BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 (danthea #2) t'aimes quand on danse.

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Anthea Rowle
DEATH EATER
Anthea Rowle
Date d'inscription : 25/04/2020
Messages : 352
Crédit : avatar ©awonaa, moodboard ©fidji (encore merciii♥), signature ©pp, gifs ©tumblr, quote ©declan mckenna.
Âge : vingt-trois ans seulement.
Occupation : étudiante à la morgana college of diplomacy, elle espère devenir diplomate et sillonner le monde pour prêcher la bonne parole du lord ; néanmoins, les derniers événements lui font reconsidérer ses ambitions : peut-être serait-elle avant tout faite pour une vie d'aventures et de découvertes ?
Allégeance : la marque danse depuis peu sur son bras gauche, encore très fraîche ; elle n'a jamais été aussi fière de quoi que ce soit.
Particularité : cela fait des années qu'elle tente vainement de maîtriser la magie sans baguette, mais elle parvient à peine à faire voler des objets ; elle a longtemps blâmé ses conflits incessants avec son mentor, jugeant que c'était à cause de lui qu'elle ne parvenait à rien ; récemment, la magie sans baguette lui a sauvé la vie, et elle s'est découvert un pouvoir incroyable, surpassant ses espérance ; malheureusement, depuis son retour, elle semble avoir retrouvé son niveau initial.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t2000-leviathan-anthea
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t'aimes quand on danse.
Bébé à quoi servent les efforts de mon côté ? Cesseras-tu de dire que je suis l'seul qui a fauté ? C'est le bad mood qui me fait écrire tout ces poèmes. J'sais que je peux être bon mais y a quelque chose en moi de si mauvais.
@dante burke
Tu caresses distraitement la tête de Cornelius, installée dans le canapé du salon et vêtue de ta longue robe blanche, un doberman de chaque côté. On dirait presque une peinture, tant la mise en scène est savamment dramatique. T'as l'air contrariée. Ça fait des jours que t'as plus de nouvelles de Dante. Pas un mot, pas un regard depuis le mariage de Marlon et Freya Travers. Introuvable au Ministère, jamais là quand tu venais chez lui. Au début, t'étais la première à plus vouloir entendre parler de ton cher fiancé. Pas après l'affront qu'il a osé te faire. En public qui plus est. Sois un modèle de vertu, qu'il disait. La pensée t'arrache un rictus. Un modèle de vertu. Il a osé. Alors qu'il est clair que sa vertu, elle part aux oubliettes en présence d'Isaura. Il aurait fallu que tu sois la reine des idiotes pour ne pas remarquer l'intérêt du Burke à l'égard de ta détestable cousine. Miss Parfaite. Miss je-fais-tout-mieux-que-tout-le-monde. Quelle potiche celle-là. S'il n'y avait eu que des regards, peut-être que tu aurais supporté. Après tout, tu es la première à flirter ouvertement devant lui, juste pour l'énerver. Mais là c'était différent. Toi, quand tu flirtes, c'est pour le jeu. C'est pour le plaisir de savoir que tu plais et de voir ton fiancé sortir de ses gonds. C'est pour posséder les hommes, autant d'hommes que tu peux. Les avoir entre tes mains juste pour flatter ton ego. Mais au bout du compte, peu importe avec qui tu flirtes, peu importe avec qui tu couches... C'est aux bras de Dante que tu finis la journée. C'est à lui que tu as décidé d'accorder cette forme de fidélité sentimentale que tu ne pensais pas vraiment octroyer un jour à qui que ce soit. Ce n'est pas juste parce qu'il t'a mis la bague au doigt. N'importe qui aurait pu le faire - enfin, on aurait pu t'imposer n'importe qui, dans une société pareille - mais ce n'est pas une bague qui te ferait respecter un homme. Ni le désirer. Encore moins l'aimer.

Tu sens ton estomac se nouer à l'idée. Tu n'aimes pas Dante. T'as jamais su ce que c'était que d'aimer quelqu'un, pour être honnête. T'en as jamais été capable. Tenir à quelqu'un d'autre qu'à toi-même, quel concept étrange... Mais t'as finis par changer... Par t'ouvrir au concept, peut-être, que ta mère n'ait pas complètement foiré tes fiançailles, et qu'elle soit en réalité parvenue à te dégoter le mari idéal. Pour toi. Le tien. Parce que Dante, il est comme toi. Aussi sombre, aussi fou. Jamais il ne te jugera pour être comme tu es. Il te l'a dit. Tu le sais. Tout ce qu'il fera, c'est te pousser à libérer les ténèbres qui ont toujours sommeillé en toi. Ces mêmes ténèbres qu'on t'a toujours forcée à dissimuler, à refouler. Il est le premier, il est le seul à aimer cette partie de toi. Ton interdit. C'est la première fois que tu t'es sentie comprise, vue, que t'as senti que tu pouvais peut-être t'épanouir ainsi. Alors t'as accepté. T'as accepté que Dante serait tien et que tu serais sienne.

Alors, quand sans même s'en rendre compte, l'abruti s'est mis à prendre la main de ta cousine au lieu de la tienne... Quand tu as vu dans son regard quelque chose qu'il ne t'a jamais donné. Quelque chose qu'il n'a jamais fait tien... La rage, la rage qui t'a envahie à consumée la peine que tu préférais oublier. Dante est probablement infidèle. Mais si ce n'était que ça, tu t'en serais remise. Il est probablement infidèle avec cette peste qui te sert de cousine, et qui a toujours voulu te montrer à quel point elle était meilleure que toi. Déjà, là, ça commence à sérieusement te déplaire. Mais il l'aime. Il l'aime. Tu n'es pas aveugle. Tu as l'habitude de lire les gens, c'est ton métier. Il l'aime d'un amour qu'il ne t'a jamais donné.

Tu inspires bruyamment.

Au mariage, t'as bien tenté de lui faire ressentir la même chose. Mais tous les doloris du monde ne sauraient égaler la déception, la peine, la honte, la colère qui t'ont envahie ce jour-là. Pas même le clin d’œil provocateur lancé dans sa direction alors que Rodolphus Lestrange te tenait dans ses bras pour t'aider à te relever ne su te satisfaire. Et puis, tu as transplané, tu as mangé beaucoup de glaces et passé beaucoup de temps avec tes chiens. Tu t'es fait une couleur aussi. Une couleur qui n'a aucun rapport avec la chevelure d'Isaura. Évidemment. Et puis après la colère et le désir de vengeance, il y a eu les doutes. Les incertitudes. Il y a la peur et le désir qu'il soit tien. Le tien, rien qu'à toi. Et son absence n'aide pas.

Et alors que tu rumines toutes ces pensées, tu vois Cornelius et Fudge lever brusquement la tête en direction de la porte d'entrée. Le verrou se débloque. Ils se mettent à gronder.

Tu te rappelles enfin que tu as une fiancée ?, tu lui lances, sans même t'assurer que c'est lui parce que tu le sais, tout en rassurant les deux chiens. ”
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Dante Burke
DEATH EATER
Dante Burke
Date d'inscription : 07/06/2020
Messages : 202
Crédit : (dear-dionysass) avatar ; (astra) signa ; (vocivus) icons.
Âge : (vingt-six années) désillusionnées qu’il erre dans ce monde damné.
Occupation : le (handler) n’incarne que la terreur.
Allégeance : fier (death eater) portant sa marque avec honneur.
Particularité : (legilimencie) l'art de troubler et de dérober vos pensées..
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(t'aimes quand on danse.)


