Les matinées comme celle-ci sont sans aucun doute l’une des raisons pour lesquelles Ezekiel a choisi cette carrière grisante et éreintante, qu’il trouve son compte au coeur de cette vie sous le signe de l’éternel mouvement et de la perpétuelle tension. Car malgré les discussions houleuses, les heures passées à batailler sur la moindre clause, à défendre bec et ongles les intérêts de sa société (ses intérêts, donc), il n’est de plus grande satisfaction que d’apposer sa signature sur un contrat à son avantage sous le regard abattu d’un énième partenaire à l'endurance nettement inférieure à la sienne. Ezekiel adore que l’on parte en guerre contre lui - parce que Ezekiel ne perd jamais, et que le masque victorieux qu’il revêt autour de la table des négociations est de loin son préféré.

”Gentlemen, comme toujours, c’est un réel plaisir de faire affaire avec vous. Maintenant que les fondations de notre collaboration ont été assainies, il ne fait aucun doute qu’elle sera fructueuse”, avance-t-il dans un large sourire, se délectant de la mine renfrognée d’O’Brien, contraint d’acquiescer en reposant sur son bureau la plume dorée avec laquelle il a signé le contrat pour lequel Ezekiel se bat depuis des mois. Il savoure sa victoire en se levant de son immense siège en cuir, avant de contourner le bureau pour tendre la main au nouveau partenaire en stimagie de la BCBC - les cristalapps ne vont pas se développer toutes seules, et Zabini est ravi de pouvoir exploiter les compétences du prestataire, qui ne tirera qu’une maigre part des bénéfices que rapportera la commercialisation de ses produits. Un plaisir, donc.

Rayonnant, comme à son habitude, Ezekiel n’attend pas une seconde de plus pour les raccompagner chaleureusement jusqu’à la sortie, fin prêt à déguster le reste de sa journée, qui ne peut qu’être radieuse, au vu de la tournure de ce premier rendez-vous. Et à peine ouvre-t-il la porte, quittant l’enceinte du silencio protégeant le bureau de toute perturbation extérieure, un rire familier vient titiller les paroies de cette bulle de satisfaction dans laquelle il baignait confortablement ; sans même avoir besoin de poser les yeux sur la sorcière, Ezekiel sait aussitôt qui se trouve en face du bureau de son assistante.

Saracita Kazan.
Il est de ces sons qu’on ne peut parfaitement oublier - et de fait, Zeke n’oublie que peu de choses, son esprit organisé classant méticuleusement chaque souvenir en de précieux dossiers. L’insupportable rire de Saracita, digne de la vulgarité américaine qui lui colle à la peau, en fait définitivement partie. Et s’il était logé dans un coin de sa mémoire classifiée, jamais aurait-il cru l’entendre à nouveau un jour. Naïvement, très certainement ; en signant un partenariat avec USoK, Ezekiel était plus ou moins conscient qu’il s’exposait à cette éventualité. Néanmoins, voir l'héritière de l’empire médiatique américain débarquer à la porte de son bureau, sans même avoir été annoncée, n’est assurément pas ce que l’homme d’affaires pouvait avoir en tête.

Une dernière poignée de mains avec O’Brien et ses associés, une profonde inspiration, et Ezekiel se dirige vers les deux sorcières en train de discuter, se parant d’un sourire poli et d’un air faussement enjoué. ”Saracita ! Quelle plaisante surprise”, ment-il sans honte, alors qu’il attire l’attention l’attention de la célèbre productrice avant de lui tendre la main, serrant vigoureusement la sienne comme l’on retrouverait un vieil ami de longue date. A l’exception près qu’Ezekiel n’a aucun réel ami, et que s’il en avait, Saracita n’en ferait certainement pas partie - pour une liste de raisons bien trop longue pour être énoncée. Il reprend sa main pour l’enfoncer dans la poche de son costume, une posture décontractée face à elle, avant d'ajouter : ”Que nous vaut l’honneur de votre présence ? Vous êtes venue rendre visite à Solomon, j’imagine ? Je me ferais un plaisir de vous accompagner jusqu’à son bureau”, offre-t-il avec une joie sensible et hypocrite dans la voix, ouvrant la main vers l’arche séparant l’immense partie qui lui est réservée et le reste des locaux de la BCBC. Peut-être cette matinée n’est pas aussi prometteuse qu’il le pensait.

