legacy

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mi-juin 2007 | @Jules Doherty

Il n’y a rien comme voler.

Jim en a vu et vécu, des entraînements, dans sa jeunesse - il a connu les coachs distants qui restent sur le banc, comme il a connu ceux qui monteraient sur votre balai, s’ils le pouvaient. Être lui-même entraîneur l’a mis devant la nécessité de trouver un juste milieu, dans toute histoire. Quelque chose qui allait le rapprocher des Rowdy Ravens, sans tomber sur leurs nerfs déjà échaudés et élimés face à lui. Ainsi, jamais il ne refuse d'enfourcher son propre balai et de s’élever haut dans les airs afin de suivre les joueurs et d’être presque au cœur de la mêlée. Ce n’est pas comme jouer lui-même, mais alors que son balai file d’un bout à l’autre du terrain, qu’il lance conseils et instructions à ses joueurs par le biais d’un efficace Sonorus, qu’il voit leurs robes noires et blanches d’entraînement virevolter, Jim est heureux. Il se sent à sa place, à cet endroit, avec eux.

Titulaires et remplaçants se posent au sol, précédés par un Jim qui grimace un peu lorsqu’il descend lestement (enfin, c’est le but visé) de son balai. Un craquement de son dos, qui apprécie toujours aussi peu l’exercice. Une bonne bouillotte, ce soir, en regardant une série-cristal, et il n’y paraîtra plus.

« Congé d’entraînement, demain. La nouvelle est rappelée avec un sourire, alors que les sportifs se dirigent tous vers les vestiaires. Le congé est aussi pour lui et son pauvre dos en question. On se repose, on en profite, et on se revoit dans deux jours. Sept heures tapantes le matin, les retardataires subiront mon courroux ! » Et que ça ronchonne, et que ça grogne, et que ça ne le croit pas, alors que Jim est certes exigeant, mais pas injuste (et en même temps, ils ont tous, à tour de rôle, fait au moins une série de vingt pompes pour cause de retard, sous son regard intraitable). À chacun, les derniers commentaires et remerciements de se présenter, jusqu’à la tête blonde de Jules, dernière à passer devant lui.

C’est difficile de ne pas favoriser la Doherty - il paraît que les parents ne doivent jamais avoir de préféré parmi leurs enfants, après tout ! Difficile alors qu’elle a pratiquement le même âge que sa Toni, qu’elles sont amies, ont joué ensembles pour Poufsouffle, qu’elle est Galloise (il a toujours eu le power to the Welsh crew facile) et surtout, que Jules occupe son poste. Il y a peu de gardiennes, dans les équipes du Royaume-Uni et de l’Irlande, et les Ravens ont hérité d’à son sens la meilleure qu’ils auraient pu trouver. Puis, avec Samantha, sa recrue, elle est sans doute la moins récalcitrante du lot avec lui. Ça fait toujours plaisir avec autre chose qu’une gueule de dix pieds. « Très bon entraînement, aujourd’hui, Jules, qu’il lui dit simplement, beau travail sur les feintes, même Nicole a de la difficulté à te déjouer. Repose-toi bien, tu l’as mérité. »

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@jim haggen

Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige, qu’il fasse canicule ou pas, les Rowdy Ravens s’entraînaient chaque jour, matin et soir. Une rigueur que tous s’imposaient, pour eux-même et pour le reste de l’équipe. Quand certains oubliaient l’enjeu qui se cachait derrière, les autres membres de l’équipe s’assuraient de lui faire passer le message. Dans le cas contraire, c’était au coach de s’en assurer et pour cela, Jim Haggen se révélait plutôt doué, malgré les ronchonnements de la plupart des joueurs. Si Jules était des plus assidues et des plus obéissantes, elle ne manquait pas d’avoir une légère tendance aux retards, ce qui lui avait valut, plusieurs séries de pompes. Une exigence qui ne la dérangeait pas, au contraire d’ailleurs, elle y voyait l’occasion de reformer à jamais une équipe solide. Progresser encore plus, et pourquoi pas faire des Rowdy Ravens les champions du tournoi. Un projet dont-ils rêvaient tous, et qui pourrait bien aboutir si chacun acceptait enfin d’écouter le nouvel entraîneur. Du moins, c’était ce que pensait Jules, la gardienne de l’équipe, qui commençait à aspirer à un brin de renouveau.

