BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 I have to tell you ► Jim

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MessageSujet: I have to tell you ► Jim   I have to tell you ► Jim EmptyMer 27 Jan - 16:21
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Jim & Meredith
Son regard navigait encore et encore sur le parchemin. L’encre traçait des mots qu’elle connaissait désormais par coeur à force de les lire. Et dans son esprit, il y avait un sentiment qui prédominait : le regret. Elle avouait volontiers qu’elle avait été stupide ce jour là, dans le bureau d’Antonin, de croire que si elle lui faisait une telle proposition, de venir un jour à un entraînement, il refuserait. C’était pour lui une occasion beaucoup trop grande d’essayer d’écraser sa supériorité sur eux, comme passer à côté. Mais là, elle se trouvait devant le fait accomplis, une lettre des plus banales en apparence, une lettre qui confrmait qu’il n’avait pas oublié et qu’il viendrait, qu’elle n’avait pas à s’inquiéter, qu’elle le reverrait bientôt. Des mots qui lui donnait la nausée rien qu’à les parcourir. Elle détestait Antonin, il le savait très bien et elle était convaincue qu’il en jouait juste pour la rendre un peu plus agacée. Ca ne la surprendrait pas en tout cas. Ce qui la rendait nerveuse surtout en cet instant, ce n’était absolument pas Antonin, c’était peut-être même le dernier de ses problèmes. Là, elle pensait aux joueurs, et surtout à Jim. Elle ne lui avait rien de sa dernière entrevue avec Dolohov, elle ne pensait pas avoir à le faire surtout, elle n’avait pas de mal à le reconnaître. Pourtant, il fallait bien qu’elle se rende à l’évidence, elle n’allait pas pouvoir cacher ça bien longtemps à l’entraîneur des Rowdy Ravens. Un sourpi traversait ses lèvres alors qu’elle croisait ses mains devant ses lèvres, le regard perdu dans le vide, à se demander comment elle allait pouvoir aborder le sujet avec lui. C’était pas franchement le genre de chose qu’on annonçait entre deux gorgées thé. Ces pensées lui arrachèrent un sourire malgré tout, on dirait qu’elle cherchait comment lui annoncer la mort de quelqu’un, c’était stupide, il ne pourrait pas si mal le prendre. Décidée, à moitié en tout cas, elle se levait de son bureau pour rejoindre Jim. Elle n’avait pas la moindre idée d’où elle pouvait le trouver, ça lui laissait un peu de temps pour réfléchir. C’était ce qu’elle croyait en tout cas car à peine eut-elle quitté les lieux, que l’air extérieur eu drôler son épiderme, elle se trouvait nez à nez avec Jim. « Tieeens, Jim… Quel heureux hasard, j’allais justement venir te trouver... » Quand elle prononçait ces mots, elle avait l’air tout sauf naturel, ce n’était pas sa manière d’agir en temps normal et il la connaissait suffisament maintenant pour le savoir. « Je… je crois que j’ai fait une grosse bétise. » Autant y aller franchement maintenant, arracher le pansement d’un seul coup afin de mieux faire passer la pilulle, c’était peut-être plus facile. « Il est possible que j’ai un peu mis sur les nerfs, enfin un peu plus, Antonin et qu’il veuille maintenant assister à un entraînement. » Comme preuve qu’elle ne plaisantait pas, elle tendait vers l’entraîneur le parchemin qu’elle avait reçu un peu plus loin alors que maintenant, elle gardait simplement le regard baissé, honteuse, comme une gamine qu’on aurait prise en flagrant déli d’une bétise.
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Jim Haggen
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Jim Haggen
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Occupation : Entraîneur des Rowdy Ravens (envoyez vos cartes de condoléances à Meredith).
Allégeance : Neutralité de circonstances pour mieux cacher le dégoût du gouvernement et une colère croissante.
Particularité : Un bras droit prothétique que vous ne verrez pas.
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Le coach trace patiemment de sa baguette des lignes de craie pour l’entraînement du soir prévu avec Jules, afin de l’aider pour les sélections de l’équipe nationale. Le duo travaille d’arrache-pied, depuis qu’elle lui a fait son annonce, et l’homme passe encore plus qu’auparavant le clair de son temps au stade des Rowdy Ravens. Il n’en est pas triste, loin de là ― ce travail, c’est sa vie, littéralement, et il resterait jour et nuit s’il le pouvait (et si ce n’était pas malsain, côté hygiène de vie).

Il en est à aller se chercher un balai afin d’observer son oeuvre depuis les airs, mais dès qu’il ouvre la porte qui mène à l’intérieur de leurs locaux, il tombe nez à nez (enfin, façon de parler : Jim n’est pas très grand, mais il taille quand même la Dwight d’une vingtaine de centimètres) avec Meredith. « Tieeens, Jim… Quel heureux hasard, j’allais justement venir te trouver... ”Heureux”, tu es sûre ? », note-t-il sans lâcher son sourire, soudain un peu inquiet du ton machinal de la manager de l’équipe. Il connaît bien Meredith, son enjouement et sa décision, et ça n’a rien d’elle. « Je… je crois que j’ai fait une grosse bêtise. » Déjà prêt à l’excuser, à lui dire que vraiment, à part peut-être renvoyer les joueurs, il doute qu’elle ait pu faire une bêtise si grande que cela, mais sa voix se tarit lorsqu’elle lui explique brièvement la situation.

