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 how to kill a god

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MessageSujet: how to kill a god   how to kill a god EmptyVen 12 Fév - 3:02
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Fin mai 2007 | Irak (Nassiriya)
@Odalis Bayat @Penelope Mtawarira


Sid les a quitté avant de rentrer au café Internet, afin d’aller déposer son paquetage ― et sans doute, très honnêtement, prendre un peu congé des autres. Les dernières semaines ont été éprouvantes et le départ soudain de Castor, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Ambros n’a pas que ça à faire, supporter les crises de vedette de son collègue (et ami, même si l’amertume le fait passer ce titre en second plan), l’incompétence d’Odalis, le mutisme de Malcolm. Alors, comme qui dirait, bon vent. Ils se reverront quand Castor aura acquis un peu plus de maturité.
(et en fait, il n’y croit pas vraiment, qu’il est parti)

C’est nier que lui-même est épuisé. Que sa patience est élimée jusqu’à la corde, mise à mal par des cauchemars plus vrais que nature, par les engueulades fréquentes, par les échecs successifs. Accuser les autres, ça l’empêche de se pencher sur ses propres problèmes. Celui des regards de ses amis qui ne semblent jamais le reconnaître, de leur méfiance en sa présence et de la crainte, vive, que ce soit le cas pour tout le monde.

Un soupir presque de soulagement, alors que l’air semi-climatisé du café les accueille. Un plaisir, alors que le climat se réchauffe de plus en plus avec l’été qui approche à toute allure, et que le désert, le vent, le soleil, ont déjà fait leur œuvre sur le visage du O’Neill. Plus de taches de rousseur que de peau, semble-t-il. L’air trompeusement en santé, malgré les cernes creux, l'œil fatigué, les boucles en pagaille, sèches et remplies de sable. Le front encore bleu et vert de sa rencontre avec un mur, le sourcil gauche fendu, sa main et aux deux doigts cassés bien enrubannés. Il y a foule au café, cet après-midi. Ça l’arrange : ils passeront encore plus inaperçus. « Vas-y, je te rejoins », intime-t-il à Odalis. Au comptoir, il commande pour chacun une tasse d’un café bien serré, plus quelques klejahs (il a besoin de sucre) et trente minutes de recherche sur Internet. Il n’a aucune idée du temps que ça prendra, d’à quel point cette technologie moldue est efficace, mais il faut bien débuter par quelque chose. Puisqu’apparemment, aucun putain de bouquin n’a de réponse pour eux.

Ambros revient avec leurs victuailles jusqu’au poste Internet où est déjà installé son amie, dans un coin plus isolé de la pièce bondée de touristes et de locaux. Là où on ne les entendra pas, où on ne regardera pas de trop près leurs recherches, où leurs murmures à propos de malédictions et autres maléfices n’alarmeront personne. Sur le coin étroit du pupitre, les biscuits traditionnels sont déposés ; sur un autre, les deux tasses de café. Ses yeux bleus passent de l’écran au clavier, puis à la souris (s’il n’a pas oublié le terme), sans trop savoir par où débuter. « ... tu te souviens comment on fait ? », qu’il demande à voix basse à Medea, fasciné par l’écran lumineux devant eux. Un peu intimidé, aussi, par les icônes aux symboles plus mystérieux que toutes les runes rencontrées sur son chemin. C’est Cat, l'experte des choses moldues, baignant entre les deux mondes. Castor, également, davantage au fait de la technologie et de ses merveilles ― pas eux, ou dans tous les cas, certainement pas lui. Son monde a toujours été que sorcier, sa passion que pour la magie et ses nuances infinies. Il ne peut pas s’empêcher d’être sceptique quant aux capacités de sa compagne, déjà prêt à remettre en doute ce qu’elle avancera, mais il n’a pas le choix de lui demander de l’aide.


Dernière édition par Ambros O'Neill le Mer 10 Mar - 5:47, édité 1 fois
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Odalis Bayat
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MessageSujet: Re: how to kill a god   how to kill a god EmptyDim 21 Fév - 17:18
Ils ne sont plus que deux. Bien sûr, Sid n’est pas très loin – il leur a servi un prétexte pour s’excuser de leur présence, pour prendre un peu d’air à l’écart du reste de l’équipe. D’Ambros et d’Odalis, en vérité, puisque Castor s’est tout simplement cassé après leur avoir servi un de ces caca nerveux dont il a le secret. La sorcière se souvient à peine du pourquoi, du comment; les dernières semaines ont été si désastreuses qu’elle a cessé de dresser l’inventaire du moindre inconvénient, alors que tout se prête à la catastrophe. Ils sont tous épuisés, sur l’adrénaline depuis qu’ils ont investi les ruines pour retrouver Lillian, et enfin annuler cette foutue malédiction.
Un échec sur toute la ligne. Courbaturés, éreintés, couverts de blessures plus ou moins mineures (dont une sale brûlure pour Odalis, et une douleur à l’épaule qui ne la quitte plus) et, pour toutes ces souffrances, ont toujours les mains vides – si ce n’est de la fameuse marque qu’ils arborent tous à la main, dont la couleur est plus vibrante que jamais.

