BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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 no time to die (mathild)

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Madelaine Malfoy
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Madelaine Malfoy
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Crédit : itsmooncalf (avatar).
Occupation : Actuelle conseillère de l’ambassadeur français du ministère anglais.
Allégeance : là où le vent la mène.
Particularité : Reine dans l'art de (l'alchimie), qu'elle cultive en hommage à sa mère.
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MessageSujet: no time to die (mathild)    no time to die (mathild)  EmptyJeu 19 Nov - 11:02
(  no time to die )


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'Cause even God herself has enemies
And once the water starts to rise
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2007 - MATHILD
L’empreinte du mal qui embrasse ta chair, qui colore ton derme. Stigmate de l’union sanglante, louée par l’enfer, maculée par le carmin. Dans la psyché, tu perçois encore les sévices de l’horreur, que tu recouvres bientôt d’une étoffe pourpre, pour oublier, pour ne plus y penser, pour simplement étouffer les réminiscences d’une douleur intérieure à laquelle tu refuses de penser. Parce que tu te dis que tu aurais pu perdre la vie avant même de l’avoir réellement érigée. Qu’est-ce que tu aurais laissé à l’humanité, si ce n’est quelques restes d’une arrogance calcinée et les cendres d’un mariage raté ? Toi qui te rêves couronnée, tu désires plus que jamais forger cette destinée dorée que tu estimes tant mériter. Tes fines mains viennent défaire d’invisibles plis et un léger soupir s’extirpe d’entre tes lippes, puis tu attrapes ta cape pour transplaner. Tu t’évanouis dans un nuage flou, avant que les griffes de ton époux ne viennent t’empêcher de t’échapper de ta prison dorée. Trop faible qu’il dirait. Idiot que tu répondrais. Une Deschamps n’était jamais faible. De plus, les liens du carmin primaient avant toute chose. Sauf s’il s’agissait de Marlon, évidemment.

Les couloirs de l’hôpital n’accueillent désormais que la mélopée glacée de tes talons frappant le sol aseptisé. Les souvenirs damnés reviennent et t’assaillent, ils ravivent des plaies que tu tentes vainement d’enterrer au fond de ton palpitant ensanglanté. La dernière fois qu’un lieu de ce type vous avez réunis, Myrthild et toi, tu avais le ventre arrondi par les péchés et tu abandonnais une part de toi, scarifiant ton cœur pour l’éternité. À ces images maudites s’ajoutaient celle de la carcasse inanimée de ton aînée, celle que tu avais observé valser avec la mort, sans savoir si elle arriverait à s’échapper des enfers et des griffes d’Hadès. Mais la poupée était forte, bien plus forte que ne pouvaient l’être les mâles de votre lignée commune. Au fond de toi, tu savais qu'elle s'en sortirait.

Ignorant les piaillements intempestifs d’une infirmière sur ton passage, tu frappes quelques coups contre le bois, avant de te glisser dans la chambre de ta cousine sans même y avoir été invité. « Ma Travers préférée. » Un léger sourire, plein de soulagement, fracture tes lippes, et pour une fois, il ne dégage qu’une simple et pure sincérité. Le sarcasme et l’ironie s’évanouissent et te quittent quelques instants, alors que tu t’approches de la brune. « Je me suis dit que tu préférais ça à des fleurs. » Précautionneusement, tu déposes le livre à la couverture de cuir finement travaillée près d’elle. Un exemplaire qui vous reliait, qui traite de cette passion que vous avez en commun, celle des runes. « Ton mari n’est pas là ? Je m’attendais à le trouver caché dans un coin, dans la pénombre de la chambre, à maudire ce troll qu’est Marlon. » Tes doigts se lient à ceux de ta cousine, tes opalescences balayant curieusement ses traits, comme pour t’assurer qu’elle irait bien, que le pire était passé, que vous ne seriez pas séparé, qu’elle ne s’apprêtait pas à tirer sa révérence pour aller se noyer dans le Styx. « Alors ? Tu as voulu tester le vol sans balai ? »
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Myrthild Travers
PHOENIX SYMPATHISER
Myrthild Travers
Date d'inscription : 05/08/2019
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Crédit : ©.exe la best / lyrics (Rihanna ft. Eminem - Love the Way You Lie, part 2) / gif berthild-haut ©poupoune / gif berthild-bas ©mauréna-mon-aimée
Âge : 49 ans (17/03/1958)
Occupation : Membre du tribunal du Magenmagot, imposante dans sa robe couleur prune. Dans l'ombre, elle grave des runes sur des armes et des balles pour les Black Hands, une famille du crime organisé britannique (elle y est Forefinger). Pour compléter le panorama, elle renseigne aussi Kingsley Shacklebolt depuis des années.
Allégeance : New Order ouvertement, mais renseigne en secret Kingsley Shacklebolt depuis plusieurs années (avait arrêté et s'y est remise quand il est venu la chercher).
Particularité : Métamorphomage accomplie — maître runiste — occlumens débutante
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t886-playing-a-dangerous-
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MessageSujet: Re: no time to die (mathild)    no time to die (mathild)  EmptyVen 20 Nov - 18:36
Ça faisait longtemps qy’elle ne s’était pas retrouvée à St Mungo’s, franchement. Et, à vrai dire, elle aurait préféré ne pas y être. Oui, elle aurait préféré ne pas se retrouver à passer par dessus la balustrade de la maison secondaire des Travers, dans laquelle elle avait tant joué quand elle était petite -seule la plupart du temps, parce que sa fratrie n’était pas particulièrement soudée. Mais elle n’avait pas vraiment eu le temps de faire quoi que ce soit, ni la possibilité de se raccrocher à quelque chose, lorsque la force prodigieuse d’un lycanthrope qui figurait désormais au sommet de sa liste de personnes auxquelles nuire définitivement l’avait envoyée valdinguer dans les airs, pour s’abattre ensuite avec violence, quoiqu’en deux temps, en contrebas. D’abord sur une table qui avait accusé le coup, en lui brisant deux côtes au passage, puis contre le sol même, qui n’avait pas eu la bonne idée de se faire plus mou à son arrivée.