« Oh. » Il veut dire à Meredith que vraiment, ce n’est rien ― c’est même étonnant que le Dolohov ne se soit pas ramené avant, curieux comme il est, et ils devraient remercier Helga de les avoir épargnés si longtemps. Sa voix ne fait que se coincer dans sa gorge, après ce petit oh, alors qu’une bouffée d’angoisse remonte aussitôt, comme une vague de chaleur. Son visage semble se vider de son sang, alors que ses joues brûlent d’un rouge écarlate, alors qu’elles arborent la même pâleur terreuse que le reste de son épiderme. Il attrape la lettre qu’elle lui tend et bien que Jim tente de la lire, les mots s’emmêlent sous ses prunelles, se transforment en bouillie incompréhensible. « Ce n’est rien, Meredith, ce n’est rien, répond enfin le coach sur le même ton un peu emprunté, retrouvant assez de présence pour articuler quelque chose. Heureusement qu’on est dehors, j’ai besoin d’air frais », rigole-t-il maladroitement, reprenant un souffle qu’il découvre en effet un peu court. Ses yeux regardent autour d’eux et il fait signe à la Dwight de le suivre, en direction de la porte du stade qui mène directement à l’extérieur. Hors du terrain d’entraînement, hors des couloirs, hors de leurs bureaux où il ne fera qu’étouffer.

Là, l’odeur de la forêt de Gwydyr, qui entoure le stade et le protège de sa magie, de ses mystères, de sa luxuriante canopée. « Marchons, ça va… ça va faire du bien. » Pratiquement aux portes du stade des Rowdy Ravens, la forêt est en terrain parfait pour se détendre, prendre une marche de santé et, dans son cas, trouver dans la nature du Pays de Galles un certain calme. Une façon d’apaiser les battements effrénés de son cœur à l’idée de devoir revoir son ancien ami, auquel il n’a pas parlé depuis… depuis son procès. Pratiquement une autre vie. Il a pratiquement le double de l’âge qu’il avait, jadis.

Second essai de lecture du parchemin, un peu plus fructueuse. La lettre au sceau du Ministère, avec la signature officielle du département des Jeux et Sports Magiques, est plutôt brève ― pas envoyée par le Dolohov lui-même, il est prêt à le jurer (ça n’est pas sa main d’écriture). Un simple rappel, assorti d’une date, cette fois, qui lui donne le temps de prévenir ses joueur·euse·s de ce qu’il va leur tomber sur le coin du museau dans deux semaines, si rien ne change. Tout va presque bien. « Qu’est-ce que tu lui as raconté, lorsque tu es allée le voir ? » Qu’il constate l’étendue des dégâts.