Et donc, ils ne sont plus que deux.

Assez étrangement, d’ailleurs, puisqu’ils n’ont pas manqué de s’engueuler à tour de bras, à répétition, pour n’arriver à aucun résultat. Entre ces éclats de colère et toutes ces fois où Odalis ne semblait plus reconnaître l’homme à ses côtés, c’est presque un miracle qu’elle n’ait pas pris l’exemple de Castor en se barrant à la première occasion. C’en est un autre qu’elle soit toujours en compagnie du sorcier, à suivre la recommandation de leur collègue Américain. Elle s’installe à l’un des postes informatiques sans rechigner, acquiesçant d’un simple geste de la tête. Après tout ce temps passé dans le désert, la civilisation en serait presque rassurante. Le brouhaha ambiant agit presque comme un bouclier face à ses craintes, tient le silence et l’angoisse à l’écart, pour un temps. Piochant l’un des biscuits sans demander la permission, elle y mord du bout des dents. Ça doit bien être la meilleure chose qu’elle a mangée de toute sa vie, après des semaines à bouffer du sable. « … tu te souviens de comment on fait ? Un haussement d’épaules, alors qu’elle pose la main sur la souris et la déplace doucement, cherchant le pointeur des yeux. Je crois. » L’icône qu’elle recherche est assez facile à trouver, et bientôt le curseur clignote dans la barre d’adresse du moteur de recherche.

La sorcière baisse les yeux sur le clavier, qui comporte heureusement l’alphabet latin, et pas seulement les caractères arabes. « Qu’est-ce qu’on cherche ? s’enquiert-elle à demi-voix. Nanna ? Puabi ? Remèdes maison contre les malédictions ? » Chercher une solution dans le monde moldu lui semble… étrange. Vain. Mais que peuvent-ils faire d’autre ? C’est Lillian, la spécialiste de la civilisation sumérienne. Et là encore, elle n’a pas su déchiffrer correctement ce qui était gravé dans les murs du temple. Et si ses propres recherches, celles d’Ambros, et si les secrets révélés par l’expertise d’Abbas n’ont servi à rien… Que leur reste-t-il ? « How to take back your sacrifice to an old god ? » Un ricanement amer, alors que tous les événements des derniers mois lui reviennent en mémoire. L’avertissement d’Abbas, aussi.

Après quelques minutes de délibérations à voix basse, la Turque essuie brièvement les doigts sur son pantalon, se penche sur les touches, cherchant les lettres une par une, jusqu’à ce que leur interrogation prenne forme : how to kill a god.
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MessageSujet: Re: how to kill a god   how to kill a god EmptyLun 22 Fév - 10:11
Tu as appris, pendant toute ta vie, à savoir saisir l’occasion lorsqu’elle se présente. Savoir choisir son moment pour révéler sa stratégie est quelque chose d’indispensable aux échecs sorciers, et tu estimes que tu sais plutôt bien mener l’ensemble de ta partie, avec un point fort capital au début et à la fin de la partie. Le milieu ? Ça dépend. Certains sont bien meilleurs que toi à cette partie du jeu. Au moins, tu connais tes points forts et tu sais comment démarrer. Si bien que tu as fini par sentir que le moment opportun approchait, d’avantage grâce à tes capacités d’observation et d’anticipation qu’à un véritable don de voyance. Tes pas inscrits pour de bon dans ceux du groupe qui s’amenuisait au fur et à mesure de vos croisements, réduit désormais à un duo qui avait l’air fatigué d’un groupe de briseurs de sorts ayant échoué (tu le connaissais cet air, pour l’avoir vu dans un miroir pendant des mois, après le Tombeau des Trois Sages), tu lui avais donc suivis, jusque dans le secteur moldu de Nassiriya, dans un café internet. Tu supposais que les autres n’étaient pas morts, il te semblait même avoir repéré le visage du grand brun qui n’avait pas l’air de parler beaucoup, à l’extérieur d’un bâtiment dont étaient sortis les deux autres. Et puis les deux à qui tu avais emboîté le pas n’arboraient pas non plus des têtes d’enterrement, alors, ça devait aller -ou presque.

