BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

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@Salamanca Medeiros
août 2006, une soirée dans une boîte sorcière

TW: consommation de drogues et d’alcool à outrance

Dans la pénombre de la boîte de nuit sorcière, des petits sachets en tissu passent de main en main. Entre les tremblements des basses, les éclats de rire et les chansons beuglées à tue-tête, les fêtards ne prêtent que peu attention aux mouvements qui en temps normal pourraient être suspects. La jeunesse dorée du monde magique s.oublie comme d’autres avant elle ont fait, et parmi les convives, une haute silhouette fine et athlétique se pense sur une table, armée d’un papier roule en tube pour aspirer par une narine la poudre blanche irisée qui circule depuis quelques temps.
Renversant la tête en arrière, tu regardes le plafond, attendant quels instants que la worrynot fasse effet et esquissant un sourire hilare lorsque tu te sens partir, ne sentant plus vraiment tes pieds, serrés dans des escarpins peu confortables. Un rire te secoue, tu tournes la tête vers ton voisin, que tu n’es plus vraiment sure de connaître. Il est plutôt beau gosse, et a l’air seul, alors tu te rapproches en souriant toujours, avant de fondre sur lui et de lui arracher un baiser auquel il répond de façon plutôt volontaire.

Tu te sens bien, là, avec ce bel homme qui ne semble pas insensible à ton charme et si ce n’était cette furieuse envie de pisser qui te tiraille depuis tout à l’heure, tu continuerais à lui rouler des pelles et tu le laisserais poser ses mains n’importe où sur toi. Mais ta vessie va vraiment finir par imploser et, quand bien même tu es complètement stone, tu dois avoir un reste d’instinct de survie minimum qui fait que tu sais pertinemment que se pisser dessus n’a rien de glamour, rien de sexy, rien de charmant. Alors tu t’arraches aux bras du jet-setteur qui proteste un peu, tu ramasses une coupe abandonnée par son propriétaire -peut-être est-ce la tienne, tu l’as perdue il y a quelques minutes si tes souvenirs sont exacts (ils ne le sont pas, ta coupe de Gallion doré est deux verres plus à droite, à moitié entamée, mais qu’importe)-, en vide le contenu d’un trait goulu, et te hisses sur tes longues jambes, interminables, comment est-ce possible de tenir si bien sur ces échasses, tu ne comprends soudainement pas comment tu as réussi à marcher depuis tout ce temps, mais te voilà à tituber à gauche et à droite, ivre et camée, sans aucune inquiétude sur ce que pourront dire les tabloïds sur toi demain (rien, rien parce qu’ils ne savent rien). A vrai dire, tu ne marches pas vraiment, puisque la poudre de perlimpinpin te fait réellement léviter, frôler le sol de quelques millimètres seulement, c’est ainsi que vivent les oiseaux tu aimerais beaucoup être un oiseau tiens.

Bon an, mal an, tu trouves enfin ton chemin jusqu’aux toilettes, où tu rentres en trombe sans vraiment te soucier d’être seule ou non. Avisant une cabine vide, tu t’y enfermes le temps de faire ton affaire et tandis que tu vides le réservoir d’urine, tu te surprends à trouver le temps excessivement long, et tu commentes, te croyant encore seule, que « Bienvenue aux chutes du Niagara » et tu ricanes seule dans ta cabine jusqu’à ce qu’enfin le flux tarisse. Un petit souffle de soulagement, et tu remets tes longs collants, tellement longs sur tes jambes tellement longues, comment est-ce possible, tu pestes en tirant sur la maille sorcière certifiée ASAP, vérifies que ta robe ne s’est pas prise dans ton collant et lorsque tu sors, c’est pour te rendre compte que tu n’es pas seule.
Une brune sculpturale se regarde dans le miroir, et tu la comprends bien, tu ferais sans doute pareil si tu te trouvais aussi belle qu’elle et tu restes, là, deux secondes, toujours à deux millimètres du sol, à admirer la vision magistrale que le hasard a placé sur ta route. Et parce que tu es complètement arrachée, et donc totalement désinhibée quant à une quelconque morale sorcière qu’il faudrait respecter, tu te coules à ses côtés et, en te tournant vers son profil, tu entames une discussion, comme tu en as souvent l’habitude dans des circonstances similaires depuis plusieurs années : « Chérie, je sais pas si tu le sais, mais tu es di-vi-ne. J’aime troooop ta robe, je suis ja-louse. » et tu tends ta main vers l’étoffe, après avoir interrogé en silence ta nouvelle copine, comme pour demander la permission de toucher le tissu, tu l’effleures et tu ajoutes : « Oh que c’est si douuuuuuux. Tu me la donnes ? »
Non, Thema, c’est pas comme ça qu’on cause à des gens qu’on ne connaît pas.
Pour autant, tu n’as pas du tout l’air de repérer l’impair éventuel que tu commets, étant parfaitement sincère dans ta démarche amicale et esthétique. Il faut dire aux gens qu’iels sont magnifiques. Surtout quand on est sans filtre comme tu l’es maintenant. Du moins est-ce ta façon d’agir en soirée, en espérant que ça ne fasse pas fuir cette splendide inconnue.
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Salazanca Medeiros
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Salazanca Medeiros
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Crédit : ultraviolences (ava) / excelsior (sign) vocivus (icon) rosemary clooney (lyrics)
Âge : 28 ans (09.04.1979)
Occupation : petite espionne au Syndicat, apprentie criminelle
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tw: alcool, ivresse