Elle se souvenait que plusieurs personnes étaient passées à son chevet. Qu’elle avait reconnu le roux des cheveux de Yaxley, il lui semblait -impensable qu’un Weasley soit venu à son secours, puisqu’ils n’étaient point conviés à cette fête qui avait fini en carnage. Qu’elle avait entendu la voix de Marlon, également, qui avait été présent à ses côtés jusqu’à ce que -rapidement- Bertram enfin ne vole à son secours.
Elle se souvenait surtout qu’elle avait cru qu’elle passerait ses derniers instants allongée, poupée brisée, sur le sol de cette bâtisse ancestrale, sans pouvoir se relever.

Mais les premiers soins qu’on lui avait administrés en urgence, puis la rapidité de réaction de Bertram, avaient permis de la mettre dans les mains de médicomages efficaces et spécialisés dans les traitements d’urgence. Si bien qu’elle s’en était sortie, sinon miraculeusement, au moins magiquement, et qu’elle avait été installée dans une chambre privée de l’hôpital sorcier, pour se remettre de ses émotions et de ses blessures.

Les premiers jours et les nuits entre, Bertram n’avait pas quitté son chevet. Et puis, Myrthild avait repris des couleurs, s’était sentie mieux, avait quitté le mutisme traumatisé dans lequel elle s’était emmurée quelques temps, et avait fini par avoir envie d’un livre sur les runes… Une idée comme ça, voir si les runes n’aideraient pas à solidifier plus rapidement son squelette. Il avait fallu un peu batailler, tout en restant posée sur son lit, tandis que son époux voulait qu’elle se repose, qu’elle continue de reprendre des forces avant de s’épuiser dans des lignes serrées et quasi-indéchiffrables. Mais il avait fini par céder.

Le problème, c’est qu’il n’était pas revenu, depuis.
Et que c’était hier, déjà, qu’il était parti.
Bah ! Il avait dû recevoir un certain nombre de hiboux et, tout mari dévoué qu’il était -parfois, elle songeait avec horreur qu’elle ne méritait pas pareil amour, quand bien même elle l’aimait éperdument-, il avait probablement dû céder à l’insistance ministérielle et assumer son rôle de Directeur de département.
Elle essayait de se rassurer et de ne pas trop s’inquiéter pour rien, parce qu’après tout, il n’y avait pas vraiment de raison pour qu’il veuille soudainement l’éviter alors qu’elle avait été à l’article de la mort et qu’ils avaient eu si peur tous les deux, de se perdre mutuellement.

Myrthild était pourtant repartie à songer à Bertram, coulant un regard un rien préoccupé sur la chaise qu’il avait débarrassée depuis hier, lorsque la porte de sa chambre s’ouvrit pour laisser passer une figure qui transforma la moue légèrement soucieuse de la grande blessée en un rictus rayonnant. « Maddy, ma chérie. », accueillit-elle sa cousine en se redressant un peu sur son lit, en refermant le Witch Weekly qu’une infirmière lui avait déposé plus tôt dans la matinée. Son regard intéressé glissa du visage de Madelaine sur l’ouvrage qu’elle lui tendait et elle ouvrit le livre pour déchiffrer avec plus d’aisance (c’est qu’elle n’avait pas ses lunettes, laissées au manoir) le titre. Un rire léger, tandis qu’elle reconnaissait bien là sa cousine. « Tu me connais bien là… » Et de refermer l’ouvrage tandis que la Deschamps la renvoyait au grand absent dans ce tableau familial. Elle n’était pas encore perturbée au point de montrer son inquiétude à Madelaine (surtout qu’en vérité, les 24h sans voir Bertram n’étaient finalement pas si alarmantes que cela, quand on connaissait leur quotidien bien rempli habituellement), aussi elle haussa les épaules, caressant de son pouce le dos de la main de sa visiteuse, avant de la rassurer à ce sujet : « Il était là hier. J’imagine qu’il a pas mal de dossiers à rattraper. Il viendra sans doute ce soir. » Un clin d’œil, et elle désigna la chaise juste à côté du lit de sa main libre : « Comme tu y vas ! Si on dit que j’ai voulu voir pourquoi Adèle nous avait toujours formellement interdit de passer par dessus la rambarde, tu me croiras, bien sûr ? » Soutenant son regard quelques instants, la brune se fendit d’un rire un peu crispé, puis soupira en avouant, sans vraiment chercher à cacher quoi que ce soit à son sang : « Bon, je t’avoue que je ne suis pas mécontente de m’en être plutôt bien tirée. Mais parlons d’autre chose, veux-tu ? Dis-moi surtout : je ne m’attendais pas à te voir aussi vite en Angleterre ! Je croyais que ton contrat commençait plus tard, même… Est-ce que tu avais tellement envie de faire enrager Marlon que tu es venue plus tôt ? »
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Madelaine Malfoy
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MessageSujet: Re: no time to die (mathild)    no time to die (mathild)  EmptyDim 13 Déc - 0:11
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Réminiscences de l’éprouvant songe d’onyx où tu avais pensé qu’elle n’était plus, qu’elle ne serait plus jamais. Les sentiments damnés viennent t’assaillir, presque te punir, parce que tu aurais dû agir, mais tu ne l’as pas fait, et pour cela, tu te hais. Elle n’était qu’une poupée froissée, une ombre chiffonnée qui gisait dans les bras de celui qu’elle aimait. Tu avais presque senti son âme s’échapper et son palpitant se figer. Bien que tu le niais, tu le savais au fond de toi, tu t’en voulais. Tu étais restée figée, le choc emplissant ton carmin, brûlant la moindre de tes pensées cohérentes. Simple cariatide offerte aux flammes instables et dévorantes du danger.

