BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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Gina Marsh
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Gina Marsh
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Particularité : Voyance (rêves prémonitoires 1/3, et instinct de survie ++) & Occlumens (complexe, maître).
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@numa williams
TW: heavy drinking, crude language

Tu ne prenais pas souvent le temps de réfléchir à ce qui t’avait amenée là, mais disons que tu n’avais pas vraiment le choix, là. Le jugement avait été rendu en fin d’après-midi, tu avais reçu un hibou plutôt lapidaire de Silver à ce sujet et tu avais craqué. Tout foutu sans dessus dessous dans cette moitié de maison miroir qu’il s’estimait assez généreux de t’avoir laissée. Hurlé à t’en vider les poumons. Le canapé éventré, les vitres des tableaux éclatés, les meubles renversés, la table basse explosée. Sur le coup, ça t’avait fait du bien. Personne ne pouvait t’entendre, les maisons sorcières étant suffisamment bien foutues pour être correctement insonorisées des bâtiments voisins. Tu avais pu exorciser une partie de ton horreur, de ta frustration, de ta douleur. Tu rangerais ça plus tard, un peu de magie et ça n’aurait l’air de rien. De toute façon, il n’y avait personne d’autre que toi qui aurait pu voir le chaos. Plus personne.
Et plutôt que de faire face à ce bordel, plutôt que de t’effondrer dedans, tu avais préféré prendre ta cape, ta baguette, et foutre le camp de chez toi pour la soirée.

Si bien que tu avais déambulé un temps dans les rues moldues de Londres, à ne pas vraiment savoir où aller, quoi faire, et ce malgré les missives que tu avais envoyées avant de tout saccager chez toi. Il n’était pas bien tard mais tu n’avais pas croisé grand monde. Tes pas lourds t’avaient mené dans l’Alexandra Park où vous aviez vos habitudes avec Dan, quand il était plus jeune. Et puis, à l’abri des regards, tu avais fini par transplaner pour rejoindre le cœur de la cité londonienne, pour échouer bientôt dans un pub de Diagon Alley.

À un moment ou un autre, tu avais pris le temps d’envoyer deux messages : l’un à tes parents, qui ne les atteindrait pas avant demain matin probablement ; l’autre à Numa. Tu espérais qu’il était encore dans le coin, parce que tu ne voyais pas vraiment avec qui d’autre passer la soirée pour essayer de te changer les idées. Tu ne voulais pas voir tes collègues du Ministère, parce que tu les avais suffisamment vus aujourd’hui ; tu n’avais pas envie que les Black Hands soient au courant de tes problèmes personnels ; le reste de tes amis étaient également ceux et celles de Silver, les rendant désormais insupportables à voir pour le moment… Non, il n’y avait vraiment que Numa qui saurait trouver les mots justes, ou les gestes en tout cas. Limite, il t’accompagnerait peut-être dans ce nouveau plan absolument nul que tu venais de fomenter : boire pour oublier, boire pour arrêter de te noyer dans ta douleur et ton dépit de te voir arracher le fruit de tes entrailles.
De voir que ton fils préférait son père, ne voulait pas de toi, c’était pire que tout ce que tu avais déjà eu à endurer.
Et cette putain de marque sur son bras !
Merlin, what a fucking asshole!
Inspirant profondément, tu vidas d’un trait le verre de whisky pur-feu qu’on t’avait servi (pas un vieux, trop jeune, pas du style à arracher suffisamment la gueule), puis claqua le cul du verre sur le comptoir auquel tu étais accoudée. L’alcool sorcier n’était pas encore soumis à restriction mais une chose était sûre, s’il le devenait tu ferais en sorte que les Black Hands fassent des stocks d’un autre fournisseur que celui-ci, parce que c’était quand même pas de la grande qualité, cet Odgen Firewhisky (pourtant, normalement, ils faisaient de la bonne qualité, non ?).
Ou peut-être que tout te paraîtrait amer pour la soirée, vu la situation.

Mais bon. C’était déjà pas mal.
Ça faisait le taf, pour cette fois, au moins.
Alors d’un signe universel de la main, tu indiquas au barman de t’en resservir un.

Et tandis que tu enquillais ce deuxième verre, coup sur coup, sans vraiment chercher à te réguler ou à avancer mollo dans ta consommation d’alcool, la porte du pub sorcier s’ouvrit et laissa entrer une silhouette familière (familiale, même, pouvait-on dire). À moitié tournée vers l’entrée, tu te décalas sur ton tabouret haut pour en descendre et ouvrir les bras alors qu’il se rapprochait. Avec tes talons, tu faisais la même taille que lui, si bien que tu enfouis ta tête contre son épaule, tes yeux brillants qui n’avaient pas réussi à tenir les apparences longtemps, tout en refermant tes bras autour de son dos.
Ton but, là, tout de suite ? Ne pas pleurer immédiatement. Si bien que tu inspiras profondément, les yeux fermés un moment, et que tu laissas plusieurs battements de cœur passer avant de souffler lentement, à son oreille : “Thanks for coming so fast.” Tu ne lui avais pas vraiment dit pourquoi tu avais besoin de toi, juste envoyé un hibou le plus bref possible, un très vague I need to see you. I’ll be at Sullivan’s: meet me there? signé de ton simple prénom. Et puis, t’écartant un instant de lui, tu revins vers le comptoir, où ta main tendue ne pouvait vraiment dire qu’une seule chose, soit que tu voulais qu’on te passe la bouteille entamée.