À peine arrivée et déjà seule. Ses valises sont à peine défaites, béantes sur le plancher de la chambre qui lui est attribuée, et Ivan a déjà disparu, occupé par des meetings et des séances infinies de bourrage de crâne pour celui qui a tant à apprendre. C’est normal; il a de grandes responsabilités (bien plus grandes que ce qu’elle croyait au premier abord) et il ne peut pas s’y lancer à l’aveugle. Mais, elle qui s’imaginait passer le plus clair de son temps avec son meilleur ami s’en retrouve attristée plus que de raison, avec l’envie presque insurmontable de recommencer à se morfondre seule dans le logement luxueux mis à la disposition du nouveau chef de la Bratva au Royaume-Uni. Ils ont convenu de se retrouver plus tard, lorsqu’il sera libre, et en lieu et place de ruminer son chagrin dans l’appartement, retourne toutes ses valises pour trouver quelque chose de joli, de voyant – quelque chose de festif, pour investir une boîte de nuit et tenter de se distraire en attendant le retour de sa moitié.

Ça ne marche qu’à demi. C’est comme rentrer à la maison, et la découvrir plein d’étrangers. Et pourtant tout est en place pour une soirée réussie – la basse fait vibrer son cœur avec l’étrange sensation que ce dernier rate des battements, dans un rythme erratique qui la ferait paniquer si elle n’y était pas si habituée. Il y a foule, les corps se pressent, entre le bruit assourdissant de la musique et les éclats de rire.
Salamanca s’y infiltre avec l’impression d’être un imposteur, s’empresse de rejoindre le bar pour commander de quoi se remettre d’aplomb.

Et puis, d’un coup, elle a trop bu.

Elle a sûrement accepté trop de verres, et le bar tourne agréablement (juste assez) alors qu’elle danse (seule, ou peut-être accompagnée ?). Et puis elle ferme les yeux et ça tourne encore plus, et ça la fait pouffer de rire. Faudrait peut-être qu’elle ralentisse la cadence si elle veut pouvoir continuer à danser.
Comme elle aurait aimé qu’Ivan soit là.

Et ça suffit à lui re-pourrir sa soirée, à faire disparaître tout ce qu’il y a d’agréable à son buzz pour ne laisser qu’une envie monstrueuse de pisser et tout le vertige de l’alcool, sans le plaisir. Elle soupire, trace un chemin dans la foule en cherchant les toilettes du regard – les étrangers sont redevenus autres, et la pénombre de la boîte n’est plus suffisamment éclairée par les lumières colorées. La mélancolie la prend à la gorge et elle s’enfuit le plus rapidement possible vers les toilettes, où elle déboule sans vraiment faire attention. La cabine verrouillée derrière elle, le coude appuyé sur le genou, la joue écrasée dans sa main alors qu’elle pisse à n’en plus finir. Et lorsqu’elle replace sa robe dans le miroir, déroule le satin couleur menthe sur ses cuisses, elle voit le maquillage autour de ses yeux qui s’est estompé, remarque l’éclat malheureux au fond de son propre regard. Quel gâchis.
Elle ne prête que peu d’attention à sa voisine de cabine, jusqu’à ce que sa voix tranche le presque silence : « Bienvenue aux chutes du Niagara. » Ça lui tire un sourire, puis un gloussement de rire alors que j’inconnue ricane de l’autre côté de la porte.