Le murmure de ton aînée suffit à t’arracher à ta culpabilité que tu ne cesses de remuer et que tu masques derrière un sourire savamment étudié. « Il était là hier. J’imagine qu’il a pas mal de dossiers à rattraper. Il viendra sans doute ce soir. » La poupée, que tu es, se laisse prestement tomber sur la chaise à ses côtés, tout en gardant la chaleur de sa main contre la tienne. La douceur d’un derme qui te rassure, qui panse tes plaies cachées. Elle était là, elle n’était que vie, elle ne disparaîtrait pas. Pas comme ta mère. Pas comme ton fils. Pas comme Samaël. « Je l’ai croisé au ministère, il avait son air de corbeaux furieux. Je ne sais pas ce qui le contrariait, mais je l’ai rarement vu dans un tel état. Enfin soit, Bertram n’a pas pour habitude de sourire de toute façon n’est-ce pas, sauf lorsqu’il te voit. » Myrthild avait brillamment réussi là où tu avais cruellement échoué. Parfois, les élans de romantisme amer que tu enfouissais dans les fins fonds de ton âme damnée revenaient te hanter. Elle était parvenue à couronner sa vie maritale de succès, elle avait à ses côtés un homme qui ne voyait qu’elle et qu’elle aimait. Lorsque toi, tu n’avais près de toi, qu’un mâle que tu parvenais à peine à apprécier, dont le simple faciès te rappelait la perte du seul que tu avais un jour encensé. L’émeraude de tes prunelles avait si souvent aperçu l’ardeur de ce feu qui embrasait les prunelles du Prewett chaque fois qu’il les posait sur son épousée. Un éclat bref, discret, qu’il tentait de masquer derrière le lugubre, mais que tu avais si souvent intercepté. Ô comme tu rêvais sans te l’avouer d’une histoire comme la leur. Mais la douce amer réalité se rappelait à toi, pour susurrer que tu étais emprisonné dans ton conte désenchanté.

« Comme tu y vas ! Si on dit que j’ai voulu voir pourquoi Adèle nous avait toujours formellement interdit de passer par-dessus la rambarde, tu me croiras, bien sûr ? » Un léger rire s’extirpe d’entre tes lippes, pour laisser apparaître un sourire qui n’était que sincérité. Le venin, plein d’arrogance et de provocation, avait disparu dans un nuage de fumée. Les faux-semblants n’étaient plus, il n’y avait que Myrth et toi. « Tu m’as fait peur, tu sais. Vraiment… » Ta poigne que tu resserres légèrement contre la sienne en chassant les pensées pleines de ténèbres qui continuaient de venir saccager ton crâne esseulé. « Bon, je t’avoue que je ne suis pas mécontente de m’en être plutôt bien tirée. Mais parlons d’autre chose, veux-tu ? Dis-moi surtout : je ne m’attendais pas à te voir aussi vite en Angleterre ! Je croyais que ton contrat commençait plus tard, même… Est-ce que tu avais tellement envie de faire enrager Marlon que tu es venue plus tôt ? » D’aussi loin que tu pouvais t’en souvenir, tu ne semblais pas avoir réussi à apprécier une once de la personne de ton cousin. Les braises du ressentiment s’étaient muées en incendie mortifère lorsqu’il t’avait privé de ton démon, lorsqu’il avait parachevé l’assassinat de ton cœur. Cela, tu ne le lui pardonnerais certainement jamais. Depuis, vos jeux n’étaient que de venimeuses impiétés que tu appréciais. « Moi, faire enrager Marlon ? Quelle idée saugrenue. » Ta lippe que tu mordilles légèrement, pour étouffer l’écho de ton rire, avant que tu ne souffles avec complicité. « Tu aurais vu sa tête lorsque j’ai débarqué dans son bureau. Il avait l’air encore plus sinistre qu’à son habitude. »
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Myrthild Travers
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Myrthild Travers
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MessageSujet: Re: no time to die (mathild)    no time to die (mathild)  EmptyLun 14 Déc - 23:21
Lorsque Madeleine parle, Myrthild écoute. Parce que sa cousine charrie souvent des non-dits qu’il faut interpréter, surtout lorsqu’elles ne sont pas seules. Mais ici, elle lui parle sans détours, et lorsque la Française lui dépeint l’état furibond de Monsieur Prewett, Myrthild fronce légèrement les sourcils, avant finalement de reprendre le contrôle de ses traits, un réflexe de Métamorphomage comme il en existe d’autres. Le contact se maintient entre les cousines, et la blessée sent à la pression des doigts de la diplomate sur sa propre main que l’inquiétude qu’elle mentionne est réelle et n’est pas qu’une simple boutade. Son air grave atteste de leur longueur d’ondes commune : quelle bonne chose qu’elle s’en soit tirée pas trop mal, effectivement !

Et d’embrayer avec un autre sujet, bien moins terrible et moins grave également. Certes, les relations de Myrthild avec son frère le plus proche en âge s’étaient améliorées, c’était bien vrai, mais elle avait gardé cette information plutôt privée, n’ayant pas spécialement envie d’expliciter, avec précision et par le détail, les raisons et les scrupules qui l’avaient menée à se réconcilier avec Marlon, sans y avoir vraiment réfléchi pour autant. Il aurait fallu alors révéler certains secrets de famille qui en auraient sans doute révélé d’autres, et la montagne se serait écoulée. Conclusion, autant ne rien dire et laisser les gens croire à la froideur classique entre les héritiers Travers. Elle s’enquérait donc à l’instant des nouveaux stratagèmes de Maddy pour faire enrager Marlon, préférant en général avoir quelques informations d’avance, pour pouvoir profiter du spectacle, sans avoir peur de rater un épisode au feuilleton familial, loin de se douter que le reste des Deschamps avait orchestré une approche globale.

