BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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 Why her not me (ft Carrie)

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MessageSujet: Why her not me (ft Carrie)   Why her not me (ft Carrie) EmptySam 28 Nov - 14:54


Why her not me

@Charybdis Kang & Engel Von Bäume

◊ ◊ ◊

tw violence assez graphique
Après quelques jours à se morfondre sur la situation, quelques jours à pleurer sa fille, à tourbillonner dans la culpabilité, le désespoir et la douleur. Engel avait fait un virement à 180degrés animé comme toujours pas ses émotions bouillantes beaucoup trop proches de la surface. Il était passé de l'apitoiement à la haine, de l’anesthésie générale à une envie de vengeance qui faisait vibrer chaque molécule de son corps. Engel Von Bäume crépitait comme la mèche d'un bâton de dynamite prêt à exploser sur la première personne qui se mettrait en travers de sa route. Et il avait l'intention que cette personne soit Charybdis Kang,

Engel aurait probablement envoyé balader la réunion du Syndicat dans d'autres circonstances et ce pour la première fois depuis son arrivée à la tête de la branche britannique de l'Alberich. Il avait après tout d'autres choses à penser et à faire en ce moment et n'en avait pour ainsi dire plus à rien à faire de tout ou presque. Mais il savait que Carrie serait présente et il ne pouvait pas laisser passer cette opportunité. Alors il était lentement sortie de sa torpeur, il avait taillé sa barbe, il avait pris une douche dont il avait bien besoin et il avait enfilé à la fois son plus beau costume mais également son masque. Masque invisible, masque fort peu réel mais habitude prise de son frère aîné pour réussir à cacher ses émotions. Personne n'aurait cru en le voyant qu'il venait de vivre le drame le plus bouleversant de sa vie. Un pas assuré après l'autre il s'était rendu dans la boutique qui servait de QG aux reunions du syndicat. Il avait laissé dans l'antichambre Ulrike et quelques membres de son clan.

De la réunion, il ne gardait aucun souvenir. Il avait machinalement et silencieusement assisté à celle-ci les yeux fixés sur le chef des Warlock. Son regard brûlant, ses mains tendues, il pouvait presque imaginer Carrie à sa place. Il pouvait presque s'imaginer avec ses mains enserrant sa nuque fragile jusqu'à ce que ses yeux quittent leurs orbites. Il n'avait jamais autant souhaité la mort de quelqu'un. Il n'avait jamais autant haï une personne. Il s'était imaginé ces derniers jours tout un tas de scénarios plus violents, plus gores, plus cruels les uns que les autres avec comme personnage principal la petite blonde des Warlock. Elle avait été torturé, décapité, vendu, battu à mort, dépecé, démembré. Elle avait subit dans ses rêves éveillés toutes les violences qu'il avait pu imaginer et il en aurait presque sourit à chaque fois. Il souhaitait voir sa petite blonde sur une pique, il souhaitait parader avec celle-ci et la déposer en offrande sur la tombe de l'enfant qu'elle lui avait arraché. Il souhaitait plus que tout qu'elle quitte cette existence et qu'il puisse souiller sa tomber, pisser sur celle-ci, la briser, déterrer sa carcasse pour y mettre le feu. Engel n'avait jamais haï personne autant qu'il la haïssait elle.

Elle lui avait pris son enfant, l'une des personnes les plus précieuses dans sa vie. Une des personnes qu'il avait le plus aimer au monde et elle allait le lui payer même s'il fallait qu'il mette le feu à l'Angleterre entière, même s'il fallait qu'il paye de sa propre vie. Charybdis Kang allait lui payer ce qu'elle lui avait fait. Si elle n'était pas déjà morte, c'était seulement car une curiosité presque morbide le poussait à chercher les réponses. A comprendre pourquoi elle avait fait ça, pourquoi elle s'en était pris à Valeska et non à lui, pourquoi elle avait été si loin dans sa propre aine. Il comprenait fort bien qu'en s'en prenant à Valeska, c'est lui qu'elle avait visé mais il voulait qu'elle le dise. Il voulait entendre les mots sortir de sa bouche, il souhaitait un aveu pour justifier d'autant plus sa haine, pour protéger le reste de sa famille des représailles qui pourraient suivre. Il ne la tuera pas tout simplement parce qu'il en avait envie mais parce qu'elle l'avait méritée, parce qu'il s'agissait de la punition divine d'un père qui vengeait son enfant. D'un père qui avait du mal à comprendre comment il avait réussi à vivre plus longtemps que sa fille.

Sortant de la réunion, il avait ignoré les regards insistant des membres des black hands. Il savait qu'ils se doutaient de ce qui allait se passer. Il savait que Gina et Lance savaient parfaitement ce qui se passait dans son esprit. Il avait été clair et ils le connaissaient plus qu'il ne l'aurait voulu. C'est en croisant les yeux de la tête blonde des Warlock qu'il sent monter en lui toute la haine qu'il a emmagasiné contre elle. Il se contient au prix d'un effort considérable de ne pas lui sauter dessus. Son dos se braque, ses poings se ferment et son regard se fait tranchant alors qu'il s'approche d'elle. Il ne sait pas s'il s'agit de son imagination mais il décèle presque un sourire goguenard sur ses lèvres, un sourire moqueur et victorieux. Ses propres yeux brûlent d'un intensité sans faille.

« Carrie. » Il prononce son surnom comme on prononcerait la pire des insultes. « I have something of yours. »

D'une main vive, il attrape de l’intérieur de son costume l'objet qui ne l'a pas quitté depuis qu'il a trouvé le corps de Valeska. Une carte ensanglantée. Une dame de cœur. Sa marque, son signe pour qu'il sache qui avait été responsable de l'attaque du filet du diable, de la mort de son enfant. D'une main violente, il pousse la carte contre la poitrine de Carrie, inconsciemment presque à l'endroit exact où il l'a trouvé sur sa fille. La force de son geste pousse la jeune fille de quelques centimètres et il sent les regards de la foule se braquer sur lui. Il ne dit pas les mots mais ses yeux ne peuvent que traduire son besoin de vengeance son « tu vas me le payer » n'a pas besoin de mot pour se transmettre.

« It's yours isn't it ? We need to talk you and I. And we need to do it now. »

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Dernière édition par Engel Von Bäume le Lun 28 Déc - 15:53, édité 1 fois
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Charybdis Kang
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Charybdis Kang
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Âge : environ vingt-sept ans, même si son corps vieillit plus lentement et conserve l'apparence de ses vingt ans.
Occupation : Lion des Warlocks, un gang dangereux et sur la sellette et qui va très mal depuis qu'ellen a tragiquement pris la tête.
Allégeance : les Warlocks.
Particularité : demi-vélane; magie sans baguette confirmée; occlumens; loup-garou. damn.
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tw: drug mention, crude language, hallucinations

"You're high. - I'm not high. - You are so fucking high right now." Carrie ne répond pas, se contentant simplement de jeter un regard noir à Verdi, espérant qu'elle comprendra le message silencieux: shut the fuck up. Son amie garde son sourire goguenard, et lève les yeux au ciel en secouant la tête. "Well done," ironise-t-elle, "now you're really going full crackhead." Carrie ne répond pas, lui adressant un dernier froncement de sourcils réprobateur et agacé.