Dernière édition par Jim Haggen le Mar 2 Fév - 17:08, édité 1 fois
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Jim & Meredith
Avant de recevoir ce parchemin du Ministère, elle n’aurait jamais imaginé avoir à parler de sa dernière entrevue avec Antonin à Jim. Elle pensait que ce qui se passait au Département des Jeux et Sports Magiques pourrait y rester pour une fois mais il fallait croire qu’elle avait fait fausse route. A partir du moment où elle avait vu le sceau du Département en question sur le parchemin, elle s’était doutée que les choses n’iraient pas dans son sens, que les choses ne seraient pas à son avantage et elle n’avait pas eu tort. Elle s’était trouvée devant le fait accompli, sans d’autre choix désormais que d’admettre qu’elle avait fait une bêtise. Là, devant Jim, elle ne savait pourtant pas comment aborder les choses. Le sourire qu’elle avait sur les lèvres était nerveux, plus que crispé également. Heureux n’était pas le bon mot, il avait raison et un rire nerveux s’échappait alors des lèvres de la jeune femme qui tentait désespérément de trouver une solution. Tout ce qu’elle trouvait alors, c’était l’admission, elle avait fait une erreur, elle devait lui en faire part car il en était impacté. Elle détestait la situation. Lettre à la main, après quelques mots vaguement prononcés pour lui expliquer la situation, elle lui tendit le parchemin pour qu’il constate par lui-même. En soi, les quelques mots à l’encre ne voulaient pas dire grand chose, simplement qu’Antonin n’avait pas oublié cette charmante conversation qu’ils avaient pu avoir dans son bureau. Elle n’avait été ainsi que pour lui, ce n’était certainement pas le terme qu’elle aurait utilisé pour décrire ce moment dont elle se serait passée volontiers. Ce qu’elle redoutait désormais, c’était la réaction de l’entraîneur. Depuis qu’il était en poste, ils s’étaient toujours bien entendu tous les deux et elle redoutait qu’il lui en veuille de ne pas l’avoir tenu au courant plus tôt de tout cela. Il fallait dire qu’elle espérait que le Dolohov aurait oublié, ça l’aurait arrangé mais depuis le temps, elle devait bien admettre qu’il n’oubliait jamais rien, à son grand désarroi. « Dis pas ça, je sais que c’est quelque chose. » En réalité, elle ne savait plus bien qui il essayait de convaincre par ses mots, elle ou lui mais une chose était certaine, ça n’avait pas grand effet sur sa personne. Elle était toujours aussi nerveuse, elle pourrait totalement comprendre qu’il lui en veuille, elle l’aurait très certainement mérité de toute manière. Elle hochait distraitement la tête, celle-ci toujours tourné vers le sol et le suivait jusqu’à l’extérieur du bâtiment. Là-bas ils seraient tranquilles, c’était sans doute le meilleur endroit pour l’engueuler si l’envie le prenait. « Tu ne devrais pas être aussi… gentil ? Tu devrais être en train de me hurler dessus en ce moment même. » Elle aurait probablement préféré ça à ce calme presque olympien. Elle ne savait pas quoi en penser, quoi en dire non plus. Il était trop calme après ce qu’elle lui avait dit, c’était bon comme mauvais. A l’odeur qui se dégageait de l’air frais extérieur, elle relevait enfin la tête pour apercevoir la forêt qui s’étendait devant eux. Ce serait parfait sans doute s’il prévoyait de se débarrasser d’elle, qui viendrait la chercher ici. Elle chassait l’idée de son esprit en secouant un instant la tête et retrouvait, tant bien que mal, son calme en tournant le regard sur Jim qui l’interrogeait sur l’entrevue passée. « Je te jure que je n’ai fait que lui dire la vérité. » A quoi bon mentir de toute manière, elle n’avait rien à cacher quand il était question des Rowdy Ravens. Le temps lui avait bien montré que de toute manière, le Département finissait toujours par tout savoir. « Il estimait que ça faisait trop longtemps que l’équipe n’avait pas fait parlé d’elle par ses nombreux entraîneurs passés avant toi. Je lui ai simplement fait comprendre que tu étais le bon. Puis il m’a provoqué avec la mort de… enfin bref, tu vois. » Les années avaient peut-être passé mais c’était encore bien trop présent dans son esprit pour qu’elle se sente libre d’en parler, elle n’y arrivait tout simplement pas. « Il avait ce sourire que j’ai toujours envie de lui faire avaler jusqu’à ce qu’il s’étouffe. Et j’ai fini par lui dire que s’il ne me croyait pas, il avait qu’à venir constater de lui-même que tout allait bien. Je ne pensais pas qu’il me prendrait au mot. » Non, elle ne pensait vraiment pas. Lui qui ne semblait jamais se déplacer et faire les choses par lui-même, elle était toujours aussi surprise qu’il veuille faire le déplacement mais en soi, ça ne la choquait pas, tant qu’il pouvait l’emmerder, il n’allait pas s’en priver. « Il avait même été chercher des croissants. Tu y crois, toi ? Antonin Dolohov qui m’offre un croissant avant que nous discutions. Je te rassure, j’ai émis des doutes quant au fait qu’ils puissent être empoisonnés mais… non, rien. » Elle ne savait pas à quoi il jouait, elle ne saurait jamais et d’une certaine manière, ça l’arrangeait bien de ne pas savoir ce qu’il pouvait avoir dans la tête, elle n’était pas sûre d’apprécier la mauvaise blague de se retrouver une journée dans la peau d’Antonin Dolohov. « Je suis désolée tu sais. » Elle espérait qu’il le savait oui, qu’il la connaissait suffisamment maintenant pour savoir qu’elle n’avait pas voulu, volontairement en tout cas, que les choses dérapent de la sorte. « Si je pouvais revenir en arrière… je n’irais même pas à cette entrevue. Il était si… si… lui en fait. Trop lui. » Antonin, l’insupportable personnage qui semblait avoir un mode d’emploi appris par coeur pour tendre les personnes hors d’elle. Et avec Meredith, ça fonctionnait à merveille, ça fonctionnait toujours trop bien même car il savait sur quels points appuyer et il ne se gênait pas pour le faire.

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Jim Haggen
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Le parfum puissant des arbres, mêlé à celui humide de la mousse et de la terre, réussit bel et bien à apaiser un peu l’ancien joueur de Quidditch. Une longue inspiration, comme sa psychiatre lui a enseigné ― expiration totale, inspiration dans tous les poumons, expiration longue et mesurée. « Tu ne devrais pas être aussi… gentil ? Tu devrais être en train de me hurler dessus en ce moment même. Oh, ma petite, ça n’arrangera rien de crier », la rassure Jim, qui n’a pas crié sur quelqu’un depuis très longtemps. Même sur ses joueurs, il ne crie pas, même si ses harangues furieuses et colorées peuvent dangereusement s’en approcher. Son calme apparent n’en reste pas moins une pauvre façade, alors que la vérité se lit sur ses traits tirés, sur l’inquiétude qui lui barre sévèrement le front. Crier sur Meredith n’arrangera rien et il n’en a pas envie. Pas alors qu’elle s’en veut déjà bien suffisamment, pour un événement auquel elle ne peut rien, somme toute.

