Le ménage, c'est une histoire sérieuse au Ministère de la Magie. Tous les six mois, en plus du ménage quotidien, les nés-moldus et quelques hybrides triés sur le volet (des Hounds qui ont multiplié les faux pas ou dont la tête ne revient pas aux chefs de la VB) sont réquisitionnés pour un ménage de printemps des plus spectaculaires, pendant lequel de nombreux employés du ministère viennent observer, cracher, rire un bon coup. Cette année, ils sont un certain nombre à s'occuper des couloirs et portes qui mènent au département des mystères. On ne les fait pas rentrer au temple des mystères, bien évidemment : laisser ces moins que rien approcher les grands secrets du ministère serait pure folie. Cependant, quand un petit groupe de nés-moldus et hybrides s'attèle à nettoyer une vieille porte rouillée, ils sont tout à coup aspirés à l'intérieur d'une pièce plongée dans le noir. Que vont-ils y trouver ? Vont-ils faire le choix de rester observer ou de revenir immédiatement sur leurs pas ? Chacun a son avis sur la meilleure chose à faire...

L'air est moite dans les couloirs du département des mystères. Ce n'est déjà pas le plus agréable des départements en temps normal, mais aujourd'hui, il y fait plus chaud que d'ordinaire : la faute sûrement aux corps intrus qui s'y activent, astiquant chaque recoin et serpillant chaque morceau du sol à la moldue, avec de la sueur sur le front. Ou alors, peut-être est-ce la tension, qui rend l'endroit plus désagréable ? La tension entre les vermines qui sont penchées sur les sols et les employés du ministère qui les regardent ? Il n'y a pas de demi-mesure : ce sont soit du dégoût, soit de la cruelle moquerie qui attendent les hybrides et nés-moldus dans les yeux de ceux qui passent par là. Tandis que certains se délectent du spectacle, d'autres espèrent que le ménage se terminera au plus vite — la présence de ces horreurs est insupportable, pourquoi en plus les fait-on faire le ménage à la moldue, alors que ça prend deux fois plus de temps ?

Ils sont une dizaine à se fatiguer dans ce couloir interminable, dans un drôle de silence, alors que des agents de sécurité — la majorité des handlers de la VB — les surveillent. Ils sont là depuis si longtemps qu'ils ne sauraient dire si l'après-midi s'étire toujours ou si les premières heures du soir sont tombées. Un jour, peut-être, ils sortiront d'ici.

Reinir Jónsson vient de finir d'astiquer des dorures entre deux portes du département et se déplace lentement vers les autres dorures, entre deux autres portes, quand il frôle la poignée de l'une d'elles. Soudain, une odeur de café vient lui chatouiller les narines. Oups. La porte s'est entrouverte. Mais comment ? Il n'a fait que la frôler ? Il n'a pas le temps de se poser plus de questions : il est soudain aspiré par la porte qui s'est ouverte en grand, et en un millième de seconde, quatre autres travailleurs du jours, qui se trouvent dans un rayon de 5 kilomètres, se font aspirer également. Ils atterrissent tous les uns sur les autre, après une chute qui semble interminable. Aïe. Il y a peut-être quelques dégâts physiques. Mais impossible de se rendre compte d'où ils sont tombés, impossible de voir au premier coup d'oeil qui est là : l'obscurité est violente, pâteuse. Ils ne savent pas où ils sont, mais il y a toujours cette odeur de café. De cannelle. De fleurs. Quelque chose de doux, qui rappelle des paysages paisibles et des après-midi calmes.

Est-ce une nouvelle manière pour les employés du ministère de s'amuser un peu plus ? Sont-ils là, derrière les ténèbres, à les regarder ? Est-ce un simple accident ?

Maintenant, c'est à vous de jouer !