J’peux plus me voir dans la glace
Pourquoi diable dans tes yeux mon mauvais reflet s’efface ?
J’erre tard la nuit comme un méchant vautour
Mais même les monstres rêvent d’amour.

(icon by HÉCATE.)

2007 - DANTHEA
Distraitement, tes doigts jouent avec l’anneau glacé qui enserre ton annulaire. Celui qu’Anthea y a glissé lorsque vous vous affrontiez, te marquant finalement comme sien. Tu ne l’as jamais retiré, consentant sans même t’en rendre compte à cette injonction muette qui te liait à elle. Anthea. L’évocation du démon, de la Lilith réanimée, de la Jézabel ressuscitée, suffit à raviver le feu de la colère qui brûle en toi. Des jours que tu la maudis, des jours que tu la damnes, et cela, parce qu’elle est coupable de la pire des hérésies, de la pire des folies, parce qu’elle a été capable d’injecter dans ton palpitant le douloureux poison de la jalousie. Des années que tu avais oublié la sensation de cette morsure qui vous déchire le cœur, qui vous torture jusqu’à vous rendre complètement cinglé. Des années qu’elle s’était estompée, emportée au loin par la première poupée que tu avais aimée. Tu la pensais fauchée, condamnée pour l’éternité aux limbes infernales et voilà qu’aujourd’hui, Anthea réussissait l’exploit mortifère de la ramener d’entre les morts. Réminiscence de ce mariage ensanglanté. Celui où tes opalescences l’ont vu apprécier d’autres bras que les tiens, où tu l’as observé la rage au ventre se perdre dans une étreinte qui n’était pas la tienne. Finalement, elle s’est éclipsée, elle t’a simplement laissé et tu l’as vu s’évaporer. Sans toi. Certainement avec lui. Depuis, tes pensées sont décimées, incendiées par les images qui s’y créent, ta paranoïa atteignant des sommets et embrasant une réalité que tu es le seul à avoir forgé.

Par Salazard que tu la hais.

Pour ce qu’elle te laisse imaginer. Pour ce qu’elle te fait ressentir lorsque tu t’étais juré que plus jamais tu ne retomberais dans ces jeux pernicieux et vicieux. Mais à quoi bon lui souhaiter l’enfer lorsque tu y règnes. Tu ne ferais que l’attirer davantage à tes côtés, tu ne ferais que te brûler un peu plus, tu ne ferais que la rapprocher encore et encore de ta carcasse désabusée. Et puis, t’es là, à te perdre dans les rues de Londres et à continuer de nier la vicieuse réalité, mais au diable vos accords tacites et vos serments silencieux. Tu la veux. Entièrement. Réellement. Tu te refuses à la laisser te filer entre les doigts, à la laisser encore se jouer de toi. Tu te persuades qu’il ne s’agit que d’un peu d’ego, de fierté mal placée et de beaucoup de possessivité. Tu te jures qu’il n’y a rien, qu’il n’y aura jamais rien, que tu ne l’aimeras jamais. Arrivé à son appartement, t’es presque impatient de la retrouver, pour te prouver que tu ne t’en es pas entiché et peut-être aussi parce qu’elle t’a manqué plus que tu ne pourras jamais l’avouer.