Installée toi même à un poste d’ordinateur pas trop éloigné, tu tends l’oreille et tu fixes l’écran sans rien chercher à y faire apparaître. Après tout, même si tu as déjà croisé ces engins, tu n’as jamais eu d’éducation moldue, et tu serais bien mal en peine d’utiliser un ordinateur. Alors tu attends, tu écoutes, et tu retiens un ricanement en les entendant parler de sacrifice… C’est que, certes, ils se sont positionnés à distance de tout le monde et il n’était pas vraiment intelligent de te coller juste à côté, si bien que tu étais à quelques postes d’eux, mais que tu avais lancé un petit sort d’écoute en remuant tes doigts sans mot dire, comme quelqu’un aurait presque pu se tourner les pouces.
De l’intérêt, magistral, de la magie sans baguette : on est moins visible dans la masse moldue.

Tu suivais tranquillement leur délibération en réfléchissant à ce que tu aurais pu tenter de rechercher pour ta propre affaire. Pour autant, tu ne t’attendais pas à ce que le monde moldu ait une réponse à t’apporter, et tu comptais davantage sur les alchimistes et mages noirs d’Angleterre pour te filer un coup de main.
Si on était sincère, tu aurais dû être de retour au bercail depuis un mois environ. Mais tu avais décidé de filer ce groupe étrange de sorciers débusqués par hasard à Nassiriya et, pour un peu, tu aurais parié que le hasard avait décidé de pousser à votre rencontre. Des explications envoyées au Ministère, sur des recherches amplifiées, t’avait évitée d’être trop suspecte en prime et tout se passait bien dans le meilleur des mondes. Décidément, tous les signaux étaient allumés : il était grand temps de passer à l’offensive et de bouger ton premier pion.

De manière donc cavalière, comme sur un échiquier, tu quittas ton poste et avança en biais vers les deux sorciers camouflés. T’asseyant sur une chaise à côté de la femme, tu étais désormais tournée complètement vers eux et tu les saluas directement en anglais : « Bien le bonjour. J’ai cru comprendre que vous avez eu des ennuis avec une certaine tombe et son contenu ? » Et tout ça dit avec un sourire charmant, avant que tu ne tendes la main vers la brune puisque c’était celle dont tu étais la plus proche : « Penelope Mtawarira. Je crois que je peux vous aider, ou en tout cas qu’on devrait pouvoir s’entraider… »
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MessageSujet: Re: how to kill a god   how to kill a god EmptySam 27 Fév - 21:32
L’Irlandais a pour l’humour de sa comparse qu’un long soupir, les yeux rivés sur le curseur de la barre de recherche du navigateur. En attente d’une question, d’un mot, de quelque chose à chercher. Il ne s’attend à rien et ça lui semble déjà trop. Ils comparent leurs options, qui tournent toutes autour des mêmes thématiques (kill a god, trap a god, counter a curse et autres variantes), puis Odalis met les lettres finales en place. Un claquement sur la touche Enter et une multitude de résultats apparaissent, et Ambros se sent déjà étourdi. Voyons, la bibliothèque moldue de l’Internet ne peut pas avoir autant de résultats pour ça ?! Vraiment ?! Est-ce que pendant toutes ces années, ils sont passés à côté d’une telle mine d’or et d’informations ? Il pose sa main sur celle d’Odalis, sur la souris, et la dirige vers un premier lien, sur lequel il n’ose pas cliquer. « Sais-tu qui est… Nietzsche ? »

Elle n’a pas le temps de lui répondre qu’une troisième personne s’invite à leurs côtés et si Ambros est prêt à gentiment la regarder avec insistance jusqu’à ce qu’elle dégage, il est coupé dans son élan par les présentations express qu’elle leur sert, mâtinées d’un sourire des plus charmants : « Bien le bonjour. J’ai cru comprendre que vous avez eu des ennuis avec une certaine tombe et son contenu ? » Lent clignement des paupières, ses yeux bleus cobalt rivés sur le visage de l’intruse. On jurerait pouvoir entendre les rouages des cerveaux d’Aries et Medea fonctionner, le seul neurone un peu réveillé qu’il reste au briseur de sorts tenter de comprendre que l’inconnue (l’est-elle vraiment ? son visage lui dit vaguement quelque chose…) est en train de leur dire. La tombe ? Leur tombeau ? Celui de Puabi ? Elle les a entendus ? Elle est une sorcière ? Elle a deviné qu’ils sont des sorciers ? « Penelope Mtawarira. Je crois que je peux vous aider, ou en tout cas qu’on devrait pouvoir s’entraider… RAVI DE TE RENCONTRER ! », que gueule pratiquement Ambros afin de couvrir la potentielle protestation de la femme, alors qu’il passe par-dessus Odalis pour la protéger de l’inconnue, dans un fracas de chaises et un emmêlement de membres… qui n’attire même pas l’attention plus de cinq secondes vers eux, tellement le café est bruyant. Que quelques regards intrigués, voire dédaigneux, pour ces touristes étrangers. Tant de bruit et de sparages pour rien, vraiment...

