BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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MessageSujet: (RED) Bullshit-proof   (RED) Bullshit-proof EmptyDim 7 Fév - 17:14
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Il y a du monde, à Witch Weekly. Pas autant que chez lui mais, quand même, y a du monde, y a de la vie, y a des gens qui se précipitent dans les couloirs avec des papiers à la main et, dans toute l’étrangeté de cette journée, Fryderyk apprécie ce sentiment de familiarité. Il aime les endroits vivants, animés, toujours pressés et il n’y a rien de mieux pour ça qu’un journal hebdomadaire à trois heures de l’envoi du bon à tirer. Pas qu’il soit franchement spécialiste de la question mais il a entendu quelqu’un le dire, à l’entrée, et ça semble important. Fryderyk n’est pas vraiment le genre d’homme à se soucier de ce genre de vocabulaire. Il sait juste qu’il a calculé il y a deux jours quand serait le moment le plus opportun pour parler à une certaine Remy Lynch, et que les chiffres lui ont dit maintenant.
Il ne sait pas encore pourquoi ce moment-là plutôt qu’un autre mais, porté par la foi, persuadé que tout cela s’expliquera par la suite, Fryderyk se présente avec un grand sourire à l’accueil du bureau.
Hey! I’m here to see… Mrs Lynch. Remy Lynch.
Et alors qu’il s’adosse au comptoir, il peut sentir que le réceptionniste se demande clairement ce qu’il fout là. Une impression habituelle pour Fryderyk, qui a tendance à surgir de nulle part pour ses caprices et ses missions personnelles, et parfois même pour la famille Strugatsky. Il est habitué à ce qu’on tente de l’arrêter. Pas franchement habitué à ce qu’on réussisse, cela dit.
You’re here to see Mrs Lynch, the editor-in-chief of Witch Weekly, hours before– Do you even have an appointment?  
Peut-être que c’est les cheveux longs, la barbe mal rasée, la chemise pas repassée et les pompes vieilles de dix ans. Peut-être que c’est son sourire d’ahuri et l’air de descendre de la lune. Ses mains trop mobiles peut-être ? Qu’importe, il n’en faut pas longtemps pour qu’on comprenne qu’il ne pèse pas lourd. À tort ou à raison ça dépend vraiment de la situation. En tout cas si on croit que ça suffira pour l’effrayer ou le perturber, c’est loin d’être le cas.
No appointment, no, but she’s waiting for me. She’s been waiting for a long time now.
Waiting for you, eh? You’re her long-lost son or something? I’m not here to joke, man, nice try but come back when you have an appointment. I can do nothing for you.
Et l’autre qui se détourne de Fryderyk comme si la discussion est terminée. Ça le fait rire. C’est fou comme les gens ont du mal, vraiment, à le comprendre parfois. Ça pourrait le fatiguer mais vraiment, il trouve surtout ça amusant.
You’re making a mistake here. Here, take my card. I’m Fryderyk Szopen, from the Golden Hands, and I have information your boss is gonna need as soon as possible. You wouldn’t want me to go elsewhere, right?
Il a un grand sourire quand il voit le réceptionniste froncer les sourcils et prendre du bout des doigts pour regarder la carte en question. D’un coup de baguette, il teste qu’elle vient bien de là où elle prétend. Presque une insulte, mais qui fait sourire Fryderyk. Puis il la retourne, l’inspecte, comme s’il allait trouver la solution de son problème.
Trust me, she needs to hear what I have to say. It’s going to change her life.
Les sourcils du réceptionniste se froncent encore mais il regard vers son comptoir et peut-être qu’il a un détecteur à mensonge là-dessous, un truc sommaire mais efficace contre les arnaqueurs en tout genre. Malheureusement pour eux, Fryderyk est le genre d’arnaqueur qui ne ment pas mais arrive quand même à avoir ce qu’il veut.
You’ve got a scoop then, a big one?
Something like that, yes.
Et il offre son plus grand sourire de requin.
Wait here. I’m going to– Wait here, I’m coming back.

C’est cette fois-ci avec un petit sourire satisfait que Fryderyk le regarde lui jeter un énième regard suspicieux puis s’enfoncer dans les bureaux que Fryderyk voit se dérouler devant lui. Il attend. Il a le temps. Contrairement à tous ces gens pressés qui courent après des événements qui sont déjà arrivés, lui arrive en avance sur tous ces événements qu’il peut prévoir, à défaut de prédire.
On revient au bout de dix minutes et on le pousse plus loin. Il parle à quelqu’un qui n’est toujours pas Mme Lynch, alors il parle vaguement, explique qu’il doit lui parler à elle, et à elle seulement. On lui explique que ce n’est pas possible. Il rétorque que c’est urgent. Maintenant ou jamais. Alors on contacte le bureau de l’éditrice-en-chef. On répond non. On insiste encore. On dit peut-être.