Le récit de l’entrevue est peu palpitant ― elle ne s’est pas pointée dans son bureau en le traitant de divers noms d’oiseaux, ne l’a menacé de rien du tout. Meredith a été honnête, tout simplement, et il faut croire que l’honnêteté est une denrée si rare dans la vie du Mangemort Dolohov que ça mérite forcément une remise en question et des soupçons. « Es-tu certaine que c’était bien Antonin ? », s’amuse-t-il alors qu’elle lui confie qu’il lui a proposé des croissants (lui aussi se serait inquiété), tout en sachant très bien que bien sûr, que c’était lui. Il n’y a qu’à parler de cette façon qu’il a toujours eu de savoir manipuler, avec un sourire qui sait soit se faire charmeur, soit détestable. Qui sait jouer sur la patience de ses interlocuteurs et ensuite pouvoir faire l’innocent, prétendre qu’il n’a rien dit. Le Haggen imagine la scène comme s’il était là. « Si je pouvais revenir en arrière… je n’irais même pas à cette entrevue. Il était si… si… lui en fait. Trop lui. L’homme pose une main sur l’épaule de la manager et réussit à sortir un sourire véritable. Il tremble un peu, ce sourire, mais il est vrai, au moins. Tu as bien fait. Refuser une convocation au Ministère aurait été pire. » Elle et lui ne sont après tout que des sorciers au sang mêlé : la paix qu’ils peuvent entretenir au sein du Quidditch tient au fait qu’ils filent doux, qu’ils baissent la tête, qu’ils se taisent et laissent l’orage passer. Refuser aurait apporté à nouveau un peu trop d’attention sur les RR, ce qu’ils ont intérêt à ne pas faire. « Je sais comment il peut être… tu as fait du mieux que tu pouvais, Meredith. »

Il reprend sa main et replie le parchemin, le range soigneusement, puis croise les bras sur son torse. Ils n’ont pas mille solutions à ce problème, hein. Une, à peu près. « On a deux semaines pour convaincre les gamins d’être coopératifs et de montrer leur meilleur jeu. » Coopératifs, ce serait vraiment un rêve. Un peu irréaliste, peut-être, alors qu’ils sont surtout récalcitrants, mais s’ils désirent la survie de l’équipe… ils devront continuer de baisser la tête. Et espérer que le Dolohov soit clément. Lui-même la baisse, de tête, soudain gêné. « Puis… je connais Antonin depuis longtemps, on saura bien trouver un arrangement. » Il connaissait Antonin. Il ne lui a pas reparlé depuis si longtemps. Pas même alors qu’il était brièvement son patron, au Ministère de la Magie. L’angoisse réside dans cette inévitable rencontre à venir avec celui qu’il a longtemps considéré un ami, avant de comprendre que du Dolohov, il ne savait rien. Trahi, trompé, floué, comme tout le monde sorcier. La chose plus difficile pour le  naïf de l’époque, qui a vu partir derrière les barreaux, pour une peine à perpétuité, un de ses plus proches amis.
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MessageSujet: Re: I have to tell you ► Jim   I have to tell you ► Jim EmptyLun 22 Fév - 12:09
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Antonin Dolohov, le sujet par excellence qu’il était préférable d’éviter, de ne pas mentionner. Il en avait trop fait ou pas assez pour eux, tout était une question de point de vue. Et cette fois-ci, Meredith était tombée en plein dans un piège. En tout cas, c’était de cette manière qu’elle voyait les choses. Elle se sentait piégée parce qu’elle avait eu le malheur de répondre à ses maudites provocations, elle avait eu le malheur de se laisser aller à ses sentiments et ainsi, voilà qu’elle se retrouvait face à un problème qu’elle était incapable de gérer par elle-même. Elle aurait tant aimé ne jamais avoir à parler de tout cela à Jim, ne pas avoir à le mettre devant le fait accompli et pourtant, il arrivait à garder son calme, un calme qu’elle ne comprenait pas. Oui, il devrait être en train de lui hurler dessus car elle s’était bêtement laissée avoir par Antonin. Bêtement, c’était bien le terme adéquat pour décrire la situation. Une grimace traverse ses traits quand elle comprend qu’elle n’obtiendra pas les remontrances qu’elle mériterait pourtant. Tout ce dont elle doit se contenter, c’est de faire le récit de la dernière entrevue qu’elle a eu au Ministère, histoire qu’il saisisse bien tout ce qu’il s’est passé, qu’il comprenne que finalement, elle est coupable autant qu’innocente. Tout dépendra du point de vue, elle s’est juste laissée avoir même si elle culpabilise réellement. Elle laisse échapper un rire, le première depuis qu’ils se sont retrouvés un peu plus tôt. Ca lui fait du bien de se détendre légèrement, elle se sentirait presque mieux. « J’ai pensé à demander s’il ne les avait pas empoisonnés, rassure-toi. Mais… y’a qu’Antonin pour réussir à être presque gentil et détestable à la fois. » Elle ne savait pas comment il y parvenait mais elle devait bien avouer qu’il était plutôt doué dans cet art. Il était presque impossible de savoir à quoi il pensait réellement, s’il pensait en réalité. Elle aurait tellement aimé ne pas se rendre au Ministère ce jour là qu’elle ne se prive pas pour le faire savoir à Jim. Elle en tirait une leçon, toujours rester sur ses gardes, ne pas se laisser entraîner par sa colère et sa haine, elle le saurait pour la prochaine fois si cela devait se reproduire. « Mais ce n’est pas suffisant Jim de faire au mieux ! Avec lui, ça n’est jamais suffisant, il faut toujours crever le plafond afin d’être parfaitement irréprochable et encore là, il trouverait sans doute quelque chose à redire. » Elle n’arrivait même pas à s’énerver plus que ça. Son ton était peut-être un peu plus fort qu’à l'accoutumée et pourtant, elle modérait sa voix, à l’inverse de ses propos. « Je le déteste, très clairement, s’il pouvait disparaître, je ne m’en porterais pas plus mal. » Jim, c’était bien l’une des rares personnes à qui elle pouvait dire exactement ce qu’elle pensait sans avoir peur des conséquences et de ce qu’elles pourraient impliquer. Elle lui faisait entièrement confiance et depuis le temps, elle espérait qu’il avait conscience que c’était pas quelque chose de facile à avoir de sa part. « Tu crois vraiment qu’ils accepteront ? Soyons réalistes Jim, ils le détestent probablement autant que nous. » Elle faisait une généralité mais c’était vrai que les Rowdy Ravens n’avaient jamais eu les meilleurs rapports avec le Ministère, avec Antonin plus précisément alors elle ne pouvait s'empêcher de douter de la bonne volonté qu’il pourrait mettre dans cette entrevue, dans cette visite qu’à l’heure actuelle, personne n’imaginait. « Un arrangement ? Tu penses à quoi ? » Elle n’avait jamais imaginé pouvoir trouver un quelconque arrangement et ne doutait pas que ça ne serait pas du goût du Dolohov une tentative de négociations. Ils n’avaient peut-être pas le choix en réalité, ils devaient peut-être se faire à l’idée qu’il allait venir, qu’il allait les juger et les critiquer comme il savait si bien le faire, qu’il n’allait pas se gêner pour leur rappeler de douloureux souvenirs, juste pour son plaisir personnel de les voir souffrir. « Tu sais que s’il a une parole de travers, ça risque de mettre le feu aux poudres. » Ca ne serait pas la première fois, ça ne serait sans doute pas la dernière non plus.