Parce que bon, maintenant qu’il était là, autant boire à deux dans un coin un peu moins visible. Avisant une table ronde à quelques pas, tu pris la banquette, posas bouteille et verres sur le bois sombre de la table, et finis par te passer la main droite dans les cheveux, puis par essuyer d’un doigt rapide le surplus lacrimal qui avait commencé à perler sous tes yeux. Un soupir plus tard, tu finissais par lâcher, la gorge nouée, et la boule qui ne cessait de grossir : “He took Dan.” Et tout en disant ça, tu n’oses pas regarder Numa dans les yeux. Parce que t’as honte de pas avoir su te battre assez fort, assez longtemps, assez férocement pour ne pas perdre ton môme. À la place, tu fixes le fond de ton verre, vide pour le moment. Et ça finit par s’échapper d’entre tes lèvres, de trébucher, ce balbutiement désemparé :  “I don’t— I… I don’t know what t— what to do.” Mère éplorée, épouse ravagée, furieuse, impuissante. Le cœur en mille morceaux, n’arrivant toujours pas à croire que ce connard t’avait pris ton trésor, ton fils, et avait réussi à t’interdire de le voir grandir. Tu avais l’impression d’être une coquille vide, qui n’avait plus envie de rien, à part de s’abrutir d’alcool pour essayer d’atténuer la douleur. Si tu avais fait appel à Numa, c’est sans doute qu’une part en toi savait qu’elle aurait besoin de quelqu’un pour l’empêcher de faire trop de conneries ce soir.
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numa williams
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Cela fait bien des années que Numa ne se sent plus chez lui nulle part. Entre les nombreux déplacements aux quatres coins du monde et le peu de temps qu'il passe dans son pays natal, Numa ne considère même plus l'Amérique comme sa maison. Encore moins depuis qu'il commençe à éprouver certains doutes quant au bienfondé de ses missions, quant à la place qu'on lui avait donné dans cette société. La maison n'est donc pas un lieu mais une constellation de personnes sur lesquelles il peut compter, de ces humains qu'il a l'impression de devoir protéger. Sa mère bien entendu, Dearborn, quelques collègues, mais Gina surtout. Celle qu'il considère comme une soeur et que même le temps et les océans n'auraient pu réussir à éloigner de lui.

L'agent du gouvernement apprécie donc particulièrement les moments où il est envoyé en Angleterre ou les vacances qu'il peut passer dans ce pays à califourchon entre l'Irlande où demeure sa mère et la Grande-Bretagne où habite cette femme et son enfant, son quasi-neveu, son filleul. ils ne se voient pas autant qu'il le voudrait, mais ce sont des moments d'autant plus précieux qu'ils sont rares et qu'il les emporte avec lui en repartant en mission. Numa n'est pas un homme très expressif, peu démonstratif, peu affectueux, on lui reproche souvent de faire passer le travail avant tout le reste, de ne voir que le côté analytique et réfléchi de chaque chose. Pourtant, lorsqu'il reçoit une missive brève et étonnante de la part de son amie, il ne lui faut pas plus de quelques minutes pour mettre ses affaires en ordre - ranger le petit appartement qu'il occupe, allumer puis éteindre trois fois la lumière de son studio, vérifier trois fois que chaque chose est à sa place - et transplaner jusqu'au lieu de rendez-vous.

Il ne sait pas à quoi s'attendre en passant la porte du pub dans son long manteau, mais certainement pas à la trouver avachie sur le comptoir, un verre devant elle et le visage plus que défait. Son visage se tourne vers lui, et c'est le myocarde de Numa qui se fissure. Son sourire disparaît, son coeur se tord, ses traits s'affaisse et sans savoir de quoi il en retourne, l'espion sait qu'il assiste à une situation grave. Des années d'expérience, une intuition qui ne lui a jamais fait défaut. Il s'approche, elle le remercie et rompt la distance en l'ensserrant dans ses bras, enfouissant sa tête dans son cou. "anytime." Numa murmure contre sa tempe alors que ses propres bras se referment autour de son amie, il serre fort et avec chaleur, sent qu'elle a besoin de sa présence et si de nombreuses questions se bousculent dans son esprit, il ne lui fait pas l'affront de l'interroger.
Gina n'est pas une de ses missions.
Gina est bien plus que cela.

Quand elle s'éloigne de lui, Numa la suit involontairement, ne laisse que peu de distance entre leurs deux corps - comme si sa simple présence pouvait suffir à détendre le tumulte intérieure dont elle semble être victime, par précaution aussi si jamais elle avait encore besoin de ses bras. Si le demi-vélane ne cherche que rarement les contacts physiques (un reste de ses années à Ilvermorny où la puberté lui a attiré tout un tas d'inconforts), il n'en est pas avare quand il s'agit de les prodiguer à ses rares proches dans le besoin. C'est une nécessité, un besoin humain. C'est un reste des calins que lui faisaient sa mère quand il n'était pas bien, et dont il a pu faire l'expérience apaisante. Il se déplace à quelques pas d'elle jusqu'à une table, l'observe sans mot dire alors qu'elle leur sert un verre auquel il ne compte pas toucher pour le moment. numa doit garder l'esprit clair, de cela il est certain. Et lui laisse le temps nécessaire pour qu'enfin franchisse la raison de sa présence dans ce lieu presque sordide à une heure bien étrange et avec pour seule compagnie l'alcool fort dont Gina ne semblait pas pouvoir se passer. "He took Dan." "Fuck." l'insulte franchit la barrière de ses lippes. Elle n'a pas besoin de dire plus, il comprend immédiatement de quoi il en retourne et sans les années de méditation et d'entraînement, il aurait sans doute transplané jusqu'à la maison du Marsh pour lui faire comprendre tout ce qu'il pensait de la situation. A savoir, beaucoup de mal. Ses poings se ferment et la colère vombrit doucement dans ses veines, il la maintient à une distance respectable, l'enferme dans une boîte qu'il enterre au loin. "The bastard." il la voit blessée, brisée, il la sent s'effriter, s'éclater en mille morceaux coupants, il observe impuissant les tremblements de sa voix, et Numa maudit ce jour et cet homme. “I don’t— I… I don’t know what t— what to do.” Sa main vient chercher l'épaule de son amie, s'y dépose doucement et commence un va-et-vient lent sur le tissu. gina n'a pas besoin de sa colère - elle a sans doute déjà assez à faire de toutes les émotions qui doivent s'enchaîner dans son esprit - elle a besoin de lui, de sa présence, elle a besoin qu'il soit fidèle à lui-même, le calme dans la tempête, l'acalmie au coeur de l'ouragan. C'est donc ce qu'il sera. "You're not alone Gin'. I'll stay with you tonight and more if you need me to. We'll think of something, together."

