BIENVENUE SUR SMOKE & MIRRORS. Un forum Harry Potter alternatif qui diverge du canon à partir du tome 5 où Harry est capturé par les Death Eaters lors de la bataille du Département des Mystères. L'action se situe 12 ans après, en 2008, dans un Royaume-Uni gouverné par Lord Voldemort.

Le forum a pour but d'être collaboratif et possède donc un système de collaboration participative où tous les membres peuvent proposer des nouvelles annexes, évènements, voire même des idées de personnages pour les futur.es joueur.euses !

Malgré son contexte sombre et mature, SM, c'est une communauté qui aime le drama et les rebondissements et qui a un Discord très actif sous l'égide du safe space et de la communauté bienveillante. Qu'attendez-vous pour nous rejoindre ?
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 cassis#4 ⊹ wicked games.

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Taliesin de Briancourt
ORDER OF THE PHOENIX
Taliesin de Briancourt
Date d'inscription : 16/08/2019
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Crédit : poésies cendrées (avatar). tumblr (gifs). inconnu & sylvia plath (quotes).
Âge : vingt-quatre ans (15/01).
Occupation : fugitif-terroriste-boytoy.
Allégeance : sa propre poire. depuis récemment, l'Ordre.
Particularité : métamorphomage, animixé (Percival, un pangolin), illuminary (Venus), un huitième triton, un quart être de la forêt, occlumens novice.
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MessageSujet: cassis#4 ⊹ wicked games.   cassis#4 ⊹ wicked games. EmptyMar 27 Oct - 21:17
dennis creevey
I guess you had no idea that you could have persuaded me, boy, you could have had me doing anything you pleased, boy, you should have took your time and thought of what to say to me 'Cause I'm not as hard as I make it seem to be. And it could have went so many ways, 'Cause ain't nobody feels the way that I feel when I'm alone. So if I said that I won't call, The lying comes natural to me, You probably could have had it all, You could have been that lonely star If we just went on.
Caesar n’a pas tenu longtemps après son retour à Londres, laissant un message à Malik pour Dennis le jour-même de son emménagement à Potter’s End dans la grande maison achetée par Celyn pour lui et Irene. Même à travers la boule cristal, il a pu entendre le barman du Pegasus rouler des yeux et soupirer, l’air de dire: I’m not your assistant, avant de lui confirmer qu’il ferait passer le message si il parvenait à mettre la main sur Dennis. Caesar l’a vu le lendemain, à l’atelier, comme prévu. Comme si c’était normal, et comme si il pouvait se l’autoriser.

Les jours sont devenus des semaines. Maintenant qu’il est marié, et qu’il a emménagé, il a commencé à venir au bureau. Difficile d’y éviter Celyn, mais facile de coller Benjamin quand il y est, de se laisser guider aussi par son supérieur tout en prétendant que son nom n’est pas celui-ci sur la devanture de l’entreprise. Peu lui importe, à vrai dire, de commencer un cran en dessous de ce qu’il devrait être - à vrai dire, réalise-t-il après sa première semaine, il préfère. Il y a encore des jours où il a du mal à sortir du lit, et où chaque minute lui donne l’impression de durer une heure. La culpabilité le rattrape souvent. Il ne devrait être dans un bureau à travailler: il devrait être dehors, à chercher Basil. A trouver Basil.

Basil is dead. I’m sorry.

La voix de Benjamin, qui tourne dans sa tête sans s’arrêter, parvient souvent à endiguer ces pensées dangereuses. Les lèvres de Dennis aussi.

C’est incroyablement libérateur de le retrouver, plusieurs fois par semaine, dans le secret de l’atelier. Caesar a fini par recouvrir sa sculpture non finie, et par agrandir le lit dans lequel ils se prélassent pendant des heures. Dennis ne le fait jamais parler de ce dont il n’a pas envie de parler, et Caesar ne le force jamais à lui dire ce qu’il ne veut pas lui dire. Il n’a jamais fait ça avec quiconque: passé autant de temps avec, à rire et à sourire et à s’embrasser et à baiser, d’une manière presque exclusive et intense, un secret qu’il garde pour lui et qui lui donne l’impression de contrôler au moins un aspect de sa vie.

Pas entièrement, mais un peu. Juste de quoi pouvoir respirer et ne pas finir au fond de lui-même dans le lit qu’il partage avec Irene, juste de quoi ne pas craquer devant elle - l’embarras serait bien trop fort, l’idée que sa femme le méprise insupportable.
Pas entièrement, mais un peu. Pas assez, réalise-t-il un jour, en offrant à Dennis une belle chevalière en or frappée d’un lion aux prises avec une chimère, la gravure se battant continuellement sous leurs regards alors qu’ils l’admirent à deux à la lumière de l’atelier.
Pas entièrement, mais un peu. Pas assez du tout, décide-t-il le jour où il active, en suivant les instructions d’un livre de sort dérobé dans la bibliothèque de Jieun, pour retrouver où se trouve la chevalière.

Il a besoin de voir Dennis, maintenant, sauf qu’ils ne peuvent pas communiquer autrement qu’à travers Malik - hors de question de s’envoyer des hiboux, et Dennis n’a pas de boule cristal. Il a besoin de le voir maintenant et non demain comme prévu, il a besoin de lui maintenant, et c’est ainsi que Caesar se retrouve à transplaner à Sheffield (of all places) après avoir attendu que le sort fasse effet et lui pointe la ville appropriée sur la carte du Royaume-Uni étalée à même le sol de l’atelier. Après ça, il lui suffit de suivre la boussole qu’il a enchanté, et c’est après deux heures de marche que Caesar réalise combien il est désespéré. Désespéré, et pitoyable.
Mais même en l’ayant réalisé, il ne s’arrête pas.

