BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
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Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
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Crédit : avatars freedom fries, ultraviolences, desastredesastres <3 | gif profil poupoune | gifs sign bé, Jool, tehtariks
Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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MessageSujet: (madonna #1) material girl   (madonna #1) material girl EmptyLun 16 Nov - 21:47
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@madelaine malfoy + marlon travers
Seul un doux rayon de soleil vient éclairer le visage de Freya alors que tu quittes déjà le manoir pour te rendre au Ministère. L’aube est encore timide mais tu n’as pas le temps de rester flâner plus longtemps dans la chaleur de vos draps. L’enquête suit paisiblement son cours et tu ne caches pas ta volonté d’accélérer les recherches. Ta soif de vengeance ne saurait être étanchée que lorsque la NSFW serait entièrement dissoute, après que l’ensemble de ses membres ait été réparti entre le Département des Mystères et les plaines de Gracefield. Ayant pris la douloureuse décision de reporter votre voyage de noces, tu passais le plus clair de ton temps entre le Ministère et le siège de l’ASAP dont tu étais devenu le fier porte-parole, au grand regret de ton épouse. Tu aurais bien évidemment préféré passer les premiers jours de votre mariage auprès d’elle, mais à chaque fois que tu traversais le hall d’entrée du manoir, tu te souvenais de l’importance qui résidait dans la réussite de votre traque. Si la demeure avait rapidement été remise en état après l’attaque, il t’était impossible d’effacer de ta mémoire la vision de Myrthild gisant sur le marbre qui pavait le sol, et encore moins celle de Freya face à la silhouette menaçante d’un vampire assoiffé de sang. Sans oublier que tu n’avais pas non plus été épargné par la brutalité de ces sales bêtes dénuées de pitié. Le sortilège qui t’avait lacéré les côtes avait laissé dans son sillage une plaie particulièrement profonde, qui n’avait pas tout à fait terminé de se résorber malgré les soins qui t’étaient prodigués.

Si le Ministère semblait encore bien vide à cette heure si matinale, c’était sans compter sur ton assistante qui s’affairait déjà dans les couloirs du niveau deux. Si tu avais eu un tant soit peu de considération à son égard, tu aurais pu te demander s’il lui arrivait de rentrer chez elle ou si elle passait effectivement l’essentiel de ses nuits à son poste. Mais tu n’étais pas de ceux qui accordaient de l’importance à de telles futilités. L’odeur du café infâme que tu lui avais indiqué de réserver à tes invités te parvenait déjà jusqu’aux narines alors que tu venais à peine de sortir de l’ascenseur. Laissant un bref soupir t’échapper, tu te demandais déjà à qui tu devrais faire la conversation aujourd’hui. Ces derniers temps, tu ne parvenais plus à conserver ton agenda en tête, tant tu étais enseveli sous les interrogatoires et autres entrevues moins officielles, mais tout aussi cordiales, bien évidemment. Dès lors que tes pas se répercutèrent en écho dans le couloir, ton assistante releva vers toi un regard à mi-chemin entre le désespoir et l’anxiété, qui ne présageait absolument rien de bon. « Monsieur Travers, votre rendez-vous familial vient d’être avancé. Madame sera là d’ici dix minutes. J’ai déjà préparé le café. » Un rendez-vous familial ? Qu’est-ce donc que cette histoire saugrenue, tu ne te souvenais pas avoir mis en place une telle sottise. A moins que… la dame en question ne soit Freya. Ce ne serait pas la première fois que ton épouse et toi preniez du bon temps dans ton bureau sous de faux prétextes. Et quoi de mieux qu’un mystérieux jeu de rôle surprise pour compenser le report de votre voyage de noces ? Un mince sourire vint momentanément se flanquer sur tes lèvres alors que tu songeais à l’audace dont la nouvelle madame Travers avait fait preuve en s’immisçant secrètement dans ton agenda de ministre. D’un bref signe de la main, tu fis comprendre à ton assistante que ce rendez-vous imminent ne te dérangeait pas le moins du monde, avant de disparaître dans ton antre. Tâchant d’occuper ton esprit au mieux durant ces dix minutes qui te parurent durer une éternité, tu passas en revue le compte-rendu des interrogatoires de la veille, sans véritablement prêter attention au sens du texte. Et lorsque le temps fut finalement écoulé, on frappa brièvement à la porte, qui s’ouvrit avant même que tu n’aies donné l’autorisation d’entrer. Difficile alors de masquer l’immensité de ta déception doublée de ta stupeur lorsque le visage hautain de ta maléfique cousine apparut dans l’entrebâillement. « Madelaine, quelle surprise ! » C’était bien la première fois que tu accueillais quelqu’un dans ce bureau avant tant d’honnêteté. Mais le naturel revint vite au galop et tu repris rapidement la parole avant de lui laisser entrevoir ne serait-ce qu’une once de ton désarroi. « Je pensais que tes nouvelles fonctions étaient bien trop prenantes pour que tu aies le temps de venir saluer ton cousin bienaimé. Que me vaut le déplaisir ? » Inutile de t’embourber dans des faux-semblants qui n’avaient nullement lieu d’être en présence du démon personnifié.

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Madelaine Malfoy
OPPORTUNIST
Madelaine Malfoy
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Occupation : Actuelle conseillère de l’ambassadeur français du ministère anglais.
Allégeance : là où le vent la mène.
Particularité : Reine dans l'art de (l'alchimie), qu'elle cultive en hommage à sa mère.