La jeune femme qui en émerge est une vraie vision. Elle en oublie de corriger son maquillage, toute préoccupée qu’elle est par le visage absolument magnifique qu’elle contemple sans se gêner, par le miroir. « Chérie, je sais pas si tu le sais, mais tu es di-vi-ne. J’aime troooop ta robe, je suis ja-louse. » Le sourire se fait charmeur, se fait taquin. Peu importe qu’elles soient dans la lumière trop blanche des toilettes. « J’adore la tienne. » Cette jeune inconnue sait ce qui lui va, c’est tout à fait flagrant – mais rien qu’à la voir, comme ça, Sal sait que tout lui va. « On pourrait échanger, concède-t-elle après quelques secondes de réflexion (faut quand même qu’elle porte quelque chose). Elle t’irait si bien ! » Son regard s’égare sur le visage constellé de taches de rousseur, sur les grands yeux sombres. « T’es si belle, l’admiration sincère, dans les prunelles claires, comme dans le ton de la voix. Je m’appelle Sal. Salamanca. Et toi ? » Impossible de la laisser partir sans le savoir.


Dernière édition par Salamanca Medeiros le Sam 13 Fév - 16:37, édité 1 fois
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TW: ivresse et état second (mention de drogues et d’alcool)

Vraiment, ton interlocutrice est une beauté comme on en croise peu en soirée et tu t’en serais voulue de ne pas le lui dire. Surtout que ton esprit complètement embrumé est en train de t’envoyer des images que la morale sorcière du régime réprimanderait : à fixer un peu longuement sa bouche pulpeuse, force est de constater que tu te demandes quel goût ont ses lèvres, si elles sont si douces qu’elles ont l’air, si elle embrasse bien -elle embrasse certainement très bien, tu n’en doutes finalement pas et tu décides par avance que c’est le cas. En plus, la discussion est très bien lancée, puisque la sculpturale inconnue te retourne le compliment, qui t’arrache une légère révérence assez peu stable sur tes longues jambes et tes talons. La main posée à plat sur le rebord d’un lavabo, tu te stabilises tandis que ta nouvelle amie enchaîne avec une proposition dont tu n’aurais pas rêvé, et qui fait s’écarquiller tes grands yeux de biche, aux pupilles dilatées par la poudre de perlimpinpin et l’alcool à outrance. « On pourrait échanger » As-tu oublié que l’instant d’avant, tu as demandé qu’elle t’en fasse cadeau, de cette robe couleur menthe ? Vos gabarits sont proches, si ce n’est identiques, rien qui n’empêche l’échange et tu reconnais que la voir dans ta courte robe noire et ocre, aux reflets violets, t’intéresserait sacrément. Elle poursuit en tout cas et tu hoches la tête. « Elle t’irait si bien ! - La mienne aussi, sur toi ! Oui oui oui, échangeons. », que tu confirmes alors que tu plies ton bras droit pour commencer à défaire les attaches dans le dos de ta robe avec un peu de magie sans baguette, sans vraiment y penser. Tu la fixes avec intensité, tes propres prunelles ancrées sur ses traits, sur cette bouche qui articule encore des compliments et te donnerait presque envie de te rapprocher, jusqu’à ce qu’elle se nomme. « Je m’appelle Sal. Salamanca. Et toi ? » Salamanca, tes lèvres répètent en silence, comme pour ancrer le prénom dans ton esprit de façon durable. Et puis, quelques secondes plus tard, tu percutes qu’elle t’a demandé ton nom et, la robe déjà à moitié ouverte dans ton dos, tu t’interromps pour avancer un peu vers elle et déposer un baiser sur sa joue (mais pas si loin que ça de la commissure des lèvres, des fois que…) et te présenter enfin à ton tour : « Moi c’est Thema, tout court. » Pas de frime dans ta voix : pour le moment, ta carrière de séries cristal est plutôt sympathique, mais tu n’es pas encore une de ces stars sur lesquelles on se retourne toujours. Un visage que certains associent à tes rôles précédents, mais tu sais très bien que, bientôt, tout le monde se tournera sur ton passage.

Mais ce n’est pas l’heure de faire preuve de fierté excessive. Tu t’écartes légèrement d’elle -dont le parfum est tout aussi délicat qu’elle est splendide- et, tournant ton dos vers le miroir, tu reprends ce que tu faisais, à savoir défaire les dernières attaches, avant de tirer sur le bas de ta robe et passer ce tube à manches asymétriques au dessus de ta tête, pour découvrir un bustier et une culotte en dentelle noire (Be Vane sponsorise tes dessous, en général). Tes longs collants noirs couvrent encore ces jambes interminables et, poussant un petit soupir de satisfaction, tu remets ta robe à l’endroit et la tends à Salamanca avec un sourire charmeur, comme si tu lui demandais en silence si elle aimait toujours ce qu’elle voyait. Tu ne te rends peut-être pas compte de la posture un rien provocante, et du risque qu’il y aurait à ce que quelqu’un entre à l’instant. Non, pour le moment, l’idée d’échanger vos robes te semble parfaitement bonne, et si cela implique de passer quelques secondes en petite tenue, qu’importe ! Et d’affirmer, très confiante : « J’suis sûre qu’elle va t’aller comme un gant, en plus… T’es tellement belle, hein. » Et hop, un petit clin d’œil, tant qu’à faire, parce que pourquoi se gêner.
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tw: alcool, ivresse