D’un coup de baguette, tu déverrouilles la porte de l’appartement que tu avais sciemment délaissé et évité avant de t’y glisser. Le silence disparaît rapidement, s’envolant dans un nuage de fumée. « Tu te rappelles enfin que tu as une fiancée ? » Le timbre de la démone s’élève, glacé, se mêlant au grondement menaçant de ses bêtes. La rage continue de t’habiter, de faire palpiter ton cœur lacéré, pourtant t’es presque rassuré. Elle t’attendait. Pas un autre qui se substituerait à toi pour visiter ses draps. Seulement toi. « J’ai dû l’oublier le jour du mariage, lorsque tu t’es barré avec l’autre. » L’amer que tu craches sournoisement, avant d’apparaître, balançant ta cape au passage, les traits fermés, la haine dans le gosier, t’es prêt à l’affronter et à lui faire payer. La crinière brune qui t’avait hanté n’est plus, aux mèches chocolatées ont succédé celles à l’éclat chrysocale. Cette vision suffit à te figer et pour une fois, tu consens à la fermer, simplement statufié, diablement troublé. Ton passé qui se mêle à ton présent. Tes vieilles plaies qui se mêlent aux nouvelles. Divine. À ton sens, Anthea a toujours été l’une des plus belles femmes qu’il t’ait été donné de voir et d’avoir. Une déesse dont la beauté enchanteresse était accentuée par les ténèbres qui l’habitaient. Et tu aimais ce changement, bien plus que tu ne désirais l’avouer. « Dans mes souvenirs j’étais fiancé à Anthea, pas à Isaura. Elle t’inspire à ce point ? » Parce que tu la sentais, l’ombre de l’autre Rowle, planer, vous narguer et vous séparer. Reprenant rapidement contenance, le prédateur que tu es s’avance vers sa proie. Tes doigts se glissent distraitement dans sa chevelure, comme fasciné. Tu joues avec l’une de ses mèches, puis ton regard accroche le sien et tu la laisses retomber, comme dégoûté. « Ceci dit, je ne suis pas certain que Lestrange apprécie. Je crois qu’il les préfère brunes vois-tu. »
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Anthea Rowle
DEATH EATER
Anthea Rowle
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Âge : vingt-trois ans seulement.
Occupation : étudiante à la morgana college of diplomacy, elle espère devenir diplomate et sillonner le monde pour prêcher la bonne parole du lord ; néanmoins, les derniers événements lui font reconsidérer ses ambitions : peut-être serait-elle avant tout faite pour une vie d'aventures et de découvertes ?
Allégeance : la marque danse depuis peu sur son bras gauche, encore très fraîche ; elle n'a jamais été aussi fière de quoi que ce soit.
Particularité : cela fait des années qu'elle tente vainement de maîtriser la magie sans baguette, mais elle parvient à peine à faire voler des objets ; elle a longtemps blâmé ses conflits incessants avec son mentor, jugeant que c'était à cause de lui qu'elle ne parvenait à rien ; récemment, la magie sans baguette lui a sauvé la vie, et elle s'est découvert un pouvoir incroyable, surpassant ses espérance ; malheureusement, depuis son retour, elle semble avoir retrouvé son niveau initial.
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Bébé à quoi servent les efforts de mon côté ? Cesseras-tu de dire que je suis l'seul qui a fauté ? C'est le bad mood qui me fait écrire tout ces poèmes. J'sais que je peux être bon mais y a quelque chose en moi de si mauvais.
@dante burke
Jamais tes doigts ne cessent de caresser le poil ras de tes molosses tandis que tu entends la bête s'aventurer autour de toi. Derrière ton masque impassible se cache l'effervescence dans laquelle te plonge sa présence. Un savant mélange de haine et de désir, de rejet et de possessivité que lui seul parvient à te faire ressentir. Et tu exècres cette part de toi qui se rassure de le savoir enfin là, qu'il ne t'ait pas oubliée complètement pour ton infâme cousine. “ J’ai dû l’oublier le jour du mariage, lorsque tu t’es barré avec l’autre. ” Sa jalousie t'arrache un sourire, une satisfaction qui va au-delà de celle, perverse, que tu cherches habituellement en le provocant sans cesse. C'est presque une euphorie qui te saisit à l'idée que le monstre soit encore tien, malgré tout. Tu demeures mutique, et ne lui accordes même pas un regard. Et dans le silence qui s'éternise, tu entends sa stupéfaction. Pas besoin d'une exclamation pour la ressentir. “ Dans mes souvenirs j’étais fiancé à Anthea, pas à Isaura. Elle t’inspire à ce point ? ” Une pique pour se donner contenance. Tu lâches un rictus, toujours obnubilée par tes chiens. “ Pourtant tu ne semblais pas t'en souvenir, au mariage, tu glisses en ignorant sa question. ” Puis tu sens sa main se perdre dans tes mèches, comme pour vérifier qu'elles soient bien réelles. Tu le laisses faire. Tu le laisses obtenir cette proximité possessive qui t'as toujours révulsée. Tu le laisses parce que pour la première fois tu te ravies qu'il te considère encore sienne. Et la simple pensée te fait réaliser à quel point cette situation te déplaît. L'effet qu'il peut avoir sur toi, bien loin de ce que tu escomptais en posant pour la première fois ton regard sombre sur sa carcasse de gendre parfait. Jamais de ta vie tu t'imaginais un jour te soucier à ce point de l'avis d'un homme. Et pour cela, Dante tu le détestes. Tu le détestes car il est le seul à louer tes vices et désirer les noirceurs qu'on t'a toujours contrainte à dissimuler des yeux de tous. Pour la première fois de ta vie, tu peux être toi-même sans qu'on te juge pour cela. Et le prix à payer est d'être enchaînée à la volonté d'un homme qui en désire une autre. Une ombre triste traverse ton regard, sitôt disparue alors que Dante croise enfin ton regard. La mèche retombe. La remarque fuse. “ Ceci dit, je ne suis pas certain que Lestrange apprécie. Je crois qu’il les préfère brunes vois-tu. ” Provocatrice, tu laisses les mots sortir de tes lèvres avant de les réfléchir outre mesure. “ Oh, tu es bien loin d'imaginer ce qu'il préfère... ” Les mortes, en l'occurrence, mais qu'importe. Tu laisses planer le doute, dans l'espoir que la peine qui noue ta gorge soit le poignard qui lui fasse payer ses propres infidélités. “ Et puis tu devrais savoir qu'il n'y a qu'à moi-même que je veux plaire... Si je me teins en blonde, c'est parce que l'envie me prend. Je sais maintenant à quel point tu as envie de voir ma peste de cousine partout où tu vas, mais ne projette pas tes désirs adultères sur moi, darling. ” Tu lui lances un sourire hypocrite avant de détourner le regard, ne supportant pas qu'il s'éternise, craignant qu'il trouve dans le tien cette faiblesse naissante que tu hais. “ Sois modèle de vertu... C'est ce que tu disais l'autre fois, c'est bien ça ? ” Tu grattes derrière l'oreille de Fudge, qui semble aimer ça. “ Méprendre ta fiancée pour sa cousine, c'est ce que tu entendais par là ? ” Tu te retournes enfin vers lui, délaissant finalement tes chiens. “ Je pensais que les choses étaient claires depuis notre dernière discussion. Mais je vois comme tu la regardes. Tu ne m'as jamais regardée ainsi. ” Tes yeux se posent sur l'anneau qui enserre toujours son doigt, à l'instar du tien. Ta mâchoire se serre légèrement. Tu n'aurais jamais dû y croire.
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Dante Burke
DEATH EATER
Dante Burke
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2007 - DANTHEA
L’amère jalousie glisse doucement dans ta trachée, incendie ta carne, s’infiltre dans ton palpitant, contamine ton âme lacérée et injecte dans ton esprit des images que tu aurais préféré ne jamais imaginer. Elle et lui. Insupportables chimères qui te hantent et te narguent lorsque tu ne rêves que d’une seule et unique chose, les repousser, les enflammer, les enterrer à tout jamais. Pourtant, bien que tu veuilles le nier, bien que ta fierté te hurle de désavouer ce trouble qui s’éprend de toi, tu ne peux plus vraiment le réfuter, tu lui en veux, plus qu’aucune autre, tu la veux. « Oh, tu es bien loin d'imaginer ce qu'il préfère... » Un voile enragé assombrit l’azuré de tes opalescences, alors que dans les ténèbres de tes iris vient flamber et valser la flamme de ta folie. On aperçoit presque, au fond d’elles, la tempête faire rage, les éclairs se déchaîner, l’ouragan tout saccager sur son passage et les nuées ardentes tout calciner. Prunelles devenues psyché de ta haine. Tes poings se ferment avec brusquerie, voilant tes jointures d’un éclat opalin. Elle avoue. Elle ne cherche même pas à nier. Elle te crache l’infâme vérité au visage, l’insolence gravée sur son faciès de poupée et te laisse le soin d’imaginer les scènes infamantes auxquelles ils se sont adonnés. Harpie. « Et puis tu devrais savoir qu'il n'y a qu'à moi-même que je veux plaire... Si je me teins en blonde, c'est parce que l'envie me prend. Je sais maintenant à quel point tu as envie de voir ma peste de cousine partout où tu vas, mais ne projette pas tes désirs adultères sur moi, darling. » Les nuances chocolatées avaient disparu, envolées dans un nuage doré, et bien que les compliments restent terrés au fond de ta gorge, ça te plaisait. Elle te plaisait. Tes lippes se fragmentent en un sourire tout aussi faussé et mauvais que le sien, alors que tu te penches pour murmurer lentement à son oreille des mots teintés de ton fiel. « J’aime la voir, particulièrement dans mes draps, elle y a laissé des souvenirs mémorables, ma chère. » Ta carcasse se recule, alors que sur tes traits s’épanouissent les ombres d’un air diablement satisfait, comme si ton esprit se remémorait les moments maculés de luxure que vous aviez partagé, comme si tu pensais à une autre et pas à elle, comme si la poupée venait s’insinuer entre vos deux entités. En réalité, l’autre Rowle n’avait laissé dans tes pensées pécheresses qu’une seule et unique réminiscence, et cela, il y a bien longtemps. De quoi te hanter pendant des années, de quoi te dévorer et te rendre cinglé, de quoi t’empêcher de l’oublier, jusqu’à ce que Thea vienne tout balayer. Celle à qui l’on t’avait fiancé sans que tu le veuilles vraiment, celle qui habitait la moindre de tes pensées maintenant. Elle t’avait rendu dépendant d’elle sans que tu ne le veuilles vraiment, tu la détestais pour cela, pour cette hargne acide qu’elle te crachait au visage et ces envies meurtrières qu’elle avait injecté dans tes veines depuis que tu l’avais vu dans ses bras à lui. « Sois modèle de vertu... C'est ce que tu disais l'autre fois, c'est bien ça ? Méprendre ta fiancée pour sa cousine, c'est ce que tu entendais par-là ? » Tes prunelles rencontrent les siennes, se perdent dans les ombres qui les composent. Ton sourire bouffit d’insolence s’accentue alors que tu t’adosses à la cheminée, un léger rire glissant entre tes lippes pour la provoquer, mais ces derniers mots viennent rapidement le réduire au silence, alors que tu la fixes avec une intensité nouvelle. « Je pensais que les choses étaient claires depuis notre dernière discussion. Mais je vois comme tu la regardes. Tu ne m'as jamais regardée ainsi. »