Caesar remonte la même rue depuis dix minutes, et ne réagit pas quand la flèche de la boussole vire enfin de direction. Il pivote en même temps en clignant des yeux, surpris, pour s’assurer qu’il ne s’est pas trompé. Il les relève lentement et observe, sans vraiment comprendre, la petite maison à un étage qui lui fait face. Il ne s’attendait pas à… ça, même si il réalise qu’il ne sait pas trop à quoi il s’attendait. La vie de Dennis, quoiqu’elle l’intéresse d’une certaine manière, est mieux quand elle reste secrète, pour le moment… Le coeur au bord des lèvres, Caesar s’approche de la porte d’entrée, essayant de jeter un coup d’oeil vers les fenêtres aux rideaux tirés. Il peut presque sentir la magie palpable qui émane du lieu, qui lui rappelle avec un pincement au coeur le manoir où il a grandi. Cette magie-là, en revanche, n’est ni accueillante ni familière. Ravalant la boule dans sa gorge, il frappe à la porte.

Une vague de soulagement l’envahit quand le visage de Dennis apparaît de l’autre côté du battant, et aussitôt Caesar accroche un léger sourire sur son visage. "Hey, I wanted to…" Le reste de sa phrase reste en suspens. A peine alerté par l’expression figée de Dennis, Caesar a machinalement jeté un coup d’oeil par-dessus son épaule en voyant du mouvement derrière lui, et il cligne des yeux en croisant le regard interloqué d’un autre homme. "...I wanted to see you," finit-il d’une voix tendue, reportant son attention sur Dennis avec un pli entre les sourcils. "Who is that?"
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Bairagi Curran
VOLDEMORT SYMPATHISER
Bairagi Curran
Date d'inscription : 12/08/2020
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Crédit : queen bé urgh (avatar).
Âge : Inconnu (née dans les années 70).
Occupation : Hound spé varappe, ancienne membre de l'Acromantula, une guilde de joyeux assassins (non) vieille comme le monde.
Allégeance : Au semblant d'unité de la VB, que son compas moral éclaté va jusqu'à considérer comme ce qui se rapproche le plus d'une famille.
Particularité : Vampire, magie sans baguette, enhanced par des tatouages runiques dont les effets sont absorbés par la rune de la VB.
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caesar rosier
I guess you had no idea that you could have persuaded me, boy, you could have had me doing anything you pleased, boy, you should have took your time and thought of what to say to me 'Cause I'm not as hard as I make it seem to be. And it could have went so many ways, 'Cause ain't nobody feels the way that I feel when I'm alone. So if I said that I won't call, The lying comes natural to me, You probably could have had it all, You could have been that lonely star If we just went on.
Dennis avait traversé les semaines précédentes avec un indécrottable sourire aux lèvres – un sourire prône à se muter en rire, qui se répercutait jusque dans ses yeux noisette, signant leur origine authentique et naturelle, loin des étincelles chimiques de son addiction. Il n'avait pas été aussi proche du bonheur depuis des années : il avait assez de SMILEs pour ne pas s'inquiéter d'une rupture dans le mois à venir, assez d'argent pour retourner auprès de Charlie, qui lui avait assuré qu'il tenait un des derniers filons de ces précieuses dragées, et surtout, surtout, il y avait Kaz dans sa vie.
Même les tensions récurrentes, à Sheffield, lui semblaient bien peu de choses lorsque Dennis se réfugiait dans sa chambre et se rappelait que Caesar existait, à ses côtés, qu'il le verrait le lendemain, ou le jour d'après, qu'ils passaient désormais des heures, d'une soirée au matin suivant, à se parler, se regarder, s'embrasser et se caresser jusqu'à perdre le souffle. Perdre le souffle – c'était l'effet que lui faisait Caesar, avec ses sourires et son regard calme sur lui, Dennis retraçant du regard ou du bout des doigts ses traits fins et doux, s'enivrant de la tendresse de ses gestes, dévoilée enfin pleinement après n'en avoir eu que de brefs aperçus, sous les lumières trompeuses du Pegasus.

La vérité était là : Kaz était tendre, beau, (riche), intelligent, un artiste au talent incroyable, un amant passionné et demandeur, que Dennis s'empressait de combler par cette affection qui, en quelques semaines, avait décuplé au sein de son torse. Ils apprenaient enfin à se connaître, dans l'intimité de cet atelier qui était devenue la leur, au fil de ce temps passé à deux. Dennis avait troqué le risque de ses sorties au Pegasus pour le risque des visites à Kaz sans le moindre regret – à Sheffield, seuls Riley et Anthony savaient vraiment ; la première pour recueillir ses confidences depuis plus de quatre ans, le second pour s'être entendu dire que Dennis voyait quelqu'un, rendant leurs rapports autrement plus platoniques.

Ils ne s'étaient rien dit, avec Kaz ; quand bien même Dennis le regardait parfois avec un sourire en coin dégoulinant de bonheur, énamouré de son visage et de sa présence, quand bien même il lui avait dit qu'il l'aimait bien et lui donnait du babe affectif, et avait senti son cœur fondre lorsqu'il lui avait offert une superbe chevalière (un cadeau, parce qu'il avait pensé à lui), Kaz et lui n'étaient ni exclusifs, ni officiellement engagés – comment auraient-ils pu l'être ?

Dennis ne ressentait tout simplement pas le besoin d'embrasser quelqu'un d'autre, et rêvait aux lèvres et aux mains de Kaz en plein jour, à ce corps et à cet homme dont il avait fait un inventaire détaillé à Riley – une fois, deux, cinq puis dix, déclenchant immanquablement un roulement d'yeux tendre de la part de la sorcière, comme à chaque fois qu'il glissait sur cette pente douce et voluptueuse et parlait trop souvent, trop longuement de Caesar Rosier.

Lorsqu'on avait toqué à la porte, Dennis avait tourné la tête vers Anthony, qui lui avait rendu son regard interrogateur. "Expecting anyone?" "Not really." "Maybe Susan left something... Or it's that girl coming to check out Mike again." Dennis se levait déjà, avec un léger rire, paré d'un simple t-shirt et d'un bas de jogging – son sourire se figea soudainement lorsqu'il découvrit Caesar sur le pas de la porte de leur planque.
Leur planque secrète. Caesar.