→ N'oubliez pas que nous encourageons les réponses rapides et courtes pour les events et missions (le minimum est baissé à 300 mots) et, surtout, que si vous répondez vite, vous pouvez demander des points dans le sujet suivant : ici.
→ On reste à disposition bien sûr si vous avez des questions.

tw : crude language
« Mais du coup, si tu t’appelles Zero, ça veut genre dire y’en a un qui s’appelle One ? » Avachi sur un vieux balai de Quidditch qui avait retrouvé sa fonction première, tu dévisages l’autre vampire qui s’attelait à dépoussiérer tu ne sais trop quoi. La bêtise de ta question ne te choque pas. Passée la crise existentielle sur ta réquisition au fameux ménage du Ministère, tu étais en totale roue libre. Cette punition était connue pour être octroyée à la fine fleur des incapables du Ministère (autant vous dire que Ford y échappait seulement parce qu’il était Handler).

Fourbu de mauvaise foi, tu y allais donc avec le dos de la cuillère et même de toute l’argenterie de mamie. Tu avais à peine levé le petit doigt, et encore, c’était lorsqu’on rameutait ta Handler qui se faisait une joie de faire chauffer le tatouage sur ta nuque. Le reste du temps, tu avais taillé une bavette (à défaut d’autre chose) avec le reste de tes petits camarades.

« Nan mais vous riez, mais c’est une vraie question, hein ? » que tu insistes, une jambe enroulée autour du manche à balai comme s’il s’agissait d’une barre de pole dance. « Parce qu’avec un nom pareil, on dirait juste que tes parents, ils ont eu la flemme de- »
Comme si un géant des montagnes venait de tirer un penalty dans ton bide, tu te retrouves projeter vers l’arrière.

Tu reprends connaissance dans le noir total (ce qui n'est pas censé te gêner vu que tu es nyctalope). Une paire de fesses (ou une poitrine) sous ton nez (qui saigne, probablement, tu le sens) obstruant ta vue, et le poids d’un Sombral mort sur ton ventre endolori. « Euh il s’est passé quoi, là ?! » que tu couines en faisant rouler les corps ronchonnant au-dessus de toi.
« Putain, j’crois j’me suis cassé quelque ch- » Tu tâtonnes dans le bas de ton dos. « Putain j’ai un os qu’est devenu mou, c’est possible ça ?! » gémis-tu, malaxant ta soi-disante vertèbre rabougrie. « C’est tout- OhputainparlaputàMerlin- REINIR !! » Comme dit l’adage : quand on parle du loup, on en voit la queue. Tu arraches ta main de ce qui était très probablement l’entrejambe (couverte, hein, on est pas des bêtes) du loup. « T’aurais pu me dire que j’te tripotais, jsp????! La lumière ! Il nous faut d’la lumière !! »

Peut être avait il posé la question de trop. Ou peut être il n'avait pas dû ignorer les ordres donnés. Ou même encore c'était parce qu'il avait, encore une fois, tenté de tuer un de ses camarades agaçant.... Zero n'était pas totalement sûr de pourquoi il s'était retrouvé là, un chiffon à la main, à nettoyer les couloirs du ministère mais il était sûr que cela ne se reproduirait plus.

Il était donc là à faire semblant de nettoyer, comme un vulgaire Elfe de Maison. Encore que, au moins les elfes avaient le droit d’utiliser la magie ! Mais non, eux étaient là avec des balais et des torchons, exhibé comme si c’était un spectacle. Il n’avait pas honte, il n’était pas quelqu’un de particulièrement fière. La situation l’agaçait plus dans le sens où il avait mieux à faire et que décidément son nouveau rôle dans la société sorcière ne lui allait plus du tout. Et pour couronner le tout, il était à côté d’un idiot qui posait des questions idiotes ! « Mais du coup, si tu t’appelles Zero, ça veut genre dire y’en a un qui s’appelle One ? » Zero leva un regard vide sur Boris et lâcha un « Non. » brut. Peu de gens s’étaient moqué de son prénom, surtout à Poudlard ou le premier qui avait essayé s’était pris un coup de poing dans la figure avant même d’avoir fini sa phrase. Mais là, encore une fois, la situation était différente et Zero ne pouvait pas répondre par la violence. Il continua de passer son chiffon sur la même moulure sans même savoir trop quoi faire exactement d’autre. Il y a des gens qui sont fait pour cette tâche et il y a les autres. Et Zero comptait bien rester dans cette autre catégorie. Boris enchaina sur une supposition que ses parents auraient pu avoir une raison cachée derrière ce prénom mais il ne pu finir sa phrase, ou du moins Zero ne l’entendit pas car il fut happé en arrière avec une telle force qu’il eu l’impression de se faire percuter par une horde de centaures.