Et c’est comme ça que Fryderyk se retrouve poussé dans le bureau de Mme Lynch, par des gens qui ne savent pas s’il est un énorme tocard ou la plus grosse affaire de l’année. Il peut les entendre supposer sur ce qu’il a à dire, sur la famille qu’il sert, sur la situation financière, surtout sur la mort de la matriarche qui n’a échappé à personne. On l’installe dans le bureau de Mme Lynch mais on garde la porte ouverte pour le « surveiller » et, tout en jouant avec les tatouages de chiffre qu’il a sur les bras, il les regarde passer et repasser devant le bureau.
Mme Lynch est en réunion, elle reviendra très vite. Elle n’a pas le temps pour ça. Il acquiesce et hausse les épaules, un sourire aux lèvres. Vraiment, il ne les met pas à l’aise. Pas grave.
Il est en train de compter les livres du bureau de Mme Lynch et de trouver une corrélation entre leur taille moyenne et la couleur des rideaux quand il la voit arriver. Il ne la reconnaît pas vraiment, puisqu’il ne l’a jamais vue, ou n’en a pas le souvenir. Ça se sent dans sa manière d’arriver de façon un peu brusque et de demander ce qu’il se passe. Au regard défiant qu’elle lui lance. Il peut lire sur ses lèvres quelque chose qui ressemble à « What is this man doing here ? » et il peut voir avec quelle déférence et angoisse ses employés lui expliquent la situation.
De la chaise qu’on lui a indiqué, Fryderyk lève la main et lui fait coucou.
Finalement, elle approche, sa cible. Et il a un large sourire satisfait de la voir visiblement accepter de le voir :
Hey, hey. How you’re doing? You might want to close that door, and ask your employees not to interrupt. What I have to say is for your eyes and your eyes only.
Et alors qu’il lui parle ainsi il l’accueille presque dans son propre bureau, d’un signe, en détaillant son visage à la recherche d’un lien, quel qu’il soit, d’un trait qui les relie.
Sauf que Fryderyk est très mauvais physionomiste et là, tout de suite, il n’est pas sûr de se souvenir de la couleur exacte de ses propres yeux.
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Remy Lynch
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Remy Lynch
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Occupation : rédactrice en chef de Witch Weekly + comptable pour les Travellers
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MessageSujet: Re: (RED) Bullshit-proof   (RED) Bullshit-proof EmptyVen 26 Fév - 9:37
C’est la cohue. Ça court dans les couloirs, ça casse sa plume dans l’urgence, ça jure et ça se bouscule. Une journée comme une autre, diraient les habitués, sauf que l’effervescence dans les bureaux de Witch Weekly est bien due au bouclage du dernier numéro. Le BAT est censé être donné dans une heure et Mrs Lynch a élu domicile dans la grande salle de réunion du deuxième étage. Devant elle, des chroniqueurs et chroniqueuses qui défilent avec leur papier ; son assistante qui passe en revue les maquettes des pages et les ajuste d’un coup de baguette avant de les poser devant Remy.

Elle ne saurait dire depuis combien de temps elle y est, mais elle se rend compte qu’à un moment, il lui faudrait quand même une pause pour passer aux toilettes pour se rafraichir. Pour autant, ce n’est clairement pas le moment de perdre du temps en allers-retours, et la voilà qui annonce à ses équipes qu’elle revient dans deux minutes. Transplaner dans les locaux de Witch Weekly est considéré comme une pratique assez classique, plutôt que de courir d’un niveau à l’autre. En deux minutes, l’affaire est réglée, elle a même le temps de se laver les mains avant de réapparaître dans la salle de réunion, pile poil sur son fauteuil qui n’a pas bougé. Sauf que les visages ont changé bien vite et qu’elle se retrouve face à face avec son autre assistant, qui a l’air de ne pas trop savoir s’il faut ou non la déranger pour ça. Un scoop, il paraît. Quelque chose de vraiment important, semble-t-il. Il lui tend une carte, l’affirme authentique et constate qu’un sourcil s’arque sur le faciès pourtant imperturbable de Mrs Lynch.

Golden Wands, innit Strugastkys’ front business?, songe-t-elle sans rien dire. Avant d’ordonner, laconiquement : « Get him in my office, watch him, don’t let him touch anything, I’ll come down when I can. » Son assistant hoche la tête brièvement et disparaît sans demander son reste, tandis que la rédactrice-en-chef revient à ses moutons. Elle règle deux pages, en urgence, c’est-à-dire renvoie une chroniqueuse réécrire sa colonne et sélectionne une photographie sur les quinze proposées. Elle se relève finalement après quelques minutes, prend sa canne et passe le relais à sa première assistante : « I’ll go deal with this scoop-guy: you take care of pages 34 to 52. Try and find space page 12, if what he has to say proves to be interesting. Call me when you’re done. » Et sans attendre une réponse à ses injonctions, elle s’éloigne à pied. Le trajet lui prend un peu plus de temps, mais elle préfère ne pas multiplier les transplanages dans un délai trop court, et marcher un peu lui permet de remettre de l’ordre dans ses pensées, tout en ressortant la carte de la poche de sa robe vert d’eau. C’est qu’elle se demande quand même toujours pourquoi un type qui est sans aucun doute dans l’aire d’influence des Strugatsky viendrait la déranger en plein rush de bouclage, avec une histoire de scoop. Arrivant à proximité de son bureau, elle happe le regard de son second assistant qui surveillait l’énergumène, tâche d’en savoir davantage et, vu que ces gens ne savent pas tirer des renseignements du nez de leurs visiteurs, elle constate qu’elle va devoir faire tout ça toute seule.