Après des années passées la tête dans le guidon à espérer que la tempête passe, Jules voyait enfin une opportunité d’avancer un peu dans sa vie. Avoir des objectifs semblait un bon moyen de se construire, ou plutôt se reconstruire. Encore une fois, le Quidditch représentait son pilier, par delà-la les soucis qui pouvaient encombrer sa vie personnelle. Bien que ces problèmes soient encore loin d’être réglés, Jules sentaient qu’une période de calme s’annonçaient, ce qui lui permettrait de prendre un nouveau départ. Pour se faire, elle avait décidé de participer à la prochaine sélection nationale, avec espoir d’avoir la chance de jouer à un niveau supérieur. Seulement, avant de se lancer dans un tel projet, la blonde souhaitait en parler avec les membres de son équipe et être certaine que chacun accepte sa décision sans y voir une forme de trahison. Déplaire à ses proches étaient la dernière chose qu’elle souhaitait, si bien qu’elle vivait avec la boule au ventre depuis déjà une semaine ; Jour où elle a, pour la première fois, explicité son envie auprès de Meredith.

Jules tenait à l’annoncer elle-même à ses coéquipiers, mais malheureusement, l’occasion ne s’était pas présentée. Alors que l’entraînement du soir touchait à sa fin, la galloise tentait de prendre son courage à deux mains pour en parler à ses compatriotes féminines. Seulement, son élan fut rapidement stoppé par la voix de Jim Haggen, qui semblait vouloir la féliciter pour ses performance. Ravie du compliment, elle lui adressa un sourire, avant de s’arrêter à son niveau. « Merci, coach. » Jim était parfois dur avec les joueurs, mais il ne manquait jamais de souligner les points positifs, afin de les tirer vers le haut. Une qualité que la blonde savait apprécier, elle qui doutait parfois un peu d’elle. Soudainement, alors que l’homme commençait à lui tourner le dos pour vaquer à ses occupations, une évidence la frappa. S’il y avait bien une personne qui pouvait comprendre sa situation actuelle, c’était bien Jim Haggen. Avec sa carrière passée, il ne pouvait être qu’un exemple à suivre, ce qui poussa la blonde à faire quelque chose de totalement spontané et irréfléchi. « Au fait, ça te dirait un verre ? Pour papoter ? J’ai quelques trucs à te dire... »

Si les autres avaient entendu cette proposition, ils n’auraient sûrement pas manqué de lui demander pour quelle raison saugrenue elle invitait l’entraîneur, ou plutôt l’usurpateur, à boire un verre en sa compagnie. Fort heureusement, tous avaient déjà quitté le terrain, se moquant bien de ce que pouvait faire le plus âgé une fois l’entraînement terminé. Cependant, elle se doutait bien qu’une telle invitation pouvait paraître étrange pour ce dernier, qui connaissait d’ordinaire quelques difficultés à se faire accepter des joueurs. Consciente que cela pouvait apparaître comme suspect, elle s’empressa de revenir sur son invitation, afin de lui laisser un peu plus de choix. « Si tu peux pas, c’est pas grave, je prendrais rendez-vous. » Dans le pire des cas, ils parleront en tête-à-tête de son futur, dans un cadre purement professionnel.

Le compliment est accepté gracieusement par la joueuse et Jim en est à prendre la boîte contenant les balles d’entraînement, ainsi que son balai, pour tout ranger, lorsque la jeune femme l’interpelle : « Au fait, ça te dirait un verre ? Pour papoter ? J’ai quelques trucs à te dire... » Il devrait être inquiet qu’elle ait des trucs à lui dire (ça viendra plus tard) : il est plutôt surpris, presque alarmé, de l’entendre lui proposer de boire un verre. Une activité somme toute normale, mondaine, mais qu’il n’a pas fait depuis… « Si tu peux pas, c’est pas grave, je prendrais rendez-vous. Mais non, enfin oui, enfin… oui, bien sûr, j’ai le temps, ça me ferait plaisir », que se dépatouille Jim dans son enthousiasme et sa surprise, alors que c’est la première fois depuis qu’il est à ce poste qu’un des gamins a un geste de ce genre envers lui. Il serait bien fou de refuser, par Godric ! C’est bien tout ce qu’il espère, depuis un an et demi ! Un grand sourire, sincère, accompagne l’acceptation finale : « Je t’attends à la sortie, après ta douche. » Le rendez-vous est scellé et l’entraîneur estime qu’il faudra au moins quinze minutes à la blonde pour sortir des vestiaires, douchée, séchée, rhabillée et les salutations faites à ses coéquipiers.

Une quinzaine de minutes que le Haggen met à profit pour mettre tout le nécessaire d’entraînement sous clé, dont son balai sommairement nettoyé (il prendra davantage de temps le lendemain, lorsqu’il ne sera pas attendu ailleurs), puis pour lui-même changer de pull et tenter de mettre de l’ordre dans ses boucles poivre et sel (sans succès). Son reflet dans le miroir des toilettes lui renvoie un sourire amusé à chaque mèche qui refuse de se placer et revient obstinément à son endroit initial, comme si le gant de cuir ne l'avait jamais touchée. Comme s’il allait à un rendez-vous galant et non pas simplement prendre un verre post-entraînement avec une de ses joueuses. C’était une tradition, au moins une fois par semaine, lorsqu’il jouait du Quidditch, de terminer un entraînement particulièrement rude par une bière. Parfois avec l’entraîneur, parfois même avec les rivaux. Ça le met dans une étrange frénésie, de penser qu’une fois, juste une fois, il peut reproduire ce rituel avec une de ses joueuses.
Même si maintenant qu’il y pense, il se demande bien ce que la blonde veut lui dire… Merlin, il ne doit pas trop y réfléchir, sinon il va penser aux pires catastrophes.
(elle veut quitter l’équipe ? rejoindre les Harpies ?)