La rencontre inopinée ne suffit pas à étouffer la mélancolie qui lui enserre le cœur, mais sert certainement à l’en distraire. Elle ne s’attendait pas du tout à ce qu’on place sur sa route une femme aussi magnifique et aussi captivante – quelques minutes à peine et elle sait déjà, Sal, que celle qui se tient devant elle n’a rien d’ordinaire. Assurément, il s’agit d’un ange (que dit-elle, d’une déesse), et malgré tout le chagrin que lui cause l’absence de son meilleur ami à ses côtés, elle ne peut nier sa chance. C’est peut-être bien l’alcool à outrance, mais elle en serait presque étourdie, le cœur léger lorsque l’inconnue s’avance pour l’embrasser sur la joue, si près et si loin de sa bouche. La déception passe dans les yeux verts, camouflée derrière un sourire charmant et charmé. Thema tout court, c’est magnifique ce nom, qu’elle se dit sans pouvoir s’empêcher de la regarder, l’imaginant déjà passer la robe pastel sur sa peau veloutée (si douce, elle le sait).

Les lacets soyeux glissent entre ses doigts alors qu’elle dénoue la boucle et défait le corsage de la robe, suffisamment pour pouvoir la faire glisser par-dessus ses hanches, appuyée sur le comptoir pour ne pas chavirer lorsqu’elle passe sur ses chaussures trop hautes. Sal ne s’inquiète même pas de ce qui pourrait arriver si on les surprend, gloussant même à l’idée qu’on entre pendant l’échange un peu trop risqué. L’enfant terrible qui n’a peur de rien, et qui, surtout, ne se priverait certainement pas de contempler la ravissante jeune femme. Elle caresse le tissu sombre et doux, admirative, avant de passer la robe qui ne lui appartient pas. Le parfum délicat de Thema imprègne le vêtement, lui monte presque à la tête – en plus d’être d’une beauté incroyable, elle sent bon – et Sal fait à son tour dos au miroir pour refaire les attaches. « Hm. Le regard satisfait, alors qu’elle passe la main dans ses cheveux, qu’elle tourne de droite à gauche pour contempler le résultat. Pas mal. » Difficile de dire si elle préfère la robe sur elle, ou sur sa propriétaire.

Ce qui est certain (et qui lui fait presque mal au cœur), c’est que sa propre robe est bien plus jolie sur Thema. « Laisse, je m’en occupe. » Véritable nécessité, ou simple excuse pour toucher la peau du bout des doigts ? Elle refait les lacets avec précaution, jetant des regards admiratifs dans le miroir par-dessus l’épaule de Thema. « Parfaite, détermine-t-elle en nouant une large boucle, posant légèrement les mains sur la taille fine. Elle te va mieux qu’à moi. » Dans d’autres circonstances, l’aveu l’aurait certainement peinée. Mais pas à cet instant, perdue dans les grands yeux sombres de Thema, forte de la conviction que ce ne sera pas la dernière fois qu’elles se verront; ce serait vraiment trop triste. Si elles n’étaient pas dans une boîte sorcière, Salamanca s’empresserait de lui demander son numéro de téléphone ou de lui filer le sien, sans aucune gêne, mais la technologie moldue est bien dissimulée dans un coin de l’appartement, sortie seulement quand Ivan et elle vont se mêler aux pauvres londoniens qui ignorent tout du monde magique.