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Jim Haggen
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« Tu crois vraiment qu’ils accepteront ? Soyons réalistes Jim, ils le détestent probablement autant que nous. »

Nous.
Jim ne sait pas s’il déteste Antonin. Il n’a jamais fait le deuil de leur amitié, des mensonges, de tout ce qui a éclaté à son visage comme à celui du monde magique.
Il sait, toutefois, qu’il le dégoûte, et que la sensation viscérale qu’il éprouve à ce sujet est plus forte que tout.

« Ils volent bien, ça, il ne peut pas nous le reprocher. Ils sont doués sur leurs balais, alors on va les garder sur ces balais aussi longtemps que possible, et aussi loin d’eux que possible. » Dans sa tête se dresse la liste de ceux à garder loin du Dolohov ― Marcus en tête de la chose, jusqu’à arriver aux personnes les plus sécuritaires. Ceux qui n’ont pas connu Morgan, qui ne pourront pas venir cracher à la gueule du Mangemort, qui ne vibreront pas de cette haine palpable, mais bien uniquement de ce désir de se prouver. « Ils savent ce qu’ils doivent faire, s’ils veulent garder cette équipe et continuer de jouer. On en parlera à Marcus. » Marcus est un Flint : s’il y en a bien un qui sait, qui comprend, ce sera lui. S’il y en a bien un qui en a assez, aussi, mais Jim doit s’accrocher à la perspective que le Poursuiveur suivra leur esquisse de plan. Assez simple, d’ailleurs, et avec un seul objectif : faire bonne impression devant Antonin, et le faire en se taisant, en souriant et en volant bien.

Ils devraient pouvoir le faire, non ?