Elle s'est assise à l'écart du reste des autres représentants des différents gangs du Syndicat, son classeur ouvert sur ses genoux comme d'habitude. Jin est venu il y a deux semaines, et c'est elle qui vient aujourd'hui, avec une légère boule au ventre, à peine émoussée par les restes de l'opium dans son organisme. Carrie sait que c'est problablement aussi stupide qu'inconscient d'être là aujourd'hui, mais il est hors de question pour elle de révéler à Jin ce qu'elle a accompli il y a quelques jours avec nul autre que Martin - Martin qui est assis, entouré de Bao et Quon, à l'autre bout de la pièce, et qui sourit d'un air ravi quand leurs regards se croisent. "Why is Martin Wang smiling at you? - I don't fucking know," marmonne Carrie en baissant les yeux sur le dossier sur ses genoux. Elle a du mal à se concentrer. Les chiffres, pour une fois, se mélangent et ne font aucun sens, eux qui dansent si gracieusement pour elle quand ils s'additionnent dans des opérations complexes en temps normal - ils n'ont rien de rassurant, au contraire, et Carrie hallucine qu'ils sont en train de disparaître sur sa page de comptes, avalés par le papier. "Are you guys fucking? - Verdi, honestly, shut the fuck up. - Jeez, Carrie, relax." Carrie ignore la lueur vaguement inquiète dans le regard de la harpie pour se refocaliser sur les pages devant elle - cette fois, l'encre se met à tournoyer et à prendre des formes impossibles.

"Quon is going to the toilets, so I'm going to the toilets too. If your Wang stands up and goes somewhere, maybe you should follow her too and have a good fuck, that might help you relax. - I'm going to fucking kill you if you don't shut up. - Well, fuck you too." Au final, son amie se lève d'un bond et s'en va sans jeter un regard en arrière, irradiant d'un agaçcement qui ne fait que nourrir la nervosité de Carrie; c'est seulement quand elle disparaît de son champ de vision que Carrie réalise qu'à part Maxim qui est en train de boire un verre au bar, elle est résolument seule. Malgré elle, elle jette un autre regard à Martin qui le lui rend, exultant toujours d'un air triomphal, avant de revenir à ses livres de comptes.

La porte menant à la salle de réunion des leaders du Syndicat est déverrouillée et tous les regards se posent dessus. Carrie s'humidifie les lèvres en s'attendant à voir Elias en sortir - elle décide qu'elle va le prendre par le bras pour qu'ils transplanent au plus vite, et que Maxim et Verdi aillent se faire foutre, mais sa silhouette de géant n'apparaît pas. Au final, c'est Engel qui apparaît sous ses yeux sombres et toute crispation quitte les traits de Carrie; elle tombe dans un masque beaucoup trop vide et habituel, dont la platitude ne parle que de la profondeur des émotions contraires qui l'agitent.

Quand leurs regards se croisent, Carrie sent ses lèvres se tordre légèrement, se crisper en un sourire de circonstance - et la gêne s'abandonne complètement aux opiacés, ne laisse place qu'à une intense satisfaction de voir l'ombre sur le visage du chef de l'Alberich, une douleur sourde et aveugle qui émane de lui comme une aura pesante et sombre. Quand il s'approche d'elle, Carrie ferme le classeur sur ses genoux et l'abandonne sur la table à côté du fauteuil, avant de se lever lentement, dépliant son mètre cinquante-sept comme si elle faisait le double, gardant son regard sombre vissé sur lui - Verdi est toujours absente, mais elle peut voir son garde du corps Maxim du coin de l'oeil s'approcher, interloqué. « Carrie. » La haine qui dégouline de sa voix fait vibrer en Carrie une peur instinctive et désagréable - des hommes comme ça, elle en a connu des dizaines. "Engel." Les relations entre les Warlocks et l'Alberich sont distantes, si ce n'est polaires: ils n'ont jamais cherché à faire quoique ce soit ensemble, et c'est tant mieux. « I have something of yours. »

Engel plaque sa main sur sa poitrine, lui faisant faire un pas en arrière et enfonçant des griffes violentes à l'arrière du crâne de Carrie dont le regard s'assombrit en même temps que les traits de son visage, faisant miroiter la couleur de l'hybride qui s'y cache. « It's yours isn't it ? » Engel retire sa main et Carrie attrape, avant qu'elle ne tombe, la carte poisseuse de sang. « We need to talk you and I. And we need to do it now. » Elle étudie comme si elle ne l'avait jamais vue la carte - une reine de coeur, encore poisseuse du sang de Valeska.

La tenant entre index et majeur, Carrie la retourne pour en étudier le verso, avant de laisser ses yeux grimper jusqu'au regard sombre d'Engel où brûlent des feux haineux et vengers. Présence silencieuse mais nécessaire, elle sent Maxim se glisser derrière elle, et n'a pas besoin de se tourner vers lui pour deviner son expression tendue - il était là, lorsqu'elle et Martin ont exécuté Valeska, et il est l'une des seules personnes présentes à savoir ce qui se joue aujourd'hui. "I have never seen that before in my entire life," offre-t-elle simplement à Engel après quelques secondes. Ce n'est qu'une carte de poker, après tout - qui n'a rien à voir avec une partie qu'elle et Engel ont pu jouer en ces murs-même, lors de laquelle elle avait essayé de tricher avec une carte similaire et où il l'avait prise la main dans le sac.

Pride will be the death of you, sifflerait Zanjin en apprenant qu'elle a commencé une chasse aux sorcières pour une question d'orgueil, mais Carrie sait que personne ne remontera la piste d'une vulgaire carte qui, et elle s'en est assurée, n'a ni trace magique ni moldue de sa part. "What is it?" Elle penche la tête sur le côté et lui tend la carte comme si de rien n'était, et comme si le fait qu'il soit si proche d'elle ne soit pas en train de réveiller en elle une crainte profondément enfouie. Mais dans le fief du Syndicat, elle sait qu'il n'oserait pas - à moins de vouloir connaître le même sort sinistre que sa fille. "Although he's not here today, the Warlocks' Owl Masao usually takes care of any and all business talk amidst the Syndicate." Elle hausse une épaule. Elle déteste Mao, et elle sait qu'Engel n'a pas un problème avec l'Owl des Warlocks, mais bien avec leur Fox, elle-même. Carrie étudie silencieusement Engel, ses yeux noirs deux abysses entêtantes. Elle a l'impression que les portes des Enfers s'ouvrent à elle et s'apprêtent à l'avaler tout entière, et pourrait jurer que de véritables flammes se mettent à brûler au fond des prunelles noires d'Engel. "But if it's me you want to talk to, I'm listening. How can I help?"


Dernière édition par Charybdis Kang le Dim 29 Nov - 8:49, édité 1 fois
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@Charybdis Kang & Engel Von Bäume

◊ ◊ ◊

tw violence assez graphique
Engel pouvait sentir physiquement son sang bouillonner face aux mots et à l'attitude de la jeune fille. Sa respiration se précipitait, son cœur s'emballait, ses mains se serraient et desserraient, son corps entier était tendu comme le fil d'un arc juste avant que la flèche ne parte. Il l'observait. Ne la quittant jamais de ses yeux flamboyants. Il observait les petits tressaillements, la dilatation des pupilles. Il avait deja vu ça, il ne connaissait cela que trop bien. Il s'approche un peu plus, son souffle se mêlant à celui de la jeune fille. Il peut voir son garde du corps derrière elle s'avancer, emprisonnant presque Carrie comme dans un étau.