Le choc fu aussi dur que la chute fu longue et le De Vila se retrouva au sol, engourdit par la douleur. Douleur aussitôt rejointe par une sensation étrange. S’il fait noir comme dans le slip d’un détraqueur il y a aussi une odeur étrange de… berk, un truc doux et sucré qui lui rappelait bien trop sa maison d’enfance. Où était-il ? Et, non il n’était pas seul car très vite, malheureusement, Boris se mit à hurler et à remuer. « Tu ne t’arrête donc jamais ? » grogna Zero en tentant de s’accroupir en plissant les yeux observant ce qui l'entourait. La tâche est ardue, il semble y avoir des gens partout, Zero marche sur quelqu’un sans trop faire attention. Il grogne. Ses sens sont en alerte. Il arrive même à éviter une baffe qui aurait pu lui faire perdre le peu d'équilibre qu'il avait réussi à trouver parmi tout ce chaos de personnes.

« Un, deux, trois… — Jónsson! — Ouais? — Silence! — Ok, silence! » le concerné est suivi de près par Nawal, alors qu’il continue de compter par trois sans s’arrêter, à chaque objet épousseté. Il a passé tout son temps à reluquer Bagshot qui piaille à l’autre bout du couloir, l’air faussement concentré sur sa besogne. « Un, deux, … » il n’a pas le temps de finir qu’il se prend une énième soufflante de la part du Handler - qui n’est pas le sien, le sien ne lui aurait jamais parlé comme ça - ce qui ne semble pour autant pas le terroriser. « Il gueule parce qu’il sait pas compter, lui. » explique t-il à sa louve dans un murmure, hausse les sourcils et braque à nouveau ses pupilles sur l’ignare, un relent de fierté mal placée débordant de ses pores. L’Alpha fait balader son chiffon sur les surfaces qui lui passent sous le nez, dont une porte, chantonnant l’hymne national écossais à coup de « hm hm » insupportables. Sûr qu’il la connaît pas, celle-là!

Il se remet à compter juste après son petit refrain improvisé, mais son trois s’arrête sur un os doré. « Un, deux,…café? » l’odeur amère et forte l’incite pourtant à approcher son nez de la porte qu’il vient de toucher, la porte qui vibre de magie, ou peut-être ce qu’il y a là-derrière, il ne sait pas — il ne sait pas et elle s’ouvre, l’aspirant comme une spaghetti un peu trop grasse.

« ARH! » qu'il lâche une fois tombé à plat dos sur un sol non identifié, bientôt écrasé par d’autres corps qui ne lui laissent que très peu d’air pour en placer une. « Nawal?! » est son premier réflexe, il aboie son prénom, pour la savoir safe. Son odeur est là, pas loin, sa main attrape ce qui semble être son tibia alors que… « Putain, j’crois j’me suis cassé quelque ch- » le corps de Bagshot l’écrase davantage dans son mouvement, et il est bien incapable de répondre autrement que par un vieux grognement lorsqu’il commence à lui tripoter l’entrejambe. « C’est tout- OhputainparlaputàMerlin- REINIR !! T’aurais pu me dire que j’te tripotais, jsp?????! La lumière ! Il nous faut d’la lumière !! » chose à laquelle il lui répond en le poussant de sa force de loup pour le faire jarter de sa carcasse kiltée, sans délicatesse aucune.