L’azur de tes opalescences retombe lourdement sur son anneau, te remémorant les serments muets que vous aviez échangés, les promesses bien trop lourdes que vous vous étiez fait. C’est ce soir-là que tu avais commencé à comprendre qu’il n’y en aurait pas d’autres, que personne ne te correspondrait jamais comme Anthea pouvait te correspondre. « Les vieilles habitudes ont la dent dure n’est-ce pas. Mais ne t’en fais pas, si je t’épouse quand même, je tâcherai d’éviter de me tromper ce jour-là. » Le fait de la savoir seule t’apaisait, le fait de lui parler enfin après de multiples nuitées à t’en être séparé te soulageait, et pourtant, au fond de toi, le feu dévorant de la jalousie continuait à brûler, à calciner les restes de raison que tu possédais, à dessiner un chemin de cendres jusqu’à ta folie. Et la poupée se damnait avec application à nourrir ce brasier, à l’alimenter avec ces mots pernicieux. Alors, tu voulais lui rendre la pareille, tu voulais qu’elle enrage comme elle te faisait enrager, tu voulais qu’elle puisse goûter à son propre péché. « Ou alors je l’épouserai elle. Après tout, elle est veuve désormais et elle ne risque pas de décamper avec le plus éveillé des Lestrange, pour qu’ils puissent partager leurs préférences. » Les nuances d’aigreur viennent teinter tes paroles, épousant le ressentiment, alors que tu te laisses tomber négligemment sur la place à côté de la sienne. « Tu ferais mieux de retirer ton cache-œil de temps en temps, tu serais plus à même de voir plus clairement la manière dont je te regarde. » Les palabres s’échappent d’entre tes lippes, glissent dans un murmure que tu ne peux contrôler, dévoilant un peu de ce que tu ne lui avais encore jamais avoué. Elle serait ta perte, tu le savais depuis que tu avais commencé à accepter ce que tu ressentais pour la reine des enfers damnés.
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Anthea Rowle
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Anthea Rowle
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Occupation : étudiante à la morgana college of diplomacy, elle espère devenir diplomate et sillonner le monde pour prêcher la bonne parole du lord ; néanmoins, les derniers événements lui font reconsidérer ses ambitions : peut-être serait-elle avant tout faite pour une vie d'aventures et de découvertes ?
Allégeance : la marque danse depuis peu sur son bras gauche, encore très fraîche ; elle n'a jamais été aussi fière de quoi que ce soit.
Particularité : cela fait des années qu'elle tente vainement de maîtriser la magie sans baguette, mais elle parvient à peine à faire voler des objets ; elle a longtemps blâmé ses conflits incessants avec son mentor, jugeant que c'était à cause de lui qu'elle ne parvenait à rien ; récemment, la magie sans baguette lui a sauvé la vie, et elle s'est découvert un pouvoir incroyable, surpassant ses espérance ; malheureusement, depuis son retour, elle semble avoir retrouvé son niveau initial.
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Bébé à quoi servent les efforts de mon côté ? Cesseras-tu de dire que je suis l'seul qui a fauté ? C'est le bad mood qui me fait écrire tout ces poèmes. J'sais que je peux être bon mais y a quelque chose en moi de si mauvais.
@dante burke
L'atmosphère est électrique. Dante ne te touche même pas directement, pourtant son aura te dévore, laisse une trace incandescente sur ta peau. Tu sens ton souffle de plus en plus intense et ton épiderme frémir alors qu'il se penche près de ton oreille. Si tu fais mine de l'ignorer, tout ton corps est en alerte, focalisé sur le prédateur qui rôde autour de toi. Sa voix, grave et mielleuse, sème sournoisement les graines de ta jalousie. “ J’aime la voir, particulièrement dans mes draps, elle y a laissé des souvenirs mémorables, ma chère. ” Ta mâchoire se serre ostensiblement, tu peines à rester de marbre face à la terrible vision de ton immonde cousine dans les bras du Burke. Des images pêcheresses qui se succèdent dans ton esprit sans que tu ne parviennes à les maîtriser. Depuis combien de temps cette relation adultère dure-t-elle ? S'est-elle seulement arrêtée depuis leurs jeunes années, à l'époque où Dante songeait même à l'épouser, selon les dires de Neith ? Les visages narquois de ton prince des enfers et d'Isaura se tournent vers toi dans ton esprit malade et tu en oublies même de caresser ton molosse, qui commence à s'agiter, sentant peut-être la colère qui se prépare dans tes entrailles. “ Les vieilles habitudes ont la dent dure n’est-ce pas. Mais ne t’en fais pas, si je t’épouse quand même, je tâcherai d’éviter de me tromper ce jour-là. ” L'idée d'annuler vos noces t'avait traversé plus d'une fois l'esprit, en particulier depuis ce soir maudit. Mais jamais tu n'avais envisagé qu'il pourrait être celui qui mettrait un terme à votre union. Celui qui partirait la tête haute pour te laisser croupir dans la honte. L'idée qu'il puisse ne pas te désirer ravive quelques blessures infantiles et la fureur embrase tes veines, consume tout ton être tandis que tu lui lances un nouveau regard meurtrier. “ Ou alors je l’épouserai elle. Après tout, elle est veuve désormais et elle ne risque pas de décamper avec le plus éveillé des Lestrange, pour qu’ils puissent partager leurs préférences. ” Tu lâches un rictus, les traits toujours tordus par la colère. Rodolphus est peut-être la seule arme que tu as en ta possession pour laisser un goût amer dans la bouche de ton infidèle fiancé. “ Tu ferais mieux de retirer ton cache-œil de temps en temps, tu serais plus à même de voir plus clairement la manière dont je te regarde. ” Tes sourcils se froncent légèrement. Tu congédies d'un geste tes deux chiens et lances un regard curieux au sorcier qui a pris place à tes côtés. Au bout de quelques secondes, tu finis par te pencher vers lui, à ton tour vile prédatrice, capturant sa mâchoire d'une main possessive. Tu explores ses pupilles damnées, à la recherche du fruit de tes désirs, l'assurance qu'il t'appartienne à toi et pas à une autre, encore moins à ta cousine. Tu pensais jadis que les désirs charnels de ton fiancé t'importaient guère, pourvu que tu sois libre de te glisser dans les draps du sorcier de ton choix, mais tu es à présent forcée de constater que cet équilibre ne te convient plus. Tu le veux pour toi, et rien que pour toi. “ Alors prouve-le moi, tu glisses dans un souffle. Prouve-moi que je n'ai aucune raison de décamper avec le plus éveillé des Lestrange. Que tu ne veux que moi. Jure-le moi. ” La main toujours fermement agrippée à sa mâchoire, tu poursuis, avec plus de désespoir que tu aimerais laisser paraître. “ Épouse-moi. Et ne l'approche plus jamais. ” Tu restes un instant ainsi, le regard ancré dans ses iris sombres, ton souffle se mélangeant au sien, soulagé de le savoir ici et pas chez une autre. Puis tu le relâches et te lèves à ton tour, mets de la distance entre vous, rôdes dans ton appartement. “ Et si tu la revois un jour... ” Placée derrière lui, tu utilises tes nouvelles connaissances de magie sans baguette pour lui enserrer le cou à travers une étreinte invisible, le privant d'air pour quelques secondes, le temps de finir ta phrase. “ Je te tue. ” La menace passée, tu viens finalement glisser tes bras autour de son torse, tes mèches blondes tombant sur ses épaules, ton parfum sucré et entêtant accablant ses narines alors que ton souffle glisse vers son oreille. “ Do we have a deal? ” Un large sourire s'empare de tes lippes.
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Dante Burke
DEATH EATER
Dante Burke
Date d'inscription : 07/06/2020
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Âge : (vingt-six années) désillusionnées qu’il erre dans ce monde damné.
Occupation : le (handler) n’incarne que la terreur.
Allégeance : fier (death eater) portant sa marque avec honneur.
Particularité : (legilimencie) l'art de troubler et de dérober vos pensées..
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(t'aimes quand on danse.)