Sa main non blessée s’est refermée fermement sur celle de la briseuse de sorts, dont le nom a éclairci le doute dans son esprit. Celui que l’homme (toujours à moitié assis sur les genoux d’Odalis) confirme, la voix revenue à un volume aussi bas que possible : « La Tombe des Trois Sages ? » Possible qu’il se trompe ― à son souvenir, la Mtawarira (c’était bien ça, non ?) de cette aventure-là est bien plus jeune que la femme dont il retient la main en otage. Et si c’est bien elle… il n’est pas certain non plus que l’histoire prouve qu’elle puisse les aider.
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Odalis Bayat
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MessageSujet: Re: how to kill a god   how to kill a god EmptyMer 10 Mar - 4:54
De ce qu’elle en sait, chercher une information sur l’un de ces ordinateurs peut s’avérer aussi simple et ludique que de chercher une aiguille dans une botte de foin. L’air supris (et même ébahi) du sorcier fait très certainement écho au sien, alors que des dizaines de résultats apparaissent à l’écran. Un soupir accablé, pour cette solution de dernier recours qui ne semble pas être beaucoup plus simple que tout ce qu’ils ont accompli auparavant.

Medea retient à peine un sifflement agacé alors que la main d’Aries se pose sur la sienne et qu’il déplace la souris – il aurait pu lui demander, quand même. « Sais-tu qui est… Nietzsche ? » Même pas le temps de rouler des yeux (à quoi bon continuer de lui poser des questions s’il n’en croit jamais les réponses !) qu’une femme qu’elle ne connaît ni d’Ève ni d’Adam les interrompt bien impoliment, avec une introduction qui fait tout sauf lui inspirer confiance, la main tendue comme si ça allait de soi. Et si Aries semble simplement confus, Odalis fronce lentement les sourcils, sans trop s’attarder au pourquoi du comment le nom Mtawarira devrait lui être familier; elle s’apprête tout simplement à envoyer bouler l’étrangère sans plus de cérémonie. À peine a-t-elle le temps d’ouvrir la bouche (décidément) qu’Ambros effectue littéralement un plongeon par-dessus sa tête pour se précipiter sur la main tendue, tout en lui criant dans les oreilles. S’il avait pour but de ménager sa patience, il s’y prend bien mal, et Odalis le lui laisse savoir d’un claquement de langue impatient et d’une œillade noire qui suffirait presque à lui brûler l’arrière de la tête.

« La Tombe des Trois Sages ? » Ah, c’est donc ça. Et si sa mémoire ne lui fait pas défaut, l’expédition menée par plusieurs de leurs collègues s’est terminée de façon tragique – et si la leur n’a pas encore connu la même fin, elle semble suivre la même voie. Son regard sombre quitte les bouclettes sablonneuses d’Ambros et se portent – ou plutôt, tentent de se porter – sur le visage de la femme, à moitié cachée derrière son insupportable collègue. « Ça va, t’es confortable ? s’enquiert-elle d’un ton qui dément la sollicitude de la question même. Je te dérange pas ? » Elle enjoint le sorcier à s’asseoir autre part que sur ses genoux d’une claque du dos de la main, attendant qu’il tire l’une des chaises balancées au sol pour se rasseoir convenablement. Observant la nouvelle venue d’un regard prudent, elle prend une gorgée de café amer, avant de se caler dans son siège. L'idée de nier lui traverse la tête, mais à quoi bon ? Autant voir ce qu'elle leur veut et en finir le plus rapidement possible. « Qu’est-ce qui te fait dire que tu peux nous aider ? » Elle est réellement curieuse de le savoir. Qu’en sait-elle, de Puabi et de ses sacrifices ? « Qu’est-ce qui te fait dire, poursuit-elle avec un sourire désabusé, que nous pouvons t’aider ? » C’est qu’ils ne sont pas en train de s’étouffer avec la réussite.
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MessageSujet: Re: how to kill a god   how to kill a god EmptySam 20 Mar - 18:27
Une jambe croisée l’une sur l’autre, dans une tenue blanche composée d’une tunique ample et d’un pantalon en lin long, un voile bleu nuit qui couvrait tes cheveux, tu te fondais correctement dans la masse moldue qui grouillait dans le secteur. Pas vraiment de raison de te reluquer à deux reprises. Consciente des traditions moldues régionales, tu avais ainsi tendu la main à la femme plutôt qu’à l’homme, mais tu ne l’avais pas pour autant retirée dès lorsqu’il l’avait saisie. Bon, sa réaction était plutôt démesurée (tu ne t’attendais clairement pas à autant d’enthousiasme) et tu avais senti des têtes se tourner vers vous brièvement, avant de retourner à leurs occupations.