« Nawal! » fort d’une vision nocturne croissante à cette phase du cycle lunaire, il va directement chercher son contact et l’emprisonne dans ses bras. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il regarde autour de lui, d’eux — et ne peut s’empêcher de grimacer. Ces effluves… « T’es nyctalope, Bagshot... Fais un effort, bordel. — Ça chlingue. » mais il n’y a pas que des odeurs sucrées, qui ne lui rappellent rien de bien agréable au demeurant. Ça sent aussi la magie à plein nez, partout, ça embaume cet endroit dont il ne discerne pas encore le périmètre exact. « T’as changé d’parfum Bagshot dear? » il comprend pas, c’est qu’il l’avait connu plus pimpant que ça, son héros.

S'ils ont l'air de bêtes de foire là, aux yeux de tous, Nawal ne s'en offusque pas réellement. C'est à croire que plus rien ne peut vous atteindre, quand vous finissez plus bas que terre.

Le dos arqué, ses doigts serrent le manche de la serpillère qui lui a été attribuée. A côté, Reinir se fait engueuler plusieurs fois de suite par un handler : elle les observe avant de retourner au travail après qu'un autre handler lui pointe une "tâche qu'elle aurait oublié". Elle réprime un grognement quand le rat en décolle une à Reinir. "Il gueule parce qu’il sait pas compter, lui." En guise de réponse, elle secoue la tête et lui adresse une grimace qui ressemble plus ou moins à un sourire - s'affaire à astiquer le sol alors qu'il se met à chantonner qui lui est inconnue.

Quelques secondes après, c'est la chute libre. Happée par quelque chose de plus grand qu'elle, elle s'écrase contre une pile de corps. Son balais, emporté lui aussi, s'écrase lourdement contre son crâne. "Nawal?!" La voix de Reinir lui parvient, elle essaye de répondre mais ne parvient qu'à produire un pitoyable : "Rghmbfre !-" Sa main se porte à son crâne qui sonne comme une alarme, elle roule sur le côté et se relève maladroitement, sonnée, sans comprendre les voix autour d'elle. "Nawal!" Deuxième fois. Elle rouvre les yeux et, même si ça tourne, elle aperçoit la silhouette de son alpha qui s'approche ; elle tend les bras par réflexe. "Reinir !" Elle l'appelle, s'accroche à lui et pousse un soupir de soulagement avant de l'inspecter. "Tu t'es fait mal ?" Mais il a l'air d'aller bien. It's all good.

Les pupilles lupines percent l'obscurité pour sonder les silhouettes inconnues. "T’es nyctalope, Bagshot... Fais un effort, bordel." Une voix féminine. Un triangle vert : une harpie. Et deux vampires. "Ça chlingue." De la paume, elle se frotte la tempe, encore assommée ; l'instant d'après, elle se prend une main qu'elle ne voit pas venir dans la figure. "Hmpf !-" "Désolée." Elle répond pas, vacille et soupire.  La symphonie d'odeurs lui donne le nausée ; entre cannelle, fleurs et café, son cerveau est à deux doigts de disjoncter.

Mais y a une effluve connue attire son attention, quand les sifflements dans son crânes se stoppent ; au début, elle pense qu'elle provient de Reinir et le sonde avec inquiétude avant de se rendre compte qu'elle provient de celui qui semble s'appeler Bagshot. Le sang. "Ton nez" fait-elle à l'attention de ce-dernier avant de lâcher Reinir pour s'approcher de quelques pas. "Attends." Elle tend le bras et souffle un episkey ; quelques étincelles naissent de ses doigts et filent vers le nez un peu ensanglanté, pour stopper l'hémorragie. Elle se tourne vers les autres. "Quelqu'un d'autre est blessé ?" L'instinct et l'habitude qui parlent. D'abord, les rafistolages. Après, elle pourra poser la question qui lui brûle les lèvres : where the fuck are they ?