"Hey, I wanted to..." Dennis balayait son visage du regard, stupéfié par cette apparition soudaine – Caesar était venu le voir, chez lui ? Chez eux – au cœur de leur planque bourrée d'objets magiques, où Lee, où Susan, où des membres importants de l'Ordre se rendaient régulièrement. Son cœur tambourinait dans tous les sens, et fit un bond supplémentaire lorsque les yeux de Caesar glissèrent par-dessus son épaule. "… I wanted to see you." L'expression de Kaz s'assombrit légèrement, le pli entre ses sourcils lui apparaissant, au cœur de la tempête, un profond fossé où Dennis se sentait glisser. "Who is that?" Fuck – Dennis relâcha la poignée de porte pour s'humecter les lèvres, soudain pâle et nerveux devant cette visite impromptue – interdite. "Is everything alright?" "Yeah yeah, I'll be right back", jeta-t-il nerveusement par-dessus son épaule, sortant sur le seuil en refermant la porte derrière lui pour couper la vue à Anthony – et surtout la vue à Kaz, tremblant à l'idée qu'il ait pu voir son colocataire, qu'il ait pu les trouver, faisant face à Caesar avec un air soucieux au visage. "What are you doing here?" Ses yeux fouillèrent frénétiquement les siens, à la recherche d'une réponse logique – l'imprévu ne lui ressemblait pas, pas dans leur relation réglée au jour et à l'heure près, dans le cocon sécurisé de son atelier. Est-ce qu'on l'avait envoyé ? Est-ce qu'on l'avait informé, d'une façon ou d'une autre ? "How... How did you find us, me?" Et il eut un léger sourire, crispé dans la panique, qui ne demandait qu'à fleurir ; car Caesar avait voulu le voir, car Caesar était venu le chercher jusqu'à Sheffield, et Dennis était prêt à être transporté par ce simple état de fait où rien ni personne n'avait envoyé Caesar – qu'il était venu de lui-même, en dépit du danger et de leur routine, qu'il l'appréciait assez pour sortir de sa zone de confort, pour le trouver lui.
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Taliesin de Briancourt
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Taliesin de Briancourt
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Caesar n’est pas retourné au Pegasus depuis sa (désastreuse) soirée d’anniversaire, et il se fait désormais la réflexion qu’il a naïvement pensé qu’il en avait été de même pour Dennis. Il s’attarde rarement à imaginer la vie de son amant quand il n’est pas présent, reléguant son existence quand il n’est pas avec lui à une parenthèse désagréable; après les non-dits mis à la lumière du jour à l’atelier, Caesar a bien compris que Dennis n’était pas forcément du bon côté de la loi. Le bon citoyen en lui devrait peut-être le dénoncer, contacter les autorités, voire carrément lui tendre un piège. Mais perdre Dennis, ce serait perdre cette vie qu’il a envie de vivre, et sa seule chance de l’effleurer à défaut de pouvoir l’embrasser.

Bien entendu, leur relation n’est rien d’autre qu’une aventure discrète mais intense, pour les soirs de solitude et les journées d’ennui, ils ne pourront jamais être autre chose. Pourtant, il sent une vague d’agacement monter en lui à l’idée que, peut-être, c’est le regard de l’amant de Dennis qu’il vient de croiser par-dessus son épaule. Il se rend rapidement compte que c’est de la jalousie. Lui aussi aimerait pouvoir voir d’autres hommes, pouvoir sortir, faire ce qu’il veut - jusqu’à maintenant, Dennis lui convenait parfaitement, répondant à son appétit et son intensité en toutes affaires.

"Is everything alright?" Le regard de Caesar revient à la silhouette de l’homme derrière Dennis, le dévisageant puis le détaillant de la tête au pied d’un air interrogateur - il a très vite appris de son père l’art délicat de donner aux autres l’impression qu’ils sont en trop. "Yeah yeah, I'll be right back." Caesar observe avec une distance marquée Dennis refermer la porte derrière lui et lui faire face. D’un air affecté, il l’observe des pieds à la tête comme si il ne savait pas trop quoi faire de lui ou quoi penser de ce qu’il porte - le t-shirt et son pantalon en toile moldue n’ont rien à voir avec les chemises brillantes et jeans fins auxquels il l’a habitué. "What are you doing here? - I wanted to see you,” répète-t-il d’un ton presque laconique. "How... How did you find us, me?" Caesar sent une légère gêne s’installer derrière ses joues qui se mettent à chauffer, et tend la main pour attraper celle de Dennis. Son pouce caresse lentement le dos de sa main avant de se poser sur ses poings, mettant en évidence la chevalière accrochée à l’un de ses doigts. “I was worried about you,” dit-il lentement en faisant la moue, les yeux baissés sur le bijou. "I’m sorry, it was silly, but I just thought… I don’t know, you’re always so mysterious, and I was worried, and I wanted to see you."

Il relève les yeux vers les siens, mais un mouvement sur sa gauche lui fait détourner le visage. L’un des rideaux de la fenêtre attenante vient de bouger, et Caesar peut deviner la silhouette d’un attroupement de personnes de l’autre côté du tissu. Ses yeux sombres reviennent à Dennis alors qu’une angoisse inédite vient se saisir de sa gorge. Paradoxalement, ses doigts se resserrent autour des siens, à lui en faire mal, presque. "I-I need you, can we go somewhere?" Il déteste les airs de suppliques de sa demande, et hait encore plus ses yeux fouillant désespérément les traits de Dennis à la trace d’une réponse qui tarde, et qui est de toutes façons avalée par le battant de la porte qui s’ouvre brutalement pour révéler quatre visages tant consternés que paniqués.
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Bairagi Curran
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caesar rosier
I guess you had no idea that you could have persuaded me, boy, you could have had me doing anything you pleased, boy, you should have took your time and thought of what to say to me 'Cause I'm not as hard as I make it seem to be. And it could have went so many ways, 'Cause ain't nobody feels the way that I feel when I'm alone. So if I said that I won't call, The lying comes natural to me, You probably could have had it all, You could have been that lonely star If we just went on.
tw: mention de manque, mention de drogues

I wanted to see you. Dennis connaissait ses inflexions, dans la voix, jusqu'aux traits de Caesar ; des suppliques discrètes, le souffle peu représentatif d'un manque saisissant qui grattait depuis l'intérieur. Kaz était en manque ; Kaz était un addict, addict à lui, surprit Dennis en constatant l'intensité de son regard, comme si soudainement les pièces d'un puzzle dont il n'avait eu qu'à moitié conscience, jusqu'alors, s'imbriquaient enfin pour qu'il comprenne d'où venait et la tristesse lancinante de Kaz, et sa tendresse véhémente, son besoin de caresses et de baisers plusieurs fois par semaine.