Dès lors qu’elle entre, l’énergumène l’accueille comme en son royaume et ça lui arrache un hoquet mi-stupéfait, mi-amusé. Il n’a peut-être pas conscience de ce qui se joue en coulisse, derrière les rideaux du crime organisé, remarque. Après tout, c’est peut-être un employé civil et insouciant des Strugatsky.
Ça demande vérification quand même.
Un sourire en coin sur les lèvres, bien droite sur ses jambes, un « This better be good. » lâché sans grande amabilité, elle tape sa canne contre le sol et la porte se referme aussitôt tandis que les murs, jusque là parois de verre translucides, s’opacifient immédiatement et changent drastiquement l’éclairage de la pièce. « So… You’re working for the Golden Wands… », commence-t-elle en avançant vers son bureau et en s’asseyant devant ledit bureau, contre le rebord de la table. Posant le pommeau de sa canne contre le haut du meuble massif, elle relit la carte « What can I do for you, Mister Szopen? » avant de croiser les bras et d’ancrer ses prunelles bleu clair dans celles de l’inopportun. « Is something grand happening with the Wands? Something worth publishing? Or something private, maybe, since you’re implying it’s for my eyes only? » C’est qu’il est intrigant à la fin, et qu’il semble avoir bien choisi son moment !
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MessageSujet: Re: (RED) Bullshit-proof   (RED) Bullshit-proof EmptySam 6 Mar - 12:17
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Le regard de Fryderyk s’arrête sur la canne. Ça l’intéresse, ce genre d’objet, de dissonance. Il se demande pourquoi elle en a une. Si c’est génétique, familial, si lui aussi va avoir une canne plus tard. Il y pense sans crainte, il n’a jamais aimé courir ou monter des escaliers. Il est de ces sorciers qui usent et abusent du transplanage tant qu’ils peuvent, et dépensent leur argent en poudre de cheminette plutôt que de faire quelques minutes à pied. Non, une canne ne le dérangerait pas, au contrait, elle lui donnerait sûrement un style. Il faudrait lui en trouver une qui ne soit pas trop inconfortable pour ses deux mètres mais à part ça…
C’est grisant, de rencontrer quelqu’un qui partage son sang. Son sang magique, son histoire, ses origines. Fryderyk n’a jamais eu cela avant, et il a un sourire insupportablement satisfait au visage alors qu’il la regarde évoluer, parler. Il est fasciné. Et tout l’amuse : son assurance, son amusement, son autorité. Sa façon qu’elle a d’être curieuse mais distante, insistante mais calme.
C’est grisant.
Il est rare pour Fryderyk qu’il soit aussi excité et enthousiaste. Il n’a pas beaucoup de ces émotions brusques en dehors de ces calculs, maintenant que Herbert n’est plus là. Mais la quête de sa date de naissance, de son héritage génétique, ça l’excite assez pour le faire se sentir vivant et entier des minutes entières.
I’m not here for the Golden Wands, répond-il finalement, avec cet air de mystère qui continue de s’épaissir autour de lui.
I’m here for you.
Cela pourrait sonner certainement comme une menace si Fryderyk n’était pas Fryderyk. S’il ne venait pas de se passer la main dans les cheveux avec un air d’enfant sur le point d’ouvrir son cadeau. S’il avait été Vasilisa, s’il avait été plus sérieux, mieux habillé, plus carré, s’il avait eu ne serait-ce que sa baguette en main peut-être aurait-il été inquiétant. À la place, il sort de sa poche un journal de cuir noir, d’abord de la taille de sa paume pour s’agrandir entre ses doigts pour avoir la grandeur d’une honorable bande dessinée.
Il l’ouvre avec des doigts précis à une page spécifique, pianote sur quelques lignes pour les faire bouger, à l’intérieur ne sont que des lignes codées et, surtout, des numéros, des schémas, des formules étranges qui dépassent parfois sur le coin de la feuille sans qu’on puisse voir la fin.
And especially your family, you are a Lynch, right ?
C’est une question rhétorique, il sait très bien qui elle est.
And you had a brother, right ? Fionn was his name ?
Il sait qu’elle est une Lynch, mais est-elle sa Lynch ? Rien de moins sûr, y en a tellement dans ce pays de merde qu’est l’Irlande. Et lui dit le prénom sans émotion, sans soucis, le nom de son géniteur mais bon, est-ce vraiment important.
And if he’s not your brother, do you know him? Died some thirty years ago.
Si c’est pas elle, c’est pas grave, on refera le risque ailleurs. Mais il le sent, le sait, il l’a calculé : c’est elle. Il laisse juste le bénéfice du doute pour le risque et pour, aussi, qu’elle n’en sache pas trop sur ce qu’il sait et ce qu’il fait. Qu’elle continue de le sous-estimer, il n’a pas besoin qu’elle le connaisse vraiment. Il n’est pas là pour vraiment rejoindre une famille. Juste pour répondre à des questions.
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Remy Lynch
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MessageSujet: Re: (RED) Bullshit-proof   (RED) Bullshit-proof EmptyLun 29 Mar - 18:56
Elle croyait se retrouver à causer avec un représentant officieux des Strugatsky, et la voilà bien attrapée lorsqu’il annonce qu’il n’est pas là pour les Golden Wands. Pour autant, rien dans son visage ne trahit la surprise qui l’étreint brièvement alors qu’elle se demande soudainement ce qu’il fout ici. Elle ne le connaît ni d’Ève, ni d’Adam, et il a annoncé avoir un scoop. À détailler les traits de cet inconnu, Grainne s’interroge encore en silence, lui trouvant un air un peu naïf, sans pour autant y voir la ressemblance qu’elle ne cherche nullement. « I’m here for you.  » qu’il dit, frôlant la limite de la conspiration. Là, par contre, elle arque un sourcil et laisse paraître sa circonspection.
Pour elle, hein ?
Il a l’air excité comme un môme, et il finit par sortir un carnet qui reprend sa taille originelle une fois à l’air libre. Ingénieux sortilège, songe-t-elle encore, sans pour autant se sentir impressionnée par ce genre d’objets. Il suffit de regarder sa canne pour sentir aussi en émaner une certaine ondulation magique, si on sait quoi chercher.