Il la sait forte, il ne fait donc aucun doute qu'elle saura se relever et avancer, mais ce soir elle a le droit de s'écrouler et lui sera là, immuable, un pilier sur lequel se poser si Gina se sent trop fléchir.
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Gina Marsh
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Gina Marsh
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Tes billes sont toujours accrochées au verre dans tes mains, même s’il est vide. Tu as l’impression d’être aussi vide que lui, maintenant que tu es devant le fait accompli et que tu ne peux plus rien y faire. Le contact initié par Numa ne ramène pas vraiment de chaleur, malgré le geste affectueux qu’il esquisse. C’est de l’intérieur que tu es glacée, comme si tes organes s’étaient tous figés, et ton sang dans tes veines en même temps. Tu te sens si seule, si nulle, si inutile, si impuissante que tu chéris cette idée de noyer ta peine dans quelques verres de boisson alcoolisée. Tu scrutes ce fond de verre, comme s’il contenait des réponses invisibles, comme s’il allait pouvoir t’aider à t’en sortir, à rebondir. Mais vraisemblablement, il n’a pas de conversation, alors que Numa reprend la parole, s’adressant à ce gouffre béant qu’est ton cœur à cet instant. Aux premiers mots prononcés, tu fixes ce petit frère de cœur qui a l’air de bien comprendre ce qui te ronge. "You're not alone Gin'. I'll stay with you tonight and more if you need me to. We'll think of something, together." D’une de tes mains, tu viens recouvrir celle qu’il a posée sur ton épaule et tu serres, légèrement, comme pour lui adresser un remerciement silencieux par cette pression.

Il n’est pas là à te promettre que tout finira par s’arranger, et c’est tant mieux, parce que tu n’arriverais pas à y croire à l’instant présent. Tu déglutis, un peu difficilement, et tu renifles brièvement, avant de tendre l’autre main que tu as de libre vers la bouteille qui trône. Le lâchant un bref instant pour déboucher le contenant, tu sers généreusement vos deux verres et reposes la bouteille en claquant un peu fort son cul sur le bois de la table.
Point de toast. Pas de souhait quelconque lorsque tu prends ton verre et observes le liquide ambré dans son fond. Rien qu’un soupir lourd, et une rasade soudaine, en cul-sec, avant que tu souffles, l’âme en peine. "I… Fuck…" Et te voilà, à inspirer profondément et à renverser ta tête en arrière, comme pour regarder le plafond du bar, en refoulant d’éventuelles larmes qui veulent forcer tes paupières. Tu souffles, et ta respiration se saccade tandis que tes lèvres tremblent. L’alcool ne te fera sans doute absolument aucun bien, il faut bien l’avouer, mais tu as l’impression que c’est ta seule échappatoire possible pour le moment, le seul moyen d’atténuer un peu ta peine immense. "You know he…" Et encore une fois, tu t’interromps en plein milieu d’un début de phrase, sans vraiment savoir ce que tu veux dire, ce que tu veux avouer, aborder comme sujet. Tout te semble douloureux, de toute façon.

Tu t’arraches finalement à la contemplation forcée du plafond pour revenir au visage de ton salvateur : “I didn’t tell you, I think but… Well… That asshole divided our house in two, you know? Before demanding he get the custody…” Un soupir, tentative de rire forcé, qui ne prend pas tant ton cœur se serre. À quoi bon répliquer en miroir votre maison si c’est pour ne pas laisser Dan s’y rendre quand bon lui semblera ? Derrière l’apparence honnête et digne que s’est donné Silver, tu n’y vois rien d’autre qu’un de ses foutus mindgames et tu ne t’expliques pas ce geste qu’il considère généreux. Tu ne sais même pas si ce serait mieux que tu mettes de la distance avec lui, avec Dan même, puisqu’on te refuse de faire partie de sa vie. Tu secoues la tête de gauche à droite, lâchant ton verre et ramenant tes bras contre toi, comme pour tenter de te réconforter -en vain. “What the fuck have I done? What am I doing? There’s nothing left, is it?”, demandes-tu, sans vraiment attendre de réponse précise. Mais Numa aura peut-être un regard lucide sur la situation, alors que tu te souviens encore d’un cauchemar survenu des mois auparavant où tu avais vu, où tu avais su, que ça finirait ainsi. Rêve sans doute dessiné dans un de tes carnets, mais oublié depuis, il refaisait surface au pire moment possible, et te laissait un goût plus qu’amer. Et, alors que tu croises une nouvelle fois le regard de Numa, tu t’effondres une bonne fois pour toutes, les coudes sur la table et la tête dans les mains, secouée par des sanglots que tu t’étais efforcée de retenir jusqu’au trop plein d’émotions.
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numa williams
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Il est irrémédiablement impuissant face à la détresse que traverse son amie. Et Numa ne pourrait pas même prétendre comprendre la moitié de ce qu'elle doit ressentir en cet instant. Il n'a jamais eu de relations amoureuses assez longues pour se désespérer de la voir se péricliter, n'a jamais engendré d'enfants non plus pour souffrir de la séparation. Et à la WUSS, on leur apprend à ne pas s'attacher, à ne pas tisser des liens trop étroits - au risque de perdre la raison si l'un de son équipe venait à perdre la vie. Jusqu'à maintenant cela ne lui est pas arrivé et Numa - un peu supersticieux et surtout empli de toc, touche du bois. Les seules personnes auxquelles tient véritablement Numa sont sa mère et Gina. La première est en sécurité au loin dans son little cottage. La seconde se noie dans son chagrin et dans l'alcool sous ses yeux compatissants quoiqu'un peu perdus. Lui ne touche pas au verre que lui a servi le barman, il a la certitude qu'un des deux doit garder les idées claires et que ce ne sera pas Gina ce soir.