Jim prend une longue inspiration et lâche, avec une légèreté très mal feinte (il est probablement dans le palmarès des pires menteurs du pays de Galles) : « Antonin est, était, un ami. Il n’en parle jamais. C’est plus facile de ne rien dire que de se récolter le jugement de la petite brune, qu’il n’ose même pas regarder alors qu’il lui fait cette confession qui n’en est pas une (ce n’est pas vraiment un secret). Meredith le déteste, elle le lui a dit, et il n’a pas envie qu’elle pense… qu’elle pense qu’il est contre elle. Ou pire : avec Antonin. Avant Azkaban. Antonin sur ses photos de Hogwarts, sur ses photos de mariage, sur tant de photos des archives du Daily Prophet et du Witch Weekly, Antonin et ce sourire lumineux qui remonte toujours jusqu’à ses yeux. C’est… un contexte étrange de retrouvailles, mais je saurai l’occuper. Je saurai le distraire. Je vais m’occuper de lui. Il en oubliera qu’on mène une équipe de petits cons revanchards. » Il tente d’être convaincant, décidé, au fur et à mesure qu’il parle et énonce ce qui ressemble à une promesse, sans en être une. Meredith ne peut pas comprendre à quel point les RR lui tiennent à cœur et qu’il est prêt à les défendre corps et âme, afin qu’il n’arrive pas une nouvelle fois… ce qui est déjà arrivé. « Ne t’en veux pas, Meredith. On a réussi à lui échapper assez longtemps et si on joue bien nos cartes, on aura la paix encore pour un temps. Il ose la regarder à nouveau, du coin de l’oeil, pour mesurer l’effet de ses paroles sur elle. Et je te ferai de bien meilleurs croissants, si on réussit. »
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Jim & Meredith
S’il y avait bien une chose que Meredith allait devoir apprendre, c’était à se taire quand c’était nécessaire. Si elle n’avait pas joué la carte de la provocation avec Antonin, ils n’en seraient probablement pas arrivés là, elle n’aurait pas cette discussion avec Jim et ça serait pour le mieux pour tout le monde. Mais à trop jouer avec le feu, elle s'était brûlée et avait provoqué quelque chose qu’elle ne pouvait désormais pas contrôler. Maintenant, ça serait pour le meilleur et pour le pire et quelque chose lui disait que ça serait sûrement pour le pire. Ce qui la surprenait en revanche, c’était la réaction de Jim. Ca ne semblait pas le déranger plus que ça, peut-être même pas l’étonner et elle ne comprenait pas. En ce moment, il devait être en train de lui hurler dessus, de lui dire qu’elle n’était qu’une idiote qui s’était laissée avoir comme une débutante. Des choses qu’elle savait très bien mais qu’il ne semblait pourtant pas près à lui dire. Alors elle prenait sur elle pour ne pas se fustiger plus que cela ne semblait nécessaire et essayait de se mettre à la place des joueurs. La tentation de ne rien leur dire était grande mais elle savait aussi que ça ne serait pas raisonnable, qu’ils leur en voudrait probablement le jour où ils apprendraient toute la vérité et ça serait probablement bien pire. Il fallait être réaliste, ils étaient dans une impasse par sa faute, elle allait devoir tout faire maintenant pour que les choses se passent pour le mieux. « Evitons peut-être aussi les cognards ce jour-là. Tu sais… on sait jamais ce qu’il peut se passer. » Ce ne serait pas un vrai entraînement sans les cognards mais il fallait être réaliste, avec ces balles, un accident était bien trop facilement arrivé et elle n’avait pas vraiment envie d’avoir ça sur la conscience en plus de tout le reste. « Si Marcus comprend, il pourra sans doute mieux faire passer le message auprès de l’équipe. » En tout cas, elle avait bon espoir que ça se passerait de cette manière, aussi bien qu’elle pouvait l’imaginer. Mais elle savait aussi que la théorie et la pratique, ce n’était pas vraiment la même chose alors l’espoir, c’était un peu tout ce qu’elle avait. Mais si Jim avait quelque chose à lui proposer, qu’il fasse, elle ne dirait pas non à une quelconque solution qui pourrait les empêcher d’avoir plus de problèmes. Mais ce qu’il vint lui dire était bien long de ce à quoi elle s’attendait. Jim et Antonin se connaissaient, il avait été ami, avant Azkaban. Si elle avait eu quelque chose entre les mains, probablement qu’elle l’aurait lâché sous le coup de la surprise. Tout ce qu’elle pu faire maintenant, c’était de le regarder, c’était attendre la suite qui elle espérait allait venir rapidement. Elle comprenait où il voulait en venir avec ses mots mais elle n’était pourtant pas certaine que cela puisse suffir. Depuis le temps qu’elle connaissait Dolohov, elle savait qu’avec lui, il en fallait toujours plus pour être convaincant et des retrouvailles, peu importe les circonstances, elle n’avait pas l’impression que cela serait suffisant. Elle s’en voulait pour Jim de penser ça mais elle se voulait honnête, autant qu’elle avait envie de lui laisser une chance de réussir sur cette voie. Un sourire apparu sur les lèvres de la jeune femme la promesse des croissants. Ca, c’était un argument qui lui plaisait même si elle pensait qu’il disait ça juste pour la faire sourire. « J’espère sincèrement que tu as raison tu sais. » Elle le fixait avec intensité afin qu’il voit dans son regard qu’elle avait confiance en lui même si elle doutait de tout cela. « Je ne savais pas pour Antonin et toi tu sais, j’aurais peut-être fait plus attention si ça avait été le cas. » Ils savaient aussi bien l’un que l’autre que ça n’aurait rien changé qu’elle sache ou non. Elle était comme ça Meredith, elle parlait sans réfléchir et se mettait dans des situations qu’elle n’arrivait pas à contrôler par la suite. « Si jamais, je dis ça comme ça… peut-être que je pourrais négocier la venue d’un journaliste ou deux. Ils se tiendraient peut-être tous tranquilles de cette manière. Ce ne serait pas joué fair-play, je te l’accorde mais on fait avec ce qu’on a. » C’était une solution comme une autre parce que Meredith, elle tenait beaucoup à Jim et elle ne voulait pas lui imposer de faire quelque chose qu’il ne désirait pas réellement en restant au contact d’Antonin, elle ne se le pardonnerait pas.