Grainne s’installe plus confortablement sur son bureau, tout à fait consciente que le temps file à une vitesse folle au dehors de son bureau et pouvant presque entendre les courses effrénées de certains journalistes qui sont au bord de défaillir dans la frénésie de bouclage d’un numéro. Mais il lui paraît évident que ce Monsieur Szopen n’est pas quelqu’un qui répond correctement à quelque brusquerie : et si elle veut savoir ce qu’il a voulu lui révéler, il va falloir attendre qu’il daigne reprendre la parole et relève la tête de ses lignes de gribouillis illisibles de là où elle est.
Du peu qu’elle en distingue, ça sent les messages chiffrés. Et ça, forcément, ça l’intéresse pas mal.

« And especially your family, you are a Lynch, right ? » Elle acquiesce, même si c’est tout bonnement inutile de confirmer l’évidence même. Par contre, c’est la suite qui la prend par surprise, plus que tout. « And you had a brother, right ? Fionn was his name ? » Ça la tend, d’un coup, la mention de ce frère disparu sans vraiment qu’ils ne puissent en savoir plus. Elle qui était plutôt à l’aise a les prunelles qui brûlent de comprendre, et un rythme cardiaque qui s’est légèrement accéléré à la mention de l’aîné. « And if he’s not your brother, do you know him? Died some thirty years ago. - Fuck. » Ça lui échappe, un juron vif, choqué, inattendu. Bon, c’est pas comme si elle jurait pas déjà à foison dans ces locaux…

Mais c’est une chose de supposer qu’il a simplement disparu, voire qu’il a changé de vie.
C’en est une autre d’apprendre qu’il est bel et bien mort.
Elle n’arrive pas vraiment à y croire.