Et voilà qu’il avait l’air de te remettre, vu qu’il glissait un « La Tombe des Trois Sages ? » auquel tu n’avais rien trouvé de mieux que de hocher la tête avec un sourire un peu gêné (oui, parce que tu aurais quand même préféré qu’on se souvienne de toi pour d’autres expéditions, et pas celle qui avait dramatiquement foiré). Tu le scrutais, sans te souvenir de si tu l’avais déjà vu. Pour l’heure, tu avais bien compris que c’étaient deux membres de la Seconde Ligue d’Ur -la mention de Nanna et de Puabi ne pouvaient vouloir dire qu’une chose et tu ne connaissais pas beaucoup de couillons qui s’étaient attaqués à cet endroit. Pour autant, de là à faire le lien avec la célèbre figure d’Ambros O’Neill, il aurait fallu qu’on te le dise et qu’on le martèle même, parce que tu étais incapable de faire le lien entre la figure aux boucles châtains qui avait presque bondi sur ta main, et le type qui avait été à plusieurs reprises sacré plus beau sourire sorcier… En tout cas, la jeune femme à ses côtés avait l’air d’avoir compris aussi à quoi le bouclé faisait référence : très bien, il était désormais clair que vous étiez tous les trois des sorciers vous baladant dans un monde qu’on vous aurait refusé en Angleterre.

Récupérant ta main, après l’intervention un peu sèche de la brune et le mouvement de l’enthousiaste, tu la posas sur ta cuisse, bien enfoncée contre le dossier de ta chaise, et déjà la brune enchaînait (ça devait être Miss Bayat, elle, si tes souvenirs étaient bons, au sujet de la Ligue). « Qu’est-ce qui te fait dire que tu peux nous aider ? Qu’est-ce qui te fait dire que nous pouvons t’aider ? » Un sourire en coin étira tes lèvres, en un reflet un peu plus optimiste que celui de ton interlocutrice, tandis que tu haussais légèrement les épaules. « Pour vous aider, disons que je crois que j’en sais sans doute plus que vous tous réunis sur la magie noire, donc ça me semble être un bon point de départ… », railles-tu un peu sans craindre de paraître arrogante. Après tout, il faut quand même que tu sois claire sur ce que tu peux leur apporter comme connaissances, et ce dès le départ, si tu veux pouvoir bénéficier de leur propre expertise. « Après, quant à savoir ce que vous pouvez m’apporter… vous avez des domaines d’expertise plutôt précis et sacrément intéressants, vous aussi, si ce que les articles à votre propos disaient vrai. C’est ton champ de prédilection, les explosifs, toi, non ? », et d’affirmer ça avec un sourire charmant, parce qu’après tout, elle a toujours aimé le feu… Elle se replace un peu sur sa chaise et décroise ses jambes pour se pencher davantage vers eux et baisser la voix : « Bref, vous êtes au courant de ce qu’il s’est passé avec l’équipe dont je faisais partie : je me dis que si j’arrive à vous aider avec vos emmerdes, on pourrait faire équipe, non ? »
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MessageSujet: Re: how to kill a god   how to kill a god EmptyDim 21 Mar - 6:09
La briseuse de sorts a silencieusement acquiescé à son wild guess, extirpé de sa mémoire encyclopédique à propos de leur métier. Il a visé juste et ça ne le rassure absolument pas. Les pièces du casse-tête Mtawarira se mettent maladroitement en place dans son esprit épuisé et son regard bleu cobalt se fait d’autant plus soupçonneux, sans même que sa comparse ne semble alarmée. Plutôt préoccupée par le poids qui bouche encore son champ de vision et l’empêche concrètement de bouger. « Ça va, t’es confortable ? Je te dérange pas ? Fais-toi plaisir, c’est cadeau », lui répond-il sur un ton railleur, quoique pas moins excédé par la sorcière. Tel un insupportable frère aîné, il fait même bien exprès de prendre son temps et d’étendre son torse, ses bras, sous le nez (pratiquement dans la face) d’Odalis, avant de libérer ses genoux pour revenir à sa chaise relevée du sol. Il a fait ça pour elle, dans un pur instinct protecteur, et c’est ainsi qu’on le remercie…