Sans qu'elle ait besoin d'expliciter, il comprend qu'il s'agit de Silver et Dan - son filleul - l'américain ne savait pas que les choses allaient si mal que cela à la maison des Marsh. Mais il faut dire que les quelques lettres échangées ne sont pas légions ; il n'a pas le temps. Et le regretterait s'il n'était pas autant occupé à agir pour son pays. (Il ne pensera pas à tout ce qu'il pense de ce foutu pays et de leurs missions de pacotille ce soir, de tout ce qu'il a délaissé pour des idéaux auxquels il n'est plus certain d'adhérer). Gina met la tête en arrière, son regard planté au plafond quand Numa se concentre sur son visage et ses traits épuisés, attristés. Ca l'angoisse de la voir dans cet état. il n'aime pas ça. not one bit. Il n'est du reste pas certain d'être la personne la plus adéquate pour aborder ce genre de sujet.

Néanmoins, c'est à lui qu'elle a pensé, et donc il est là et fera tout ce qu'il peut pour alléger ne serait-ce qu'un peu le poids qu'elle porte sur son épaule. Et peut-être que c'est suffisant. Peut-être que c'est tout ce qu'elle attend ? Le brun n'en sait rien, n'a jamais été le plus doué quand il s'agit d'apporter paroles de réconfort émotives, il ne fait pas dans le pathos. Mais pour elle il peut bien essayer. Au bout d'un moment, elle finit par prendre la parole à nouveau, s'interrompt et recommence. “I didn’t tell you, I think but… Well… That asshole divided our house in two, you know? Before demanding he get the custody…” Il en est bouche-bé, littéralement. "What the actual fuck? he can do that?" Outre les questions pratiques - mais le monde est magique ne l'oublions pas - il trouve l'idée détestable. Presque perverse. Séparer une maison en deux et l'empêcher de voir son propre fils, cela revient à la forcer à co-habiter à quelques mêtres de deux personnes qu'elle ne peut plus voir, et plus encore de ne jamais être complètement détachée de ce lien. creepy.  “What the fuck have I done? What am I doing? There’s nothing left, is it?” Elle continue comme si elle ne l'avait pas entendu. Numa hésite à lui retirer le verre, mais avant qu'il ne puisse réagir par une parole avisée ou un geste définitif, Gina tourne son visage vers lui et s'effondre sur la table dans un sanglot à briser les coeurs même les plus desséchés et inébranlables. Lui-même reçoit comme un coup en plein torse, et Numa ne fait pas dans le pathos, cela ne coûte rien de le rappeler une fois encore.

Sa main se pose sur l'épaule secouée de soubresauts de sa soeur de coeur, et y dépose trois caresses par trois caresses. Dans un geste rythmé et lent dans le seul but de la calmer. Après avoir un peu rassemblé ses idées, Numa finit par prendre la parole. Il sait bien qu'il ne peut lui dire "you've done nothing wrong", il n'en sait rien après tout. N'a pas assez d'éléments pour juger de la situation objectivement. Alors, il choisit ce qu'il fait le mieux ; il pose des questions et utilise une honnêteté un peu trop brutale peut-être, mais en accord avec ce qu'il a toujours été. "Don't you dare get pessimist now Gin. You're one of the strongest woman I've ever met and you'll get back on your feet. I fucking know it. Do you think you have done something wrong ? Well everybody fucking does. We try and we fail and then we try again. The question is not what you've done or not, but what you're prepared to do now." Il continue ses caresses au rythme des mots prononcés avec certitude. Numa est un combattant, l'a toujours été, il s'exprime en tant que telle sans être certain de taper juste. Peut-être passe-t-il à côté de l'important et de l'essentiel ; mais les trois gestes répétitifs et doux l'aident autant qu'elle à calmer les angoisses sociales qui le prennent à la gorge dès lors qu'il sort de sa confort zone.
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Gina Marsh
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"What the actual fuck? he can do that? - Oh, he can…" sanglotes-tu brièvement en tentant de retenir ta respiration qui se fait saccadée, laborieuse, douloureuse. Tu ne précises pas que maintenant qu’il a pris la Marque, cette putain de marque hideuse qui orne désormais son avant-bras, il a l’air d’avoir gagné en impunité, ou en puissance, en tolérance de la Justice. Mais tu retiens ces informations, parce que ce n’est pas encore l’heure où avoir la Marque ne fait pas de vous un paria de la société, parce que tu ne veux pas croire un rêve où Voldemort s’adresse en public à ses ouailles sans qu’aucun Auror ne tente de l’en empêcher. Tu serres les dents, tu ravales tes craintes, et tu te lamentes plutôt sur ton sort, en te noyant dans la peine immense qui broie ton cœur.