Dennis n'avait jamais été la drogue de quelqu'un d'autre ; s'il avait distribué son affection comme si elle valait peu de choses, dealer d'appoint pour les âmes en peine, il avait toujours consommé, avant tout – la satisfaction de satisfaire, ses propres amours, la douceur et du confort que lui offraient ses amants, Kaz lui-même.
“I was worried about you.” Il sentit le besoin jusque dans son geste, et ses yeux suivirent à retardement ceux du sorcier jusqu'à sa main, ornée de la chevalière qu'il avait désormais le réflexe de passer tous les matins. C'était un trait récurrent, chez Dennis : de se parer des cadeaux de ses amants, un sourire béat aux lèvres, avec un « look » extatique en les montrant à Riley.

La chevalière. Un éclair de compréhension traversa Dennis, au travers de la brume de sa caresse ; il releva les yeux vers Kaz, qui avait les siens rivés sur l'objet. "You tracked me?" "I’m sorry, it was silly, but I just thought… I don’t know, you’re always so mysterious, and I was worried, and I wanted to see you." Worried, see you. Les doigts de Dennis s'étaient refermés sur les siens, enveloppant la main fraîche de Caesar dans la sienne. "It was positively silly", reprit-il, et dans son sourire fila une tendresse certaine,  ses yeux noisette sur Kaz, collés aux traits fins qu'il avait inlassablement parcouru du regard, des lèvres, du bout des doigts.
Peu importait, qu'il l'ait suivi par le biais du cadeau précieux qu'il lui avait donné ; Dennis était heureux d'être sa drogue, et d'être capable de lui fournir exactement ce dont il avait besoin.

Le regard de Caesar dévia par-dessus son épaule, et Dennis jeta un coup d'oeil pour voir les visages de Cormac et de Michael à travers les rideaux. Fuck, Sheffield. S'il faisait aveuglément confiance à Kaz, il doutait que ses camarades soient aussi réceptifs à sa présence sur le pas de leur porte. "I-I need you, can we go somewhere?" La porte s'ouvrit, scellant les lèvres de Dennis sous la désagréable surprise de trouver ses quatre colocataires, avec un air de panique qui ne tarderait pas à virer à la colère. "What's this? Who's that?" Le cœur de Dennis fit une violente embardée ; c'était la première fois qu'il percevait la présence de Cormac comme une menace – envers lui et Kaz, et le lien précieux qui les unissait désormais. "Let me deal with this", fit-il, le souffle court, avant de prendre la main de Caesar dans la sienne. "Come." Il l'entraîna rapidement hors du faisceau consterné de la maisonnée, espérant qu'aucun des résistants ne suivraient, contournant leurs poubelles pour remonter la rue calme, et se faufiler au premier interstice à vue – l'un de leurs quelques spots à transplanage.

Dennis prit le temps de se tourner vers Kaz, lui adressa un léger sourire, pincé par l'anxiété de se savoir poursuivi par ses propres amis, caressant doucement la peau entre ses doigts, avant de les faire disparaître dans un craquement singulier.


Dernière édition par Dennis Creevey le Mer 4 Nov - 20:22, édité 1 fois
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Taliesin de Briancourt
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Caesar observe les quatre visages alignés derrière le battant et, sans trop savoir pourquoi, sent une nervosité toute nouvelle se réveiller dans sa poitrine et tordre son ventre - il n'est pas au mauvais endroit, et certainement pas au bon moment. C'était déjà, sur le papier, une idée stupide et puérile; il se rend compte désormais combien elle était dangereuse. "What's this? Who's that?" Caesar ne peut pas s'empêcher de détailler chacune des personnes face à lui et de graver leurs visages dans sa mémoire, avant de reporter son regard sur Dennis en se mordant l'intérieur de la joue, faisant un pas en arrière - prêt à fuir, devant ce qui ressemble à un traquenard ou une très mauvaise fin de journée. "Let me deal with this." Les doigts de Dennis se glissent entre les siens, et Caesar retient le mouvement de recul instinctif qui lui secoue le bras de justesse, se laissant emporter à sa suite. "Come." Caesar tourne légèrement la tête alors qu'ils marchent, jetant un regard aux quatre colocataires de Dennis d'un air consterné. Il les regarde échanger quelques mots, les observe le pointer du doigt d'un air éberlué, et il peut deviner que le ton ne va pas tarder à monter.

Les yeux de Caesar s'attardent un peu sur le plus petit des trois hommes, avant qu'il ne disparaisse de sa vue quand Dennis les fait bifurquer.

Ils s'arrêtent et Caesar reporte son regard sombre sur Dennis, sentant sa peau fourmiller là où son pouce l'effleure, sur leurs mains liées. Il se laisse happer par son transplanage, serre un peu sa main dans la sienne par réflexe en sentant son estomac se tordre dans son ventre, rouvrant difficilement les yeux une fois qu'ils sont arrivés.
Ils sont toujours dans une ville moldue, semblerait-il, et Caesar se laisse guider alors que Dennis les sort de la petite allée où ils sont apparus. Ils arrivent sur une rue un peu plus peuplée, et le coeur de Caesar fait une embardée dans sa poitrine quand une voiture passe un peu trop vite d'eux, et il jette un regard paniqué en direction de Dennis, se laissant entraîner par sa man toujours dans la sienne même alors qu'il traverse le seuil d'une échoppe moldue.