« Who told you he died? How the fuck would you know it? » Elle fait le calcul rapide aussi, alors qu’elle se relève de son bureau et s’approche de son visiteur funèbre, pour le toiser de toute sa hauteur, la main droite appuyée sur le pommeau de sa canne qu’elle a repris machinalement. « If that’s a joke, I’d strongly suggest you’d stop telling it. » Elle inspire profondément, repense à ses longues discussions avec Darragh, mais aussi avec leurs parents, des décennies plus tôt, où ils essayaient de deviner ce qu’il faisait, à l’étranger, dans cet ailleurs où il avait préféré disparaître. « What’s the meaning of this? Yes, Fionn Lynch was my elder brother. Now, why would you know him? How? No offense, but you look way younger than one of his friends… And what do you want? Uh? Did he owe money to your family? » De façon plus subtile, elle revient aux Strugatsky et à leur empire criminel, mais elle n'arrive pas à comprendre ce que fout ce Szopen ici, pour confirmer un décès survenu il y a plus de trente ans. Elle hésite à envoyer un hibou à son jumeau, dans la foulée. Mais elle veut savoir ce que tout ceci veut dire avant de l’impliquer. Si c’est qu’une question de fric dû, elle peut s’en charger toute seule.
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MessageSujet: Re: (RED) Bullshit-proof   (RED) Bullshit-proof EmptyDim 18 Avr - 19:17
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Ah.
Fryderyk est loin d’être un homme qui mache ses mots, il n’est pas exempt de quelques vulgarités mais se fait surtout remarqué par l’oubli pur et simple de la politesse (et de la déférence) que la situation demande parfois. Il remarque tout de même le changement de ton chez les gens et chez Remy (il n’aime pas ce prénom, d’ailleurs), ça monte très fort, très vite. Les questions arrivent et il trouve qu’elle ne pose pas les bonnes.
Nobody told me, you see I— Wow!
Il se rétracte brusquement quand elle s’approche, un peu, beaucoup, avec sa canne, son air menaçant alors que lui il est humblement assis sur la chaise. Elle ne domine avec son regard noir, pas super sympa, on repassera pour les rencontres larmoyantes et touchantes (pas que ce soit son objectif). Il a collé très vite son journal à son torse, pas tant pour cacher ce qu’il contient mais dans un instinct primaire de le protéger. Pas que l’objet contienne quasiment toute sa mémoire en externe mais un petit peu quand même.
It’s not a joke, I’m funnier than that! se défend-il tout de même avant que Remy ne se charge toute seule de la discussion.
Au moins elle répond à sa question. Et pendant qu’elle répond, Fryderyk se redresse sur son siège, jusqu’à ce que ses chaussures viennent sur le cuir et qu’il puisse enjamber par l’arrière le dos de la chaise et ainsi placer au moins un meuble entre sa tante et lui-même.
Look, I think there is a misunderstanding here. As funny as it is that I could owe a debt to your family… Il se laisse aller à rire, parce que vraiment, c’est assez comique. Non ? Wait a sec, I have it somewhere…
Il lève un index pour lui indiquer d’attendre, l’air de vouloir calmer un animal en chasse et reprend son carnet pour en feuilleter les pages, à la recherche de la lettre qu’il y a glissé il ne sait plus quand… Ah ! Voilà !
Here it is!
Le parchemin est hors de l’enveloppe, plié et replié depuis visiblement quelques mois, voire années. L’arbre généalogique de Fryderyk a connu sa poche arrière, sa poche avant, sa poche de veste, un coin de bureau, le dessous d’une machine, bref, beaucoup de choses qui n’en font pas le document le plus entretenu du monde. Il n’empêche qu’il le déplie et le tend à Remy, depuis une distance respectable.
Here, see, you are here. Il indique le nom de Grainne sur le papier du bout prudent de son stylo.. Fionn is here, with the dead mention, sorry for your loss by the way. Il a un sourire qui se veut désolé mais n’a pas le temps de gérer les sentiments, les émois, le choc de sa tante. And that would be… me.
Le stylo tapote le nom d’Aodh Lynch sous celui de Fionn. De la couleur caractéristique que l’on utilise pour montrer le nom du destinataire de l’arbre généalogique. Lui. Son lui de 2001 qui n’avait pas envie de gérer que son nom soit aussi laid et son sang irlandais.
Received it a few years ago, didn’t know my name so I couldn’t find my family before that. Our family, I guess.
Il ne précise pas qu’il a eu tout simplement la flemme de les chercher ou de les contacter toutes ces années.
Well, I’ve found you now and I would need some information. You know. Practical information. Like did Fionn suffer from hair loss last time you saw him? demande-t-il à moitié en blaguant sans laisser à Remy le temps de digérer l’information.
Pas comme s’ils allaient vraiment devenir une famille.
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Remy Lynch
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MessageSujet: Re: (RED) Bullshit-proof   (RED) Bullshit-proof EmptyMar 22 Juin - 13:55
Alors comme ça, Fionn est vraiment mort.
Sans que ça ne te surprenne vraiment, disons que ça te plombe sacrément le moral, de constater ce fait avéré. Alors, forcément, tu te débats, t’essaies de trouver une explication pour laquelle un inconnu sorti de nulle part vient te voir à ce sujet, tu hasardes des liens qui ne sont pas les bons. Comptable de ton état criminel, tu vas vers des questions d’argent, mais il te détrompe.

À la place d’une reconnaissance de dettes que Fionn aurait signé comme un couillon à l’autre bout de l’Europe, c’est un papier tout chiffonné que Szopen sort de sa poche et déplie vers toi, pour que tu puisses en prendre connaissance.
T’es tendue, Grainne. Si bien que, reconnaissant l’inimitable arbre du sortilège Von Bäume, tu fronces les sourcils. Qu’est-ce qu’il a à te foutre un arbre généalogique sous le nez ? Qu’est-ce que ça peut te faire, de connaître sa filiation ? À moins que…

À lire les noms en survol, aussi rapidement qu’une rédactrice en chef peut être entraînée à le faire au moment du coup de feu du bouclage d’un numéro (comme c’est le cas hors des murs de ton bureau, mais tu n’y penses plus), tu en viens à te dire que ça te fait vachement penser à une famille irlandaise. Et c’est quand il te désigne ton nom sur l’arbre, et continue avec Fionn, ton cœur dégringole de quinze étages.
Parce que tu comprends, et en même temps tu ne peux pas comprendre.