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MessageSujet: Re: (madonna #1) material girl   (madonna #1) material girl EmptyMar 15 Déc - 17:51
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2007 - MADONNA
Encore une nuitée que tes songes d’onyx avaient écourtée, encore une nuitée où les fantômes de ton passé étaient venus te hanter. Souvent, bien trop souvent, les traits juvéniles de ton fils renaissaient dans l’univers désenchanté de Morphée. Tu le revoyais, glacé, le cœur sur arrêt. Candide gamin que l’on aurait pu croire profondément endormi, mais que la fatale destinée t’avait sauvagement arraché. Bien souvent, l’aube n’était pas encore tombée, que tu t’éveillais déjà, le faciès noyé de perles translucides et silencieuses. Mais ce matin, c’est un autre visage qui était venu visiter tes cauchemars. L’un de ceux que tu voyais rarement, mais dont la simple présence suffisait à te lacérer le cœur. Samaël. Régulièrement, tu te demandais si tu parviendrais un jour à l’effacer. Tu tentais de le noyer dans la profondeur de l’oubli, pour que plus jamais il ne vienne t’attirer dans ses eaux pernicieuses où voguait la cruelle nostalgie. Mais comme toujours, l’écume finissait par le ramener à toi. Souverain du Styx, il avait empoisonné ton carmin de son venin, pour que jamais, ô grand jamais, tu ne sois capable de l’oublier. Tu l’avais aimé à tel point que tu avais cru perdre la raison lorsqu’il t’avait abandonné. Aujourd’hui encore, les flots de l’amour venait caresser ton palpitant, bien vite éclipsés par les vagues de cette haine viscérale qui le faisait désormais pulser.

À son image s’ajoutait bien souvent celle de ton cousin. Le traitre fait homme. Celui qui avait massacré sans une seule once de pitié le château de cristal que tu avais érigé, celui que tu avais juré de faire payer et pour une fois tu n’aurais même pas à chercher de quoi le torturer. L’arme était venue à toi. Tu ne parvenais pas à balayer de tes pensées l’image si satisfaisante de son épousée en compagnie d’un autre mâle. La Jézabel avait bien rapidement trouvé de quoi remplacer le Travers si amouraché que cela en devenait embarrassant. Tu aurais certainement dû encourager la Frida dans la belle voix de l’adultère qui s’ouvrait à elle, mais pour le moment, tu devais annoncer cette merveilleuse nouvelle à Marlon. Ignorant superbement la secrétaire, tes doigts retombèrent l’espace de quelques secondes sur le bois de la porte, aussi ancien que pouvait l’être ton cousin, annonçant de fait ton arrivée. Sans même prendre la peine d’attendre qu’il t’autorise à entrer sur son territoire, c’est en conquérante que tu gagnas les lieux. A l’instar d’une foudroyante tornade, ta simple apparition suffit à venir balayer des traits du Travers l’apparente satisfaction qui semblait s’y trouver l’instant d’avant, pour ne laisser apparaître que les affres de la déception. Parfait. Cette simple vision de sa désillusion suffit à augmenter un peu plus le sourire qui naissait sur tes lippes. « Madelaine, quelle surprise ! » Une belle et exceptionnelle surprise à tes yeux. Un lugubre et obscur cauchemar à ses prunelles. Tu pouvais entendre la moindre note silencieuse de la malédiction que son esprit malade chantonnait à ton encontre. « Je pensais que tes nouvelles fonctions étaient bien trop prenantes pour que tu aies le temps de venir saluer ton cousin bien aimé. Que me vaut le déplaisir ? » Un soupir presque dramatique s’envola hors du carmin de tes lippes, tes opalescences trouvant les siennes dans un bref et furtif affrontement, alors que tu prenais soudainement un air grave. Tu n’avais qu’une hâte, apercevoir l’horreur et la douleur qui lui fragmenterait le regard, pour qu’il souffre au moins autant que tu avais souffert par sa faute. « Tu devrais savoir mon cher cousin que le bien être de ma famille passe avant toute chose. » Du moins celui de ton frère, de ton père et de ta cousine, mais certainement pas le sien. Puisses-tu souffrir cafard. Gracieusement, rejetant brièvement l’une de tes mèches parfaitement coiffées en arrière, tu contournas son bureau pour venir t’y poser, écrasant au passage un peu de paperasse. « Je suis venue voir comment tu prenais la nouvelle. J’étais si inquiète, mais je suis là tu sais. » Ta main s’apposa légèrement sur son crâne, pour y glisser une tape légère. Le genre de réconfort que tu offrais volontiers à tes elfes de maison dans ta grande bonté. « Tu ne vas pas la tuer celle-ci n’est-ce pas ? Cela ferait mauvais genre. Je propose plutôt une répudiation publique. » Ton esprit voguait déjà ailleurs, dans un endroit où le Travers allait chuter de son trône doré pour venir se fracasser à tes pieds, un monde où tu verrais, avec une satisfaction non feinte, son nom éclaboussé par la tourmente et la honte. Ô quel bel univers.
