BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
FORUM À ACTIVITÉ LIBRE — PAS DE RESTRICTIONS
14 février 2023 — v12 installée, forum mis en activité libre. 19 octobre 2022 — préparation de la V12 et départ de mahrun. et midoriya du staff. 4 juillet 2022 — v11 installée, arrivée de castace dans le staff. 22 mars 2022 — v10 installée. 5 décembre 2021 — v9 installée. 13 septembre 2021 — v8 installée, départ de kazhan du staff. 21 février 2021 — v7 installée. 8 novembre 2020 — v6 installée. 2 août 2020 — v5 installée, départ de jeyne du staff, arrivée de tofu et jool. 1 mars 2020 — v4 installée. 19 octobre 2019 — v3 installée. 18 juillet 2019 — v2 installée. 12 avril 2019— ouverture du forum par mahrun, kazhan, midoriya, poupoune et jeyne. 16 mars 2019— préouverture du forum. juin 2018 — début du projet.
      
Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €


 

 OS ⊹ Miles to go before I sleep

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Noam Harris
ENEMY OF THE STATE
Noam Harris
Date d'inscription : 08/05/2020
Messages : 363
Crédit : Jool (gifs). ultraviolences (avatar).
Âge : 27 ans (14/04)
Occupation : Fugitif et bouffon de la cour des Avengers. Peut-être que si la guerre cesse un jour, il pourra reprendre ses rêves et devenir joueur de Quidditch. Il n'y a bien que ça qu'il puisse faire.
Allégeance : Résistant de la première heure, il lutte aux côtés des Avengers (ancien membre de l'ODP)
Particularité : Louveteau solitaire apeuré couinant les soirs de pleine lune et face aux autres loups.
https://smokeandmirrors.forumactif.com/t2078-noam-wasting-your-t
OS ⊹ Miles to go before I sleep Empty
MILES TO GO BEFORE I SLEEP
He gives his harness bells a shake to ask if there is some mistake. The only other sound’s the sweep of easy wind and downy flake. The woods are lovely, dark and deep, but I have promises to keep, and miles to go before I sleep.
tw:CRUDE LANGUAGE, BLOOD, INJURY, VOMITING

"And then I was like: mate, there’s a fucking curtain and a fucking silencio, stop whining, it’s not like you can hear or see us or anything." Au fin fond de la dense forêt écossaise qui les accueille, seule la voix de Noam résonne, s’engouffre entre les arbres à peine secoués par l’air et la pluie fine de cette première soirée de Juin. Si le choix lui avait été donné, il se serait certainement passé de cette promenade de santé à l’orée de la nuit - il avait d’ailleurs tout un programme en tête, à base de Firewhisky et d’éclats de rire contre les lèvres d’Ethan, avant qu’Anthony ne lui rafraîchisse la mémoire et le mette face à sa promesse faite il y a quelques jours. Parce qu’il fallait vraiment que l’un des ingrédients pour concocter la potion hormonale de Kad soit une fleur capricieuse pointant uniquement le bout de son nez certains soirs de pleine lune, à une heure bien précise, dans des conditions encore plus spécifiques et improbables ; et il fallait également que Noam se porte gaiement volontaire pour se coller à la récolte bi-mensuelle, que se refilent tour à tour les Avengers comme une patate chaude, peu désireux de se retrouver au beau milieu de nulle part, exposés aux nombreuses créatures que peuvent abriter les bois dans lesquelles apparaît la plante convoitée.

De fait, Noam est toujours enjoué lorsqu’il s’agit d’assister ou soulager ses compagnons de la moindre tâche trop encombrante - rien n’est trop encombrant pour lui, quand il a une occasion de se montrer utile et de voir fleurir une once de reconnaissance des les yeux de sa famille de fortune. Il l’était, d’ailleurs, en abattant sa main sur l’épaule de Kad, le gratifiant d’un sourire et d’un I got you my dude. Il l’est un peu moins, maintenant qu’il enjambe, sous la pluie, les ronces qui cherchent à s’accrocher à son jean, au coeur d’une forêt uniquement éclairée par les Lumos scintillant au bout de leurs baguettes. Ainsi, autant profiter de ce qu’il voit alors comme une corvée sur l’instant  pour laisser filer entre ses lèvres ce qui tambourine à l’avant de son crâne depuis ce matin - à savoir une grossière et déconvenue altercation avec Hugo. "I mean, you’re cool with Ethan sleeping in our room, right? And Hugo was cool with it, but I don’t know man this morning he was such a fucking pain", ronchonne Noam d’une voix plaintive, son regard coulant jusqu’à Elliott, à la recherche d’une forme de réponse, ou mieux, d’une confirmation qu’il est de son côté dans cette affaire absurde dont il est clairement la victime.