Il a vissé sa casquette en laine au couleurs des RR sur sa tête et attend la gardienne à l’entrée de leur stade, à peine une minute avant qu’elle pointe son museau. « Le Dancing Friar, ça te va ? » Il se souvient que Jules habite aussi à Cardiff - probablement dans quelque chose de plus coquet que son appartement vieillot. Il y a quelques rares échoppes sorcières dans la ville moldue, lovées entre deux boutiques où elles sont invisibles pour ceux sans pouvoir, dont ce bar aux nombreux hydromels magiques et autres bières légères typiquement galloises. Tout ce qui convient aux réglementations en place, sans non plus perdre sa saveur locale. Puis, dans un lieu connu, Jim sera moins nerveux, craindra moins les mauvaises surprises, saura davantage apprécier la simplicité du moment. Un ensemble de trucs et de clés pour bien fonctionner.

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Malgré les quelques doutes émis, Jim accepta très rapidement l’invitation, visiblement peu inquiet de se faire entourlouper par les petits filous de l’équipe. L'entraîneur s’enthousiasmait sûrement de pouvoir sympathiser un peu avec les joueurs, et Jules était un peu désolée pour lui de savoir que les autres n’étaient toujours pas dans cette optique. Cependant, à défaut de raisonner ses coéquipiers, la galloise tentait de dissiper un peu les tensions et parler de ses futurs projets au coach semblait être une occasion en or. « Cool, je me dépêche alors ! » Sans tarder, elle se précipita dans les vestiaires, afin de prendre une douche rapide et remettre une tenue correcte. Habituée à porter des vêtements moldus pour passer incognito, elle enfila un petit gilet léger, avant de rejoindre le plus âgé qui l’attendait sagement devant le stade, coiffé de sa plus jolie casquette aux couleurs des Rowdy Ravens. « Sympa la casquette. » Les mains dans les poches, elle adressa un sourire chaleureux au gallois, avant de s’arrêter à son niveau. A ce moment-là, Jim proposa un pub magique de Cardiff qu’elle connaissait bien et qui fera largement l’affaire pour la soirée. « Parfait, ça fait longtemps que je n’y suis pas allée. » D’ailleurs, la dernière fois, c’était sûrement après un entraînement en compagnie des autres têtes d’affiche de l’équipe.

Maintenant que le lieu de rendez-vous était fixé, Jules transplana, dans une ruelle tranquille, juste à côté du bar. Après avoir vérifié qu’aucun moldu ne l’avait remarqué, elle marcha en direction de l’échoppe qui ne payait pas de mine depuis le trottoir. L’avantage de l’été, c’était qu’il faisait encore jour, et manifestement, cela mettait les gens de très bonne humeur. Jules ne dérogeait pas à la règle, et elle se sentait infiniment plus énergisé en voyant encore le soleil bleu au-dessus de leur tête, malgré le fait qu’il était déjà l’heure de dormir pour les plus jeunes. Après quelques secondes seulement, le brun pointa le bout de son nez, et ils pouvaient enfin entrer à l’intérieur. Pour leur plus grand bonheur, une petite cour intérieure habitait les lieux, ce qui permettait de profiter des premiers jours d’été. Discrètement, elle se faufila entre les tables, avant de se poser dehors, sur une table un peu à l’écart. Jules jouissait d’une petite notoriété et ce soir, elle ne souhaitait pas forcément être reconnue.

Une fois installée, elle s’arrêta un instant sur le visage de Jim. C’était la première fois qu’elle le voyait dans un contexte extérieur au quidditch, et même si c’était pour parler sport, elle appréciait de le découvrir sous un nouvel angle. « Tu viens souvent ici ? » Qui était Jim Haggens lorsqu’il n’entrainait pas ? Une question qu’elle ne s’était jamais demandé avant de venir ici avec lui. Venait-il souvent se délecter d’un verre après les entraînements ? Sortait-il souvent ? En compagnie de qui ? Une montagne de questions qu’elle garda pour elle, consciente que cela pourrait paraître un peu abrupt et mal placé. Au même moment, la serveuse aux cheveux presque blancs s’approcha d’eux pour prendre leur commande. « Je vais vous prendre une bière aux gingembre s’il vous plaît… En pinte, du coup. » Une précision qui était souvent inutile, mais qu’elle préférait mentionner.