J’peux plus me voir dans la glace
Pourquoi diable dans tes yeux mon mauvais reflet s’efface ?
J’erre tard la nuit comme un méchant vautour
Mais même les monstres rêvent d’amour.

(icon by HÉCATE.)

2007 - DANTHEA
L’atmosphère électrisée par vos sentiments damnés commençait doucement à te consumer. Jamais, ô grand jamais, un tel amalgame de ressentis ne t’avait foudroyé avait tant d’intensité. Tu avais toujours été habité par la même rage, souveraine et pérenne. Elle avait toujours tout maculé, sans jamais vraiment être teinté d’autre chose. Juste une haine, à la pureté révérée, que tu trimbalais dans ton palpitant déchiré et qui te faisait voir le monde à ta manière, d'une seule et même couleur, en noir, sans la moindre nuance. Mais cette fois, c’était différent, le poison de la jalousie avait conféré de la clarté à des émotions dont tu connaissais à peine l’existence, que tu avais nié, que tu avais enterré, mais que tu ne pouvais plus continuer d’ignorer. Parce qu’ils étaient là, traîtres et inédits, puissants et déroutants. Anthea avait éveillé chez toi quelque chose de neuf, quelque chose qui t’effrayait, quelque chose qui semblait pouvoir entamer ta liberté. Cela finirait par te tuer et tu finirais par l’abîmer. Tu ne savais pas quelle perspective te faisait le plus peur, l’une et l’autre aboutissait à la même fin, une fin que tu ne pouvais définitivement pas supporter, la perte de celle qui se tenait à tes côtés.

Elle était celle qui était faite pour toi, celle qui t'était destinée, celle qui était prédestinée à prendre place à tes côtés sur le trône de tes enfers. Enchanteresse damnée qui semblait désormais contrôler et posséder une part de ton âme sans même s’en douter. Du moins c’est ce que tu croyais, c’est ce que tu voyais dans cette opalescence azurée qu’elle avait plongée dans les tiennes. Vainement, à la manière d’un serpent, elle tentait de se glisser dans tes pensées rongées par les péchés, pour tenter d’y lire ce que d’autres, possédant le don de clairvoyance, pouvait déchiffrer dans le cristal. « Alors prouve-le moi. Prouve-moi que je n'ai aucune raison de décamper avec le plus éveillé des Lestrange. Que tu ne veux que moi. Jure-le-moi. Épouse-moi. Et ne l'approche plus jamais. » Le venin de la jalousie se glisse dans les veines, pour incendier et brûler la moindre parcelle de ta carne esseulée. La simple idée qu’elle puisse décamper avec un autre que toi t’était simplement insupportable. Elle éveillait de sombres desseins, des rêves mortifères et mettait en lumière ton envie dévorante de la garder pour toi, juste pour toi. Elle t’appartenait, quoi qu’elle puisse en penser, quoi qu’elle puisse décréter, elle était tienne et elle le serait pour l’éternité. Quant à Isaura, tu ne pouvais nier le fait que tu l’avais aimé, que tu l’aimerais sans doute toujours, parce qu’elle avait été la première à faire naître ces sentiments inconstants et balbutiants. Seulement, avec Thea, c’était différent, plus dévorant, plus déchirant, plus troublant. Tu ne savais pas comment décrire cela avec justesse, tu n’y arriverais certainement jamais, si peu doué que tu pouvais l’être avec toutes ces nouveautés qu’elle venait d’injecter dans ton univers. Si un jour, tu avais laissé partir Isaura, jamais, tu ne pourrais en faire de même avec sa cousine. « Et si tu la revois un jour... » Les mots n’ont pas le temps de quitter tes lippes pour mettre un terme à ces menaces, que déjà, tu sens le champ invisible d’un sortilège muet enserrer ta gorge pour te priver de ton oxygène salvateur. Garce. « Je te tue. » Bientôt, l’étreinte funeste ne fut plus et tu sentis la fragrance à laquelle tu t’étais sûrement un peu trop habituée t’entourer. Tu aimais la savoir à tes côtés et seulement à tes côtés, à tel point que tu ne parviens même pas à réprimer le frisson qui traverse ton épiderme en sentant son souffle t’effleurer. « Do we have a deal? »