Caesar finit par retenir sa main et par l'attirer vers lui, pétrifié d'angoisse et d'incompréhension, à peine rassuré par l'habituel sourire flottant sur les lèvres de Dennis quand il se tourne vers lui. Il tire un peu sur leurs doigts mêlés, l'incite à s'approcher de lui. "I don't..." Il jette un regard nerveux autour d'eux, relâche sa main et la range dans la poche de son pantalon, embarrassé, pinçant légèrement des lèvres en posant de nouveau son regard sombre sur lui. "What are we doing here?" demande-t-il d'une petite voix, agacé de se sentir se détendre face à l'assurance tranquille et familière de son amant. "I... Am I causing you much trouble?" Il n'a pas ça en lui de s'excuser sincèrement et fronce légèrement les sourcils. "I couldn't wait for tomorrow. I needed to- I need you," se répète-t-il avec un regard appuyé. Il a besoin de lui, de la seule manière qui existe entre eux - du moins pense-t-il.
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Bairagi Curran
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Allégeance : Au semblant d'unité de la VB, que son compas moral éclaté va jusqu'à considérer comme ce qui se rapproche le plus d'une famille.
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I guess you had no idea that you could have persuaded me, boy, you could have had me doing anything you pleased, boy, you should have took your time and thought of what to say to me 'Cause I'm not as hard as I make it seem to be. And it could have went so many ways, 'Cause ain't nobody feels the way that I feel when I'm alone. So if I said that I won't call, The lying comes natural to me, You probably could have had it all, You could have been that lonely star If we just went on.
tw: mention de manque, mention de drogues

Dennis put sentir un poids quitter ses épaules lorsqu'ils arrivèrent de l'autre côté de Sheffield, et poser les yeux sur la devanture familière du café moldu dont il n'avait encore jamais passé le seuil – Dennis n'était pas très café, et lui et Riley préféraient échouer au bar à milkshakes à quelques bâtiments lorsque leur emploi du temps irrégulier le leur permettait.

Le brouhaha tranquille du café acheva de détendre les nerfs de Dennis. On ne viendrait pas les chercher ici, c'était une certitude ; alors qu'il avisait une table libre, il sentit Caesar tirer sur leurs mains liées, se tourna vers lui pour le trouver crispé, tendu, portant un regard farouche autour d'eux. "Are you alright?" "I don't... What are we doing here?" Ses yeux revinrent accrocher les siens, et Dennis eut un léger sourire, à la fois désolé et attendri, à la nervosité apparente du sorcier dont il se rapprocha, l'entraînant légèrement hors de l'entrée pour pouvoir lui parler un instant, une main sur son bras à défaut de pouvoir saisir la sienne. "I just needed to get us out of there." On ne viendrait pas les chercher ici, il en était convaincu ; et peu importait la tempête qui l'attendrait à son retour – il fallait avant tout mettre Kaz en sûreté, loin des regards investigateurs de ses colocataires et de leurs questions nerveuses."I... Am I causing you much trouble?" Trouble – c'est ce que lui avait dit Riley d'un ton léger, en l'entendant lui parler de Caesar, la première fois. Dennis réprima un léger frisson à l'idée qu'elle avait eu raison, au final, et son sourire se pinça légèrement à sa question. "I couldn't wait for tomorrow. I needed to- I need you." "Hey, hey", inspira-t-il en caressant légèrement son bras comme pour l'enjoindre à se défaire de ses appréhensions – lui assurer qu'il comblerait bientôt le manque, "I'm here, don't worry, I just took you out so that we could talk." Ses doigts remontèrent jusqu'à son épaule, tandis que ses yeux parcouraient les siens, traquant cette lueur craintive, presque défiante, qu'il avait pu y trouver quelques secondes plus tôt. "Let's grab a seat, over there," fit-il en relevant les yeux vers une table légèrement à l'écart, faite pour deux, "come with me." Et il lui ouvrit la voie d'un sourire engageant, tentant de repousser dans un coin de son esprit l'image obsédante des quatre visages contrariés qui l'attendraient, à son retour.

Ils ne comprenaient pas, pour Kaz ; ils ne comprenaient pas ce qui les liaient désormais, le souffle chaud qui lui retournait le ventre lorsqu'il était avec lui, la saveur de leurs baisers, et le son mélodieux des rires de l'artiste à ses oreilles de connaisseur – la plus belle musique, que Dennis aurait voulu, s'il l'avait pu, entendre chaque jour de son existence.

Ils s'assirent autour de la table, et Dennis rapprocha sa chaise jusqu'à ce que leurs genoux se touchent, sous la table, et puisse sentir le léger parfum sur la chemise fine de Caesar. Il s'était fait beau, pour le voir, sans prétention – le résistant, dans d'autres circonstances, aurait ri de sa propre tenue, créant un contraste saisissant pour leur rendez-vous improvisé. "I'm sorry I had to bring you out there, really." Il eut une légère grimace, en se rappelant l'air paniqué de Caesar lorsqu'ils avaient traversé la rue. "There are a lot of advantages to being on this side, actually, but it takes some time to adjust," ses yeux accrochèrent ceux de Kaz, son sourire teinté d'une pointe d'excuse, tandis qu'il refermait sa main sur son poignet, "I'm glad you're here, with me. You know... I may get some serious shit when I get back home, but I'm glad you came." Il aurait dû lui parler de la planque, de l'Ordre, du danger dans lequel il s'était mis, en venant les voir – et pourtant Dennis ne trouvait qu'une chose à lui dire, en caressant doucement sa peau de son pouce, ses devoirs et ses souvenirs échappant soudainement à sa conscience à trous : "I was starting to miss you, you know." Un mensonge éhonté, qu'il accompagna d'un sourire gêné : Kaz lui manquait sitôt qu'il le quittait, désormais, appuyant le creux dans son cœur que seule ses précieuses dragées parvenaient à combler.
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Taliesin de Briancourt
ORDER OF THE PHOENIX
Taliesin de Briancourt
Date d'inscription : 16/08/2019
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Crédit : poésies cendrées (avatar). tumblr (gifs). inconnu & sylvia plath (quotes).
Âge : vingt-quatre ans (15/01).
Occupation : fugitif-terroriste-boytoy.
Allégeance : sa propre poire. depuis récemment, l'Ordre.
Particularité : métamorphomage, animixé (Percival, un pangolin), illuminary (Venus), un huitième triton, un quart être de la forêt, occlumens novice.
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tw: sensation de manque

Caesar a le ventre serré et le regard hagard, ayant du mal à concilier tout ce qu'il s'est passé ces dernières minutes: son arrivée à Sheffield, le regard marron du colocataire de Dennis, la voiture étant passée trop de lui, le bruit ambiant de ce café où Dennis l'a mené. La main qu'il a posé sur son épaule le rassure légèrement, ainsi que ses réassurances quand il le caresse en murmurant un "hey, hey" qui a le mérite de faire se planter les yeux perdus de Caesar dans les siens. Le monde n'existe pas, face au visage souriant de Dennis, et le monde n'a pas la moindre importance.