Une fois les boissons servies, Jules pouvait enfin entrer dans le vif du sujet. Un peu mal à l’aise, elle ne savait pas vraiment par où commencer. Ce ne fut qu’après une bonne gorgée de boisson, qu’elle se lança enfin. « Voilà, j’en ai parlé, il y a peu, à Meredith et je me suis dis que je devais voir ça avec toi, puisque tu es mon entraîneur. » Curieuse, elle marqua une pause et jeta un rapide regard au brun, avant de reprendre. « Je compte passer les prochaines sélections nationales. » Faire des détours, ce n’était pas le genre de la maison, et maintenant que l’idée principale était sortie, elle se sentait un poil plus légère.

(@"jim haggens")

Sa main gantée a effleuré le rebord de sa casquette par réflexe, au compliment, le visage s’ornant d’un sourire un brin timide. Sa proposition de pub à Cardiff est acceptée et un transplanage discret plus tard, les deux sorciers sont attablés dans la cour intérieure du Dancing Friar. Pas encore plein, mais il compte sur la température clémente de juin pour ramener les fêtards. « Tu viens souvent ici ? Je ne dirais pas “souvent”, qu’il répond en grattant sa barbe, mais à l’occasion… ma sœur Kate adore leur hydromel. » Il ne boit plus autant depuis le début de son suivi médical sérieux, sa consommation d’alcool suivie de près pour ne pas qu’elle dégénère (à nouveau). Et surtout, depuis que Morgan… Un petit raclement de gorge et la gêne passagère est chassée par l’arrivée de la serveuse. Pour accompagner la pinte de bière au gingembre de Jules, Jim commande une piquante bière à l’épinette. Il regrette encore le délicieux whisky maison au miel que l’établissement n’a plus le droit de servir, qui serait parfait pour cette fin de journée. Il fait toujours frais, au Pays de Galles, mais il n’en fait pas moins bon et doux, aux prémices de l’été.

Assis devant sa gardienne et son visage doux, Jim mesure tout juste l’inhabituel de la situation. L’exceptionnel de ce verre en la compagnie de la Doherty. La pointe d’inquiétude est ramenée, un peu plus forte, autant que la joie d’être ici. Il en vient à redouter sa prise de parole : « Voilà, j’en ai parlé, il y a peu, à Meredith et je me suis dis que je devais voir ça avec toi, puisque tu es mon entraîneur. (Merlin, elle va les quitter pour les Harpies, c’est ça, il le savait que c’était inhabituel et mauvais signe) Je compte passer les prochaines sélections nationales. » La phrase, directe et sans chichis, fait naître en Jim plusieurs sentiments très distincts, autant qu’ils sont mêlés les uns aux autres. Le soulagement, déjà, qu’elle ne les quitte pas pour les Holyhead Harpies (il était déjà prêt à sortir un arsenal d’arguments pour la garder parmi eux et, en dernier ressort, n’était peut-être pas au-dessus de lui demander, à genou, de rester avec les RR). Puis, un enthousiasme qui le fait lâcher un « Non ?! » ravi, comme si elle venait de lui avouer qu’elle avait déjà été sélectionnée (alors que, minute papillon, ce n’est pas encore le cas). Enfin, une morsure douloureuse portant le poison actif et rapide de la nostalgie, d’une tristesse lourde. Celle-ci non pas pernicieuse, ni latente, mais tout aussi directe que la Poufsouffle.
L’équipe nationale et l’uniforme qu’il a encore dans ses affaires, portant son nom et son numéro. Les couleurs tourbillonnantes du stade et des partisans. Les chants et les vivas. Le noir, longtemps.

« C’est une excellente idée », s’empresse plutôt d’approuver l’entraîneur, avalant une gorgée de la bière bien froide, comme pour avaler l’aveu en même temps que la boisson alcoolisée. Il prendrait vraiment ce whisky au miel, maintenant. « Tu l’as annoncé aux autres ? Tu vas coller des sueurs froides à Marcus, qu’il ricane un peu (affectueusement, bien sûr) en pensant à son capitaine, qui mériterait bien de se détendre un tantinet. Le coach t’a approché, ou c’est ton initiative ? » Le jeu est bien différent, selon les circonstances. Les enjeux ne sont pas les mêmes si on est invité, ou si on postule de soi-même… même si Jim ne craint pas que Jules saura briller lors des qualifications. L’une des meilleures gardiennes de la ligue, il est ferme sur sa position.