Et puis la porte s’ouvre, laissant filtrer les lourdes basses de la musique qui n’a pas cessé, et la brune semble soudainement se souvenir qu’elles sont dans une boîte, et qu’il y a assurément mieux à y faire que de rester dans les toilettes, quand bien même ce serait en divine compagnie. « Viens danser avec moi ! Les yeux pétillants, elle attrape les doigts fins, cale sa paume dans celle de sa nouvelle amie (elle l’a décidé), et l’entraîne vers la sortie. Je te paie un verre. Ou deux, ou tout ce que tu voudras. » Il ne lui vient même pas à l’idée qu’elle puisse refuser.
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TW: ivresse et état second (mention de drogues et d’alcool)

Tu laisses ton regard parcourir les courbes que Salamanca dévoile lorsqu’elle quitte sa robe pastel pour te la tendre. Un instant, un seul, tu t’accroches à l’échancrure de ses dessous, et tu songes à ce que ce serait de caresser du bout des doigts cette peau dénudée. Le régime des Ténèbres et son hétéronormativité ? Loin de tes pensées à l’instant exact où tu la vois passer ta robe sur son corps de rêve. « Pas mal. », se complimente ta nouvelle amie en se regardant dans la glace, et tu trouves ça un peu faible : « Quoi “pas mal” : t’es juste à couper le souffle, là… » Et parlant de souffle, le tien s’est un peu accéléré, rien qu’à l’admirer sans vraiment chercher à faire ça à la dérobée.

Est-ce que tu rêves, ou bien est-ce que Sal serait en train de te faire des avances, d’ailleurs ? Vu comme elle s’offre de t’aider à finir d’ajuster sa robe sur ton corps de mannequin, et vu comment vous vous échangez des regards lourds de sens soit par miroir interposé, soit directement, alors que tu tournes la tête vers elle lorsqu’elle pose ses mains sur ta taille, il y a moyen que tu ne te fasses pas de mauvaises idées. Sans savoir que cette sculpturale créature nourrit les mêmes pensées à ton égard que toi au sien, tu la fixes quelques instants, sans vraiment oser faire un pas dans une direction spécifique.

Lorsque le son revient dans votre conciliabule, tu n’as toujours d’yeux que pour cette sublime brune. La porte se referme mais déjà Salamanca a l’air d’avoir repris ses esprits et être sortie de cette même torpeur qui vous avait envahies toutes deux. Alors qu’elle s’empare de ta main et va pour t’entraîner vers la sortie des toilettes, tu la suis peut-être sur deux pas, mais c’est pour la tirer finalement vers toi et la plaquer sans trop de délicatesse contre le mur, bloquant donc la porte si on la pousse vers vous. Tu t’en fiches un peu si on peut vous voir dans l’entrebâillement, ou si la fille qui est entrée pour aller uriner vous surprend, mais t’as une envie dévorante là, tout de suite, maintenant, et donc tu y cèdes, désinhibée par l’alcool et les drogues ingurgitées. Tu approches ton visage du sien, tu la regardes un instant, comme pour demander confirmation ou permission et tu finis par l’embrasser, sans forcer, mais en prenant ton temps quand même, une main sur sa taille, et les doigts de l’autre toujours entrelacés avec les siens. Et puis tu te détaches, tu déglutis et tu laisses un sourire resplendissant illuminer ton visage, avant de te mordiller un peu la lèvre inférieure, comme si tu étais soudainement prise d’une pointe de timidité.
Ses lèvres sont aussi douces que tu l’avais imaginé.
Ça te donne envie de recommencer, d’ailleurs.

Tout ça pour, finalement, t’écarter avec elle de l’entrée des toilettes, et finir par tirer la porte pour vous permettre de rejoindre le bruit, le tumulte et l’effervescence de la soirée. « Allons danser, alors ! » Tu te laisses entraîner, tu te laisses porter par ce sentiment d’euphorie, oubliant complètement que ce comportement de proximité extrême avec cette femme particulièrement attirante n’a rien de toléré dans le monde sorcier. Qu’importe, la presse à scandales en fera peut-être choux gras, et il faudra qu’Abe, ton agent, démentisse les rumeurs éventuelles. Mais pour ce soir, tu veux profiter. Alors vous dansez, ensemble, parfois l’une contre l’autre, et tu l’effleures, tu l’humes… Les types autour peuvent bien essayer de se frotter contre toi ou te draguer, c'est en vain, puisque tu n'as vraiment d'yeux que pour elle ce soir. Quelle merveilleuse rencontre inopinée que celle-ci !
Et puis, finalement, vous allez vous poser au comptoir pour reprendre votre souffle un peu, et vous rafraichir. Tu te hisses sur un des sièges hauts et tu alpagues un des barmans qui tend l’oreille pour t’entendre : « Bon, pour mon amie ce sera un… » et de se tourner vers Salamanca le temps qu’elle donne sa commande, avant de compléter : « Eh bien pareil pour moi : deux, donc ! » Et en riant, te voilà à glisser ta main sur la cuisse la plus proche de Salamanca, et à lui adresser un regard complice et lui demander : « T’es venue souvent ici ? »
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Il n’y a pas à dire, le courant passe bien entre les deux jeunes femmes et Salamanca n’aurait pas pu espérer mieux. Elle ne s’attarde que très peu au superficiel de la chose : il y aura amplement le temps de faire connaissance plus tard. Pour le moment, elle se satisfait des regards qu’elles échangent, de la décharge presque électrique qui remonte le long de ses bras alors que sa peau touche celle de Thema. Elle s’enorgueillit du compliment de la sorcière, faussement modeste.