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Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
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Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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MessageSujet: Re: (madonna #1) material girl   (madonna #1) material girl EmptyJeu 17 Déc - 17:45
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@madelaine malfoy + marlon travers
Hell is empty, all the devils are here. Cette citation n’aurait su s’appliquer à un instant plus adéquat que celui-ci. La démone vengeresse avait fait irruption dans ton bureau pour venir rendre son jugement dernier. Son aura tout entière suintait la cruauté. Son parfum entêtant qui emplissait la pièce te rappelait l’odeur de putréfaction d’un filet du diable soumis à un incendio. Ses petits yeux démoniaques s’animaient d’une lueur de perfidie dès lors que ses lippes s’entrouvraient pour déverser leur venin. Outre les pommettes saillantes qui accentuaient la dureté de son visage, vous aviez bien plus en commun que tu ne voulais bien l’admettre. Madelaine avait reçu une éducation similaire à la tienne; tout comme toi, elle se complaisait bien plus dans la torture psychique que dans les sévices physiques. Tu en avais parfaitement conscience et tu n’étais pas prêt à rendre les armes et lui donner satisfaction aussi aisément. “Je suis touché de voir que mon bien-être te préoccupe également, bien que ce ne soit pas réciproque, je le crains.” Cousine Maddy te haïssait autant que toi tu la méprisais. Tu n’avais alors jamais jugé utile d’user de faux-semblants en sa compagnie. Tu ignorais encore où elle comptait en venir, mais tu savais d’avance que cela n’allait pas te plaire. La pente glissante sur laquelle elle s’aventurait déjà sans prendre la moindre précaution t’aurais fait serrer les dents si tu n’avais pas eu l’habitude de contenir tes émotions. Tu ne te doutais absolument pas de quoi il en retournait lorsqu’elle évoquait “la nouvelle”, mais tu pressentais déjà qu’il s’agissait là de l’une de ses innombrables ruses envenimées, dont elle seule avait le secret. “Je te remercie pour ton aide si précieuse. Mais crois-moi, Madelaine, je n’ai besoin de personne pour me donner des idées de punitions. Mes années de service m’ont gratifié d’une créativité certaine.” Ce disant, tes doigts vinrent sciemment caresser ta baguette magique, qui trônait sur le bureau depuis l’arrivée de Madelaine. Lorsque tu songeais encore que la mystérieuse visite serait celle de Freya, tu t’étais préparé à insonoriser les lieux et avais d’ores et déjà dégainé ton arme la plus fidèle. La vision d’horreur qui s’était ensuite imposée sous tes yeux t’avait alors convaincu de garder ta baguette à proximité. Rien qu’au cas où. Plus les mots vénéneux s’échappent de la bouche de Madelaine, plus tes phalanges se resserrent autour du bois d’aubépine. Freya Abbott était ta corde sensible, ta faiblesse la plus prononcée. Tes signaux d’alarme hurlaient de plus belle lorsqu’il était question de ton épouse. Tu ne supportais pas que l’on parle d’elle, peu importe ce que l’on en dise. S’intéresser à Freya c’était saisir l’occasion d’en découvrir peut-être un peu plus à l’égard de sa véritable allégeance et de ta complicité dans son crime de haute trahison. Alors quand une goule de la trempe de Madelaine évoquait le sujet, tu ne pouvais que laisser libre cours à la méfiance et la paranoïa la plus aiguë. Tu n’avais ni le temps ni l’envie d’écouter les calomnies qu’elle s’était certainement fait un malin plaisir d’inventer, pour mieux oublier à quel point sa propre petite existence était minable, sans le moindre intérêt. Désireux de couper court à cet entretien, qui ne t’apporterait absolument rien de bon, tu choisis d’abattre ta carte maîtresse, celle qui avait un jour eu le pouvoir de bouleverser sa vie, celle qui t’avait à jamais condamné dans le coeur de ta cousine. “En outre, j’ignore ce que ton esprit inlassablement rongé par la douleur d’avoir perdu Samaël t’a fait croire. Mais je ne tiens pas mon épouse responsable de ce qui s’est produit lors de notre mariage.” Tu ne lui donneras pas la satisfaction de la questionner au sujet de son mensonge, tu préfères jouer les idiots et lui laisser entendre que tu es persuadé qu’elle évoque votre cérémonie gâchée.
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Madelaine Malfoy
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« Je suis touché de voir que mon bien-être te préoccupe également, bien que ce ne soit pas réciproque, je le crains. » Le fiel coule d’entre ses lippes, pour venir éclabousser ton faciès de sa haine. Vos échanges s’étaient toujours résumés à cela, du venin et du carmin, des affrontements et du ressentiment. Lorsque tes opalescences se posaient sur ses traits usés et surannés, elles n’y voyaient que l’éclat de la trahison. Véritable Judas qui n’incarnait que la duplicité. Tu le haïssais pour ce qu’il t’avait fait, pour ce qu’il représentait désormais. Lui, le déloyal délateur, le détestable comploteur. Il avait étouffé les flammes de ta première passion, condamnant le brasier à ne devenir qu’un tas de cendres, qu’il avait ensuite balayé sans une once de regret. Blessure de ton ère de candeur qui continuait de saigner et de te rappeler sa douleur. « Je te remercie pour ton aide si précieuse. Mais crois-moi, Madelaine, je n’ai besoin de personne pour me donner des idées de punitions. Mes années de service m’ont gratifié d’une créativité certaine. » Un instant, ton regard plana sur le décor de son bureau, parfait reflet de celui qui l’habitait. Glacé et aseptisé. Une bulle froide et déshumanisé à l’aura mortifère. Certes, il était certainement doué dans l’art du malin, véritable démon au toucher mortel, mais tu l’imaginais si formel et formaté que tu ne pouvais lui remettre le titre de génie du mal. « Toi, créatif ? Je t’aurai qualifié de psychorigide, de lugubre, d’austère, de fadasse, peut-être même d’insipide, mais je t’avouerai que je n’avais jamais pensé à créatif. Enfin, soit, il faut bien que tu te trouves quelques qualités puisque personne d’autre n’arrive à le faire. » L’instant d’après tes lippes sont fauchées par un sourire angélique que tu adresses à Lucifer. Depuis que vous aviez débuté vos jeux pernicieux, tu n'étais plus que cet ange des enfers, tombé du ciel, nimbé d'un halo céleste que tu ne cessais d’entacher avec tes péchés. Cela faisait bien longtemps, que vos ailes avaient été lacérées, morcelées pour vous faire payer votre indignité, mais, contrairement à toi, le Travers ne cherchait pas à combattre ses propres ténèbres, lorsque toi, tu t'entêtais à masquer cette noirceur qui ne faisait que croître dans ton âme derrière une aura séraphique qui n’était que fausseté.