« Are you high ? » Il demande presque interloqué malgré lui. « You're so pathetic. You're a disgrace. Do you need to get high to keep up with your conscience ? Is there something on your mind you would like to confess ? »

Il crache ses mots, postillonnant littéralement sa haine sur sa peau délicate,  les dents serrés, la salive à la bouche comme un chien prêt à attaquer sa proie. Il n'en est pas loin tant sa rage est guidée par ses instincts. Il veut lui faire mal, il veut lui faire payer. Il veut qu'elle regrette d'avoir un jour croisé sa route. Les instincts, il peut les sentir dans tout son corps. Ses instincts de chasseur face à une proie plus faible que lui qu'il a cultivé par des années de chasse aux indésirables. Ses instincts de meurtrier car elle ne serait pas la première à laisser son sang sur ses mains. Elle aurait gagné cependant car elle serait à jamais sa plus importante victime. Celle qui avait le plus mérité sa mort à ses yeux. Et enfin ses instincts de père qui voulait venger sa fille.

Il aimait sa femme d'un amour ardent, il aimait son frère d'un amour indestructible qui ne cessait d'être là malgré les déceptions des deux cotés. Toutefois, il n'avait compris ce qu'était l'amour, le véritable amour, que lorsqu'on lui avait mis sa première née dans les bras. Le petit bébé fragile et gigotant, hurlant et rougeâtre qui n'avait pas été objectivement bien beau mais qui avait été aux yeux de son père la plus belle chose qu'il avait jamais vu. Il avait senti en lui se réveiller ce jour là des émotions si fortes qu'il avait eu du mal à les contenir. Il avait su en cet instant que cette petite fille, que ce petit miracle pourrait absolument tout faire, tout dire, tout être et il l'aimerait sans aucune réserve. Valeska aurait pu lui planter un couteau entre les omoplates et Engel n'aurait pas été capable de cesser de l'aimer. Elle était son enfant parfaite, le savant mélange entre sa femme et lui-même, elle était devenue une femme forte et admirable. Il n'y avait pas eu un moment depuis qu'on lui avait mis ce précieux paquet dans les bras où son amour pour elle avait vacillé.

Carrie l'avait privé de cela. Elle l'avait privé de cet amour si pur que Valeska aurait pu le détester, le trahir, le renier, le tuer que cela n'aurait jamais réussi à l’ébrécher. La mort de son enfant, la mort de son aîné, il le vivait si durement qu'il avait l'impression d'être lui aussi mort. Et la responsable de tout cela se trouvait devant ses yeux, à quelques centimètres de lui. Il était tenté de sortir sa baguette et de la tuer, là maintenant tout de suite au milieu de tous ces témoins. Mais il ne le ferait pas, pour les survivants de sa famille, pour Svetlana, pour Wolfram, pour Ulrike il ne tomberait pas dans cette pulsion insensée.

Il sentait cependant sa magie lui circuler dans les veines et il s'imaginait lui jeter le sortilège doloris. Il savait qu'il fallait le vouloir, qu'il fallait souhaiter le mal de la personne sur laquelle on le lançait pour que ce sort soit efficace. Et on pouvait être sûr qu'il souhaitait tout cela pour Carrie. Que s'il lançait ce sort, elle souffrirait comme elle n'avait jamais souffert. Mais il ne pouvait pas faire ça cela. Pas en plein milieu du QG du Syndicat. Pas devant des témoins. Pas devant sa nièce qui avait déjà subit la mort de sa cousine adorée et aurait sans doute du mal à se remettre de celle de son oncle sous ses yeux. Alors il se contient. Il n'attrape que fermement la tête de la jeune fille pour lui tourner le visage et lui parler à l'oreille. Il sent l'agitation autour de lui, les baguettes se lever dans son camp, celui des Warlock, ceux des autres clans. Il sent une main délicate lui attraper le bras mais il ne lâche pas prise et lui assène les dents serrés par la haine si fort qu'il est proche de se déboîter la mâchoire :

« You're a coward Carrie. And you made the worst mistake you could have ever imagine. You should have kill me, not her. You don't realise how far I will go to make you pay for what you did. How much you're going to regret not killing me. You're going to suffer, you're going to lose every person you have ever love. In the end, you're going to beg me to kill you. Mark my words. Because I can promise you all of that and even more. »

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Âge : environ vingt-sept ans, même si son corps vieillit plus lentement et conserve l'apparence de ses vingt ans.
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tw: ptsd, mention of prostitution, mention of torture, violence

Engel s'approche d'un pas et Carrie ne bouge pas, bientôt prise en tenaille entre lui et Maxim dans son dos. Sa main tendue avec la carte entre ses deux doigts est ramenée contre sa poitrine, puisqu'il ne semble pas vouloir la récupérer, et son autre main le long de son corps, discrètement, vient effleurer la cuisse de son garde du corps. Ils se connaissent par coeur, depuis le temps, et il sait parfaitement répondre à ses attentes silencieuses - pour l'instant, il sait qu'il ne doit pas intervenir, mais elle sent tout de même la tension habiter son corps entier dans son dos. Leur relation n'a jamais été au beau fixe, mais Carrie sait tout de même que Maxim ferait tout pour elle.

Mais dans le fief-même du Syndicat, elle n'a pas besoin de lui - au contraire, même. Carrie étudie les feux vengeurs dans les yeux d'Engel avec qu'une envie: qu'il craque, peu importe le prix. « Are you high ? » La question a le mérite de la prendre de court, et Carrie cligne paresseusement des yeux en reculant légèrement la tête. "Excuse me? - You're so pathetic. » Ses yeux s'étrécissent et ses sourcils se froncent en entendant la suite. « You're a disgrace. » On l'a appelée bien pire, des mots innomables et désagréables, poisseux et pesants, des insultes qui la tiraillent encore parfois quand elle s'abandonne à ses pensées - et pourtant, les mots font mouche, s'enfonçant dans une plaie béante au coeur d'un ego blessé, et le regard de Carrie s'assombrit de plus belle. « Do you need to get high to keep up with your conscience ? Is there something on your mind you would like to confess ? » Il en écume, littéralement, et Carrie ne bouge pas d'un poil. La violence de sa colère et de sa haine pour elle est un fuel dangereux pour son mépris, et Carrie sent ses lèvres se retrousser dans un sourire rouge et cruel. "Nothing at all, Engel, thanks for your concern."

Sa haine est comme un étau se refermant autour d'eux, les séparant du reste du Syndicat et des regards posés sur eux. Carrie ne doute pas qu'un fonctionnaire de l'organisation ne va pas tarder à intervenir ou au moins à s'enquérir de ce qu'il se passe, et elle peut deviner même sans le voir le coup d'oeil amusé et intéressé de Martin dans leur direction. L'enfoiré a participé tout autant qu'elle mais c'est bien sa marque qu'elle a laissé sur leur sillage, un pied-de-nez à Engel pour le provoquer et lui rappeler qu'on ne croise pas le fer avec les Warlocks impunément - que ce soit un an, deux ans, ou dix ans plus tard, on finit toujours par payer ses dettes avec leur Fox. Elle sait, au fond d'elle, que c'était une mauvaise idée.