Avec un léger éclat de rire, accompagné d’un soupir mi-ravi, mi-compatissant à l’égard de son cher frère, Myrthild se redressa un peu sur son lit tandis que sa visiteuse commençait par une anecdote des plus succulentes. Elle devait reconnaître qu’elle aurait bien aimé être là, si elle avait pu... « Mais voyons, tu ne te lasses jamais de t’en prendre à sa mythique joie de vivre ? », souffla-t-elle avec un rictus qui semblait féliciter son interlocutrice, avant de reprendre dans un français teinté d’un léger accent anglais : « Un jour, il ne faudra pas t’étonner si tu retrouves des traces d’arsenic dans ta tasse de thé, hein, à force de courir presque dans son bureau... au devant des dangers... n’est-ce pas ? » un regard rêveur se perd dans les airs tandis qu’un sourire découvre ses dents blanches et qu’elle raille :  « Pour un peu, je finirais par me demander si le Choixpeau t’aurait réparti chez Gryffondor ou Serpentard... » Elle se passe une main dans ses cheveux noirs, pour se masser brièvement la nuque, avant de poursuivre, toujours dans la Langue des Flamel : « Bon et alors, raconte-moi tout, vas-y décris-moi avec le plus de précision ces retrouvailles que j’aurais préféré ne rater pour rien au monde... »
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Madelaine Malfoy
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MessageSujet: Re: no time to die (mathild)    no time to die (mathild)  EmptyLun 28 Déc - 0:13
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« Mais voyons, tu ne te lasses jamais de t’en prendre à sa mythique joie de vivre ? » Tes pensées repartent trouver le portrait de ton cousin aux traits surannés. Dans le millier de réminiscences qui te reviennent, tu ne parviens pas à retrouver un instant de répit. La paix n’avait jamais eu sa place dans les relations que vous aviez partagé, tout n’était que guerre, rivalité et provocations. Il rêvait de ta chute, tu souhaitais la sienne avec encore plus de hargne. Deux souverains pour une même couronne, deux serpents pour un même trône. Ta cousine, au contraire, le pendant féminin du malin, avait été cette présence dont tu avais eu besoin dans cet univers de mâles dans lequel vous aviez grandi. « Un jour, il ne faudra pas t’étonner si tu retrouves des traces d’arsenic dans ta tasse de thé, hein, à force de courir presque dans son bureau... au-devant des dangers... n’est-ce pas ? » Un léger rire s’échappe d’entre tes lippes. Myrth avait toujours été témoin de vos jeux pernicieux et dangereux. Une vipère témoin de votre débâcle et de vos enfers. Pourtant, tu savais au fond de toi, que malgré tout cela, votre histoire ne finirait pas dans le sang, après tout, vous partagiez le même carmin, il restait ton cousin. « Marlon n’est pas assez fin pour penser au poison, il n’est bon qu’à agiter sa baguette en lançant des impardonnables. Cependant l’idée de glisser de la mort-aux-rats dans sa tasse me séduit de plus en plus. Ou user d’un petit impero. » Ton esprit caresse déjà de sombres desseins. Tu l’imaginais, là où était sa digne place, à tes pieds, se pliant à tes moindres volontés et dénombrant toutes les qualités que tu possédais et qu’il avait toujours jalousé. Ce simple songe fut suffisant pour dessiner l’ombre d’un sourire plein de satisfaction. La tentation était présente et ardente, elle commençait déjà à te hanter, flirtant dangereusement avec tes ténèbres pour te consumer. « Pour un peu, je finirais par me demander si le Choixpeau t’aurait réparti chez Gryffondor ou Serpentard... » Doucement, tu glisses tes doigts contre sa nuque pour la masser doucement, détendant lentement son derme tendu. Cette femme puissante et forte, véritable modèle était devenu à tes yeux une poupée de porcelaine que tu avais peur de morceler et d’abîmer. « Le rouge ne me sied que très peu au teint chère cousine. Mais j’aurai inscrit avec plaisir le nom des Deschamps dans la légende des serpents. »  

Tes doigts relâchent doucement sa peau pour s’emparer de ta baguette et réanimer les fleurs qui commencent à mourir sur la table de chevet. « Bon et alors, raconte-moi tout, vas-y décris-moi avec le plus de précision ces retrouvailles que j’aurais préféré ne rater pour rien au monde... » Les roses que tu lui avais fait parvenir quelques jours auparavant reprirent rapidement leur teinte pourpre et leur parfum enivrant. « Après avoir terrorisé sa secrétaire empotée, j’ai réussi à lui extorquer un rendez-vous. Tu aurais vu sa tête lorsque j’ai débarqué dans son bureau. Décomposée. Mais je me devais de le soutenir, en cousine dévouée, après ce que j’ai appris sur sa compagne plus que volage. » Tu ne lui jetais cependant pas la pierre, si tu avais été contrainte d’épouser Marlon Travers, tu aurais aussi fui dans d’autres bras, vers d’autres mâles ou enchanteresse, vers n’importe qui en fait. Et voilà que tu commençais à plaindre la Frida… Mais bien rapidement, les traits de ton cousin furent bientôt submergés par d’autres pensées, par un faciès que tu n’arrivais pas à t’arracher de la tête, par une image désormais gravée qui ne cessait de te hanter. Un soupir se glisse hors de tes lèvres, alors que tes yeux se baissent, presque honteux, se perdant dans l’observation des tissus immaculés qui drapent la poupée. « Il y a quelque chose d’autre dont je dois te parler… Est-ce que tu aurais par hasard des liens avec la famille Burke ? Tu vas me prendre pour une folle, mais…j’ai eu l’impression d’apercevoir Samaël au ministère… » L’amant maudit, l’amant qui avait disparu et que tu n’avais jamais revu.
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Myrthild Travers
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MessageSujet: Re: no time to die (mathild)    no time to die (mathild)  EmptyMer 30 Déc - 11:00
La présence de Madelaine rendait cette journée bien moins pénible aux yeux de Myrthild, moins solitaire aussi. En mettant sa cousine néanmoins en garde contre les éventuelles manigances de Marlon, Myrthild n’y croyait pas vraiment. Après tout, s’il n’avait pas volontairement tué sa première épouse, elle le voyait mal s’en prendre de façon définitive à leur cousine, qui l’asticotait depuis tant de longues années déjà. Pour autant, il était toujours amusant de laisser planer le doute (et elle supposait qu’elle n’avait pas à éventer les secrets que Marlon avait bien voulu lui révéler). Maddie semblait en tout cas loin de se douter que la mort de Vivien n’avait rien à voir avec ce que les journaux de l’époque avaient voulu raconter, et la brune estimait que ce n’était pas son rôle de la détromper, ne se doutant pas le moins du monde du présent ô combien de mauvais goût que Madelaine avait fait au chef de la Brigade de la Police Magique. Coulant un regard mi-complice, mi-sévère lorsque sa cadette rebondit sur sa mise en garde, la Travers ne se départit pourtant pas du sourire désabusé qui ornait ses lèvres, tout en soufflant le prénom de sa cousine pour tenter de faire cesser cette rêverie légèrement dangereuse. Et d’enchaîner avec une réflexion relative à une éventuelle répartition à Poudlard.