« En outre, j’ignore ce que ton esprit inlassablement rongé par la douleur d’avoir perdu Samaël t’a fait croire. Mais je ne tiens pas mon épouse responsable de ce qui s’est produit lors de notre mariage. » Et tu la sens, la douleur lancinante qui doucement, sournoisement, s’insinue dans ton cœur. Le monstre savait parfaitement sur quelle plaie appuyer, sur quelle cicatrice apposer la pointe de son poignard pour réussir à arracher de tes traits cette toute-puissance, cette suffisance que tu avais érigé en bouclier, en masque impénétrable. Samaël. Damnée. Voilà ce que tu étais. Condamnée à ne jamais l’oublier. Condamnée pour toujours à souffrir de son absence, à maudire son départ. Tes doigts se crispent presque instantanément. Tu te fiches bien de froisser sa paperasse, aussi importante, soit-elle, et pourtant tu te reprends bien rapidement, te refusant tout bonnement à lui montrer tes failles. « Alors tu ne sais vraiment pas ? La naïveté fait donc parti de tes nombreuses nouvelles qualités. » Un soupire, presque dramatique, fend tes lèvres, puis ta main vient se poser sur son épaule, à l’image de l’aigle plantant ses serres sur sa proie, avant de s’en emparer pour la briser. « Mon cher Marlon, votre mariage ta Frida l’a bien foutu en l’air. Non pas parce qu’elle a invité des gueux de son espèce pour goûter votre pièce montée bon marché, mais parce qu’elle court dans les bras d’un autre lorsque tu as le dos tourné. » Ta carcasse n’était plus qu’exultation et les réminiscences de l’instant volé que tu avais arraché à la diablesse et son amant revenaient planer dans tes pensées. Prestement, tu te penches pour susurrer quelques mots damnés à l’oreille de ton cousin qui avait, d’après toi, bien mérité un tel destin. Après avoir brisé les sentiments ardents que tu avais un jour pu ressentir, l’heure était venue qu’il reçoive les prémices de son propre châtiment. « Samaël m’a peut-être laissé vois-tu, mais lui ne m’a jamais trompé. Après créatif et naïf, rajoutons cocu, qu’en dis-tu ? »
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Marlon Travers
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@madelaine malfoy + marlon travers
Le démon est enragé, il t’accable de ce qu’il croit être ses attaques les plus redoutables, il remue ciel et terre pour quitter les enfers et s’abattre sur ton petit monde. Alors tu laisses un rire grave s’échapper d’entre tes lippes pour le garder à bonne distance. Mais tu sais d’avance que le combat sera rude et qu’il ne serait pas aisé de le repousser éternellement. Le mal suintait de chaque pore qui constituait l’épiderme gangréné par la rancœur de Madelaine Deschamps. Face à elle, tu n’avais d’autre choix que de combattre le mal par le mal. “Psychorigide, lugubre, austère… Je vois que tu as pris soin d’apprendre le dictionnaire par cœur avant de venir. C’est bien, pour une fois que les gens de ton pays font un effort linguistique. Si je dois bien reconnaître que je possède certains des traits de caractère que tu viens de citer, je tiens tout de même à t’assurer que bon nombre de femmes ont su me trouver des qualités. Crois-moi, il y en a eu plus que tu ne le penses.” Si évoquer ta vie privée avec autant de légèreté pouvait l'inciter à choisir ses piques avec plus de prudence, tu ne pourrais que te féliciter de ta réplique graveleuse. Mais alors que tu pensais avoir assisté à l’apogée de sa mesquinerie, sa prochaine tirade te fit l’effet d’un doloris à retardement. Parce que sur le moment, ta première réaction avait été de balayer ses paroles du revers de la main, comme on se débarrassait d’une miette de pain sur la nappe. Et puis à mesure que le silence s’installait, le poison qu’elle venait de déverser semblait commencer à se répandre dans tes veines. “A vue d’oeil, je dirais que notre pièce montée bon marché a certainement coûté plus que les frusques dévergondées avec lesquelles tu oses traverser le Ministère, dans le but de séduire on ne sait trop qui. Le personnel de ménage, peut-être ?” Tu te raccroches au sujet terre-à-terre que représente votre gâteau de mariage afin de ne pas laisser ton esprit divaguer dans les méandres obscurs de la jalousie, au fin fond desquels la jubilation de Madelaine t’attendait avec impatience. D’un geste lent mais ferme, tu poses ta paume sur le dessus de sa main, que tu éloignes de ton épaule. Le simple fait de rompre ce contact corporel si déplaisant semble redonner à tes paroles un nouveau souffle aux relents perfides. “Ce doit être difficile à comprendre pour un esprit aussi étriqué que le tien, mais toutes les femmes n’ont pas les moeurs aussi légères que toi. Pour certaines, le mariage signifie encore quelque chose de suffisamment sérieux pour les empêcher d’aller flirter avec le premier venu. Affuble-moi des qualificatifs qui te plairont, cela ne changera rien au fait que j’ai entièrement confiance en mon épouse.” Elle te maudirait certainement pour le restant de sa pitoyable existence pour avoir osé considérer Samaël comme “le premier venu”, mais il y a bien longtemps que la haine que te portait ta cousine ne parvenait plus à t’émouvoir le moins du monde. Et pourtant, là tout au fond de tes entrailles, tu ressens finalement quelque chose d’étrange, d’inhabituel, de déplaisant. Tu éprouves alors la sensation que tu ne sais peut-être pas encore tout ce qu’il y a à savoir sur les mille et unes vies de Freya Abbott. Tu t’en veux déjà terriblement d’accorder une once, aussi maigre soit-elle, de crédit aux calomnies proférées par Madelaine. Mais ne dit-on pas qu’à l’origine de chaque rumeur se cache une odieuse vérité ?
