BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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Charybdis Kang
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Charybdis Kang
Date d'inscription : 31/05/2020
Messages : 469
Crédit : cosmic light (av). tumblr (gif1) poupoune (gifs & crackship). chilton (aesthetic). scott lynch & seth dickinson (quotes).
Âge : environ vingt-sept ans, même si son corps vieillit plus lentement et conserve l'apparence de ses vingt ans.
Occupation : Lion des Warlocks, un gang dangereux et sur la sellette et qui va très mal depuis qu'ellen a tragiquement pris la tête.
Allégeance : les Warlocks.
Particularité : demi-vélane; magie sans baguette confirmée; occlumens; loup-garou. damn.
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verdandi shark
I've been sober for a year, now it's time for me To go back to my old ways, don't you cry for me, Thought I'd be a better person, but I lied to me and to you. And I feel everything, I feel everything from my body to my soul, Well, I feel everything When I'm coming down is the most I feel alone.
tw: crude language, mention of an
eating disorder, hallucinations,
mention of a panic attack,
drug use, rien qui va


"Fuck it, Verdi, take me back. - Uh, excuse me? Fuck it? You're fucking high, Carrie, and you're fucking losing it--" Fort heureusement, le reste des protestations énervées de Maxim est noyé par le craquement du transplanage amorcé par Verdi, et Carrie resserre ses doigts dans les siens en sentant une nausée désagréable lui remonter dans la gorge, la faisant presque chavirer. La dernière chose qu'elle attrape du petit salon privé du Syndicat, c'est le regard clair et pensif d'Elias posé sur elle, imperturbable mais brillant tout de même d'une lueur alerte.

"Fuck." Carrie ferme les yeux en s'appuyant contre le mur devant lequel elles apparaissent, la tête lui tournant désagréablement - les vertiges sont habituels, quand on transplane en étant parfaitement défoncé et aussi quand on ne se souvient pas du dernier repas solide qu'on a avalé. Les doigts gourds de son autre main se relâchent et elle rouvre seulement les yeux pour regarder son classeur rose au sol, ses papiers éparpillés autour. Il lui faut quelques secondes pour provoquer l'effort de se baisser pour rassembler ses affaires et les remettre en place, les doigts tremblants. À côté d'elle, elle entend vaguement Verdi ouvrir la porte de son appartement et elle finit par lui jeter un regard d'en-dessous, sentant une sueur désagréable lui coller à la nuque et descendre le long de son dos.

Les yeux bleus de Verdi sont un énorme océan aux vagues familières mais violentes et destructrices, et Carrie a peur de s'y noyer. Elle n'arrive pas à s'en détacher et c'est seulement quand elle manque de trébucher sur elle-même en se relevant qu'elle parvient à se défaire de leur emprise, posant une main tremblante sur son épaule pour garder l'équilibre. Ses doigts s'enfoncent dans sa chair et elle l'utilise comme appui pour faire quelques pas à l'intérieur du studio, son estomac noué dans sa poitrine - et même si la désagréable et poisseuse impression d'être complètement défoncée est désagréable, liée intimement à l'angoisse qui s'est réveillée en elle face au regard sombre et intense d'Engel, elle ne pense qu'à une chose: la précieuse pipe barricadée dans le premier tiroir de sa table de chevet.

Elle ne pense même pas à ses chaussures qui butent sur le parquet en s'avançant, et sursaute en entendant Jin: "take off your shoes, this isn't a fucking pig pen!" Mais quand elle se retourne brusquement pour dire à son frère d'aller se faire foutre, elle n'est confrontée qu'à Verdi et son air vaguement interloqué. "Fuck, shit, fuck." Évidemment que Jin n'est pas là - Jin l'a abandonnée. Comme avant, comme toujours. Jin l'a abandonnée et c'est à elle de réparer les morceaux. "You're so fucking pathetic. - I know, fuck, leave me alone, shit," marmonne-t-elle, s'avançant jusqu'à son lit pour se laisser tomber à genoux devant la table de chevet, ses doigts tremblants ouvrant le tiroir scellé d'un sortilège avec maladresse - mais habitude.

Carrie sait que le soulagement brûlant qui se répand dans sa poitrine lorsqu'elle touche la pipe en bois est dangereux. Elle le sait, tout comme elle sait qu'elle a menti à Jin, parce qu'il n'existe pas de contrôle quand on se remet à fumer de l'opium comme si de rien n'était - il n'existe pas de contrôle avec n'importe quelle drogue. Elle-même est si disposée à se moquer des addicts aux Spitfire qui se roulent à ses pieds pour leur dose; et elle n'est pas mieux, s'asseyant parterre en glissat son précieux outil entre ses doigts, le bout de ses doigts invoquant une flamme bleue sous la pipe pour y faire fondre son précieux latex, attendant que la pipe magique s'occupe pour elle de le transformer en sa fumée préférée.

Les trous noirs d'Engel s'effacent quand le premier hit descend le long de sa gorge et dans ses poumons et Carrie pousse un soupir de soulagement en laissant s'échapper la fumée d'entre ses lèvres, un rire nerveux lui échappant quand elle s'abandonne complètement et se laisse tomber en arrière, à même le sol, une douleur aussi intense que vite oubliée explosant à l'arrière de son crâne lorsqu'il rebondit contre le parquet. Carrie tourne la tête pour jeter un regard en coin à Verdi. "Stay," lui demande-t-elle d'une petite voix honteuse, pour une fois. Honteuse d'être si égoïste et cruelle, de la soumettre à cette fumée doucereuse et dangereuse pour elles deux - et à la fois, incapable de lui demander de partir pour son propre bien. Le mot suivant lui échappe sans qu'elle le contrôle, une demande stupide et immature qu'elle déteste par-dessus tout; Carrie a véritablement l'impression que ce mot est tangible, physique, une boule dans sa gorge qui remonte jusqu'à sa bouche, sa langue, se glisse entre ses mâchoires tremblantes pour atterrir sur ses lèvres: "please."

Et c'est amusant, cette faiblesse cruelle, alors Carrie se fend d'un rire dissonnant en sentant son coeur vrombrir dans ses oreilles, le contrecoup d'un trop-plein de choses, fermant les yeux pour ne plus se noyer dans les jolies mirettes de Verdi; elle serait trop tentée d'y sombrer et de s'y abandonner complètement, sans un regard en arrière.
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charybdis kang
I've been sober for a year, now it's time for me To go back to my old ways, don't you cry for me, Thought I'd be a better person, but I lied to me and to you. And I feel everything, I feel everything from my body to my soul, Well, I feel everything When I'm coming down is the most I feel alone.
tw: mention de manque, mention de drogue,
culte de la beauté


Le sourire de Verdandi s'était écrasé au sol sitôt sortie des toilettes : Carrie avait ce sourire si particulier que lui dessinait à l'opium, et Engel Von Bäume se tenait beaucoup trop près de la Vélane au goût de la harpie. Forcément, forcément, rien ne pouvait jamais se finir sur la note délicieuse de la bouche de Quon entre ses jambes, dans leur monde. "Smells like trouble." "Yeah, no shit", répondit-elle d'une voix où tout accent mielleux avait disparu – sans un regard pour Quon, et après avoir sorti les restes de la jupe coincée dans son collant, elle rejoignit Carrie pour prendre son bras avec fermeté, bien décidée à les faire filer avant que les choses dégénèrent.

