a fait le test de quoi ? Pourquoi elle lui parle de processus ? Ah. Le pensepasbete. Enfin, ce n’est pas ça qui le sauvera, tout comme les vitamines ne vont pas réparer Brygida, tout comme la méditation ne va pas leur sauver Izar. Ils sont condamnés tous les trois, d’une certaine manière, et ils se débattent à leur manière pour échapper à leur destin. Fryderyk, son combat, ça a été Herbert mais Herbert n’est plus là, il a disparu depuis longtemps et cela fait longtemps que Fryderyk laisse son esprit lui échapper dans l’espoir que le temps en passe plus vite.
Heureusement il reste des jours qui valent la peine qu’on se souvienne d’eux. Des conversations qu’il prend la peine de noter, car d’autres n’atteignent jamais le papier car il ne veut pas s’en souvenir. Brygida fait partie de ces personnes qui ne laissent pas le temps s’écouler et qui, quand elle confronte Fryderyk, lui laisse une trace si forte qu’il peut se souvenir de la scène pendant plusieurs heures. Cela l’impressionne. Elle l’impressionne, à sa manière, autant à elle d’être impressionnant que lui à recevoir cette impression.
Il cherche la tristesse dans son cœur quand elle menace Herbert, il cherche à se représenter son visage et son corps agonisants sur le sol mais rien ne vient, à part le souvenir vague qu’il a des boucles brunes et de l’inclinaison de son sourire. Sauf que dans cette scène, Herbert ne sourirait pas, et on ne peut voir que du sang inconnu sur un sol inconnu au milieu d’une forêt inconnue et simplement le contact de cheveux bouclés sur ses doigts.
Si Fryderyk fronce les sourcils c’est pour tenter de préciser l’image, de réveiller l’émotion, l’horreur qu’il devrait certainement ressentir. Il n’y a que de le détermination, depuis longtemps, cette détermination qui semble venir de l’extérieur de lui-même pour imposer ses gestes et le forcer à se bouger.
So it’s a party, dit-il finalement d’une voix trainante, distante, qu’il tente de ramener à l’instant présent. Peut-être plus touché que ce qu’il s’est lui-même imaginé. And you pay so that Nadya can stay alive.
Ce sont des informations qu’il n’avait pas auparavant et, de les prononcer, c’est déjà une façon de les noter, de s’en souvenir un peu mieux pour les écrire plus tard.
Interesting… But well, you know, I’m sorry for the empty threats, I didn’t know everybody knew. That the Supreme, and Zoya, and your fiancé were okay with it, that I could speak to them freely about it. Me, I don’t care, I can even say that I find you cute together, all those notes… I have the count somewhere…
Cette fois-ci il fait glisser la lanière qui tient fermé son petit carnet, gardé la taille de la main alors qu’il le feuillète, son carnet couvert de chiffres, qu’il lit rapidement, avec quelques clignements d’yeux. Juste fugacement, en continuant de parler, la voix un peu plus vive maintenant qu’il y a quelque chose de plus auquel se rattacher.
If that’s useless I guess I can do groveling. You know me, Brygida, I can crawl and beg and kiss your feet if you want me to, il lui sourit de nouveau, l’air presque amusé par le spectacle qu’il pourrait offrir.
Il range d’ailleurs le carnet, s’essuie rapidement les mains et recule la chaise, prêt à se lever pour s’agenouiller devant elle, puisque c’est un spectacle qu’elle semble rechercher.
I didn’t thought you preferred those kind of spectacles rather than sensible transactions.
Mais bon, cela lui coûte moins cher, finalement, il garde ses calculs et il n’a qu’à donner un peu de sa personne. Alors qu’on commence à le regarder, il commence à s’agenouiller sur le sol de la cafétéria.
But you know me, Miss Strugatsky, I always do my best to oblige you.
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