Et lorsque son dos frappe le mur avant qu’elles aient franchi la porte, c’est un sourire victorieux qui ourle ses lèvres. Elle n’espérait pas vraiment que ça arrive si tôt – n’en était pas encore à trouver un moyen de lui voler un baiser (ou plus), tant elle était obnubilée par le charme de Thema. Sa main libre caresse l’épaule, le cou, son pouce souligne la clavicule avec douceur. La peau est si satinée, sous ses doigts, les battements du cœur rapides et légers contre sa paume. Elle pourrait y passer des heures, à découvrir l’épiderme constellé de taches de rousseur, aperçu si brièvement quand la sorcière s’est dévêtue – et lorsque celle-ci se détache, c’est presque avec regret que Salamanca ne la retient pas. Ce qu’elle a en tête convient bien mal aux cabines d’un bar bruyant, et il vaut peut-être mieux quitter avant qu’elle ne décide qu’en fait, le lieu lui importe peu.
Elle s’arrache à la contemplation de la bouche (si attirante) de Thema et se jette à nouveau dans la musique, bien moins triste cette fois, bien plus détendue. Elle n’est plus seule et, n’en déplaise à Ivan, se trouve entièrement satisfaite de sa compagnie de la soirée. C’est à peine si elle se souvient qu’elle ne doit pas l’embrasser sur la piste de danse, les politiques du gouvernement pas tout à fait bien ancrées dans son esprit alors qu’elle vient tout juste de mettre les pieds au Royaume-Uni. Ses mains, elles, traînent cependant sur la taille, les hanches, les cuisses de sa cavalière, tout juste sous l’ourlet de la robe soyeuse qui ne lui appartient plus. Même pas le cœur à papillonner, alors que Thema capte toute son attention – il ne fait aucun doute qu’Ivan entendra parler de la divine apparition lorsqu’ils auront enfin l’occasion de se retrouver.

« Une vodka. » L’habitude de traîner (vivre) avec son meilleur ami, elle suppose. Mais le verre est aussitôt commandé, aussitôt oublié alors que la main délicate de Thema se pose sur sa cuisse – les politiques du gouvernement sont d’un tel ennui… ! « C’est la première fois. Et quelle première fois mémorable, a-t-elle envie d’ajouter. Je viens d’arriver à Londres. » Le sourire de Salamanca s’agrandit, ses yeux emplis de malice. « Et toi ? Elle se prend à espérer que ça devienne un point de rencontre, une façon de forcer la main du hasard pour que leurs chemins se croisent. Tu connais bien la ville ? » Un souhait, une invitation. La portugaise ne dirait pas non à ce qu’on lui fasse visiter la ville, histoire de découvrir les bons plans, qu'ils soient légaux ou pas; histoire de passer plus de temps avec la fascinante (et séduisante) inconnue.
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TW: ivresse et état second (mention de drogues et d’alcool)

Tu planes.
Et ce, pas seulement parce que t’as trop bu, ou trop consommé de substances illicites.
Ça te grise, de lui avoir dérobé un baiser, d’avoir une femme si splendide à tes côtés, de l’avoir effleurée avec plus ou moins de discrétio tandis que vous dansiez, et de recommencer, cette fois-ci assises au bar. Ton sourire s’étire davantage encore lorsque tu apprends qu’elle vient tout juste d’arriver.Elle va avoir besoin d’une guide, et ça tombe bien parce que tu n’avais pas envie de te creuser plus la tête que ça pour trouver une raison de passer davantage de temps avec elle.
« Et toi ? Tu connais bien la ville ? » te demande Sal, et tu hoches la tête sans te défaire de ton sourire immense et ravi : « Et comment ! J’ai grandi ici ! C’est dire si je connais le secteur. »

Comme pour sceller l’accord qui se tisse tout seul ou presque, tu prends ta vodka qu’on vient de vous servir et, alors que tu vas pour trinquer avec la belle brune à tes côtés, tu hasardes quelque chose qui ne devrait pas être trop compliqué à valider : « Je pourrais te faire visiter, si tu veux ? » Oh ben tiens, comme si c’était pas prévu d’avance et comme si elle et toi n’aviez pas envie de passer plus de temps ensemble !