tw: OCD

Le tableau se dessine dans son esprit avec une lenteur qui l’irrite profondément, symptomatique des éléments qu’il sent manquer à sa réflexion - et il y a peu de choses aussi déstabilisantes, si ce n’est angoissantes, pour Ezekiel Zabini, que de constater qu’une pièce du puzzle lui échappe, glisse entre ses doigts habitués à tenir fermement les rênes de tout ce qui compose son environnement. Et la présence non annoncée au préalable de Saracita dans ses locaux est, à n’en pas douter, une source immédiate de conflits dans son esprit flottant de façon intolérable dans l’inconnu. ”J’avais si hâte d’enfin découvrir le pays, la BCBC et le plateau d’Elementary UK, je n’ai pas pu résister à l’offre de Sam.” L’offre de Sam. L’offre de Sam. L’offre de Sam. La pensée intrusive s’installe, s’accroche en une boucle tournant dans son crâne, son esprit mettant en place sans son accord ce mécanisme aussi douloureux que apaisant, une habitude dès qu’il se retrouve face à un imprévu - et surtout, une habitude sur laquelle Ezekiel n’a aucun contrôle. L’offre de Sam, comme une formule qui, une fois répétée suffisamment, pourrait révéler ses secrets et sonner enfin avec justesse dans le secret de ses pensées.

L’offre de Sam.
Son sourire s’élargit sous son incompréhension, ses sourcils se fronçant de manière presque imperceptible dans un même temps. Il y a bien pire, pour Zeke, que de ne pas avoir toutes les informations au creux de sa paume : devoir le reconnaître auprès de son vis-à-vis, quand il est connu (et à raison) pour avoir toujours un coup d’avance. Et pire encore : se trouver dans cette situation face à quelqu’un qui n’estime que peu, comme Saracita Kazan. ”Je m’apprêtais justement à découvrir le bureau, alors je vous suis.” L’offre de Sam. La possibilité que ce dernier ait fait jouer la clause stipulant que n’importe quel Kazan peut venir prendre sa place à la tête de la production de Elementary UK ne lui apparaît pas viable, pour la simple et unique raison que Solomon aurait dû lui en parler en amont. Que son équipe légale aurait dû lui en parler en amont. Que Jordan aurait dû lui en parler en amont.

Elle n’est pas viable, et pourtant terriblement plausible ; voilà ce qui arrive, lorsqu’on s’entoure d’incapables. ”Avec grand plaisir. Mais faisons d’abord un détour par mon bureau, hm ? Ce serait impoli de ma part de ne pas vous accueillir comme il se doit”, abat-il dans un sourire se creusant de plus en plus, sa voix calme et enjouée, comme toujours, avant d’ouvrir le bras vers la porte de son bureau et de l’accompagner jusqu’à ce dernier de sa démarche décontractée - un contraste sensible avec la phrase coincée dans son esprit. Ezekiel dépasse sans un regard la banquette sur laquelle il installe confortablement ses invités et associés en temps normal ; pas de banquette pour Saracita, non, quand il lui semble plus approprié de mettre entre eux l’imposant bureau derrière lequel il s’installe après avoir invité la productrice d’un geste poli de la main à prendre place de l’autre côté. ”Alors, quand êtes-vous arrivée dans notre charmant pays ? J’espère que vous n’êtes pas trop dépaysée, le contraste avec votre terre natale est on ne peut plus important.” A bien des égards ; ses nombreuses années aux Etats-Unis ne sont jamais parvenues à le faire tomber en admiration face à cette culture et ces manières autrement plus vulgaires que celles qu’il a découvertes au sein de l’élite sorcière britannique. L’offre de Sam. ”Enfin, ce n’est pas tout à fait correct, on peut faire plus important. Le contraste entre la façon dont les choses fonctionnent à la BCBC et à USoK me vient à l’esprit”, enchaîne Zeke aussitôt en croisant les mains sur son bureau, les habituelles politesses et autres small talk de convenance balayées par sa remarque couverte d’un rire tout aussi mielleux que son sourire.  ”Que Sam vous fasse une proposition concernant mon entreprise sans me consulter au préalable est très USoK, par exemple. Et je suis ravi que vous soyez là pour m’en parler, désormais.” Un mensonge, encore un autre, noyé dans cette approche frontale que requièrent certaines situations, comme celle-ci.