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Madelaine Malfoy
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2007 - MADONNA
L’amer et le fiel s’affrontent, les maux se déchaînent et glissent dans vos mots, pour les teinter de ténèbres, pour vous traîner en enfer. Les années s’écoulaient, lentement, douloureusement, et votre lutte ne faisait que s’intensifier à mesure que les jours passaient. Tu ne te souvenais même plus de comment tout cela avait commencé, tu te rappelais seulement du visage émacié de celui qui avait été libéré des abysses damnés dans lesquels ont l’avait enfermé. Puis, vos jeux pernicieux avaient débuté, toujours plus dangereux, toujours plus vénéneux, toujours plus scabreux. « Psychorigide, lugubre, austère… Je vois que tu as pris soin d’apprendre le dictionnaire par cœur avant de venir. C’est bien, pour une fois que les gens de ton pays font un effort linguistique. Si je dois bien reconnaître que je possède certains des traits de caractère que tu viens de citer, je tiens tout de même à t’assurer que bon nombre de femmes ont su me trouver des qualités. Crois-moi, il y en a eu plus que tu ne le penses. » Si ses traits ne laissaient transparaître que leur laideur naturelle, tu voyais pourtant les courbes d’un sourire, furtif, presque invisible se dessiner sur sa carne abîmée. Un rictus maculé de fierté, comme pour se congratuler des mots qu’il venait de te lancer. Tu étais pratiquement certaine, qu’une fois que tu aurais disparu, il s’emparerait d’une plume pour retranscrire sur l’un de ses parchemins cette réplique qui semblait le bouffir d’orgueil. Imbécile. Tu te contentais d’un soupir, presque compatissant, alors que ta main venait presser l’espace d’une seconde son épaule maigrichonne. « Bon nombre de femmes… Marlon les femmes que tu paies ne comptent pas, ni celles à qui tu arraches la vue, l’ouïe et l’odorat, peux-tu comprendre cela ? » Tes doigts se retirent de sa carcasse maudite avant qu’il n’ait eu le temps de les rejeter. Tu savais combien il détestait toute forme de contact et tu en jouais pour l’agacer, pour faire jaillir dans son carmin le poison de la colère. Tu t’étais souvent demandé s’il ne se servait pas de ce prétexte pour masquer le fait qu’absolument personne ne souhaitait le toucher, sauf peut-être son idiote de Frida. « A vue d’oeil, je dirais que notre pièce montée bon marché a certainement coûté plus que les frusques dévergondées avec lesquelles tu oses traverser le Ministère, dans le but de séduire on ne sait trop qui. Le personnel de ménage, peut-être ? » Tes prunelles s’assombrirent sous l’offense. Il pouvait bien lancer ses milliers de piques empoisonnées sur tes mœurs si l’envie lui en prenait, mais qu’un anglais, vêtue de guenilles, ose critiquer ce que tu portais, c’était tout autre chose. Tu ne comptais plus le nombre de regards plein de fausse compassion mais emplis de jugements que tu avais lancé à ceux qui t’entouraient depuis que tu avais débarqué en Angleterre. Sauf à Wolfram, encore un étranger qui sauvait ce pays de la misère vestimentaire dans lequel il était plongé. Tes doigts glissèrent un instant sur la soie qui épousait ta pulpe, comme pour te calmer. « Je me doutais que ta vie sexuelle était ennuyante, mais pas au point que tu en viennes à t’intéresser à la mienne. Le personnel de ménage sûrement pas, je te laisse les hybrides et les elfes, c’est très Travers, mais Rodolphus Lestrange peut-être, j’ai toujours trouvé qu’il avait quelque chose que tu n’avais pas. Du charme. » Mais malheureusement, il possédait un coefficient intellectuel extrêmement limité.

« Ce doit être difficile à comprendre pour un esprit aussi étriqué que le tien, mais toutes les femmes n’ont pas les moeurs aussi légères que toi. Pour certaines, le mariage signifie encore quelque chose de suffisamment sérieux pour les empêcher d’aller flirter avec le premier venu. Affuble-moi des qualificatifs qui te plairont, cela ne changera rien au fait que j’ai entièrement confiance en mon épouse. » La pique au sujet de Samaël se figea dans ton palpitant, morcelant les plaies que la bête y avait apposées avait de disparaître. Le monologue se poursuit, inlassable et ennuyant, alors que ta baguette virevolte doucement, teintant les murs du bureau d’un charmant et doux rose poudré. Il allait adorer, tu le savais. « Voilà, c’est bien mieux comme cela. Il ne manque plus que le tableau que je t’ai offert, tu n'as pas oublié de l'exposer j'espère. » Ton esprit ne conservait que des brides éparses de la première épouse Travers, tu parvenais encore à te remémorer quelques rares moments de cette époque où tu n’étais que candeur. Cependant, ton père, tout comme ton frère, avaient craché assez de remarques acides au sujet de ce scandale pour que tu en sois suffisamment informé. Qu’importe que la vérité soit déformée, qu’importe que ton cousin n’en garde que d’affreux souvenirs, tant que cette image venue d’outre-tombe suffise à l’exaspérer. « Je savais que tu dirais cela. Tu es si prévisible Marlon, même Louis est plus divertissant que toi, c’est dire... Mais, puisque j’ai grand cœur et que je ne supporte pas l’idée que tes cornes rayent les plafonds du ministère, j’ai amené de quoi te prouver que ta femme a, quels termes as-tu utilisé déjà…des mœurs aussi légères que moi. » Tu extirpes de ton sac une pensine à laquelle tu redonnes sa taille naturelle après un coup de baguette, puis, tu laisses le souvenir entaché de péché quitter tes pensées pour rejoindre l’artefact. Tu priais déjà toutes les divinités pour voir son faciès se fissurer et sa confiance pour Frida voler en éclats.  