"I'm here, don't worry, I just took you out so that we could talk." Caesar hoche la tête, les mots prenant sens quelques instants après avoir été prononcés. "Okay, alright." Mais où pourront-ils se retrouver dans ce café? Dans les toilettes? L'idée ne le dérange pas autant qu'elle le devrait. "Let's grab a seat, over there, come with me." Caesar se laisse guider, sans rien dire, l'estomac grignoté par l'angoisse mais bien trop abasourdi pour seulement imaginer protester pour faire autre chose que ce que Dennis lui dicte. Peut-être que si il est obéissant et gentil, alors ils pourront se retrouver d'autant plus vite, et Dennis lui donnera ce qu'il veut - ce dont il a besoin.

Ils s'asseyent, et les yeux nerveux de Caesar en train de chercher la porte des toilettes se posent de nouveau sur les traits de son amant, qui ne s'est pas départi de son sourire. Il remarque de plus en plus les fissures dans ce dernier, ne sait pas trop quoi en faire, préfère les ignorer, terrifié à l'idée de poser une question qui n'irait pas et le ferait fuir. Et alors, il serait tout seul, abandonné, malheureux; maintenant qu'il a goûté à ce fruit interdit de nouveau, Caesar ne peut pas s'imaginer vivre sans. Même si ce fruit interdit prend la forme de ce qui semble être un traître au gouvernement.

Leurs genoux se touchent sous la table, et Caesar résiste à l'envie de poser sa main sur la jambe de Dennis - un geste naturel au Pegasus, interdit partout ailleurs. Il ignore quelle est la situation par rapport à ça dans le monde moldu, et n'a pas envie de l'apprendre de la pire manière qui soit. "I'm sorry I had to bring you out there, really. There are a lot of advantages to being on this side, actually, but it takes some time to adjust." La main de Dennis s'approche de la sienne, et ses doigts se referment sur son poignet; aussitôt, Caesar sent une vague de soulagement se répandre dans son corps après avoir remonté le long de son bras. "I'm... sorry... to hear it," répond-t-il difficilement, sans trop y croire lui-même. "I'm glad you're here, with me. You know... I may get some serious shit when I get back home, but I'm glad you came." Les yeux de Caesar papillonnent, passant de la main de Dennis sur son poignet, à ses grands yeux sombres, à ses lèvres souriantes et appétissantes. "I was starting to miss you, you know. - Me... me too." L'admettre est plus difficile que prévu et ses sourcils se froncent, avant que ses yeux ne reviennent à la porte des toilettes en se demandant si ils attireraient beaucoup de regards en s'y précipitant à deux.

Ils sont interrompus par un serveur à l'air ennuyé qui vient prendre leur commande. Caesar reste résolument mutique, impressionné et un peu terrifié sous le regard du moldu - mais fasciné, aussi, détaillant le tatouage qui sort du col de sa chemise et les écouteurs qui pendent à ses oreilles. Son genou, sous la table, se presse contre celui de Dennis dans un regain d'angoisse. Celle-ci s'efface peu à peu lorsque le moldu s'éloigne, sans leur adresser un deuxième regard, et Caesar soupire en se détendant lorsqu'ils sont de nouveau seuls. "I need you, Dennis," répète-t-il à mi-voix, sans réfléchir. "I really do, I... please?" Il n'aime pas ce mot, pas quand il l'uilise ainsi, comme une prière ou une supplique; cela lui rappelle simplement le regard plein de jugement de Karim, ses rires moqueurs. "We could go to the toilets or something, right?" propose-t-il à voix basse et d'un air tendu.
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Bairagi Curran
VOLDEMORT SYMPATHISER
Bairagi Curran
Date d'inscription : 12/08/2020
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Crédit : queen bé urgh (avatar).
Âge : Inconnu (née dans les années 70).
Occupation : Hound spé varappe, ancienne membre de l'Acromantula, une guilde de joyeux assassins (non) vieille comme le monde.
Allégeance : Au semblant d'unité de la VB, que son compas moral éclaté va jusqu'à considérer comme ce qui se rapproche le plus d'une famille.
Particularité : Vampire, magie sans baguette, enhanced par des tatouages runiques dont les effets sont absorbés par la rune de la VB.
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caesar rosier
I guess you had no idea that you could have persuaded me, boy, you could have had me doing anything you pleased, boy, you should have took your time and thought of what to say to me 'Cause I'm not as hard as I make it seem to be. And it could have went so many ways, 'Cause ain't nobody feels the way that I feel when I'm alone. So if I said that I won't call, The lying comes natural to me, You probably could have had it all, You could have been that lonely star If we just went on.
tw: mention de manque, mention de drogues"Me... me too." Le sourire de Dennis s'étira pour contrer le vacillement qui menaça, sur l'instant : le froncement de sourcils de Kaz, son hésitation, et surtout son regard fuyant le sien, autant de signes qu'il connaissait pour avoir décelés chez lui, et bien d'autres avant Kaz. Il referma d'autant plus sa prise sur le poignet de ce dernier, à la fois pour le rassurer et le retenir à lui : il se contenterait de ce I miss you too du bout des lèvres, si c'était tout ce que Caesar voulait bien lui donner.