tw:mild OCD, lowkey sexisme

”Mon frère est incorrigible.” C’est le moins que l’on puisse dire, oui. Incorrigible et manquant sérieusement de professionnalisme, deux faits surprenant qu’Ezekiel n’aurait certainement pas soupçonné de la part de Sam, qu’il estimait être un producteur tout à fait correct, si ce n’est même convenable (des compliments dans la bouche de l’homme d’affaires peu habitué à faire l’éloge sincère de ses semblables). Il devrait le savoir, depuis le temps : personne n’est digne de confiance, et les Américains encore moins que le reste du commun des mortels. Il connaît bien le sourire tendre qui se dessine sur le visage de la sorcière, pour l’avoir observé chez de nombreux de ses collaborateurs aux Etats-Unis, et surtout, pour revêtir lui-même le même rictus ; ils ont tous deux appris de la même école, parlent le même langage. Et il y a peu de choses en ce monde capable d’irriter autant Ezekiel que de retrouver ces manières douces dont il s’est nourri, et qu’il s’est approprié lors de ses jeunes années de l’autre côté de l’Atlantique.

”Le producteur associé représentant la part de USoK est sujet à changement, sous des modalités qui concernent uniquement USoK, selon le contrat établi pour la production de Elementary UK. Si j’étais employée par la BCBC, ce serait autrement, mais puisque je représente mon entreprise...” A vrai dire, si, il y a plus irritant pour lui : se faire expliquer un contrat qu’il a lu et relu, en plus de l’avoir rédigé en partie. Il est parfaitement au courant de cette clause qui ne représentait pas un réel danger pour lui et son entreprise ; et de fait, il n’avait osé imaginer que USoK s’en servirait. Et dans cet agacement qui commence doucement à battre à l’arrière de son crâne, Ezekiel est forcé de reconnaître une chose : Saracita sait admirablement de quoi elle parle. C’est le strict minimum, certes, mais cela n’en est pas moins rassurant. ”Les démarches de transfert sont en règle de notre côté. La direction de production d’Elementary UK a approuvé le visa de travail présenté, suite à la notification de changement envoyée il y a un mois, et le gouvernement est au courant de ma présence sur le territoire.” L’offre de Sam. Fuck. L’offre-- Ezekiel retient ses sourcils de se hausser sur son visage, gardant une expression lisse, souriante, ses yeux fermement plantés dans ceux de la sorcière qui, elle, ne démord pas non plus, et lui offre des traits similaires. Pas besoin d’avoir une connaissance légale aussi étendue que la leur pour comprendre ce qui se glisse dans les paroles de Saracita : l’équipe légale de la BCBC est en tort, dans ce que Zeke lui reprochait à demi-mot.