La main de Numa vient se poser sur ton épaule, et celui que tu considérais tantôt comme un petit frère se fait présence réconfortante, pilier inébranlable -et pourtant ébranlé de te voir ainsi, là-dessus, tu es suffisamment observatrice pour le sentir, sinon pour le constater. Ta gorge est serrée d’avoir retenu tant de pleurs et de hoquets écœurés, tes yeux brûlent de s’être asséchés, et tes épaules tressaillent moins contre les assauts de cette souffrance qui écorche ton cœur et ton âme. Après un temps indéterminé, la voix de Numa reprend, perce le voile atténué de tes légers gémissements d’horreur, et te parvient : "Don't you dare get pessimist now Gin. You're one of the strongest woman I've ever met and you'll get back on your feet. I fucking know it." Tu te forces à déglutir, parce qu’il n’est pas encore temps de t’effondrer complètement -ça ne sera jamais le temps de le faire, à vrai dire. Les yeux toujours pressés contre tes paumes inondées de larmes, tu tentes de reprendre une respiration moins erratique, plus stabilisée, et tu fais tout ton possible pour te concentrer sur les paroles de l’Américain à tes côtés, histoire de t’éloigner de tes plus sombres pensées. "Do you think you have done something wrong ? Well everybody fucking does. We try and we fail and then we try again. The question is not what you've done or not, but what you're prepared to do now." Ça résonne en toi et tu inspires plus profondément encore, alors que ton cœur cogne encore durement à l’intérieur de ton poitrail. Tes lèvres sont sèches lorsque tu finis par inspirer profondément et relever la tête vers Numa. Elles tremblent encore un peu, tandis que tu t’essuies du dos de la main les sillons humides tracés de tes yeux jusqu’à ton menton. Lentement, tu t’efforces de reprendre pied dans la conversation, de t’ancrer contre Williams et cette certitude qu’il t’offre, que tu t’en remettras, que tu ne resteras pas à te lamenter sur ton sort indéfiniment sans rien faire.

Ta voix est encore nouée lorsque tu articules un "Sorry, I…" et que tu t’interromps presque aussi sec, alors que tu sens que tu n’es pas totalement sortie de cette phase étrange entre deux émotions aussi puissantes l’une que l’autre. Une de tes mains va chercher la sienne, celle avec laquelle il te caresse l’épaule depuis tout à l’heure, et tu serres (sans pour autant chercher à les broyer) ses doigts. Une respiration plus profonde gonfle ton buste et tu souffles lentement avant de reprendre, en fuyant encore un peu son regard : “I’m sorry I broke down like that, I know… I know you’re not used to seeing me like this…” essaies-tu de plaisanter, mais ça sonne faux, ça sonne creux, ce rire manquant d’authenticité que tu tentes de jeter hors de ta bouche. Peine perdue, ça ne s’envole pas. Tu déglutis encore, caressant du pouce le dos de sa main, toujours sur ton épaule, alors que tes yeux sécurisent l’ancrage dans ses prunelles : “I… Thanks. For saying what you just said. Regardless of whether you believe it or not.” Ça sonne déjà un peu plus naturel, cette raillerie manquant de percutant. “Thanks for being here.” Tu dis ça avec sincérité, en pesant chacun de tes mots, consciente qu’il n’était en rien un larbin qui sautait à tes pieds dès que tu l’exigeais. L’ivresse n’est pas encore montée à ta tête, mais tu es consciente que ça ne saurait tarder. Et même si ta constitution est plutôt bonne, t’as quand même enquillé quelques verres chargés sans chercher à les éponger. Ça va finir par se payer, tôt ou tard. Et tu reviens sur le nœud du problème, pas encore vraiment sortie de cette foutue spirale, comme pour clarifier un point obscur : “’Said I wasn’t fit for raising Dan… And they fucking believed him! Just because I didn’t—” Et tu t’interromps, l’information au bord des lèvres, la dénonciation qui te brûle le gosier, et la conscience que ça ne servirait à rien de mettre des mots là-dessus. À la place, un soupir à fendre l’âme s’échappe d’entre tes lèvres qui se déchiraient en rictus dégoûté, à repenser à ce serpent sortant d’un crâne, cette horreur stylisée que tu ne croyais plus voir en Angleterre, mais que tu étais pourtant venue guetter pour le compte de la WUSS, qui t’avait vraisemblablement oubliée dans ce putain de pays… “Morgana! What can I fucking do, now that he—” Le réflexe instauré depuis trois verres déjà tend ton bras libre vers la bouteille, toujours débouchée, et tu la prends pour t’en servir un quatrième, à ras. Tu le contemples, ce petit récipient, sans le toucher pour le moment. Tes entrailles se tordent, gargouillent, et bien que tu tiennes plutôt bien l’alcool, tu as un terrain plutôt défavorable ce soir, et tu sembles avoir un éclair de lucidité momentané sur le fait qu’il faut que tu tu temporises. “Have you eaten anything yet?”, que tu demandes alors, t’arrachant à l’adoration pour revenir à ton frangin.
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numa williams
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numa williams
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Numa espère avoir taper juste, il peut supporter bien des visions d'horreur, les trahisons et les manipulations qu'on l'oblige qu'il fait régulièrement pour son pays, les éliminations parfois nécessaires, les pays en guerre où on les envoie - son équipe et lui - en les laissant presque laissés à eux-mêmes avec une visite chez le psychomage qui ne sert à rien parce qu'on se tait devant ces tripatouilleurs de méninges qui pourraient tout rapporter aux big boss. Il y a tant d'images et d'actes qu'il se sait capable d'endosser, de porter sur son épaule, de refouler pour continuer d'avancer ; mais celle de Gina effondrée dans un pub miteux n'en fait pas partie. La colère qu'il réprime souhaite se glisser en écailles affreuses sur sa peau et il n'y a que les années d'expérience et le geste apaisant de sa main sur l'épaule de sa plus ancienne amie pour les maintenir à distance.