Dennis releva les yeux vers le serveur, ses doigts restant accrochés à Kaz – il n'aurait jamais cru pouvoir profiter de la liberté du monde moldu avec lui, et repoussa la vague anxieuse qui s'était abattue sur lui, en le voyant sur le pas de sa porte, en se disant qu'il pouvait l'embrasser là, tout de suite, s'il lui en prenait l'envie. "We'll have a hot chocolate and some Darjeeling, thank you." Le serveur baissa les yeux sur la commande, et s'en fut de la même manière qu'il était venu : l'air morose et le pas traînant.

Le genou de Kaz s'éloigna du sien, et Dennis put voir le soupir qui le prit en reposant ses yeux sur lui. "Are you alright?" "I need you, Dennis." Cette fois, le sourire du résistant flancha légèrement, les yeux sombres de Kaz accrochés aux siens avec une teinte de désespoir qui lui fendait immanquablement le coeur. "I really do, I... please?" Le souvenir brûlant de cette nuit au Pegasus revint enserrer la gorge de Dennis. Cette fois, Kaz était sobre, anxieux mais sobre ; et cette fois, Dennis le connaissait assez pour savoir qu'il commettrait une terrible erreur en lui refusant ce qu'il pouvait si aisément lui donner. L'entendre le supplier de lui donner sa dose était, à chaque fois, une torture, à laquelle ils coupaient heureusement court sitôt qu'ils se retrouvaient à l'atelier – ils passaient immanquablement par les baisers ardents, se saluant de caresses empressées, comme un feu à éteindre en urgence avant de pouvoir se parler, rire, être simplement ensemble. "We could go to the toilets or something, right?"

Dennis ravala l'espoir fugace d'avoir avec lui un rendez-vous normal, de lui faire connaître le plaisir de pouvoir s'embrasser en plein jours chez les Moldus, lui faire voir sa chambre, de lui faire l'amour dans le confort et la sécurité de cette dernière (il fallait oublier la présence parasite de quatre colocataires paniqués, mais tout lui semblait possible, dans les yeux sombres de Kaz). Il lui sourit, plutôt, d'un sourire forcé, qui lui venait avec une aisance déconcertante – l'habitude mécanique, ses fossettes creusées depuis de longues années par l'euphorie artificielle des SMILEs. "You know what's good to be on that side?" fit-il d'une voix de conspirateur, en se penchant légèrement vers lui. "We can snog in public, have sex in the toilets, and no one will care." Ce n'était pas tout à fait exact, dans les faits, mais se confronter aux expressions outrées des Moldus était bien peu de choses face à un envoi direct pour Azkaban ; il vint lui prendre la main, refermant ses doigts sur les siens avec assurance. "Come." Ils auraient tout le temps de parler ensuite – ou un autre jour, se dit-il en se levant, avec la désagréable impression que leur temps, d'une façon ou d'une autre, leur était compté.
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Taliesin de Briancourt
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Un brusque élan d'embarras s'empare de sa gorge et l'étrangle soudainement, alors que l'esprit de Caesar effleure la possibilité que Dennis réagisse comme lors de sa soirée d'anniversaire au Pegasus, il y a quelques mois: qu'il lui dise de se calmer, qu'il se refuse à lui, ne lui offre pas ce dont il a terriblement besoin en cet instant précis. Une part de lui sait que c'est malsain, et une part de lui sait aussi que ce n'est pas normal, mais la part prédominante ne peut qu'être pendue aux lèvres de Dennis, les dévorer du regard en s'attendant à ce qu'elles s'ourlent pour prononcer un yes magnifique et salvateur.

Quand Dennis sourit, Caesar sent quelque chose lui grignoter les entrailles par-dessus le soudain désir qui s'y est réveillé - et il ignore sans mal le fait que le sourire n'atteint pas ses yeux (il n'atteint jamais ses yeux) et enfonce trop profondément ses fossettes dans ses deux joues, deux parenthèses trompeuses et menteuses si facilement occultées. "You know what's good to be on that side? We can snog in public, have sex in the toilets, and no one will care." Les yeux de Caesar s'écarquillent, avant d'être mordus d'un noir abyssal en comprenant ce qu'il est en train de dire, et il lie ses doigts aux siens en se levant à sa suite, l'expectative le remplissant d'une fébrilité ne lui ressemblant guère dans ce genre de situations. "Come." Caesar ne réagit même pas et le suit, son pouce caressant machinalement le revers de la main de Dennis, ignorant les regards intrigués et vaguement méfiants qu'on jette sur eux à leur passage.

Quand ils sont seuls, Caesar sort fébrilement sa baguette pour verrouiller la porte et insonoriser la pièce, avant de se jeter sur les lèvres de Dennis avec impatience, le pressant contre le mur dans son dos - il sent aussitôt une vague de soulagement prendre le pas sur l'anxiété lui rongeant le ventre depuis des heures, émousser ses sens éprouvés par le manque. Les lèvres de Dennis sont délicieuses et salvatrices, et il y perd quelques soupirs avant de ranger hâtivement sa baguette pour baisser son pantalon, glisser déjà ses doigts sous ses vêtements afin de le trouver et le caresser sans lâcher ses lèvres.

Et rien que ça suffit: Caesar sent le soulagement et l'envie exploser dans son crâne, répandre dans ses veines une chaleur réconfortante alors qu'il écarte les vêtements de Dennis et embrasse son cou avec empressement, puis son torse à travers son léger t-shirt et enfin son bas-ventre, soupirant en sentant sa peau chaude sous ses lèvres. Caesar jette un dernier regard vers le visage de Dennis avant de le prendre dans sa bouche sans préambule, avide et impatient.
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Bairagi Curran
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Bairagi Curran
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caesar rosier
I guess you had no idea that you could have persuaded me, boy, you could have had me doing anything you pleased, boy, you should have took your time and thought of what to say to me 'Cause I'm not as hard as I make it seem to be. And it could have went so many ways, 'Cause ain't nobody feels the way that I feel when I'm alone. So if I said that I won't call, The lying comes natural to me, You probably could have had it all, You could have been that lonely star If we just went on.
tw: mention de manque, mention de drogues,
explicit content


Kaz ne mentait jamais, lorsqu'il disait avoir besoin de lui. Dennis se retrouva bientôt contre sa bouche avide, dans les toilettes décorées d'ornements floraux et cosy, répondant aux baisers de Caesar en glissant une main dans sa nuque pour l'attirer plus avant contre lui.