Mais cela n’enlève en rien le manque de communication de la part de USoK, et plus explicitement de la part de Sam, qui a certainement cru qu’en sa qualité de contractuel, il pouvait agir comme bon lui semblait sans en toucher un mot au CEO de la BCBC. ”Y a-t-il une démarche supplémentaire à entreprendre, Ezekiel ? Je ne voudrais pas retarder ma prise de poste.” Cette fois-ci, Ezekiel ne retient pas ses sourcils de s’arquer sur son front, son sourire s’étirant un peu plus face à la tentative (admirable, il faut le dire) de la productrice de couper court à cette conversation. ”Ne soyez pas si pressée, vous aurez tout le temps de prendre en main vos nouvelles responsabilités dans un instant.” Un instant dont la durée sera définie par lui, et lui seul. ”Je ne doute pas un seul instant que tout est en règle de votre côté, c’est la moindre des choses, et l’erreur de communication de l’équipe légale de la BCBC est absolument intolérable. Merci d’avoir clarifié ce détail, qu’il aurait été bien plus logique d’apprendre directement de la bouche de Sam.” Il espère que, au troisième étage, les juristes qui se sont chargés du contrat avec USoK sont déjà en train de faire leurs cartons - auquel cas il se fera un plaisir de leur remettre en main propre leur lettre de licenciement et de s’assurer qu’ils ne retrouveront pas du travail de si tôt.

Lentement, il décroise les mains pour les aplatir sur son bureau tandis qu’il se redresse sans se départir de son sourire, peut-être un peu moins prononcé que précédemment. ”Avant de vous libérer, mettons certaines choses au clair”, commence-t-il, droit sur sa chaise désormais, son ton entre la légèreté polie et le sérieux qui le caractérisent dans le monde des affaires sorcières. ”Que vous soyez une prestataire externe contractualisée par la BCBC ne vous exclut pas du respect de certaines règles. Puisque vous connaissez le contrat sur le bout des doigts, vous n’êtes pas sans savoir qu’en tant que contracteur, la BCBC a le dernier mot sur la qualité de la prestation apportée par USoK.” Oui, ils parlent le même langage, mais Ezekiel n’est pas certain que quelqu’un comme Saracita soit en mesure de comprendre précisément ce qui se dit entre les lignes. Tant mieux, il est d’humeur à exposer le fond de sa pensée. ”En d’autres mots, aucune décision ici n’est prise sans mon aval, et il en va de même pour tout ce qui touche à Elementary UK. Chaque nouvel acteur casté, chaque script de chaque épisode, chaque dépense, jusqu’à la dernière noise, il est de votre responsabilité de m’en informer et de me faire valider en amont chaque décision.” Du moins, au début, le temps qu’il s’assure que Saracita n’est pas une écervelée prête à faire couler son entreprise. Pour la suite, on verra. ”Et une dernière chose : je suis Monsieur Zabini ici. Nous ne sommes plus aux Etats-Unis, Saracita, je suis sûr que vous comprendrez”, conclue-t-il, sa voix plus sèche sur ce dernier point.

”Je veux également être certaine qu’on se comprenne bien, Monsieur Zabini.” Le ton qu’emploie Saracita ne plaît évidemment pas à Ezekiel, qui reste pourtant de marbre en soutenant le regard de l’Américaine. Quelque chose a changé dans sa voix, même dans sa posture, des détails imperceptibles qui sautent aux yeux de l’homme d’affaires largement rodé à l’exercice - et cela, a contrario, lui plait un minimum. Cela prouve qu’il n’est au moins pas en train d’entretenir une conversation avec une coquille parfaitement vide, et que Saracita n’est pas aussi idiote que ce qu’elle présente au reste du monde - un point rassurant, quand il s’apprête, et ce bien malgré lui, à remettre entre ses mains la production du nouveau succès de la BCBC. ”Je ne suis pas en vacances au Royaume-Uni. Je suis ici pour travailler. − Ravi de vous l’entendre dire.” Cela reste à prouver néanmoins, sa voix empreinte d’un léger mépris en dépit du sourire qui étire le coin de ses lèvres sur l’instant. A vrai dire, Saracité aurait bien trop à prouver pour parvenir à gravir ne serait-ce qu’un échelon de l’estime d’Ezekiel, et ce mauvais départ, en plus de l’opinion désastreuse qu’il avait déjà d’elle, ne joue certainement pas en sa faveur.