hrp:

Ce n’était pas tellement le fait d’avoir été aspiré qui dérangeait le plus Zero. C’était peut-être une des choses les plus palpitante qui lui était arrivé dernièrement. Non, ce qui le dérangeait le plus c’était bien sûr ces gens. Ces sorciers les plus agaçant les uns que les autres qui se trouvaient à ses côtés. Sans parler de l’autre. Même pas capable d’ouvrir les yeux, surtout si c’était pour tripoter l’autre garçon… Franchement.
« Ton nez. » la voix de la femme tinta dans l’oreille de Zero qui fixa automatiquement son regard sur Boris pour voir qu’effectivement il saignait. Tel un serpent, Zero se redressa le nez en l’air mais. Non. Ce sang ne semblait pas attiser sa soif d’une quelconque façon. Décidément. Il s’intéressa alors à la jeune femme qui lui avait foutu une baffe plus tôt, visiblement c’était la seule à ne pas voir dans le noir et elle tentait, tant bien que mal, de s’orienter. Sans gêne, le sorcier agita sa main devant son visage comme pour vérifier qu’elle ne voyait bien rien. Bon. Et maintenant ?
Peut être qu’au final c’était une blague ? Une énième façon de l’humilier comme tout ce qui était arrivé depuis son retour… Mais pourquoi eux ? A moins que… Oui c’était peut-être un test ! Voir s’il allait s’en sortir face aux autres, à trouver la sortie ou même à éliminer ses adversaires ! Il fronça les sourcils et recula légèrement jusqu’à heurter un mur. Il fallait se méfier de tout. Son regard sombre sur posa ensuite sur la sorcière qui avait soigné Boris. Visiblement elle savait utiliser la magie sans baguette. « Tu peux faire de la lumière pour l’autre ? » lâcha t’il sur un ton monocorde en faisant un signe de tête vers Millicent. Puis il sonda la pièce en espérant trouver un indice sur ce qu’ils avaient à faire là.  Il y avait bien des meubles et c’était un peu difficile de dire si la pièce était grande ou non… Mais ce qui reteint l’attention du De Vila fut une armoire vers laquelle il se dirigea d’un pas décidé. Mais malheureusement après avoir tiré plusieurs fois sur la poignée, Zero dû se rendre à l’évidence, l’armoire était fermée à clef. Il ne savait pas pourquoi mais elle captait toute son attention, il en oubliait presque l’odeur insupportable de cannelle.  

« T’es nyctalope, Bagshot... Fais un effort, bordel » Tu finis par te taire quelques secondes avant de te décider à… ouvrir les yeux. « Ah ouais merde, j’suis con des fois » que tu ricanes bêtement en balançant la tête à droite à gauche, comme si tu te découvrais une vision laser (qui aurait dézingué tout le monde, soit dit en passant, vu comment tu les passes tous en revue).

Au passage, Reinir te vire et tu te relèves dans un entrelacs de bras et de jambes interminables. « Ouah, c’est bon là, on n’est pas des bêtes… » que tu gémis, non sans te tordre un peu le cou, pour voir s’il portait quelque chose sous son singulier kilt… « T’as changé d’parfum Bagshot dear? » Tu t’époussètes, renifles un grand coup « Oh sh- » Tu n’aurais peut-être pas dû, puisqu’à cause de ton odorat décuplé, tu sentais tout mais en pire… « Oué bah non, j’m’asperge pas de café et de… sang ? » « Ton nez » La louve s’approche de toi (ça aide pas au cocktail d’odeurs déjà en présence, même si elle n’arrivera jamais à la cheville de la puanteur dont les Greyback avait le secret), tu fais un pas en arrière, narines et dents retroussées. Tu te sens comme un débilos quand tu constates qu’elle n’a fait que simplement te soigner. « Euh bah merci » que tu marmonnes, penaud, en essuyant le sang restant. « Ah voilà, on va y sentir plus clair »