« And that would be… me. » dit-il presque détaché. Le rappel de la mort de Fionn, qu’il souligne sans grand tact, est aussitôt balayé après la révélation de ce pour quoi il est là. Tu relèves la tête vers lui, éberluée, les sourcils arqués, à ne vouloir toujours pas comprendre, comme si tes neurones refusaient de diffuser l’information. Tu le scrutes, t’essaies de voir s’il va rire. S’il se fout de ta gueule (après tout, une falsification d’arbre, ça se fait facilement, même si ça passe moins facilement à la détection des enchantements).
Mais non.
Il continue même, imperturbable, alors que, paradoxalement, une envie de pouffer de rire monte en toi.

Toute cette histoire est ridicule.
Risible.
Improbable.

Et s’enchaînent des questions qui ne franchissent pourtant pas tes lèvres : pourquoi attendre tout ce temps pour venir la chercher ? Qu’est-ce qu’il a foutu jusque là ? Comment se fait-il que rien ne soit remonté aux oreilles des Lynch avant ? A-t-il connu celui qu’il prétend être son père ? Non, il semblerait qu’il ait appris son identité récemment, alors quoi ?

Il enchaîne avec une plaisanterie alors que tu ne sais toujours pas s’il faut rire ou pleurer de cette affaire. De plus en plus, l’envie d’envoyer un hibou d’urgence à Darragh te tiraille et tu vas sans doute céder à cette pulsion avant la fin de cette entrevue des plus étranges. Tu le fixes, tu déglutis, et puis tu n’en peux plus : après avoir redouté le pire, tu te découvres un neveu dont tu n’es pas vraiment sûre qu’il veut quoi que ce soit de toi, de vous, et le paradoxe est si absurde qu’il t’arrache un éclat de rire qui devient fou quelques instants, jusqu’à ce que tu reprennes contenance, en t’appuyant sur ta canne et en inspirant profondément, peut-être une minute de tressaillements mi-silencieux, mi-secoués par un rire nerveux.

« Pffff », souffles-tu, avant de reporter tes prunelles bleutées sur Aodh ou Monsieur Szopen. « Ok. Let’s say for the sake of argument that you’re saying the truth and this tree is genuine. » Tu lui accordes le bénéfice du doute, au moins pour le culot qu’il a de venir te chercher dans ton propre bureau pendant le coup de feu. « You can’t be here only to know about hair losses in the family. And even if you just want to know this, I don’t have the time to discuss it right now, as you might have noticed I’m in a bit of a rush. » Un temps, tu jauges Szopen et tu essaies de déceler des traits familiaux dans son visage, en vain. Avec une photo de Fionn en comparaison, ça serait plus simple sans doute. « I take it you live here, in London? If so, why don’t we meet again, later today, or tomorrow? » Parce qu’il faut que Darragh soit là, putain. Et après, peut-être, vous verrez si ça vaut le coup de faire savoir à vos parents que Fionn a réussi à avoir un gosse dont personne n’a jamais entendu parler. « I’d need to keep this paper, also. To check it with my own methods, see. »
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MessageSujet: Re: (RED) Bullshit-proof   (RED) Bullshit-proof EmptyDim 11 Juil - 19:08
june '07 — witch weekly office
There are only three people in life you can never fool--pawnbrokers, whores, and your mother. Since your mother's dead, I've taken her place. Hence, I'm bullshit-proof.