Trêve d’injustice, néanmoins, alors que sa collègue mène le bal de l’interrogatoire avec deux questions très pertinentes à l’attention de leur interlocutrice inattendue. « Pour vous aider, disons que je crois que j’en sais sans doute plus que vous tous réunis sur la magie noire, donc ça me semble être un bon point de départ… » Ambros aimerait bien ronchonner que c’est faux, mais c’est très probablement vrai. Ils ont bien un Auror défroqué dans le groupe, mais ce n’est pas la même chose de chasser les mages noirs et de comprendre la magie noire.
Puis, il y a quelque chose qui le gêne, chez cette femme. Quelque chose qui repose dans autre chose que le fait évident qu’elle ne le reconnaisse pas (alors que Merlin, habituellement, il est le premier reconnu au sein de l’équipe), le regard un peu intrigué qu’elle pose sur lui, poli et curieux comme quand on rencontre un pur inconnu. Quelque chose qui flirte à la frontière de son esprit, des articles de journaux lus à propos de l’expédition de la Tombe des Trois Sages et des commentaires de celleux qui ont côtoyé la Mtawarira au fil des dernières années. Aries est toujours ouvert à allier ses forces à celles d’autres briseurs de sorts aux talents aussi variés que leurs personnalités, mais il y a quelque chose… quelque chose qui le travaille.

Par le biais d’un miracle divin, son café ne s’est pas renversé et il en prend une gorgée, non sans quitter le visage de l’inconnue. Puis, alors que tombe sa proposition candide de faire équipe… tout se débloque. Son équipe. L’équipe qui est entrée dans la Tombe des Trois Sages. Fauchés un par un (n’est-ce pas ce qui arrive en cet instant avec leur propre équipée ?). Et surtout, surtout… C’est davantage à Odalis que la femme parle, mais ça n’empêche certainement pas l’Irlandais d’intervenir : « Ma spécialité est de protéger mon équipe. Il y a peut-être un peu d’agressivité inattendue dans sa voix, alors qu’il n’aime pas vraiment être mis de côté (on travaillera sur ce petit souci d’égo plus tard, voulez-vous). Et Penelope Mtawarira est supposée avoir la trentaine. Aucune délicatesse dans l’affirmation. Le faciès charmeur et avenant du O’Neill caché derrière le sérieux implacable dont il faut preuve, bien décidé à ne pas laisser n’importe quelle charlatane ruiner une expédition qui n’a certainement pas besoin de l’être davantage. Qu’est-ce que tu sais de “nos emmerdes” ? » Derrière eux, les mots how to kill a god plus lourds de sens que jamais.
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Odalis Bayat
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MessageSujet: Re: how to kill a god   how to kill a god EmptyMer 26 Mai - 4:45
Odalis pense à peine que, devant la sorcière étrangère, ils ont l’air de deux gamins qui se chamaillent. Elle ne s’attarde pas plus à analyser les intentions d’Ambros, parfaitement contentée de voir, dans son attitude, de la condescendance plutôt qu’une intention protectrice – après tout, il a passé tout son temps à remettre en question la moindre de ses suggestions depuis qu’ils ont mis les pieds en Irak. Pourquoi serait-ce différent, cette fois ? De toute façon, elle a l’habitude que le sorcier prenne la place, les devants et l’attention. Ce n’est rien de nouveau (et puis il faut dire que ça l’arrange, parce que les feux de la rampe, non merci).

Face à l’assurance de leur interlocutrice, Odalis ne peut que lever un sourcil – elle ne s’étouffe pas dans la modestie – avant de songer que, vraiment, peut-elle lui en vouloir ? Elle a eu exactement ce genre de réaction lorsqu’Ambros a remis ses capacités en doute, lors de son recrutement. Quoique, à l’époque, elle avait bien moins d’expérience dans le métier que Penelope. Son esprit se tourne vers leur problème; vers le type de magie qui a créé la malédiction dont ils sont affligés. Ça dépasse (et de loin) ses compétences et ses connaissances et celles des autres, et ce n’est pas peu dire. Est-ce vraiment de la simple magie noire, celle utilisée par le commun des sorciers qui s’y consacrent ? Ou est-ce plus complexe, plus puissant ? La magie du temple lui semble ancienne, insidieuse, maléfique. Divine. Elle se demande si ce n’est pas le même genre de magie qui a décimé l’équipée qui a investi la Tombe des Trois Sages – le genre de lieu qui devrait rester intouché par les ambitieux comme eux.