Mais sous l’appréhension de se faire renvoyer dans ses filets, ou d’entendre le sorcier profiter de l’occasion pour lui prendre à son tour la tête sur le fait qu’Ethan se glisse désormais tout le soirs dans la chambre que Noam partage avec Elliott et Hugo, il préfère poursuivre promptement en continuant à s’enfoncer dans la forêt. ”Mate, look I--Anyway, and so we started arguing, and he threw something like “it’s not because you’re dating something-something-something”, and I was like: wow man, what the fuck?" Il s’arrête une instant, une pause dramatique pour souligner le rebondissement ahurissant de son récit, une main s’écrasant sur sa poitrine avant de l’abattre sur l’épaule d’Elliott pour reprendre leur marche pénible. "Me and Ethan? Dating? Can you fucking believe it? ‘Cause apparently in His Highness Hugo’s book, we gay ‘cause we’re, like, sitting on each other’s laps, or bro-hugging, or sharing a bed and such. Imma tell you what’s up: Hugo’s fucking horny and jealous, that’s what it is. We gotta find the man a bird to hit, I swear. Watch him, ‘cause at some point his balls are just gonna expl--Found it! Look, over there!” Paresseusement, les yeux de Noam s’arriment au bosquet éparse, où déjà il peut apercevoir les pétales blanchâtres danser sous le rayon de lune qui les caresse et les attire. Le spectacle lui arrache toujours un sourire idiot - il se garde pourtant bien d’exprimer à quel point il est fasciné par la beauté de la plante magique, par ses tiges où l’on peut voir à l’oeil nu un courant magique lumineux pulser jusqu’aux fleurs s’ouvrant et se refermant au rythme de ce lent battement vital. ”Alright, well, let’s get to it. Come on, open your backpack.” Le sorcier sort de sa contemplation pour rejoindre Elliott déjà accroupi près des plants d’Ipomoea Alba - nom que Noam n’a jamais réussi à retenir, préférant, comme la plupart de ses camarades, l’appeler moonflower, pour des raisons évidentes -, raclant faiblement sa gorge avant de se défaire de son sac à dos et l’ouvrir promptement, sa baguette coincée sous le bras lorsqu’il se met à son tour à genoux. "Yeah, let’s get this over with, I’ve got stuff to do when we’ll get back, if you know what I mean.” Comme s’il n’avait pas déjà été assez clair, il accompagne sa remarque d’un rire léger et d’un regard lourd de sens à Elliott, auxquels ce dernier répond d’un simple soupir amusé en secouant la tête. Non pas que Noam n’apprécie pas cette petite balade au clair de lune sous la pluie avec son roomie, mais il commence surtout à ressentir une vague d’impatience quant à ce qui l’attend à son retour.

Et toujours, ce silence uniquement brisé par les gouttes s’écrasant sur la végétation environnante, qui retombe quelques secondes tandis qu’Elliott est affairé à soigneusement récolter chaque fleur qu’il dépose avec tout autant d’attention au fond du sac que Noam maintient ouvert face à lui. Si elles arrêtent de danser une fois détachées, elles se gorgent cependant du flux magique pulsant jusqu’alors dans leur tige, remontant aussitôt dans chaque pétale pour les illuminer de la même manière - les garder en vie, lui a expliqué un jour Kad. "That’s fucking dope, innit?Yeah, yeah it’s really beautiful. ‘Makes it kind of worth it every time.” Elliott n’a pas tort : Noam en oublierait presque sa désagréable discussion avec Hugo, et sa hâte de s’adonner à son programme de la nuit, simplement pour contempler le frisson magique secouant les moonflowers avant de gagner cette immobilité lumineuse. Il finit tout de même par relever les yeux en direction de son camarade, un sourire en coin lorsqu’il enfonce son doigt dans son épaule pour attirer son attention : "So what’s good with Amaya, you fucking lucky bastard? Did you guys--" Sa phrase reste suspendue au bord de ses lèvres ; plutôt, Noam tourne vivement la tête vers sa gauche, alerté par un son presque lointain - un craquement ? - qui éveille le semblant d’instincts qu’il possède. "Did you hear that?Yep. I mean we’re in the woods, it could be any--”