C'était comme d'habitude ; se nourrir du désir de l'autre jusqu'à le faire sien, se laisser aller à son propre corps et aux caresses, aux baisers, aux souffles chauds réclamant après sa peau et sa chair. Comme d'habitude, comme avant.

Dennis avait cru qu'il n'aurait, avec Kaz, plus à faire comme avant – que ses sourires grimperaient naturellement à ses yeux, sans l'aide des dragées, qu'il ne lui ferait plus l'amour que dans les draps de l'atelier, dérapant au sol sous leur fougue, et, parfois, trop empressés, à l'extérieur, « comme au bon vieux temps » aurait-il ajouté entre un rire et deux baisers. Dennis avait cru que son désir serait entièrement le sien, qu'il pourrait fermer les yeux et sentir son propre corps se fondre dans celui de Caesar, sans que ce dernier ne l'avale entièrement – il avait cru qu'il lui apporterait l'affection, l'attention, les bribes de bonheur qui manquaient à sa bouche avide, qu'il avait trouvé avec lui l'amour.

La vérité était que Caesar était un addict, et Dennis l'était tout autant que lui – addict à son besoin, à la satisfaction de lui donner ce qu'il cherchait avec lui dès les premiers instants d'une rencontre qu'il avait, dans son esprit énamouré, magnifiée tant de fois dans le secret de son esprit artificiellement euphorique.

Aussi se laissa-t-il aller avec d'autant plus de passion à l'échange qu'il savait que Caesar avait besoin de lui. Personne ne comprendrait aussi bien cet empressement ivre et fébrile, cette nécessité viscérale qui lui prenait le ventre – personne d'autre ne pourrait lui donner aussi facilement, et aussi bien que lui.

Il se sentit se tendre sous la caresse fébrile de Caesar, un gémissement léger étouffé contre ses lèvres. Dennis n'avait qu'à se baigner dans son odeur et son contact, sous ces mains qu'il avait admirées et embrassées à de longues reprises, des mains de sculpteur qui valaient plus que ce qu'il pourrait un jour posséder, lui – il n'avait qu'à s'enivrer de lui pour que son corps réagisse, inspirant son souffle pour l'avaler pleinement, sa main libre se refermant sur sa fesse avant que Caesar ne lui échappe ensuite.

Il ouvrit les yeux à la trace laissée sur son cou et son torse, à travers ses vêtements, son regard accrochant un tableau pastel au milieu du tumulte ; ses mains se refermèrent dans son dos, sa nuque, ses cheveux, son regard accompagnant la chute rapide du sorcier à ses pieds, se détournant de l'enchevêtrement de couleurs douces pour échouer sur les cheveux noirs de Caesar, plongeant dans ses orbites sombres, hypnotisantes, le happant sous la montée d'un désir et d'un plaisir mêlés, rapides, en miroir des besoins de Kaz.

Dans les yeux de ce dernier, il décela la même lueur de soulagement, ce pic d'extase libérateur, qu'il croisait dans son propre regard après le hit salvateur des SMILEs. Un léger sourire frémit à l'orée de ses lèvres, et la bouche de Caesar fut sur lui, rompant le regard, le sourire, arrachant à Dennis un nouveau soupir.
Il se laissa couler pleinement entre les doigts, la langue et les lèvres du sorcier, ses yeux oscillant entre le tableau accroché en face de lui, et celui du visage de Kaz – ses doigts s'étaient refermés sur ses cheveux et sur son épaule, et ses soupirs se muèrent, sous l'assurance du Silencio les entourant, en de longs gémissements, entrecoupés de "Kaz" à bout de souffle.
Comme d'habitude – comme avant, à l'exception près que Dennis se perdait dans l'ivresse de savoir que Caesar l'aimait un peu (bien, au moins, assez pour venir le trouver jusqu'à Sheffield, au cœur du monde moldu).

Ni les coups inquisiteurs à la porte, ni la présence pastel dans un coin de son champ de vision ne surent arrêter la montée des vagues de plaisir. "I'm going to come", souffla-t-il d'une voix précipitée, et dans une exclamation bruyante, rauque, filant d'entre ses lèvres entrouvertes, Dennis s'abandonna entièrement à la bouche de Caesar, ses doigts s'enfonçant dans ses cheveux lisses, son regard fouillant le visage sous lui, cherchant à accrocher ses yeux, dans cette habitude qu'il avait prise, elle, dans l'après.

Sa respiration erratique lui brûlait les poumons, sa peau moite collant son t-shirt et le jogging sur ses chevilles ; Dennis relâcha les cheveux de Caesar, esquissa un sourire fébrile, mordu de plaisir et d'obligation, ses doigts glissant sur sa joue un instant, une caresse silencieuse dont il se détacha en détournant les yeux, se penchant pour remonter son pantalon, se rhabillant prestement pour se tourner vers le lavabo, ouvrir l'eau fraîche, passer une rasade de cette dernière sur son visage chaud, piqueté de plaques rouges, qu'il constata rapidement dans le miroir.

Il se perdit dans la sensation douce de ses deux paumes sur sa peau, avant de couler un regard vers Caesar, ses cheveux défaits par ses soins ; son sourire revint instaurer ses lèvres, abandonnant son crâne pour tendre une main vers lui. "Come here", souffla-t-il avant de l'attirer à lui, reprenant un peu d'eau entre ses doigts pour glisser ses doigts humides dans ses cheveux à lui,  le recoiffant avec douceur, relâchant sa main pour ordonner des siennes les mèches ébouriffées de Caesar, dont il agrippa enfin le regard, ses paumes glissant dans son cou, à l'orée de sa mâchoire. "Do you want me to take care of you?" Quand bien même il ne distinguait, dans ses yeux, plus la nervosité caractéristique du manque – son murmure bas, une tendresse comme une autre pour son Caesar.
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