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Jim semblait plus motivé que jamais, la nouvelle l’enthousiasmait tout autant que la confiance que la galloise lui offrait. Consciente d’être la première joueuse de l’équipe à lui offrir autant, Jules ressentait une certaine fierté, persuadée que cela était un premier pas vers une entente plus solide entre l’équipe des Rowdy et leur coach. S’il amenait la blonde au niveau national, les autres seraient forcés de constater ses qualités d'entraîneur. Cependant, sa fierté ne dura qu’un instant, puisque le plus âgé s’empressa de lui annoncer son nouveau rythme d'entraînement. « Ca me va ! Mais on s'entraîne déjà huit fois par semaine Coach ? Enfin, je te fais confiance. » Quatre séances supplémentaires par semaine, pas une mince affaire. Pas le choix, dans les prochains mois, elle sera obligée de se coucher tôt, sans quoi la fatigue prendra largement le dessus. Heureusement, sa motivation était assez solide pour accepter cette fréquence et cette rigueur.

Comme pour accepter les conditions de ce pacte, Jules leva son verre pour venir trinquer avec son partenaire. Une manière de sceller cet engagement mutuel et surtout, le début d’amitié qui naissait entre eux. Cela faisait un moment que la gardienne espérait voir les relations avec un coach se solidifier, et comme Jim semblait décidé à rester parmi eux, autant en profiter. D’ailleurs, face à la boutade de ce dernier, Jules réalisa qu’il connaissait finalement très peu de choses sur les membres de l’équipe. Chacun d’eux avait une vie compliquée, difficile à gérer et finalement, il en ignorait la plupart des aboutissants. Il était peut-être temps de l’aider à mieux cerner les membres, histoire qui il puisse davantage les cerner. « Mon copain ? Pas de soucis, je vis seule avec mes poissons. » Derrière le sourire permanent de Jules se cachait un passé pas toujours simple, comme la presse avait adoré s’en délecter, mais surtout, une jeune femme un peu perdue et pas très confiante.

Depuis qu’elle avait envoyé, sans faire exprès son père en prison, la blonde n’avait plus confiance en elle et préférait se cacher derrière une attitude un peu enfantine et bout-en-train. Sa sœur lui en voulait parfois d’adopter un tel comportement, mais c’était sa manière à elle de se protéger du monde extérieur. Ca et le quidditch. Si Jim ignorait beaucoup de la vie de ses joueurs, la situation était parfaitement réciproque. La seule chose que Jules savait réellement de la vie privée de son entraîneur, c’était l'existence d’une fille avec qui elle avait joué à l’époque de poufsouffle. « Et vous les amours, la famille ? Et votre fille elle va bien depuis ? » Jules espérait ne pas faire de gaffe en s’interrogeant un peu sur le plan personnel de l’homme, mais quelque part, c’était à l'époque ce qui faisait la force de l’équipe des Rowdy.

(@"jim haggens")

La sensible gêne de la blonde à l’évocation des autres membres de l’équipe est une réponse équivoque à sa question, avant même qu’elle reprenne la parole. Ils ne savent pas. Il n’y a que Meredith et lui qui savent et si le coach a un relent d’envie de savoir que la Dwight a été mise au courant avant lui, il n’en veut pas vraiment à Jules. Il est certain que l’énergique manager a été un parfait soutien et l’a, à son tour, encouragée à lui en parler. À l’image de lui-même qui glisse : « Merci de m’en parler, ma petite, mais… parles-en à Marcus, dès que tu peux. Le conseil glissé tout juste avant une gorgée de bière, pour ensuite ajouter : Plus tu attends, moins il va apprécier la surprise. » Ils le connaissent tous les deux, le sanguin capitaine, autant que cette équipe qui semble voler sur les ailes de la mauvaise foi et de la rancoeur plus que sur des balais. Il faudra le rassurer, lui dire qu’elle ne compte pas partir et que si elle est prise, elle ne négligera pas les RR. Il faut toutefois, pour Marcus et lui, penser à lui trouver un.e remplaçante… au cas où.

C’est un doux rêve, que celui de l’équipe nationale. Le Haggen est sans doute le mieux placé pour le comprendre et ce, très profondément. Le rêve et les doutes que lui partage la jeune femme, à propos de son niveau (même si, soyons honnêtes, le niveau, elle l’a grandemnet - plus que certains autres gardiens qui jouent déjà à ce niveau… aucun nom ne sera nommé). « Mais avec toi comme entraîneur, ça devrait le faire. »

Oh.
Il est touché.

Merlin, il a même… il a même l'œil humide, diantre. Par Helga, il ne va quand même pas pleurer ! Tout ça parce que Jules reconnaît un peu ses efforts depuis un an et demi ! Jim sort de sa poche un mouchoir de tissu et fait mine de se moucher, une astuce pour en fait se tamponner discrètement (aheum) le bas des cils, histoire de ne pas véritablement pleurer. Sa psy serait fière de lui. D’éprouver ces émotions, de les reconnaître, de les apprécier. De ne pas les noyer dans l’alcool et de ne pas laisser ce qui est plus sombre et mauvais prendre le dessus. « Tu ne sais pas quel dragon tu viens de nourrir », répond enfin Jim en se frottant les mains, conspirateur. Un petit trémolo dans sa voix rieuse, chassé d’un peu de bière pour se donner une contenance.