Il déglutit, va ajouter d'autres mots quand il la voit se relever, quand il sent sa longue inspiration contre sa main, quand la main de Gina vient trouver la sienne et la serrer fortement. Et lorsqu'elle inspire, lui expire dans un soulagement certain. Ouf. Il préfère la voir ainsi, même s'il la sent encore fragile, au bord d'une limite, prête à tomber d'un côté ou de l'autre au moindre rappel brutal de ce chamboulement qu'elle vient de vivre. Il espère que Dan va bien, il faudra qu'il lui écrive, pense-t-il avant d'entendre les mots de sa sœur.  “I’m sorry I broke down like that, I know… I know you’re not used to seeing me like this…” "Come on, don't apologize..." Pas de ça entre eux. “I… Thanks. For saying what you just said. Regardless of whether you believe it or not.” "Always." Numa n'ajoute pas qu'il n'est pas un menteur, qu'il dit toujours ce qu'il pense même lorsque les mots blesse, ce n'est pas le moment. Ce n'est pas ce qu'elle attend. Ils ne font pas dans la mièvrerie. Il ne la quitte pas des yeux, remarque les différents changements par lesquels elle semble passer en quelques secondes à peine, ça se lit dans le brouillard de son regard enivrés, dans ses micro-expressions qu'on leur apprend à observer, à étudier, à analyser. C'est ce qui lui permet de savoir qu'elle va remettre le sujet de son chagrin sur le tapis avant même que les mots ne s'échappent de sa gorge, ce qui lui permet de raffermir sa prise sur son épaule à l'exact moment où elle parle et de se préparer au choc de ses mots : “’Said I wasn’t fit for raising Dan… And they fucking believed him! Just because I didn’t—” Ses sourcils s'affaissent devant la remarque qui se termine dans un soupir, d'un côté, Numa voudrait l'enjoindre à continuer, à aller au bout, à tout évacuer d'un coup. De l'autre, il n'a jamais été du genre à forcer des confessions en dehors de son lieu de travail et ne va pas commencer aujourd'hui, surtout pas avec elle. “Morgana! What can I fucking do, now that he—” Il aimerait bien lui donner une réponse. fuck, s'il pouvait, il la lui apporterait sur un plateau avec une potion contre la gueule de bois qu'elle va se taper demain et un petit-déjeuner. Mais les miracles n'existent pas.

Gina se sert un nouveau verre, qu'elle ne boit pas pourtant. A la place, son regard se plonge dans celui de Numa qui est resté silencieux jusque-là. “Have you eaten anything yet?” "Nope, and now that you mention it, I'm starving! Come on, I know just the place. Get up, enough of this!" Il se lève, et lui tend la main, un sourire plein de mystère sur les lèvres. Il ne peut pas lui offrir de plans (et Numa déteste cette impression d'impuissance, la sensation de ne pas être en contrôle) mais au moins pour ce soir, il peut lui changer les idées, tenir à distance les nuages sombres qui parcourt son esprit, la soutenir comme elle l'a toujours fait quand il était plus jeune.

Ils la conduit en dehors de ce pub qui suinte les mauvais comptes et le désespoir pour la conduire jusqu'à un petit restaurant qui ne paye pas de mine quelques rues plus loin. C'est le seul endroit qu'il connaît, Numa étant un homme d'habitude, il n'a pas eu besoin de plus pour ses rares séjours à Londres. Un restaurant qui vend des burger et des plats tout ce qui a de plus américain, c'est parfait quand on a le mal du pays. En chemin, il lui parle un peu de sa mère et de ce qu'il a fait ces derniers jours, tout pour combler un silence qui le met mal à l'aise autant qu'il risque de laisser la vague-à-l 'âme de Gina reprendre le dessus. Ce n'est qu'une fois assis avec le menu dans les mains qu'il laisse une petite pause. "My treat by the way. And if you don't feel like coming home afterwards, you can stay at my place tonight." Il ne lève pas ses yeux de la commande. "If you want to talk about everything we can do it. But you need to eat first, it'll help you clear your head. Nothing good happens with an empty stomach."
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Gina Marsh
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Gina Marsh
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Occupation : Elle fait de la merde. (Agent dormant pour la WUSS ; interprète à la Coopération Internationale Magique ; ringfinger des Black Hands)
Allégeance : Neutral as fuck (mais un peu pour les Black Hands, quand même)
Particularité : Voyance (rêves prémonitoires 1/3, et instinct de survie ++) & Occlumens (complexe, maître).
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Le moment de répit que tu t’accordes en regardant le verre à shot est salvateur, puisque tu trouves la présence d’esprit de proposer d’aller manger un bout. Déjà embrumée par l’alcool, tu n’es pas bien sure que tu as payé avant de quitter le bar (tu as pourtant bel et bien sorti des Gallions de ta bourse et les a soigneusement posées sur le bois de la table, avant de suivre Numa). Tu ne te souviendras pas non plus du chemin pour aller dans le diner où Numa te guide, trop concentrée sur le fait de mettre un pied devant l’autre sans trébucher sur les pavés de Diagon Alley, et sur ce qu’il te raconte, quoique tu n’en auras pas grand souvenir non plus en te réveillant le lendemain.
Comme quoi l’alcool fort, à jeun, c’est pas forcément le meilleur des remèdes.
Surtout que ça ne t’a pas fait oublier ce que tu avais voulu noyer dans l’ivresse triste.