Malgré que la jeune femme soit flattée que la sorcière sache qui elle est (c’est rare, à l’ombre d’Ambros O’Neill), elle n’en reste pas moins méfiante. Oh, c’est peut-être à égale mesure une saine méfiance et l’impression d’être menacée, face à cette femme si sûre d’elle, alors qu’on questionne la moindre de ses suggestions. Mais il n’en est pas moins qu’elle se méfie, et que son coéquipier semble lui aussi s’avancer avec prudence – même s’ils n’ont certainement pas la même technique.
Alors que l’irlandais prend la parole, elle se cale dans sa chaise en croisant les bras, son regard voguant de l’un à l’autre. Ses grands yeux noirs détaillant avec attention et curiosité la femme qui s’est présentée à eux, alors que le déclic se fait dans son propre esprit grâce à la remarque d’Ambros. Elle ne prête que peu d’attention aux épopées des autres, et si la catastrophe de la Tombe des Trois Sages fait figure d’exception, elle n’a définitivement pas gravé tous les détails de l’affaire dans son esprit. Mais il a tout à fait raison : si Penelope a son âge, qui est donc la femme qui se tient devant eux ? Si elle n’est pas qui elle prétend être, que recherche-t-elle ? Il n’y a rien à gagner à s’allier à eux – pas de butin à leur chaparder sous le nez, pas de renommée ni de gloire.

Peut-être devrait-elle se laisser convaincre de lui faire confiance, après tout.
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MessageSujet: Re: how to kill a god   how to kill a god EmptyMer 28 Juil - 11:23
Toujours tournée vers Miss Bayat, tu ne remets toujours pas le type à côté d’elle. Loin de te douter que c’est leur propre malédiction qui t’empêche de reconnaître le fameux O’Neill, tu supposes plutôt que c’est un de leurs nouveaux membres (quoiqu’il a quand même l’air vachement proche de Bayat, après réflexion). Pourtant, la façon presque possessive dont il parle de son équipe devrait te mettre la puce à l’oreille quant à son identité alors qu’il se targue de protéger les siens. Autant que tu ne peux le reconnaître, il met le doigt sur tes propres incohérences, à commencer par ton âge apparent : « Et Penelope Mtawarira est supposée avoir la trentaine. - No shit Sherlock. » souffles-tu, un peu agacée par cette histoire d’âge, sans chercher à essayer de t’expliquer ou de justifier ton apparence, parce que ça commence à te pomper l’air qu’on ramène toujours ça sur le tapis. Il n’y a vraiment que tes adversaires des championnats d’échecs sorciers qui ont su te reconnaître, malgré l’âge avancé que tu affichais désormais. Tes lèvres sont désormais pincées alors que tu n’as pas pu empêcher tes sourcils de se froncer légèrement.
Tu inspires, comme pour finalement céder à son insinuation, mais il reprend et t’interroge, tandis que Bayat vous observe sans mot dire. « Qu’est-ce que tu sais de “nos emmerdes” ? » Ton regard glisse vers l’écran d’ordinateur derrière eux, et tu laisses quelques secondes passer, en les détaillant du regard l’un comme l’autre, comme si tu allais pouvoir comprendre bien des choses rien qu’en les scrutant.