L'ordre ne tarda pas ; Verdandi se fit un plaisir de transplaner au nez d'un Maxim babillant des absurdités inutiles – ce crétin avait visiblement oublié les effets de l'opium sur l'organisme, et le brouillard délirant et poisseux où tout semblait à la fois trop affûté et trop complexe. Elle coula un regard à la sorcière, dans le silence presque brutal de l'entrée de chez elle – les lèvres pincées, empêchant le passage d'une de ces répliques légères dont elle avait le secret, au sujet de la trogne convulsée d'Engel, ou de la tension palpable jusque chez Elias.
Pour une fois, Verdandi n'avait pas envie. De sourire, parler, de rire de ces imbéciles qui n'avaient rien compris à sa Carrie.

Elle l'aimait d'un amour sincère, qu'elle considérait inconditionnel – mais dès l'instant où les effluves de l'opium remontèrent jusqu'à son nez fin, relayées à la vitesse de l'éclair à son cerveau d'ancienne addict, elle fut prise d'une violente envie de relâcher le corps lourd contre le sien pour claquer la porte, quitter les lieux avant que la tentation insidieuse n'envahisse son corps de cette langueur lancinante propre au manque. Une réaction épidermique, d'autant plus brutale que Verdandi n'en faisait que peu ; les déclencheurs avaient été brisés sitôt qu'on lui avait rendu son corps et sa liberté, leurs restes ensevelis sous d'épaisses couches qu'elle pensait parfois être du bonheur – en réalité un placebo créé par ses soins, et qui était englouti avec d'autant plus de violence lorsque l'on tirait sur l'un des derniers fils sensibles qui traînaient en elle.
Carrie se détacha d'elle en pénétrant dans le studio, laissant Verdandi à la tension virulente ayant investi ses membres. Ask her, come on, just one smoke, just like old times, don't you miss it? "Fuck, shit, fuck." Verdandi détailla ses traits perlant de sueur, lisant ses derniers comme si elle s'y trouvait – elle se rappelait des nuages épais du délire, d'où apparaissaient des visages qu'elle avait un jour connus. Carrie marmonna dans sa barbe, guidée par un rai de lumière vicié jusqu'à la table de nuit.

Elle ne bougea pas, debout à quelques pas de l'entrée, les yeux rivés sur la silhouette de Carrie, à quatre pattes, révulsée par le spectacle et, surtout, l'envie pernicieuse qui creusait, creusait toujours plus dans les méandres de son esprit anesthésié. ”Fuck, no, you're shitting me,” gronda-t-elle en la voyant sortir sa pipe et son opium, sa voix raclant douloureusement sa gorge à la réalisation que Carrie allait fumer, ici et maintenant, sous son propre nez.

Les doigts de Verdandi crépitèrent maladroitement, fébriles sous l'urgence de cette situation de survie ; elle pouvait sentir les sueurs de Carrie investir sa propre peau, une maladie contagieuse sous la crainte lui vrillant les nerfs. "Protego, fuck, protego." Les fils bleutés piquant du bec s'entremêlèrent finalement pour tisser l'épais bouclier translucide autour d'elle – de l'autre côté de cette protection, elle put voir les premières volutes, et la silhouette légèrement déformée de Carrie à travers le sort. "Stay." "You're shitting me", lâcha-t-elle en sentant ses mâchoires grincer sous l'impact – au-delà du culot, du danger dans lequel elle la plongeait... Ce danger qui n'était pas le premier, ni le dernier, et au-delà de son estomac noué, elle se rendit compte à quel point Carrie lui semblait minuscule, une fois de plus. "Please."

Verdandi inspira, brièvement, comme craignant d'avaler une volute d'opium ayant percé sa bulle protectrice ; puis lorsqu'elle ne sentit rien d'autre que le vague parfum de Carrie, laissé partout dans le studio, avec une pointe de soulagement et de déception mêlées, sensation poisseuse, alors elle s'assit de moitié sur le meuble à chaussures de l'entrée, recelant des paires de souliers luxueux qui auraient été identiques, si Zanjin n'avait pas surveillé la garde-robe de son ancienne colocataire. "I can feel this shit crawling under my skin." Elle serra les mâchoires en croisant ses bras sur elle,. Carrie lui imposait ce qu'elle détestait, devenir cette personne tendue, aigrie, sèche – laide. La harpie amena une main à son visage et pressa inconsciemment ses traits lisses et sa peau de pêche comme pour vérifier qu'ils étaient encore là. "I'll stay for five minutes." Sa voix était fébrile, à l'image du reste : Verdandi ne plaisantait plus, ses yeux bleus devenus glacés par cette situation tendue. "You're pushing it. And you know how far I can go, for you, for Stan, for all of us..." Et elle déglutit difficilement, incapable de se défaire du spectacle de l'autre côté du voile ; incapable de lui dire d'arrêter, son esprit coincé par ce peut-être, cette proximité qui la rendait malade, désormais.
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Charybdis Kang
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Charybdis Kang
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tw: drug use, hallucinations

Enfin - une sorte de repos et de quiétude.

Il est si facile de s'abandonner complètement aux bras cotonneux et épais de sa première véritable amante, et de sombrer au plus profond d'elle-même là où ses pensées et ses idées ne sont pas constamment en train de batailler les unes avec les autres dans un chaos confus et douloureux, épuisant. Avant, Carrie pensait que l'opium la transformait en quelque chose qu'elle détestait, quelqu'un qu'elle méprisait: une gamine indolente et fade, incapable d'aligner deux pensées cohérentes, toujours avec ce sourire impossible aux lèvres. Depuis quelques temps, elle se demande si elle ne préfère pas cette Carrie-là, au final. Et depuis quelques temps, elle se demande aussi si elle ne devrait pas abandonner comme l'a fait Zora, et vivre dans ses rêves opiacés sans jamais en sortir - elle pense qu'ils seraient plus d'un à préférer cet état de fait.

"I can feel this shit crawling under my skin." Verdi - elle l'aurait presque oubliée, perdue dans ses pensées, en train de flotter à mille lieues de là, les yeux fermés. Carrie doit provoquer l'effort de rouvrir les paupières, sa tête posée à même le sol se tournant vers elle pour la regarder, assise de manière précaire dans son entrée. Elle en a le souffle coupé pendant un bref instant, étouffée par la soudaine émotion qui explose dans sa poitrine, fait récéder la désagréable impression que quelque chose lui pèse sur les poumons. C'est avec un temps de retard que les mots font sens dans son esprit confus et, comme en réponse, Carrie a l'impression de sentir un millier de petites bêtes grouiller à même sa peau, des milliers de petites pattes courir sous ses vêtements et partout sur elle; et plutôt que de l'affoler, cette sensation la fait rire silencieusement, d'un air extatique. "I know," soupire-t-elle, ravie, comme si c'était la meilleure chose du monde, insensible au ton cassant de la harpie.