Elle pense, au fond d'elle, qu'elle va s'en tirer sans la moindre égratinure, son sourire aux lèvres rouges aux lèvres, drapée dans sa fierté et son ascendant sur cet homme pathétique et salivant presque de rage face à elle. Elle les connait, les hommes comme ça; il chauffe du même bois que ceux qui visitaient les good children et le Tuskers et qui faisaient partie de ces clients aux besoins et envies violentes, laissant derrière eux leurs silhouettes décharnées et désartibulées comme si elles avaient été faites de chiffons et non de chair. Bien sûr, il y a cette histoire de poker et de cartes - mais en arpentant les couloirs enfumés du Filet du Diable, Carrie a aussi croisé le regard de tous les hybrides y vivant, obligés d'y rester à cause d'un sort, tant terrifiés qu'indifférents du triste sort les attendant si les flammes venaient à les toucher et à les avaler tout entier. Une situation qui ne lui a que trop rappelé sa propre histoire, ses propres expériences qu'elle préférerait savoir mortes et enterrées au fond d'elle-même, reléguées à une autre vie qu'elle n'a jamais vécue.

Sauf qu'ils sont toujours là, ces souvenirs, et ils enfoncent cruellement leurs griffes dans l'arrière de son crâne quand Engel pose sa main sur elle.

Tout le corps de Carrie se raidit en réponse, comme un animal de proie s'abandonnant tout à fait à l'emprise de son prédateur, sachant pertinnement qu'il ne peut pas lui échapper. Engel se penche et approche sa bouche et son haleine fétide de son oreille et les yeux de Carrie se posent sur le plafond, ignorant l'agitation autour d'eux; elle enroule, lentement, sa main libre sur le poignet du chef de l'Alberich, presque une caresse, tout sourire ayant disparu de son visage. « You're a coward Carrie. » Le sourire revient, légèrement. « And you made the worst mistake you could have ever imagine. You should have kill me, not her. You don't realise how far I will go to make you pay for what you did. » Carrie ferme lentement les yeux, comme si c'était de la simple musique à ses oreilles, ce conte de violence et de meurtre. « How much you're going to regret not killing me. You're going to suffer, you're going to lose every person you have ever love. In the end, you're going to beg me to kill you. Mark my words. Because I can promise you all of that and even more. »

C'est dans ces moments-là que Carrie réalise que les Warlocks ont insufflé en elle un poison bien plus dangereux et doucereux que l'opium, que ce n'est pas la seule addiction qu'ils lui ont donné parmi toutes. Parce qu'elle sent un frisson agréable lui dévaler l'échine à cette promesse de violence à venir, et qu'elle se souvient avec précision du plaisir intense et cruel qu'elle a ressenti face au corps inanimé de Valeska, l'intense sentiment de satisfaction à l'idée de l'avoir tuée et d'avoir fait durer la chose juste par cruauté délibérée.

Et le pire, c'est que ça devrait lui faire peur, la dégoûter d'elle-même - mais qu'en réalité, Carrie se love dans sa propre cruauté comme dans un manteau confortable, rassurant dans sa familiarité.

Ses ongles s'enfoncent légèrement dans le poignet d'Engel. "She begged for you but you were not there," se contente-t-elle de répondre dans un souffle dans l'oreille du chef de l'Alberich. Un murmure qu'il sera le seul à entendre et qui, elle l'espère, le hantera - qu'il soit vrai ou non n'importe que peu. Elle peut sentir Maxim s'interposer et la main d'Engel la relâcher et quand elle s'éloigne, elle garde sur lui un regad sombre, ses lèvres rouges toujours étirées d'un léger sourire. "Well, if this is of no importance at all, then..." Elle relève, entre leurs deux visages, la dame de coeurs ensanglantée dont le visage animé magique fait face à Engel. Sous une impulsion magique de ses doigts, la carte prend feu - un feu électrique et bleu, similaire à celui qui agite Carrie lorsqu'elle se laisse aller à sa magie vélane - et elle la relâche, la faisant tomber à leurs pieds, en train de se consumer. "Was there anything else?" La main de Maxim se pose sur son coude, la tire légèrement en arrière sans mot dire, mais elle garde ses yeux rivés sur Engel, le défiant presque d'ajouter quoique ce soit.
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tw violence assez graphique, mental breakdown, hallucination auditive ?
"She begged for you but you were not there,"
L'affirmation le stoppe dans son élan, sa main se fait lâche, le garde du corps de Carrie la tire facilement vers lui, laissant retomber mollement la main d'Engel qui s'abat sur son pantalon.

Il y croit l'espace d'un instant. Il avait après tout retrouvé sa fille ensanglantée, un simple sort de la mort n'aurait pas donné ce résultat. Il savait que les derniers instants de sa fille avaient été pénible. Il vivait avec cela, le ressentait à chaque respiration, chaque battement de cœur. Il pouvait l'imaginer, appelant son nom, appelant son père, celui qui était censé la protéger. Celui qui avait pensé qu'elle pouvait se protéger seul. Celui qui avait échoué. Il avait été là à chaque chute, chaque bobo, chaque peine de cœur. Il avait pris sa fille dans ses bras, il avait séché ses larmes, il avait soigné ses plaies. Mais il n'avait pas été là au moment le plus important et il n'avait serré dans ses bras qu'un corps sans vie.  Les larmes avaient été les siennes. Il imagine les yeux écarquillés par la peur, la douleur de sa Valeska et il en perd presque l'équilibre. Physiquement. Mentalement.

Puis il se souvient de sa fille qui n'avait jamais voulu rendre de compte à personne, sa fille forte et entêtée qui avait toujours forcée le destin. Qui était tombée encore et encore mais qui s'était toujours relevée. Et il savait. Il savait. Sa fille n'avait supplié personne. Sa fille avait affronté la mort la tête haute. Ses derniers mots avaient probablement été des provocations, des insultes, de la rage. Tel père telle fille. Sa mort n'en restait pas moins horrible, les mots de Carrie le hanteraient probablement dans ses moments de doute. Il était le seul détenteur de ce murmure cruel, le seul à porter le fardeau de ses mots. Et cela resterait ainsi. Sa femme ne devait jamais savoir, Ulrike ne devait jamais savoir, ses enfants ne devaient jamais savoir. Il aurait sans doute pu épancher sa peine sur les épaules solides de son aîné mais cela serait un aveu d'échec, la possibilité même infime que son frère puisse lui confirmer ce qu'il redoutait.

Les yeux perdus quelques secondes après l'impact des mots de la Warlock retrouvent tout leur feu. Chaque seconde, il la hait un peu plus. Chaque respiration qu'elle prend est une respiration qu'elle a volé à sa fille. Il sait en cet instant qu'il ne s’arrêtera à rien pour la détruire méthodiquement jusqu'à ce qu'elle ne soit plus qu'une coquille vide et désespérée. Il détruira toutes les parties d'elle, tous les gens qu'elle aime. Il n'aura aucune limite, il brûlera le pays entier, il tuera chaque homme, chaque femme, chaque enfant qui se dressera entre elle et lui. Sa chute ne se fera pas en un jour. Il ne voulait pas qu'elle se termine en un jour. Il voulait presser chaque once de souffrance hors de son corps jusqu'à la laisser dessécher. Il lui lance dans un murmure suintant de haine « You'll beg for me too. »

Il reprend conscience du monde autour de lui en sentant quelqu'un l'attraper par les épaules et le tirer en arrière et l'espace d'un instant, il est prêt à faire rejaillir sa colère sur cette personne. Puis il sent un parfum, il reconnaît une odeur. Il reconnaît les mains familières d'Ulrike sur lui et il s'immobilise. Il peut entendre sa voix lui murmurer dans leur langue natale qu'il doit se calmer, qu'ils auront leur vengeance mais que ce n'était ni l'endroit ni le moment. Elle lui parle dans un flot incessant, il n'entend qu'un mot sur deux tant son cerveau ne peut que lui hurler que sa fille est morte et que la responsable de tout ça n'est qu'à quelques mètres de lui.