Puis, de l’intérieur de sa cape, il sort son calepin d’entraînement et une plume autoencrée, déjà prêt à concocter un programme personnalisé pour The Wall.
C’était une vie de fou, que celle de sa vingtaine. Partagée entre ses entraînements et matchs avec les Tornades, la même chose avec l’équipe nationale, sa vie de famille et ses loisirs. Bien des années plus tard, Jim est forcé d’admettre que c’est Eileen et les enfants qui ont pâti de sa passion, son épouse aux prises avec deux enfants en bas âge pendant que lui s’évadait sur son balai. Ce n’était pas juste et il ne pouvait pas le reconnaître. Heureusement, Jules n’est pas dans la même situation, ce qui facilite grandement les choses. Pour elle et les autres.
« Tu as le niveau, ça, n’importe qui peut le voir. Les qualifications, c’est montrer tout ce que tu peux faire, et pas uniquement ce que tu fais de mieux. Leur montrer qu’ils ont besoin de toi. La plume pointée vers elle, comme une menace, avant qu’il en dépose la pointe sur le papier. Si tu es prête, en plus des entraînements avec les Rowdy Ravens, on pourra t’entraîner quatre fois supplémentaires par semaine. Sans compter les exercices à faire de ton côté. » Ce qu’il lui propose, c’est à peu près de bouffer du Quidditch matin, midi et soir jusqu’aux sélections, et vous reprendrez bien un peu de Quidditch en collation, n’est-ce pas ? C’est ambitieux, ce sera épuisant, mais elle l’a dit, rien n’est dans la poche : il faut donc mettre toutes les chances de son côté. De leur côté, même, s’il ose ainsi penser. Son sourire remonte ses pommettes jusqu’à ses yeux, alors qu’il taquine, bien gentiment : « J’espère que ton petit copain est prêt à te donner rendez-vous aux entraînements. »

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Jim semblait plus motivé que jamais, la nouvelle l’enthousiasmait tout autant que la confiance que la galloise lui offrait. Consciente d’être la première joueuse de l’équipe à lui offrir autant, Jules ressentait une certaine fierté, persuadée que cela était un premier pas vers une entente plus solide entre l’équipe des Rowdy et leur coach. S’il amenait la blonde au niveau national, les autres seraient forcés de constater ses qualités d'entraîneur. Cependant, sa fierté ne dura qu’un instant, puisque le plus âgé s’empressa de lui annoncer son nouveau rythme d'entraînement. « Ca me va ! Mais on s'entraîne déjà huit fois par semaine Coach ? Enfin, je te fais confiance. » Quatre séances supplémentaires par semaine, pas une mince affaire. Pas le choix, dans les prochains mois, elle sera obligée de se coucher tôt, sans quoi la fatigue prendra largement le dessus. Heureusement, sa motivation était assez solide pour accepter cette fréquence et cette rigueur.

Comme pour accepter les conditions de ce pacte, Jules leva son verre pour venir trinquer avec son partenaire. Une manière de sceller cet engagement mutuel et surtout, le début d’amitié qui naissait entre eux. Cela faisait un moment que la gardienne espérait voir les relations avec un coach se solidifier, et comme Jim semblait décidé à rester parmi eux, autant en profiter. D’ailleurs, face à la boutade de ce dernier, Jules réalisa qu’il connaissait finalement très peu de choses sur les membres de l’équipe. Chacun d’eux avait une vie compliquée, difficile à gérer et finalement, il en ignorait la plupart des aboutissants. Il était peut-être temps de l’aider à mieux cerner les membres, histoire qui il puisse davantage les cerner. « Mon copain ? Pas de soucis, je vis seule avec mes poissons. » Derrière le sourire permanent de Jules se cachait un passé pas toujours simple, comme la presse avait adoré s’en délecter, mais surtout, une jeune femme un peu perdue et pas très confiante.

Depuis qu’elle avait envoyé, sans faire exprès son père en prison, la blonde n’avait plus confiance en elle et préférait se cacher derrière une attitude un peu enfantine et bout-en-train. Sa sœur lui en voulait parfois d’adopter un tel comportement, mais c’était sa manière à elle de se protéger du monde extérieur. Ca et le quidditch. Si Jim ignorait beaucoup de la vie de ses joueurs, la situation était parfaitement réciproque. La seule chose que Jules savait réellement de la vie privée de son entraîneur, c’était l'existence d’une fille avec qui elle avait joué à l’époque de poufsouffle. « Et vous les amours, la famille ? Et votre fille elle va bien depuis ? » Jules espérait ne pas faire de gaffe en s’interrogeant un peu sur le plan personnel de l’homme, mais quelque part, c’était à l'époque ce qui faisait la force de l’équipe des Rowdy.