Ses lippes se déchirèrent en un sourire teinté de victoire, comme si elle avait déjà gagné, comme si elle avait déjà tout raflé. Cette poupée était complètement et définitivement folle à lier. Tu te demandais même si ce n’était pas ce que tu préférais chez elle. Cette folie qu’elle ne prenait pas la peine de te dissimuler, ces ténèbres qu’elle laissait l’habiter et dont elle t’offrait le spectacle sans même se cacher. Parce que vous étiez lié, plus que vous ne l’aviez jamais avoué. « Te le prouver… Je n’ai rien besoin de te prouver de plus, mes actes sont déjà assez parlants. » Presque un grondement, grave et plein de gravité, teinté d’animalité. « J’ai accepté de t’épouser, je suis restée, je t’ai protégé, toi et tes secrets,…et je compte bien continuer. » Tu avoues les derniers mots de ta propre volonté, ou ils t’échappent sans que tu ne puisses réellement les contrôler, tu ne saurais vraiment le dire. Mais la vérité était là, tu la voulais, tu étais restée, tu l’avais accepté dans son entièreté, tu n’avais pas été effrayé à l’idée de passer ce cap qui t’avait toujours tant rebuté. Parce que c’était elle. Tout simplement. Tu ne sais pas quand tu l’avais su, peut-être quand tu l’avais rencontré, peut-être lorsque vos familles s’étaient accordées, peut-être à mesure que les semaines s’écoulaient à ses côtés, peut-être au moment où tu avais vu des mains qui n’étaient pas les tiennes effleurer ce qui t’appartenait. En tous les cas, tu savais que pour le moment et pendant un moment, il n’y aurait personne d’autre qu’elle. Mais tu préférais laisser Isaura planer entre vous, comme un spectre infernal, pour te protéger, pour lui faire payer ses impiétés, pour la tester et te rassurer quant à ce qu’elle ressentait. Tes mains se resserrent autour de ses poignets, souverainement et dangereusement. Elle est à toi, tu tentes de te rassurer, de t’en assurer. Puis, subitement, tu te tournes à moitié, pour l’agripper et la faire basculer, sans la blesser, sur le canapé. Ta main balaie les mèches dorées qui se glissent sur ses traits, pour mieux la regarder, avant qu’elle ne vienne se poser sur sa gorge. Muette menace, que tu accompagnes de quelques mots que tu lui susurres, comme s’il s’agissait de mots d’amour, des promesses qui riment avec toujours. « Sois sure ma douce, que si j’apprends que tu le revois, je signerai ta fin avant même que tu ne penses à la mienne. Je n’aurai pas la moindre pitié, quel que soit ce que je peux ressentir pour toi. » L’infinité damnée de sentiments que tu parvenais enfin à lui exprimer, en brides, en éclats morcelés, un peu abîmé, mais plein de sincérité. Au fond de toi, tu savais que tu ne pourrais jamais la supprimer, briser ton existence si elle te trahissait, mais tu lui ferais payer, tu l’anéantirais sans hésiter. « Mais avant de conclure le moindre serment avec toi, de proférer la moindre promesse, je veux la vérité. Je veux savoir ce que tu as fait avec lui. » Ton estomac se serre d’appréhension, tu veux savoir sans réellement le vouloir. Les images d’elle et lui te rendent déjà fou à lier, réaniment ce qu’il y a de pire en toi, ravive ta rage corrosive. Te voilà déjà en Mars réincarné, prêt à tout décimer et saccager, seulement parce que Venus t’a échappé. D’un geste, tu emprisonnes ses poignets au-dessus de son visage, tes prunelles scrutant la sienne. « Ne me mens pas Anthea. » Tu le comprenais enfin. Tu l’aimais.
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Anthea Rowle
DEATH EATER
Anthea Rowle
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Crédit : avatar ©awonaa, moodboard ©fidji (encore merciii♥), signature ©pp, gifs ©tumblr, quote ©declan mckenna.
Âge : vingt-trois ans seulement.
Occupation : étudiante à la morgana college of diplomacy, elle espère devenir diplomate et sillonner le monde pour prêcher la bonne parole du lord ; néanmoins, les derniers événements lui font reconsidérer ses ambitions : peut-être serait-elle avant tout faite pour une vie d'aventures et de découvertes ?
Allégeance : la marque danse depuis peu sur son bras gauche, encore très fraîche ; elle n'a jamais été aussi fière de quoi que ce soit.
Particularité : cela fait des années qu'elle tente vainement de maîtriser la magie sans baguette, mais elle parvient à peine à faire voler des objets ; elle a longtemps blâmé ses conflits incessants avec son mentor, jugeant que c'était à cause de lui qu'elle ne parvenait à rien ; récemment, la magie sans baguette lui a sauvé la vie, et elle s'est découvert un pouvoir incroyable, surpassant ses espérance ; malheureusement, depuis son retour, elle semble avoir retrouvé son niveau initial.
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t'aimes quand on danse.
Bébé à quoi servent les efforts de mon côté ? Cesseras-tu de dire que je suis l'seul qui a fauté ? C'est le bad mood qui me fait écrire tout ces poèmes. J'sais que je peux être bon mais y a quelque chose en moi de si mauvais.
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Tes mots suspendus dans les airs, tu laisses ton parfum sucré et entêtant capturer les narines de ton prince des Enfers et tes cheveux caresser ses épaules pour t'emparer de chacun de ses sens, pour qu'il n'y ait plus que toi, toi et personne d'autre. La victoire se lit sur tes lèvres et dans la lueur de ton regard. Telle un kraken, tu glisses chacun de tes tentacules autour de son cou et de ses mains, tu l'emprisonnes pour qu'il l'oublie, pour qu'il oublie toutes les autres, pour que tu sois sa reine et ce pour toujours. Mais la bête gronde, menaçante, indomptable, sa fougue ravivée par une jalousie perfide que tu aimes insuffler dans ses veines. “ Te le prouver… Je n’ai rien besoin de te prouver de plus, mes actes sont déjà assez parlants. J’ai accepté de t’épouser, je suis resté, je t’ai protégé, toi et tes secrets,…et je compte bien continuer. ” Tu fronces les narines avant de laisser s'échapper un rictus d'entre tes lippes. “ C'est par charité que tu es là ? Tu penses que j'ai besoin de ta protection ? Que j'ai besoin de toi ? ” Nouveau rire désobligeant. Tu t'éloignes de lui quelques instants pour venir te rassoir à ses côtés. Tu refuses simplement de croire qu'il puisse avoir un quelconque ascendant sur toi. Que tu puisses avoir besoin de lui, qui plus est pour te protéger, ou garder tu ne sais quel diable secret il s'imagine avoir sur toi. Toi, Anthea, reine des abysses, il n'y a que le Lord qui puisse te dominer, et encore. Si tu n'étais pas aussi fascinée par sa grandeur, si tu n'espérais pas secrètement devenir un jour aussi puissante que lui, sans doute n'occuperait-il pas une place aussi importante pour toi. Alors que Dante... Tu poses sur lui ton regard sombre, scrute le monstre qui s'est enchaîné à ton âme par tu ne sais quelle magie. Tu vois bouillir en lui une rage sourde, une violence destructrice, un chaos qui t'attire pour être celui que tu ressens dans tes propres entrailles. Et si tu étais parfaitement honnête avec toi-même, tu admettrais que le rendre jaloux est pour toi un moyen de le sentir plus proche de ta propre folie... et peut-être avant tout de te sentir désirée. Car pour la première fois, quelqu'un te veut. Il te veut pour ce que tu es vraiment, pour ta folie, pour tes ténèbres, et tu refuses qu'il appartienne à une autre. Alors tu feras tout pour qu'il soit à jamais tien, enfermé dans la paume de ta main, dépendant de tes propres désirs.

Mais alors que tu te convaincs de ta supériorité dans votre relation, Dante se jette brusquement sur toi, à la fois avec violence et douceur, comme pour te détruire sans jamais te perdre. Tu sens sa main glisser sur ton visage, ton souffle se mêler au sien. Tu aurais pu contrer son attaque, tenter de t'en défaire du moins, mais tu restes là, allongée, immobile, étrangement silencieuse alors que ses doigts viennent saisir ton cou. Sa colère est froide, tu la sens parcourir tes veines. “ Sois sure ma douce, que si j’apprends que tu le revois, je signerai ta fin avant même que tu ne penses à la mienne. Je n’aurai pas la moindre pitié, quel que soit ce que je peux ressentir pour toi. ” Tu sens ton corps s'embraser devant sa colère. Tu en as le souffle court. Mais tu restes immobile, fascinée devant le danger qu'il représente. Et tu réalises peu à peu que si tu ne maîtrises plus ton cœur, ce n'est pas parce que tu as peur de la mort qu'il pourrait t'infliger. C'est parce que malgré tout ce que tu te dis dans l'espoir de te convaincre, tu es autant à lui qu'il est à toi. Dans ses confessions à demi-mot, tu réalises qu'il pourrait faire ce qu'il veut de toi. Que tu ne supporterais pas de le perdre. Parce qu'il est le seul pour toi. Parce qu'il t'aime.

Mais avant de conclure le moindre serment avec toi, de proférer la moindre promesse, je veux la vérité. Je veux savoir ce que tu as fait avec lui. ” Une terreur presque brute traverse tes pupilles tandis que tu réalises le pouvoir qu'il a sur toi. Alors tu mets du temps à déglutir une réponse, hésitante. “ Rien- ” Mais le monstre ne se laisse pas berner si facilement, et d'un geste capture tes mains pour te faire prisonnière de sa volonté. “ Ne me mens pas Anthea. ” Tu observe l'appréhension se mêler à la colère dans son regard, tu laisses le temps s'effriter, sans bouger, avant de commencer dans un souffle. “ Je suis allée chez lui. Au Manoir Lestrange. ” Tu peines à comprendre pourquoi tu lui réponds aussi facilement. Pourtant tu poursuis. “ Il m'a invitée. Alors évidemment, j'y suis allée. ” Les souvenirs de ta soirée avec Rodolphus s'entrechoquent dans ton esprit. “ Il y avait du beau monde, tous les mangemorts les plus prestigieux... ” L'ombre d'un sourire narquois nait sur tes lèvres alors que tu réalises que Dante lui-même n'y était pas. “ Mais évidemment je suis rapidement devenue l'attraction principale. En réalité, Rodolphus et moi avons énormément de points communs. C'est un sorcier spectaculaire et exceptionnellement charismatique. ” Comme toi, donc. “ Et nous nous sommes rapidement éclipsés loin des regards, afin d'échanger en paix. ” Tu reprends peu à peu contenance, utilisant sa jalousie comme une arme pour te défendre de tes propres sentiments. Une lueur provocatrice ne quitte plus ton regard tandis que tu poursuis. “ Il m'a fait visiter son jardin. Tu savais que son frère élevait des sombrals ? On devrait en avoir chez nous... ” Tu le fais mariner quelques instants, te délectant de sa fureur et de sa crainte comme du plus délicieux des repas. “ Puis nous avons fait un tour de balai, juste lui et moi, tu insistes, toujours prisonnière de ses mains. On a volé au-dessus de Londres, tué quelques moldus... ” Peu à peu tu te redresses enfin, reprenant le contrôle de cette conversation. “ Et puis... ” Tu te libères, par magie ou parce qu'il n'oppose plus tant de résistance. “ Et puis nous sommes revenus à son manoir... ” Maintenant parfaitement assise, tu glisses avec un large sourire : “ Et puis... je suis rentrée. ” Tu le dévisages avec cet éternel sourire provocateur. Un sourcil se lève alors que tu conclus. “ Comme je t'ai dit, il ne s'est rien passé. Et tu peux fouiller dans mon esprit tout ton saoul si ça te fait plaisir... Tout ce que tu verras c'est... ” Qu'alors que tu aurais pu tenter quelque chose avec Rodolphus tu t'es retenue ? Parce que tu as pensé à lui et que pour la première fois tu ne sautes pas sur la première occasion pour tromper ton partenaire, pour te prouver que tu n'appartiens à personne ? “ ... c'est que je suis rentrée seule ce soir-là.