Tu vides d’un trait rapide le verre d’alcool fort : ça te brûle la gorge (t’es habituée plutôt à boire de la tequila mais ça n’est pas mauvais, faut bien le reconnaître). Un petit rire, faussement timide, et tu te passes la main sur le crâne, grattant un instant tes cheveux courts frisés, juste derrière l’oreille. « Bon, après, je suis dans le showiz, mais ça va, on devrait pas être arrêtées à chaque coin de rue, je suis pas encore une énorme célébrité ! » avoues-tu, légèrement modeste.
Vous allez bien vous amuser, ça pour sûr.

——

deux mois plus tard • « Saaal ? Tu peux venir m’aider, s’te’plaît ? J’suis coincée ! » Ainsi l’appelles-tu à la rescousse en passant la tête de l’autre côté du rideau qui est censé justement t’assurer un tant soit peu d’intimité pendant tes essayages, et en lui adressant un sourire immense et charmeur. Vous êtes sur Diagon Alley, dans une boutique de robes de sorcières plutôt branchée dont Romi t’a filé l’adresse (en te disant d’aller voir ce que faisait la concurrence), et ça fait bien une demi-heure que vous essayez les tonnes de robes, jupes, pantalons, tuniques, etc, qui ont trouvé grâce à vos yeux pendant que vous parcouriez les rayons. « Waouh, elle te va trop bien, celle-là ! » t’exclames-tu en prime, comme pour confirmer ce choix absolument divin, sur sa silhouette tout bonnement sublime.
Bien sûr que si, tu es parfaitement objective.
Pour ta part, tu es en train d’essayer de mettre une robe cintrée à la taille bien marquée, pour la soirée de lancement de la nouvelle saison de Reign, où ton personnage va hélas trouver la mort dramatiquement. Le contrat stipule bien que tu n’es pas censée raconter quoi que ce soit sur le scénario de la série et des scènes auxquelles tu participes, mais tu ne vois pas vraiment quel intérêt Salamanca aurait à balancer ça à quelqu’un, alors elle sait. Et puis bon, elle t’accompagne à la soirée, justement, donc valait mieux qu’elle soit au courant. Des fois que ça fasse des remarques mesquines ou des allusions à peine voilées. Hmpf. T’écartant pour la laisser entrer, tu tournes ensuite sur toi-même pour qu’elle t’aide à enfiler cette robe qui était parfaite sur un cintre, mais semble soudainement chaotique au possible. « J’suis plus trop sûre pour la mienne, par contre… » Surtout qu’il y en a d’autres que t’as essayées plus tôt qui t’allaient mieux…
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Salazanca Medeiros
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Salazanca Medeiros
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« J’arrive ! » À peine le temps de fermer les quelques boutons sur le côté de la robe pour qu’elle tienne en place, qu’elle pointe déjà le nez hors de sa propre cabine pour être accueillie par le sourire resplendissant de sa nouvelle amie. Amie dont elle ne cesse de parler à Ivan, des étoiles plein les yeux, tant et tellement qu’il doit en être découragé. La rencontre fortuite dans ce bar sorcier est certainement la meilleure chose qui lui soit arrivée depuis qu’elle a mis les pieds en sol anglais : à elle seule, Thema éloigne la grisaille et le froid de ce pays ennuyeux et restrictif (il ne faudrait pas que son meilleur ami l’entende dire une chose pareille).  

Salamanca se faufile dans l’espace restreint (sans trop en être peinée), s’assure que le rideau soit bien fermé derrière elle. Sait-on jamais. « Waouh, elle te va trop bien, celle-là ! » Le sourire est satisfait, un peu fier, un peu taquin. S’il y avait plus d’espace dans la cabine, il ne fait aucun doute qu’elle aurait fait un petit tour sur elle-même pour que Thema puisse la voir sous tous les angles. Pour l’heure, elle se contente d’un clin d’œil dans le miroir.