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Marlon Travers
DEATH EATER
Marlon Travers
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Âge : 51 ans (10 novembre 1956). Scorpion ascendant gémeaux, un instinct passionné et hargneux doublé d'un perfectionnisme maladif.
Occupation : Directeur du Département de la Justice Magique, membre de l'Elite, porte-parole de l'ASAP
Allégeance : Death Eaters envers et contre tout. Tu sacrifieras ta vie pour la Cause.
Particularité : Tu ignores que tu es atteint de bipolarité depuis ton plus jeune âge. Personne ne s'est jamais véritablement préoccupé de tes crises maniaques, ni même de tes sentiments persistants d'anxiété, de paranoïa, et de colère. Avec le temps, on a fini par conclure que tes bizarreries étaient dû à ta nature de mangemort, de monstre. Mais le fait est que la cyclicité de tes troubles bipolaires s'est aggravée au fil de ton emprisonnement. On peut noter l'augmentation des cycles courts, durant lesquels tes sentiments fluctuent de façon plus désordonnée que d'ordinaire.
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Tel l’Aigle du Caucase qui dévore inlassablement le foie de Prométhée, Madelaine aurait bien pu continuer à t’ensevelir sous les insultes jusqu’à la fin des temps. Mais loin d’avoir été condamné au pire par Zeus, tu avais le pouvoir de mettre un terme à cette mascarade dès lors que tu n’aurais plus la patience d’y assister. “Je me demande qui est le plus stupide de nous deux, quand je t’entends ainsi insulter un membre de l’Elite, indéniablement psychopathe, qui comme tu le sais, ne recule aucunement devant les liens familiaux pour infliger les châtiments jugés nécessaires.” D’aucuns considèreraient cela comme des menaces à peine voilées, mais à tes yeux, il ne s’agit là que d’une simple énumération de faits.

Alors que ta chère cousine te fourre ses souvenirs dans les mains, tu observes vaguement la fiole avant de la poser sur ton bureau, sans y accorder plus d’attention que nécessaire. Du moins, pour l’instant. Nul doute que le petit flacon continuerait à te tourmenter pour le restant de la journée, quand tu serais seul face à tes propres tourments. “Je n’ai jamais eu la moindre considération pour ta haine, alors je n’en n’aurai pas non plus pour ta pitié. Mais je salue tes efforts pour te donner un semblant d’altruisme et d’humanité. J’imagine que cela doit être difficile pour toi de me faire part de tes sentiments.” Pour l’heure, la lutte se prolonge. Tu te ries des prétendues intentions de la démone, en lui prêtant de fausses considérations bienveillantes. Le moindre de ses mots est teinté de venin, même sa pitié n’a rien d’authentique et de sincère. Le mensonge et la solitude sont les seules choses que Madelaine Deschamps connaisse réellement.

Mais l’Ombre du Mal progresse, elle se rapproche sournoisement. La baguette encore sagement rangée dans la poche intérieure de ton uniforme, tu laisses Madelaine se frayer un chemin jusqu’à ton oreille. Grossière erreur. L’atmosphère stérile de ton bureau se dissipe, se laisse engloutir par le froid et l’obscurité. Ta plus grande crainte prend vie sous ton regard impuissant. Tu n’es plus au Ministère, tu es de retour aux Enfers. Tu reconnaîtrais ces pavés entre mille, cette odeur de mort et de désolation entre les pires mixtures frelatées de Langford Prewett. Ton cœur déjà serré semble se briser lorsque les cris autour de toi cessent. Le silence est ce que tu crains le plus. Car tu sais, ce qui est sur le point de se produire. Tu sais, que ton tour est venu. Le verrou rugit, strident, sous la main squelettique qui pousse la porte de la cellule. En une fraction de seconde, la silhouette encapuchonnée est déjà là, au plus près de toi. Tu n’as pas même le temps de la voir arriver, et déjà elle attire ton âme dans son orifice béant. Mais là, au beau milieu de la souffrance et des souvenirs qui te terrorisent, tu sens que quelque chose est différent. Tout n’est pas comme d’habitude. Le spectre de tes pires cauchemars ne cesse de parler, sa voix finit par recouvrir celles des fantômes de ton passé. Ses paroles t’atteignent, elles te blessent, te transpercent jusqu’au plus profond de ton âme. Et pourtant, tu prends conscience que tout ceci n’est qu’une illusion, que le détraqueur qui te tourmente jacasse bien trop pour être réel. Soudain, la lumière d’un aguamenti vient terrasser l’obscurité de ton ancienne prison, et ton esprit reprend conscience de l’environnement qui l’entoure.