Tu te contentes de ta vision nocturne pour suivre le splendide boule de Zero qui se met à fouiller les alentours. Au passage, tu lèves le nez, les régalant, une fois encore, d’une remarque des plus illuminées « Euh, si j’me souviens bien, c’est de là qu’on vient, hein… » Tu pointes l’index vers le haut. Mais là, même avec tes yeux magiques, tu ne parviens pas à deviner les limites du plafond. Fort heureusement, personne ne rebondit sur cet instant de solitude, et tu te campes derrière Zero, dans une non-proximité des plus insupportables. « Alors moi, j’ai pas ma baguette, donc si quelqu’un a le Alohomora qui le démange, ça pourrait être sympa… » Puis, dramatiquement, tu fais volte-face. « Ou alors un loup à la tête particulièrement dure qui a toujours voulu jouer au Cognard ? … J’dis ça, j’dis rien… Reinir, handsome, tu nous ouvres et j't'invite à dîner ? » Et de te mettre à battre des cils comme un faon incrédule...

Quelque part, des agents de la VB s’active. ”Mais où sont-ils passés, bordel de merde ?” ”Vous avez intérêt à me les retrouver, maintenant.” C’est la panique, ils étaient là, pendant une seconde, et plus rien. Comment peut-on perdre d’une seconde à l’autre 5 hybrides en plein ministère de la magie ? ”Je savais que c’était une idée pourrie d’en rapprocher du département des mystères.” peste l’un d’eux. Et il n’a pas tort. Même à l’entrée du département, les portes sont capricieuses, et le destin, lui aussi l’est.

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Au-dessus d’eux, rien d’autre que l’obscurité. Le plafond semble hors d’atteinte, et surtout, il semble loin, à en juger par l’impression de vide, d’immensité qu’ils ressentent un peu plus chaque seconde et qui fait presque pression sur leurs épaules.

Soudain, l’ambiance change, complètement. Les murs semblent être moins lointains, le sol sous leurs pieds ne leur fait plus le même effet. Étrange. Les odeurs, elles, sont toujours là. Le café, les fleurs. Quelque chose de doux, d’agréable. Ce sont les nyctalopes qui réagissent en premier, mais les autres ne restent pas longtemps dans l’incertitude : la lumière reprend ses droits, et tous peuvent observer à loisir l’endroit dans lequel ils sont. What the--.

Ils sont tous les 5 au beau milieu d’un café, baigné de soleil - un soleil qui ne force pas les vampires à un recul immédiat. Et le pire, c’est que ce café n’est pas vide : il y a bien des gens, aux tables, en train de partager diverses boissons, de parler, de rire, et de la musique en fond, des chansons que les cinq hybrides n’ont jamais entendues. Personne ne semble avoir remarqué qu’ils viennent de se matérialiser au milieu de la pièce, pourtant, Nawal se fait soudainement bousculer. ”Regardez où vous mettez les pieds, par Merlin!” Le sorcier qui vient de pester fronce les sourcils et ses yeux se pose sur la joue de l’hybride, puis sur ses camarades. ”Les jeunes de nos jours, ils font vraiment n’importe quoi avec les tatouages…” Il lève les yeux au ciel et se rapproche du comptoir du café.

Par la vitrine, les nouveaux arrivés peuvent reconnaître le bâtiment de l’autre côté de la place sur laquelle le café est installé. Gringotts. Des gobelins en sortent.
Absurde.
L’un des hybrides pose les yeux sur un journal, laissé sur une table juste à côté d’eux. 24 avril 2007. La date est la bonne. Le titre, lui, par contre... Edwin Sheerwan: la tournée 2007 affiche déjà complet! Impossible. Cela fait déjà 6 ans qu’Edwin Sheerwan a disparu de la surface de la planète, après que le sortilège Von Bäume ait révélé qu’il était un demi-selkie.

Maintenant, c'est à vous de jouer !

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→ On vous laisse faire ce que vous voulez de Zero
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