Les mots changent lentement, le débit se ralentit, la voix se fait plus grave et ce n'est plus Ulrike qu'il entend mais Wolfram. Il peut ressentir au fond de lui tous les mots réconfortants que son frère avaient prononcé pour lui, il peut se rappeler ses émois d'enfant, sa colère qui l'avait suivie toute sa vie. Son impulsivité, sa violence et son frère qui avait toujours été là pour le retenir, pour l'apaiser, pour le stopper dans ses crises passionnelles. Son frère qui l'avait sorti de situations dangereuses et violentes pendant toute leur enfance et leur adolescence. Il sait qu'il hallucine, il sait que Wolfram ne connaît pas l'adresse des réunions des syndicats et que l'adulte qu'est désormais son ainé à sans doute mieux à faire que de babysitter son petit frère.

Et il voudrait hurler. Hurler car s'il devait halluciner, pourquoi est-ce qu'il ne l'entendait pas elle?

Cette pensée lui coupe brièvement le souffle et c'est assez pour qu'il se reprenne. Il entend quelqu'un lui demander ce qui se passe, lui demander de se calmer, lui rappeler que ce lieu est un lieu de paix et de diplomatie. Il tourne la tête vers le fonctionnaire du syndicat, se dégage un peu brutalement de l'emprise de sa nièce sans pour autant lui faire mal. Elle était après tout la seule ici qui comptait pour lui. Il jette un regard meurtrier aux alentours. Fixant un par un tous ces lâches, tous ces moutons, tous ces spectateurs silencieux.

« What are you looking at ? » Il lance d'une voix rauque avant de se tourner vers le fonctionnaire qui s'interpose lentement entre Carrie et lui-même. « Fuck off. This is between Carrie and me. »

Il se sentait sombrer lentement mais sûrement. Il savait qu'il était censé être un chef, un lieutenant de l'Alberich et que son attitude n'allait que lui causer du tort mais il n'en avait plus rien à faire. Il n'en avait plus rien à faire de tout. Ils pouvaient tous crever pour le peu que cela lui ferait. Rien n'avait plus aucun sens à part venger son enfant.

« You know what she did. All of you. You're turning a blind eye on the situation, you don't want to get involved but you know. She's a spoiled child who can't follow simple rules. » Ses yeux se braquent à nouveau sur la petite blonde cachée derrière son garde du corps. « Why did you do it ? What did she ever done to you ? » Il savait au fond de lui que c'était lui qui était visé et que Valeska n'avait été qu'un dommage collatéral mais il se devait de demander pour lui, pour sa fille, pour sa famille. Il peut presque sentir le mot se briser au fond de sa gorge alors il déglutit puis se reprend et lui assène d'une voix qu'il espère ne tremble que de rage : « Why ? »

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Gina Marsh
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Gina Marsh
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Occupation : Elle fait de la merde. (Agent dormant pour la WUSS ; interprète à la Coopération Internationale Magique ; ringfinger des Black Hands)
Allégeance : Neutral as fuck (mais un peu pour les Black Hands, quand même)
Particularité : Voyance (rêves prémonitoires 1/3, et instinct de survie ++) & Occlumens (complexe, maître).
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Ça pue.
Le Syndicat se réunit alors que les cendres du Filet du Diable volettent encore çà et là autour de Londres. Au sein des Black Hands, vous avez pris le temps d’en discuter, Fist et Ring Fingers, histoire de faire un point sur ce merdier. Pour le moment, les Middle Fingers comme les Thumbs sont pas encore totalement dans la boucle, histoire de pas trop tendre la situation. On a juste fait passer le mot : vigilance et attitude pacifiée. S’il fallait que ça pète, ça ne viendrait pas de vous. Si bien que lorsque la réunion des chefs des gangs s’achève et que les barons du crime organisé quittent la pièce, vous êtes là, avec Lance, à surveiller et à être un peu plus sur le qui-vive que d’habitude. Ton ami est passablement tendu, comme tu te rends compte l’être également : c’est toute cette affaire qui pue, l’assassinat délibéré de la fille d’Engel, qui certes faisait partie de la vie criminelle au même titre que vous et tous les occupants de cette vaste arrière-boutique réservée aux initiés.

Ça pue, et ça ne semble pas sur le point de s’arranger quand la longue silhouette du chef de l’Alberich s’approche de Charybdis Kang, que tu considères personnellement comme une petite conne fourbe et retorse. (tu n’aimes pas vraiment t avoir à faire avec elle) (en même temps, qui aime ça ?) (mais il faut bien le faire parfois, et tu sais faire des efforts)
Sur ta gauche, au delà de Lance, la silhouette d’une femme blonde se penche vers vous. Ses longs cheveux coulent dans le vide, tandis qu’une canne posée en arrière semble lui permettre de ne pas redouter de chuter dramatiquement par terre. Grainne Lynch, ou Remy, comme elle se fait appeler par les personnes incapables de prononcer son prénom correctement, a un sourire complice à vous adresser. Tu redoutes de voir ce que l’Irlandaise veut vous suggérer en arrière plan de l’altercation pour le moment purement verbale entre Engel et Carrie. « Oi! Want to place a bet, you lot? - I’m afraid now is not really the time, love. » Ça pourrait être bon enfant, ce pari, en d’autres circonstances. Mais tu as toujours l’image macabre découverte aux côtés d’Engel, et cela t’ôte toute envie de rire sur cette affaire, tandis que Grainne se tourne vers sa gauche, c’est à dire vers la figure de Piotr, que tu ne cherches pas à dévisager davantage.

Et ça s’accélère encore, alors que le chef de l’Alberich chope la demi-vélane par le crâne, et s’échappe de ta bouche une exclamation qui s’adresse presque autant à Engel qu’aux autres membres des deux factions, un « Oh come on, break it off, now! » qui n’a pas vraiment grand intérêt, ni grand impact. Tu ne bouges pas, néanmoins, pour le moment. Cette affaire s’envenime probablement et nécessité d’être traitée sérieusement par l’ensemble du Syndicat, si bien que lorsqu’Engel se tourne vers vous, l’air de vouloir vous renvoyer à vos affaires, tu interroges Lance du regard, comme pour tâcher de voir ce qu’il pense d’une éventuelle intervention pour calmer le jeu... D’un mouvement fluide du poignet, tu sais que ta baguette arriverait immédiatement dans ta main, prête à lancer n’importe quel sort si tu sens que ça devient indispensable. Néanmoins, il vaut mieux ne pas encore lancer de sort ou avoir l’air d’être prête à le faire. Pour l’heure, tu observes, tu scrutes les visages de ceux qui te semblent les plus raisonnables dans ce merdier, entre Masao Kato, avec qui tu t’es parfois retrouvée à discuter en attendant les têtes des gangs ; Mengwu Wang, avec qui tu as l’impression  d’avoir une connexion au delà de l’aspect purement criminel; les jumeaux Lynch qui, malgré l’apparente nonchalance de Grainne, sont probablement bien plus conscients des risques que cette situation dérape pour un gang comme celui des Travellers ; et d’autres visages moins familiers. Tu hésites encore sur la marche à suivre, mais la flavescente sorcière toujours assise sur sa chaise semble s’être redressée et c’est de sa voix très marquée par l’accent irlandais que Grainne Lynch reprend la parole en forçant un peu plus l’intensité : « Oi! If you want to fight, take it outside, mind you! This here is Syndicate ground, in case you forgot, so you might wanna show some fockin’ respect about the bloody rules! » et de frapper le sol à plusieurs reprises tout en parlant, projetant des légères vibrations autour d’elle sans vraiment s’en soucier et sans chercher à agresser pour autant quiconque, sa magie pulsant à travers la canne qui renfermait très probablement sa propre baguette. Et tout en étant d’accord dans le principe avec la Lynch, t’es moyennement sûre que cette intervention soit efficace.