Les gestes de Madelaine étaient doux à son égard, et le contact avec elle semblait réconforter la brune blessée. Il fallait encore qu’elle reste quelques jours en observation, pour qu’on s’assure que ses organes et ses os étaient rétablis et qu’elle ne risquait pas de défaillir à la première émotion un peu forte. La membre du Magenmagot commençait à trépigner, mais elle n’était pas téméraire au point de faire fi de l’avis des Médicomages. Hochant la tête lorsque Maddie affirma qu’elle aurait été dans les rangs des Serpentards, Myrthild semblait ainsi approuver cette répartition, et hocha la tête de nouveau lorsque sa cousine prit soin de ressusciter le bouquet qu’elle lui avait transmis quelques jours plus tôt. Installée confortablement, enfoncée dans un oreiller moelleux et ferme, l’Anglaise profita du récit de la Française : et de ricaner à la mention de l’imbécile secrétaire de Marlon, que Myrth n’estimait pas davantage, mais un froncement de sourcils suivit la mention de Freya et d’une potentielle trahison.
Connaissant sa belle-sœur, ayant été même sa témoin (enfin, dans la théorie, parce qu’elle avait finalement été hors-jeu avant de pouvoir participer en cette qualité), Myrthild doutait sérieusement que Freya ait pu tromper Marlon. Cela ne collait pas au personnage, pas à ce qu’elle avait pu comprendre ni à ce que la fille Abbott avait pu lui raconter. Si bien qu’il y avait une anguille sous roche, mais Myrthild était loin de se douter que Madelaine avait pu apprendre qu’on avait vu Freya, dans le monde moldu, en train de prendre un café avec un homme roux… Auquel cas, ses traits se seraient peut-être davantage crispés.

Point de réaction trop poussive du côté de la Travers, en tout cas, qui aurait certes pu demander à en savoir plus, mais qui retint des paroles intrusives, en voyant le visage de l’épouse Malfoy changer du tout au tout, presque brutalement, avant que cette dernière ne laisse s’enfuir un profond soupir plein de désespoir. Et d’écarquiller les yeux lorsque sa cadette commença à aborder un sujet improbable, que Myrthild elle-même n’aurait jamais abordé sans filet, consciente de l’effet produit par une telle mention. Toujours en français, elle répond, néanmoins, tentant de rassembler ses propres souvenirs pour tâcher d’apporter des éléments utiles à sa chère cousine : « Je n’ai pas vraiment de liens avec les Burke. De ce que j’ai cru comprendre, le fils travaille à la Values Brigade, et la fille est une métamorphomage, comme moi… » Le regard se fait lointain, tandis qu’elle fouille ses souvenirs pour essayer de trouver ce que Madelaine cherche. Un soupir s’échappe d’entre ses lèvres, de dépit, et elle avoue : « Je suis désolée, je ne crois pas l’avoir vu. » Un sourire en coin, un peu gêné, et elle prend les mains de sa cousine entre les siennes : « Après, ça fait dix ans au moins, je pourrais bien ne pas l’avoir reconnu. Tu crois l’avoir vu dans quel endroit du Ministère, dis-moi ? » Elle savait bien que Samaël était le père de cet enfant que Madelaine avait dû abandonner et elle savait aussi à quel point la plaie était encore béante et à vif chez son interlocutrice, si bien qu’elle choisissait ses mots avec douceur, avec prudence, ne voulant surtout pas la blesser davantage. « Pour le moment, je suis bloquée ici, mais si tu veux, je peux me renseigner, pour infirmer ou confirmer tes doutes. »
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Madelaine Malfoy
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Madelaine Malfoy
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MessageSujet: Re: no time to die (mathild)    no time to die (mathild)  EmptyMer 30 Déc - 12:03
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2007 - MATHILD
Des années après, les simples réminiscences où Samaël apparaissaient continuaient d’être mortellement douloureuses. Tu le sentais le venin du serpent, celui qui n’avait de cesse de brûler et d’infecter ton palpitant, te rappelant chaque fois la morsure qu’il y avait apposée. Il était ce mâle que tu préférais chasser de tes pensées, que tu souhaitais plus que tout exiler, mais comme chaque mal, il se rappelait sans cesse à toi pour te torturer. Le temps s’était sordidement écoulé, sans que plus jamais tu n’oses prononcer son prénom. Parce que c’était trop douloureux, beaucoup trop dangereux. Comme si murmurer les six lettres maudites suffiraient à le faire réapparaître, à le ramener à toi. Mais, déchirée que tu étais par ce que tu avais vu ou cru voir, tu n’avais plus qu’une envie, te libérer de ce fardeau en osant, en parlant. « Je n’ai pas vraiment de liens avec les Burke. De ce que j’ai cru comprendre, le fils travaille à la Values Brigade, et la fille est une métamorphomage, comme moi… » Autrefois, lorsque vous étiez proches, lorsque vous n’étiez qu’une seule et même entité, il t’avait avoué avoir une famille par-delà la Manche, là où tu avais les Travers, il avait les Burke. Sombre dynastie de laquelle tu ne savais que peu de choses. Mais si la bête était venue tyranniser les venelles londoniennes, ils le savaient forcément. Alors que tu imaginais de multiples moyens d’arriver à tes fins et d’extorquer des informations au frère ou à la sœur, le couperet tomber, violemment et douloureusement. « Je suis désolée, je ne crois pas l’avoir vu. » Les opalescences qui se perdent dans le vague, tu sens à peine la pulpe de Myrthild rencontrer la tienne, tentant de glisser avec son contact de quoi te garder à la surface. Rageusement, tu te haïssais. Encore une fois, tu le laissais t’atteindre, tu le lui donnais le pouvoir de t’éteindre. Tu ne supportais pas l’idée que l’affliction de la déception continue de t’effleurer, puis de te consumer. « Après, ça fait dix ans au moins, je pourrais bien ne pas l’avoir reconnu. Tu crois l’avoir vu dans quel endroit du Ministère, dis-moi ? » Dans les bas-fonds. Là où était sa digne place. Avec les rats et les Marlon. « Pour le moment, je suis bloquée ici, mais si tu veux, je peux me renseigner, pour infirmer ou confirmer tes doutes. »