Les lignes du menu dansent sous tes yeux, un peu, et il te faut avaler un grand verre d’eau pour remettre un peu de l’ordre dans tes idées. Tu lis trois fois chaque ligne, pour la comprendre et savoir quels ingrédients sont dans quels plats. Tu lèves la tête, lorsque Numa t’assure que tu n’auras rien besoin de payer et tu vas pour protester, mais ton frangin enchaîne avec une proposition de squat chez lui, qui te coupe un peu la chique, sans même qu’il lève ses yeux de la carte.
Un instant, tu réfléchis, vraiment.
À ce que tu veux faire.
À ce que tu risques de faire, si tu rentres chez toi, ce soir, pour t’y retrouver seule.

La perspective de passer la nuit à pleurer et hurler ne te tente pas vraiment, si bien que tu hoches la tête finalement, sans vocaliser pour autant l’accord. Après tout, ça ira peut-être mieux plus tard, quand tu iras commencé à digérer, sinon la nouvelle du verdict judiciaire, au moins votre repas.

T’as l’air un peu plus en contrôle lorsque tu brises le silence alors que la silhouette d’un serveur se rapproche : « Let’s order, shall we? » et vu que tu as définitivement besoin de comfort food, te voilà à commander un mac’n’cheese à la sauge. T’es pas forcément sûre que ce mariage de saveurs sera splendide, mais ça sera toujours mieux que le tien, de mariage... Prenant un toast de deviled-egg spread, qu’on vous a servi en amuse-bouche, tu croques dedans sans avoir repris la parole, et ce n’est peut-être qu’après avoir fini un second toast que tu inspires profondément pour revenir à ce qu’il disait plus tôt : « Are you sure it’s okay for you if I stay at your place tonight? I don’t want to intrude, reallly. » Tu ne caches pas vraiment que tu es gênée, même s’il t’a dit qu’il n’y avait pas de gêne qui vaille entre vous.
C’est que tu n’as pas spécialement envie qu’il se rende compte que tu fais pas mal de cauchemars, en ce moment. Pas envie qu’il s’inquiète plus que ça. Parce que bon, à vous connaître depuis toutes ces années, avec vos familles qui avaient été pas mal proches quand vous étiez des mioches, évidemment qu’il sait, pour ton don. Pire encore (mieux, plutôt), il était un des seuls avec qui tu avais pu parler de la maîtrise compliquée de ce don, de sa préhension et de sa compréhension chaotique, quand tu étais encore en phase d’apprentissage.

La cuisine magique a dû tourner à plein régime parce que vous n’avez vraiment pas longtemps à attendre avant que le même serveur revienne en faisant léviter les assiettes devant lui et vous serve sans bruit. L’odeur du fromage assaille tes narines et tu laisses un soupir presque soulagé t’échapper, alors que tu n’attaques pas encore ton plat, qui est bien trop fumant pour être à une température acceptable pour l’instant. À la place, tu déglutis et tu avoues : « You wanna know what the worst is, in all this? He completely blind-sided me with the court order. I didn’t see that coming and I still don’t understand why. » Une petite voix te susurre néanmoins une chose qui ne va pas dans le même sens : que non, le pire c’est pas que ton don t’ait fait défaut ou que tes rêves ne t’aient pas alertée plus tôt sur le fait que Silver allait porter la garde de Dan devant une cour de justice et gagner. Le pire, c’est que tu l’aimes encore, même si tu n’en le lui as jamais dit, qu’à la place t’as préféré dire ce que tu pensais sur sa putain de marque et que t’arrives pas à croire que t’as tout perdu en si peu de temps.
Et pour faire taire la petite voix, tu commences à manger, et tu changes brutalement de sujet, bien consciente que cette discussion difficile s’achèvera sans doute après manger, voire peut-être chez lui, bref, plus tard.: « Mmmmh, this is great! How come you’d never invited me here until now? For how long have you been keeping this gem from me, hm? »
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numa williams
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Gina ne répond pas tout de suite à sa proposition de crécher chez lui, Numa n'insiste pas. Il a bien remarqué son état actuel, il s'attend même à la voir s'endormir sur la table à tout moment. Dehors, elle n'aurait pas réussi à faire trois pas sans le soutien qu'il lui apportait, un bras autour de ses épaules.  « Let’s order, shall we? » Quelque peu rassuré, Numa commande un burger au pif, avec une double ration de bacon  et sans oignon.  Des french fries with cheddar accompagnent le tout, plus il y a de fromage, mieux c'est de son avis. Et il serait tout aussi satisfait d'attendre leurs plats respectifs dans un silence confortable, mais Gina revient sur sa proposition.  « Are you sure it’s okay for you if I stay at your place tonight? I don’t want to intrude, reallly. » "Don't be silly, of course it's okay. I have to warn you though, it's really tiny. You know me, just the strict minimum." Le connaît-elle encore seulement ? Il a été à son mariage, il est le parrain de son fils, il y a de nombreuses années d'enfance qui les lient et pourtant elle ne sait rien de ce qu'il fait pour leur pays, de ce qu'il sacrifie chaque jour, sa personne et son âme. Celle des autres aussi parfois. Lui-même ne sait plus bien ce qui reste de l'enfant qu'il fut un jour. Mais sous ses yeux d'où pointent une grande tristesse, le désespoir d'une mère et d'une femme, Numa ne peut que redevenir ce qu'il était, un petit garçon qui veut l'aider - tout comme il aurait souhaité effacer les traces de tracas chez sa mère. "I'll sleep on the couch and you can take the bedroom." Haussement d'épaules et sourire doux pour appuyer la vérité suivante : cela ne le dérange pas le moins du monde. Si Gina a besoin de quelqu'un, si elle ne veut pas rentrer dans une maison vide, alors sa maison est la sienne. Il a connu de plus rustres conditions qu'un canapé moisi.