Tu restes silencieuse quelques instants supplémentaires, ton regard ancré dans le sien. “ Mais tu as raison, tu reprend avec un sourire assuré. ” Tu finis par le renverser, prenant appui d'une main près de sa tête, tes doigts parcourant sa mâchoire de l'autre. “ Avant le moindre serment, je veux tout savoir sur toi et Isaura. Je veux être sûre que tu ne voudras jamais que moi. ” Parce que tu ne voudras jamais que lui.
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Dante Burke
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2007 - DANTHEA
« Rien. » Le mot retombe lourdement. Les quatre lettres aiguisées entamant le silence oppressant qui t’étouffait presque. Véritable sirène qui emmène ton bateau s’écraser contre les rochers, pour ensuite t’arracher aux vagues et t’emmener te noyer dans les flots qu’elle déchire de son chant empoisonné. Parce que tu t’accroches à la moindre de ses palabres, au moindre de ses souffles. Hypnotisé que tu es, comme si tu pouvais tirer quelque chose de ses intonations, comme si des vérités cachées t’attendaient entre les lignes de son récit damné. « Je suis allée chez lui. » Chez lui. Les mots résonnent, fracassent ton crâne, reprennent le rythme endiablé de ton palpitant morcelé qui bat si vite qu’il fissurerait presque ta cage thoracique. Jalousie et rage, qui se mêlent pour donner lieu à cet impie poison qui plonge dans tes veines pour contaminer ton carmin et faire vaciller ton souverain contrôle. Et pour cela, tu la hais. Des années que tu as annihilé de ton quotidien tout ce qui était passible de te faire perdre la maîtrise que tu avais de toi, des alcools brûlants aux souvenirs dévorants qu’il te restait d’Isaura. Et voilà que Thea venait tout ravager. « Et nous nous sommes rapidement éclipsés loin des regards, afin d'échanger en paix. » L’incendie dévore tes prunelles, fait de tes pupilles un tas de cendres et tu voudrais l’entraîner dans ton brasier, pour qu’elle puisse goûter à ce qu’elle te faisait endurer. Tu ne peux simplement pas supporter de les imaginer. Elle et lui. Elle dans ses bras. Elle dans ses draps. Parce qu’au-delà de la possessivité malsaine qui t’habite, tu commences à l’aimer d’une manière tout aussi viscérale. Cela t’effraie, cela finira par te faire flancher, cela te poussera certainement à t’échapper loin de cette prison aussi damnée que dorée. Parce qu’aussi parfaite qu’elle puisse être pour toi, elle finira par causer ta perte en devenant ta faiblesse. Une cicatrice, voilà ce qu’elle était. Saleté de marque douloureuse, gravée dans ta chaire à jamais. Tu étais Dante, elle était ton enfer. « Et puis… Et puis nous sommes revenus à son manoir... » Tu pourrais la tuer pour cette saleté de suspens qu’elle laisse planer pour te bouffer et te narguer. « Et puis... je suis rentrée… » Ton impulsivité et ta sournoiserie naturelle te pousseraient presque à infiltrer ses pensées, à te perdre dans les nébuleuses ténébreuses qui y planent. Mais tu ne le fais pas, tu ne le feras pas, parce que c’est Thea et que bien que tu ne le lui dises pas, tu la respectes trop pour cela. « Comme je t'ai dit, il ne s'est rien passé. Et tu peux fouiller dans mon esprit tout ton saoul si ça te fait plaisir... Tout ce que tu verras c'est... ... c'est que je suis rentrée seule ce soir-là. » La reine du schéol t’arracherait presque un sourire, ses paroles faisant écho à ce qui trottait dans ton crâne. « Mais tu as raison. Avant le moindre serment, je veux tout savoir sur toi et Isaura. Je veux être sûre que tu ne voudras jamais que moi. » Toujours qu’elle. Effrayé, que tu étais à l’idée de te lier pour l’éternité, tu n’étais pas certains de pouvoir un jour le lui concéder. Pourtant, tu la voulais, à en crever, plus qu’aucune autre avant elle.

« Isaura et moi… » Un long, tortueux et douloureux, chapitre de ton existence. Tu aurais voulu le déchirer, le jeter dans l’âtre, le noyer dans le Styx, mais que tu fasses pour l’exterminer, il finissait toujours par se recomposer, par revenir te hanter. « Un sujet qui ne te concerne pas. Mais…par bonté, je consens à t’en parler. Bien que tu ne l’aies pas particulièrement mérité en montant sur le balai du premier grabataire que tu as croisé. » Elle n’avait rien fait. Tu essayais de t’en convaincre, t’apaiser ta hargne, mais tu ne pouvais t’empêcher de lui en vouloir et l’envie de lui faire payer sa soirée bien accompagnée te dévorait. Traitresse. « Que veux-tu savoir ? Que je l’ai désiré pendant des années ? Que j’ai été son premier ? » Et cette nuitée, pleine de sentiments inavoués et teintée de désespoir, tu ne pourrais jamais l’oublier. Deux âmes perdues qui s’étaient retrouvées. « Que j’ai voulu l’épouser. » Mais que tu t’étais dégonflé, parce que tu n’étais simplement pas prêt, lorsque tu t’étais fiancé à Théa avec une facilité qui t’avait toi-même déconcerté. « Que j’ai jubilé lorsque j’ai appris que son crétin de français avait claqué. » Tes yeux se ferment lentement, profitant du contact de son derme sur le tien. « Que je l’ai aimé. » Certainement la première fois que tu l’avouais, quand tu sentais qu’enfin ces sentiments appartenaient au passé, qu’ils avaient été balayés par une autre, par celle à qui tu te confiais dans le seul but de la torturer. « Que j’ai été la voir, il y a peu, dans son bureau, parce que j’avais besoin d’échanger en paix avec elle. » Sciemment, perfidement, tu reprends les termes qu’elle a utilisés précédemment. « Et peut-être aussi parce qu’elle m’avait manqué. » Elle et Lestrange. Seuls. Elle est Lestrange. Ensemble. Ça te rendait simplement malade. « Ta curiosité est-elle satisfaite ? Ou peut-être voudrais-tu savoir ce que l’on a fait dans ce bureau ? Et comment nous l’avons fait. Après tout, Isaura et moi avons tant de points communs. » Ta main remonte lentement le long de son cou, alors que ton pouce vient se perdre sur sa lippe. Tu ne voulais désormais qu’elle. Tu le savais et c’est bien cela qui t’effrayait.
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Anthea Rowle
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Âge : vingt-trois ans seulement.
Occupation : étudiante à la morgana college of diplomacy, elle espère devenir diplomate et sillonner le monde pour prêcher la bonne parole du lord ; néanmoins, les derniers événements lui font reconsidérer ses ambitions : peut-être serait-elle avant tout faite pour une vie d'aventures et de découvertes ?
Allégeance : la marque danse depuis peu sur son bras gauche, encore très fraîche ; elle n'a jamais été aussi fière de quoi que ce soit.
Particularité : cela fait des années qu'elle tente vainement de maîtriser la magie sans baguette, mais elle parvient à peine à faire voler des objets ; elle a longtemps blâmé ses conflits incessants avec son mentor, jugeant que c'était à cause de lui qu'elle ne parvenait à rien ; récemment, la magie sans baguette lui a sauvé la vie, et elle s'est découvert un pouvoir incroyable, surpassant ses espérance ; malheureusement, depuis son retour, elle semble avoir retrouvé son niveau initial.
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@dante burke
TW : relation toxique™