L’espace de quelques secondes tes paupières se ferment et tu soupires lentement. L’instant d’après, déjà, tu refais face à ton monde, à ta cousine et à la vérité. Il n’est pas là. Il ne sera plus jamais là. « Non c’est inutile, mon esprit doit me jouer des tours. Après tout, nous sommes dans la période où tu sais… » Il t’a abandonné, il t’a laissé tomber, il t’a simplement oublié. En quelques heures, il était parvenu à faire ce que tu n’avais pas réussi en plusieurs années, pour cette simple raison, tu le détestais encore plus. «…Marlon a joué les crétins de service. Un rôle qui lui va, soit dit en passant, parfaitement. » Le roi des idiots. Le souverain des crétins. L’empereur des bouffons. Le dictateur des imbéciles. Tu le tenais responsable de ton malheur, de cette douleur qui t’avait rongé alors même que ton ventre s’arrondissait, alors que tu voyais tes perspectives de bonheur mourir et flétrir. « Enfin soit, cela n’a pas d’importance. » Si cela en avait, plus que tu ne pourrais l’avouer. Les contours d’un sourire faussé viennent se dessiner sur tes traits alors que tu resserres la douce emprise de tes mains contre celles de ta cousine. Tu ne la remercierais jamais assez pour ce qu’elle avait fait, pour le soutient qu’elle t’avait montré, pour avoir été ce phare dans l’océan lorsque tu t’apprêtais à errer jusqu’à te noyer. « Je pense qu’il vaut mieux pour tous qu’il ne réapparaisse pas, je risquerai de devenir violente et de le priver de tout moyen d’avoir une descendance. » Mais depuis tout ce temps, il devait en avoir des enfants. Pas toi. Et une femme, qu’il aimait probablement. Alors que tu es incapable d’aimer ton époux.. Pour te réconforter, pour t’empêcher de plonger, tu l’avais toujours pensé malheureux comme les pierres. Comme toi. Mais cette nouvelle éventualité nimba tes traits d’une teinte d’albâtre et dans un souffle tu demandais à ta cousine : « Rappelle-moi déjà pourquoi il serait amoral d’assassiner son cousin Myrthild ? »
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Myrthild Travers
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Myrthild Travers
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Occupation : Membre du tribunal du Magenmagot, imposante dans sa robe couleur prune. Dans l'ombre, elle grave des runes sur des armes et des balles pour les Black Hands, une famille du crime organisé britannique (elle y est Forefinger). Pour compléter le panorama, elle renseigne aussi Kingsley Shacklebolt depuis des années.
Allégeance : New Order ouvertement, mais renseigne en secret Kingsley Shacklebolt depuis plusieurs années (avait arrêté et s'y est remise quand il est venu la chercher).
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MessageSujet: Re: no time to die (mathild)    no time to die (mathild)  EmptyJeu 4 Fév - 10:02
Lorsque Madelaine évoque la période difficile dans laquelle elles se trouvent, Myrthild ne dit mot et se contente de serrer la main de sa cousine, longuement, comme pour lui transmettre toute sa compréhension et son amour par cette simple pression. Elle hoche la tête à son tour lorsque la Française peste contre Marlon et l’accuse de tous ses maux. En un sens, Myrthild a parfaitement conscience de la cruauté qu’il a fallu à son frère pour révéler des choses qu’il n’avait pas le droit de divulguer ainsi. Pour autant, le fait de s’être réconciliée avec lui fait qu’elle essaie parfois de lui trouver des excuses pour certains comportements répréhensibles. La blessée écoute, silencieuse, laisse la bile se déverser et le venin jaillir des crocs de la vipère meurtrie au cœur, et elle comprend bien que le « il » qui pourrait être privé de descendance n’est plus son frangin, mais bel et bien l’innommable bourreau qui a abandonné Maddy dans des circonstances qui, quoique lointaines, n’en sont pas moins douloureuses. « Je pourrais même t’aider… », hasarde-t-elle dans un murmure, en sachant bien que son aide ne serait pas utile, en tout cas pas suffisante pour se remettre de pareille trahison. Elle serre toujours la main de la Malfoy, et s’enfonce enfin dans son oreiller lorsque Madelaine revient au sujet de Marlon, avec un « Ah ! » qui trahit une sorte de confort habitué à ce genre de propos.