Spoiler:
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Charybdis Kang
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Charybdis Kang
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Allégeance : les Warlocks.
Particularité : demi-vélane; magie sans baguette confirmée; occlumens; loup-garou. damn.
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tw: mention of drugs

Les yeux d'Engel brûlent d'un feu véritable et qui hérissent la peau de Carrie de frissons désagréables et presque douloureux lorsqu'ils dévalent le long de son échine. Dans sa poitrine, son coeur martelle avec une légère angoisse à l'idée d'être en train de sentir de la fumée - mais dans son crâne, sous la couche ouatée de l'opium, son cerveau lui rappelle qu'elle est ici en sécurité, entre les murs du Syndicat, et qu'Engel serait particulièrement fou de s'attaquer à elle.
Fou, c'est ce qu'il semble devenir, ses énormes yeux noirs braqués sur elle, s'enfonçant dans les siens et la torpillant comme de véritables épines, l'investissant d'un sentiment d'alerte et de danger qui ne lui est pas familier mais qui est bizarrement exaltant.

« You'll beg for me too. » Carrie sourit d'autant plus, un V rouge vif contrastant avec sa peau pâle, et elle ne se permet pas de lui répondre qu'elle a suffisamment supplié dans sa vie pour savoir que ça ne fonctionne jamais; à la place, elle l'observe se faire tirer en arrière, et détache lentement ses yeux des siens pour étudier les gens qui s'approchent d'eux et notamment, les fonctionnaires du Syndicat en livrée grise et à l'air affable mais méfiant. "Is there a problem here?" Elle hausse une épaule. "Not from us anyway." Maxim, qui a toujours sa main dans le creux de son coude, resserre un peu ses doigts contre sa peau, un avertissement silencieux et nécessaire, et Carrie se laisse de nouveau tirer en arrière en coulant vers lui un regard ennuyé.

Elle pense - espère - qu'ils pourront archiver cette incartade publique et cherche Verdi du regard mais Engel ne semble pas être de cet avis, prend même à parti les gens les entourant, s'attirant un nouveau regard noir de la part de la démi-vélane. « You know what she did. All of you. You're turning a blind eye on the situation, you don't want to get involved but you know. She's a spoiled child who can't follow simple rules. » Au-delà d'une vague amusement, une colère sourde se met à battre entre ses deux oreilles et à lui tordre l'estomac. A spoiled child? Elle? Sa gorge se serre en se remémorant les mêmes mots sortant de la bouche de Masao, et l'impression poisseuse qu'Engel ne voit qu'une enfant dans sa petite silhouette enfonce des griffes désagréables dans l'arrière de son crâne; son monde se résume de nouveau à ces deux grands yeux noirs. « Why did you do it ? What did she ever done to you ? » La main de Maxim est de plus en plus insistante, et de plus en plus nécessaire, et de plus en plus désagréable. "Let go," siffle-t-elle à l'adresse de son ami, qui baisse les yeux vers elle sans répondre ni la lâcher. « Why ? » Le rictus devient cruel, sur ses lèvres, le tremblement dans sa voix noté et décortiqué en un instant. "Are you going to make yourself c-- - Oi! If you want to fight, take it outside, mind you! This here is Syndicate ground, in case you forgot, so you might wanna show some fockin’ respect about the bloody rules!"

Les yeux de Carrie vrillent en direction de la source de la voix, haineux. Pour ajouter l'insulte la blessure (ou la blessure à l'insulte, elle ne sait pas trop et franchement les idiomes typiques anglais la laissent indifférente), elle sent même le sol se résorber sous ses pieds et son équilibre, déjà désastreux et pas du tout aidé par l'épaisse couverture des drogues, en prendre un coup. Elle se rattrape de justesse au bras de Maxim, maladroitement, et devient blême tant d'embarras que de colère, surtout quand le lointain ricanement d'un Martin ravi et moqueur lui parvient de l'autre côté de la pièce.

Elle va les tuer. Elle va tous les tuer, et mettre feu au Syndicat comme elle l'a fait au FDD. Elle l'a dit et redit à Jin: cette institution est une épine dans leur pied, onéreuse sans raison, administrative désastreuse, sans réel poids ni utilité. Ils seraient mieux sans, surtout parce que les nouveaux Warlocks n'ont mieux tracé leurs chemins que seuls contre le monde.

Elle va tous les tuer, et ouvre lentement la bouche pour les prévenir, mais se fait interrompre par la voix familière et apaisante d'Elias. "Carrie, you need to try that white wine. It's sumptuous." Peu de choses peuvent se targuer de désarmorcer Carrie aussi vite qu'une boîte de macarons venue tout droit de France, mais Elias, le Lion des Warlocks et leur leader officiel en fait partie. La demi-vélane décroche difficilement ses yeux d'Engel pour le dévisager, exaspérée et rassurée à la fois qu'il se détache enfin du bar.

Verre à la main, il s'approche de Carrie et Engel, dominant l'assemblée de son mètre quatre-vingt-dix et jetant à sa Fox un sourire tranquille rehaussé de yeux affables. "Engel," accueille-t-il le chef de l'Alberich en venant prendre la place de Maxim à côté de Carrie. "I personally have no idea what you seem to be talking about, and I'm sure you and the rest of the Alberich will take care to gather any and all evidence regarding any grief you may have against the Warlocks to present it to the Syndicate. I'm sorry if my Fox here has offended you and I apologise to the Syndicate for any disturbance caused by her." Carrie serre les poings et enfonce ses ongles dans sa paume, jetant un regard en coin à Elias qui lui adresse un petit sourire rassurant qui n'atteint pas ses yeux. "Hmpf." Une entente silencieuse passe entre eux et Carrie croise les bras et détourne la tête, laissant glisser ses yeux sur les autres membres du Syndicat présents - partout, mais pas sur Engel dont la rage est comme une présence tangible et douloureuse pour elle, qui sent ses pensées se déliter à grande vitesse, s'entrechoquer sans faire de sens.