Les pupilles brunes d’Elliott remontent aussitôt dans les siennes, au grondement étouffé par le battement de la pluie, un peu trop proche et menaçant pour n’être qu’un simple lapin venu se dégourdir les pattes dans leur coin. Le coeur de Noam se serre dans sa poitrine, pour envoyer une décharge sensible dans ses veines - et à détailler le regard de son cadet, il ne doute pas une seconde que ce dernier est plongé dans le même état d’alerte que lui. Quelques seconds passent, où les deux Avengers ne parviennent à quitter les yeux de l’autre, un échange silencieux mais pour le moins éloquent - jusqu’à ce qu’un nouveau craquement, plus audible cette fois-ci, fasse pivoter vivement la tête à Noam, dont les pupilles ne parviennent réellement à fouiller l’obscurité qui se dresse tel un mur face à lui. Il n’a pas qu’un mauvais pressentiment, il sait, désormais, qu’ils ne sont pas seuls, et au son de respiration rauque s’approchant dangereusement d’eux, il est à peu près certain que cette présence n’est pas tout à fait humaine. "What the fuck?", souffle-t-il en se redressant, la baguette levée désormais en direction de ce qu’il n’aperçoit toujours pas. "Shit, get the flowers and let’s get the fuck out of here."

Jusqu’à ce qu’une ombre entre dans le rayon du faible Lumos suspendu au bout de son artefact. Une ombre immense, grondante, où se dessinent deux orbes jaunes rivées sur Elliott, qui se redresse avec une lenteur tremblante et alarmée. ”Noam...” Le chuchotement ne lui parvient qu’à peine, au coeur des grognements de l’ombre qui marque un pas dans leur direction - dans celle d’Elliott. Un pas de trop, faisant exploser la peur dans la chair de Noam, rattrapé par l’électrochoc de cette menace bien réelle, trop réelle, trop proche. Alors, lorsque l’ombre effectue un vif mouvement vers son camarade, Noam le repousse, sans même réfléchir, d’une main sur le torse pour se jeter devant lui, le visage contracté et le souffle dépossédé.

"Elliott-- Fuck!"

Et l’ombre se rue sur Noam.
Elle s’accroche à son bras, celui qu’il lève pour amortir le choc, bouclier ridicule dans lequel se diffuse une douleur sourde lorsqu’elle l’entraîne au sol. Et en perdant la présence d’Elliott dans son dos, Noam perd tout ; son équilibre, sa baguette, sa voix, son souffle qui se bloque lorsque son dos percute violemment la terre humide.
Ce qu’il trouve plutôt, ce sont deux grands yeux jaunes face à ses pupilles claires écarquillées, et maintenant que l’ombre a refermé ses crocs sur lui, il peut nettement entendre ses grognements s’écraser sur son visage, résonner jusque dans sa cage thoracique. Alors Noam ouvre la bouche, pour qu’aucun son n’en sorte ; rien ne lui parvient, en vérité, ses hurlements couverts par le grondement assourdissant de l’ombre.

Ses doigts s’écrasent sur l’ombre, en un réflexe, pour la faire lâcher prise, uniquement pour s’enfoncer dans une toison chaude, moite ; et en retour, l’ombre s’enfonce un peu plus dans sa chair, secoue avec hargne son bras, déchirant sans vergogne ses tissus et ses muscles. Ce qui apparaissait comme une indicible souffrance éclate à la surface de sa peau, picore chaque parcelle de son corps tremblant, et semble réveiller ses sens éteints par le choc. Noam s’entend hurler désormais, d’une voix qui ne lui appartient pas ; elle est celle de la terreur, quand l’ombre prend la forme d’une bête dont il peut sentir les crocs plantés jusqu’à son squelette vibrant sous la peine, l'adrénaline, le sang qu’il jaillit en abondance de la plaie profonde.