Dans ces moments-là, elle a du mal à se rappeler pourquoi c'est si mal, de s'être remise à consommer. Elle est heureuse, véritablement heureuse, alors que les autres sont toujours enfoncés dans leurs peurs, angoisses et malheurs - mais pas elle! Pas elle, pour une fois. Rien ne semble impossible, lorsqu'elle est dans cet état, et son esprit étriqué et cartésien a même du mal à faire les liens habituels. I offered you a throne, but you’d rather crawl back to your old master like a fucking slave? Carrie s'esclaffe de nouveau en invoquant la voix dissonnante de Zanjin, enveloppée de son accent posh agaçant, dans son esprit. Il n'a jamais compris et ne comprendra jamais, n'ayant jamais bu que la version édulcorée d'un Blake radin; si il avait seulement goûté la pipe, il comprendrait.

Jin ne comprend rien à rien de toutes façons, c'est bien connu. "I'll stay for five minutes." Carrie se redresse d'un mouvement trop brusque, son sang ne faisant qu'un tour dans ses veines et lui faisant voir des points noirs quand elle se retrouve en position assise, ses yeux sombres virés sur Verdi. "What? - You're pushing it. And you know how far I can go, for you, for Stan, for all of us... - Oh, Verdi, no, no, no..." Non, elle ne peut pas partir dans cinq minutes, elle ne peut pas partir tout court, elle n'a pas le droit - elle lui a promis, après tout, qu'elle serait là pour le reste de sa vie, qu'ils seraient là pour elle, Stan et elle, pour toujours, avec elle, pour le reste de sa vie, elle a promis, elle n'a pas le droit de dire ça, de s'en aller, de seulement y penser, elle est à elle, et où irait-elle de toutes façons? Chez ses moldus insipides, chez Stan, dans cette vie parallèle et distante que Carrie jalouse et envie sans comprendre, là où elle ne peut l'atteindre? Non, non, elle n'a pas le droit - parce qu'est-ce que Carrie serait sensée faire sans elle?

"Look, I'm not hitting that pipe anymore, I'm good, I'm fine." Elle repousse la pipe et essaye de se lever, échoue, renifle quand ses genoux finissent leur course sur le sol dans un bruit sourd. "It's fine, it's all good, I won't let it get to you, I wouldn't do that to you know, Verdi, you know that, right? It's fine, you can stay, you'll stay, tonight, tomorrow, always, we can do something, whatever you like, we can watch a movie, we can kiss, whatever you want, you tell me." Elle tremble trop pour essayer de se redresser, et s'approche à quatre pattes de là où son amie est prostrée, effillant son collant sur le parquet échardé - en plus de ses soucis et de sa panique, dignité et fierté aussi se sont envolées, tant mieux.

"God, you're so beautiful, you know that?" souffle-t-elle quand leurs regards se croisent, et elle sourit. C'est tellement injuste, parce qu'elle le pense sincèrement. Elle l'a toujours pensé, depuis son arrivée au Tuskers, quand elle a fait la connaissance de sa voisine de chambre - elle se souvient du sourire de Verdi, et de ses grands yeux bleus qu'elle enviait secrètement. C'est une dissonnance pour elle qu'on puisse penser les descendants de harpies disgracieux ou hideux, ce genre de déclarations toujours accueillies avec un froncement de sourcils, surtout à propos de Verdi. Elle s'est souvent fait la réflexion que sa propre hybridité l'empêchait de les voir ainsi - son monstre cachant celui des autres. Verdi est belle comme un soleil, familier et chaleureux, son sourire plein de dents rappelant constamment à Carrie que certaines choses dans la vie méritent d'être vécues.

C'est tellement injuste, parce qu'elle le pense sincèrement même si elle est d'ordinaire avare de compliments - et ce n'est pas par sentimentalisme qu'elle le lui dit soudainement, mais parce que Carrie la connait assez bien pour vouloir appuyer sur le moindre bouton en cet instant précis et désespéré, même celui de la vanité.

"You're so beautiful, come here. Come on, it's fine, see, no smoke, and you have your spell... I know a spell or two too, you know, to diffuse all of that. We can put the smoke away, forget all about it, it's good, I'm good now, and you can stay, and we can do something, whatever you want, but you stay." Elle finit son chemin jusqu'à Verdi, lui offre un sourire brillant. Elle aimerait pouvoir se lover sur ses jambes, qu'elle la prenne dans ses bras, qu'elle lui promette de ne pas partir. "Just you, and me, tonight, forever, it's all good, I'm in control, I know what I'm doing. And you know I wouldn't hurt you, right? I would never hurt you, Verdi, you're so beautiful, and I love you so much, and you can stay, with me, here, we won't tell Stan. It'll be our thing, our secret, just you and I in this studio, we never have to go out again..." Carrie rit un peu, lève une main pour la poser sur son genou, mais est réticente à effleurer le filet bleu de magie qui l'entoure. "I wouldn't hurt you," répète-t-elle dans un souffle, avec une très légère pointe de culpabilité bien vite ravalée et enterrée au plus profond d'elle-même. "I promise." Et elles savent toutes les deux que Carrie se tient à ses promesses comme si elles étaient écrites dans la pierre; et elles savent aussi qu'elles n'ont aucune valeur parmi les fumées de l'opium.
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culte de la beauté, angst


"Oh, Verdi, no, no, no..." La gorge de Verdandi se serra sous ces trois notes voraces, menaçant de la retenir enchaînée à Carrie – à une Carrie droguée, apte à l'entraîner avec elle dans les délices (non, la souffrance) de cette drogue qu'elle ne connaissait que trop bien. "Look, I'm not hitting that pipe anymore, I'm good, I'm fine." Le corps de Carrie se déroba sous elle, un spectacle affligeant que Verdandi se força à considérer avec tout le pathétique qu'elle pouvait invoquer – tout ce qui pourrait la sauver de ce souffle de compassion s'enroulant autour de son ventre, une pitié sourde qu'elle exécrait encore plus que tout le reste des émotions qui pouvaient la traverser sur l'instant, la rendant piquante, raide et nerveuse, autant de choses qu'elle n'était pas, plus, qu'elle ne voulait plus jamais être, encore moins dans le périmètre de Carrie. "It's fine, it's all good, I won't let it get to you, I wouldn't do that to you know, Verdi, you know that, right? It's fine, you can stay, you'll stay, tonight, tomorrow, always, we can do something, whatever you like, we can watch a movie, we can kiss, whatever you want, you tell me." "Stop your bullshit", souffla-t-elle, son regard se durcissant comme pour repousser au loin la pression douce de ses lèvres contre les siennes, la chaleur de son souffle et de ses mains sur elle. "God, you're so beautiful, you know that?" Les dents de Carrie brillèrent d'un éclat saoul, trompeur, dangereux – un sourire enjôleur qui se voulait carnassier, et Verdandi devina que si elle avait été un homme, Carrie l'aurait avalée tout entière de ses pouvoirs de Vélane.