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Jim Haggen
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Jim Haggen
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Le scepticisme de Meredith ne lui échappe pas, mais Jim veut uniquement la convaincre ― qu’elle soit certaine qu’il est capable de ce qu’il avance, de ce qu’il propose. C’est bien ce qui constitue sa vie, depuis les dernières années. Convaincre le propriétaire des RR qu’il est le bon entraîneur, que les sponsors viendront avec l’équipe si ce n’est pas avec son nom. Convaincre sa famille qu’il va mieux. Se convaincre lui-même qu’il est capable de tout cela. « J’espère sincèrement que tu as raison tu sais. » Le Gallois sent une vague de soulagement le prendre ― elle lui fait confiance. Elle veut le croire. C’est déjà un bon début. Meredith n’est pas son ennemie, ni là pour lui mettre des bâtons dans les roues, et il doit s’en souvenir. Ils sont une équipe.

« Je ne savais pas pour Antonin et toi tu sais, j’aurais peut-être fait plus attention si ça avait été le cas. Je préfère généralement ne pas en parler… ça fait longtemps. C’était bien avant. Un geste de la main, comme pour chasser le passé. Tu n’as pas à faire attention. » Il ne manquerait plus que Meredith se retienne de traiter Antonin de sale petit bonhomme, d’affreux crapaud et de tête à claques tout ça en l’honneur d’une relation qui n’est plus et d’une amitié qui ne l’a peut-être jamais été, du côté du Serpentard. Peut-être même que ça lui fait bien plaisir, de l’entendre pester contre le Dolohov. Même s’il ne peut pas s’empêcher de se dire qu’elle l’imagine pire que ce qu’il est réellement.
Il n’ose pas le dire, ça.
Lui ne parle pas, après tout.
« Si jamais, je dis ça comme ça… peut-être que je pourrais négocier la venue d’un journaliste ou deux. Ils se tiendraient peut-être tous tranquilles de cette manière. Ce ne serait pas joué fair-play, je te l’accorde mais on fait avec ce qu’on a. Nous ne sommes pas là pour jouer fair-play », souligne l’homme. C’est une distraction innocente, en plus, que des journalistes : ce n’est pas comme s’ils s’arrangeaient pour que tout le monde tombe malade et ah, ma foi, quel hasard… « C’est une très bonne idée. Le coach passe sa main dans ses cheveux, à la recherche de ses propres contacts à utiliser pour cette distraction. S’il y a des journalistes, définitivement que les joueurs se tiendront un peu mieux. J’ai encore un contact au Seeker Weekly et je pourrais aussi demander à Miss Spinnet si elle a envie de passer, pour le Daily Prophet. » Peut-être pourrait-il même envoyer un hibou à Grainne pour lui demander une faveur ? Du genre qu’il sera ensuite ravi de rembourser autour d’un bon dîner avec la rédactrice en chef du Witch Weekly, si elle venait à accepter d’envoyer quelqu’un sur place. Ce contact-là, il le garde dans sa manche, peu désireux d’étaler sa vie privée aux yeux de tous, mais la pensée de l’Irlandaise creuse peut-être bien une fossette dans sa joue, lorsqu’il sourit et ajoute, guilleret : « Et Antonin aime bien les photographes, ça le mettra de bonne humeur. » Ça, il est pratiquement certain que ça n’a pas changé.

L’ancien gardien se sent… un peu moins agité, maintenant qu’ils ont à peu près un plan en marche. Ce n’est pas grand chose et peut-être même que ça ne servira à rien, que le département leur enverra un quelconque sous-fifre qui ne comprendra rien au branle-bas de combat qu’ils sont en train d’élaborer. Ça suffit toutefois à ramener Jim au calme. « On fait une bonne équipe, toi et moi. »