Faisant mine de réfléchir longuement, Myrthild propose enfin une justification du non-assassinat de Marlon : « Il paraît que c’est assez mal vu de s’entre-tuer au sein d’une même famille, déjà. » Et de hausser les épaules pour poursuivre « Bon, tu me diras que les sangs-purs sont tous une même et grande famille et que ça limiterait les possibilités de meurtre, et là-dessus il faut bien reconnaître que tu as raison… Mais quand même : notre mère t’aime bien, et je pense qu’elle t’aimerait beaucoup moins si tu rayais Marlon de l’arbre. » Ça n’avait rien de très moral, comme raisons. C’était même plutôt assez surfait, dans un sens. « Il y a un article dans la Gazette du Sorcier, qui est paru il y a quelques temps là-dessus. Ça disait un truc du style « si les sangs-purs s’entretuent, alors ils laissent le champ libre à leurs ennemis naturels », mais bon, là encore, c’était davantage des considérations politiques que philosophiques… » Même en disant cela, elle n’a pas l’air vraiment convaincue. Ce n’est pas que Myrthild laisse paraître sa position bancale à l’instant, mais plutôt que les tribunes paraissant dans la Gazette du Sorcier n’ont plus vraiment de valeur journalistique, lorsqu’on sait que MacMillan a ployé l’échine et que la ligne éditoriale a changé du tout au tout depuis les heures de gloire du quotidien. « En vrai, Madelaine, je pense que si tu tuais Marlon, tu t’ennuierais sacrément aux réunions de famille, sans personne à tourmenter… », et à ces mots, un sourire en coin ourle les lèvres de la brune alitée, « Avoue…? »
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Madelaine Malfoy
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MessageSujet: Re: no time to die (mathild)    no time to die (mathild)  EmptyDim 4 Juil - 19:15
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« Je pourrais même t’aider… » Et rouvrir des plaies que tu ne parvenais pas à cicatriser et dont tu niais même l’existence. Dans le fond, tu te disais qu’en les ignorant tu finirais par les oublier, par les panser, par les laisser se refermer alors que tes souvenirs perdaient de leur netteté, bouffés par les années. Là encore, tu te berçais d’illusions, tu savais que le temps n’était pas foutu de faire sa besogne et qu’au lieu de ça, il ne faisait que multiplier tes tourments. Tu ne l’oublierais pas. Jamais. Tu étais damnée, condamnée à vivre avec son spectre collé à ton être, comme pour l’être ta foutue ombre. A défaut de l’aimer comme une déraisonnée comme tu l’avais fait par le passé, tu pouvais désormais le haïr sans faillir. La haine comme palliatif pour ne pas sombrer, pour ne pas te noyer dans les vagues de l’amertume avant d’être maculé par l’écume de la déchéance. « Et tu m’aideras ensuite à jeter le corps dans la Tamise ? Ou peut-être devrais-je plutôt l’empailler ? Il parait que c’est une pratique très à la mode chez vous, en Angleterre, lancé par l’un des Lestrange, celui à l’air particulièrement idiot. » L’évoquer, et ne serait-ce que penser à lui, laissa tomber sur tes traits un léger voile de contrariété. Un autre mâle que tu ne pouvais définitivement pas supporter, plus stupide que les autres, plus débonnaire encore si cela était possible, prêt à te laisser crever pour le simple plaisir de s’amuser. Crétin. Tu finirais par lui faire payer le fiel de ses mots et l’impudence de ses actes. « Il paraît que c’est assez mal vu de s’entre-tuer au sein d’une même famille, déjà. Bon, tu me diras que les sangs-purs sont tous une même et grande famille et que ça limiterait les possibilités de meurtre, et là-dessus il faut bien reconnaître que tu as raison… Mais quand même : notre mère t’aime bien, et je pense qu’elle t’aimerait beaucoup moins si tu rayais Marlon de l’arbre. » Les luttes fratricides avaient forgé le monde, tu le savais, d’Abel et Caïn, en passant par Arthur et Morgane, jusqu’à toi et ton cousin. Le sang avait son importance, il embrasait les rivalités, il incendiait les jeux de concurrences et de pouvoir, il était ce vecteur commun qui liait les destinés et sculptait les inimitiés naturelles et éternelles. S’il n’avait pas été de ta dynastie, tu ne lui aurais pas accordé la moindre importance. Il n’aurait qu’un simple chien, acariâtre et servile, au service d’un démon fait roi, aux idées damnées. Mais il était des tiens, ce qui rendait ses trahisons plus horribles, plus douloureuses et ses possessions plus tentantes et plus proches de ta propre personne. « Tu penses réellement que tante Adèle remarquerait la disparition de Marlon ? Tout au plus finirait-elle par s’apercevoir qu’elle n’entend plus ses nuisances sonores, faites de ses rares remarques, toutes acerbes, dévoilant son état de plus en plus dépressif, ou peut-être constaterait-elle que son énième belle-fille ne jonche pas son passage. Quoique, non, je suis presque certaine qu’elle ne sait même pas que la dernière pièce rapportée de Marlon se prénomme Frida. » Un couple que tu trouvais particulièrement mal assorti, le mangemort suranné et sa potiche préférée dont tu percevais l’écœurant halo de duplicité. Mais, bien que tu ne l’avouerais jamais, en vérité, tu les jalousais. Ils possédaient ce que tu n’aurais jamais. Un bonheur imparfait mais commun et une envie partagée de passer le reste de leur destinée lié. Qu’avais-tu de semblable ? Ton union n’était que peine et haine, un carcan doré qui entravait tes libertés, qui bafouaient les rêves que tu avais un jour effleuré, qui laissait la morosité te ronger. Les paroles de ta cousine te ramènent à la réalité, t’arrachant de tes pensées morcelées. « Il y a un article dans la Gazette du Sorcier, qui est paru il y a quelques temps là-dessus. Ça disait un truc du style « si les sangs-purs s’entretuent, alors ils laissent le champ libre à leurs ennemis naturels », mais bon, là encore, c’était davantage des considérations politiques que philosophiques… » Un léger rire s’échappe d’entre tes lippes alors tu passes négligemment une main dans ta crinière que tu avais, comme toujours, parfaitement arrangée. « Les minutes passent et mon futur de criminelle semble se dessiner avec de plus en plus de clarté. Heureusement pour eux, la seule mort que je peux leur offrir est une douloureuse et doucereuse mort sociale. Faire couler le sang, c’est vu et revu, définitivement démodé, digne de personnes à l’inventivité limitée, comme tes frères par exemple. » Tes doigts jouent négligemment avec ceux de Myrthild, alors que le poids de tes considérations mortifères continue de peser dans ton esprit. Tu imagines ce que tu pourrais faire pour parvenir à tes fins, pour obtenir enfin ce qui te revient, leur fin. « En vrai, Madelaine, je pense que si tu tuais Marlon, tu t’ennuierais sacrément aux réunions de famille, sans personne à tourmenter… Avoue…? » Un sourire en coin s’étire sur ton visage, alors que tu murmures, comme pour enterrer ce secret entre ces murs. « Certes, bien qu’il me soit infiniment inférieur, c’est un adversaire bien plus digne de moi que peut l’être votre frère. Mais ne lui répète pas cela, je crains pour sa santé. Son égo, déjà bien trop gros, finirait par imploser. » Tes doigts lâchent les siens pour effleurer ta joue, une légère caresse alors que tu tentes vainement d’y balayer la contrariété que tu sembles y déceler. « Tu es sûre que ça va aller Myrth ? Veux-tu que je fasse un détour par chez toi pour ramener ton mari, et sa mine particulièrement renfrognée, ici ? »
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Myrthild Travers
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Myrthild Travers
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Franchement, l’ambiance chez les Deschamps-Travers avait toujours été assez tendue. Myrthild s’entendait bien avec ses cousins, enfin, aussi bien qu’elle pouvait s’entendre avec des membres de sa famille qui se mettaient sur le chemin de son accession à la tête de Travers Households… Bon, dans un sens, plus ça allait, et plus elle se demandait parfois si c’était vraiment le genre de maison de commerce dans laquelle elle voulait prospérer, alors que la vente d’elfes de maison était tout de même une sale affaire… Mais bon, c’était le business de son père, et rien que pour cela, disons que ça avait une valeur sentimentale, presque.
Si on pouvait dire que les Travers faisaient dans les sentiments, soit.