C'était un autre pouvoir qui cherchait à se saisir d'elle, sur l'instant : le besoin d'entendre cette beauté artificielle flattée jusqu'à en camoufler la vérité hideuse, rongeant sa peau sous la couche lisse des Glamours, de lire l'admiration et l'amour dans les yeux vitreux de Carrie, brillants d'une lueur factice éclatant sous les effets de la drogue. Cinq minutes, cinq minutes – "You're so beautiful, come here." Des mots d'amour qu'elle pouvait sentir caresser sa peau avec une affection tendre – fuck, Carrie. "Come on, it's fine, see, no smoke, and you have your spell... I know a spell or two too, you know, to diffuse all of that. We can put the smoke away, forget all about it, it's good, I'm good now, and you can stay, and we can do something, whatever you want, but you stay." No. Le refus roula sous sa peau comme un grondement de tonnerre, seulement ravalé par ses lèvres pincées sous les appels désespérés de Carrie – Verdandi connaissait ses plaidoyers par cœur, l'écho de ses propres supplications contre les murs de la pièce où elle avait été enfermée revenant douloureusement se loger contre son coeur. "I choose if I stay or not, you don't." Sa voix gronda dans l'entrée du petit studio, ses yeux rivés sur Carrie comme pour la maintenir à distance. Cette dernière ne semblait pas l'entendre, continuant sur ce souffle cajoleur, happant chaque parcelle du corps de Verdandi pour l'attirer à elle. Elle savait qu'elle l'aimait, elle savait qu'elle était prête à tout, pour elle et pour Stan, qu'elle pouvait parvenir à la convaincre, qu'après ce qu'ils avaient enduré, souffert, pleuré sans les larmes ensemble ; elle savait et en usait avec le propre de l'opium, et Verdandi n'avait d'autre choix que de la réprimander comme un chiot demandeur, se transformant en une réplique branlante d'adulte responsable dont elle détestait les atours. "Just you, and me, tonight, forever, it's all good, I'm in control, I know what I'm doing. And you know I wouldn't hurt you, right? I would never hurt you, Verdi, you're so beautiful, and I love you so much, and you can stay, with me, here, we won't tell Stan. It'll be our thing, our secret, just you and I in this studio, we never have to go out again..."

Verdandi cilla, lorsqu'elle leva la main, ses doigts se pressant sur le rebord du meuble jusqu'à en faire blanchir ses phalanges. "I wouldn't hurt you. I promise." "Five minutes", répéta-t-elle d'une voix sifflante où elle refusait de voir se glisser des tremblements d'angoisse, "if you behave I'll stay longer, but never, ever fucking forever me in that state of yours again." C'était en dépit de son avertissement la porte à d'autres promesses, d'autres flatteries, d'autre souffles chauds sur sa peau – mais Verdandi connaissait Carrie autant qu'elle se connaissait elle-même, autant qu'elle connaissait Stan, deux parties d'elle-même matérialisées dans deux autres corps. Aussi lui laissait-elle cette chance, ses craintes ravalées par le fait qu'elle connaissait, elle aussi, les vapeurs indolentes de l'opium et le souffle vide qu'il distillait dans l'esprit.

Elle contourna Carrie et le filet de fumée doucereux, acide et mortel, doux et enjôleur, pour aller se laisser tomber sur le lit, claquant des doigts en direction de la fenêtre qui manqua de sortir de son cadre sous sa magie nerveuse, explosive ; elle jeta un coup d'oeil à la pipe et dans un autre mouvement brusque, lui lança un sort d'Embullage qui fit virevolter l'objet sous le choc. Tout était bon pour contenir son insoutenable parfum, une protection double venant renforcer le voile bleu qu'elle avait traîné avec elle jusqu'au lit.

Elle dut se forcer à détourner les yeux des volutes enfermées, s'arrachant à cet appel douloureux en s'écroulant contre la tête de lit de Carrie, s'enfonçant mollement dans l'oreiller en regardant droit devant elle, les lèvres scellées, ses yeux bleus ayant perdu leur éclat rieur sous cette désagréable surprise. "I can't believe you're smoking, and for this? Just because that German shithead crossed you? Fucking balls," souffla-t-elle en se demandant ce qui lui arriverait s'il lui arrivait de véritables ennuis, au-delà de ce bouffon de strudel mal embouché, étendant sa jambe en travers de la couverture jusqu'alors lisse, parfaitement mise par les soins de Carrie, décroisant ses bras de sur sa poitrine pour claquer en direction de la fenêtre et l'ouvrir à grands fracas, le grondement en elle éclatant dans sa magie explosive qui n'avait, de toute façon, jamais fait preuve de grande finesse.
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Charybdis Kang
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"Five minutes." La douche froide ne prend pas, est bien vite remplacée par la satisfaction profonde à l'idée que Verdi reste - cinq minutes, Carrie peut travailler avec ça, négocier, la faire s'attarder, jusqu'à ce qu'elle reste toute la soirée et pourquoi pas le lendemain aussi. Elle n'a pas envie de penser au lendemain pour l'instant, pas envie de s'appesantir sur les conséquences de ce qui est arrivé aujourd'hui au Syndicat. Rien qu'au souvenir des yeux noirs d'Engel vrillés sur elle, Carrie sent quelque chose s'emparer de sa gorge et la bloquer d'un noeud douloureux.

Pas maintenant, pas maintenant, pas maintenant.

Maintenant, les yeux clairs et infinis de Verdi, sa présence si proche et rassurante, le soulagement qu'elle va rester un peu plus longtemps. "If you behave I'll stay longer, but never, ever fucking forever me in that state of yours again. - Okay, okay, okay." Elle ne se soucie pas de ce à quoi elle est en train d'assentir, entendant simplement le five minutes, le longer, le I'll stay. C'est tout ce qui compte, pour le moment. "Thank you so much, Verdi, I'll behave, I promise." Trop de remerciements indus, trop de promesses vides de sens - elle s'en mordrait les lèvres en temps normal, mais ce n'est pas un temps normal.

Quand est-ce que le temps redeviendra normal? Le Clan, l'Alberich, la Bratva - tant d'inconnues dangereuses et aléatoires, un futur sombre et violent se profilant à l'horizon, et un goût métallique de sang dans le fond de sa bouche à l'idée de toutes ces perspectives mortelles auxquelles elle a exposé sa famille sans impunité.