Fryderyk est habitué à recevoir une variété de réactions suite à ses révélations arithmétiques. C’est quelque chose, bien heureusement, qui fait partie de sa vie et pour laquelle il ne se vexe pas. Le financier, en vérité, ne se vexe pas pour grand-chose. Et, clairement, après avoir craint la violence de sa tante, il est presque satisfait de la voir soudainement rire. Cette fois-ci il n’a rien calculé, rien prédit, il vient juste avec un papier comme preuve et l’attente d’être entendu.
Pour une fois il ne vient qu’avec un fait, une vérité, sans probabilité ou supposition et c’est là plus particulièrement qu’on lui rit au nez.
Généreux, Fryd rit un petit peu, lui aussi, de la voir aussi clairement s’esclaffer. Sûrement est-elle nerveuse. C’est malheureusement une partie de son métier de rendre les gens nerveux et même pour les situations personnelles il se retrouve à retrouver cet instinct. Avec Apollonia, avec Remy, le voilà à ne pas savoir comment se comporter sans l’ombre des Golden Wands dans son dos.
Alors on sourit, on dodeline de la tête, on fait la personne aimable mais vraiment, la discussion ne prend vraiment pas la direction qu’il désire.
I wouldn’t gain anything by lying to you, but thank you for considering my honesty.
Il sourit encore, à effectivement se demander ce qu’il irait à gagner à mentir. Les Lynch ne l’intéressent pas. Il n’a pas vraiment envie de faire partie de cette famille. Il est là pour avoir des réponses à certaines questions, et peut-être aussi à cause du souvenir de Herbert, furtif, qui lui dit qu’il devrait les rencontrer, ces Irlandais. La façon qu’ont ses boucles de briller au soleil. Son sourire hilare quand Fryderyk se demande s’ils ne sont pas cousins.
I don’t have time later, rajoute-t-il finalement. I’m afraid it’s now or never for me.
Il est là pour ses questions, pour Herbert, mais il ne veut pas dépenser plus d’énergie que cela. Techniquement il en aurait, du temps, mais travailler lui rapporte bien plus qu’être ici et l’idée, aussi (il s’en rend compte maintenant), a été de venir précisément à ce moment pour avoir Remy pressée et de pouvoir terminer vite cette discussion.
I need information about my father. And my mother, if you have any, but by the looks of it I highly doubt it. Any information you have, I take. I’m an arithmancers, you see.
Il espère que préciser cela suffit.
I was hoping you would have my birth date but if don’t even know you brother was dead…
Clairement, c’est une déception. Parce que cette Remy n’a l’air de savoir rien de la mort de ce Fionn, ni l’existence d’un enfant… c’est à savoir si elle serait capable de lui transmettre la taille et le poids du géniteur de Fryderyk.
Doucement, il recule d’un pas, puis de deux.
Keep the paper if you need it, also keep my card it has my address on it.
Il se fend d’un dernier sourire poli.
Could you please send all the documentation by owl at your earliest convenience?
Son accord, et il se tire de là.
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Remy Lynch
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Remy Lynch
Date d'inscription : 07/12/2020
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Crédit : ©dova la queen
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Occupation : rédactrice en chef de Witch Weekly + comptable pour les Travellers
Allégeance : neutre (les travellers)
Particularité : (NOTHING SPECIAL) les potins pour toute la vie + l'arithmancie quand elle s'ennuie + sur sa canne, elle s'appuie
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MessageSujet: Re: (RED) Bullshit-proof   (RED) Bullshit-proof EmptyJeu 2 Sep - 18:23
Tu veux bien lui reconnaître une chose qui doit probablement indiquer qu’il est de ta famille : il a du cran. Ou bien il n’a pas vraiment compris ce que tu peux lui faire si jamais son manque de respect t’irrite trop. Te répondre qu’il n’aura pas de temps à t’accorder plus tard, c’est se foutre de ta gueule. Et, lentement, tu commences à comprendre l’homme en face de toi, et son stratagème honteux, à te prendre en traître en pleine période de rush, pour pouvoir expédier ça sans s’embêter, et à ne pas te laisser le temps de digérer les informations qu’il te balance sans aucun tact. Il reprend, insiste, demande des informations sur son père, sur sa mère, et tes yeux s’étrécissent alors que tu l’observes et que tu l’écoutes attentivement, avec son petit sarcasme à deux balles. Pour autant, lorsqu’il précise ses compétences magiques, tes sourcils s’élèvent un peu sur le haut de ton front, et tu te fais une note mentale (so he’s the Brains) mais ne laisses rien paraître d’autre.

Mais quand il commence à vouloir prendre congé, avec ses exigences bouffies d’orgueil, tu ne choisis pas de lui laisser le champ libre. Tu n’aimes pas qu’on te dicte quoi faire, surtout pas quand on est un petit con qui a vraisemblablement bien vingt ans de moins que toi, et qu’on ne fait même pas l’effort d’être vaguement compréhensif vis-à-vis de la stupeur qui t’a frappée.

« Look, mate… commences-tu, sans une once de douceur dans la voix. I get that you want answers, and information, and whatever. » C’est vrai, hein, tu peux le comprendre. Tu pourrais presque te mettre à sa place. Sauf que son manque de patience t’irrite fortement. « But it’s not gonna be the way you want it to be. You don’t get to break some massive news in my office, just the two of us, without a shred of teasing just to smooth it, and expect me to just roll with it. And you don’t get to make the terms, not while you’re on my turf. »