Devant le doute de l’actrice, Sal examine la robe d’un air critique, tentant tout d’abord d’en comprendre le sens – puis elle replace une manche de travers, attache convenablement la ceinture qui enserre la taille fine de son amie. Y’a encore quelque chose qui ne va pas. Elles réussissent après quelques essais à ce que tout soit à la bonne place… sans que ce soit concluant. « Hm, je ne suis pas convaincue non plus. » Aucune méchanceté dans la remarque – tout simplement, la robe n’est pas assez… est trop… elle ne sait pas. Même si Thema serait ravissante dans de vieilles frippes mangées par les mites, elle mérite un ensemble absolument époustouflant pour la soirée. Et ce n’est pas ça. « Elle bâille un peu trop ici. Ses mains se posent sur les côtes de la jeune femme, le geste un peu moins innocent qu’il le faudrait. Et puis il faudrait enlever la ceinture. Joignant le mouvement à la parole, elle encercle la taille de Thema de ses bras fins, pose la tête sur son épaule. La couleur ne va pas du tout. »

Ça ne brille pas assez, probablement – Salamanca étant très portée sur tout ce qui est extravagant et clinquant, peut-être n’est-elle pas tout particulièrement objective. « Tu veux essayer la mienne ? Le ton sérieux s’éclaire d’un sourire mutin, alors qu’elle relâche son emprise sur les hanches de la jolie brune. Bien sûr, qu’elle se rappelle cette fameuse première rencontre, la douceur de la peau de Thema sous ses doigts alors qu’elle nouait pour elle les lacets de la robe soyeuse. Je t’aide, si tu veux. » En toute innocence, évidemment. Et puis de toute façon, pour sortir de cette robe labyrinthique, elle aura bien besoin d’assistance. « Si c’est ta dernière soirée, il faut leur en mettre plein la vue. Go out with a bang. » Hors de question que son ensemble soit moins que parfait. Not on her watch.
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Sous les doigts experts de Salamanca, la robe que tu essayes reprend vaguement forme sur ton corps. Vaguement, parce que l’essayage n’est quand même pas follement concluant. Tu détailles le visage de Salamanca dans le miroir, alors qu’elle observe le reflet de ta robe et semble pas vraiment convaincue non plus. Hochant la tête aux différentes remarques de ton amie, tu te laisses toucher sans vraiment retenir les frémissements qui peuvent parcourir ton échine alors qu’elle enserres çà ton buste, là ta taille. Coulant ta tête contre la sienne, alors qu’elle se rapproche de toi de façon moins innocente, tu souris doucement lorsqu’elle critique la couleur de cette chose qui ne sera définitivement pas la tenue que tu porteras pour ta soirée d’adieux à Reign. « Tu veux essayer la mienne ? » L’étincelle dans les yeux de Salamanca trouve son reflet dans tes prunelles alors qu’un sourire amusé se dessine sur tes lèvres et que tu te retournes pour mieux voir sa tenue, déjà admirée quand elle est entrée. Sans vraiment t’en rendre compte, tu te mordilles la lèvre inférieure alors que tu l’admires de haut en bas, puis de bas en haut.

Une chance que ces cabines soient bien hermétiques, hein, une fois le rideau tiré. Parce que ça risque de déraper très vite, alors qu’elle te propose de t’aider à essayer sa robe. « Tu ne vas pas attraper froid ? », hasardes-tu, alors qu’elle est venue dans ta cabine d’essayage sans prendre ses affaires. L’argument qu’elle te sert sur un plateau a raison de ton hésitation et tu lui concèdes, en reportant un regard circonspect sur ta robe dans le miroir : « C’est vrai que c’est pas comme ça que je vais éblouir la galerie. Va pour essayer ta robe, alors ! » Levant les bras au dessus de ta tête, tu te fais aider pour ôter ce torchon certes estampillé du label In Safe Hands, mais vraiment pas pratique ni à mettre, ni à enlever, ni pour briller de mille feux.

Rendue en sous-vêtements (de la marque Be Vane, évidemment, Romilda a tenu à ce que tu aies le meilleur de leur gamme de lingerie), tu aides ensuite Sal à sortir de sa propre robe. Sauf que, plutôt que d’enfiler le vêtement clinquant comme c’était prévu, tu passes plutôt un bras autour de la taille de la brune pour l’attirer contre toi, et l’embrasser sans vraiment réfléchir à où vous êtes -soit, pas dans une boîte de nuit pour sorciers voulant s’oublier et pouvant le faire grâce à l’anonymat de la pénombre ponctuellement trouée par la lumière des néons. « On peut peut-être faire une pause dans l’essayage, tu ne crois pas ? », suggères-tu avant d’aller l’embrasser dans le cou avec douceur, ton autre main se posant sur son omoplate droite. À croire que tu as pleinement confiance dans l’intimité de cette cabine d’essayage. Et d’argumenter, comme si c’était une bonne justification pour ce dérapage : « J’ai vu trop de trucs que je ne suis pas sûre de pouvoir dire ce qui me va le mieux… »
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