Verdi la contourne et Carrie a un mouvement de retard pour la rattraper, manque de s'écrouler à même le parquet dans un soupir faiblard, et jette plutôt sur le dos de son amie un regard trahi. "Verdi..." Mais elle ne l'entend pas et ne s'arrête pas, laissant derrière elle une Carrie déboussolée qui réprime à grand mal l'envie soudaine de pleurer.

Les larmes montent, acides et douloureuses, dans sa gorge, la tapissant d'un film humide qui l'étouffe. Soulagement ou désespoir, difficile à dire. Son nez la brûle, ses yeux aussi, et c'est avec embarras et panique qu'elle écrase les talons de ses mains contre ses paupières, les frottant avec brusquerie et violence jusqu'à y voir des couleurs hypnotisantes. La douleur se répandant dans son crâne, l'ancre dans la réalité. La dureté du parquet jambes, le bruit de sa fenêtre qui claque, son genou et ses yeux qui lui font mal, sa tête qui lui tourne, l'odeur douce et désagréable de l'opium qui s'attarde encore dans la pièce.

You are not in your room at the Tuskers, you are not in your room at the Tuskers, you are not in your room at the Tuskers, you are not in your room at the--

"I can't believe you're smoking, and for this?" Carrie expire une respiration qu'elle ne se souvient pas avoir prise, et utiliser le fil des mots de Verdi pour s'arracher au tourbillon confus et douloureux de ses pensées, détachant ses mains tremblantes de ses yeux rougis pour cesser de les torturer. "Just because that German shithead crossed you? Fucking balls." Au lieu de pleurer, cette fois la Fox rit - un son étranglé et dissonnant, outrageusement humide, qui a au moins le mérite de traduire pour elle toute la panique acerbe qui s'est nichée en son sein depuis cette fameuse discussion avec ce connard d'allemand. "But he's right, you know?" Carrie se relève difficilement, sur des genoux tremblants, fait quelques pas aveugles et maladroits dans la direction générale du lit et de Verdi comme une biche sur du verglas. "His daughter, she's fucking dead. I fucking killed her. Fucking bitch." Elle continue de rire, la situation apparemment hilarante à ses yeux, sa gorge encore enrouée un douloureux rappel des émotions s'apprêtant à déborder à tout moment. "Fucking, fucking bitch." Les mots rythmnent ses pas, et elle parvient à retourner au lit sans s'écrouler, s'y laissant tomber sans sa grace maniérée et toute fabriquée habituelle, poussant un grognement de contentement quand son visage s'enfonce dans l'oreiller près de Verdi.

Il n'y a qu'avec elle, et parfois Stan, qu'elle peut se permettre ce genre d'écarts embarrassants, cette vulnérabilité sensible cachée sous des couches et des couches de perversion et de colère. L'idée que quiconque d'autre que Verdi puisse l'observer dans cet état est insupportable.

Après quelques respirations souffreteuses et difficiles dans les tréfonds de l'oreiller, Carrie finit par s'en détacher pour tourner la tête et observer le profil résolument droit de Verdi, dont le regard l'évite. "Don't go." Une main timide se glisse entre elles, ses doigts tremblants se posant sur le poignet de la harpie pour remonter jusqu'à son coude puis se poser sur ses côtes, sur son ventre. Sa paume finit sa course sur son plexus, doigts écartés, s'émerveillant silencieusement des battements de coeur sourds et des respirations profondes qui agitent sa poitrine sous sa main. "Fuck them. I don't care. Don't go." Les mots n'ont plus de sens, et ses diatribes légendaires lui font défaut; Carrie se laisse plutôt aller à cette étrange vulnérabilité, approchant son corps de celui de Verdi sans cesser de la toucher, jusqu'à ce que son souffle effleure son épaule où elle dépose un baiser distrait en fermant les yeux. "I know what I'm doing, Verdi, I promise," ment-elle éhontément en s'en rendant à peine compte. "It's just..." Carrie soupire, pose son front contre l'épaule de Verdi, fronçant les sourcils sous l'entrechoc douloureux de ses pensées dans son crâne. "Everything is too much... and I don't think I like myself when I'm sober," admet-elle dans un souffle ténu, embarrassé et pathétique.
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charybdis kang
I've been sober for a year, now it's time for me To go back to my old ways, don't you cry for me, Thought I'd be a better person, but I lied to me and to you. And I feel everything, I feel everything from my body to my soul, Well, I feel everything When I'm coming down is the most I feel alone.
tw: mention de meurtre, mention de
drogue, langage violent, angst


"But he's right, you know? His daughter, she's fucking dead. I fucking killed her. Fucking bitch." Verdandi garda le silence devant l'aveu d'un meurtre qui représentait, face à l'appel de l'opium, bien peu de choses – yes, we fucking kill people, that's what we do. Avec leur came, par le biais de leurs combats clandestins, depuis qu'ils avaient réglé leur compte aux maillons composant leur chaîne, des années plus tôt. "Fucking, fucking bitch." Le rire s'éteignit dans un grognement, enfonçant le matelas sous Verdandi ; au moins distrayait-elle Carrie de la pipe à opium, se dit-elle en sentant couler sur elle le regard perçant de Carrie. "Don't go." Les doigts de Carrie rencontrèrent son coude, déclenchant des volutes tièdes en une caresse aveugle s'étalant sur son ventre, puis son plexus, sa paume en épousant les respirations courtes, témoin de sa colère, alimentée par la douceur de ses doigts sur elle. Les gestes de Carrie étaient d'autant plus précieux qu'ils étaient rares, dilués lors de leurs entrevues, se révélant lorsqu'elles se retrouvaient seules, Verdandi recherchant naturellement la chaleur sèche de Carrie contre elle.

Les gestes de Carrie, un précieux poison, l'avaient rendue assoiffée, quelques gouttes lâchées sur le bout de sa langue pour mieux la laisser languir de cette affection tactile qu'elle préférait depuis, à l'excès, retrouver contre Stan, tangible, solide – constant. "Fuck them. I don't care. Don't go." "I told you I'll got in five minutes," mâcha-t-elle d'une voix presque mécanique, ses mâchoires serrées par une tension qui ne lui ressemblait pas. Une énième transformation provoquée par Carrie, qui sortait des profondeurs son versant ombrageux, féroce, rigide comme Verdandi ne l'avait jamais été.

"I know what I'm doing, Verdi, I promise." Bullocks. Les promesses ne valaient rien, dans les volutes d'opium ; Verdandi le savait pour en avoir faites à foison, se pendant au coup de Nina en lui roucoulant des mots d'amour. Que Carrie lui serve les mêmes mensonges lui donnait la nausée, cloisonnée de l'autre côté de son sort chancelant sous le corps de Carrie cherchant le sien. "It's just..." Carrie soupire, pose son front contre l'épaule de Verdi, fronçant les sourcils sous l'entrechoc douloureux de ses pensées dans son crâne. "Everything is too much... and I don't think I like myself when I'm sober." "Of course, no one fucking does!" gronda-t-elle, comme piquée à retardement par la pression des lèvres droguées de Carrie envahissant sa bulle inodore.