(@jim haggen)

« Oh, tu exagères, ce n’est que cinq à six fois », proteste le coach, l'œil malicieux. Ce que l’histoire ne dit pas, c’est que ces entraînements ne sont pas des séances de quelques minutes, mais bien de longues heures à suer sang et eau sur leur balai. Rajouter quatre séances… il ne peut que trinquer avec la blonde à ce qui se dessine dans son avenir.
Du succès, il l’a décidé.

« Mon copain ? Pas de soucis, je vis seule avec mes poissons. Tu penseras à bien les nourrir le matin », sermonne alors l’homme, sans perdre un battement. Sans non plus se laisser prendre à sa curiosité à ce sujet - c’est que Jules n’est pas sa fille et que les affaires personnelles de ses joueurs et joueuses ne le concernent pas vraiment. Même s’il a envie de savoir, et que Morgan savait, probablement, dans le temps. Il n’est pas Morgan et il ne peut pas forcer les confessions. Nia la confiance. Que se faire présent, constant, et espérer qu’un jour, ils viendront à lui. « Et vous les amours, la famille ? Et votre fille elle va bien depuis ? Toni va bien, qu’il approuve avec un sourire soudain doux, à l’évocation de sa fille aînée. On ne l’arrête pas. Je ne sais pas d’où elle tire toute cette énergie. Il lui semble difficile de se rappeler que lui-même a déjà été aussi énergique. Plus aisé de penser qu’elle tient cela de sa mère, plus que de lui, et de secouer la tête avec affection. Dai aussi va bien. » Le benjamin pas moins actif, bien qu’il le sache encore plus touché par le climat social actuel. Par… tout. Difficile de ne pas le comprendre.

Puis… il rougit un peu, alors que la première partie de la question polie de Jules lui revient en tête. Il peut choisir de l’ignorer, bien sûr, mais ce ne serait pas très honnête. Ah, il a chaud ! Il ne pensait pas que la bière lui monterait si rapidement à la tête ! « Et les amours… par Merlin, je n’ai même pas de poissons pour m’accueillir le soir », rigole-t-il, pour chasser le léger malaise devant le désert de sa vie intime. Depuis le divorce, il s’est fait bien calme, et ses aventures sont rares. Triées sur le volet, surtout, et dont il ne s’entretient à peu près jamais, tout juste du bout des lèvres lorsque ses sœurs l’interrogent à ce sujet, en termes toujours vagues. Il n’y a plus de tabloïds pour étaler des photos scandaleuses à la une, plus d'entrefilets assassins sur ses fréquentations et les rumeurs d’infidélité, et le Jim de jadis n’aurait jamais imaginé tant apprécier cette discrétion. « De toute façon, avec l’équipe, je n’ai pas de temps pour ça. Moi aussi, je suis là huit fois par semaine ! » La joie et la blague chassent tout à fait ce sur quoi il refuse de s’étaler.

La fraîcheur de la bière à l’épinette apaise un peu le feu de ses joues et avant de poursuivre la conversation, il se permet de leur commander à chacun un bon bol de frites, histoire d’épancher l’alcool avec bien du sel et du gras. « Comment vas-tu ? Et comment vont les autres, de l’équipe ? », demande Jim, un peu timidement. Ce n’est pas toujours facile de leur parler, à ceux-là. De savoir ce qui se trame vraiment dans leur tête. Avoir Jules devant lui, ce soir, est une véritable aubaine, une première porte ouverte vers un futur prometteur. Vers l’objectif qui est sien depuis des années.

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( en musique )

Discuter de cette manière avec Jim n’était encore jamais arrivé, et même si elle n’en était pas certaine, Jules se doutait être la première à le faire. Autrefois, quand Morgan coachait encore l’équipe, les joueurs n'avaient aucune difficulté à se livrer sur eux-mêmes, ce qui devrait être le cas entre un entraîneur et ses sportifs. Malheureusement, le climat dans lequel était arrivé le gallois n’était pas propice à ce genre de confidences, ce qui conduit naturellement à un fossé entre eux. Jules espérait diminuer cette distance et créer un lien solide entre le coach et l’équipe. Même si les autres étaient des têtes de mules, elle espérait encore les faire changer d’avis, et pour dire vrai, elle était persuadée qu’en faisant le premier pas, les autres finiraient par suivre. De plus, Jim n’était pas totalement un étranger pour elle. En effet, durant sa scolarité, elle se souvenait très largement de lui, assis dans les gradins du terrain de quidditch à supporter l’équipe des Poufsouffle dont-elle faisait partie, avec la fille Haggen. Une petite pile électrique avec laquelle la galloise s’était toujours très bien entendue, bien qu’avec le temps, elles avaient un peu perdu contact. D’ailleurs, apprendre que cette dernière se portait pour le mieux, lui fit réellement plaisir et elle ne put que s’enthousiasmer de la nouvelle. « Trop bien, elle était trop sympa ! » Toni possédait un caractère plutôt solaire, ce qui la différenciait très largement de son père, un peu plus bourru. Quoi que, c’était ce qu’elle pensait avant de prendre davantage le temps de discuter avec ce dernier.