Noam a peur. Une peur qui paralyse chacun de ses membres, tout sa force et toute sa faiblesse se concentrant uniquement dans ce bras mis en lambeaux qui le tient à l’écart du souffle de la bête, un rempart tremblant et dégoulinant d’un poisseux liquide vermeille, qui empêche les crocs d’atteindre son visage aspergé de son propre sang.

Noam a mal, autant dans la zone, ravagée désormais, où la bête enfonce une seconde fois ses canines aiguisées, que dans le reste de son corps agité de spasmes fébriles. Il peut sentir la peau de son torse se déchirer, de longues estafilades comme autant de coups de poignard dans sa poitrine, ne lui arrachant pas un hurlement de plus ; cette douleur-là se noie dans le reste, cet océan brûlant et glacé à la fois, par lequel Noam est progressivement emporté.

La lutte se fait plus incertaine - car Noam ne sait plus à quoi il tente d’échapper en se débattant ainsi. Les deux orbes ocres lui semblent plus proches, plus lointaines également, disparaissent doucement derrière le rideau de larmes et de sang qui lui brouille la vue et le coupe de cette réalité teintée par la terreur et cette violente souffrance. Tout ce qui le raccroche à cet état de conscience altérée est cette lancinante pulsation logée dans chacune des ouvertures, des déchirures à même sa peau sanguinolente. Alors, Noam lâche prise quand la volonté de résister le quitte pour de bon, fermant les paupières dans un hoquet presque silencieux - refusant, ou incapable tout simplement, de regarder la mort dans les yeux.

La bête a beau être projetée en arrière sur plusieurs mètres, lorsque Elliott envoie un sortilège dans sa direction, Noam peut toujours ressentir ses crocs dans ses muscles, ses griffes déchirer sa peau, son souffle se mêler au sien. La bête ne l’a pas quittée, au contraire, elle est restée ancrée à sa chair. Et il tente de le dire à Elliott, quand le sol se dérobe dans son dos et qu’il se sent entraîné par le familier tourbillon magique - mais ne file entre ses lèvres qu’un faible gémissement, qui se perd dans le transplanage.

”Guys, what happened? The tattoo went--” Le contact avec le bois de la table sur laquelle Elliott le laisse retomber lorsqu’ils apparaissent dans la tente lui coupe le souffle, un impact trop intensément ressenti qui lui retourne l’estomac - dont le contenu gicle sur le sol, coule le long de son menton, sans que Noam ne s’en rende vraiment compte. Tout est trop bruyant, tout est trop douloureux, tout est trop rapide, tout est trop froid. Seulement des voix éparpillées dans le brouillard lui parviennent, ne prenant pas le moindre sens. Il entend son nom, il sent qu’on l’allonge, qu’on le touche. ”Go fetch Sam! Now Han!” Les ombres l’entourent, trop nombreuses, étouffantes, terrifiantes - elles le dévorent par leur simple présence. "D-d-don’t...It’s alright Noam, I’m here, it’s gonna be alright, don’t talk, it’s--” La main d’Ethan se glisse dans la sienne, celle encore valide, alors qu’il poursuit sans que Noam n’entende quoi que ce soit. Et Noam la serre de toutes les forces qu’il n’a plus, qui le quittent petit à petit, au fur et à mesure que son sang teinte le bois de la table et qu’un vent glacial souffle dans ses veines, de brutales bourrasques qui éteindraient presque les vagues de douleur dans tout son être.

”It’s-”, gémit-t-il en fermant les yeux, les membres tremblants et l’esprit emporté ailleurs, sombrant progressivement. ”It’s still here, don’t… don’t...” Et la fin de sa phrase disparaît en même temps que Noam, emportant avec elle la souffrance et les ondes brutales de la bête de glissant sous sa peau.
Revenir en haut Aller en bas
 

OS ⊹ Miles to go before I sleep

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

SMOKE AND MIRRORS :: PLAYGROUND :: DEATHLY HALLOWS :: rp terminés