Isaura et moi… ” Tes oreilles sifflent. L'image de ton fiancé et de ton insupportable cousine, leurs corps enlacés, leurs sourires narquois flottant dans les airs, l'idée même qu'ils puissent former un tout, une unité dans un passé dont tu ignorais l'existence, ont bon de faire danser les enfers dans ton regard. Mais tu le laisses poursuivre, ta main agrippée à sa mâchoire d'une poigne étonnamment légère. “ Un sujet qui ne te concerne pas. Mais…par bonté, je consens à t’en parler. Bien que tu ne l’aies pas particulièrement mérité en montant sur le balai du premier grabataire que tu as croisé. ” Tu sais qu'il ne cherche qu'à te provoquer, qu'à se délier de sa propre jalousie, mais chaque mot qui glisse hors de ses lippes est une braise qu'il jette dans l'incendie qui te dévore toute entière. “ Que veux-tu savoir ? Que je l’ai désiré pendant des années ? Que j’ai été son premier ? ” Nouvelles visions dévastatrices. Tes griffes se resserrent légèrement sur le fautif, blâmé pour une passion passée sur laquelle tu n'as aucun droit ni contrôle. Relation malsaine qui te pousse à le vouloir pour toi, rien qu'à toi, et pour toujours. L'idée qu'Isaura ait pu le toucher, qu'elle ait pu avoir un quelconque ascendant sur lui fait naître une rage immense et dévorante dans ta poitrine. L'idée qu'elle puisse toujours avoir la main mise sur ton fiancé, elle, fait déjà naître le dessein d'un nouveau crime. La mâchoire serrée, tu attends de connaître ton sort, entièrement à la merci de ses paroles. “ Que j’ai voulu l’épouser. ” Nouveau coup qu'il t'assène presque sans s'en rendre compte, visiblement perdu dans des souvenirs qui te consument. Il a voulu l'épouser. Il a voulu l'épouser avant toi. Elle est celle qu'il a aimé avant toi. Elle a cet ascendant sur toi que tu n'acceptes pas. “ Que j’ai jubilé lorsque j’ai appris que son crétin de français avait claqué. ” Ta mâchoire se serre à nouveau et tes dents grincent. Quand était-ce ? Il y a moins d'un an ? Tu ne te souviens pas. Il faut dire que tu ne t'es jamais vraiment intéressée à la vie de ta cousine. Tu avais simplement accueilli son mariage avec un semblant d'enthousiasme, te réjouissant à l'idée qu'elle sorte définitivement de ta vie en allant s'exiler dans un pays aussi pompeux qu'elle. Mais si Dante éprouvait une telle satisfaction à l'échec du mariage d'Isaura c'est qu'il... “ Que je l’ai aimé. ” Qu'il l'a aimée. Qu'il l'aime encore. Tu n'en sais rien. Tu ne sais plus grand chose, pour dire vrai, ton esprit est embrumé et tu ne parviens plus à réfléchir convenablement. Il a aimé une autre que toi. Il a aimé une-Que j’ai été la voir, il y a peu, dans son bureau, parce que j’avais besoin d’échanger en paix avec elle. ” L'écho de tes propres mots ne passe pas inaperçu mais il a l'effet escompté. Tu te sens bouillir sous ta propre fureur, tu imagines Isaura se complaisant d'avoir une quelconque emprise sur ton futur époux et cela sans que tu en aies la moindre idée... “ Et peut-être aussi parce qu’elle m’avait manqué. ” Tes doigts serrent un peu plus fort, et peut-être que tu en as conscience, et peut-être que tu t'en fiches. “ Ta curiosité est-elle satisfaite ? Ou peut-être voudrais-tu savoir ce que l’on a fait dans ce bureau ? Et comment nous l’avons fait. Après tout, Isaura et moi avons tant de points communs. ” C'est le coup final. Celui qui t'achève. Un uppercut suffisamment violent pour que tu laisses définitivement tomber, t'avouant grande perdante de ce combat incessant entre vous deux, de cette danse malsaine à laquelle tu es fatiguée de participer.

Ton regard s'accroche quelques secondes supplémentaires aux orbes azur de celui qui te fait face, avant de les fuir tout en bloc. Tu détaches ton emprise et te lèves, tu t'éloignes et mets autant de distance que possible avec ton prince des enfers. Aujourd'hui plus que jamais, tu réalises à quel point son emprise est véritable, à quel point elle est dangereuse. Tu te sens suffoquer sous le poids de sentiments contradictoires et incontrôlables. Tu as besoin de courir, de t'enfuir, de retrouver celle que tu étais avant. Avant lui. Avant qu'il vienne tout gâcher, avant qu'il ne vienne te détruire. Ton regard se perd par la fenêtre. Il pleut dehors. Des flashs de l'Athena pris en pleine tempête te reviennent, s'entrechoquent et se mélangent. Tu as besoin de reprendre la mer. Tu ne peux plus lui laisser autant de place dans ta vie.

Est-ce que tu m'as trompée ? ” Tu te retournes. Tu lui fais enfin face, de l'autre côté de la pièce. “ Est-ce que c'est ça, que tu essayes de me dire ? Qu'après m'avoir fait toutes tes leçons de morale, tu es retourné forniquer avec ton ex bimbo, avec- avec ma propre cousine ? ” Alors que toi, pour la première fois de ta vie tu t'es refusée à un homme plus séduisant, plus prestigieux que lui, parce qu'il n'était pas Dante. Parce que pour la première fois, tu pensais avoir trouvé... ta personne. “ Dante... ” Tu te rapproches de lui. “ Si tu veux que je sois tienne, il va falloir que les choses soient très claires. ” Tu te rapproches un peu plus, tes pas te menant jusqu'à lui tel un prédateur devant sa proie. “ Plus d'Isaura. ” Tu comptes sur tes doigts. “ Plus d'autres femmes, à moins que tu veuilles que j'aille rendre visite à ce cher Rodolphus - et crois-moi, rien ne me ferait plus plaisir. ” Tu lui lances un clin d'œil et caresses sa joue du bout de tes doigts. Le regard ancré dans le sien, tu poses ta dernière condition. “ Et je veux que tu m'épouses. Pour de vrai. Que ce soit l'événement le plus marquant de la décennie. Et que tu montres ainsi à tout le monde que celle que tu as choisie... c'est moi. ” Tu souries. “ Sinon... Disons que tu sais à présent que tu n'es pas le seul homme à vouloir de moi.

A ces mots, tu l'embrasses avec un très grand sourire.
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(danthea #2) t'aimes quand on danse.

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