Tes méninges fonctionnaient à plein régime en tout cas. Parce qu’il y avait quelque chose qui te chiffonnaient dans l’attitude du type, certes logique s’il se croyait menacé par ta présence. Mais il y avait autre chose, comme s’il était outré de ton attitude, comme s’il attendait quelque chose de toi. Une reconnaissance quelconque, peut-être. Et les mots qui tournent en boucle dans ta tête. « On joue cartes sur table ? Très bien. Si vous avez fait face au même genre de tombeau merdique que nous, tenter d’ouvrir le scellé vous a maudits. » T’y vas pas de main morte, ni par quatre chemins. De toute façon, s’ils en sont à vouloir tuer une divinité, c’est qu’ils sont sacrément dans la merde et qu’ils ont besoin de lever un maléfice costaud. Et autant ne pas tourner autour du pot trop longtemps sur ta propre situation, parce que ça ne servira à rien. « Pour autant, vous avez de la chance, parce de ce que j’ai pu voir, vous êtes presque au complet dans votre équipe. » Presque. Tu ne sais plus vraiment qui manque, parce que tu ne te souviens plus exactement combien ils sont, mais il manque Macca, de ça tu es certaine. « Là où l'ouverture du Tombeau des Trois Sages nous pourrit et nous détruit de l’intérieur, vous avez l’air d’avoir des problèmes plus sophistiqués, plus pernicieux même, parce que physiquement vous semblez toujours en pleine forme. De là à dire ce qui vous frappe, chacun et chacune, je ne vous connais pas assez pour hasarder une hypothèse. » Et tout en parlant, ton regard va d’Odalis à l’homme, puis de l’homme à Odalis, comme pour vérifier si ce que tu disais était juste. Une interrogation pointe dans ton esprit, quant à l'affliction qui incombe au type, mais tu ne la formules pas encore. « Si je suis la seule encore en vie de mon équipe, mais avec 25 ou 30 ans de plus en apparence, c’est que ma maîtrise de l’alchimie m’a vraisemblablement protégée… en partie. » Une moue gênée alors que tu dévoiles des estimations que tu n’as jamais vérifiées totalement. « Je ne dis pas que vous avez plus de chance : pour les autres, ça a eu le mérite de ne pas trop trainer en longueur. », affirmes-tu froidement, « Mais maintenant, j’ai juste une question : est-ce que, vous-même, vous êtes capable de me dire de quelle manière vos malédictions se manifestent ? »
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MessageSujet: Re: how to kill a god   how to kill a god EmptyVen 13 Aoû - 2:06
L’agacement de Mtawarira (si elle est bien celle qu’elle prétend être) ne fait pas flancher le sorcier, ni s’excuser de son manque de dentelle. Il choisit de considérer le silence de Medea comme un soutien à sa cause et à ses questions. Ils ont si peu fait front commun dans les dernières semaines : c’est rafraîchissant. « On joue cartes sur table ? Très bien. Si vous avez fait face au même genre de tombeau merdique que nous, tenter d’ouvrir le scellé vous a maudits. » La franchise de l’inconnue lui fait un étrange bien ― il n’a pas besoin d’entendre à nouveau qu’ils ont été maudits, mais qu’elle reconnaisse la chose pour y avoir été confrontée elle-même... Ça fait aussi du bien de penser qu’ils n’ont pas de foutus bleus qui ont été maudits comme les premiers clampins tout juste sortis d’Hogwarts et que ça peut arriver aux meilleurs d’entre eux (comme lui).

C’est cette franchise brutale qui garde toute l’attention d’Ambros, qu’importe que l’affirmation de la briseuse de sorts est aussi douloureuse que fausse ― presque au complet. Il pense à Cat. Il pense à Lillian. Il pense à Pollux, resté au Royaume-Uni, et à Castor qui a quitté le pays en trombe. Presque au complet, avec deux disparues et deux qui ont jeté l’éponge. Et cela ne fait même pas un an, depuis qu’ils sont entrés dans le tombeau de Puabi et en sont ressortis maudits. La femme est claire dans son diagnostic, autant à leur propos qu’au sien, avançant une protection apportée par une pratique alchimique afin de justifiée qu’elle soit toujours vivante, bien que vieillie.

« Mais maintenant, j’ai juste une question : est-ce que, vous-même, vous êtes capable de me dire de quelle manière vos malédictions se manifestent ? » Il s’appuie un peu plus confortablement contre sa chaise et glisse son bras autour des épaules d’Odalis, reprenant une posture plus détendue. Le visage plus ouvert, au contraire de sa précédente attitude belliqueuse. « Oui et non. Vos Trois Sages ont aussi au moins eu le goût de ne pas s’éparpiller dans leur malédiction », commente l’Irlandais avec un sourire amer, qui donne à ses yeux un éclat froid de métal. Sa réponse accorde enfin le bénéfice du doute à Penelope « Lethe » Mtawarira. Il ne s’excusera toujours pas de son indélicatesse, ne la remerciera pas de sa propre franchise et d’avoir accepté de parler de ses propres épreuves : qu’il continue la conversation est un signe bien suffisant, à ses yeux, qu’il peut lui faire confiance. « On a des indices, il montre vaguement le dos de sa main en exemple, le croissant de lune gravé dans la chair marquée de taches de rousseur jusqu’au bout des doigts, mais ceux-ci ne dessinent rien de cohérent, ni même de tronc commun. Je ne suis pas un expert en malédictions, mais je n’ai jamais entendu parler de quelque chose d’aussi… d’aussi sophistiqué, c’est le mot. » D’aussi chiant, oui. Comme si Puabi n’avait eu rien d’autre à faire que de concocter une malédiction personnelle pour chaque membre de la Seconde Ligue d’Ur.
C’était plus qu’une grande sorcière.

À son tour de se faire froid, pour ne pas dévoiler les réels sentiments attachés à ses paroles : « La première Ligue d’Ur n’est jamais revenue d’Irak et à ce rythme, nous aussi, nous allons tous disparaître. Comme ton équipe et le tombeau des Trois Sages. » Il ne veut pas montrer la peur. La crainte. L’angoisse. Les insomnies et les cauchemars (déjà lisibles sur son visage). Ne pas dire qu’eux aussi, ils disparaissent, bien que ce ne soit pas littéralement, pour l’instant.
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