Les dégâts matériels que Madelaine venait de causer à ton onéreux bureau d’ébène t’apparaissaient bien insignifiants face à la détresse psychologique dans laquelle elle avait bien failli t’emprisonner. Bien sûr qu’elle devrait payer pour ses affronts répétés. Mais tu n’avais pas quitté les Enfers pour abréger les souffrances de tes pairs sans prendre plaisir à les tourmenter auparavant. Finissant par t’extirper du fauteuil auquel tu t’étais machinalement agrippé pendant que tu croyais avoir été renvoyé à Azkaban, ce fut alors ton tour de faire un pas vers ta cousine. Si la vipère avait cru bon de s’éloigner du danger, elle n’allait pas y échapper pour autant. Le danger viendrait à elle. Ton visage rendu blême par les réminiscences reprenait peu à peu ses couleurs, alors qu’un sourire dévastateur étirait peu à peu tes lippes. Plus tu te rapprochais de Madelaine, plus tu paraissais animé par un Mal grandissant. “Je crois que mon tour est venu de te conter une histoire. Sais-tu ce que l’on dit sur les femmes qui meurent peu de temps après avoir donné la vie ? Parce que moi oui. J’avais encore dix-sept ans lorsque ce phénomène s’est produit dans ma propre famille. Je peinais à comprendre comment une femme au meilleur de sa forme pouvait bien être frappée par la mort, quelques mois seulement après avoir survécu à un accouchement. C’est alors qu’un médicomage me parla d’une forme de magie assez méconnue, assimilée à un suicide sacrificiel. Après avoir donné la vie, la mère réalise bien vite que son nourisson est différent des autres, qu’il porte la marque du mal. Se sentant désarmée et impuissante face à la situation, face à ce monstre qui croît à cause d’elle, la mère se laisse mourir et rassemble ses dernières particules de magie afin d'accélérer le processus. Je ne serais pas étonné que ce soit la voie empruntée par ta génitrice lorsqu’elle s’est rendue compte de la vile créature que tu étais.

Tu marques une courte pause, puis t’autorise un pas en arrière afin de mieux contempler le visage de l’enfant déchu. “Heureusement, grâce à moi, tu n’auras jamais à connaître ce sentiment de culpabilité, qui a condamné ta mère au trépas.” Un jour, elle se souviendrait de ces paroles, et comprendrait qu’il s’agissait là de ton aveu, quant à la malédiction que tu avais décidé de faire peser sur le restant de son existence.



Dernière édition par Marlon Travers le Dim 15 Aoû - 14:41, édité 1 fois
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Madelaine Malfoy
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2007 - MADONNA
Vos jeux étaient pernicieux et définitivement dangereux. Vous vous battiez désespérément pour la même chose, obtenir le pouvoir et le contrôle. Le pouvoir après une victoire glorieuse et écrasante. Le contrôle sur l’autre après qu’il vous ait donné sa reddition cinglante. Les combats s’enchaînaient, toujours plus mauvais, toujours plus féroces, toujours plus odieux. Vous aviez au moins ça en commun, tu n’étais pas prête d’abdiquer et tu savais qu’il ne lâcherait pas avant que tu ne tombes à ses pieds pour l’implorer. Ce que tu ne ferais jamais. « J’ignore d’où ton imagination débordante tire toutes ces horreurs. Mais je peux t’assurer que je n’ai jamais payé la moindre femme. Mais peut-être est-ce là une pratique courante dans ton pays, si tel est le cas, tu m’en vois désolé. En tout cas, tu peux être certaine que nous avons réservé quelque chose de plus britannique à Samaël pour son rite d’entrée chez les mangemorts. » La simple évocation du démon suffit à immiscer dans ton palpitant sanguinolent un peu de venin du malin. Le prince des enfers hantait déjà tes pensées presque chaque nuitée, tu n’avais pas besoin de ton crétin de cousin pour te rappeler son si douloureux souvenir dans le seul but de te nuire. Il était et resterait ta corde sensible, qu’il fallait faire trembler pour espérer te voir chanceler. Tu le haïssais, pour t’avoir abandonné, pour avoir choisir d’autre nymphes à ta propre personne, pour avoir intégré ce groupuscule de dégénérés, pour exister même après t’avoir quitté. Il ne te méritait rien d’autre qu’une peine et des regrets pour l’éternité. Si tu n’étais pas heureuse, il ne pouvait pas l’être non plus. Si tu ne l’effaçais pas de tes souvenirs, il ne pouvait te chasser non plus. En vérité, tu commençais à te rendre à l’évidence. S’il était toujours là, comme un spectre infernal, hantant définitivement ton âme esseulée après toutes ses années, c’est que tu t’accrochais comme une désespérée à son fantôme, parce que c’est tout ce qu’il restait. Des réminiscences. La peine dévore l’espace d’une seconde tes pupilles, avant que tu ne te reprennes, sentant lentement l’envie dévorante du carnage prendre possession de toi. Le chien allait payer. « Quelque chose de plus britannique ? Quelque chose de mortellement ennuyant en somme. Vous lui avez fait compter les sachets de thé sous la pluie ? » Du gris, du gris et toujours du gris. Voilà la teinte à laquelle tu pensais lorsque cette contrée était évoquée. Une immensité de terre où ne régnait que la morosité. Un royaume sculpté pour Marlon, dans la boue et la crasse.