Elias se tourne de nouveau vers Engel. Il ignore tous des agissements de sa Fox, semble ne pas vraiment s'y intéresser à vrai dire, et c'est donc sincèrement qu'il continue: "I was very saddened to hear about your daughter though. I hope you will find who's responsible and make them pay." Et du coin de l'oeil, réprimant un nouveau sourire, Carrie le voit lever une main sympathique qui s'abat sur son épaule dans une rapide étreinte compatissante.
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MessageSujet: Re: Why her not me (ft Carrie)   Why her not me (ft Carrie) EmptyLun 28 Déc - 15:51


Why her not me

@Charybdis Kang & Engel Von Bäume

◊ ◊ ◊

tw violence graphique, mental breakdown, langage cru
Les interventions successives ne font rien pour calmer ses ardeurs. Bien au contraire. Il leur jette tous un regard dément, il n'en a rien à faire d'eux. S'il devait tuer chaque personne présente pour atteindre la petite blonde à quelques mètres de lui il le ferait sans aucune hésitation. Même les Blacks Hands avec qui il s'était toujours bien entendu. Même Gina. Même Lance. Il sent sa magie tourbillonner en lui sauvagement comme lorsqu'il était un tout jeune enfant incapable de se contrôler.

Il n'a jamais été si peu en contrôle de ses émotions.

Il a pourtant toujours eu un caractère flamboyant dans tous les sens du terme, il a toujours aimé sentir sa haine, sa passion couler dans ses veines jusqu'à ce qu'il explose. Ces brèves mais puissantes pulsions d'adrénaline qui lui faisaient se sentir vivant. Mais ces émotions là, ils n'en voulaient pas. Elles étaient féroces et incontrôlables, elles étaient décuplées par une détresse et une tristesse si profondes qu'il avait l'impression d'être un château de sable qui allait se faire entraîner par un tsunami. Non, il n'aimait pas ce qu'il ressentait et il savait au fond de lui que si Ulrike n'avait pas choisi de l'accompagner aujourd'hui, il serait mort ici, dans ses lieux, sous leurs regards à tous.

Et Carrie aussi.

Il ne serait arrêté à rien, il était sûr qu'il aurait pu la tuer, lui exploser le crane contre une table, lui éclater une bouteille sur le coin de la tête et exhulter alors qu'elle se vidait lentement de son sang sous ses yeux. Il pouvait voir son corps désarticulé et sans vie sur le sol baignant dans ce liquide rouge lui amenant brièvement un sourire dangereux aux lèvres. Jusqu'à ce que cette image se superpose avec l'image d'un autre corps, d'un autre bain de sang, dans son bureau, avec sa fille qui revenait encore et encore le hantait. C'était le visage de Valeska qu'il voyait sur la carcasse de la petite blonde dans ses visions et cela lui donne envie de vomir. Sa main part sur sa bouche, il fait un pas en arrière et murmure un pâteux « Val » suintant la culpabilité. Ce sont les légères vibrations qu'il sent s'écouler sous ses pieds qui lui font sortir brièvement cette image de sa tête. Et il écoute l'accent irlandais lourd avant de lâcher un reniflement méprisant et de balancer faiblement, d'une voix éteinte « fuck the syndicate, fuck the rules » de manière presque inaudible sauf des quelques personnes à quelques centimètres de lui.

Ses yeux se bloquent de nouveaux sur Carrie lorsqu'elle ouvre une fois de plus sa bouche.

« Of course, you're a little angel, you didn't start anything you little bitch. »

Ce n'est pas à coup de baguettes qu'il la tuera. Sa mort ne sera ni rapide, ni indolore, ni propre. Il allait sentir son sang lui couler sur les mains, il allait se baigner dans celui-ci comme on le ferait pour un rituel sacrificiel. Il ne resterait plus rien d'elle quand il en aurait fini, juste une masse informe et sanguinolente qu'aucun des gens présents ici ne pourrait reconnaître.

Cette vision - en plus de la présence de sa nièce et du danger qu'il lui ferait courir s'il tuait Carrie maintenant - était la seule chose qui l’empêchait de la tuer là maintenant tout de suite. Il sait qu'il lui faudrait être rapide et qu'il ne passerait pas la porte vivant. Et s'il n'en avait plus rien à faire d'être vivant ou mort si cela impliquait qu'elle soit morte aussi. Il voulait cette dernière satisfaction. Ce dernier moment  de sauvagerie, de spectacle.

Sa magie s'emballe, tourne dans tous les sens, se projette contre chaque molécule de son corps, il peut presque se sentir vibrer de l’intérieur. Et cette furie, cette douleur, cette envie de violence et de vengeance éclate comme une bulle lorsqu'Elias pose sa main sur lui.

Sans le vouloir mais sans le regretter pour autant, il projette l'autre homme en arrière sans même lever la main, sans même se servir de sa baguette. Sa magie crépite et éclate si fort qu'un bruit sec presque de tonnerre se fait entendre alors qu'Elias s'écroule sur sa petite protégée.

« Oh don't worry, Valeska will be avenged very soon and very painfully. » Il lui répond en ne lâchant pourtant pas Carrie des yeux. Il ne fait aucun geste pour aider l'autre homme alors que de plus en plus de baguettes se braquent sur lui et sur les siens. Il doit sortir Ulrike de là avant que les sorts ne se mettent à fuser dans tous les sens et qu'il la condamne avec lui.

« We'll be leaving. But you'll hear of us very soon. »
Il lâche d'un fort accent allemand avant de mettre sa main dans le dos de sa nièce et de la pousser doucement mais fermement vers la sortie alors que ses hommes les encerclent, baguettes à la main, évitant aux lâches comme Carrie de lui tirer dans le dos.

Alors qu'il passe le pas de la porte, il s’arrête brièvement. Lance un regard aux alentours, s'attardant sur Lance, sur Gina et sur toutes les visages qu'il reconnaît. Et se reposant une dernière fois sur la petite blonde.

« Oh and be sure, what's happening between Carrie and myself is not Syndicate's business anymore. If the Syndicate tries to put Itself between us, It can go fuck itself, you can all go fuck yourselves and die with that little whore. »

Sans attendre de réponse et à la seconde où ils sont tous les deux dehors, il les transplane jusqu'à l'entrée du manoir familiale. Carrie allait le revoir et très rapidement.

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Ulrike von Bäume
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MessageSujet: Re: Why her not me (ft Carrie)   Why her not me (ft Carrie) EmptyLun 28 Déc - 19:41
Valeska n’est plus. On vous l’a enlevée de la pire des façons. Plus qu’un simple fait, ceci est une vérité amère, cruelle, que l’on se refuserait presque à accepter. Mais les von Bäume ne descendent pas des dieux, ils n’ont d’autre choix que de faire face à la plus ignoble des réalités, comme le commun des mortels. En revanche, s’il était désormais trop tard pour changer le passé, il vous était encore possible d’influencer le futur, et plus particulièrement celui de Charybdis Kang. Engel l’avait désignée comme la responsable du châtiment qui avait été infligée à ta cousine, et il ne t’avait pas effleuré l’esprit une seule seconde que de remettre ses accusations en doute. Les conflits qui déchiraient votre lignée avaient beau être nombreux, jamais on ne soupçonnait un membre de la famille de mentir. Si Engel accusait Carrie, alors il avait raison; si Engel voulait traîner Carrie avec force devant le jugement qui lui était dû, alors tu te tiendrais à ses côtés pour l’assister. Valeska serait vengée, les von Bäume s’y étaient engagés.