Verdandi tourna brusquement la tête vers Carrie, recula son épaule, son crâne, ses sourcils traçant deux éclairs contrariés sur son front, ses yeux plantés dans les pupilles endormies de Carrie. "What if you killed the bitch? We're not playing fucking chess or whatnot, since when did you become so soft?" Un malheureux meurtre, une seule vie sur les centaines d'autres qui trouvaient leur fin chaque jour chez les Warlocks, chez l'Alberich, chez tous les gangs du Syndicat. "They're fucking Purebloods, owning a sluthouse, sending people like us getting fucked every night." Tout était différent, bien sûr, dans leur système : leurs Doves, iels, n'étaient pas géré‧e‧s par une famille de Sang-Purs dont les activités criminelles n'étaient qu'une ligne de plus sur leur CV familial. Verdandi aurait voulu savoir dire enculés en allemand. "Did he scare you? Do you feel guilty? Bitch, please. If that asshole fucks with you, we'll fuck with him. If Jin fucks with you, I'll fuck him too. But don't you dare shitting on yourself with that shit", conclut-elle en enfonçant un index piquant par deux fois, sans douceur, le creux de son épaule, cherchant à secouer la sorcière – son regard ne la fusillait plus seulement elle, mais aussi toute la lignée des Von Bäume et leurs plus illustres ancêtres. "She deserved to die, and I fucking hope you made it last."
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Charybdis Kang
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Charybdis Kang
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Âge : environ vingt-sept ans, même si son corps vieillit plus lentement et conserve l'apparence de ses vingt ans.
Occupation : Lion des Warlocks, un gang dangereux et sur la sellette et qui va très mal depuis qu'ellen a tragiquement pris la tête.
Allégeance : les Warlocks.
Particularité : demi-vélane; magie sans baguette confirmée; occlumens; loup-garou. damn.
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tw: drogues, langage cru, meurtre, mention explicite

"Of course, no one fucking does!" Mouvement trop brusque que Carrie ne prévoit pas, manquant de se prendre l'épaule de Verdi dans le nez lorsqu'elle s'éloigne; elle vrille vers elle un regard sombre ennuyé et désapprobateur, aux paupières lourdes et prêtes à se fermer. "Hey, chill out... - What if you killed the bitch? We're not playing fucking chess or whatnot, since when did you become so soft?" L'incompréhension peint sur les traits défaits de Carrie une expression perdue et confuse et elle secoue la tête.

"It's not... that's not it... - They're fucking Purebloods, owning a sluthouse, sending people like us getting fucked every night." Verdi, comme toujours, comprend. Le coeur de Carrie gonfle dans sa poitrine d'un mélange de reconnaissance et de soulagement - bien entendu que Verdi voit la chose comme elle la voit elle-même: comme elle est. Wizards killing hybrids, witches fucking monsters, warlocks abusing mixies - c'est une ritournelle éternelle, qu'on racontait parfois autour du feu sur l'île de son enfance comme on parlerait du Croque-Mitaine.

Des gens voudront toujours leur faire du mal, où qu'ils aillent et quoi qu'ils soient. Et le fait que ce soit des connards de sang-purs bouffant de la choucroute ou whatever comme l'Alberich rend la chose encore pire; et qu'Engel ait osé se foutre de sa gueule en public il y a quatre ans est véritablement la cerise sur le gâteau. "Yeah. Yeah!" Carrie est accrochée aux yeux de Verdi avec une ferveur fiévreuse, encouragée peut-être par ses mots. "Did he scare you? Do you feel guilty? Bitch, please. If that asshole fucks with you, we'll fuck with him. If Jin fucks with you, I'll fuck him too. But don't you dare shitting on yourself with that shit." L'ongle qu'elle enfonce dans son épaule lui fait mal, mais cette douleur la ancre dans le moment. "Wait, don't fuck Jin," balbutie-t-elle avec une grimace, perdue entre deux volutes d'opium et deux phrases énoncées trop vite.

"She deserved to die, and I fucking hope you made it last. - Damn right I did, she fucking begged, we made her beg, I was with the Wangs. She cried. She cried a lot. Maxim was here too. It was Zhang, and Ba--" Vague d'inconfort, visage qui se ferme et yeux qui s'esquivent au-dessus d'une moue maladroite. Carrie et Verdi ne se sont jamais cachées leurs conquêtes respectives, que ce soit l'histoire d'un soir ou l'aventure de quelques mois, allant généralement dans de grands détails dans leurs récits souvent salaces sans gêne - elles se connaissent par coeur. Mais elle n'a pas envie de parler de Bao à Verdi, même en passant. Elle ignore si c'est parce qu'elle veut garder cette relation au creux de son coeur, ou si c'est parce qu'elle a peur de sa réaction - ele n'a pas envie de savoir la réponse à cette question. "She cried," répète-t-elle alors. "No one came. She's dead. I don't feel guilty. I wish I could do it again."

Essayant de se convaincre qu'elle va rester, Carrie passe un bras autour de la taille de Verdi, essaye de la faire se rallonger mollement, cale sa mâchoire contre son épaule, s'accrochant à elle comme à un rocher. Sa tête lui tourne un peu, les voix pernicieuses de Nina et Jin continuant de la tourmenter - mais le nez contre la peau de Verdi, même protégée par son sort, elle peut invoquer le goût sucré de son parfum et de son shampoing et ça lui rappelle un sentiment de sécurité trop peu ressenti par le passé. "Thanks Verdi. You're so fucking hot." Sauf avec elle, toujours avec elle. "Whatever you do, please... don't fuck Jin... he really doesn't deserve your world class pussy..."
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charybdis kang
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tw: mention de meurtre, mention de
drogue, langage cru


"Damn right I did, she fucking begged, we made her beg, I was with the Wangs. She cried. She cried a lot. Maxim was here too. It was Zhang, and Ba--" Les Wang ? Les yeux de Verdandi s'arrondirent sous ses sourcils légèrement froncés ; aux dernières nouvelles, Carrie ne se trouvait pas exactement dans leurs petits papiers – et surtout, Martin Wang ? "What the fuck were you doing with the Wangs?" fit-elle en manquant d'ajouter : did you fuck him too? Carrie ne sembla pas l'entendre, continue à dérouler cette scène aux yeux de Verdandi, rivés sur elle. "She cried. No one came. She's dead. I don't feel guilty. I wish I could do it again." "Good", commenta-t-elle, et un fin sourire éclaira ses yeux d'une lueur froide, avant que l'étau de Carrie ne se referme mollement sur elle, supportant son poids sans céder immédiatement à sa volonté.
Stay. Fuck them.