En effet, Jim était bien plus sociable et chaleureux qu'on pouvait le penser. Cependant, ce n’était pas le genre à s’étaler sur sa vie, et à voir sa réponse vis-à-vis de son fils, Jules comprit rapidement qui il ne fallait pas trop insister sur le sujet. « Ok, cool, cool. » La blonde connaissait bien moins Dan que son aînée, et pour dire vrai, elle peinerait bien à mettre un visage sur ce nom. L’espace d’un instant, Jules se demanda quel genre de père pouvait bien être le brun, et quelle relation il entretenait avec ses enfants. Son ancien statut de joueur professionnel avait dû l’éloigner de sa famille, ou du moins lui prendre beaucoup de temps, et c’était peut-être la raison de son divorce. C’était dans les vestiaires qu’elle avait appris cette information qui lui semblait, finalement, peu intéressante. Les amours, ça va, ça vient, du moins c’était la conclusion à laquelle elle était venue, face au désert sentimental dans lequel elle vivait et visiblement, Jim se trouvait dans ce même désert. « Orf, tu sais les poissons sont pas très aimants… » Le brun n’avait rien à envier à la gardienne, qui malgré son joli minois ne comptait pas beaucoup de conquête.

En même temps, comme il le précisait si bien, ils passaient, l’un comme l’autre, la plupart de leur journée, si ce n’était de leur vie, sur un terrain de quidditch. Difficile de donner suffisamment de temps pour entretenir un couple, surtout si la personne en face ne cesse de demander plus. « C’est vrai qu’on a pas beaucoup de temps… Tu sais ce qu’il te faudrait ? Un chien, tu pourrais même l’amener aux entraînements… Moi je veux trop un chien. » Jules a toujours aimé les chiens, et pas un jour se passait sans qu’elle envisage sérieusement d’en prendre un. La seule chose qui l’effrayait, c’était que ce dernier se sente un peu seul lorsqu’elle part en déplacement. Le sujet était encore en réflexion, et ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle ne finisse par sauter le pas.

Jim et Jules se ressemblaient finalement sur pas mal de points, ce qui était une agréable découverte. Comme quoi, juste échanger quelques mots aidaient à faire connaissance. D’ailleurs, il ne tarda pas à s’interroger davantage sur l’état mental de ses joueurs, à commencer par la blonde. Cette curiosité, ou inquiétude était bien placée, et même si Jules ne souhaitait pas spécialement s’attarder sur ses peines, elle accepta de développer un minimum. « Comment je vais ? Hm… En ce moment, ça va, c’est pas trop la merde. Enfin, je fais avec quoi. Mais je ne te cache pas que si mon père n’était plus à Azkaban, je me sentirais mieux. » Ceux qui s’interessaient un minimum à elle savaient que son père se trouvait en prison depuis pas mal de temps, pour avoir aider sa femme à fuir le pays. Depuis ce jour, elle et sa sœur se doivent évoluer seules, et malgré les années qui passaient, la culpabilité de la blonde ne s’estompait pas. Jules savait que c’était sa faute si son père s’était fait coincer, et peu importe ce qu’elle faisait, elle ne voyait pas vraiment comment le tirer de là, si ce n’était faire bonne figure et user de sa célébrité pour lui éviter le baiser de la mort.

Si la blonde n’était pas spécialement à l’aise pour parler d’elle, c’était principalement parce qu’elle savait que la presse s’était déjà emparée de cette histoire. De plus, elle n’aimait pas vraiment prendre de la place dans ce genre de moment, d’autant plus qu’en ce moment, elle n’était pas la plus à plaindre. « Et les autres, c’est compliqué. Il faut dire que certains n’ont pas une vie facile. Genre Marcus, ça me fait vraiment chier pour lui, se retrouver marié de force… Ils ont de sérieux problèmes avec la tradition les sang-purs. » Marcus, c’était leur capitaine, son binôme adoré, celui qui méritait le moins ce qui lui arrive. Attentionnée, Jules aimerait pouvoir porter secours à ses amis, ceux qui souffrent, malheureusement, il y avait beaucoup trop de problèmes à traiter pour trouver une solution. La seule chose qu’elle pouvait faire, c’était simplement être là pour eux, comme ils avaient été là pour elle.

(@jim haggen)

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