Tu n’avais encore jamais accompagné ton oncle à une réunion du Syndicat. Et pour cause, tu ne faisais pas partie de l’Alberich, jusqu’alors. Mais il était certain que l’attentat contre le filet du diable et la mort de Valeska allaient chambouler bien des détails organisationnels. Au plus grand dam de tous ceux qui auraient alors à supporter ton visage suffisant et tes manières exacerbées. Connaissant Engel aussi bien que s’il avait été ton propre père, tu savais pertinemment qu’il n’aurait pas été judicieux de le laisser se rendre à la réunion du jour tout seul. Tu n’avais accepté de te séparer de lui que lorsqu’il avait fallu que tu passes par l’entrée des gangsters lambdas plutôt que par celle des lieutenants du Syndicat. Ton regard avait rapidement fait le tour de la salle, pendant que tu tentais de mettre un nom sur les visages que tu apercevais. Si Engel n’avait daigné te faire qu’une brève description des sorciers les plus fréquemment présents, tu n’eus cependant aucun mal à reconnaître la fameuse Carrie. Tes pupilles, dissimulées derrière les verres fumés de tes lunettes, détaillèrent avec attention les traits faussement innocents de la petite vipère qui avait jugé bon de déverser son venin sur la mauvaise famille. Le sourire prétendument courtois que tu avais projeté de lui adresser se transforma étrangement en un rictus mêlé de mépris et d’amusement, alors que tu songeais à toutes les options qui s’offraient à Engel et toi pour lui faire payer son tribut. Ton visage redevint parfaitement lisse lorsque tu aperçus ton oncle faire son entrée. Comme tu t’y attendais, il ne s’attarda pas en chemin et ne perdit pas une seule seconde pour se diriger vers le démon en personne. Retenant un instant ta respiration, tu fixas tes pupilles sur les mains d’Engel, lorsqu’il vint en fourrer une dans la poche de sa veste. Instinctivement, tes phalanges se replièrent sur ta baguette, précautionneusement enfouie sous ta cape. Tu savais ton oncle capable du meilleur comme du pire, d’agir sur un coup de tête lorsqu’il était ravagé par la douleur. Tu étais convaincue qu’il était bien trop tôt pour en venir aux mains avec l’autre petite peste, mais si Engel choisissait de sortir les armes, tu le rejoindrais sans nul doute. A ton plus grand soulagement, il n’en fut rien. C’est une carte de poker ensanglantée qu’il vint mettre sous le nez de Carrie. Sans même t’en rendre compte, tu t’étais levée dès l’instant où la poigne de ton oncle s’était brusquement refermée sur sa némésis. A la manière du garde du corps qui tentait de ramener Charybdis à lui en l'attrapant par le coude, tu vins te placer défensivement derrière Engel. Les éclats de voix qui émanaient de la conversation commençaient à s’intensifier, si bien que la majorité des regards se tournèrent rapidement vers vous. Tâchant de faire bonne mesure, tu plaças ta main sur l’avant-bras de ton oncle, comme pour signifier que tu maîtrisais la situation et que ce simple geste aurait le pouvoir de le ramener au calme. Toi aussi tu brûlais d’envie de voir le visage poupin de Carrie dévoré par les flammes comme cela avait été le cas avec les harpies que tu avais massacrées durant ta dernière mission. Mais comme venait de le signifier l’Irlandaise drôlement vêtue, ce n’était ni l’endroit ni le moment de régler vos comptes. Il aurait été stupide de déclencher une guerre ouverte avec le reste du Syndicat maintenant. La mort de Valeska te touchait, elle t’infligeait une souffrance réelle mais bien différente de celle qu’un père éprouvait devant la mort de son premier né. Ta douleur n’était pas aussi profonde que celle d’Engel, et c’était uniquement cela qui te permettait de garder la tête froide devant Charybdis Kang. “Unsere Zeit wird kommen. Aber nicht heute.” Tu ignores si ton oncle, plongé dans le chagrin et aveuglé par la haine, pouvait encore t’entendre, mais il te paraissait essentiel de lui faire cette promesse à l’endroit même où d’ordinaire, c’était de sa fille qu’il était accompagné.
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Charybdis Kang
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Âge : environ vingt-sept ans, même si son corps vieillit plus lentement et conserve l'apparence de ses vingt ans.
Occupation : Lion des Warlocks, un gang dangereux et sur la sellette et qui va très mal depuis qu'ellen a tragiquement pris la tête.
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Elias est projeté en arrière avec violence, en plein sur Carrie qui manque de s'écrouler sous l'impact; ils se rattrapent mutuellement, stabilisés par Maxim derrière eux avec un temps de retard. Carrie pose sa main sur le poignet du garde du corps en le voyant attraper sa baguette et en sentant les quelques autres Warlocks autour d'eux se crisper. Un vent de malaise s'abat sur la pièce, surtout après l'éloquent « fuck the syndicate, fuck the rules » d'Engel prononcé à mi-voix.

Si il est légèrement échevelé, Elias ne semble ni surpris ni énervé par l'attaque magique du chef de l'Alberich, et parvient même à mordre le léger sourire triomphal qui est en train de le démanger - du moins, c'est ce que Carrie observe dans ses yeux clairs qu'elle connait par coeur. Un peu comme Jin, elle considère Elias comme son frère et c'est bien la seule personne au monde qui semble capable de lui insuffler le moindre bon sens; ou, au contraire, comme maintenant, capable de la suivre même dans ses entreprises les plus dangereuses, sans lui poser de question.

« Oh don't worry, Valeska will be avenged very soon and very painfully. » Des baguettes sont braquées sur eux, sur lui particulièrement, et Carrie glisse ses yeux sombres jusqu'à Engel, mordant elle-aussi l'envie de lui sourire. Elias se redresse à côté d'elle, passe un bras autour de ses épaules - une étrange peinture qu'eux d'eux côte à côte, un contraste quasi-antithétique et surprenant pour beaucoup. « We'll be leaving. But you'll hear of us very soon. » Carrie renifle mais les doigts qu'Elias enfoncent dans son épaule parviennent à la faire taire. A la place, elle se tourne vers le Lion comme si Engel avait déjà disparu de son existence, s'assurant d'un regard que la magie du chef de l'Alberich ne l'a pas blessé. "I think you and I need to talk," lui dit simplement Elias, avec un sourire presque tendre.

Engel arrête dramatiquement sa marche dans l'encadrement de la porte et Carrie tourne les yeux vers lui lorsque Maxim le pointe d'un mouvement de menton. « Oh and be sure, what's happening between Carrie and myself is not Syndicate's business anymore. If the Syndicate tries to put Itself between us, It can go fuck itself, you can all go fuck yourselves and die with that little whore. » Carrie cligne lentement des yeux, comme si les mots avaient du mal à faire leur chemin jusqu'à son cerveau, et Engel, accompagné de sa nièce et de ses hommes de main, disparait avant qu'elle ait le temps de dire quoique ce soit.

"Did he just call me a-- - That's quite enough public drama for today, don't you think, sweetheart?" Elias jette un regard avenant à la petite assemblée, et plus particulièrement aux Warlocks qui se sont rapprochés - Verdi parmi eux, qui a l'air tant amusée qu'incertaine de ce qui vient de se passer. Malgré elle, Carrie laisse ses yeux effleurer le coin occupé par les Wang, où un Quon échevelé rejoint un Zhang souriant, un Chen sceptique et une Bao renfermée. "I'm sorry if your experience at the Syndicate has been nothing but agreeable today. If you would like to go forward with court proceedings (...)" entend-t-elle la voix d'un employé du Syndicat s'adressant à Elias comme à travers un voile. Croisant le regard de Zhang, Carrie sent un léger vent de panique s'emparer d'elle en le regardant lever un verre triomphal dans sa direction, avant de l'apporter à ses lèvres.

Fuck.
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Why her not me (ft Carrie)

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