"Thanks Verdi. You're so fucking hot." Le nez en trompette de Carrie s'enfonçait dans le coton moelleux du sortilège, pressant légèrement sur son épaule – Verdandi ignora l'amertume lui roulant dans la gorge, une ironie saisissante à ce commentaire décalé la ramenant à ses tentatives infructueuses, la main de Carrie repoussant la sienne, pour mieux venir se refermer sur sa gorge en une prise tendre et ferme. "Whatever you do, please... don't fuck Jin... he really doesn't deserve your world class pussy..." "Why would I do that?" répondit-elle en fronçant les sourcils, répugnée par l'idée de baiser Jin. Jin. Autant se taper un manche à balai, ce dernier aurait été plus expressif. "Come on," fit-elle en se rallongeant, après un bref silence, quittant le regard de Carrie pour ouvrir son bras et l'attirer contre elle, prête à lui servir d'oreiller et de sentir son épaule se tremper de bave ainsi protégée par sa bulle inodore. Elle lui avait promis quelques minutes, qui pouvaient se transformer en quelques heures maintenant que les volutes filaient par la fenêtre ouverte – et il n'y avait pas d'utilité à tenter de secouer une camée lorsqu'elle se trouvait dans les limbes sirupeuses de l'opium. Elle se souvenait de ses propres promesses, et de sa propre bonne volonté, souriant sous les vapeurs indolentes au cœur du Tuskers ; non, il faudrait cueillir Carrie sobre, enfoncer griffes et crocs dans sa chair jusqu'à ce qu'elle lâche cette pipe de merde.

Ses bras se refermèrent autour de Carrie, et elle cala sa joue contre le front fiévreux de la sorcière. "You know that shit they say? That you cannot not like yourself because then other people won't like either?" Le genre de trucs qu'elle avait lu dans un livre à la con, une fiction tiède où les protagonistes n'avaient visiblement jamais eu d'autres emmerdes que de voir leur gazon dépasser la hauteur réglementaire de leur quartier. "That's fucking bullshit. Stan and I, we like you a lot", souffla-t-elle contre ses cheveux, enroulant ses doigts dans les cheveux de la Vélane dont elle pouvait presque sentir le parfum, une reconstitution mémorielle outrepassant la réalité de son sort protecteur et des effluves de l'opium s'accrochant à elle.

Love était un mot grossier, fade, inconséquent, devenu désuet dans leur monde désabusé ; like, en revanche, n'avait rien perdu de sa fraîcheur et de sa sincérité. Like était vrai, love un tissu de mensonges ou de déceptions à venir – Verdandi l'avait employée elle-même dans ce cadre factice, pendue au cou de girafe de Nina. "I guess Jin does too. Elias definitely likes you, he would like a fucking flesh-eating slug if he could. Kamala... We all know she's just putting up a show, she'd do mad shit for you." Verdandi n'était pas certaine de pouvoir dire la même chose à son sujet ; Elias, Jin et Kamala étaient intimement liés à Carrie, un noyau libre qui remplissait, malgré tout, ses obligations de Fox (maladroitement parfois, en tuant par exemple la fille d'un gang adverse). Verdandi, elle, n'avait rien à foutre de se trouver en bordure de ce cercle étroit, tant que Carrie était là avec elle. "So you don't have to like you, we're all here to do it for you, even when you're a fucking dumbass... The Wangs, are you shitting me?" fit-elle en fronçant soudainement le nez, incrédule face à ce choix d'alliés tombé des nues. "Jin is going to be mad mad. Maybe I should fuck him, after all, maybe he's the kind to reset all emotions after a good fuck. What do you think?"
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Charybdis Kang
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tw: mention de prostitution infantile, drogues, langage cru, réalisation que l'amour existe

"Why would I do that? - You said... you said," bredouille Carrie difficilement, un peu confuse et frustrée, mais ne s'exprimant pas plus sur le sujet en savant pertinemment que ça ne sert à rien. À la place, elle se focalise sur la présence du corps de Verdi contre le sien, sa chaleur. Elle pense à toutes les fois où elle l'a repoussée, tenue à bout de bras, ignorée au profit d'autres. La pensée lui semble stupide et absurde sur l'instant, mais elle sait aussi que la clarté de l'opium est trompeuse, alors elle ne formule pas cette idée soudaine à haute voix. Verdi ne la croirait pas, de toutes manières. "Come on." Elle pousse un grognement d'assentiment satisfait en se calant plus confortablement contre la harpie, souriant aussi discrètement que possible (sans grand succès) quand Verdi l'accueille de ses bras autour d'elle, la position pour elles aussi naturelle que respirer. Combien de fois se sont-elles retrouvées dans le même lit ainsi, à parler de tout et surtout de rien, défoncées ou sobres, à apprendre parcoeur les dorures du plafond moisie de leurs chambres au Tuskers? Nina se joignait souvent à elles, leurs jambes entremêlées sur les draps, leurs souffles mélangés sur les oreillers. Carrie aimerait pouvoir revivre ces moments de tendresse en boucle. On n'oublie jamais son premier amour, paraît-il.

"You know that shit they say?" Carrie papillonne des yeux, tirée de sa torpeur par la voix de Verdi. Elle ne bouge pas malgré l'envie de la regarder et l'étudier de près, et se contente de lui dire qu'elle l'écoute en commençant à tracer des cercles distraits sur son flanc du bout des doigts, à travers protection magique et vêtements. "That you cannot not like yourself because then other people won't like either?" On dirait que ça sort tout droit d'un self-help book offert par Nina peu avant sa mort... "That's fucking bullshit. Stan and I, we like you a lot." Le coeur de Carrie explose dans sa poitrine en l'entendant. Elle aussi elle les aime bien. Elle les aime tout court. Ils savent tous les trois mieux que personne que l'Amour avec un grand A ne veut rien dire, que ce qu'ils pensent ressentir en l'appelant ainsi n'est qu'une pâle comparaison à ce que les gens normaux avec des vies normales peuvent éprouver. Leur amour est destructeur, violent, haineux, tordu, intense et cruel - comme eux. Certains diraient que ce n'est pas de l'amour.

Pourtant les doigts de Verdi n'ont jamais été aussi doux que dans ses cheveux, ce geste simple et distrait faisant s'abattre sur la Fox une tranquilité chaleureuse et sans pareille. "I guess Jin does too. Elias definitely likes you, he would like a fucking flesh-eating slug if he could. Kamala... We all know she's just putting up a show, she'd do mad shit for you." Et elle les aime tous autant qu'ils sont - Kamala y comprise - à défaut de savoir le montrer ou de vouloir l'exprimer. Surtout Elias, surtout Stan, surtout Verdi. I like you too, aimerait-elle dire. I love you too. Verdi mettra ça sur le compte de l'opium. Carrie se fait la promesse de lui dire demain matin, quand elles se réveilleront (il ne fait aucun doute qu'elle va rester avec elle, n'est-ce pas?), une fois qu'elle sera sobre. Elle se lèvera, la regardera dans les yeux, mettra même sa main sur sa gorge si elle veut, et elle lui dira qu'elle l'aime.