Allongée dans son lit d’hôpital, elle avait eu le temps de réfléchir, puisqu’elle n’avait rien d’autre à faire. Tentant de faire entendre raison à Madelaine sur le manque de pragmatisme qu’il pouvait y avoir à assassiner de sang froid Marlon, Myrthild pouvait néanmoins comprendre la position de sa cousine, puisqu’elle avait souvent été tentée par la même envie sanguinaire sur ce frère qui lui avait si souvent tourné le dos. Un sourire complice ourla ses lèvres alors que Maddy écorcha sciemment (ou involontairement ? mh, elle avait une trop bonne mémoire pour ne pas le faire exprès, la connaissant) le prénom de Freya. C’est que la relation que l’Anglaise entretenait avec sa nouvelle belle-sœur n’avait pas nécessairement vocation à être connue : il aurait fallu trouver une raison et il valait mieux éviter de s’embourber dans trop de mensonges, sachant que le chemin de Myrthild était suffisamment jonché.

La complicité partagée avec Madelaine était précieuse à Myrthild, et la brune était bien heureuse d’avoir sa cousine auprès d’elle à l’instant présent. Pour autant, depuis la dernière fois où elles s’étaient vues, des éléments avaient bougé, et l’employée du Magenmagot était peut-être moins sûre de ce qu’elle pouvait glisser en toute confidence. Si bien qu’elle laissait la Française guider la conversation, la laissant faire le tour de la boucle et revenir donc au sujet qui fâchait : « Tu es sûre que ça va aller Myrth ? Veux-tu que je fasse un détour par chez toi pour ramener ton mari, et sa mine particulièrement renfrognée, ici ? » Une moue un peu dépitée se peint sur le visage de la blessée, qui laisse s’échapper un soupir désabusé d’entre ses lèvres. « Non, non, ne t’embête pas avec ça… Ça va aller. », affirme-t-elle en plantant ses yeux vert dans les prunelles familières, tout en continuant, peut-être autant pour s’en persuader que pour convaincre son sang, et pour formuler la seule justification qui lui venait à l’esprit alors que ça ne faisait que vingt-quatre heures seulement que Bertram n’avait pas réapparu à son chevet : « Tu sais, il était là tous les jours depuis qu’il m’a amenée ici. Il fallait bien qu’il rentre pour rassurer les enfants, à un moment. Je veux dire, ils ont vingt ans passés, c’est vrai, mais me savoir à St Mungo’s n’a pas dû les tranquilliser… » Un sourire triste passe sur son visage et elle reprend, avec un clin d’œil complice : « Ne t’inquiète pas pour ça, vraiment. Il sera sans doute de retour ce soir. » Elle ne doutait à l’instant absolument pas d’à quel point elle se trompait en formulant ces mots. « Après, si ça peut te rassurer, tu peux rester là en l’attendant. Tiens j’y pense, tu disais que la nouvelle épouse de mon frangin a été infidèle ? Je suis sûre que ça vaut le coup que tu me racontes d’où tu tiens cette histoire croustillante ! » Se redressant un peu mieux sur son lit, Myrthild avait l’air sincèrement intéressée par ces potins, qui sauraient clairement la détourner de cette angoisse qui commençait à monter involontairement, légèrement nourrie par les questions tout à fait innocentes de Madelaine.
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