quand leurs plats arrivent enfin à la table, dégoulinants de graisse et fumants comme il faut, Numa attaque d'abord ses frites, il y a un ordre même pour la nourriture qu'on ingère. Durant l'espace de quelques secondes, l'agent prend le dessus et il irait jusqu'à sortir sa baguette pour effectuer les sorts de vérification - on sait jamais si quelqu'un a eu la bonne idée de l'empoisonner, on n'est jamais trop prudents - mais la voix de sa frangine lui fait comme un rappel à l'ordre, il n'est pas en mission, il n'y a pas de danger. Souvent, Numa a tendance à l'oublier. « You wanna know what the worst is, in all this? He completely blind-sided me with the court order. I didn’t see that coming and I still don’t understand why. » "How is it possible? With ... you know." petit mouvement de sourcils, on va pas crier sur tous les toits que Gina a un don ; les secrets qu'elle lui a partagé, il les emportera dans sa tombe, ou ce qui lui servira de dernière maison. Parce qu'elle change de sujets, Numa fait de même. Ils auront toute la nuit pour parler, ou même demain, ou même jamais. Il a décidé d'aller à son rythme ce soir, c'est de ça dont elle a besoin, pas d'insistance.  « Mmmmh, this is great! How come you’d never invited me here until now? For how long have you been keeping this gem from me, hm? » "I always said that a nice guy gives his secrets to his friends the first chance he has, but a smart one waits for the best moment!" Il prend une grande bouchée de son burger avant de conclure avec un petit clin d'œil. "Your reaction just proved my point." Le repas est rapidement attaqué une fois jugé suffisamment rafraîchi, entrecoupé de questions qu'il ose poser sur tel sujet ou tel autre, de quoi occuper leurs pensées. "How's your work?".

Ensuite, et bien ils verront. Un pas après l'autre, d'abord jusqu'à son appartement pour passer cette première nuit, puis demain matin pour s'occuper de sa gueule de bois, et enfin les autres jours qui suivront. Numa est décidé à rester autant qu'il le faudra, il doit bien pouvoir prendre quelques jours de repos en plus ; ce n'est pas son genre alors personne ne lui en fera le reproche là-haut, sans doute pas.
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Gina Marsh
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Heureusement que Numa est là, songes-tu, alors que vous vous retrouvez tous les deux dans ce restaurant qu’il te cachait jusque là. "How is it possible? With ... you know." "The fuck I know…" répliques-tu en haussant les épaules, n’arrivant pas à l’expliquer, n’arrivant pas à mettre le doigt sur ce qui a vraiment pu se passer. Revenant à la nourriture qui fume désormais moins, tu considères qu’il est temps de passer à autre chose, à savoir : l’appréciation d’un repas en très bonne compagnie.
Tu ne le vois plus si souvent que ça, ce frangin de cœur qu’est Numa. Le fait qu’il ait été aussi réactif d’un coup, aussi disponible pour se libérer et te retrouver là, tu lui en es sincèrement reconnaissante.

"Your reaction just proved my point." "A nice and smart guy, indeed you are, yes." Un sourire tendre accueille cette confirmation, alors que tu lui décoches un clin d’œil avant de prendre une bouchée de ton plat, tandis qu’il vous éloigne définitivement du sujet fâcheux qu’est Silver et le coup horrible qu’il t’a joué, par un "How's your work?" d’un naturel ravageur. Tu embrayes sur les dernières nouveautés de la Coopération Internationale Magique, parce que ça reste assez éloigné de tes affaires familiales chaotiques. Ça vous tient une partie du dîner, avant que vous ne commenciez à parler sports.

Plus tard, alors que vous rentrez chez Numa, bras dessus bras dessous, tu coules ta tête contre l’épaule de ton frangin. Tu es loin d’être totalement sereine, et ton cœur se serre toujours dès lors que tu songes au vide qu’il y aura dès que tu rentreras chez toi, où Dan ne viendra plus jouer pendant de longues années, mais la présence de ton frère lui fait du bien, te permet de te dire que le lendemain sera moins pire. Il faut te battre un peu avec Numa pour t’assurer qu’il reste dans son lit, et un "If you keep harassing me with your bedroom, I’m going back home!" finit par régler le problème, si bien que tu dors sur le canapé… ou plutôt que tu tournes sur le canapé pendant toute la nuit, ne parvenant pas à trouver le sommeil, regardant par la fenêtre en espérant finir par tomber de fatigue. Le chagrin te garde éveillée. Te tient aussi éveillée la certitude qu’il va falloir y retourner, reprendre tes marques, t’habituer à cette nouvelle vie sans Dan pour l’égayer, à ne pas laisser la peine et la douleur te submerger.
Lorsque le matin se lève, tu sors pour chercher le Daily Prophet et de quoi manger pour le petit-déjeuner : de quoi faire des pancakes, à vrai dire, comme pour vous ramener à vos jeunes années de l'autre côté de la mare. Un moyen comme un autre d’essayer de commencer une meilleure journée que celle qui s’est déroulée. Une façon aussi de remercier Numa, qui reste ton pilier, et ce même si le temps vous a partiellement éloignés. Une promesse, en quelques sortes, d'être un jour le sien, lorsqu'il le faudra.
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