Ce sera parfait. Même si Carrie ne garde jamais ses promesses d'opium. "So you don't have to like you, we're all here to do it for you, even when you're a fucking dumbass..." Reniflement amusé, suspension des cercles caressés sur son flanc pendant quelques instants avant de reprendre. Elle doute que Jin repense la même chose - le même Jin qui lui murmure à l'oreille qu'il la hait, qu'elle le méprise, qu'elle aurait dû mourir au Tuskers avec les autres - mais elle apprécie le sentiment et l'attention de Verdi. "The Wangs, are you shitting me? Jin is going to be mad mad. - Fuck him," marmonne Carrie restée silencieuse (miracle) jusque là. "Maybe I should fuck him, after all, maybe he's the kind to reset all emotions after a good fuck. What do you think? - No, hey, don't do that!!" Carrie redresse la nuque pour la regarder, sourcils froncés et mortellement sérieuse. "No. I said no! Plus you'd have to grow a dick or something." Le secret n'en est pas vraiment un (have you seen him?) mais Carrie grimace tout de même. "Please don't grow a dick. I wouldn't even know what to do with it, Stan would be jealous, it'd be a mess. And you have a world class pussy remember? Also, I'm not even sure he has emotions to begin with. We don't like him anymore, okay? Fuck my brother."

Maintenant qu'elle s'est un peu redressée, elle peut regarder Verdi dans les yeux et s'y perdre. Elle est si jolie dans cette lumière, malgré les faisceaux bleus de son sortilège qui apparaissent parfois en reflets, l'enveloppant dans un sarcophage magique protecteur et terriblement frustrant. Carrie tend une main froide vers son visage et du bout du doigt, retrace son nez, sa pommette, va sur sa tempe et dans ses cheveux. Le sortilège est tiède mais n'a pas la texture douce et familière de ce corps qu'elle connait par coeur. "I like you too." Elle lui offre un petit sourire un peu trop éclatant, de ceux qu'elle a appris à maîtriser il y a bien longtemps pour ne pas que son ascendance hybride fasse trop tourner les têtes. Marth lui boxait les oreilles à chaque fois qu'elle ne l'utilisait pas, ce satané sourire, pour séduire les clients. "The Wangs are fine. Predictable." Surtout Martin et Bao - le premier parce qu'elle sait parfaitement ce qu'il veut et qu'elle le garde hors de portée, et la deuxième parce qu'elle la connait par coeur à ce stade. Les autres sont une autre histoire. Mais contrôler le chien et son maître est déjà un bon début. "Don't you let them worry that pretty little face of yours, Verdi," chantonne-t-elle en reposant sa tête contre son épaule, se calant plus confortablement tout contre Verdi avec un plaisir et un soulagement évidents. "It's too cute to be worried up like that. I know what I'm doing," ment-elle avec difficulté, les mots devenant de plus en plus difficiles à sortir dans sa bouche pâteuse et lourde.
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I've been sober for a year, now it's time for me To go back to my old ways, don't you cry for me, Thought I'd be a better person, but I lied to me and to you. And I feel everything, I feel everything from my body to my soul, Well, I feel everything When I'm coming down is the most I feel alone.
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drogue, langage cru


"No, hey, don't do that!!" Le regard mortellement sérieux de Carrie se vissa dans le sien, ses sourcils traçant un trait contrarié au-dessus de ses yeux noisettes – un rire secoua Verdandi devant ce tableau grotesque, qui ne bougea pas d'un iota sous l'hilarité brusque de la harpie. "No. I said no! Plus you'd have to grow a dick or something." "That wouldn't be a problem", roucoula-t-elle avec un sourire immense tassé au coin de ses lèvres – il y avait nombre de sorts permettant de pallier ce léger déficit, dont Carrie connaissait les détours aussi bien qu'elle. "Please don't grow a dick. I wouldn't even know what to do with it, Stan would be jealous, it'd be a mess. And you have a world class pussy remember? Also, I'm not even sure he has emotions to begin with. We don't like him anymore, okay? Fuck my brother." Un nouveau rire franchit ses lèvres scellées, plus discret, moins hilare, les yeux de Verdandi rivés dans les yeux hagards de Carrie au-dessus d'elle – elle devenait étrangement honnête, défoncée à l'opium, et parvenait néanmoins à entretenir le doux mensonge qu'elle leur servait depuis de longues années ; depuis que les mains de Verdandi s'égaraient sur ses jambes et que ses lèvres trouvaient les siennes, avant que Carrie ne repousse ses gestes, instaurant une limite nette, bien définie entre leurs deux corps aux similarités surprenantes, pourtant profondément différents. "You've got the world class pussy babe," fit-elle en donnant une claque légère sur le côté de la cuisse de Carrie, son sourire dévoilant ses dents blanches en un signe d'apaisement : elle ne reviendrait pas sur ce qui venait d'être dit, et la salve de compliments qui lui faisait rater un battement alors que la Fox n'en aurait le lendemain qu'un souvenir boueux.

Et son souffle lui manqua en sentant le bout des doigts de Carrie trouver son nez, leur fraîcheur glaciale sensible à travers le sortilège, redessinant les contours de son visage en une caresse douce. "I like you too." Les yeux de Verdandi se plissèrent sous le sourire de paradis de Carrie ; ses propres doigts glissèrent à l'arrière de sa cuisse, frôlant une limite que seul tenait l'état déplorable de la Fox – quelques années plus tôt, Verdandi aurait tenté de lui souffler des mots d'amour, cherchant à envoûter les yeux bruns de Carrie. Après des dizaines d'infructueux essais et d'autres messages sensiblement clairs, elle se contentait désormais de flirter avec une décence que Carrie, bien sûr, repoussait avec la même force. Les claquements de langue agacés de Carrie devant ses approches exagérées, dignes des Moldus auprès desquels elle allait chercher du réconfort, au moins étaient prévisibles. "The Wangs are fine. Predictable. Don't you let them worry that pretty little face of yours, Verdi," souffla-t-elle dans son cou, le sortilège bloquant heureusement son haleine chargée des effluves de l'opium, la simple idée lui hérissant légèrement le poil de ses avant-bras. "It's too cute to be worried up like that. I know what I'm doing." "No you don't," rectifia Verdandi en quittant la douceur de la jambe de Carrie pour attraper la couverture et la remonter sur elles, "you're gonna get fucked in the butt one day and my pretty face will get all wrinkly because of you."

Elle enroula la couverture autour des épaules de Carrie, et glissa ses doigts dans les cheveux blonds de Carrie, ses yeux cherchant les siens, à moitié endormis. "Don't get fucked in the butt, or I'll fuck Jin in his with my magic dick", menaça-t-elle un ton plus bas, cherchant l'attention dans ses pupilles noirs ; jugeant qu'elle avait compris, elle lui caressa (frotta) vivement la joue de son pouce. "Good." Verdandi étira tout juste la nuque pour aller déposer un baiser sur son front. "You take a nap now, I need you to sober up before I leave – because I'm not staying."
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