Dernière édition par Jim Haggen le Mer 18 Aoû - 21:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I have to tell you ► Jim   I have to tell you ► Jim EmptyMer 28 Juil - 11:26
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Y croire était clairement difficile pour elle. Déjà parce qu’elle se connaissait, elle savait qu’un mot de travers aurait du mal à passer et d’autre part, parce qu’elle connaissait Antonin, elle savait qu’il ferait probablement tout ce qui est en son pouvoir pour rendre ce moment le plus désagréable possible. Mais elle a envie de faire confiance à Jim. Il sait gérer l’équipe, il les connait maintenant alors pourquoi pas, après tout. Ca ne serait pas évident, il lui faudrait certainement laisser sa baguette aux vestiaires, juste au cas où. Antonin, elle le voit un peu comme le diable, les cornes en moins. Quoique ça ne la surprendrait qu’à moitié de découvrir qu’il les cache par un sort. Mais parfois, avant de parler, elle ferait peut-être mieux de se taire. Elle n’imaginait pas qu’entre Jim et Antonin, il y avait un passé, elle regretterait presque même si au fond d’elle, elle sait que ça n’aurait pas changé grand-chose si elle avait su. Là, en cet instant, elle pense surtout à la rencontre à venir, à l’entraînement pas encore programmé qui pourrait virer au véritable cauchemar. Il y avait forcément quelque chose à faire et l’idée qui mûrissait progressivement dans son esprit pourrait peut-être être leur porte de sortie pour ne pas avoir à commettre quelque chose qu’ils pourraient l’un comme l’autre regretter par la suite. Des journalistes. Quand il y avait quelqu’un d’extérieur, c’était toujours difficile de se montrer sous sa véritable nature et elle n’avait aucun doute qu’Antonin n’échappait pas à cette règle, qu’il saurait se tenir si jamais il y avait par la suite un article sur cette entrevue. Il n’aimerait sans doute pas voir dans les journaux le directeur du Département des jeux et Sports Magiques pète les plombs en plein milieu d’un entraînement de Quidditch. Et si elle faisait ça, elle avouait volontiers que c’était pour elle également, ça l’aiderait à garder un certain calme s’il l’agaçait un peu trop. Un sourire apparaissait sur ses lèvres. Il avait raison Jim, ils ne joueraient pas fair-play, parce que l’autre camp ne le ferait pas de toute manière. « Miss Spinnet et le Seeker Weekly, ça me semble être prometteur. Il pourra peut-être y voir une forme de bonne volonté de notre part. » Alors qu’en ce qui la concernait, c’était tout sauf ça mais il n’aurait pas besoin de le savoir évidemment. « Pourquoi je ne suis pas surprise qu’il aime les photographes. » Elle poussait un soupir. « Ça doit flatter son égo. » Un super égo surdimensionné, détails qu’elle ne mentionnait pas mais qu’elle pensait très fort en revanche. Elle qui pensait que cet instant serait pénible, qu’elle aurait du mal à faire accepter la situation à Jim, elle fut soulagée de savoir que finalement, ça s’était pas si mal passé, que finalement, il acceptait plutôt bien la situation. C’était une bonne chose pour elle, pour eux peut-être, elle aurait bien le temps de voir par la suite de toute manière. Mais ce qu’elle devait garder en tête, c’était qu’elle devait avoir confiance en Jim, qu’elle devait faire confiance aux joueurs pour avoir un comportement exemplaire et ça, elle ne se gênerait certainement pas pour leur dire, leur redire à la moindre occasion avant que l’entrevue ne se fasse. De nouveau, elle affichait un sourire qu’elle adressait à Jim. « Une bonne équipe oui. Et nous sommes efficace. Avec nous, aucun problème n’a de solution… enfin, il n’y a plus qu’à espérer que ça ne se retourne pas contre nous surtout. » Ce n’était pas être négative que de penser ça, c’était juste se montrer réaliste face à la situation. Ils avaient prévu quelque chose, il leur restait encore à savoir si c’était réalisable à leur avantage. « De toute manière, on pourra toujours le transformer en limace et oublier d’inverser le sort si jamais ça se passe mal. » Elle ne réalisait pas que cette pensée, elle l’avait formulé à voix haute mais il fallait avouer que l’idée de voir Antonin ramper au sol en bavant, était plus qu’alléchante et lui donnait le sourire.

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Jim Haggen
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MessageSujet: Re: I have to tell you ► Jim   I have to tell you ► Jim EmptyMer 18 Aoû - 23:10
Pour quelqu’un qui a passé tant de temps embourbé dans son malheur, dans sa dépression, qui ne voyait pas d’issue à ce qui pesait sur ses épaules et son inconscient, Jim a de quoi être fier de lui. Se mettre en mode solution et réussir à trouver quelque chose de pertinent, d’utile, est un atout qu’il a dû développer à nouveau dans les dernières années. Que Meredith trouve que ses idées sont bonnes, qu’ainsi ils sauront donner le change pour le Dolohov, que les risques seront vraiment diminués… ça lui fait plus que plaisir. Il se sent fier, même adéquat.

Ce n’est pas un sentiment facile à générer, chez Jim Haggen. L’adéquation.

La Dwight a retrouvé le sourire, en même temps que lui, son calme. Les couleurs sont revenues sur son visage et il semble être moins sur le point de soit vomir, soit s’évanouir, soit les deux, dans cet ordre. « De toute manière, on pourra toujours le transformer en limace et oublier d’inverser le sort si jamais ça se passe mal. Impossible de ne pas rire et il laisse donc éclater le sien, de rire, l’espace d’une seconde. Ne me tente pas, Meredith… ne me tente pas », répond-il, le ton rêveur, le regard un instant perdu vers le ciel caché par l’épaisse canopée, comme imaginant un futur où Antonin est une limace perdue dans l’herbe du pays de Galles, désormais uniquement dangereux pour les choux. Ce serait une maigre revanche et sans doute pas assez pour le satisfaire, pour panser les blessures jamais vraiment évaluées, et ne parlons pas des conséquences qui viendraient par la suite, mais… ça ne fait pas de mal de rêver.

Sa main se pose dans le haut du dos de la manager, qui a eu bien assez d’émotions pour la journée, afin de l’encourager à faire demi-tour avec lui. Il a un entraînement à terminer de peaufiner, il doit manger avant ledit entraînement, et ils ont encore beaucoup à faire ceci sans avoir besoin des visites semi-planifiées d’un directeur de département indésirable et non désiré. « Rentrons. On a quelques hiboux à envoyer pour mettre notre plan en marche, et un rendez-vous avec Marcus à planifier. Je me charge de tout ce que tu veux. » Cette équipe, c’est toute sa vie, au Haggen, depuis qu’il en a été nommé coach : il a tant fait pour enfin pouvoir les diriger et prendre la succession de Morgan, tenter d’honorer sa mémoire, et il est prêt à en faire encore plus.

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