« Puisque tu sembles tant t’intéresser à ma vie intime, je peux peut-être te donner un petit conseil. Évite de t’asseoir sur ce fauteuil, ah et aussi de toucher ce bureau. » Une légère grimace s’étend sur tes traits, alors qu’immédiatement et dramatiquement, tu te remets debout, balayant d’un revers de la main les saletés invisibles constellant ta robe. Immonde porc. Mais bien vite, tu sens ta contrariété s’envoler, arrachée à ta personne par l’expression de son visage que tu sens légèrement se modifier lorsqu’elle se retrouve face à la vérité détestée et réprouvée. Tu te doutais que Marlon devait être un piètre amant, tu ne comprenais absolument pas ce qu’on pouvait lui trouver d’attirant, cependant, tu savais que tromper un homme pareil, c'était s’exposer au danger. Il ne reculait devant rien pour faire payer ceux qui le contrariaient et osaient l’humilier. Tu te fichais éperdument du sort de Frida, elle pouvait bien danser nue en enfer, être torturée par Hadès en personne, se noyer dans le schéol, tout ce qui t’importait était de piquer et blesser ton adversaire préféré. Les conséquences de tes actions n’étaient que d’infimes détails que tu envoyais négligemment valser à ton gré. « Finite incantatem. » L’azurée perfide de tes opalescences retombe dans les siennes, alors que tu tentes de t’y plonger pour en arracher la moindre bride d’émotion. Bien qu’il fasse absolument tout pour te prouver le contraire, tu sentais la nervosité dansée dans sa carne, le doute s’insinuer dans ses veines pour le rendre complètement fou et la haine ombrager les ténèbres de son regard. Il ne t’en fallait pas plus. « Bien tenté, Madelaine. C’est en quelle année que l’on apprend à falsifier les souvenirs à Beauxbâtons ? Il me semble qu’à Poudlard c’est en sixième année. En tout cas, j’admire la technique. On peut dire que tu y as mis tout ton cœur. » Tu hausses légèrement un sourcil, croisant tes bras alors que ton sourire ne faiblissait pas. Il ne pourrait plus le briser, Samaël était bien ta seule et unique faiblesse, et il avait stupidement usé son stock de palabres haineux pour la journée. « Je suis véritablement navré que ton mariage avec monsieur Malfoy t’ennuie au point que tu n’aies guère mieux à faire que d’essayer d’ébranler le mien avec tes mensonges de petite fille. Quand te décideras-tu donc à passer à l’âge adulte, Maddy ? » Au sourire, succède le rire, moqueur et provocateur. Définitivement, tu ne le laisserais pas prendre le dessus, retourner la situation pour mieux t’attaquer toi et faire oublier ce que tu venais de lui montrer. « Alors tu es définitivement un sombre crétin. » D’un geste de baguette, tu fais disparaître ta pensine et tu glisses dans la main de ton cousin, une fiole emplie de ce qu’il désire avec tant d’ardeur fuir. La vérité. La preuve de son mariage raté avec sa croqueuse de diamants qu’il avait ramassé dans la rue un petit matin. « Tu sais Marlon, j’ai toujours été consciente que tu avais énormément de défauts, tu es particulièrement ennuyant, terriblement arrogant sans avoir de quoi l’être, indéniablement psychopathe, désespérément excessif, définitivement inférieur à ma personne, mais je ne savais pas qu’en plus de tout cela, tu étais atrocement stupide. »

L’évocation de Léandre n’était pas assez puissante pour te faire chanceler. Certes, votre mariage était imparfait, certes tu ne l’avais jamais réellement aimé, certes tu priais souvent pour pouvoir t’en libérer, mais tu avais toujours été consciente de la réalité. « Je me demande ce qu’il y a de pire. Moi, qui ai épousé un homme que je n’aimais pas, mais qui me respecte et qui m’a offert ce que je voulais, de l’argent et du pouvoir. Ou toi, qui te persuades que tu vis l’union parfaite, alors que tu passes pour le mari cocu et naïf. Comme ils doivent rire de toi pendant que tu perds ton temps à les défendre. » Lui et elle, le duo impie que tu voulais emprisonner dans son esprit pour qu’ils ne puissent jamais en sortir jusqu’à le rendre complétement aliéné. Qu’il souffre autant que tu avais souffert. Tu ne savais même pas s’il avait un cœur à morceler, mais tu comptais bien achever les derniers restent agonisant. « Tu pourrais me faire boire des litres de veritaserum, que je continuerais de te répéter la même chose, mes souvenirs étaient aussi vrais que les cornes que tu as sur la tête. Tu sais quoi Marlon, pour la première fois de notre existence commune, je ressens autre chose de que de la haine pour toi, de la pitié. » De la pitié pour un homme qui se faisait berner et qui refusait obstinément d’ouvrir les yeux, préférant se noyer dans un océan de mensonges damnés ou tentant vainement de garder la face pour ne pas totalement perdre pieds. Ta pitié est cependant de courte durée, puisque prestement, tu te baisses, ta joue frôlant la sienne alors que tu murmures à son oreille des paroles qui te coûteront certainement la vie. « Penses-tu qu’ils ont souillé tes draps, comme tu as sali ce bureau ? Je peux te dire en connaissance de cause qu’il n’y a rien de plus excitant que de braver les interdits. Tu penses qu’ils font quoi pendant que l’on parle ? Tu penses qu'ils sont où ? » Rapidement, tu te redresses, la vipère s’extirpant loin du danger, ta baguette ne quittant pas tes doigts. Tu savais comme la bête pouvait être imprévisible, surtout lorsqu’elle était provoquée, et tu avais été bien assez maltraitée lors de son mariage raté. « Et au fait Marlon, on nettoie lorsque l’on s’envoie en l’air dans son bureau, mais tu es si secoué que j'accepte de le faire pour toi. Aguamenti. » La vague glacée s’extirpe du bois pour venir noyer et ravager son bureau, l’éclaboussant au passage.
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