On reconnaît dans ton attitude celle de la rédactrice-en-chef intraitable, qui ne laisse rien passer quand ses subalternes merdent, ou celle de la comptable furieuse qui fait payer à ses deux débiles de co-chefs des Travellers quand ils foutent du sang sur ta comptabilité. T’avances d’autant de pas qu’il a reculé, et plus encore, pour finalement arriver à sa hauteur, à la limite de son cercle de sécurité, de son espace vital. D'un ton qui ne laisse aucune place aux protestations ou à un refus qu'il serait malavisé de prononcer, tu énonces tes conditions sans lui laisser trop le choix : « I’ll tell you how it works from now on: you’ll find time for us if you want information, because we sure as hell deserve it. I damn well know you don’t owe us anything, but we don’t either, mind you, so let’s try and compromise, shall we? » Tu soutiens son regard, et puis en tapant d’un coup sec ta canne contre le sol, tu fais voler la porte de ton bureau sur ses gonds et elle s’ouvre en se fracassant contre le mur. Peut-être que ton énervement se laisse voir avec ce sortilège informulé brusque et un peu sec. « Next saturday, 8pm, in my flat. 24, Moon Crescent, Belfast. Second floor. Come to dinner, I’ll have some answers for you. And you’ll meet the rest of the family, like it or not. » Et sans chercher à savoir si tes termes de reddition lui conviennent ou non, tu l'invites à prendre congé en ces termes : « Have a lovely day, Mr Szopen. », d'un ton qui pourrait tout autant vouloir dire "fuck off", si on y réfléchissait deux minutes.
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MessageSujet: Re: (RED) Bullshit-proof   (RED) Bullshit-proof EmptyVen 17 Sep - 11:14
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Fryderyk peine encore à voir la ressemblance entre eux. Il ne peut pas voir la ressemblance familiale, ne saurait pas vraiment où la chercher. Il n’a jamais été grand physionomiste et n’a pas un souvenir clair de son propre visage, alors aller le comparer à celui de quelqu’un d’autre… Il ne considère pas vraiment les Lynch comme sa famille. Orphelin où qu’il aille, il n’a pas l’habitude de chercher ce genre de lien. Il ne peut donc pas s’imaginer que, tout comme lui, Remy n’est pas le genre de personne à se laisser tranquillement guider dans le plan des autres.
Il ne s’imagine pas qu’on puisse vouloir le connaître, l’intégrer, rien que pour comprendre ce qu’il se passe. La réciprocité le surprend souvent et cette fois-ci fait un petit peu plus que le surprendre alors que sa tante se rapproche un tout petit peu trop par rapport à ce qu’il apprécie.
Elle est plus petite que lui mais vraiment, ça n’a pas l’air de la déranger alors qu’elle se met littéralement sous son pif pour lui sortir tout son discours à propos de ce qu’il peut et ne peut pas faire. Du caractère, la dame, on peut comprendre qu’elle récupère ce boulot avec ça. Ce n’est pas exactement quelque chose qui impressionne Fryderyk, trop habitué à ses russes, mais le perturbe assez pour l’interloquer, lui couper la chique, et essayer de comprendre un peu mieux ce qu’il se passe.
Le soucis, vraiment, c’est qu’il oublie de se préoccuper des choses pendant qu’il les entreprend. Excepté quand cela concerne Herbert. Peut-être parce que Herbert était, jusque-là, la seule chose qui le concernait directement.
Peut-être que c’est en train de changer.
C’est comme une drôle de corde, comme un serpent, qui s’enroule délicatement autour du corps de Fryderyk. Il veut se débattre mais le contact est doux, l’embrassade presque agréable, alors qu’il a l’impression que Remy s’accroche. Par habitude, Fryderyk n’aime pas que les gens s’accrochent. Et quelque part il se prépare à décliner l’invitation, la tentative de « compromis » qui est loin d’être son mot préféré, à se dire qu’il a vécu des années sans ces informations et pourra bien vivre encore longtemps sans la réponse à ces questions.
Plutôt que de répondre, il fait une grimace pleine de doute, agite un peu la tête, les épaules, l’air de trouver que, bon, pour être honnête, il pourrait se passer de tout cela.
Comme toujours quand il agit de la sorte, ça irrite la personne en face plutôt que de la calmer.
Il se retrouve face à une Lynch irritée qui le pousse presque littéralement à la porte avec un ultimatum qu’il va devoir très vite noter avant de l’oublier. Il en soupire, las, tout en faisant quelques dramatiques pas en arrière.
I was only trying to spare you some time, but if you take it like that…
Il lève les mains pour se defender et se défaire à la fois des terribles accusations qu’on a pu lui envoyer à la figure.
I’ll think of your kind proposition, rajouta-t-il en doutant clairement de se pointer.
La mention du « reste de la famille » suffit à le refroidir drastiquement. Une armée d’Irlandais ? S’il comprend assez bien leur accent (par la magie des souvenirs enfouis), il n’est pas sûr de vouloir voir plus de Remy Lynch autour d’une table. Sa faible expérience des repas de famille chez les Strugatsky, vraiment, ne lui donnaient pas envie de se pointer chez eux.
In the meantime, good luck with your deadline, have a nice day, it was a pleasure to meet you Aunty.
Peut-être un peu osé, même pour lui, mais la nervosité semble lui faire aligner les conneries. Il soulève alors un chapeau imaginaire en atteignant la porte, pour pouvoir filer tranquillement loin de cette femme un petit peu trop intense et impliquée pour ses goûts.
Alors c’est ça, sa famille génétique ? C’est de ça qu’il vient ?
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