Il n’attend rien d’elle - si ce n’est d’être docile, d’honorer son contrat, et de ne pas faire de vagues au sein ou en dehors de la BCBC. Et il a bien peur que, même cela, ce ne soit pas entièrement à la portée de l’Américaine qu’il darde d’un regard dédaigneux.

”Ce qui assure le succès de notre production est l’adaptation faite par la BCBC depuis le matériel de base et je ne serai pas celle qui ira trahir notre contrat en prenant des initiatives malvenues qui risqueraient de mettre en danger notre précieuse collaboration, mais surtout la réputation de la BCBC.” L’un des sourcils d’Ezekiel se hausse, alors que le ton de la conversation semble avoir définitivement pris un nouveau tournant. Il n’en tomberait pas de sa chaise, mais son égo ronronnant à la surface de son masque de CEO impitoyable se retrouverait presque agréablement surpris de voir Saracita courber l’échine et lui dicter exactement ce qu’il souhaite entendre, sans pour autant quitter ses positions. Il relève chaque détail, et chaque sous-entendu se glissant dans ses paroles énoncées de la même voix polie, bien que plus sérieuse. Il y a quelque chose au sujet de Saracita, quelque chose de plus que ce qu’elle veut bien révéler ; de là à dire qu’il s’agit d’un minimum de bon sens et de réflexion, il serait trop tôt pour l’affirmer. Cela n’empêche pas à Ezekiel de tout garder dans un coin de son esprit en ouvrant de nouveau le dossier portant le nom de sa nouvelle collaboratrice, le dépoussiérant pour ajouter ces nouvelles informations tout en gardant le silence. ”Quels sont les délais consultatifs et décisionnels idéaux, ainsi que ceux de prise de rendez-vous auprès de Miss Abernathy pour d’éventuelles séances d’approbation ?” Le sourire de l’homme d’affaires s’étire, comme à chaque fois qu’il se trouve face à ce qui ressemble à de la provocation, presque de l’impertinence pour son esprit bien trop orgueilleux.

Et, comme à chaque fois qu’il se trouve à quelqu’un ne s’écrasant pas face à ses remontrances, Ezekiel est à la fois frustré et intrigué. Peut-être est-ce là un premier pas vers la montagne de son estime, ou à l’inverse, une dégringolade jusqu’à la trop longue liste des sorciers et sorcières dans son viseur. ”En ce qui concerne mon agenda, je vous laisse voir ces détails auprès de Miss Abernathy, c’est la raison même pour laquelle je paye une assistante. Et au sujet des délais décisionnels, un mois avant la mise en production de chaque épisode, tout doit être passé et repassé entre mes mains pour validation. Ce qui signifie que j’attends une première itération de chaque élément au minimum deux mois à l’avance.” Évidemment, que les délais qu’il offre à Saracita sont plus stricts que ceux accordés à Sam par le passé - il ne va quand même pas confier aussi librement les rênes du cristal show à succès diffusé sur ses ondes à une nouvelle arrivée en qui il n’a pas confiance sans inspecter scrupuleusement chacune de ses décisions.

Cela ne sert à rien de s’attarder, et après un dernier regard éloquent, Zeke se frotte les mains en offrant un large sourire à la représentante de USoK, son expression changeant du tout au tout pour lui offrir de nouveau une mine enjouée. ”Je suis ravi que nous ayons eu cette conversation, et il me tarde de collaborer avec vous Saracita. Je ne vais pas vous retenir plus longtemps, ni vous faire l’affront de vous indiquer la sortie”, dit-il en se levant, lui tendant la main pour serrer la sienne vigoureusement, comme si leur discussion n’avait été que mielleuse, comme si ne roulait plus à l’arrière de son crâne une irritation sensible. ”Mon assistante se fera un plaisir de vous montrer votre bureau et de vous présenter votre équipe. J’espère vous revoir très prochainement, Saracita.”